EP1358812A1 | 2003-11-05 | |||
DE1887405U | 1964-02-13 | |||
GB761168A | 1956-11-14 | |||
US6510626B1 | 2003-01-28 | |||
FR2781651A1 | 2000-02-04 | |||
EP1358812A1 | 2003-11-05 | |||
DE1887407U | 1964-02-13 | |||
GB761148A | 1956-11-14 | |||
US4841648A | 1989-06-27 |
Les contours de ces pièces sont les suivants.
Pièce A : - limites antérieures, (21. 22) : elles correspondent sur empreinte plantaire au vide sous digital quelques millimètres en avant de la limite antérieure de l'empreinte de l'avant-pied, de façon à prévoir l'avancée du capiton plantaire et des métatarsiens lors de la phase digitigrade du pas. Du point de vue strictement anatomique, cette limite se situe à l'aplomb des diaphyses proximales des orteils. Du point de vue géométrique, la limite antérieure se situe sur la ligne de découpe des semelles 3A (1/6 ; 3/10). Chaque élément va occuper 1/6 de cette largeur ; limite postérieure : si les éléments sous capitaux sont exécutés seuls, la limite postérieure 23 se situe au niveau de l'articulation de Lisfranc ; si les éléments sous capitaux sont associés en monobloc avec l'élément rétro-capital, la limite correspond à la limite des cols métatarsiens ; limites latérales 24, 25, 26, 27 : elles correspondent aux divisions transversales de l'avant-pied en 1/6 de sa largeur. Les reliefs 11 et 12 ont une hauteur de préférence comprise entre 0,5 mm et 10 mm. Ces zones peuvent être plates ou légèrement inclinées vers l'avant. En se référant à la figure 3, on voit trois variantes de section longitudinale possibles pour les éléments sous et antérocapitaux des premier, quatrième et cinquième métatarsiens définis par la pièce A, l'épaisseur maximale étant sensiblement située au niveau du col des métatarsiens, les surfaces inclinées ou plane entre le col et la limite des 1/6 étant découverte pour former les zones 11 ou 12 alors que les parties postérieures situées entre le col d'articulation de Lisfranc seront recouvertes par la pièce B.
Pièce B : Cette pièce est destinée à former la zone de barre rétro-capitale (BRC) ou, en variante, la zone d'appui rétro-capitale (ARC). BRC : c'est un élément situé juste en arrière des têtes métatarsiennes qui constituent pour l'ensemble la palette métatarsienne. Il présente généralement un renflement médian (juste en arrière des deuxième et troisième têtes métatarsiennes), sa limite inférieure étant indifférente ; longitudinalement, c'est un élément qui présente une hauteur de flèche maximale juste en arrière des têtes métatarsiennes et qui se transforme régulièrement en plan incliné en allant vers sa limite inférieure ; ARC idem à l'élément précédent, sauf que l'élément est situé en arrière des deuxième, troisième et quatrième têtes métatarsiennes.
Les limites sont, pour la BRC : limite antérieure 31 : elle correspond à la ligne des cols métatarsiens; limite postérieure 32 : elle correspond à l'interligne articulaire de l'articulation de Lisfranc ; - limite latérale interne 33 : elle correspond au débord d'adaptation avec la chaussure convexe en dedans, le débord variant de 2 à 4 mm ; limite latérale externe 34, convexe en dehors, le débord variant de 2 à 4 mm.
