L’objet de la présente invention concerne plusieurs optimisations d’une ventilation mécanique contrôlée, en particulier au niveau de l’étanchéité et du rendement énergétique. L’un des aspects de la présente invention concerne un procédé d’insertion d’un raccord dans une gaine de ventilation. La présente invention concerne également le raccord de gaine en tant que tel, un exosquelette pour gaine de ventilation, un système de ventilation comprenant un raccord de gaine de ventilation et/ou un exosquelette. Enfin, la présente invention concerne un procédé d’installation de gaine de ventilation selon les différents aspects de la présente invention.

Les ventilations mécaniques contrôlées ont connu ces dernières années un succès important. Ceci est lié essentiellement à un meilleur contrôle des déperditions énergétiques de manière générale dans le bâtiment. Les bâtiments étant ainsi de plus en plus étanches, il est apparu une nécessité de renouveler l’air vicié contenu à l’intérieur. Les systèmes de ventilation deviennent ainsi de plus en plus complexes, passant de systèmes permettant un simple renouvellement contrôlé en débit (simple échange de l’air intérieur par l’air extérieur dit en « simple flux ») à des systèmes dits de « double flux » permettant un échange de calories entre l’air sortant et l’air entrant. Ces dispositifs sont trouvés indépendamment dans tous type de bâtiment, par exemple au niveau des maisons de particuliers et dans les bâtiments industriels.

Les gaines utilisées dans ces systèmes deviennent également de plus en plus complexes. Divers moyens de doublages permettent des isolations phoniques et/ou calorifiques des gaines. Toutefois, les matériaux utilisés et plus précisément les empilements de matériaux rendent les gaines plus lourdes, avec donc une mise en œuvre plus compliquée sur le chantier et de manière générale moins rigides avec une tendance générale à s’effondrer sur elles-mêmes. Les plis et replis ainsi générés empêchent le bon écoulement de l’air, forçant ainsi la ventilation, ce qui génère des coût énergétiques supplémentaires (augmentation du débit proche du moteur d’extraction, bruits de fonctionnement accrus, etc.).

L’un des aspects de la présente invention concerne donc un exosquelette permettant de suspendre, soutenir, et tendre les gaines de ventilation. L’un des avantages de ce type de structure s’est révélé être la facilité de mise en œuvre lors de l’installation, tout en améliorant le rendement final du passage d’air.

Le problème technique qui apparaît avec de telles structures est la nécessité d’ancrer l’ exosquelette sur des points d’ accroche solidaires de la gaine, en particulier au niveau des extrémités de celle-ci. Les raccords de gaine telles que décrits dans FR3033032A1, FR3034488A1, FR2995066A1, DE4443005A1 permettent une telle accroche. Ceci est vraisemblablement dû à la combinaison d’un filetage avec une forme tronconique du raccord. Si ces raccords permettent une mise en œuvre d’un exosquelette, une tension relativement élevée peut être nécessaire pour bloquer la gaine. Toutes les gaines ne sont donc pas forcément adaptées à l’application d’une telle tension. De plus, la gaine peut se détendre avec le temps, notamment au niveau de son diamètre.

Si un changement de matériau des raccords de gaine semble une voie prometteuse pour augmenter l’effet de friction (et donc la résistance au décrochage), l’utilisation d’un collier de serrage supplémentaire semble inévitable afin de facilement placer la gaine autour du raccord et ainsi appliquer une tension extérieure minimale permettant un contact suffisant entre la surface intérieure de la gaine et la surface du raccord. Or, l’utilisation des colliers de serrage sur les chantiers n’est pas très appréciée pour une question de rapidité et de facilité de mise en œuvre. En effet, de tels collier de serrage pour ancrer le raccord de gaine dans la gaine ne sont pas pratiques à positionner tout en maintenant les gaines souvent positionnées (et coupées/ajustées) dans l’infrastructure à équiper de telles gaines (telle qu’une maison). De plus, le collier de serrage ajoute un poids non négligeable à la structure qui a tendance à s’effondrer par manque de rigidité (ce qui limite le passage d’air). En outre, le collier a la fâcheuse tendance d’écraser (voire déchirer) les gaines et ainsi diminuer les rendements énergétiques.

La Demanderesse a mis au point un raccord de gaine en un matériau élastomère qui permet une insertion facilitée, permettant un gain de temps lors de son l’installation. Ce gain de temps se fait grâce à la partie élastomère qui s’adapte immédiatement à la taille de raccords (du bon diamètre), ce qui permet parmi d’autres avantage de renforcer la fixation du raccord à l’élément (coude - extracteur filtre à charbon, etc...).

RESUME DE L’INVENTION

La présente invention concerne un procédé d’insertion dans une gaine de ventilation d’un raccord de gaine de ventilation comprenant les étapes successives suivantes :

(al) ledit raccord est plié au moins une fois, préférentiellement au moins deux fois, (bl) le raccord plié selon l’étape (al) est inséré dans au moins l’une des extrémités de la gaine de ventilation, et

(cl) le raccord est déplié de manière à assurer un maintien avec ladite gaine.

Ainsi, l’objet de la présente invention concerne un raccord de gaine de ventilation adapté pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, i.e. un raccord de gaine de ventilation adapté pour être plié au moins une fois, préférentiellement deux fois avant insertion dans la gaine de ventilation.

En outre, l’objet de la présente invention concerne une bande de matériau élastomère destinée à être repliée sur elle-même pour former un raccord de gaine de ventilation à section tronconique.

