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Title:
OVEN FOR CONTINUOUS ELIMINATION OF PHYTOSANITARY PESTS PRESENT IN ORGANIC PARTICLES OF PLANT ORIGIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/099850
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an oven for elimination of harmful organisms which pose phytosanitary risks and are present in material of plant origin in the form of particles, said oven comprising (a) first and second circular plates mounted in rotation about an axis Z, the surface of said plates being perforated and permeable to air and water, (b) a means for transferring the collected particles from the first plate to the second plate, and (c) a gas-blowing means forming a closed gas cycle comprising: a blower for accelerating a flow of gas and directing it towards a heating station in order to heat the gas and directing it parallel to the axis Z towards the first plate, passing through the perforated surface of the first plate, then directly afterwards through the perforated surface of the second plate, in order to return to the blower and recommence the gas cycle.

Inventors:
CROSSET LÉON (BE)
Application Number:
PCT/EP2017/080493
Publication Date:
June 07, 2018
Filing Date:
November 27, 2017
Export Citation:
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Assignee:
CROSSET LEON (BE)
International Classes:
A61L2/06; B27K5/00
Domestic Patent References:
WO2013139720A12013-09-26
Foreign References:
BE1020153A52013-05-07
EP0197171A11986-10-15
EP1224946A12002-07-24
Attorney, Agent or Firm:
CONNOR, Marco et al. (BE)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Etuve (1 ) pour l'élimination d'organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires présents dans des matériaux d'origine végétale sous forme de particules, ladite étuve comprenant,

(a) Une enceinte (8) comprenant une paroi essentiellement cylindrique s'étendant le long d'un axe vertical, Z,

(b) Un premier plateau (1a) circulaire monté sur la paroi de ladite enceinte (8) sensiblement normal à l'axe vertical, Z, et agencé pour tourner à une première vitesse de rotation, v1 , dans un premier sens autour de l'axe vertical, Z, la surface dudit plateau étant perforée, et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau,

(c) Un second plateau (1 b) circulaire monté à une certaine distance du premier plateau sur la paroi de ladite enceinte (8) sensiblement normal à l'axe vertical, Z, et agencé pour tourner à une seconde vitesse de rotation, v2, autour dudit axe vertical, Z, de préférence dans le sens inverse de rotation du premier plateau, la surface dudit plateau étant perforée et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau,

(d) Un premier moyen de répartition (2a) desdites particules apte à répartir lesdites particules avant étuvage le long d'un rayon du premier plateau (1a),

(e) Un premier moyen de récupération (3a) des particules (20a) réparties sur le premier plateau (1a) après une rotation d'un angle donné de celui-ci, le dit premier moyen de récupération étant situé en aval du, et préférablement adjacent au premier moyen de répartition (2a),

(f) Un moyen de transfert (4a) des particules récoltées du premier plateau (1a) par le premier moyen de récupération (3a) vers un second moyen de répartition (2b) apte à répartir lesdites particules (20t) le long d'un rayon du second plateau (1 b), et

(g) Un moyen de soufflage de gaz formant un cycle gazeux fermé, comprenant :

• une soufflerie (5) pour donner une vitesse à un flux de gaz (51 ) et le diriger vers,

• une station de chauffage (7) pour former un flux de gaz chaud (52) ayant une température initiale, T0, et une humidité relative initiale, RHO, et ensuite le diriger vers,

· un déflecteur amont, déviant le flux de gaz chaud suivant un flux sensiblement parallèle à l'axe Z, ayant une première température, T1 , et une première humidité relative, RH 1 , passant d'abord à travers la surface perforée du premier plateau (1a), où il perd de l'énergie calorifique et d'où en ressort un flux de gaz refroidi (53) ayant une seconde température, T2, et une seconde humidité relative, RH2, pour ensuite passer directement après à travers la surface perforée du second plateau (1 b), où il perd encore de l'énergie calorifique et d'où en ressort un flux de gaz froid (54) ayant une troisième température, T3, et une troisième humidité relative, RH3, pour ensuite atteindre, • un déflecteur aval déviant le flux de gaz froid (54) vers la soufflerie et recommencer le cycle gazeux.

2. Etuve (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel le premier plateau (1a) est situé en dessus du second plateau (1 b) et où le gaz chaud circule du haut vers le bas et est préférablement de l'air chaud.

3. Etuve (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel le premier plateau (1a) est situé au-dessous du second plateau (1 b) et où le gaz chaud circule du bas vers le haut et est préférablement de l'air chaud.

4. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un contrôleur configuré pour contrôler que la première vitesse de rotation, v1 , du premier plateau soit supérieure à la seconde vitesse de rotation, v2, du second plateau, avec v2 = 1/k v1 , dans lequel, |k| > 1 , et la valeur absolue de k est de préférence compris entre 1 et 5, de préférence entre 2 et 4, encore de préférence, |k| = 3, et dans lequel v2 est de préférence compris entre 0.5 et 1.2 tours par heure.

5. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un contrôleur configuré pour contrôler que la première température, T1 , du flux de gaz chaud (52) soit comprise entre 75 et 120°C, de préférence entre 85 et 100°C, encore de préférence entre 90 et 95°C, et la première humidité relative, RH 1 dudit flux de gaz chaud soit comprise entre 15 et 60%, de préférence T1 > 20%. 6. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un contrôleur configuré pour contrôler que,

• la seconde température, T2, du flux de gaz refroidi (53) soit comprise entre 60 et 80°C, de préférence entre 65 et 70°C, et la seconde humidité relative, H2 dudit flux de gaz refroidi soit comprise entre 60 et 90%, de préférence entre 75 et 85%, et que,

• la troisième température, T3, du flux de gaz froid (54) soit comprise entre 55 et 65°C, de préférence entre 58 et 62°C, et la troisième humidité relative, RH3 dudit flux de gaz refroidi est comprise entre 80 et 100%, de préférence entre 95 et 99%

7. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les premiers et second plateaux (1a, 1 b) comprennent une structure rigide autoportante à haute perméabilité de type caillebotis, sur laquelle est posée une couche filtrante comprenant des ouvertures de taille et densité correspondant à la perméabilité désirée selon le type et taille des particules à traiter.

8. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les premier et second moyens de répartition (2a, 2b) des particules sur les premier et second plateaux (1a, 1 b), respectivement, comprennent chacun au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon des premier et second plateaux (1a, 1 b), respectivement, ladite au moins une vis d'Archimède étant enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon des plateaux (1a, 1 b).

9. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le moyen de récupération (3a) du premier plateau (1a) comprend au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon dudit plateau qui est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon du premier plateau (1a), lesdites ouvertures étant reliées à un racleur ou brosse apte à récolter et diriger les particules amenées par la rotation du plateau vers la vis d'Archimède. lO.Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant de plus un second moyen de récupération (3b) des particules réparties sur le second plateau (1 b) après une rotation d'un angle donné de celui-ci, le dit second moyen de récupération étant situé en aval du, préférablement adjacent au second moyen de répartition (2b), ledit moyen de récupération permettant de récupérer les particules sur le second plateau et de les transférer vers l'extérieur de l'enceinte. 11. Etuve (1 ) selon la revendication 10, dans lequel le second moyen de récupération (3b) du second plateau (1 b) comprend au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon dudit plateau qui est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon du second plateau (1 b), lesdites ouvertures étant reliées à un racleur ou brosse apte à récolter et diriger les particules amenées par la rotation du plateau vers la vis d'Archimède.