Les limites sont, pour I1ARC : - limite antérieure : elle suit la limite des cols des deuxième, troisième et quatrième métatarsiens ; limite postérieure : point situé à l'intersection de l'interligne de Lisfranc ou bien à l'intersection de l'axe géométrique du pied, ou bien encore à l'intersection de l'axe de l'arrière-pied ; - limites latérales : légèrement convexe, la largeur est égale au 3/6 correspondant aux deuxième, troisième et quatrième métatarsiens. En interne, au 2/6 transversale, en externe au 2/6 longitudinale, 5/6 transversale, 2/5 longitudinale. Les épaisseurs sont comprises entre 1 et 10 mm de préférence. En se référant à la figure 7, on a représenté une vue en section longitudinale dans la partie centrale de la barre rétro-capitale, inclinée vers l'arrière. En section transversale, elle peut être plane, ou galbée avec une gouttière, comme le montre la coupe 4-4, figure 2, ou bien encore plane avec un renflement médian sans gouttière latérale, ou bien galbée avec une gouttière et des ailerons latéraux. La hauteur dans la partie la plus épaisse est de 2 à 5 mm au moins jusqu'à 8 ou 9 mm au plus. Lorsqu'elle est réalisée sous forme d'appui rétro-capital, on voit, sur la figure 6, qu'elle présente une section centrale longitudinale similaire à celle de la barre rétro-capitale, mais s'étend uniquement sous les métatarsiens centraux, à savoir les deuxième, troisième et quatrième métatarsiens, et présente alors des sections transversales convexes avec les hauteurs maximales sous le deuxième, le troisième ou le quatrième métatarsien. La hauteur peut varier de 2 à 5 mm au moins et de 8 ou 9 mm au plus.
Hémicoupole interne (F) : C'est un élément qui épouse la voûte plantaire interne du pied ou arche interne. Dans un plan longitudinal, elle est généralement convexe. Dans un plan transversal elle est soit totalement convexe, soit totalement concave, soit en oreille de voûte, c'est-à-dire concave dans sa partie supérieure, convexe dans sa partie inférieure. Elle peut s'étendre en arrière du 1/3 postérieur du calcanéum jusqu'en avant au col du premier métatarsien. Transversalement, elle peut s'étendre jusqu'au 2/3 de la largeur du pied.
Les limites sont : limite antérieure 41 : col du premier métatarsien ; limite postérieure 42 : ΛA de la longueur du calcanéum ou 1/3 de la longueur du calcanéum ; limite latérale interne 43 : débord d'adaptation : limite droite ou légèrement convexe en dedans ; limite latérale externe 44 : ligne convexe vers le dehors, largeur maximale à l'aplomb du scaphoïde. 34 de la largeur de la semelle première. En se référant à la figure 5, on voit, d'une part, la section longitudinale et, d'autre part, trois variantes de section transversale pour le relief de cette hémicoupole interne. Pour le relief pour la section longitudinale, la hauteur maximale peut être au bord interne à l'aplomb du scaphoïde ou à l'aplomb de l'articulation scapho-cunéenne, ou encore à l'aplomb de l'articulation de Lisfranc interne (cunéo-métatarsienne). Dans le sens transversal, la section, prise à sa hauteur maximale, peut être régulièrement convexe, ou en oreille de voûte, ou encore régulièrement concave. La hauteur varie de 2 à 25 mm.
Hémicoupole externe (D) : C'est un élément qui épouse la voûte plantaire externe ou arche externe du pied (voir constitution de l'arche externe du pied d'après Kapandji). Dans un plan longitudinal, elle est généralement convexe,, mais peut être plate, voire concave. Dans un plan transversal, elle est soit totalement convexe, soit totalement concave, soit en oreille de voûte, c'est-à-dire concave dans sa partie supérieure, convexe dans sa partie inférieure. Elle peut s'étendre en arrière du tiers postérieur du calcanéum jusqu'en avant à l'arrière de la tête du cinquième métatarsien ; transversalement elle peut s'étendre jusqu'au 2/3 de largeur du pied. Les limites sont : limite antérieure 51 : col du cinquième métatarsien ; limite postérieure 52 : 1/3 antérieur de la longueur du calcanéum ou Vz de la largeur du calcanéum ; limite latérale interne : Vz de la largeur de la semelle première à l'aplomb de l'apophyse styloïde du cinquième métatarsien ; limite latérale externe : débord d'adaptation légèrement convexe vers l'extérieur. En se référant à la figure 8, on voit une section longitudinale et trois variantes de sections transversales de cette hémicoupole externe. La hauteur maximale est sensiblement à l'aplomb du cupoïde ou de l'apophyse styloïde. Le relief transversal peut être concave ou incliné plat, ou encore convexe. La hauteur est comprise entre 2 et 25 mm.
