Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
PACKAGE COMPRISING MEANS FOR RETAINING AN OBJECT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/104339
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an item of packaging (1) comprising: - a box (2) having a base (21) and a peripheral rim (22) that is able to adopt: - a storage position in which the peripheral rim (22) extends substantially parallel to the base (21); - a usage position in which the peripheral rim (22) extends from the base (21); - a lid (3); and - retaining means (4) for holding, in said box (2), an object that is to be transported (5), and characterised in that said retaining means (4) comprise: - a first portion (42) that is secured to the box (2); - a second portion (41) that is secured to the lid (3); and in that at least one out of the first portion (42) and the second portion (41) is relaxed in the storage position of the peripheral rim (22), and tensioned in the usage position of the peripheral rim (22).

More Like This:
JP2018111517ASSEMBLY TRAY
JP2003040256FOOD PACKAGING CONTAINER
Inventors:
COTTE PIERRE-ALAIN (DE)
MOURRAIN DENIS (FR)
BLOT PIERRE (FR)
AFFRE DE SAINT ROME RONAN (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/081558
Publication Date:
May 28, 2020
Filing Date:
November 15, 2019
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
PA COTTE SA (CH)
International Classes:
B65D5/24; B65D5/50; B65D81/07
Domestic Patent References:
WO2017083115A12017-05-18
Foreign References:
US20080110788A12008-05-15
US8794435B12014-08-05
Attorney, Agent or Firm:
REUTELER & CIE SA (CH)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Colis (1 ) comprenant :

- une caisse (2) présentant un fond (21 ) et un rebord périphérique (22) pouvant adopter :

- une position de rangement dans laquelle le rebord périphérique (22) s’étend sensiblement parallèlement au fond (21 ) ;

- une position d’utilisation dans laquelle le rebord périphérique (22) s’étend depuis le fond (21 ) ;

- un couvercle (3) mobile par rapport à la caisse (2) et pouvant adopter :

- une position fermée dans laquelle le couvercle (3) recouvre le rebord périphérique (22) ;

- une position ouverte, dans laquelle le couvercle (3) est écarté du rebord périphérique (22),

- des moyens de retenue (4) pour maintenir dans la caisse (2) un objet à transporter (5), inséré dans la caisse (2),

caractérisé en ce que la caisse (2) comprend des moyens de blocage du rebord périphérique (22) dans sa position d’utilisation, en ce que les moyens de retenue sont déformables et (4) comprennent :

- une première partie (41 ) solidaire de la caisse (2) ;

- une deuxième partie (42) solidaire du couvercle (3),

et en ce que l’une au moins de la première partie (41 ) et de la deuxième partie (42) est détendue dans la position de rangement du rebord périphérique (22), et tendue dans la position d’utilisation du rebord périphérique (22).

2. Colis (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le rebord périphérique (22) comprend :

- un panneau avant (221 ) ;

- un panneau arrière (222) ;

- deux panneaux latéraux (223 ; 223a, 223b) reliant le panneau avant (221 ) et le panneau arrière (222),

chaque panneau (221 , 222, 223) étant articulé par rapport au fond (21 ), les panneaux (221 , 222, 223) étant sensiblement perpendiculaires au fond (21 ) dans la position d’utilisation de la bordure périphérique (22).

3. Colis (1 ) selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque panneau latéral (223a, 223b) est relié au panneau avant (221 ) et au panneau arrière (222) par des moyens de jonction (25), le déplacement des panneaux latéraux (223) lors du passage de la bordure périphérique (22) de sa position de rangement à sa position d’utilisation, entraînant le déplacement du panneau avant (221 ) et du panneau arrière (222).

4. Colis (1 ) selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de blocage du rebord périphérique (22) dans sa position d’utilisation appartiennent au groupe suivant :

- par magnétisme ;

- par organe rapporté ;

- par déformation ;

- par arc-boutement.

5. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’une au moins de la première partie (41 ) et de la deuxième partie (42) des moyens de retenue (4) présente au moins une portion élastiquement déformable.

6. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’une au moins de la première partie (41 ) et de la deuxième partie (42) des moyens de retenue (4) présente un revêtement adhérent.

7. Colis (1 ) selon la revendication précédentes, caractérisé en ce que l’une au moins de la première partie (41 ) et de la deuxième partie (42) des moyens de retenue (4) présente un revêtement glissant, le revêtement adhérent étant situé entre deux portions du revêtement glissant.

8. Colis (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le revêtement adhérent est centré par rapport au fond (21 ) de la caisse (2) dans la position fermée du couvercle (3).

9. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première partie (41 ) et la deuxième partie (42) des moyens de retenue (4) sont distinctes l’une de l’autre, et en ce que :

- la première partie (41 ) est écartée du fond (21 ) de la caisse (2) dans la position d’utilisation de la bordure périphérique (22) ;

- la deuxième partie (42) se présente sous la forme d’une mousse solidaire d’une face inférieure (331 ) du couvercle (3) tournée vers le fond (21 ) de la caisse (2) dans la position fermée du couvercle (3).

10. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que : - le couvercle (3) comprend un plateau (31 ) et un jambage (32) s’étendant en direction du fond (21 ) et présentant une extrémité libre (321 ) venant au voisinage du fond (21 ) de la caisse (2) dans la position fermée du couvercle (3) ;

- la première partie (41 ) des moyens de retenue (4) est formée par le fond (21 ) de la caisse

(2) ;

- la deuxième partie (42) des moyens de retenue (4) est souple et est solidarisée au fond (21 ) de la caisse (2) ou à la bordure périphérique (22) au voisinage du fond (21 ) de la caisse (2) par une première extrémité (44), et à l’extrémité libre (321 ) du jambage (32) par une deuxième extrémité (45), la première extrémité (44) et la deuxième extrémité (45) des moyens de retenue (4) étant distantes l’une de l’autre et délimitant entre elles, sur le fond (21 ), une zone de réception de l’objet à transporter (5) dans la position fermée du couvercle (3).

1 1. Colis (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de retenue (4) comprennent au moins une sangle.

12. Colis (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la ou chaque sangle présente une face interne (47) tournée vers le fond (21 ) de la caisse (2), la face interne (47) ayant un revêtement adhérent.

13. Colis (1 ) selon la revendication 11 ou la revendication 12, caractérisé en ce que la ou chaque sangle présente une forme en X ou en Y, une première portion du X ou du Y présentant la première extrémité (44) des moyens de retenue (4) et une deuxième portion opposée présentant la deuxième extrémité (45) des moyens de retenue (1 ).

14. Colis (1 ) selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens de retenue (1 ) comprennent un film destiné à recouvrir au moins partiellement le fond (21 ) de la caisse (2) dans la position fermée du couvercle (3).

15. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que le jambage (32) est monté pivotant sur le plateau (31 ).

16. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications 10 à 15, caractérisé en ce que le fond (21 ) de la caisse (2) présente une cavité (21 1 ) formant un logement de réception de l’objet à transporter (5).

17. Colis (1 ) selon la revendication 10 à 16, caractérisé en ce que la cavité (1 ) présente une base (212) ayant une surface adhérente destinée à coopérer avec l’objet à transporter (5) pour le maintenir en position.

18. Colis (1 ) selon la revendication 16 ou la revendication 17, caractérisé en ce que la cavité

(21 1 ) est centrée sur le fond (21 ) de la caisse (2).

19. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la caisse (2) comprend des moyens de verrouillage (26) du couvercle (3) dans sa position fermée, les moyens de verrouillage (26) incluant une première partie (261 ) solidaire de la caisse (2) et une deuxième partie (262) solidaire du couvercle (3).

20. Colis (1 ) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la caisse (2) porte une interface de dialogue électronique (27).

Description:
Colis comprenant des moyens de retenue d’un objet

Le domaine de l’invention est celui de la logistique.

Plus précisément, l’invention concerne un colis, ou un moyen de colisage logistique, c’est-à- dire un contenant, pour l’acheminement d’objets entre deux destinations, au moyen d’un colis. Pour transporter un objet en toute sécurité, et de manière sûre, il est connu des colis tels que des boîtes ou des cartons.

D’une manière générale, les colis comprennent une caisse présentant un fond et un rebord périphérique qui définissent ensemble un volume interne dans lequel est logé l’objet à transporter.

Les colis comprennent également un couvercle mobile par rapport à la caisse. Ces couvercles peuvent notamment adopter une position fermée dans laquelle le couvercle obture le volume interne de la caisse.

Afin de permettre la protection des objets transportés, certains colis comprennent des moyens de retenue pour maintenir l’objet à transporter dans la caisse.

Il est connu des moyens de retenue qui prennent la forme de panneaux de mousse intégrés à la caisse et au couvercle. Les panneaux de mousse peuvent, le cas échéant, être rapportés à la caisse. Autrement dit, les panneaux de mousse peuvent être intégrés à la caisse seulement si leur présence est requise.

Plus précisément, les panneaux de mousse sont solidarisés au fond de la caisse, éventuellement à son rebord périphérique, et au couvercle.