12. Etuve selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'axe vertical, Z, est centré sur le conduit de chauffage (6) qui forme une enceinte centrale essentiellement cylindrique creuse dont la paroi s'étend au moins du premier plateau (1a) au second plateau (1 b), ladite enceinte contenant la soufflerie et la station de chauffage.

13. Etuve (1 ) selon l'une quelœnque des revendications précédentes, comprenant un plancher statique situé en dessous du plateau inférieur situé le plus bas dudit axe vertical, Z, ledit plancher comprenant une ouverture d'évacuation des particules les plus fines qui se seraient déposées sur le plancher, ladite étuve comprenant de plus un racleur fixé de manière solidaire au plateau inférieur situé le plus bas et apte à suivre le mouvement de rotation de celui-ci pour pousser les particules déposées sur le plancher vers ladite ouverture d'évacuation.

14. Etuve (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier moyen de répartition (2a) desdites particules sur le premier plateau (1a) est relié en amont à une source (1 1 ) desdites particules, de préférence un silo (1 1 ), lesdites particules comprenant de manière préférée des déchets ou sous-produits:

• de bois de scieries ou de bois de matériaux de construction;

• de papier ou cartons, dans lesquels lesdits déchets ou sous-produits sont sous forme de poudre, de sciure, de granulés, de copeaux, de plaquette, de pellets, de tourteaux, et ou les particules ont de préférence une plus grande taille moyenne comprise entre 1 et 150 mm, de préférence entre 5 et 50 mm. 15.Procédé de traitement de particules organiques d'origine végétale pour l'élimination d'organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires, ledit procédé comprenant l'utilisation d'une étuve selon l'une quelconque des revendications précédentes pour effectuer les étapes suivantes,

(a) Former un flux de gaz chaud (52) en soufflant à l'aide de la soufflerie (5) de ladite étuve (1 ) un gaz froid (51 ) à travers la station de chauffage (7) de l'étuve, et diriger le flux de gaz chaud (52) ainsi formé à une première température, T1 , et une première humidité relative, RH1 , suivant un flux sensiblement parallèle à l'axe Z, passant d'abord à travers le premier plateau (1a) avant de passer directement après à travers le second plateau (1 b) ;

(b) Répartir les particules (200) à traiter sur le premier plateau (1a) circulaire traversé en premier par le flux de gaz chaud (52) et faire tourner le premier plateau autour de l'axe vertical, Z, à la première vitesse de rotation, v1 , afin que les particules (20a) réparties sur le premier plateau atteignent une température de traitement, Tt, après une rotation d'un premier angle, Θ, donné,

(c) Après rotation du premier plateau d'un angle, Θ, donné, récupérer les particules ayant la température de traitement, Tt, dudit premier plateau et les transférer vers et répartir sur, le seœnd plateau (1 b) circulaire qui est traversé par un flux de gaz refroidi (53) ayant une seconde température, T2 > Tt, et une seconde humidité relative, RH2, après avoir traversé le premier plateau, et faire tourner le second plateau autour de l'axe vertical, Z, à la seconde vitesse de rotation, v2, afin de maintenir les particules à la température de traitement, Tt, pendant un temps, t1 ,

Après rotation du second plateau d'un second angle, Θ, donné, récupérer les particules (20b) ayant la température de traitement, Tt, dudit second plateau et les transférer hors de l'étuve, et

Diriger le flux de gaz froid (54) ayant une troisième température, T3 < T2, et une troisième humidité relative, RH3 > RH2, après avoir traversé le second plateau vers la soufflerie et répéter les étapes (a) à (f).

Description:
ETUVE POUR L'ELIMINATION EN CONTINU DE NUISANCES PHYTOSANITAIRES PRESENTES DANS DES PARTICULES ORGANIQUES D'ORIGINE VEGETALE

DOMAINE DE L'INVENTION

[0001] L'invention se rapporte à une étuve permettant l'élimination des organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires, telles des insectes ou autre organismes présents dans des particules, telles que des copeaux ou sciures de bois. En particulier, la présente étuve remplit les exigences phytosanitaires s'appliquant généralement à l'importation de sciures ou copeaux de bois et d'écorce, et autres sous-produits de bois sous forme de particules, ainsi que de cônes secs destinés à l'importation vers l'Europe ou à l'exportation hors d'Europe. La présente étuve permet de traiter de tels matériaux en continu et de manière efficace d'un point de vue énergétique.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

[0002] Dans un environnement de commerce globalisé, le transport à travers les frontières de matériaux d'origine végétale, en particulier du bois sous toutes ses formes, engendre un risque de dissémination d'organismes nuisibles présents dans lesdits matériaux. Ce risque concerne par exemple les emballages et palettes en bois, mais il concerne aussi du bois ou autres matériaux organiques d'origine végétale sous forme de particules, telles que des sciures, des copeaux, des pellets, laine de bois, des morceaux d'écorces, des cônes, etc.

[0003] Afin d'apporter une parade efficace au risque de dissémination des organismes nuisibles, tout en évitant au maximum les risques d'entrave aux échanges internationaux, des normes internationales ont été instituées imposant un traitement insecticide aux bois circulant entre différents pays. Par exemple, de plus en plus de pays appliquent la norme internationale pour les mesures phytosanitaires n° 15 de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) relative aux « Directives pour la réglementation de matériaux d'emballage à base de bois dans le commerce international » (NIMP 15) pour éviter la dissémination de parasites du bois. L'importation de marchandises dans ces pays doit se faire avec des emballages en bois (caisses, palettes, etc.) qui ont été soumis à un traitement phytosanitaire strict. En particulier, la norme exige que le bois d'emballage soit traité selon un traitement thermique chauffant le bois à une température centrale minimale de 56°C pendant 30 minutes au moins.

[0004] Bien que la norme NIMP 15 (ISMP 15 en anglais) ne soit valable que pour le bois massif, un traitement thermique identique est demandé aussi pour des importations de particules de bois et autres particules d'origine végétale par de nombreux pays.

[0005] Un traitement thermique portant le cœur des particules à une température de traitement, Tt, par exemple, de 56°C et la maintenir pendant un temps, t1 , par exemple, de 30 min représente un défi technique et économique pour l'exportateur. Un tel traitement thermique peut bien entendu être appliqué par batch, en traitant un volume donné de particules d'origine végétales dans une étuve ou four de capacité adaptée. Cependant, un tel procédé est long et requiert de nombreuses manipulations pour charger le matériau à traiter dans l'étuve ; attendre qu'il atteigne la température, Tt ; maintenir le matériau à la température, Tt, pendant un temps, t1 ; et décharger le matériau traité hors de l'étuve. A la fin de ce procédé, on peut recharger un nouveau volume de matériau à traiter et reproduire le cycle décrit ci-dessus. Une telle solution n'est pas satisfaisante.

