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Title:
OUTER SOLE FOR FOOTWEAR, COMPRISING DAMPING STUDS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/097606
Kind Code:
A9
Abstract:
The invention relates to an outer sole (1) for footwear, having in its heel part (10) several housings (100) which each have an opening (100a) in a lower surface (101) of the sole that is intended to be in contact with the ground, and several damping studs (102) which are positioned in said housings (100) at a rate of at least one damping stud (102) per housing (100) and which, when they are not deformed, protrude partially from said lower surface (101), each damping stud (102) being surrounded around all or part of its periphery by said lower surface (101) and being elastically deformable so as to be able to be compressed at least partially inside the corresponding housing (100). Each damping stud (102) has, at the apex of its protruding part (102a), a surface (102b) for coming into contact with the ground, said surface (102b) being continued around its entire periphery and towards the inside of the stud (102) by a concave curved surface (102c) which is elastically deformable and which allows the damping stud (102) to be squashed with a reduction in the curvature of said concave curved surface (102c).

Inventors:
LECLAND CÉCILE (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/053549
Publication Date:
July 28, 2016
Filing Date:
December 16, 2015
Export Citation:
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Assignee:
DAMART SERVIPOSTE (FR)
International Classes:
A43B13/18; A43B13/22; A43B13/24; A43B13/26
Attorney, Agent or Firm:
MATKOWSKA & ASSOCIES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Semelle extérieure (1 ) de chaussure comportant dans sa partie talonnière (10) plusieurs logements (100), qui présentent chacun une ouverture (100a) dans une surface inférieure (101 ) de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement (102) qui sont en partie positionnés dans lesdits logements (100), à raison d'au moins un plot d'amortissement (102) par logement (100), et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101 ), chaque plot d'amortissement (102) étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure (101 ), et étant déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement (100) correspondant, chaque plot d'amortissement (102) comportant, au sommet de sa partie en saillie (12a), une surface (102b) de contact avec le sol, qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot (102) par une surface courbe concave (102c), qui est déformable élastiquement, et qui permet un écrasement du plot d'amortissement (102) avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave (102c).

Semelle selon la revendication 1 , dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement (100) correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la surface (102b) de contact avec le sol d'un plot d'amortissement (102) se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'extérieur du plot (102) par une surface courbe convexe (102d).

4. Semelle selon la revendication 3, comprenant une couche de matériau (C2) dans laquelle les plots d'amortissement (102) sont formés en saillie par rapport à la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau, et dans laquelle ladite surface courbe convexe (102d) d'un plot d'amortissement relie la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau (C2) à la surface (102b) de contact avec le sol du plot d'amortissement.

Semelle extérieure (1 ) de chaussure comportant dans sa partie talonnière (10) plusieurs logements (100), qui présentent chacun une ouverture (100a) dans une surface inférieure (101 ) de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement (102) qui sont en partie positionnés dans lesdits logements (100), à raison d'au moins un plot d'amortissement (102) par logement (100), et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101 ), chaque plot d'amortissement (102) étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure (101 ), et étant conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement (100) correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

Semelle selon la revendication 5, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) comporte, au sommet de sa partie en saillie (12a), une surface (102b) de contact avec le sol, qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot (102) par une surface courbe concave (102c), qui est déformable élastiquement, et qui permet un écrasement du plot d'amortissement (102) avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave (102c).

Semelle selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6, dans laquelle la surface (102b) de contact avec le sol d'un plot d'amortissement (102) se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'extérieur du plot (102) par une surface courbe convexe (102d).

8. Semelle selon la revendication 7, comprenant une couche de matériau (C2) dans laquelle les plots d'amortissement (102) sont formés en saillie par rapport à la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau, et dans laquelle ladite surface courbe convexe (102d) d'un plot d'amortissement relie la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau (C2) à la surface (102b) de contact avec le sol du plot d'amortissement.

Semelle extérieure (1 ) de chaussure comportant dans sa partie talonnière (10) plusieurs logements (100), qui présentent chacun une ouverture (100a) dans une surface inférieure (101 ) de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement (102) qui sont en partie positionnés dans lesdits logements (100), à raison d'au moins un plot d'amortissement (102) par logement (100), et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101 ), chaque plot d'amortissement (102) étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure (101 ), et étant déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement (100) correspondant, chaque plot d'amortissement (102) comportant, au sommet de sa partie en saillie (12a), une surface (102b) de contact avec le sol, qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot (102) par une surface courbe concave (102c), et qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'extérieur du plot (102) par une surface courbe convexe (102d).

10. Semelle selon la revendication 9, comprenant une couche de matériau (C2) dans laquelle les plots d'amortissement (102) sont formés en saillie par rapport à la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau, et dans laquelle ladite surface courbe convexe (102d) d'un plot d'amortissement relie la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau (C2) à la surface (102b) de contact avec le sol du plot d'amortissement. 1 1 . Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la majeure partie d'un plot d'amortissement (102), à l'état non déformé, est positionnée à l'intérieur du logement (100) correspondant.

12. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est un élément plein.

13. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'espace dans le logement (100) autour d'un plot d'amortissement (102) est suffisamment important pour que la partie (102a) dudit plot d'amortissement (102), qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101 ) avant déformation du plot, est apte à se déformer élastiquement sous l'effet d'une force de compression (F) perpendiculaire à la surface inférieure (101 ) de la semelle, sans subir de compression radiale.

14. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle au moins la partie en saillie (102a) d'un plot d'amortissement (102) à l'état non déformé, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101 ), forme un solide de révolution ayant un axe central de symétrie (A) sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure

(101 ).

15. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est déformable élastiquement de manière à pouvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement

(100) correspondant.

16. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les plots d'amortissement (102) sont conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement (100) correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et de préférence sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

17. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est conçu de telle sorte que l'écrasement du plot (102) avec une diminution de la courbure de la surface courbe concave (102c) est obtenu au moins lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide S, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et plus particulièrement sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

18. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le nombre de plots d'amortissement (102) est le même de part et d'autre d'un axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10).

19. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle la distance longitudinale maximale (U), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement (102-1) qui est situé dans la zone talonnière intérieure (ZI), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière, est inférieure à la distance longitudinale maximale (Le), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) et le barycentre du plot d'amortissement (102-E) qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière (10).

20. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle la distance longitudinale maximale (L), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement (102-1) qui est situé dans la zone talonnière intérieure (ZI), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière, est inférieure à 20% de la longueur totale (L) de la semelle, et plus particulièrement inférieure à 17% de la longueur totale (L) de la semelle.

21 . Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle la distance longitudinale maximale (Le), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) et le barycentre du plot d'amortissement (102-E) qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) est comprise entre 12% et 35% de la longueur totale (L) de la semelle, et plus particulièrement entre 15% et 30% de la longueur totale (L) de la semelle.

22. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle les plots d'amortissement (102), situés dans la zone talonnière extérieure (ZE), sont répartis de telle sorte que plus le plot d'amortissement (102) est éloigné de la partie arrière (10a) de la zone talonnière, plus la distance latérale (DL) séparant le barycentre de ce plot d'amortissement (102) dudit axe longitudinal médian (M) est importante.

23. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle les plots d'amortissement (102), situés dans la zone talonnière extérieure (ZE), sont répartis de telle sorte que la ligne (C) passant par les barycentres de ces plots d'amortissement (102) est une ligne courbe (LC) dont la concavité est orientée vers ledit axe longitudinal médian (M).

24. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est réalisé dans un élastomère, plus particulièrement dans un élastomère thermoplastique

(TPE), et plus particulièrement encore dans un élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU).

25. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est réalisé dans un matériau ayant une dureté d'environ 30 à 55 Shore A, et plus particulièrement 30 à 35 Shore A.

26. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la distance maximale d entre la face inférieure (101 ) de la semelle et la surface de contact (102b) avec le sol d'un plot d'amortissement (102) à l'état non déformé est inférieure à 1 mm, et plus particulièrement sensiblement égale à 0.5mm.

27. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le diamètre (D1 ) d'un plot d'amortissement (102) à l'état non déformé est compris entre 7mm et 12mm.

28. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant dans sa partie avant (1 1 ) plusieurs plots avant (1 12), qui sont élastiquement déformables, et qui à l'état non déformé sont au moins en partie en saillie par rapport à une surface inférieure (1 1 1 ) de la partie avant (1 1 ) destinée à être en contact avec le sol.

29. Semelle selon la revendication 28 dans laquelle les plots avant (1 12) sont aptes à reprendre de manière élastique leur forme initiale afin de favoriser la propulsion du pied vers l'avant.

30. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 ou 29, dans laquelle le sommet de la partie en saillie (1 12a) d'un plot avant (1 12), à l'état non déformé, forme une surface (1 12b) de contact du plot avant (1 12) avec le sol qui est convexe.

31 . Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 30, dans laquelle au moins la partie en saillie (1 12a) d'un plot avant, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure (1 1 1 ) lorsque le plot avant (1 12) n'est pas déformé, forme un solide de révolution ayant un axe central de symétrie (A) sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure (1 1 1 ).

32. Semelle selon la revendication 30, dans laquelle la surface de contact convexe (1 12b) d'un plot avant (1 12) est sensiblement sphéhque.

33. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 32, comportant dans sa partie avant plusieurs logements (1 10), qui présentent chacun une ouverture (1 10a) dans la surface inférieure (1 1 1 ) de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et dans laquelle les plots avant (1 12) sont positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot par logement, dans laquelle chaque plot avant (1 12) est entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure (1 1 1 ), et est élastiquement déformable de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement (1 10) correspondant lors d'un contact du plot avant (1 12) avec le sol. 34. Semelle selon la revendication 33, dans laquelle l'espace dans le logement (1 10) autour d'un plot avant (1 12) est suffisamment important pour que la partie en saillie (1 12a) dudit plot avant, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure (1 1 1 ) lorsque le plot avant (1 12) n'est pas déformé, se déforme élastiquement au contact du sol sans subir de compression radiale.

35. Semelle selon l'une quelconque des revendications 33 ou 34, dans laquelle chaque plot avant (1 12) est élastiquement déformable de manière à pourvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement correspondant.

36. Semelle selon la revendication 35, dans laquelle les plots avant (1 12) sont conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement (1 10) correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et de préférence sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

37. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 36, dans laquelle chaque plot avant (1 12) est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement (1 10) correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

38. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 37, dans laquelle chaque plot avant (1 12) est un élément plein.

39. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 38, comprenant une couche de matériau (C2) dans laquelle les plots avant (1 12) sont formés en saillie par rapport à la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau, et dans laquelle toute la surface de chaque plot avant (1 12), à l'état non déformé est convexe, et de préférence sensiblement sphérique.

40. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par un segment métatarso phalangien interne ([CQ]) et par un segment métatarso phalangien externe ([CO]) qui sont sécants en un point intermédiaire métatarso phalangien (C), semelle dans laquelle un premier plot avant (1 12A) est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (O1 ) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à un quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CO]), dans laquelle un deuxième plot avant (1 12B) est positionné, sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le premier plot avant (1 12A), dans laquelle un troisième plot avant (1 12C) est positionné, sur le segment métatarso phalangien interne

([CQ]), au niveau d'un point (Q1 ) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à un tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne ([CQ]), et dans laquelle un quatrième plot avant (1 12D) est positionné, sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le troisième plot avant (1 12C).

41 . Semelle selon la revendication 40, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le premier plot avant (1 12A) et le deuxième plot avant (1 12B) est comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied, et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

42. Semelle selon la revendication 40 ou 41 , qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le troisième plot avant

(1 12C) et le quatrième plot avant (1 12D) est comprise 5% et 15% de cette longueur de pied, et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp). 43. Semelle selon l'une quelconque des revendications 40 à 42, dans laquelle un cinquième plot avant (1 12E) est positionné, sur le segment métatarso phalangien interne ([CQ]), au niveau d'un point (Q2) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à deux tiers de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CQ]), et dans laquelle un sixième plot avant (1 12F) est positionné sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le cinquième plot avant (1 12E). 44. Semelle selon la revendication 43, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le cinquième plot avant (1 12E) et le sixième plot avant (1 12F) est comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied (Lp), et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

45. Semelle selon la revendication 43 ou 44 dans laquelle le cinquième plot avant (1 12E) et le sixième plot avant (1 12F) sont plus gros que les premier

(1 12A), deuxième (1 12B), troisième (1 12C) et quatrième (1 12D) plots avant.

46. Semelle selon l'une quelconque des revendications 43 à 45, dans laquelle un septième plot avant (1 12G) est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (02) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à la moitié du segment métatarso phalangien externe ([CO]). 47. Semelle selon la revendication 46, dans laquelle un huitième plot avant (1 12H) est positionné sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le septième plot avant (1 12G).

48. Semelle selon la revendication 47, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le septième plot avant (1 12G) et le huitième plot avant (1 12H) est comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied (Lp), et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

49. Semelle selon la revendication 47 ou 48, dans laquelle que le septième plot avant (1 12G) et le huitième plot avant (1 12H) sont moins gros que les les premier (1 12A), deuxième (1 12B), troisième (1 12C) et quatrième (1 12D) plots avant

50. Semelle selon l'une quelconque des revendications 47 à 49, dans laquelle un neuvième plot avant (1 121) est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (03) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à trois quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CO]).

51 . Semelle selon la revendication 50, dans laquelle un dixième plot avant (1 12J) est positionné sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le neuvième plot avant

(1 121).

