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Title:
ORTHODONTIC DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/107970
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns an orthodontic device (10). It comprises a shell (16) designed to be placed in a subject's intramaxillary oral cavity, said shell (16) including an anterior part (20d) designed to be placed proximate the subjects maxillaries, and a suction tip (18) secured to the shell (16) and extending from an internal surface of the anterior part of the shell towards a posterior part of the shell, characterized in that said device is configured so as not to prevent the subject's dental or maxillary occlusion.

Inventors:
TRAN HUU TAM (FR)
TRAN TRI HUU (CH)
Application Number:
PCT/IB2007/051020
Publication Date:
September 27, 2007
Filing Date:
March 22, 2007
Export Citation:
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Assignee:
DIAGNOTEC AG (CH)
TRAN HUU TAM (FR)
TRAN TRI HUU (CH)
International Classes:
A61J17/00; A61J11/00; A61J17/02
Foreign References:
DE3247074A11984-05-24
FR2867058A12005-09-09
US20030181947A12003-09-25
FR2329259A11977-05-27
DE20000040U12000-03-30
DE19731532C11999-02-25
Attorney, Agent or Firm:
TRAN, Tri Huu (Dornacherstrasse 6 PF 461, Liestal, CH)
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Claims:

Claims

[1] REVENDICATIONS

1. Dispositif orthodontique (10) comprenant une coquille (16), destinée à être placée dans la cavité buccale intra- maxillaire d'un sujet, ladite coquille (16) comportant une partie antérieure (2Od) destinée à être placée à proximité des maxillaires du sujet, et un embout de succion (18) solidaire de la coquille (16) et s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers la partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif est conformé pour ne pas empêcher l'occlusion dentaire ou maxillaire du sujet.

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la coquille (16) comporte une face inférieure (20a), une face postérieure et une face supérieure (20c), destinées respectivement à être placées à proximité du plancher buccal du sujet, de la partie postérieure de la cavité buccale du sujet, et à proximité de la voûte palatine du sujet, caractérisé en ce qu'au moins l'une des faces inférieure, postérieure et supérieure comporte une ouverture.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la coquille (16) a la forme d'un écran lingual.

4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un canal (30) traversant s'étendant, dans l'embout de succion (18), à partir de la face externe de la partie antérieure (2Od) de la coquille (16).

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de préhension externe (32) relié à la face antérieure de la coquille, ledit moyen de préhension externe présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm.

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un écran labial, destiné à être placé dans le vestibule buccal antérieur du sujet, ledit écran labial étant relié à la partie antérieure (2Od) de la coquille (16) par une liaison (32) présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm.

7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments parmi la coquille (16) et l'embout de succion (18) est en un matériau souple choisi parmi au moins l'un des polymères suivants : polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, polyméthacrylate, polyuréthane, polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou parmi l'un des

matériaux alimentaires suivants : gélatine ou pectine.

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un anneau de dentition (34) s'étendant sur au moins une partie de la face externe de la coquille, ledit anneau de dentition ayant la forme d'une ailette orientée vers le haut à partir de son bord de contact avec la coquille.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'anneau de dentition a la forme d'une ailette inclinée vers la partie supérieure de la coquille.

10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une rampe linguale (36) s'étendant sur au moins une partie de la face interne de la coquille, ladite rampe linguale ayant la forme d'une ailette orientée vers le bas à partir de son bord de contact avec la coquille.

Description:

Description DISPOSITIF ORTHODONTIQUE

[1] La présente invention concerne un dispositif orthodontique comprenant une coquille et un embout de succion.

[2] Un tel dispositif est destiné à prévenir et/ou à corriger des déformations dento- maxillo-faciales, liées au passage de la langue et/ou à la présence d'un corps étranger à travers la barrière dentaire (ou maxillaire, dans le cas d'un bébé).