L’objet de la présente invention concerne également un kit pour la mise en œuvre du raccord de gaine selon la présente invention caractérisée en ce qu’il comprend une bande de matériau élastomère telle que décrite présentement, et au moins un élément supplémentaire choisi parmi une gaine de ventilation ou un moyen de fixation permettant d’attacher au moins deux des extrémités de ladite bande l’une à l’autre tel que l’adhésif.

L’objet de la présente invention concerne de plus une flange adaptée à être positionnée / apte à s’insérer sur un raccord de gaine selon la présente invention et permettant une isolation (phonique et/ou thermique) supplémentaire extérieure à l’assemblage gaine - raccord de gaine selon la présente invention.

L’objet de la présente invention concerne un kit pour la mise en œuvre du raccord de gaine selon la présente invention caractérisée en ce qu’il comprend un raccord de gaine de ventilation telle que décrite présentement et une flange telle que décrite présentement.

De plus, la présente invention concerne un exosquelette pour gaine de ventilation permettant d’appliquer une tension à ladite gaine, ledit exosquelette comprenant préférentiellement au moins deux extrémités, lesdites extrémités étant adaptées pour être attachées à des extrémités de la gaine de ventilation.

La présente invention concerne également un kit comprenant des éléments structurels pour la mise en œuvre de l’exosquelette selon la présente invention, telle que la combinaison d’au moins une tige filetée avec au moins un moyen d’ accroche à l’extrémité d’une gaine de ventilation.

En outre, la présente invention concerne un système de ventilation comprenant au moins une gaine de ventilation et au moins un raccord de gaine de ventilation caractérisé en ce que :

- ledit raccord de gaine de ventilation est un raccord tel que décrit présentement ; et/ou

- ledit système de ventilation comprend en outre un exosquelette tel que décrit présentement.

La présente invention concerne également un kit comprenant des éléments structurels pour la mise en œuvre du système de ventilation telle que décrite présentement, telles que les combinaisons de :

- au moins un raccord de gaine de ventilation tel que décrit présentement, par exemple sous forme d’une bande de matériau élastomère destinée à être repliée sur elle-même

B telle que décrite présentement avec éventuellement une flange selon la présente invention,

- au moins un exosquelette selon la présente invention, par exemple sous forme d’un regroupement des différents éléments structurels pour la mise en œuvre de G exosquelette selon la présente invention, et/ou

- au moins une gaine de ventilation.

L’un des aspects de la présente invention concerne donc un procédé d’installation d’une gaine de ventilation caractérisé par les étapes suivantes :

- (a2) insertion d’un raccord de gaine dans ladite gaine de ventilation ;

- (b2) mise en œuvre d’un exosquelette selon la présente invention sur la gaine de ventilation.

L’objet de la présente invention concerne également un assemblage pour système de ventilation comprenant :

- au moins un raccord de gaine selon la présente invention, relié à au moins une gaine de ventilation ;

- au moins un exosquelette selon la présente invention, relié à au moins une gaine de ventilation ;

- au moins un exosquelette selon la présente invention, relié à au moins un raccord de gaine, par exemple un raccord de gaine selon la présente invention ; ou

- au moins une gaine de ventilation, reliée à au moins un exosquelette selon la présente invention et au moins un raccord de gaine, par exemple un raccord de gaine selon la présente invention.

DEFINITIONS

Une « gaine de ventilation » selon la présente invention, encore appelée « conduit de ventilation », représente une enveloppe repliée sur elle-même, par exemple de section transversale circulaire ou ovoïde ; de manière à délimiter au moins un espace intérieur communiquant avec G extérieur par au moins deux extrémités (permettant ainsi le passage d’air). Dans le cadre de la présente invention, il s’agit de ventilations et systèmes de ventilation trouvés dans les locaux d’habitation, de travail, et/ou de stockage, tel que communément trouvé dans les bâtiments. Ces extrémités permettent typiquement de connecter la gaine au différent éléments (coudes, points de piquage, réductions, caisson moteur, etc.) constituant un réseau d’aération, dit « aéraulique ». La gaine ainsi formée peut être droite ou courbée dans sa longueur. La gaine de ventilation est de toute section transversale géométrique possible, telle qu’une section polygonale (e.g. rectangulaire), circulaire, ovoïdes, etc. La gaine de ventilation selon la présente invention peut être réalisée en tout matériau utilisable à cette fin dans l’art, par exemple en matériau(x) métallique(s) (acier galvanisé, aluminium, etc.) ou comprenant une structure métallique, en matériau polymère (plastique, PVC, etc.) ou comprenant une structure en matériau polymère, en matériau souple (textile ou chaussette, polymère, etc.) ou comprenant un matériau souple. Les gaines actuelles utilisent différents matériaux pour en assurer des propriétés complémentaires. Ainsi, la gaine de ventilation peut être isolée thermiquement à l'intérieur comme à l'extérieur. Certaines gaines sont réalisées entièrement en matériaux isolant compact, comme les gaines en fibair®. Ces gaines sont plus légères et permettent une atténuation acoustique supérieure à de la gaine tôle en acier galvanisée. La gaine de ventilation est reliée, sauf en ventilation naturelle ou désenfumage naturel, à des extracteurs d'air de VMC (ventilation mécanique contrôlée), de désenfumage ou des insufflateurs d'air ou centrales de traitement d'air appelées aussi CTA. Dans le cas très particulier des puits canadiens, la gaine de ventilation est enfouie dans le sol et agit comme un échangeur thermique ou géothermique, puisant les calories gratuites du sol. Les gaines de ventilation peuvent être retrouvées tant au niveau des infrastructures, pour particuliers qu’au niveau des infrastructures industrielles. Les gaines de ventilation peuvent être de tout diamètre, par exemple compris entre 50 mm à plusieurs mètres (2, 3, 4, et même 5 mètres). Typiquement le diamètre de ces gaines est compris entre 80mm et 1000mm, par exemple 80 mm, 100 mm, 125 mm, 160 mm, 200 mm, 250 mm, 315 mm, 355 mm, 400 mm, 450 mm, 500 mm, 560 mm, 630 mm, 710 mm, 800 mm, 900mm.