52. Semelle selon la revendication 50 ou 51 , qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le neuvième plot avant (1 121) et le dixième plot avant (1 12J) est comprise entre comprise entre

5% et 15% de cette longueur de pied (Lp), et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

53. Semelle selon la revendication 51 ou 52, dans laquelle le neuvième plot avant (1 121) et le dixième plot avant (1 12J) sont moins gros que les premier (1 12A), deuxième (1 12B), troisième (1 12C) et quatrième (1 12D) plots avant, et de préférence sont également moins gros que le septième plot avant (1 12G) et le huitième plot avant (1 12H). 54. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 53, dans laquelle chaque plot avant (1 12) est réalisé dans un élastomère, plus particulièrement dans un élastomère thermoplastique (TPE), et plus particulièrement encore dans un élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU).

55. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 54, dans laquelle chaque plot avant (1 12) est réalisé dans un matériau ayant une dureté comprise entre 50 et 70 Shore A.

56. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 55, dans laquelle la distance maximale d entre la face inférieure (1 1 1 ) de la semelle et la

5 surface de contact (1 12b) avec le sol d'un plot avant (1 12) est inférieure à

1 mm, et plus particulièrement sensiblement égale à 0.5mm.

57. Semelle selon l'une quelconque des revendications 28 à 56, dans laquelle le diamètre (D1 ) d'un plot avant à l'état non déformé est compris entre0 5mm et 10mm.

58. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant dans sa partie centrale (12) un insert de rigidification (120) qui relie la partie talonnière (10) à la partie avant (1 1 ), et qui permet de5 soutenir la voûte plantaire du pied.

59. Semelle comportant dans sa partie avant (1 1 ) plusieurs plots avant (1 12), qui sont élastiquement déformables, qui à l'état non déformé sont au moins en partie en saillie par rapport à une surface inférieure (1 1 1 ) de la o partie avant (1 1 ) destinée à être en contact avec le sol, et qui permettent de favoriser la propulsion du pied vers l'avant lorsqu'ils reprennent de manière élastique leur forme initiale, laquelle semelle est caractérisée par un segment métatarso phalangien interne ([CQ]) et par un segment métatarso phalangien externe ([CO]) qui sont sécants en un point 5 intermédiaire métatarso phalangien (C), semelle dans laquelle un premier plot avant (1 12A) est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (O1 ) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à un quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CO]), dans 0 laquelle un deuxième plot avant (1 12B) est positionné, sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le premier plot avant (1 12A), dans laquelle un troisième plot avant (1 12C) est positionné, sur le segment métatarso phalangien interne ([CQ]), au niveau d'un point (Q1 ) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à un tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne ([CQ]), et dans laquelle un quatrième plot avant (1 12D) est positionné, sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le troisième plot avant (1 12C).

60. Semelle selon la revendication 59, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le premier plot avant (1 12A) et le deuxième plot avant (1 12B) est comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied, et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

61 . Semelle selon la revendication 59 ou 60, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le troisième plot avant (1 12C) et le quatrième plot avant (1 12D) est comprise 5% et 15% de cette longueur de pied, et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

62. Semelle selon l'une quelconque des revendications 59 à 61 , dans laquelle un cinquième plot avant (1 12E) est positionné, sur le segment métatarso phalangien interne ([CQ]), au niveau d'un point (Q2) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à deux tiers de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CQ]), et dans laquelle un sixième plot avant (1 12F) est positionné sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le cinquième plot avant (1 12E).

63. Semelle selon la revendication 62, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le cinquième plot avant (1 12E) et le sixième plot avant (1 12F) est comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied (Lp), et de préférence entre 6 % et 13% de cette

5 longueur de pied (Lp).

64. Semelle selon la revendication 62 ou 63 dans laquelle le cinquième plot avant (1 12E) et le sixième plot avant (1 12F) sont plus gros que les premier (1 12A), deuxième (1 12B), troisième (1 12C) et quatrième (1 12D) plots o avant.

65. Semelle selon l'une quelconque des revendications 62 à 64, dans laquelle un septième plot avant (1 12G) est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (02) situé par rapport au5 point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à la moitié du segment métatarso phalangien externe ([CO]).

66. Semelle selon la revendication 65, dans laquelle un huitième plot avant (1 12H) est positionné sensiblement dans la direction longitudinale 0 parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le septième plot avant (1 12G).

67. Semelle selon la revendication 66, qui est associée à une longueur de 5 pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le septième plot avant

(1 12G) et le huitième plot avant (1 12H) est comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied (Lp), et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp). 0 68. Semelle selon la revendication 66 ou 67, dans laquelle que le septième plot avant (1 12G) et le huitième plot avant (1 12H) sont moins gros que les les premier (1 12A), deuxième (1 12B), troisième (1 12C) et quatrième (1 12D) plots avant

69. Semelle selon l'une quelconque des revendications 66 à 68, dans laquelle un neuvième plot avant (1 121) est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (03) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à trois quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CO]). 70. Semelle selon la revendication 69, dans laquelle un dixième plot avant (1 12J) est positionné sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant (1 1 a) de la semelle et le neuvième plot avant (1 121).

71 . Semelle selon la revendication 70, qui est associée à une longueur de pied (Lp), et dans laquelle la distance (DP) entre le neuvième plot avant (1 121) et le dixième plot avant (1 12J) est comprise entre comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied (Lp), et de préférence entre 6 % et 13% de cette longueur de pied (Lp).

72. Semelle selon la revendication 70 ou 71 , dans laquelle le neuvième plot avant (1 121) et le dixième plot avant (1 12J) sont moins gros que les premier (1 12A), deuxième (1 12B), troisième (1 12C) et quatrième (1 12D) plots avant, et de préférence sont également moins gros que le septième plot avant (1 12G) et le huitième plot avant (1 12H).

73. Semelle extérieure de chaussure comportant, dans sa partie talonnière (10), une surface inférieure (101 ) destinée à être en contact avec le sol et plusieurs plots d'amortissement (102) qui sont au moins en partie en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101 ), et qui sont déformables élastiquement, caractérisée en ce que la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et en ce qu'elle comporte l'une et/ou l'autre des caractéristiques (a) et (b) suivantes :

(a) la distance longitudinale maximale (L), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement (102-1) qui est situé dans la zone talonnière intérieure (ZI), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière, est inférieure à la distance longitudinale maximale (Le), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) et le barycentre du plot d'amortissement (102-E) qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) ; et/ou

(b) les plots d'amortissement (102), situés dans la zone talonnière extérieure (ZE), sont répartis de telle sorte que plus le plot d'amortissement (102) est éloigné de la partie arrière (10a) de la zone talonnière, plus la distance latérale (DL) séparant le barycentre de ce plot d'amortissement (102) dudit axe longitudinal médian (M) est importante.

74. Semelle selon la revendication 73, dans laquelle la distance longitudinale maximale (U), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement (102-1) qui est situé dans la zone talonnière intérieure (ZI), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière, est inférieure à 20% de la longueur totale (L) de la semelle, et plus particulièrement inférieure à 17% de la longueur totale (L) de la semelle.