L’objet à transporter est alors inséré dans le volume interne de sorte à venir au contact de la mousse et à être bloqué au minimum par la mousse du fond et la mousse du couvercle.

Ce type de moyens de retenue présente comme inconvénient majeur son épaisseur, ou, autrement dit, l’encombrement qu’il occupe dans le volume interne de la caisse.

En effet, la mousse prend une majeure partie du volume interne de la caisse. Toutefois, la mousse présente des caractéristiques élastiques de sorte à former des moyens de retenue déformables pour épouser le contour de l’objet à transporter.

Cependant, en fonction de la taille de l’objet, plusieurs colis doivent être prévus.

Par exemple, pour un objet volumineux et pour un objet de petite taille, une même caisse ne pourra pas être utilisée. Dans le cas de l’objet de petite taille, si une caisse ou un colis convenant à un objet de grande taille est utilisé, la mousse n’est pas déformée convenablement au contact de l’objet de petite taille, et ce dernier peut alors se déplacer dans le volume interne de la caisse au risque de s’abîmer.

Au contraire, si un objet de grande taille est introduit dans le volume interne d’une caisse destinée à contenir un objet de petite taille, le colis peut devenir inutilisable pour faute d’espace insuffisant dans le volume interne, le couvercle ne pouvant dès lors pas être fermé correctement de sorte à obturer réellement le volume interne de la caisse. Il en résulte alors que l’objet n’est pas réellement protégé et est visible de toute personne transportant le colis, cela pouvant conduire à un risque de vol de l’objet.

Les transporteurs ou les professionnels du conditionnement doivent, en conséquence, posséder des colis de différentes tailles en fonction de la taille des objets à transporter.

Par ailleurs, la présence de la mousse rend le colis encombrant lorsqu’il n’est pas utilisé, cela même si le colis est pliable pour l’amener dans une configuration de rangement ou de stockage « à plat ».

En effet, le pliage du colis permet d’optimiser son encombrement lors de son inutilisation. Toutefois, la compression de la mousse lors du pliage du dispositif peut nuire à l’efficacité de la mousse pour protéger l’objet à transporter. Lorsque de la mousse est comprimée, elle perd en élasticité, et peut ne pas s’expandre correctement à la décompression ; cela est d’autant plus vrai que la durée de compression de la mousse est importante.

Pour éviter cette perte d’élasticité, il est donc nécessaire d’éviter une compression trop importante de la mousse, ce qui ne permet qu’une réduction partielle de l’encombrement du colis lorsqu’il n’est pas utilisé.

Les transporteurs ou les professionnels du conditionnement doivent, en conséquence, bénéficier d’un local de grande taille permettant le stockage des colis soit dans leur configuration d’utilisation, soit partiellement repliés, soit dissociés, c’est-à-dire que la mousse est séparée de la caisse, cela pour les différentes tailles de colis. Cela représente alors un coût important de stockage qui est généralement imputé au consommateur final.

Selon une autre technique connue, les moyens de retenue se présentent sous la forme d’une enveloppe plastique à l’intérieur de laquelle l’objet à transporter est glissé, l’enveloppe est ensuite déformée pour que ses parois viennent au contact de l’objet à transporter et maintiennent celui-ci dans sa position.

Selon un premier type, les enveloppes peuvent être solidarisées sur le fond de la caisse et leur déformation peut être réalisée par exemple par chauffage de sorte à rétracter la matière, généralement une matière plastique, pour que celle-ci se rigidifie au contact de l’objet.

Un inconvénient de cette solution réside dans le fait que la déformation de l’enveloppe, lorsqu’elle est réalisée par chauffage, ne peut pas être réalisée par tout le monde puisque cette technique implique le recours à un équipement de chauffage spécifique.

En effet, des moyens de chauffage, tels que des chauffeurs thermiques par exemple, doivent être utilisés et peuvent nécessiter une formation spéciale de sorte que seuls les professionnels puissent déformer l’enveloppe.

Par ailleurs, lorsque l’enveloppe est solidaire du fond de la caisse, cela peut présenter un inconvénient majeur pour l’intégrité de la caisse, notamment si celle-ci est en carton, une chaleur trop élevée pouvant détruire le carton en le brûlant.

De plus, l’introduction de l’objet à transporter dans l’enveloppe peut s’avérer difficile, voire impossible. Cela est particulièrement vérifié si l’objet à transporter est inséré dans l’enveloppe une fois que la caisse est en forme, c’est-à-dire que le volume interne est défini, le rebord périphérique de la caisse présentant notamment un obstacle majeur à l’insertion de l’objet dans l’enveloppe. Pour pallier à cela, il peut être nécessaire de, premièrement, insérer l’objet dans l’enveloppe puis ensuite de former la caisse et enfin de déformer l’enveloppe.