Ainsi, par « insertion dans une gaine de ventilation », il est compris le positionnement d’au moins un élément dans l’espace interne de la gaine délimité par son enveloppe. Ainsi dans le cadre de la présente invention, un « raccord de gaine de ventilation » est un élément singulier qui vient se fixer à une extrémité de la gaine par contact avec la surface de l’enveloppe délimitant l’espace interne de la gaine. Les expressions ou termes équivalents suivants peuvent être également utilisés : « raccord », « raccord de fixation », « raccord pour gaine », « raccord pour gaine de ventilation », ou tout autre synonyme aisément reconnaissable par l’homme du métier. De manière similaire à la gaine, le raccord de gaine comprend un espace intérieur communiquant avec l’espace intérieur de la gaine une fois le raccord installé. L’espace intérieur du raccord de gaine peut être segmenté par une ou des parois permettant de diviser le flux d’air, ou d’améliorer la rigidité du raccord une fois en place. La partie du raccord de gaine s’insérant dans la gaine peut être définie comme la « partie mâle » du raccord. Typiquement dans le cadre de la présente invention, un raccord peut être utilisé pour raccorder plusieurs (par exemple deux) gaines les unes avec les autres et ainsi présenter au moins deux parties mâles. Le raccord de gaine peut en outre comprendre une zone de manipulation extérieure adjacente à une partie mâle permettant par exemple de tenir de l’extérieur le raccord de gaine, qui peut alors être plié, prêt pour son insertion dans les gaines. Cette zone de de manipulation peut par exemple prendre la forme d’une bande parallèle au bord intérieur de la partie mâle, avec avantageusement un ou des moyens facilitant sa préhension (e.g. revêtement rugueux). En plus de l’espace intérieur du raccord de gaine, la partie mâle du raccord de gaine peut comprendre un ou des orifices permettant à l’espace intérieur de communiquer avec l’extérieur lorsqu’il n’est pas inséré dans la gaine. Ainsi dans un mode de réalisation particulier, la section transversale de la partie mâle du raccord de gaine peut comprendre une section prenant la forme d’un U ou d’un H courbé (les lignes parallèles verticales du H étant ainsi courbées vers l’intérieur du H), la gaine positionné autour du U ou du H étant ainsi représenté par la forme d’un O (avec le U ou le H à l’intérieur du O). Cette/ces cavité(s) ne génère(nt) pas de fuite(s) d’air une fois que les gaines sont couplées bord-à-bord. Plus classiquement dans le cadre de la présente invention, le raccord de gaine a une section transversale avec au moins une cavité ne communiquant pas directement avec l’extérieur, par exemple pour avoir la forme d’un cercle (O), d’un ovoïde (0) ou d’une forme polygonale fermée (carré rectangle, losange, pentagone, hexagone, etc.) avec au moins une cavité communiquant avec l’espace intérieur de la gaine.

Par « plié au moins une fois », il est compris dans le cadre de la présente invention qu’un pliage du raccord est obtenu par l’application d’au moins une force extérieure changeant la configuration spatiale du raccord, visible par un changement d’angle de la surface. Si le raccord est de section transversale avec au moins une cavité ne communiquant pas avec l’extérieur (par exemple un O), l’application d’une force provoquera deux changements d’angles de surface, donc au moins deux pliages.

Par « exosquelette », il est compris dans le cadre de la présente invention une structure rigide externe à la gaine de ventilation permettant de supporter celle-ci et de lui appliquer une tension longitudinale suffisante afin d’éliminer les plis freinant le passage de l’air. Typiquement dans le cadre de la présente invention, un exosquelette peut prendre l’apparence de simples tiges rigides (e.g. en aluminium, acier, matériaux composites incorporant par exemple du carbone) reliées entre elles par des points d’attaches, lesquels points d’attaches sont reliés aux gaines de ventilation, par exemple à l’extrémité de ces gaines de ventilation. Ainsi, la « mise en œuvre d’un exosquelette » selon la présente invention consiste en l’ensemble des moyens techniques pour installer un exosquelette selon la présente invention.

Par « système de ventilation », il est compris dans le cadre de la présente invention, l’ensemble des différent éléments (coudes, points de piquage, réductions, caisson moteur, etc.) constituant un réseau d’aération.

Un « assemblage » selon la présente invention est l’association d’éléments selon la présente invention, en vue d’intégrer ledit assemblage dans un système de ventilation. Par exemple l’objet de la présente invention concerne un assemblage d’un raccord de gaine selon la présente invention avec une gaine de ventilation, un assemblage d’un exosquelette selon la présente invention avec une gaine de ventilation, un assemblage d’un exosquelette selon la présente invention avec une un raccord de gaine, par exemple un raccord de gaine selon l’une quelconque des revendications 4 à 8, ou encore un assemblage

Par « procédé d’installation », il est compris dans le cadre de la présente invention, une méthode pour mettre en place, relier et attacher le cas échéant les différent éléments (coudes, points de piquage, réductions, caisson moteur, etc.) constituant un réseau d’aération.