[3] La succion, geste instinctif dès la naissance, permet à l'enfant de s'alimenter dans la vie. Elle fait appel à des acteurs musculaires représentés par la langue, les lèvres, les joues et les muscles élévateurs/abaisseurs de la mandibule. Les actions coordonnées de ces muscles au moment de la succion, déclenché par la présence d'un stimulus, tel que par exemple un mamelon, une tétine, un doigt ou une sucette, au niveau de la zone sensorielle palatino rétro-incisive, provoque par le jeu de « pression/dépression » l'extraction de liquide à partir du corps étranger stimulé.

[4] Ainsi, la succion d'un corps étranger s'accompagne toujours du passage de ce corps étranger au niveau de la barrière dentaire/maxillaire avec comme conséquence à moyen terme une déformation dento-maxillo-faciale, telle que la béance antérieure. Par ailleurs, la poussée et/ou l'interposition linguale, qui accompagne la succion, entraîne une vestibulo-version des incisives et une pro-alvéolie.

[5] Un dispositif de positionnement lingual destiné à éviter cette poussée et/ou interposition linguale a été proposé notamment par le document FR- A-2 867 058.

[6] Un dispositif conforme à ce document antérieur est représenté en vue de dessus sur la figure 1 et en coupe selon l'axe A-A' de la figure 1 sur la figure 2.

[7] Ce dispositif comporte une plaque 2 en forme de U comprenant une surface supérieure 7 et une surface inférieure 6. Elle comprend également un rebord labial 3 et un rebord lingual 8. La face supérieure 7 et la face inférieure 6 de la plaque comprise chacune entre les deux rebords forment respectivement une gouttière supérieure et une gouttière inférieure. Celles-ci correspondent respectivement à l'arcade supérieure ou maxillaire et à l'arcade inférieure ou mandibulaire. Des logements en creux ou empreintes de réceptions, correspondant à la position des dents supérieures et inférieures, peuvent être ménagés respectivement dans les gouttières supérieure et inférieure.

[8] II comprend également un embout de succion 1, par exemple de type tétine ou sucette, et une rampe linguale 5 qui forment ensemble un guide pour le positionnement de la langue 9.

[9] Le rebord lingual 8 permet d'éviter la poussée et/ou l'interposition linguale mentionné plus haut.

[10] Le dispositif selon le document antérieur cité n'est cependant pas satisfaisant car son épaisseur au niveau des gouttières 6 et 7 est conséquente et ne permet donc pas de supprimer les déformations dentaires telles que la béance antérieure.

[11] La présente invention a pour but de pallier les insuffisances des dispositifs de l'art antérieur.

[12] A cette fin, l'invention propose un dispositif orthodontique comprenant une coquille, destiné à être placée dans la cavité buccale intra-maxillaire d'un sujet, ladite coquille comportant une partie antérieure destinée à être placée à proximité du maxillaire du sujet, et un embout de succion solidaire de la coquille et s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers une partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif est conformé pour ne pas empêcher l'occlusion dentaire du sujet.

[13] Le dispositif selon l'invention permet ainsi, en supprimant l'interposition d'un corps volumineux au niveau des maxillaires, d'éviter une déformation dentaire, telle que la béance antérieure.

[14] De plus, la forme en coquille du dispositif permet de lutter contre l'interposition et/ ou poussée linguale, et de ses conséquences à moyen et long terme, telles que la vestibulo- version des incisives et la pro-alvéolie.

[15] Enfin, un avantage important du dispositif selon l'invention est qu'un port précoce et systématique peut facilement être obtenu, du fait que le dispositif ne gêne pas le mouvement maxillaire, donc l'occlusion dentaire, du sujet.

[16] De manière préférée, la coquille comporte une face inférieure, une face postérieure et une face supérieure, destinées respectivement à être placées à proximité du plancher buccal du sujet, de la partie postérieure de la cavité buccale du sujet, et à proximité de la voûte palatine du sujet, et au moins l'une des faces inférieure, postérieure et supérieure comporte une ouverture.