Cela représente un temps de manipulation important qui peut être préjudiciable pour les professionnels et également être impossible à réaliser pour des particuliers, notamment pour déformer l’enveloppe ou mettre en forme la caisse.

Selon un deuxième type, l’enveloppe peut également être solidaire d’un plateau destiné à être logé dans la caisse. Dans ce cas, l’objet est introduit à l’intérieur de l’enveloppe puis, afin de solidariser et de maintenir l’objet, l’enveloppe est déformée par pliage des bords du plateau, de sorte à tendre les deux parois de l’enveloppe pour emprisonner l’objet. Une fois que cela est terminé, le plateau replié peut être inséré dans la caisse puis le couvercle mobile peut être refermé sur la caisse.

Ces moyens de retenue présentent également certains inconvénients.

En effet, l’insertion de l’objet dans l’enveloppe ne pose pas de problème, cependant la déformation du plateau, notamment le pliage de ses bords représente une manipulation compliquée, voire impossible à réaliser lorsque l’objet est volumineux et que l’enveloppe à déformer propose une résistance à la déformation importante. La déformation de l’enveloppe peut alors devenir chronophage et rebuter les professionnels qui feront alors une déformation partielle voire proposeront un colis de taille supérieure engendrant un coût de transport supérieur pour le consommateur final.

En outre, cela oblige le stockage à la fois de la caisse, du couvercle et des moyens de retenue, ce qui représente un encombrement total préjudiciable et donc un surcoût qui est souvent répercuté au client final.

L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un colis pourvu de moyens de retenue simples d’utilisation et permettant le transport d’un objet en toute sécurité.

L’invention a également pour objet de fournir un tel colis qui, lorsqu’il n’est pas utilisé, présente un encombrement réduit de sorte à limiter l’espace de stockage de plusieurs colis.

L’invention a en outre pour objet de fournir un tel colis adapté à la fois au transport d’objets volumineux et d’objets très peu volumineux, cela en toute sécurité.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un colis comprenant :

- une caisse présentant un fond et un rebord périphérique pouvant adopter :

- une position de rangement dans laquelle le rebord périphérique s’étend sensiblement parallèlement au fond ;

- une position d’utilisation dans laquelle le rebord périphérique s’étend depuis le fond ; - un couvercle mobile par rapport à la caisse et pouvant adopter :

- une position fermée dans laquelle le couvercle recouvre le rebord périphérique ;

- une position ouverte, dans laquelle le couvercle est écarté du rebord périphérique,

- des moyens de retenue pour maintenir dans la caisse un objet à transporter, inséré dans la caisse,

caractérisé en ce que la caisse comprend des moyens de blocage du rebord périphérique dans sa position d’utilisation, en ce que les moyens de retenue sont déformables et comprennent :

- une première partie solidaire de la caisse ;

- une deuxième partie solidaire du couvercle,

et en ce que l’une au moins de la première partie et de la deuxième partie est détendue dans la position de rangement du rebord périphérique, et tendue dans la position d’utilisation du rebord périphérique.

La mise en tension de l’une de la première partie et de la deuxième partie des moyens de retenue est ainsi pilotée par la mise en position d’utilisation du rebord périphérique. Ainsi, lorsque le colis n’est pas utilisé, les moyens de retenu sont détendus ce qui favorise leur durée de vie. En effet, une mise sous tension continue des moyens de retenue peut nuire à leur capacité de déformation, notamment en ce qui concerne leur élasticité qui deviendra plus faible au fur et à mesure du maintien sous tension. Cela permet également de réduire l’encombrement du colis lorsqu’il n’est pas utilisé, comme cela est développé ci-après.

Avantageusement, le rebord périphérique comprend

- un panneau avant ;

- un panneau arrière ;

- deux panneaux latéraux reliant le panneau avant et le panneau arrière,

chaque panneau étant articulé par rapport au fond, les panneaux étant sensiblement perpendiculaires au fond dans la position d’utilisation de la bordure périphérique.

Ainsi, lorsque le colis n’est pas utilisé, il est possible de le plier pour le stocker. Lorsqu’il est plié, le colis occupe un espace restreint permettant notamment aux professionnels du transport de stocker plusieurs colis dans un faible espace. Lorsqu’un objet doit être acheminé, il suffit alors de mettre en forme le colis en positionnant la bordure en position d’utilisation, c’est-à-dire en positionnant les panneaux du rebord périphérique sensiblement perpendiculairement au fond de la caisse.