75. Semelle selon l'une quelconque des revendications 73 ou 74, dans laquelle la distance longitudinale maximale (Le), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) et le barycentre du plot d'amortissement (102-E) qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) est comprise entre 12% et 35% de la longueur totale (L) de la semelle, et plus particulièrement entre 15% et 30% de la longueur totale (L) de la semelle.

76. Semelle selon l'une quelconque des revendications 73 à 75, laquelle les plots d'amortissement (102), situés dans la zone talonnière extérieure (ZE), sont répartis de telle sorte que la ligne (C) passant par les barycentres de ces plots d'amortissement (102) est une ligne courbe (LC) dont la concavité est orientée vers ledit axe longitudinal médian (M).

77. Chaussure, notamment adaptée pour un pied ayant subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement, et comportant une semelle d'usure extérieure (1 ) visée à l'une quelconque des revendications précédentes.

Description:
SEMELLE EXTÉRIEURE DE CHAUSSURE AVEC PLOTS D'AMORTISSEMENTS

Domaine technique

La présente invention concerne une semelle extérieure de chaussure, ainsi qu'une chaussure équipée de cette semelle extérieure, cette semelle et cette chaussure étant plus particulièrement adaptées pour faciliter la marche d'une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

Art antérieur

Des études sur le vieillissement du pied ont montré que des modifications naturelles du pied se produisent avec l'âge:

- l'amas graisseux au niveau du talon se rigidifie avec les années.

- des déformations, de type hallux valgus, orteils en griffes ou en marteaux, apparaissent au niveau de l'avant pied.

- la voûte plantaire, au niveau de la partie centrale du pied, s'affaisse entraînant une pronation du pied, ainsi qu'un élargissement du pied pouvant aboutir à un pied plat.

L'amas graisseux au niveau du talon est un système biologique permettant une absorption des chocs lorsque le talon entre en contact avec le sol. La rigidification de cet amas graisseux au niveau du talon découle d'une diminution de collagène, d'une diminution de l'élasticité des fibres, ainsi que d'une diminution de la présence d'eau et de gras. Cette rigidification engendre une diminution de la capacité d'absorption naturelle du pied, ce qui de manière préjudiciable se traduit lors de l'impact du talon avec le sol par une onde de choc se propageant plus rapidement le long du membre inférieur.

En outre, une analyse de la marche de personnes âgées a permis de mettre en évidence que les modifications avec les années de l'anatomie et de la physiologie du pied conduisaient à une pose du pied au sol (attaque talon/sol) plus à plat.

Les déformations au niveau de l'avant du pied, de type hallux valgus, orteils en griffes provoquent une limitation des angles de flexion des orteils, augmentent les troubles de l'équilibre, et modifient le schéma (« pattern ») de marche, ce qui se traduit en pratique par un déroulé du pas plus limité et moins fluide et par une plus faible capacité de propulsion vers l'avant.

On a déjà proposé dans la demande de brevet américain US 2013/0263469 une semelle extérieure de chaussure, encore communément appelée semelle d'usure, adaptée pour la course à pied. Cette semelle extérieure comporte dans sa partie talonnière et dans sa partie avant plusieurs logements, qui présentent chacun une ouverture dans une surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots creux déformables qui sont positionnés en partie dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot par logement, et qui sont en saillie par rapport à ladite surface inférieure. Chaque plot déformable est entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure, et est déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement correspondant lors d'un contact du plot avec le sol. Dans cette semelle, chaque plot est conçu de manière à pouvoir se déformer lors de l'impact avec le sol en subissant au moins une déformation verticale et une déformation horizontale (cf. Fig. 2c) qui s'accompagne d'un effet de cisaillement horizontal du plot.

La semelle extérieure de chaussure décrite dans la demande de brevet américain US 2013/0263469 peut certes être adaptée pour la course à pied, mais en revanche n'est pas adaptée pour un pied qui a été déformé par le vieillissement. Plus particulièrement, la déformation des plots, avec notamment un effet de cisaillement horizontal, engendre une instabilité pour le pied lors de la marche. Par conséquent, la déformation des plots rend cette semelle de chaussure inadaptée pour la marche d'une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

Résumé de l'invention

Un premier objectif principal de l'invention est de proposer une nouvelle semelle extérieure de chaussure comportant dans sa partie talonnière des plots d'amortissement en saillie et déformables élastiquement. Un objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle semelle extérieure de chaussure comportant, dans sa partie talonnière, des plots d'amortissement en saillie et déformables élastiquement, qui facilitent une marche stable, avec un amortissement efficace des chocs lors de l'attaque du talon avec le sol, ladite semelle extérieure étant plus particulièrement adaptée pour des pieds dont l'amas graisseux au niveau du talon s'est rigidifié avec les années.

Cette nouvelle semelle extérieure de chaussure est plus particulièrement, mais pas exclusivement, adaptée pour un pied ayant subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

Ainsi, selon un premier aspect , l'invention a pour objet une semelle extérieure de chaussure comportant dans sa partie talonnière plusieurs logements, qui présentent chacun une ouverture dans une surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement qui sont en partie positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot d'amortissement par logement, et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure, chaque plot d'amortissement étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure, et étant déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement correspondant, chaque plot d'amortissement comportant, au sommet de sa partie en saillie, une surface de contact avec le sol, qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot par une surface courbe concave, qui est déformable élastiquement, et qui permet un écrasement du plot d'amortissement avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave.

Selon un deuxième aspect, l'invention a également pour objet une semelle extérieure de chaussure comportant dans sa partie talonnière plusieurs logements, qui présentent chacun une ouverture dans une surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement qui sont en partie positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot d'amortissement par logement, et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure, chaque plot d'amortissement étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure, et étant conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

Selon un troisième aspect, l'invention a également pour objet une semelle extérieure de chaussure comportant dans sa partie talonnière plusieurs logements, qui présentent chacun une ouverture dans une surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement qui sont en partie positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot d'amortissement par logement , et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure, chaque plot d'amortissement étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure, et étant conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

Selon un quatrième aspect, l'invention a également pour objet une semelle extérieure de chaussure comportant, dans sa partie talonnière, une surface inférieure destinée à être en contact avec le sol et plusieurs plots d'amortissement qui sont au moins en partie en saillie par rapport à ladite surface inférieure, et qui sont déformables élastiquement. La partie talonnière est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et la semelle comporte l'une et/ou l'autre des caractéristiques (a) et (b) suivantes :

(a) la distance longitudinale maximale (U), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement qui est situé dans la zone talonnière intérieure (ZI), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière de la zone talonnière, est inférieure à la distance longitudinale maximale (L e ), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière de la zone talonnière ;

et/ou

(b) les plots d'amortissement, situés dans la zone talonnière extérieure (ZE), sont répartis de telle sorte que plus le plot d'amortissement est éloigné de la partie arrière de la zone talonnière, plus la distance latérale (DL) séparant le barycentre de ce plot d'amortissement dudit axe longitudinal médian (M) est importante.