[0006] Il existe des sécheurs de particules fonctionnant en continu, tel que par exemple le sécheur décrit dans WO2013139720A1 , qui permettent de sécher des particules dans des conditions de temps et énergie très avantageuses. Cependant, sécher des particules consiste à éliminer l'eau imprégnée dans les particules, ce qui n'a pas grand-chose à voir avec un traitement thermique portant ces mêmes particules à une température, Tt, et les maintenant à cette température pendant un temps, t1. L'utilisation d'un sécheur continu n'est donc pas idéale pour le traitement phytosanitaire de particules de bois et d'autres matériaux d'origine végétale.

[0007] La présente invention propose une étuve particulièrement adaptée au traitement en continu de particules de bois et autres matériaux d'origine végétale satisfaisant aux normes généralement appliquées aux exportations de tels produits. L'étuve de la présente invention permet d'assurer une température, Tt, et un temps, t1 , de traitement des particules dans un procédé efficace en temps, énergétiquement optimisé et n'occupant qu'une surface au sol limitée. L'étuve de la présente invention est de plus facile d'entretien et économique. Ces avantages et d'autres sont décrits plus en détails dans la Description Détaillée qui suit.

RESUME DE L'INVENTION

[0008] La présente invention est définie dans les revendications indépendantes. Des variantes préférées sont définies dans les revendications dépendantes. En particulier, la présente invention concerne une étuve pour l'élimination d'organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires présents dans des matériaux d'origine végétale sous forme de particules, ladite étuve comprenant,

(a) Une enceinte comprenant une paroi essentiellement cylindrique s'étendant le long d'un axe vertical, Z,

(b) Un premier plateau circulaire monté sur la paroi de ladite enceinte sensiblement normal à l'axe vertical, Z, et agencé pour tourner à une première vitesse de rotation, v1 , dans un premier sens autour de l'axe vertical, Z, la surface dudit plateau étant perforée, et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau,

(c) Un second plateau circulaire monté à une certaine distance du premier plateau sur la paroi de ladite enceinte sensiblement normal à l'axe vertical, Z, et agencé pour tourner à une seconde vitesse de rotation, v2, autour dudit axe vertical, Z, de préférence dans le sens inverse de rotation du premier plateau, la surface dudit plateau étant perforée et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau,

(d) Un premier moyen de répartition desdites particules apte à répartir lesdites particules avant étuvage le long d'un rayon du premier plateau,

(e) Un premier moyen de récupération des particules réparties sur le premier plateau après une rotation d'un angle donné de celui-ci, le dit premier moyen de récupération étant situé en aval du, et préférablement adjacent au premier moyen de répartition,

(f) Un moyen de transfert des particules récoltées du premier plateau par le premier moyen de récupération vers un second moyen de répartition apte à répartir lesdites particules le long d'un rayon du second plateau, et

(g) Un moyen de soufflage de gaz formant un cycle gazeux fermé, comprenant :

• une soufflerie pour donner une vitesse à un flux de gaz et le diriger vers,

• une station de chauffage pour former un flux de gaz chaud ayant une température initiale, T0, et une humidité relative initiale, RHO, et ensuite le diriger vers,

• un déflecteur amont, déviant le flux de gaz chaud suivant un flux sensiblement parallèle à l'axe Z, ayant une première température, T1 , et une première humidité relative, RH1 , passant d'abord à travers la surface perforée du premier plateau, où il perd de l'énergie calorifique et d'où en ressort un flux de gaz refroidi ayant une seconde température, T2, et une seconde humidité relative, RH2, pour ensuite passer directement après à travers la surface perforée du second plateau, où il perd encore de l'énergie calorifique et d'où en ressort un flux de gaz froid ayant une troisième température, T3, et une troisième humidité relative, RH3, pour ensuite atteindre,

• un déflecteur aval déviant le flux de gaz froid vers la soufflerie et recommencer le cycle gazeux.

[0009] Dans une première variante de l'invention, le premier plateau est situé en dessus du second plateau et le gaz chaud circule du haut vers le bas et est préférablement de l'air chaud. Dans une deuxième variante de l'invention, le premier plateau est situé au-dessous du second plateau et le gaz chaud circule du bas vers le haut et est également de préférence de l'air chaud.

[0010] L'étuve peut comprendre un contrôleur configuré pour contrôler que la première vitesse de rotation, v1 , du premier plateau soit de préférence supérieure à la seconde vitesse de rotation, v2, du second plateau. Par exemple, v2 = 1/k v1 , dans lequel, |k| > 1 , et la valeur absolue de k est de préférence compris entre 1 et 5, de préférence entre 2 et 4, encore de préférence, |k| = 3, et dans lequel v2 est de préférence compris entre 0.5 et 1.2 tours par heure.

[0011] L'étuve peut comprendre un contrôleur configuré pour contrôler les températures et humidités relatives des flux de gaz. Afin d'efficacement éliminer les nuisances phytosanitaires, la première température, T1 , du flux de gaz chaud (52) est de préférence comprise entre 75 et 120°C, de préférence entre 85 et 100°C, encore de préférence entre 90 et 95°C. La première humidité relative, RH1 dudit flux de gaz chaud est de préférence comprise entre 15 et 60%, de préférence > 20%. La seconde température, T2, du flux de gaz refroidi est de préférence comprise entre 60 et 80°C, de préférence entre 65 et 70°C, avec une valeur de la seconde humidité relative, RH2 dudit flux de gaz refroidi de préférence comprise entre 60 et 90%, de préférence entre 75 et 85%. La troisième température, T3, du flux de gaz froid est de préférence comprise entre 55 et 65°C, de préférence entre 58 et 62°C, et la troisième humidité relative, RH3 dudit flux de gaz refroidi est de préférence comprise entre 80 et 100%, de préférence entre 95 et 99%.

[0012] Pour une plus grande flexibilité dans la nature des matériaux à traiter, les premiers et second plateaux comprennent de préférence une structure rigide autoportante à haute perméabilité de type caillebotis, sur laquelle est posée une couche filtrante comprenant des ouvertures de taille et densité correspondant à la perméabilité désirée selon le type et taille des particules à traiter. L'entretien des plateaux est également facilité, avec la possibilité de changer la couche filtrante lorsqu'elle est endommagée ou colmatée.

[0013] Les premier et second moyens de répartition des particules sur les premier et second plateaux, respectivement, comprennent de préférence chacun au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon des premier et second plateaux, respectivement, ladite au moins une vis d'Archimède étant enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon des plateaux.

[0014] Le moyen de récupération du premier plateau comprend également de préférence au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon dudit plateau qui est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon du premier plateau. Les ouvertures sont reliées à un racleur ou brosse apte à récolter et diriger les particules amenées par la rotation du plateau vers la vis d'Archimède. Dans une variante préférée, l'étuve comprend de plus un second moyen de récupération des particules réparties sur le second plateau après une rotation d'un angle donné de celui-ci, le dit second moyen de récupération étant situé en aval du, préférablement adjacent au second moyen de répartition, ledit moyen de récupération permettant de récupérer les particules sur le second plateau et de les transférer vers l'extérieur de l'enceinte. Le second moyen de récupération du second plateau comprend, par exemple, au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon dudit plateau qui est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon du second plateau, lesdites ouvertures étant reliées à un racleur ou brosse apte à récolter et diriger les particules amenées par la rotation du plateau vers la vis d'Archimède.