[17] De manière avantageuse, la coquille a la forme d'un écran lingual.

[18] Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un canal traversant s'étendant, dans l'embout de succion, à partir de la face externe de la partie antérieure de la coquille.

[19] Avantageusement, le dispositif comprend un moyen de préhension externe relié à la face antérieure de la coquille, ledit moyen de préhension externe présentant, au niveau des maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm.

[20] Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un écran labial, destiné à être placé dans le vestibule buccal antérieur du sujet, ledit écran labial étant relié à la partie antérieure de la coquille par une liaison présentant, au niveau des max-

illaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des maxillaires, inférieure à 5 mm.

[21] De préférence, au moins une partie du dispositif est en un matériau souple choisi parmi au moins l'un des polymères suivants : polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, polyméthacrylate, polyuréthane, polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou parmi l'un des matériaux alimentaires suivants : gélatine ou pectine.

[22] Le dispositif peut encore comprendre, de manière avantageuse, un anneau de dentition s'étendant sur au moins une partie de la face externe de la coquille, par exemple sous la forme d'une ailette orientée vers le haut à partir de son bord de contact avec la coquille et/ou une rampe linguale s'étendant sur au moins une partie de la face interne de la coquille, par exemple sous la forme d'une ailette orientée vers le bas à partir de son bord de contact avec la coquille.

[23] On décrira ci- après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :

[24] La figure 1, déjà décrite, est une vue de dessus d'un dispositif orthodontique selon l'art antérieur,

[25] La figure 2, déjà décrite, est une coupe selon l'axe A-A' du dispositif représenté sur la figure 1,

[26] La figure 3 est une coupe d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, selon son axe de symétrie longitudinal,

[27] La figure 4 est une vue de face du dispositif selon le mode de réalisation de la figure 3,

[28] La figure 5 est une coupe d'un autre mode de réalisation de l'invention, comportant un canal d'alimentation,

[29] La figure 6 illustre schématiquement en perspective un mode de réalisation du dispositif selon l'invention pourvu d'un anneau de dentition et d'une rampe linguale, et

[30] La figure 7 illustre schématiquement une coupe selon un plan perpendiculaire à son axe longitudinal du dispositif selon la figure 6.

[31] Les figures 3 et 4 illustrent un premier mode de réalisation du dispositif orthodontique selon l'invention.

[32] Sur la figure 3, le dispositif orthodontique 10 est positionné dans la cavité buccale d'un sujet dont le visage 12 et la langue 14 sont esquissés. Ce dispositif 10 comporte une coquille 16 et un embout de succion 18.

[33] La coquille 16 comprend une partie inférieure 20a qui vient au contact de la gencive de la partie interne de la mandibule, une partie moyenne 20b s'interposant entre les arcades dentaires et la langue 14, et servant ainsi d'écran lingual, et une partie supérieure 20c à proximité de la voûte palatine du sujet. Cette forme de la coquille

assure ainsi la stabilité du dispositif orthodontique dans la cavité buccale.

[34] La coquille 16 peut comprendre une ouverture dans sa partie inférieure (au niveau du plancher buccal). Elle est par ailleurs ouverte dans sa partie postérieure pour le passage de la langue (cf. figures 6 et 7).

[35] L'embout de succion 18 est solidaire de la coquille. Il s'étend de la face interne 22 de la partie antérieure 2Od de la coquille. Dans sa partie distale de sa liaison avec la coquille, il peut prendre, comme représenté sur les figures 3 et 4, une forme arrondie, et notamment lenticulaire.

[36] L'embout de succion, formant une tétine ou une sucette, est préférentiellement mobile élastiquement, notamment sous l'action de la langue du sujet, vers le haut, c'est-à-dire vers la voûte palatine de celui-ci.

[37] II est avantageux, comme représenté sur les figures 3 et 4, que la partie supérieure de la coquille 16 présente une ouverture 24, ceci permettant le contact de la langue avec la voûte palatine, donc le développement des organes sensoriels.