Un deuxième objectif principal de l'invention est de proposer une nouvelle semelle extérieure de chaussure comportant dans sa partie avant des plots en saillie et déformables élastiquement, facilitant la propulsion lors de la marche.

Un objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle semelle extérieure de chaussure comportant, dans sa partie avant, des plots en saillie et déformables élastiquement, qui facilitent la propulsion lors de la marche d'une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement, et notamment dont l'avant pied à subi des déformations, de type hallux valgus, orteils en griffes ou en marteaux.

Cette nouvelle semelle extérieure de chaussure est plus particulièrement, mais pas exclusivement, adaptée pour un pied ayant subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

Ainsi, selon un cinquième aspect, l'invention a pour objet une semelle comportant dans sa partie avant plusieurs plots avant, qui sont élastiquement déformables, qui à l'état non déformé sont au moins en partie en saillie par rapport à une surface inférieure de la partie avant destinée à être en contact avec le sol, et qui permettent de favoriser la propulsion du pied vers l'avant lorsqu'ils reprennent de manière élastique leur forme initiale. Cette semelle est caractérisée par un segment métatarso phalangien interne ([CQ]) et par un segment métatarso phalangien externe ([CO]) qui sont sécants en un point intermédiaire métatarso phalangien (C) ; un premier plot avant est positionné, sur le segment métatarso phalangien externe ([CO]), au niveau d'un point (01 ) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à un quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe ([CO]) ; un deuxième plot avant est positionné, sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière de la semelle, et entre l'extrémité avant de la semelle et le premier plot avant ; un troisième plot avant est positionné, sur le segment métatarso phalangien interne ([CQ]), au niveau d'un point (Q1 ) situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien (C) à une distance égale à un tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne ([CQ]) ; un quatrième plot avant est positionné, sensiblement dans la direction longitudinale parallèle à l'axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10) de la semelle, et entre l'extrémité avant de la semelle et le troisième plot avant.

L'invention a également pour objet une chaussure, notamment adaptée pour une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement, et comportant une semelle d'usure extérieure susvisée.

Brève description des figures

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après d'une variante particulière de réalisation de l'invention, laquelle variante particulière de réalisation est décrite à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue de côté d'un exemple de chaussure pourvue d'une semelle extérieure,

- la figure 2 est une vue de dessous d'une variante particulière de réalisation d'une semelle extérieure conforme à l'invention.

- La figure 3 est une vue en coupe transversale de la partie talonnière, de la semelle extérieure de la figure 2, au niveau d'un plot d'amortissement arrière et dans le plan de coupe lll-lll de la figure 2, le plot d'amortissement arrière étant à l'état non déformé.

- La figure 4 est une vue en coupe transversale du plot d'amortissement arrière de la figure 3 et de son logement, lorsque le plot d'amortissement arrière est déformé lors d'un contact avec le sol.

- La figure 5 est une vue en coupe transversale de la partie avant, de la semelle extérieure de la figure 2, au niveau d'un plot avant et dans le plan de coupe V-Vde la figure 2, le plot avant étant à l'état non déformé.

- La figure 6 est une vue en coupe transversale du plot avant de la figure 5 et de son logement, lorsque le plot avant est déformé lors d'un contact avec le sol.

- la figure 7 est une vue de dessus de la semelle extérieure de la semelle de la figure 2 et d'un pied positionné par rapport à ladite semelle.

- La figure 8 est une vue de dessus de la semelle extérieure de la semelle de la figure 2 sur laquelle sont représentés les segments métatarso phalangiens externe et interne.

Description détaillée

On a représenté sur la figure 1 un exemple de chaussure pourvue d'une semelle extérieure 1 , encore appelée semelle d'usure. En référence à la figure 2, qui représente en vue de dessous une variante particulière de semelle extérieure 1 conforme à l'invention, la semelle 1 peut de manière usuelle se décomposer en trois parties : une partie arrière 10, communément désignée partie talonnière, une partie centrale 12 correspondant à partie de soutien de la voûte plantaire du pied, et une partie avant 1 1 correspondant à l'avant pied.

Cette semelle extérieure 1 est particulièrement adaptée pour faciliter la marche d'un pied ayant subi des modifications anatomiques et physiologiques liées au vieillissement;

Partie talonnière 10

En référence aux figures 2 et 3, la semelle extérieure 1 comporte dans sa partie talonnière 10 : une première couche de matériau C1 comportant plusieurs logements 100 traversants, qui présentent chacun une ouverture 100a dans une surface inférieure 101 de la première couche de matériau C1 ; cette surface inférieure 101 de la couche de matériau C1 forme la surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol S, et

- une deuxième couche de matériau C2, qui est positionnée au-dessus de la première couche C1 , et dans laquelle sont formés plusieurs plots d'amortissement 102, par exemple par moulage ; ces plots d'amortissement 102 sont déformables élastiquement, et sont positionnés dans lesdits logements 100, à raison d'au moins un plot 102 par logement 100.

En référence à la figure 2, à l'état non déformé, chaque plot d'amortissement 102 est un élément plein, formé en saillie par rapport à la face inférieure 102e de la couche de matériau C2 et passe à travers le logement 100 correspondant 100, en étant partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure 101 , et en étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure 101 .

De préférence, la majeure partie de chaque plot d'amortissement 102 est positionnée à l'intérieur du logement 100 correspondant, et seule une faible partie du plot 101 à l'état non défomé est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 101 .

Dans la variante particulière de la figure 2, tous les plots d'amortissement 102 ne sont pas identiques, et notamment n'ont pas la même dimension. Dans une autre variante, les plots d'amortissements dans la partie talonnière 10 pourraient être identiques et avoir la même dimension.

En référence à la figure 4, chaque plot d'amortissement 102 est déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement 100 correspondant sous l'effet d'une force de compression F (figure 4) perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle, en particulier lors d'un contact avec pression du plot d'amortissement 102 sur une surface plane rigide S telle qu'un sol dur. Plus particulièrement, en référence aux figures 3 et 4, et à la différence des plots déformables de la demande de demande américain US 2013/0263469, chaque plot d'amortissement 102 est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement 100 correspondant, sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral, c'est à dire sans subir de cisaillement et sans subir de déplacement dans un plan sensiblement parallèle à la face inférieure 101 de la semelle. On obtient ainsi avantageusement un amortissement sans risque d'instabilité pour le pied lors de la marche.

Chaque plot d'amortissement 102 comporte, au sommet de sa partie en saillie 102a, une surface de contact avec le sol 102b, qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot par une surface courbe concave 102c. Cette surface courbe concave 102c est déformable élastiquement, et permet, un écrasement du plot 102 avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave 102c sous l'effet d'une force de compression F (figure 4) perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle, en particulier lors d'un contact avec pression du plot d'amortissement 102 sur une surface plane rigide S, telle qu'un sol dur.