Par « conique » ou « cône », il est compris dans le cadre de la présente invention lors qu’il est fait en particulier référence au raccord de gaine, que ledit cône est tronqué à son extrémité la plus pointue. Le terme « tronconique » est donc équivalent dans le contexte de la présente invention à « conique », de même l’expression « cône tronqué » est équivalent à « cône » dans le cadre de la présente invention (i.e. en rapport avec le raccord de gaine).

Par « kit », il est compris selon la présente invention le regroupement d’au moins deux constituants dudit kit, par exemple dans un container tel qu’un sachet ou tout matériau (plastique, papier etc.) ou dans un carton.

DESCRIPTION DETAILLEE

• Procédé d’insertion d’un raccord de gaine de ventilation

L’un des aspects de la présente invention réside dans une nouvelle méthode d’assemblage de gaines de ventilation. En effet, l’insertion d’un raccord déformable dans la partie interne de la gaine de ventilation permet lorsque le raccord retrouve sa forme déployée d’optimiser l’accroche avec ladite gaine.

Le procédé selon la présente invention peut tout à fait être réalisé par ailleurs avec un raccord rigide présentant une ou des charnières internes permettant son pliage.

Un mode de réalisation préféré de la présente invention est l’utilisation d’un raccord en matériaux élastomère tel que décrit présentement pour la réalisation de ce procédé. Ainsi, le relâchement de pression permet au raccord de gaine de reprendre sa forme initiale spontanément. Le fait que le raccord soit en un matériau élastomère permet une meilleure étanchéité (le raccord s’écrasant légèrement en périphérie) et résistance à l’arrachement. De manière préférée, le procédé d’insertion d’un raccord de gaine de ventilation est caractérisé en ce que le raccord de gaine de ventilation comprend ou consiste en un matériaux élastomère, tel qu’un caoutchouc, tel que le caoutchouc naturel ou un caoutchouc synthétique tel que le caoutchouc butylé, un silicone, de l’EVA, du néoprène, de l’isoprène, ou du polyuréthane élastique. Dans tous les cas, la gaine utilisée est de manière préférée en un matériau souple, tel qu’un tissu, éventuellement fileté d’un fil rigide (e.g. métallique), permettant une élasticité supplémentaire assurant l’étanchéité et/ou une résistance à l’arrachement. Toutefois, il est tout à fait envisageable d’utiliser une gaine rigide pour la mise en œuvre du procédé ; il sera alors plutôt recommandé d’utiliser un raccord de gaine en matériaux élastomère.

L’insertion d’un tel raccord (pour illustration par exemple sous forme d’un O) dans la gaine est effectuée par l’exercice d’au moins une force pour écraser le raccord O (ou d’une autre forme que le O, le cas échéant), puis l’application d’au moins une force sur les nouvelles extrémités du raccord O écrasé formant ainsi un U plus ou moins aplatit (cf. figures 3 et 4), facilitant l’insertion. Une telle conformation peut être réalisée par l’exercice d’une première pression du pouce de la main, et une pression de l’index et du majeur dans le sens opposé. En reprenant sa forme initiale déployée, le raccord de gaine assure un contact optimum avec la surface interne de la gaine de ventilation.

Il est en outre possible d’ajouter une flange sur le raccord afin d’améliorer les caractéristiques acoustiques ou thermiques de l’ensemble. Une flange est un accessoire supplémentaire au raccord de gaine. Le raccord de gaine est inséré dans la flange de manière à ce que la flange vienne couvrir la jonction entre le raccord de gaine et la gaine. La flange peut ainsi être posée sur et autour du raccord de manière à ce que la flange vienne couvrir la jonction entre le raccord de gaine et la gaine. De manière avantageuse, la flange comprend une portion isolante phonique et/ou thermique. De manière avantageuse, la flange comprend un matériau isolant phonique et/ou thermique. Tout matériau utile à cette fin peut être utilisé. La flange peut être d’une seule pièce ou constituée de plusieurs pièces jointes les unes aux autres. La flange présente avantageusement une forme circulaire avec un orifice central pour permettre d’y placer le raccord de gaine selon la présente invention. La flange peut être maintenu par tout moyen d’ accroche, de manière avantageuse par simple friction, impliquant par exemple que le diamètre de l’orifice central est très légèrement inférieur au diamètre correspondant extérieur du raccord de gaine. La flange comprend en outre une extension de matériau isolant phonique et/ou thermique placé sur de la partie circulaire et adapté pour couvrir la jonction entre le raccord de gaine et la gaine. Cette extension comprend préférentiellement en a matériau souple élastique permettant de faciliter son placement sur l’extérieur de la gaine (de la même manière qu’une chaussette). Alternativement, une bande de matériau isolant phonique et/ou thermique peut être placée en appui sur la flange qui peut alors être en un matériau plus rigide. De manière préférée une telle bande peut prendre l’aspect d’une jupe ajustée à la taille de la gaine d’un côté et de la flange de l’autre. La flange selon la présente invention est caractérisée en ce qu’elle comprend ou est attaché à une jupe d’isolation phonique et/ou thermique pour la jonction avec la gaine de ventilation à laquelle il est destiné à être raccordé.