[0015] L'axe vertical, Z, est de préférence centré sur le conduit de chauffage qui forme une enceinte centrale essentiellement cylindrique creuse dont la paroi s'étend au moins du premier plateau au second plateau. L'enceinte centrale peut ainsi contenir la soufflerie et la station de chauffage.

[0016] L'étuve peut comprendre un plancher statique situé en dessous du plateau inférieur situé le plus bas dudit axe vertical, Z. Le plancher comprend une ouverture d'évacuation des particules les plus fines qui se seraient déposées sur le plancher/ L'étuve peut de plus comprendre un racleur fixé de manière solidaire au plateau inférieur situé le plus bas et apte à suivre le mouvement de rotation de celui-ci pour pousser les particules déposées sur le plancher vers ladite ouverture d'évacuation.

[0017] Afin d'automatiser le traitement, le premier moyen de répartition desdites particules sur le premier plateau peut être relié en amont à une source desdites particules, de préférence un silo. Les particules comprennent de manière préférée des déchets ou sous-produits:

• de bois de scieries ou de bois de matériaux de construction; ou

• de papier ou cartons.

[0018] Lesdits déchets ou sous-produits peuvent être sous forme de poudre, de sciure, de granulés, de copeaux, de plaquette, de pellets, de tourteaux, et ou les particules ont de préférence une plus grande taille moyenne comprise entre 1 et 150 mm, de préférence entre 5 et 50 mm.

[0019] La présente invention concerne également un procédé de traitement de particules organiques d'origine végétale pour l'élimination d'organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires. Le procédé de la présente invention comprend l'utilisation d'une étuve telle que décrite ci-dessus pour effectuer les étapes suivantes,

(a) Former un flux de gaz chaud en soufflant à l'aide de la soufflerie de ladite étuve un gaz froid à travers la station de chauffage de l'étuve, et diriger le flux de gaz chaud ainsi formé à une première température, T1 , et une première humidité relative, RH1 , suivant un flux sensiblement parallèle à l'axe Z, passant d'abord à travers le premier plateau avant de passer directement après à travers le second plateau;

(b) Répartir les particules à traiter sur le premier plateau circulaire traversé en premier par le flux de gaz chaud et faire tourner le premier plateau autour de l'axe vertical, Z, à la première vitesse de rotation, v1 , afin que les particules (20a) réparties sur le premier plateau atteignent une température de traitement, Tt, après une rotation d'un premier angle, Θ, donné,

(c) Après rotation du premier plateau d'un angle, Θ, donné, récupérer les particules ayant la température de traitement, Tt, dudit premier plateau et les transférer vers et répartir sur, le second plateau circulaire qui est traversé par un flux de gaz refroidi ayant une seconde température, T2 > Tt, et une seconde humidité relative, RH2, après avoir traversé le premier plateau, et faire tourner le second plateau autour de l'axe vertical, Z, à la seconde vitesse de rotation, v2, afin de maintenir les particules à la température de traitement, Tt, pendant un temps, t1 ,

Après rotation du second plateau d'un second angle, Θ, donné, récupérer les particules ayant la température de traitement, Tt, dudit second plateau et les transférer hors de l'étuve, et

Diriger le flux de gaz froid ayant une troisième température, T3 < T2, et une troisième humidité relative, RH3 > RH2, après avoir traversé le second plateau vers la soufflerie et répéter les étapes (a) à (f).

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0020] Pour une meilleure compréhension de la nature de la présente invention, il est fait référence aux Figures suivantes.

Figure 1 : illustre schématiquement deux variantes d'étuves selon la présente invention.

Figure 2 : illustre (a) les flux de particules et de gaz à travers les plateaux de l'étuve de la présente invention et (b) une vue du dessus des plateaux avec indication des flux de particules.

Figure 3 : illustre la température, Tp, des particules selon leur position angulaire sur les premier et second plateaux, respectivement.

Figure 4 : illustre la température, Tg, et l'humidité relative, RH, du gaz à différentes positions dans l'étuve.

Figure 5 : illustre différentes géométries de déflecteurs amonts et avals.

Figure 6 : illustre différentes géométries de déflecteurs amonts et avals.

DESCRIPTION DETAILLEE

[0021] Telle qu'illustrée à la Figure 1 , une étuve selon la présente invention est définie par enceinte (8) comprenant une paroi essentiellement cylindrique s'étendant le long d'un axe vertical, Z . Un premier plateau (1a) circulaire, dont la surface est perforée et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau, est monté sur la paroi de ladite enceinte (8) sensiblement normal à l'axe vertical, Z. Le premier plateau est agencé pour tourner à une première vitesse de rotation, v1 , dans un premier sens autour de l'axe vertical, Z.

[0022] Un second plateau (1 b) circulaire, dont la surface est perforée et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau, est monté à une certaine distance du premier plateau sur la paroi de ladite enceinte (8) sensiblement normal à l'axe vertical, Z. Le second plateau est agencé pour tourner à une seconde vitesse de rotation, v2, autour dudit axe vertical, Z. Les sens de rotation des premier et second plateaux peuvent être identiques ou inverses. De préférence le sens de rotation du second plateau est l'inverse de celui du premier plateau, La second vitesse de rotation, v2, est de préférence inférieure ou égale à la première vitesse de rotation, v1 : v1 = k v2 (ou v2 = 1/k v1 ), avec k > 1. Une telle différence de vitesses de rotations permet, d'une part, aux particules (20a) se trouvant sur le premier plateau d'atteindre la température de traitement, Tt, après une rotation du premier plateau et, d'autre part, aux particules (20b) se trouvant sur le second plateau de maintenir la température de traitement, Tt, pendant le temps de traitement, t1 , au cours d'une rotation du second plateau.

[0023] Un premier moyen de répartition (2a) desdites particules est agencé au-dessus du premier plateau, s'étendant de préférence le long d'un rayon dudit premier plateau. Le premier moyen de répartition permet de répartir lesdites particules (200) à traiter, avant étuvage le long d'un rayon du premier plateau (1a). Un premier moyen de récupération (3a) est agencé en aval du premier moyen de répartition (2a). il permet de récupérer les particules réparties sur le premier plateau (1a) après une rotation d'un angle donné de celui-ci. L'angle donné est le plus proche possible de 360° ; il est par exemple de 340 à 359°. Dans ce cas le dit premier moyen de récupération s'étend de préférence le long d'un rayon du premier plateau et est adjacent au premier moyen de répartition (2a). Comme indiqué à la Figure 2(b), l'angle de rotation, Θ, d'un plateau est mesuré à partir du moyen de répartition correspondant.

[0024] Un moyen de transfert (4a) permettant de transférer vers un second moyen de répartition (2b) des particules (20t) récoltées du premier plateau (1a) par le premier moyen de récupération (3a). Le second moyen de répartition (2b) est destiné à répartir lesdites particules le long d'un rayon du second plateau (1 b). Les termes « amont » et « aval » sont définis ici par rapport au sens de déplacement des particules ou du gaz, selon les cas.