Cette déformation spécifique de chaque plot d'amortissement 102 découlant de la présence de cette surface courbe concave 102c déformable élastiquement permet lors d'un contact du talon avec le sol d'absorber efficacement le choc, sans créer d'instabilité au niveau de la zone talonnière, et permet ainsi de protéger efficacement la zone talonnière contre les chocs lors de la marche.

Plus particulièrement, mais non nécessairement, les plots d'amortissement

102 sont conçus de telle sorte que ladite déformation de la surface courbe concave 102c (écrasement du plot 102 avec une diminution de la courbure de ladite surface) est obtenue au moins lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide S, une compression verticale F (c'est-à-dire une compression perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle) sur toute la surface de la semelle sous une charge au moins de 60Kg, et plus particulièrement sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

De préférence, afin d'améliorer l'absorption des chocs et faciliter la compression de chaque plot d'amortissement 102 et son écrasement avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave 102c, la surface 102b de contact avec le sol d'un plot d'amortissement 102 se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'extérieur du plot 102 par une surface courbe convexe 102d (Figures 3 et 4 ).

Plus particulièrement cette surface courbe convexe 102d d'un plot d'amortissement relie la face inférieure 102 de ladite couche de matériau C2 à la surface 102b de contact avec le sol du plot d'amortissement.

Plus particulièrement, au moins la partie 102a en saillie d'un plot d'amortissement à l'état non déformé, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 10, forme un solide de révolution ayant un axe central A de symétrie sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure 101 (figures 1 et 3).

Chaque plot d'amortissement 102 peut ainsi se déformer de manière symétrique autour de son axe central A.

Dans la variante particulière illustrée, la surface courbe concave 102c forme une cuvette centrale au sommet du plot 102 centrée sur cet axe A.

Chaque plot d'amortissement peut plus particulièrement être réalisé par moulage dans un matériau élastomère, et plus particulièrement dans un matériau élastomère thermoplastique (TPE) présentant une dureté appropriée, et de préférence dans un matériau élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) expansé ou non expansé.

A titre d'exemple non limitatifs de l'invention, chaque plot d'amortissement

102 dans la partie talonnière 10 était réalisé dans un élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) ayant une dureté d'environ 30 à 55 shore A, et de préférence d'environ 30 à 35 shore A. En référence à la figure 3, le diamètre D1 de chaque plot d'amortissement 102 à l'état non déformé (plus grande dimension du plot dans un plan parallèle à la face inférieure 101 de la semelle) était comprise entre 7mm et 12mm. La distance maximale d entre la surface de contact 102b avec le sol S et la face inférieure 101 de la semelle était inférieure à 1 mm, et plus particulièrement sensiblement égale à 0.5mm. Le diamètre D2 de la surface courbe concave 102c à l'état non déformé (figure 3) était d'environ 4mm.

Plus particulièrement, en référence à la figure 4, l'espace dans le logement 100 autour d'un plot d'amortissement 102 est suffisamment important pour que la partie 102a dudit plot d'amortissement, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 101 avant déformation du plot, est apte à se déformer élastiquement au contact du sol S sans subir de compression radiale.

Plus particulièrement, en référence à la figure 4, le plot d'amortissement 102 est déformable élastiquement de manière à pouvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement 100 correspondant.

Plus particulièrement, mais non nécessairement, les plots d'amortissement 102 sont conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement 100 correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide S, une compression verticale F (c'est-à-dire une compression perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle) sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et de préférence sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

Plus particulièrement, en référence à la figure 2, le nombre de plots d'amortissement 102 est le même de part et d'autre d'un axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10, qui divise latéralement la partie talonnière 10 de la semelle en une zone talonnière intérieure ZI et en une zone talonnière extérieure ZE. Cet agencement permet de contribuer à une attaque à plat du talon au sol, qui est mieux adaptée à la marche d'un pied ayant subi des modifications anatomiques et/ou physiologiques liées au vieillissement.

Plus particulièrement, les plots d'amortissement 102 sont positionnés dans la zone intérieure ZI et dans la zone extérieure ZE de manière à améliorer l'attaque à plat et à améliorer le déroulé du pied. Ils présentent à cet effet l'une ou l'autre et/ou l'autre des caractéristiques techniques de positionnement suivantes : (a) le plot d'amortissement référencé 102-I est le plot d'amortissement, qui est situé dans la zone talonnière intérieure ZI, et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian M, est le plus éloigné de la partie arrière 10a de la zone talonnière 10. Le plot d'amortissement référencé 102-E est le plot d'amortissement, qui est situé dans la zone talonnière extérieure ZE, et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian M, le plus éloigné de la partie arrière 10a de la zone talonnière 10. La distance longitudinale maximale L, mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian M, entre ledit plot 102-1 le plus éloigné et la partie arrière 10a de la zone talonnière 10 est inférieure à la distance longitudinale maximale L e mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian M, entre ledit plot 102-E le plus éloigné et la partie arrière 10a de la zone talonnière 10.

(b) les plots d'amortissement 102, situés dans la zone talonnière extérieure ZE, sont répartis de telle sorte que plus le plot d'amortissement 102 est éloigné de la partie arrière 10a de la zone talonnière 10, plus la distance latérale DL séparant ce plot d'amortissement 102 dudit axe longitudinal médian M est importante.

(c) ladite distance longitudinale maximale L, est inférieure à 20% de la longueur totale L de la semelle, et de préférence inférieure à 17% de la longueur totale L de la semelle.

(d) ladite distance longitudinale maximale L e , est comprise entre 12% et 35% de la longueur totale L de la semelle, et de préférence entre 15% et 30% de la longueur totale L de la semelle.

(e) les plots d'amortissement, 102 situés dans la zone talonnière extérieure ZE, sont répartis de telle sorte que la ligne LC passant par les barycentres de ces plots d'amortissement 102 est une ligne courbe dont la concavité est orientée vers ledit axe longitudinal médian M. La distance longitudinale maximale L, la distance longitudinale maximale Le, et distance latérale DL sont mesurées à partir du barycentre du plot correspondant, et de ce fait plus particulièrement à partir du centre du plot correspondant lors que celui-ci présente un axe central de symétrie tel qu"illustré dans la variante particulière des figures annexées.

Partie avant 1 1

La semelle 1 comporte également dans sa partie avant 1 1 plusieurs plots avant 1 12, qui sont élastiquement déformables, et qui à l'état non déformé, sont en saillie par rapport à la surface inférieure 1 1 1 de la partie avant 1 1 destinée à être en contact avec le sol.

Plus particulièrement la semelle extérieure 1 comporte dans sa partie avant 1 1 :

- une première couche de matériau C3 comportant plusieurs logements 1 10 traversants, qui présentent chacun une ouverture 1 10a dans une surface inférieure 1 1 1 de la première couche de matériau C3 ; cette surface inférieure 1 1 1 de la couche de matériau C3 forme la surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol S au niveau de la partie avant de la semelle, et

- une deuxième couche de matériau C4, qui est positionnée au-dessus de la première couche C3, et dans laquelle sont formés plusieurs plots avant 1 12, par exemple par moulage ; ces plots avant 1 12 sont déformables élastiquement, et sont positionnés dans lesdits logements 1 10, à raison d'au moins un plot 1 12 par logement 100.