Dans un mode de réalisation particulier, le raccord de gaine selon la présente invention est obtenu par sa reconstitution avant insertion dans la gaine. En effet, dans ce mode réalisation, l’avantage recherché et obtenu est la diminution de l’espace occupé par le raccord de gaine avant son insertion dans la gaine (facilitant sa fabrication, son transport et son stockage). Le principe est de raccorder les deux extrémités opposées d’une bande de matériau(x) souple(s) élastique(s) pour créer un tube (par exemple de section tronconique) constituant ainsi le raccord de gaine selon la présente invention. La bande est donc pourvue d’au moins un moyen de fixation permettant d’attacher les deux extrémités l’une à l’autre. Ce moyen de fixation peut être un ou plusieurs clips placées aux deux extrémités de la bande à joindre, une fermeture éclair (ou équivalent) placé sur la tranche des deux extrémités de la bande à joindre, ou dans le cas où l’une des deux extrémités se superpose à l’autre, le maintien peut se faire par des boutons pression, un ou plusieurs velcro, un ou plusieurs rubans adhésifs, un ou plusieurs adhésifs, ledit/lesdits adhésifs pouvant optionnellement être préalablement placé sur la/les zones à fixer, le/les adhésifs étant alors protégé(s) par au moins un moyen de protection retirable telle qu’une feuille imprégnée par une substance permettant son retrait facilité de la couche d’adhésif au moment venu. Dans un mode de réalisation particulier, au moins l’une des extrémités à joindre à l’autre peut être affinée pour éviter la création d’une marche, ce qui occasionnerait des fuites potentielles.

Un autre effet technique de la présente invention (hormis l’étanchéité et la résistance à l’arrachement) est la facilité de mise en œuvre du procédé. Par exemple, l’opérateur tient d’une seule main le raccord de gaine plié et garde son autre main pour toute autre action utile (positionnement de la gaine, sécurisation de l’opérateur qui est souvent en hauteur, etc.).

• Raccord de gaine de ventilation

Toute forme de raccord de gaine de ventilation peut être utilisée dans la cadre de la présente invention, à la condition que ce raccord peut être mis en œuvre dans le procédé d’insertion décrit ci-dessus.

Ainsi, de manière préférée, le raccord de gaine de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend au moins un point et/ou une ligne permettant au moins un pliage. Par exemple, le raccord de gaine de ventilation selon la présente invention peut être caractérisé en ce qu’il comprend une charnière mobile. De manière préférée, le raccord de gaine de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il est en un matériau souple, par exemple déformable à la main (constante de Young comprise entre 0,0001 et 0, 1 GPa, préférentiellement entre 0,001 et 0,05 GPa, plus préférentiellement entre 0,0015 et 0,02 GPa, encore plus préférentiellement entre 0,002 et 0,01 GPa).

Ainsi, de manière préférée, le raccord de gaine de ventilation selon la présente invention peut être caractérisé en ce qu’il comprend ou consiste en un matériaux élastomère, tel qu’un caoutchouc, tel que le caoutchouc naturel ou un caoutchouc synthétique tel que le caoutchouc butylé, un silicone, de l’EVA, du néoprène, de l’isoprène ou du polyuréthane élastique.

Dans un mode de réalisation particulier, le raccord de fixation (1) pour gaine de ventilation (2) comprend :

une portion (PM) de longueur L s’étendant d’une première extrémité de diamètre extérieur DI vers une seconde extrémité terminale (2) de diamètre extérieur D2, la portion (PM) ayant une épaisseur (en matériau) moyenne E,

un moyen d’ accroche en saillie (3), par exemple un filet en hélice, sur au moins une surface externe (4) de la portion (PM),

le rapport L/Dl est compris entre 0,3 et 3, préférentiellement entre 0,5 et 2;

le rapport D1/D2 est compris entre 0,5 et 2, préférentiellement entre 1 et 1,5 ; caractérisé en ce que :

le raccord de fixation est en un matériau élastomère tel que défini ci-dessus, et l’épaisseur E a une valeur x[(Dl+D2)/2], où x est compris entre 0,005 et 0,2, préférentiellement x est compris entre 0,008 et 0, 1, plus préférentiellement x est compris entre 0,02 et 0,07, encore plus préférentiellement x est compris entre 0,03 et 0,05.

La gaine de ventilation (G) a un diamètre intérieur D3. DI et/ou D2 est supérieur à D3. De manière préférée, DI ou D2 est inférieur à D3. Dans un mode de réalisation particulier, le rapport D1/D3 et/ou D2/D3 est compris entre 1 et 1,3.

Les raccords de fixation selon la présente invention peuvent être caractérisés en ce que DI et/ou D2 sont compris entre 80 mm et 1000 mm, préférentiellement entre 100 mm et 900mm, entre 125 mm et 800 mm, entre 160 mm et 710 mm, entre 200 mm et 630 mm, entre 250 mm et 560 mm, entre 315 mm et 500 mm, entre 355 mm et 450 mm. DI et/ou D2 peuvent par exemple être de 80 mm ± 10%, 100 mm ± 10%, 125 mm ± 10%, 160 mm ± 10%, 200 mm ± 10%, 250 mm ± 10%, 315 mm ± 10%, 355 mm ± 10%, 400 mm ± 10%, 450 mm ± 10%, 500 mm ± 10%, 560 mm ± 10%, 630 mm ± 10%, 710 mm ± 10%, 800 mm ± 10%, 900 mm ± 10%, 1000 mm ± 10%. De manière préférée, le raccord de gaine de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il présente au moins une section tronconique avec préférentiellement en outre un moyen supplémentaire de maintien de la gaine, tel qu’un renflement et/ou un filetage extérieur en contact avec au moins une surface intérieure de la gaine.

De manière préférée, la portion (PM) est généralement tronconique.