[0025] Le second moyen de répartition (2b) s'étend de préférence le long d'un rayon dudit second plateau. Dans une variante préférée de l'invention, le second plateau (1 b) comprend également un moyen de récupération (3b) des particules déposées sur le second plateau après une rotation d'un angle donné de celui-ci. Comme pour le moyen de récupération (3a) du premier plateau discuté supra, le second moyen de récupération est situé en aval du second moyen de répartition (2b). Afin de maximiser l'angle de rotation, le second moyen de récupération s'étend de préférence le long d'un rayon du second plateau et est adjacent au second moyen de répartition.

[0026] L'étuve de la présente invention comprend de plus un moyen de soufflage de gaz formant un cycle gazeux fermé. Tel qu'illustré aux Figures 1 &2(a), le moyen de soufflage de gaz comprend : une soufflerie (5), comprenant par exemple un ou plusieurs ventilateurs, pour donner une vitesse à un flux de gaz (51 ) et le diriger vers une station de chauffage (7) pour former un flux de gaz chaud (52) ayant une température initiale, T0, et une humidité relative initiale, RHO. La station de chauffage peut être située dans un conduit de chauffage (6) centré sur l'axe vertical Z formant une enceinte centrale essentiellement cylindrique creuse dont la paroi s'étend au moins du premier plateau (1a) au second plateau (1 b), tel qu'illustré à la Figure ! Alternativement, la station de chauffage peut se trouver hors de l'enceinte et profiter d'une source de chaleur disponible à l'extérieur. Après avoir accumulé de l'énergie calorifique dans la station de chauffage, le flux de gaz chaud se dirige vers un déflecteur amont, qui dévie le flux de gaz chaud vers le premier plateau (1a), suivant un flux sensiblement parallèle à l'axe Z. Avant d'atteindre le premier plateau, le gaz a une première température, T1 , égale ou légèrement inférieure à T0, et une première humidité relative, RH1 , égale ou légèrement supérieure à RHO, si T1 < T0.

[0027] Le gaz passe alors d'abord à travers les particules (20a) réparties sur la surface perforée du premier plateau (1a), où il perd de l'énergie calorifique et cinétique. Le gaz ressort du premier plateau formant un flux de gaz refroidi (53) ayant une seconde température, T2, inférieure à T1 , et une seconde humidité relative, RH2, supérieure à RH1. Le flux de gaz refroidi (53) continue sa course pour ensuite passer directement après à travers les particules (20b) réparties sur la surface perforée du second plateau (1 b), où il perd encore de l'énergie calorifique et d'où en ressort un flux de gaz froid (54) ayant une troisième température, T3, inférieure à T2, et une troisième humidité relative, RH3, supérieure à RH2. Les termes « gaz chaud », « gaz refroidi » et « gaz froid » sont des termes relatifs les uns par rapport aux autres, tels que T1 > T2 > T3, où T1 , T2, et T3 sont les températures des gaz « chaud », « refroidi » et « froid », respectivement.

[0028] Un déflecteur aval permet de dévier le flux de gaz refroidi vers la soufflerie et recommencer le cycle gazeux. Contrairement à un sécheur, l'objectif de l'étuve de la présente invention n'est pas d'évacuer de l'humidité hors des particules mais de porter les particules à une température, Tt, et de les y maintenir pendant un temps, t1. Pour cette raison, même si le gaz s'est chargé d'humidité pendant un premier cycle, il n'est pas nécessaire de l'évacuer ou de le sécher pour le cycle suivant. Au contraire, l'eau étant un bon conducteur thermique, un certain taux d'humidité contribue à accélérer le transfert thermique du gaz vers les particules. Contrairement à un sécheur, une étuve selon la présente invention fonctionne donc de préférence avec un cycle gazeux fermé. Une valve (10) est cependant avantageusement agencée afin de permettre l'évacuation d'une partie au moins du gaz d'un cycle et de le remplacer par du gaz frais, si cela devait se révéler nécessaire.

[0029] Les premiers et second plateaux (1a, 1 b) sont de préférence composés d'une structure rigide autoportante à haute perméabilité de type caillebotis. Une couche filtrante comprenant des ouvertures de taille et densité correspondant à la perméabilité désirée selon le type et taille des particules à traiter peut alors être posée directement sur la structure rigide. Ainsi, une même étuve peut être utilisée pour traiter des particules de tailles très différentes, simplement en changeant la couche filtrante. Celle-ci peut être une tôle perforée, un tamis, une grille ou une toile tissée de fibres végétales (par exemple, chanvre, coton), synthétique (par exemple, polyéthylène, polypropylène, polyester), ou métallique (par exemple, acier). Alternativement, la couche filtrante peut être formée d'une bâche perforée de trous de taille et densité adéquates aux particules à traiter.

[0030] Des particules d'origine végétales selon la présente invention comprennent par exemple des particules de bois, d'écorces, des cônes. Elles peuvent se présenter sous forme de laine de bois, de pellets, de copeaux, de sciures, de fibres, de poudres, de plaquettes, de tourteaux, etc. Les particules peuvent avoir une plus grande taille moyenne comprise entre 1 et 150 mm, de préférence entre 5 et 50 mm, où la « plus grande taille » est la distance séparant les deux points les plus éloignés l'un de l'autre d'une particule. Les particules peuvent par exemple être des déchets ou sous-produits de bois de scieries ou de bois de matériaux de construction, ou même de papier ou de cartons. Les particules peuvent être avantageusement stockées dans un silo (1 1 ) ou tout autre contenant de stockage, relié directement au premier moyen de répartition (2a) permettant ainsi de répartir les particules directement depuis leur endroit de stockage sur le premier plateau.

[0031] Le premier moyen de répartition (2a) des particules à traiter sur le premier plateaux (1 a) a pour but de répartir les particules à chauffer de manière homogène le long d'un rayon du premier plateau. De manière générale, le premier moyen de répartition (2a) comprend donc:

• une structure s'étendant de la périphérie extérieure à la périphérie intérieure du premier plateau, suivant de préférence, mais pas nécessairement, un rayon de celui-ci,

• des moyens de transport des particules de la périphérie extérieure à la périphérie intérieure du premier plateau, et enfin

• des moyens de déposition desdites particules depuis le moyen de transport vers le premier plateau.

[0032] Plusieurs solutions sont possibles. Par exemple, le transport des particules de la périphérie extérieure vers le centre du premier plateau peut être assuré par une bande transporteuse, soit perforée, soit inclinée transversalement de sorte à permettre aux particules de saupoudrer le plateau situé en-dessous. Pour assister au saupoudrage, la bande peut être vibrée. Dans une variante alternative et préférée illustrée à la Figure 2(b), le premier moyen de répartition (2a) comprend au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon du premier plateau (1a), afin de transporter les particules de la périphérie extérieure vers la périphérie intérieure du plateau correspondant. Ladite au moins une vis d'Archimède est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant vers le bas et le long dudit rayon du premier plateaux (1a) afin de permettre le saupoudrage des particules sur ledit plateau.