Lors de la marche, lorsque le poids du corps est reporté sur l'avant du pied, chaque plot avant se comprime au contact du sol (Figure 6). Puis lorsque le poids sur chaque plot avant comprimé 1 12 diminue du fait du déroulé du pas, ledit plot avant, reprend de manière élastique sa forme initiale, et grâce à sa faible déformation rémanente et à sa forme convexe exerce sur le sol une force qui favorise la propulsion du pied vers l'avant. Les plots avant 1 12 ont ainsi pour fonction de favoriser la propulsion du pied vers l'avant lorsqu'ils reprennent de manière élastique leur forme initiale.

Plus particulièrement, en référence à la figure 5, le sommet de la partie en saillie 1 12a d'un plot avant 1 12, à l'état non déformé, forme une surface

1 12b de contact du plot avec le sol qui est convexe. Plus particulièrement la surface de contact convexe 1 12b d'un plot avant 1 12 est sensiblement sphérique.

Plus particulièrement la partie en saillie 1 12a d'un plot avant 1 12, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 1 1 1 lorsque le plot avant n'est pas déformé, forme un solide de révolution ayant un axe central de symétrie A sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure 1 1 1 .

Plus particulièrement la semelle 1 comporte dans sa partie avant 1 1 plusieurs logements 1 10, qui présentent chacun une ouverture 1 10a dans la surface inférieure 1 1 1 de la semelle destinée à être en contact avec le sol. Les plots avant 1 12 sont positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot par logement. Chaque plot avant 1 12 est entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure 1 1 1 , et est élastiquement déformable de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement 1 10 correspondant lors d'un contact du plot avant 1 12 avec le sol S.

Plus particulièrement chaque plot avant 1 12 est un élément plein et/ou est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement 1 10 correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

Plus particulièrement, les plots avant 1 12 sont formés en saillie par rapport à la face inférieure 102e de la couche de matériau C4, et toute la surface de chaque plot avant 1 12, à l'état non déformé est convexe, et de préférence sensiblement sphérique.

Plus particulièrement, l'espace dans le logement 1 10 autour d'un plot avant 1 12 est suffisamment important pour que la partie en saillie 1 12a dudit plot avant 1 12, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 1 1 1 lorsque le plot avant 1 12 n'est pas déformé, se déforme élastiquement au contact du sol sans subir de compression radiale.

Plus particulièrement, chaque plot avant 1 12 est élastiquement déformable de manière à pourvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement 1 10 correspondant. Les plots avant 1 12 sont plus particulièrement, mais pas nécessairement, conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement 1 10 correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et plus particulièrement sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg .

Chaque plot avant 1 12 peut plus particulièrement être réalisé par moulage dans un matériau élastomère, et plus particulièrement dans un matériau élastomère thermoplastique (TPE) présentant une dureté appropriée, et de préférence dans un matériau élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) expansé ou non expansé.

A titre d'exemple non limitatifs de l'invention, chaque plot d'amortissement 1 12 dans la partie avant 1 1 était réalisé en TPU expansé et avait une dureté comprise entre 50 à 70 shore A. La distance maximale d entre la surface de contact 1 12b avec le sol S et la face inférieure 1 1 1 de la semelle était inférieure à 1 mm, et plus particulièrement sensiblement égale à 0.5mm.

En référence à la figure 5, le diamètre D1 (plus grande dimension du plot dans un plan parallèle à la face inférieure 1 1 1 de la semelle) d'un plot avant 1 12 à l'état non déformé était compris entre 5mm et 10mm.

Positionnement des plots avant

En référence à la figure 7, la semelle 1 comporte dix plots avant 1 12 qui sont identifiés de manière plus spécifique respectivement par les références 1 12A à 1 12J. Cette semelle 1 est adaptée pour servir de semelle extérieure à une chaussure à bout rond adaptée pour chausser un pied standard P de longueur Lp inférieure à la longueur de L de la semelle 1 , compte tenu de la tige 2 (figure 1 ) de chaussure.

Dans le domaine de la fabrication de chaussure, chaque semelle est associée à une longueur I Lp de pied standard. En fonction du type de chaussure (bout rond, bout carré, bout pointu, sandale ouverte,), il a été établi statistiquement une relation moyenne entre la longueur L d'une semelle extérieure 1 et la longueur Lp de pied standard qui lui est associée. Ces rapports connus sont fournis dans les tableaux ci- dessous.

Rapport L/Lp - Chaussure ou sandale fermée à l'avant et au talon Type de chaussure L/Lp

Bout rond 1 .04

Bout carré 1 .03

Bout pointu 1 .06

Relation L et Lp - Sandale ouverte au talon et/ou à l'avant (bout rond, carré ou pointu) Sur la figure 8, les limites représentées par les lignes fictives Lp(9%), Lp(40%) et Lp(75%) sont positionnées le long de l'axe longitudinal M de la partie talonnière 10 respectivement à une distance par rapport à la partie arrière T du talon du pied P qui est égale respectivement à 9%, 40% et 75% de la longueur de pied Lp. L'axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10 correspond en pratique à la médiane longitudinale de la semelle au niveau de la limite Lp(9%).

Le point intermédiaire métatarso phalangien C est le point médian de la largeur de semelle au niveau de la limite Lp(75%).

Le segment de droite fictif [CO] (entre le point intermédiaire métatarso phalangien C et le point O sur le bord externe de la semelle) est désigné dans le présent texte segment métatarso phalangien externe. Le point O est positionné sur le bord externe de la semelle, de telle sorte que ce segment métatarso phalangien externe [CO] forme un angle de 62° avec l'axe longitudinal M", qui passe par le point intermédiaire C métatarso phalangien, et qui est parallèle l'axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10.

Le segment de droite fictif [CQ] (entre le point intermédiaire C et le point Q sur le bord interne de la semelle) est désigné dans le présent texte segment métatarso phalangien interne. Le point Q est positionné sur le bord interne de la semelle, de telle sorte que ce segment métatarso phalangien interne [CQ] forme un angle de 78° avec l'axe longitudinal M", qui passe par le point intermédiaire C métatarso phalangien, et qui est parallèle l'axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10.

En anatomie du pied, l'articulation métatarso phalangienne du pied unit la tête des os du métatarse à la base de la première phalange du doigt de pied. En référence à la figure 7, le segment métatarso phalangien interne [CQ] correspond en pratique à un segment de droite reliant les articulations métatarso phalangiennes du gros orteil 3 et du deuxième orteil 4. Le segment métatarso phalangien externe [CO] correspond en pratique à un segment de droite reliant les articulations métatarso phalangiennes du troisième orteil 5, du quatrième orteil 6, et du cinquième orteil 7.