En outre un moyen supplémentaire de maintien préféré de la gaine peut être constitué de motifs évoquant les écailles par exemple d’un poisson. Ces écailles comprennent avantageusement une partie de leur motif en relief par rapport à la surface de la gaine de raccord. Ces écailles, encore appelés reliefs, peuvent être de toute forme, arrondie, polygonale ou un mélange des deux. De manière avantageuse, les reliefs sont orientés de manière à ce que la partie en relief empêche l’arrachage du raccord de gaine. Ainsi, ces reliefs peuvent présenter une surface avec une pente douce, potentiellement variable, par rapport à la partie tronconique du raccord, ladite surface avec une pente douce étant orientée de manière à faciliter son insertion dans la gaine. Les reliefs peuvent présenter une surface avec une pente abrupte, potentiellement variable, par rapport à la partie tronconique du raccord, ladite surface avec une pente abrupte étant orientée du côté opposé à la surface avec une pente douce. Ainsi, la résistance à l’arrachage est assurée par la surface avec une pente abrupte qui résiste par friction et/ou blocage au déplacement de la gaine par rapport au raccord de gaine qui est arraché.

De manière préférée, le raccord de fixation selon la présente invention est caractérisé en ce que la portion (PM) est tronconique et présente un angle moyen supérieur ou égal à 60° et inférieur à 90° par rapport au plan défini par la base circulaire (au niveau de Dl). Par exemple, l’angle peut être compris entre 70° et 89°, entre 80° et 88°, ou encore entre 83° et 87°. Dans un mode réalisation particulier, le raccord de fixation selon présente invention est caractérisé en ce que la portion (PM) est tronconique et comprend au moins un changement d’angle sur sa longueur L, par exemple une variation de 0,1 à 30° par rapport au plan défini par la base circulaire (au niveau de Dl). Par exemple, la variation de l’angle peut être compris entre 0,5° et 20°, entre 1° et 15°, ou encore entre 5° et 10°. Le plan défini par la base circulaire est avantageusement de 90° ±10°, préférentiellement de 90° ±5°, plus préférentiellement de 90° ±1°, encore plus préférentiellement de 90°, par rapport à l’axe longitudinal de la gaine une fois introduit par le raccord de gaine.

Dans un mode de réalisation particulier, le raccord de fixation selon la présente invention est caractérisé en ce que la portion (PM) (préférentiellement tronconique) présente au moins un moyen de retenue à l’arrachement supplémentaire, tel qu’au moins un filet (en saillie) continu ou discontinu, en anneau ou en hélice, des motifs en relief par exemple en forme d’ écailles de poisson et/ou au moins un renflement, ledit ou lesdits moyens de retenue à l’arrachement étant agencé sur la surface externe (4) de la portion (PM). De manière avantageuse, ledit ou lesdits moyens de retenue à l’arrachement sont de section triangulaire ou bombée. De manière avantageuse, ledit ou lesdits moyens de retenue présentent une hauteur H1 perpendiculaire à la surface externe (4) avec un ratio Hl/Dl compris entre 0,001 et 0,1, préférentiellement entre 0,01 et 0,07, ou encore entre 0,03 et 0,05.

Dans un mode de réalisation particulier où un filetage est compris sur la portion (PM), l’hélice (3) ainsi formée est une hélice droite ou gauche. De manière préférée, l’hélice (3) est caractérisée en ce que sa section est de forme triangulaire ou bombée. Ainsi, l’hélice (3) peut être caractérisée en ce que le filet en hélice (3) présente une hauteur H2 perpendiculaire à la surface externe (4) avec un ratio H2/D1 compris entre 0,001 et 0,1, préférentiellement entre 0,01 et 0,07, ou encore entre 0,03 et 0,05.

De manière préférée, le raccord de gaine de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins un moyen de raccord extérieur, par exemple pour l’attache d’au moins un deuxième raccord, ou d’un exosquelette selon la présente invention.

Dans un mode réalisation particulier, le raccord de fixation selon présente invention peuvent être emboîtés. Ainsi, plus particulièrement lorsque la portion (PM) est tronconique, le raccord de gaine est caractérisé en ce que le diamètre intérieur au niveau de la première extrémité (1) (au niveau du renflement) est suffisamment grand pour permettre d’y insérer la seconde extrémité terminale (2) d’un second raccord, de manière à former une zone de chevauchement entre l’extérieur de la portion (PM) (préférentiellement tronconique) du second raccord et l’intérieur de la portion (PM) (préférentiellement tronconique) du premier raccord et que la zone de chevauchement correspond à au moins 60% de la longueur L, préférentiellement à au moins 80% de la longueur L. Le fait d’ainsi emboîter les raccords permet un gain de place lors du stockage et/ou acheminement des raccords.

• Exosquelette pour gaine de ventilation

La présente invention concerne en outre un exosquelette pour gaine de ventilation permettant d’appliquer une tension à ladite gaine. De manière préférée, l’exosquelette selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend au moins une tige filetée, permettant d’appliquer une tension longitudinale à la gaine à laquelle il est rattaché.

De manière préférée, l’exosquelette selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend au moins un moyen d’ accroche à l’extrémité de la gaine, permettant par exemple d’attacher l’exosquelette à des raccords de gaine de ventilation insérés dans lesdites gaines de ventilation. Ces raccords de gaine peuvent être des raccords durs, tronconiques, avec un filetage en hélice, comme ceux décrits dans FR3033032, FR3034488, FR2995066, DE4443005. De manière préférée, ces raccords de gaine de ventilation sont ceux selon la présente invention, tels que décrits ci-dessus.

De manière optionnelle, l’exosquelette selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend au moins un moyen de support de la gaine entre les (au moins deux) extrémités de la gaine.

Ainsi dans un mode de réalisation particulier, l’exosquelette selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend :

au moins une tige filetée, permettant par exemple d’appliquer une tension longitudinale,

un moyen d’ accroche à l’extrémité de la gaine, permettant par exemple d’attacher l’exosquelette à des raccords de gaine de ventilation insérés dans lesdites gaines de ventilation, et

optionnellement au moins un moyen de support de la gaine entre les au moins deux extrémités de la gaine.