[0033] Les particules s'accumulent donc sur un rayon du premier plateau à un angle de rotation Θ de 0° (cf. [Ô] aux Figures 2&3). Comme le premier plateau tourne à une vitesse, v1 , autour de l'axe Z, une couche homogène de particules (20a) de hauteur Ha, recouvre la surface du premier plateau. Comme illustré à la Figure 3, pendant la rotation du premier plateau, les particules sont chauffées par le flux de gaz chaud (52) et leur température, Tp, augmente avec l'angle de rotation, Θ, du premier plateau (Tp = Τρ(θ)). La vitesse de rotation, v1 , du premier plateau est définie afin d'assurer que les particules (20a) atteignent la température de traitement, Tt, après que le premier plateau ait tourné d'un angle donné, inférieur ou égal à, et aussi proche de 360° que possible (cf. | 2π | aux Figures 2&3). La vitesse de rotation, v1 , dépend donc du type et des propriétés du lit de particules et des caractéristiques du flux de gaz chaud (52), incluant sa température, T1 , son humidité relative, RH1 , et son débit. La température de traitement, Tt, est de préférence comprise entre 55 et 80°C, de préférence Tt > 60°C.

[0034] A ce point, les particules (20a) sont recueillies à une température > Tt par le moyen de récupération (3a) pour être transférées vers le second plateau (1 b). Comme illustré à la Figure 2(b), le moyen de récupération (3a) du premier plateau (1a), comprend de préférence au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon dudit plateaux qui est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon du plateau correspondant. Les ouvertures sont reliées à un racleur ou brosse apte à récolter et diriger les particules amenées par la rotation du plateau vers la vis d'Archimède. Le type de moyen de transfert (4a) des particules du premier plateau (1a) vers le second plateau (1 b) dépend de la configuration de l'étuve. Si le premier plateau (1 a) est le plateau supérieur, le moyen de transfert peut être un simple tube reliant le moyen de récupération (3a) du premier plateau au moyen de répartition (2b) du second plateau, dans lequel les particules tombent par gravité. Si au contraire, le premier plateau est le plateau inférieur, il est préférable que le moyen de transfert (4a) comprenne une vis d'Archimède permettant de monter les particules du premier plateau inférieur vers le second plateau supérieur.

[0035] Les particules (20t) sont ainsi transférées vers un second moyen de répartition (2b) qui répartit les particules de manière homogène sur la surface du second plateau (1 b). Le second moyen de répartition peut être du même type que le premier moyen de répartition discuté plus haut. Généralement, mais pas nécessairement, les premier et second moyens de répartition sont identiques. Comme illustré à la Figure 2(b), le second moyen de répartition (2b) comprend de préférence au moins une vis d'Archimède s'étendant le long d'un rayon du second plateau (1 b). L'au moins une vis d'Archimède est enfermée dans une enceinte munie d'une ou plusieurs ouvertures s'étendant le long dudit rayon du plateau (1 b). Les particules s'accumulent donc sur un rayon du second plateau à un angle de rotation Θ de 0°.

[0036] Comme le second plateau tourne à une vitesse, v2, autour de l'axe Z, une couche homogène de particules (20b) de hauteur Hb, recouvre la surface du second plateau. La vitesse de rotation, v2, du second plateau est généralement différente de la vitesse de rotation, v1 , du premier plateau. En effet, si la vitesse de rotation, v1 , est optimisée pour que les particules (20a) atteignent la température de traitement, Tt, après un tour du premier plateau (c'est-à-dire après une rotation des particules partant du premier moyen de répartition (2a) jusqu'au moyen de récupération (3a)), la vitesse de rotation, v2, du second plateau dépend du temps, t1 , que les particules doivent rester à la température, Tt. Par exemple, si on prend un traitement thermique tel que défini dans la norme NIMP 15 imposant un traitement à une température de traitement, Tt, d'au moins 56°C pendant un temps, t1 , de 30 min, la vitesse de rotation, v2, du second plateau sera environ égale à v2 ^ 360 deg / 30 min = 12 deg / min. Comme illustré à la Figure 3, pendant la rotation du second plateau, les particules sont maintenues par le flux de gaz refroidi (53) à leur température de traitement, Tt, pendant toute la rotation du second plateau.

[0037] La vitesse de rotation, v1 , du premier plateau peut être exprimée en fonction de la vitesse de rotation, v2, du second plateau comme : v1 = k v2. Si les premier et second plateaux tournent dans des sens inverses, k sera négatif. Dans la plupart des cas, le temps d'exposition au flux de gaz chaud (52) des particules (20a) posées sur le premier plateau nécessaire à les chauffer à une température de traitement, Tt, est inférieur au temps, t1 , pendant lequel les particules (20b) doivent demeurer à la température de traitement, Tt. Si la vitesse de rotation, v1 , du premier plateau est supérieure ou égale à la vitesse, v2, du second plateau, la valeur absolue de k est alors supérieure ou égale à 1 (|v1 | > |v2| |k| > 1 ). Par exemple, si v2 est compris entre 0.5 et 1.2 tours par heure, la valeur absolue de k peut être comprise entre 1 et 5, de préférence entre 2 et 4, et encore de préférence, |k| = 3 ± 0.5.

[0038] Par le principe de conservation de masse, les épaisseurs, Ha et Hb, des couches de particules (20a, 20b) se trouvant sur les premier et second plateaux (1a, 1 b) dépendent directement des débits, q, de répartition des particules sur les plateaux respectifs, et des vitesses de rotation. Les particules à traiter (200) sont réparties sur le premier plateau à un débit, q [kg / s]. Le premier plateau tourne à une vitesse, v1 , pendant un tour avant de récupérer les particules (20a) et de les transférer vers le second plateau. Là, elles sont réparties sur le second plateau au même débit, q, que pour le premier plateau (cf. Figure 2(a)). Le second plateau tourne à une vitesse, v2, pendant un tour avant de récupérer les particules (20b) et évacuer les particules (201 ) au même débit, q, que précédemment défini. Comme les débits, q, des particules (200), (20t) et (201 ) sont égaux, les hauteurs Ha et Hb peuvent être exprimées comme, Hb = |k| Ha.

[0039] Le gaz chaud, par exemple de l'air chaud ou tout autre gaz issu par exemple d'un procédé de combustion, suit un parcours dans le même sens que celui des particules, soit passant d'abord par le premier plateau pour chauffer les particules (20a) à la température de traitement, Tt, puis par le second plateau pour les maintenir à ladite température de traitement, Tt, pendant un temps, t1. Sur le graphe de la Figure 4, le flux de gaz (51 ) sortant d'une soufflerie (5) a une température, Tg, et une humidité relative, RH, données (voir position | ~ Â ~ | sur les Figures 1 , 2 et 4). A ce stade, le gaz, par exemple de l'air, est à sa température la plus basse. Par exemple la température du flux de gaz (51 ) est de l'ordre de 55°C. Le point de rosée de l'air dépendant de la température, l'humidité relative, RH, du flux de gaz (51 ) est la plus élevée. Par exemple, RH = 100%. Le flux de gaz passe à travers une station de chauffage (7) afin d'en augmenter la température à une valeur, T0, ce qui a pour effet de baisser la valeur de l'humidité relative, RHO (voir position |_BJ sur les Figures 1 , 2 et 4) . Par exemple, la température, T0, du flux de gaz chaud peut être comprise entre 75 et 120°C, de préférence entre 85 et 100°C, encore de préférence entre 90 et 95°C. L'humidité relative, RHO dudit flux de gaz chaud peut être comprise entre 15 et 60%, de préférence entre 30 et 40%.