En référence à la figure 8 les points Q1 et Q2 divisent le segment métatarso phalangie interne [CQ] en trois parties égales. Le point Q1 est ainsi situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à un tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne [CQ], et le point Q2 est ainsi situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à deux tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne [CQ]. Les points O1 , 02, et O3 divisent le segment métatarso phalangien externe [CO] en quatre parties égales. Le point 01 est ainsi situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à un quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe [CO] ; le point 02 est situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à la moitié de la longueur du segment métatarso phalangien externe [CO] ; le point 03 est situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à trois quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe [CO].

En référence à la figure 7, le plot avant 1 12C est positionné le long dudit segment métatarso phalangien interne [CQ] au niveau du point Q1 , et le plot avant 1 12E est positionné le long dudit segment métatarso phalangien interne [CQ] au niveau du point Q2. Le plot avant 1 12A est positionné le long dudit segment métatarso phalangien externe [CO] au niveau du point 01 . Le plot avant 1 12G est positionné le long dudit segment métatarso phalangien externe [CO] au niveau du point 02. Le plot avant 1 121 est positionné le long dudit segment métatarso phalangien externe [CO] au niveau du point 03. Les termes « positionné au niveau » signifient que le point correspondant (Q1 , Q2, 01 , 02, 03) est positionné à proximité ou à l'intérieur de la zone couverte par le plot avant correspondant (1 12C, 1 12E, 1 12A, 1 12G, 1 121) sans que ce point correspondant (Q1 , Q2, 01 , 02, 03) ne soit nécessairement centré par rapport au plot avant qui lui est associé.

Il en résulte en pratique que lorsque qu'un pied P est positionné dans une chaussure pourvue de cette semelle extérieure 1 , le plot avant 1 12C est positionné dans la région de l'articulation métatarso phalangienne du deuxième orteil 4 ; le plot avant 1 12E est positionné dans la région de l'articulation métatarso phalangienne du gros orteil 3 ; le plot avant 1 12A est positionné dans la région de de l'articulation métatarso phalangienne du troisième orteil 5 ; le plot avant 1 12G est positionné dans la région de l'articulation métatarso phalangienne du quatrième orteil 6 ; le plot avant 1 121 est positionné dans la région de de l'articulation métatarso phalangienne du cinquième orteil 7.

En référence à la figure 7, le plot avant 1 12B est positionné, dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinale médian M de la partie 10, entre l'extrémité avant 1 1 a de la semelle et le plot avant 1 12A, et à une distance DP par rapport audit premier plot avant 1 12A plus particulièrement comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied, et de préférence entre 6% et 13% de la longueur de pied Lp associée à la semelle. Il en est de même pour plot avant 1 12D par rapport au plot avant 1 12C, pour le plot avant 1 12F par rapport au plot avant 1 12E, pour le plot avant 1 12H par rapport au plot avant 1 12G, et pour le plot avant 1 12J par rapport au plot avant 1 121. Il en résulte ainsi que les plots avant 1 12B, 1 12D, 1 12F, 1 12H, 1 12 J sont positionnés par rapport respectivement aux plots avant 1 12A, 1 12C, 1 12E, 1 12G, 1 121 de telle sorte que le plot avant 1 12B est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du troisième orteil 5, que le plot avant 1 12D est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du deuxième orteil 4, que le plot avant 1 12F est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du gros orteil 3, que le plot avant 1 12H est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du quatrième orteil 6, et que le plot avant 1 12J est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du cinquième orteil 7.

En référence à la figure 8, la ligne qui s'étend, suivant l'axe longitudinal médian M, depuis la partie arrière 10a de la partie talonnière 10 jusqu' au point central C au niveau de la limite Lp(40%), et qui se prolonge, jusqu'à l'extrémité avant 1 1 a de la semelle, par l'axe incliné M' passant par le point intermédiaire C, correspond à la ligne de déroulé du pied lors de la marche.

Lorsque l'avant pied n'a pas subi de modification anatomique liée au vieillissement, la propulsion sur l'avant du pied lors du déroulé du pied se fait séquentiellement dans une première phase essentiellement par appui sur le cinquième orteil 7et sur le quatrième orteil 6, et dans une deuxième phase par appui sur le gros orteil 3. Le deuxième orteil 4 et le troisième orteil 5 sont ainsi relativement peu sollicités. En revanche, lorsque l'avant pied a subi des modifications anatomiques liées au vieillissement (hallux valgus, orteils en griffes ou en marteaux) le déroulé du pied est modifié, de telle sorte que l'appui sur le cinquième orteil 7 et sur le quatrième orteil 6 est plus faible, et que la prise d'appui se fait de manière plus importante sur le deuxième orteil 4 et sur le troisième orteil 5. Les plots avant 1 12A, 1 12B, 1 12C et 1 12D dans la région du deuxième orteil 4 et du troisième orteil 5 jouent ainsi un rôle important pour faciliter la propulsion vers l'avant du pied lors du déroulé de ce type de pied . Les plots avants 1 12E et 1 12F dans la région du gros orteil 3 jouent également un rôle important pour faciliter la propulsion vers l'avant du pied lors du déroulé de ce type de pied, car la prise d'appui sur le gros orteil 3 est également importante.

De préférence, tel qu'illustré sur la variante particulière de la figure 7, les plots avant 1 12E et 1 12F dans la région du gros orteil 3 sont avantageusement plus gros que les plots avant 1 12A, 1 12B, 1 12C et 1 12D dans la région du deuxième orteil 4 et du troisième orteil 5, de sorte que la poussée qu'ils exercent du fait de leur élasticité et de leur faible déformation rémanente. De même, le septième plot avant 1 12G et le huitième plot avant 1 12H dans la région du quatrième orteil 6 sont moins gros que les plots avant 1 12A, 1 12B, 1 12C et 1 12D dans la région du deuxième orteil 4 et du troisième orteil 5. Le neuvième plot avant 1 121 et le dixième plot avant 1 12J sont moins gros que les premier 1 12A, deuxième 1 12B, troisième 1 12C et quatrième 1 12D plots avant, et sont également moins gros que le septième plot avant 1 12G et le huitième plot avant 1 12H.

Partie centrale 12

Dans la partie centrale 12, la semelle 1 comporte un insert de rigidification

120 (figure 2), encore communément appelé « shank », qui a plus particulièrement la forme d'un boomerang, qui est positionné principalement dans la zone extérieure de la partie centrale 12.

Cet insert 120 est par exemple une pièce en plastique.

Cet insert 120 relie la partie talonnière 10 à la partie avant 1 1 , et permet de soutenir la voûte plantaire, de manière à réduire la pronation et à soulager du chargement sur l'avant du pied. Il permet lors du déroulé du pied de soutenir la voûte plantaire en faisant le lien entre la partie talonnière 10 (arrière du pied) et la partie avant 1 1 (avant du pied) de la semelle.