De manière préférée, l’exosquelette selon la présente invention est caractérisé en ce qu’il comprend une première portion annulaire rigide (AN-A) venant s’attacher sur un raccord de gaine Gl, lui -même attaché à une extrémité d’une gaine. Une seconde portion annulaire rigide (AN-B) est attachée sur un second raccord de gaine, lui -même attaché à une deuxième extrémité de la gaine Gl . Les deux portions annulaires rigides (AN-A) et (AN-B) sont reliées entre elle par au moins une tige filetée (TF), préférentiellement au moins deux tiges (TF). Le fait que la tige soit filetée permet de tendre la gaine. Plusieurs tiges peuvent être associées les unes aux autres pour obtenir la longueur souhaitée. Les matériaux utilisés peuvent être métalliques, tels que l’aluminium ou de l’acier, ou organiques, tels que des matériaux composites (fibres de verres, carbone, kevlar®, etc.). Différents matériaux peuvent être utilisé pour allier les propriétés complémentaires des uns et des autres. • Système de ventilation

La présente invention concerne un système de ventilation comprenant au moins une gaine de ventilation et au moins un raccord de ventilation.

Dans un premier mode de réalisation, le système de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce que ledit système de ventilation comprend un raccord selon la présente invention.

Dans un second mode de réalisation, le système de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce que ledit système de ventilation comprend un exosquelette selon la présente invention.

Dans un troisième mode de réalisation, le système de ventilation selon la présente invention est caractérisé en ce que ledit système de ventilation comprend un raccord de ventilation selon la présente invention et un exosquelette selon la présente invention.

Ainsi, le système de ventilation selon la présente invention peut comprendre au moins une gaine de ventilation (pouvant être droite, courbe, rigide, souple, etc.) et de éléments singuliers tel que des coudes, des réductions, des piquages. Les tronçons de raccordement aux bouches et autres organes terminaux s'effectuent de manière préférée pour des raisons de facilité en matériau(x) souple(s).

Le système de ventilation selon la présente invention est adapté pour transporter de l'air pour les besoins d'aération (remplacement de l’air - air vicié par air neuf), de chauffage, de climatisation, air neuf ou extraction, voire de désenfumage de locaux d’habitation, de travail ou de stockage.

• Procédé d’installation

L’un des aspects de la présente invention concerne également un procédé d’installation d’une gaine de ventilation comprenant une étape (a2) d’insertion d’un raccord de gaine dans une ladite gaine de ventilation. Ces raccords de gaine peuvent être des raccords durs, tronconiques, avec un filetage en hélice, comme ceux décrits dans FR3033032, FR3034488, FR2995066, DE4443005. De manière préférée, le procédé selon la présente invention est caractérisé en ce que le raccord de gaine est un raccord selon la présente invention.

Un autre aspect de la présente invention concerne le procédé d’installation d’une gaine de ventilation comprenant une étape (b2) de mise en œuvre d’un exosquelette selon la présente invention sur la gaine de ventilation. Afin d’illustrer certaines combinaisons possibles de modes de réalisation, les clauses suivantes sont données, sans en limiter les combinaisons qui découlent de manière directe et sans ambiguïté de la description ci-dessus.

FIGURES

[Fig. 1] Cette figure représente un raccord de gaine (RG) selon la présente invention avec la gaine G. DI représente le diamètre extérieur à l’extrémité du raccord destiné à être connecté par exemple à un appareil telle qu’une VMC ou encore à une bouche d’entrée ou de sortie d’air. Le diamètre D2 représente le diamètre extérieur de l’extrémité de la partie mâle PM du raccord. Le diamètre D3 représente le diamètre intérieur de l’extrémité de la gaine G au repos (sans tension particulière) déployée (i.e. maximale). Le diamètres D2 est avantageusement plus grand que D3. Un renflement 1 délimite ici la « partie mâle » du raccord : l’extrémité de la gaine peut venir ou bien recouvrir ce renflement 1 ou venir en butée de ce renflement 1. L’extrémité 2 du raccord définit le diamètre D2. Un moyen de retenue à l’arrachement 3 a ici la forme d’un filetage en hélice au niveau de la partie mâle PM, ledit filetage étant ici de section triangulaire légèrement bombée. Ainsi, le moyen de retenue à l’arrachement 3 délimitent des surfaces 4 au niveau de la partie mâle.

[Fig. 2] La figure 2 représente une série de raccords souples pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention. La figure 2A représente un raccord avec une partie mâle avec des moyens de retenue à l’arrachement en forme d’ écaille de poisson. La figure 2B représente un raccord avec une partie mâle avec des moyens de retenue à l’arrachement ayant la forme d’un filetage en hélice. La figure 2C représente un raccord avec une partie mâle avec des moyens de retenue à l’arrachement ayant la forme d’une série d’anneaux toriques juxtaposés les uns sur les autres. La figure 2C représente en outre un raccord avec un retour au niveau du diamètre DI (tel que défini à la figure 1) lui permettant par exemple d’être placé sur une bouche d’aération (sortie ou entrée). Les figures 2D, 2E, 2F et 2G représentent des raccords permettant de lier deux gaines l’une à l’autre. Les figures 2E et 2G représentent des raccords avec une partie centrale facilitant la préemption desdits raccords pour leurs installations. Les figures 2D et 2E représentent des raccords avec chacun deux parties mâles avec des moyens de retenue à l’arrachement ayant la forme d’un filetage en hélice. Les figures 2D et 2E représentent des raccords avec chacun deux parties mâles avec des moyens de retenue à l’arrachement ayant la forme d’un filetage en anneau.