[0040] A la sortie de la station de chauffage, le flux de gaz chauffé est dévié pour s'orienter parallèle à l'axe Z, pour se diriger vers le premier plateau. La première température, T1 , et la première humidité relative, RH1 , du flux de gaz (52) sont sensiblement identique à T0 et RHO, différant seulement du fait de la baisse de température, T1 par rapport à T0, par des effets de pertes (mauvaise isolation, etc.) (voir position |_CJ sur les Figures 1 , 2 et 4). Comme pour T0, la première température, T1 , du flux de gaz chaud (52) peut être comprise entre 75 et 120°C, de préférence entre 85 et 100°C, encore de préférence entre 90 et 95°C, et la première humidité relative, RH1 dudit flux de gaz chaud peut être comprise entre 15 et 60%, de préférence de préférence RH1 > 20%,. En traversant le lit de particules (20a) et le premier plateau, le flux de gaz (52) transfère une partie de son énergie et les particules (20a) sont chauffées en fonction du temps d'exposition au flux de gaz, et donc en fonction de la position, Θ, sur premier plateau (Tp = Τρ(θ), voir Figure 3, #Tp(20a)).

[0041] Le flux de gaz refroidi (53) après avoir traversé le premier plateau est donc refroidi à une seconde température, T2 < T1. Il perd donc de l'énergie calorifique, mais aussi une partie de son énergie cinétique en traversant le lit de particules (20a) et la surface perforée du premier plateau (1a). L'humidité relative augmente donc à une seconde valeur, RH2 > RH1 (voir position |_DJ sur les Figures 1 , 2 et 4). Par exemple, la seconde température, T2, du flux de gaz refroidi est comprise entre 60 et 80°C, de préférence entre 65 et 70°C, et la seconde humidité relative, RH2 dudit flux de gaz refroidi est comprise entre 60 et 90%, de préférence entre 75 et 85%,

[0042] Le flux de gaz froid (54) après avoir traversé le second plateau est donc refroidi à une troisième température, T3 < T2 < T1 . Il perd donc de l'énergie calorifique, mais aussi une partie de son énergie cinétique en traversant le lit de particules (20b) et la surface perforée du second plateau (1 b). L'humidité relative augmente donc à une troisième valeur, RH3 > RH2 > RH1 (voir position |_EJ sur les Figures 1 , 2 et 4). Par exemple, la troisième température, T3, du flux de gaz froid est comprise entre 55 et 65°C, de préférence entre 58 et 62°C, et la troisième humidité relative, RH3 dudit flux de gaz froid est comprise entre 80 et 100%, de préférence entre 95 et 99%. Le gaz utilisé pour traiter les particules peut être tout type de gaz ne présentant pas de danger d'explosion ou de toxicité ou pollution. Le gaz peut préférablement être de l'air.

[0043] Dans une première variante de l'invention, illustrée aux Figures 1 (a), 2(a) et 5, le premier plateau (1a) est situé en dessus du second plateau (1 b). Le gaz chaud circule alors du haut vers le bas. Cette variante a l'avantage de souffler les particules contre les surfaces des plateaux, permettant de diminuer les poussières en suspension. Cependant, les lits de particules déposés sur les premier et second plateaux sont ainsi densifiés en en diminuant la perméabilité aux gaz et rendant plus difficile le chauffage individuel des particules. Cette variante est donc préférée pour traiter des particules très légères ou fines ou, au contraire, des particules assez grosses, formant un lit de haute perméabilité aux gaz, même si comprimés.

[0044] Dans une seconde variante de la présente invention, illustrée aux Figures 1 (b)&6, le premier plateau (1 a) est situé au-dessous du second plateau (1 b). Le gaz chaud circule alors du bas vers le haut. Si les particules sont très légères, un nuage en suspension peut se former ce qui est à éviter. Par contre, si les particules ont un poids adéquat, une telle variante est avantageuse en ce qu'un lit fluidisé peut ainsi être formé, ce qui permet au gaz chaud d'atteindre pratiquement chaque particule individuellement, augmentant ainsi l'efficacité du transfert de chaleur vers les particules. Le choix de l'une ou de l'autre variante concernant la position relative des premier et second plateaux dépend donc de la nature des particules à traiter et des flux de gaz utilisés.

[0045] Les déflecteurs amont et aval (9a, 9b) ne doivent pas avoir une géométrie particulière à condition qu'ils permettent de changer l'orientation du flux de gaz. Par exemple, dans le cas d'une enceinte (8) cylindrique, un toit par exemple plat ou conique et un plancher horizontal peuvent former les déflecteurs amont et aval. En effet, quelle que soit l'orientation du flux de gaz chaud (52) entrant dans l'enceinte en amont du premier plateau (1a), il sera nécessairement dévié vers la surface perforée du premier plateau par le toit ou le plancher, selon où se trouve le premier plateau, faisant ainsi office de déflecteur amont (9a). De manière similaire le flux de gaz froid (54) en aval du second plateau est nécessairement dévié vers la soufflerie par le plancher ou toit, selon la position du deuxième plateau, faisant ainsi office de déflecteur aval (9b).

[0046] Les déflecteurs amont et aval (9a, 9b) peuvent de préférence avoir une géométrie profilée permettant de dévier les flux de gaz chaud (52) et froid (54) en réduisant les turbulences et lissant les flux de manière laminaire ou presque. Ainsi, comme illustré sur les Figures 5&6, le déflecteur amont (9a) permet d'orienter le gaz chaud (52) sensiblement normal à la surface du premier plateau. Tel qu'illustré sur les Figures 5(a)&6(a), si le conduit de chauffage (6) forme une enceinte centrée sur l'axe vertical, Z, essentiellement cylindrique creuse, le déflecteur amont (9a) peut être formé par une voûte dans le plafond ou sur le plancher de l'enceinte, selon que le premier plateau (1a) se trouve au-dessus ou en-dessous du second plateau, respectivement. La voûte peut être courbe comme illustré sur les Figures 5(a)&6(a) ou conique. Comme illustré sur les Figures 5(b)&6(b), dans le cas d'un conduit de chauffage (6) situé à l'extérieur de l'enceinte de l'étuve, ledit conduit de chauffage comprend un coude (9a) permettant de dévier le flux de gaz dans la direction normale au premier plateau. Le conduit de chauffage peut être muni à son extrémité avale d'un pommeau de distribution muni d'une grille. Un distributeur amont (9c) peut être situé en aval de l'extrémité avale du conduit de chauffage pour assurer que le gaz chaud (52) soit distribué sur l'ensemble de la surface du premier plateau.

[0047] Afin d'éviter que le gaz chaud ne court-circuite les particules posées sur les plateaux et ne passe par la périphérie des plateaux, entre la circonférence d'un plateau et l'enceinte de l'étuve, des moyens (12) pour étanchéifier suffisamment la circonférence des plateaux sont prévus. Par exemple, une jupe peut s'étendre depuis l'enceinte de l'étuve et recouvrir une partie de la surface amont de chaque plateau sur leur circonférence (cf. Figures 5&6). Les plateaux peuvent également s'emboîter dans une rainure pourvue sur la surface intérieure de l'enceinte de l'étuve. Tout autre moyen d'étanchéité dynamique connu par l'homme du métier peut être utilisé sans modifier la présente invention.