Anneau talonnier (E) : C'est un élément qui épouse et accentue l'empreinte du talon (calcanéum). Il suit les contours anatomiques de l'appui postérieur du calcanéum au sol. Il présente un relief et une épaisseur qui préfigurent l'appui du talon au sol. Le relief donné par cet élément est essentiellement concave. Les limites sont : - limite antéro-interne 61 : elle se situe en regard de l'articulation scapho-cunéenne ; limite antéro-externe 62 : bord externe de la semelle première en regard de l'articulation de Lisfranc externe ; limite intérieure 63 : dans sa partie interne, la limite est plus ou moins convexe. Dans sa partie antérieure, la largeur de cette portion est égale au 1/3 interne de la largeur de la semelle première, puis concave dans la partie postérieure. La largeur de la portion concave est égale au 1/5 interne de la largeur de la semelle première dans sa portion externe. En avant, elle convexe en dedans, sa largeur est égale au quart externe de la semelle première, puis concave dans sa portion postérieure et la largeur correspond au 1/5 externe ; - limites latérales 64, 65 : ce sont des limites qui correspondent au débord d'adaptation avec la chaussure. Ces limites sont convexes, le débord maximum de 3 à 5 mm environ se situant à la Vz de la longueur de l'élément. En se référant à la figure 4, on voit les reliefs en direction longitudinale, soit de hauteur sensiblement constante, soit légèrement inclinés vers l'avant, sur le schéma de gauche. Les reliefs en coupe transversale 1-1 , 2-2 ou 3-3 peuvent être notamment légèrement convexes ou inclinés plats dans la partie antérieure correspondant à la section 1-1 , ou bien inclinés plans ou légèrement concaves pour les sections 2-2 et 3-3. La hauteur peut varier de 2 mm à 25 mm. Les orthèses selon l'invention peuvent être réalisés de différentes façons. D'une façon générale, on préfère que l'orthèse plantaire surplombe un volume vide ou contenant un matériau léger ou poreux, l'orthèse assurant elle- même la résistance à la déformation due au poids et aux efforts. Par exemple, une orthèse selon la figure 1 peut être fabriquée d'un seul tenant par injection moulage ou, de préférence, par déformation, dans une presse munie de matrices complément aires convenables, pour fournir une orthèse rigide quoique pourvue d'une certaine élasticité et qui repose sur la base ou semelle proprement dite d'une chaussure, essentiellement par sa périphérie, le volume sous les reliefs de l'orthèse étant, par exemple, vides. Comme cela a été dit, dans une autre forme de réalisation, l'orthèse peut être fabriquée par production séparée de ses différents constituants, qui sont ensuite assemblés et fixés sur l'embase plane 10, par exemple par collage. En variante, comme on le voit sur la figure 2, les différents constituants peuvent être obtenus par des empilages partiels de constituants qui s'étendent les uns sous les autres. Enfin, les orthèses peuvent être fabriquées avec l'ensemble d'une semelle de chaussure et ne pas constituer une semelle de propreté qui est intégrée ultérieurement dans celle-ci. Ceci peut être obtenu, par exemple, par moulage en un matériau convenable. Les matériaux utilisés d'une façon générale auront une dureté shore comprise entre 0 et 200. En résumé, l'orthèse selon l'invention peut constituer une semelle de propreté ou en former la partie supérieure, ou bien faire partie d'une semelle première de montage, ou bien faire partie de la semelle externe, suivant les différents types de chaussures, l'orthèse selon l'invention pouvant être rapportée, ou au contraire être d'un seul tenant avec la semelle de propreté, ou la semelle première de montage ou la semelle externe, l'orthèse pouvant être amovible ou non par rapport à une chaussure.