[Fig. 3] La figure 3 représente l’insertion d’un raccord selon la figure 2A (avec en plus deux œillets permettant l’attache du raccord à un élément extérieur). Le raccord dans la figure 3A est au repos. La figure 3B représente le raccord de la figure 3A plié. La figure 3C représente le raccord de la figure 3B plié inséré dans la gaine. La figure 3D représente le raccord de la figure 3C où les forces exercées pour plier le raccord sont annulées. Le raccord se place ainsi de manière optimum dans la gaine.

[Fig. 4] La figure 4 représente l’insertion manuelle (main M) d’un raccord de gaine (RG) souple selon le procédé d’insertion de la présente invention dans une gaine G. La partie mâle PM est insérée dans la gaine conformément à la présente invention. Ici, le raccord est plié une première fois, ce qui occasionne deux plis PI, et plié une seconde fois ce qui occasionne les plis P2. La conformation ainsi obtenue peut être réalisée par l’exercice d’une pression du pouce de la main, et une pression de l’index et du majeur dans le sens opposé. Dans la figure 4, le raccord est déjà plié et la main représentée l’a saisi de manière à l’insérer. Une variante de la figure 4 selon la présente invention (non représenté dans la figure 4) aurait pu comprendre un raccord avec des reliefs en forme d’ écailles comme illustré dans la figure 3 et 2A.

[Fig. 5] La figure 5 représente une gaine de ventilation obtenue par l’implémentation de plusieurs objets selon la présente invention. La figure 5 A représente une vue éclatée d’une gaine de ventilation G à laquelle est ajoutée un raccord de gaine et un exosquelette selon la présente invention a figure 5 A représente une vue de l’assemblage fini de la figure 5 A. Dans la figure 5 A, un raccord de gaine RG selon la figure 2 A est représentée avec un œillet 01. Un anneau AN extérieur est placé autour de la gaine au niveau du raccord RG. L’anneau AN peut ou pas être attaché à l’œillet 01 (ici dans la représentation 5A et 5B, il ne l’est pas). Trois tiges filetées TF (l’une étant cachée par la gaine G) sont connectées à l’anneau AN par des moyens d’attaches MA, ici , rondelles et boulons. Les moyens d’attaches permettent ici d’exercer la tension voulue sur F exosquelette (ici permettant de pousser ou tirer la tige par rapport à l’anneau AN).

[Fig. 6] La figure 6A représente un demi-anneau AN1 avec un œillet O, un orifice Tl et un orifice T2. La figure 6B représente un anneau AN formé par deux demi anneaux, chaque demi anneau ayant deux œillets. Ces demis-anneaux sont reliés l’un à l’autre par leurs orifices complémentaires T2 et un clip CL est placé ici de manière à lier chaque orifice Tl de chaque demi-anneaux l’un avec l’autre. Le clip peut être ouvert ou fermé pour faire varier le diamètre de l’anneau (assemblage des deux demis-anneaux). La figure 6C représente un anneau AN en vue 3D où l’on peut voir un clip CL. Les figures 6D et 6E représentent des vues de côté (6D) et de dessus (6E) d’anneaux AN.

[Fig. 7] La figure 7 représente une VMC (ventilation mécanique contrôlée) ayant un diamètre de connexion D4 à la gaine de ventilation par le biais d’un raccord de gaine RG. Ici le diamètre D4 est inférieur à DI du raccord de gaine RG : il est possible de sécuriser l’attache par l’ajout d’un moyen extérieur, telle qu’une sangle ou un collier de serrage. Une variante de la figure 7 selon la présente invention (non représenté dans la figure 7) aurait pu comprendre un raccord avec des reliefs en forme d’ écailles comme illustré dans la figure 3 et 2 A.

[Fig. 8] La figure 8 représente une flange FL additionnelle. La figure 8A représente une vue de dessus de la flange FL avec un orifice central OC. La figure 8B représente une vue de coté de la flange FL. La figure 8C représente une vue en coupe transversale de la flange FL où est schématisé une bande extérieure BE reliée à une section basale circulaire SBC. Ici, la bande extérieure peut être utilisée comme support pour un moyen supplémentaire d’isolation (phonique et/ou thermique - non représenté) qui viendrait s’engouffrer dans la cavité existante entre la bande extérieur et le raccord de gaine (assurant ainsi une limitation des déperditions au niveau du raccord avec la gaine), et/ou d’ajouter une jupe isolante (non représentée) qui viendrait prendre appui sur l’extérieur de la bande extérieur BE pour couvrir de manière globale l’extrémité de la gaine avec son raccord de gaine RG. Les figures 8D, 8C et 8E représentent des raccords de gaine RG sur lesquels sont placés des flanges FL. La figure 8D, représente une vue en coupe transversale de cet assemblage. La figure 8E représente une vue 3D de cet assemblage. La figure 8F représente une vue de côté de cet assemblage.

EXEMPLES

Exemple 1 : Comparaison qualitative d’arrachement de raccord de gaines souple (tissu/

* L’élastomère utilisé étant du TPE95A mis en œuvre par impression 3D.

« T° » : température(s)

De manière générale tous les polymères ont permis l’obtention de raccords de gaine selon l’invention. Toutefois, les cas numérotés 9 à 15 ne sont pas privilégiées actuellement (i.e. au dépôt de la présente demande) pour une mise en œuvre industrielle. Les cas numéroté 3 à 6 sont particulièrement faciles, économiques à mettre en œuvre.