[0048] Les déflecteurs avals permettent de dévier le gaz froid (54) après avoir traversé le second plateau (1 b) vers le ou les ventilateurs formant la soufflerie (5) ou compresseur qui redonne au flux de gaz froid de l'énergie cinétique avant de l'envoyer vers la station de chauffage (7) dans le conduit de chauffage (6). Dans le cas d'un conduit de chauffage (6) centré sur l'axe vertical Z, comme illustré sur les Figures 5(a)&6(a), les déflecteurs avals (9b) permettent de rediriger le flux de gaz froid (54) vers des ouvertures distribuées sur la périphérie du conduit de chauffage, vers la soufflerie permettant de redonner de l'énergie cinétique au flux de gaz froid et de le diriger vers la station de chauffage pour lui redonner de l'énergie calorifique. Dans le cas d'un conduit de chauffage (6) extérieur tel qu'illustré sur les Figures 5(b)&6(b), les déflecteurs avals (9b) permettent de diriger le flux d'air froid (54) vers un orifice situé dans la paroi de l'enceinte ou dans le toit de l'étuve donnant accès au conduit de chauffage. Les déflecteurs avals (9b) peuvent être formés par une surface à double courbure, ou conique, ou être formée par des surfaces planes distribuées sur la circonférence de l'enceinte de l'étuve en aval du second plateau.

[0049] Les Figures illustrent des étuves comprenant deux plateaux. Cependant, pour réduire l'espace au sol occupé par l'équipement, il est tout à fait possible de monter :

• au moins un troisième plateau circulaire monté sensiblement horizontalement à une certaine distance, et séparé du premier plateau (1a) par, le second plateau (1 b), en rotation autour dudit axe vertical, Z, la surface dudit plateau étant perforée et perméable à l'air, à la vapeur d'eau et à l'eau, et

• Un moyen de transfert des particules récoltées du second plateau (1 b) par le moyen de récupération (3b) vers un troisième moyen de répartition apte à répartir lesdites particules le long d'un rayon du troisième plateau.

[0050] En vue de la distribution de la granulométrie des particules d'un même type, il est difficile d'éviter que la fraction la plus fine des particules ne passe à travers les perforations des plateaux et ne tombe sur le ou les plateaux inférieurs, puis sur le plancher de l'enceinte de l'étuve enfermant les plateaux. Afin d'éviter une trop grande accumulation de particules sur le plancher et aussi pour les récupérer, il est avantageux de munir le plancher d'une ouverture d'évacuation des particules les plus fines qui se seraient déposées sur le plancher. De plus, un racleur ou brosse fixé de manière solidaire au plateau inférieur et apte à suivre le mouvement de rotation de celui-ci sert à pousser les particules déposées sur le plancher vers ladite ouverture d'évacuation. Comme le racleur ou brosse est fixé au plateau inférieur, il n'est pas nécessaire de le motoriser individuellement. [0051] La présente invention concerne également un procédé de traitement de particules organiques d'origine végétale pour l'élimination d'organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires. Le procédé de la présente invention utilise une étuve telle que discutée supra et comprend les étapes suivantes,

(a) Former un flux de gaz chaud (52) en soufflant à l'aide de la soufflerie (5) de ladite étuve (1 ) un gaz froid (51 ) à travers la station de chauffage (7) de l'étuve, et diriger le flux de gaz chaud (52) ainsi formé à une première température, T1 , et une première humidité relative, RH1 , suivant un flux sensiblement parallèle à l'axe Z, passant d'abord à travers le premier plateau (1a) avant de passer directement après à travers le second plateau (1 b) ;

(b) Répartir les particules (200) à traiter sur le premier plateau (1a) circulaire traversé en premier par le flux de gaz chaud (52) et faire tourner le premier plateau autour de l'axe vertical, Z, à la première vitesse de rotation, v1 , afin que les particules (20a) réparties sur le premier plateau atteignent une température de traitement, Tt, après une rotation d'un premier angle, Θ, donné,

(c) Après rotation du premier plateau d'un angle, Θ, donné, récupérer les particules ayant la température de traitement, Tt, dudit premier plateau et les transférer vers et répartir sur,

(d) le second plateau (1 b) circulaire qui est traversé par un flux de gaz refroidi (53) ayant une seconde température, T2 > Tt, et une seconde humidité relative, RH2, après avoir traversé le premier plateau, et faire tourner le second plateau autour de l'axe vertical, Z, à la seconde vitesse de rotation, v2, afin de maintenir les particules à la température de traitement, Tt, pendant un temps, t1 ,

(e) Après rotation du second plateau d'un second angle, Θ, donné, récupérer les particules (20b) ayant la température de traitement, Tt, dudit second plateau et les transférer hors de l'étuve, et

(f) Diriger le flux de gaz froid (54) ayant une troisième température, T3 < T2, et une troisième humidité relative, RH3 > RH2, après avoir traversé le second plateau vers la soufflerie et répéter les étapes (a) à (f).

[0052] L'étuve de la présente invention permet de traiter en continu selon les normes internationales des particules organiques d'origine végétale de tailles et de natures très différentes pour l'élimination d'organismes nuisibles présentant des risques phytosanitaires. L'énergie requise pour le traitement est optimisée en séparant les étapes de chauffage à une température, Tt, de traitement sur un premier plateau et de maintien des particules à cette température, Tt, pendant un temps, t1 , de traitement sur un second plateau. L'étuve est simple et économique à fabriquer, d'entretien facile et assure une reproductibilité et constance du traitement appliqué aux particules. REF DEFINITION

1 étuve

1a premier plateau

1 b second plateau

2a premier moyen de répartition

2b second moyen de répartition

3a premier moyen de récupération

3b second moyen de récupération

4a premier moyen de transfert

5 soufflerie

6 conduit de chauffage

6a fenêtre d'entrée dans le conduit de chauffage

7 station de chauffage

8 enceinte de l'étuve

9a déflecteur amont

9b déflecteur aval

9c distributeur amont

10 cheminée munie d'une valve

11 silo

12 moyens pour étanchéifier la circonférence des plateaux

20a particules se trouvant sur le premier plateau

20b particules se trouvant sur le second plateau

20t particules en transfert du premier plateau vers le second plateau

51 flux de gaz sortant de la soufflerie

52 flux de gaz chaud sortant de la station de chauffage

53 flux de gaz chaud ayant traversé le premier plateau, mais pas le second

54 flux de gaz refroidi ayant traversé le second plateau

200 particules à traiter

201 particules après le traitement

q débit de particules (kg / s)

Ha hauteur du lit de particules sur le premier plateau (1a)

Hb hauteur du lit de particules sur le second plateau (1 b)

k facteur de proportionnalité entre v1 et v2, v1 = k v2, k > 1

RHO humidité relative initiale du gaz (à la sortie de la station de chauffage

RH1, 2, 3 première, seconde, et troisième humidité relative du gaz

t1 temps de traitement à la température Tt ou supérieure

TO température initiale du gaz (à la sortie de la station de chauffage

T1, 2, 3 première, seconde, et troisième température du gaz

Tt température de traitement des particules

v1 vitesse de rotation du premier plateau

v2 vitesse de rotation du second plateau

Θ angle de rotation d'un plateau à partir du moyen de répartition correspondant