[38] L'embout de succion 18 peut être moulé d'une seule pièce avec la coquille, comme représenté sur les figures 3 et 4, ou rendu solidaire par tout moyen et notamment collage, soudure aux ultrasons, engagement à frottement dans une ouverture de la coquille, etc.

[39] La coquille 16 et l'embout de succion 18 sont réalisés en un matériau souple, tel qu'en un polymère, notamment parmi le polyéthylène, le polypropylène, le polycarbonate, le polyméthacrylate, le polyuréthane, le polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou autre.

[40] Comme on le voit sur les figures 3 et 4, le dispositif orthodontique selon l'invention se place entièrement dans la cavité buccale et n'empêche donc pas l'occlusion dentaire (dent supérieure 26 et dent inférieure 28 en contact). L'absence d'un corps étranger au niveau de la barrière dentaire/maxillaire permet ainsi d'éviter les déformations dento- maxillo-faciales, telle que la béance antérieure.

[41] On a représenté sur la figure 5 une variante de réalisation du dispositif orthodontique des figures 3 et 4. Sur cette figure, les éléments identiques à ceux des figures 3 et 4 portent les mêmes références numériques.

[42] Le dispositif orthodontique représenté sur la figure 5 se distingue de celui des figures 3 et 4 notamment en ce qu'un canal 30 est ménagé dans l'embout de succion 18. Ce canal est traversant, c'est-à-dire qu'il s'étend de la face externe (celle faisant face aux arcades dentaires) de la partie antérieure de la coquille 16 vers une face postérieure de l'embout de succion 18. Ce canal permet de faire passer un fluide, tel que de l'air ou un liquide d'alimentation vers la cavité buccale, dès lors que le sujet n'est pas entièrement en position d'occlusion dentaire.

[43] Le dispositif orthodontique peut être complété par une liaison 32 connecté au canal

30, ou solidaire de celui-ci, pour guider l'apport de fluide depuis l'extérieur de la bouche. Dans ce cas, la liaison 32 est un tuyau. Son diamètre est faible pour ne pas entraver l'occlusion dentaire. Il est par exemple inférieur à 5 mm, et de préférence inférieur à 2 mm.

[44] La liaison 32 peut également être prévue dans le dispositif représenté sur les figures 3 et 4 et se présente dans ce cas par exemple sous la forme d'un cordon ou d'un ruban, et en tout état de cause avec une faible épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan des maxillaires, par exemple inférieure à 5 mm, et de manière préférée inférieure à 2 mm, et de manière encore préférée inférieure à 1 mm.

[45] Dans tous les cas, un écran labial peut être monté sur la liaison 32, cet écran labial étant destiné à être positionné soit dans le vestibule buccal antérieur, comme sur la figure 1, représentant l'art antérieur connu du document FR 2 867 058, soit hors de la bouche.

[46] Dans ce dernier cas, la liaison 32 constitue un moyen de préhension externe.

[47] Les figures 6 et 7 représentent respectivement en perspective et en coupe suivant un plan perpendiculaire à son axe longitudinal une coquille 16 selon une variante de réalisation.

[48] Sur ces figures, la coquille 16 comporte une ailette 34 s'étendant sur le pourtour extérieur de la coquille et formant un anneau de dentition. Comme on peut le voir sur la figure 7, l'ailette 34 est orientée vers le haut à partir de son bord en contact avec la coquille 16. Cette ailette 34 est de préférence moulée en une pièce avec la coquille 16. Sa taille peut être ajustée par découpage par le praticien pour régler le degré de propulsion mandibulaire adapté au sujet à traiter.

[49] La coquille 16 comporte également une ailette 36 s'étendant sur le pourtour intérieur de la coquille et formant une rampe linguale. Cette ailette 36 est orientée vers le bas à partir de son bord en contact avec la coquille 16. Elle est de préférence moulée en une pièce avec la coquille 16.