Chaque panneau latéral est avantageusement relié au panneau avant et au panneau arrière par des moyens de jonction, le déplacement des panneaux latéraux lors du passage de la bordure périphérique de sa position de rangement à sa position d’utilisation, entraînant le déplacement du panneau avant et du panneau arrière.

Dans ce cas, les moyens de blocage permettent un maintien stable en position d’utilisation de la bordure périphérique. Autrement dit, lorsque la bordure périphérique est dans sa position d’utilisation, une action volontaire est nécessaire pour la positionner dans sa position de rangement.

La mise en forme de la caisse, notamment la transition du rebord périphérique entre sa position de rangement et sa position d’utilisation et la mise en place de l’objet à transporter s’en trouvent alors facilités. En effet, le positionnement des panneaux latéraux perpendiculairement au fond de la caisse entraîne le positionnement automatique du panneau avant et du panneau arrière également perpendiculairement au fond de la caisse. Par ailleurs, les moyens de blocage permettent d’éviter que le rebord périphérique n’adopte sa position de rangement de manière inopinée. Les moyens de blocage agissent en effet à l’encontre des moyens de retenue qui ont tendance à attirer les panneaux du rebord périphérique vers le fond de la caisse, c’est-à-dire à positionner le rebord périphérique dans sa position de rangement. Ainsi, par un simple mouvement de traction sur les panneaux latéraux vers l’extérieur de la caisse, il est possible de mettre en forme la caisse pour permettre son utilisation. Cela est notablement plus rapide qu’une caisse conventionnelle dans laquelle chaque panneau du rebord périphérique est positionné perpendiculairement au fond de la caisse indépendamment des autres panneaux, cela sans dispositif de blocage en position d’utilisation des panneaux.

De préférence, les moyens de blocage du rebord périphérique dans sa position d’utilisation appartiennent au groupe suivant :

- par magnétisme ;

- par organe rapporté ;

- par déformation ;

- par arc-boutement.

De tels moyens de blocage sont simples de mise en oeuvre et assurent un maintien du rebord périphérique dans sa position d’utilisation. En effet, ces moyens de blocage ne nécessitent pas l’utilisation d’un outillage dédié ou d’une technique particulière. EN d’autre termes, ces moyens d’assemblage peuvent être utilisés par toute personne mettant en forme la caisse, cela sans compétences particulières.

Avantageusement, l’une au moins de la première partie et de la deuxième partie des moyens de retenue présente au moins une portion élastiquement déformable.

Cela permet que les moyens de retenue puissent s’adapter à la forme de l’objet à transporter. En outre, la portion élastiquement déformable permet que les moyens de retenue exercent une force sur l’objet à transporter pour le maintenir dans le volume interne entre les deux parties des moyens de retenue.

Selon un aspect avantageux, l’une au moins de la première partie et de la deuxième partie des moyens de retenue présente un revêtement adhérent.

Selon un autre aspect avantageux, l’une au moins de la première partie et de la deuxième partie des moyens de retenue présente un revêtement glissant, le revêtement adhérent étant situé entre deux portions du revêtement glissant. Le revêtement adhérent, qui est prioritairement en contact avec l’objet à transporter, et le revêtement glissant, qui est en contact avec une partie périphérique de l’objet à transporter et génère l’effort de tension des moyens de retenue, permettent l’adaptation des moyens de retenue aux contours de l’objet à transporter. En effet, le revêtement glissant évite que les moyens de retenue n’adhèrent totalement à l’objet à transporter de sorte que le revêtement adhérent soit positionné sensiblement au centre du volume interne de la caisse lorsqu’il est au contact de l’objet à transporter.

En outre, la combinaison du revêtement adhérent, du revêtement glissant et de la portion élastiquement déformable permet de réduire de manière importante la force appliquée par les moyens de retenue sur l’objet à transporter pour le maintenir dans le volume interne. En effet, la force appliquée sur l’objet à transporter est le produit de la force élastique des moyens élastiquement déformables par le coefficient de frottement du revêtement adhérent.

Selon la loi de Coulomb, à égalité de force appliquée sur l’objet, plus le coefficient de frottement est important, moins la force élastique nécessaire est importante.

Par voie de conséquence, la présence du revêtement adhérent permet de réduire la force appliquée par les moyens de retenue sur l’objet à transporter, et donc la force élastique des moyens de retenue. L’effort demandé pour la fermeture du couvercle est donc moindre.

Préférentiellement, adhérent est centré par rapport au fond de la caisse dans la position fermée du couvercle.

Cela participe au bon maintien de l’objet à transporter dans le volume interne et au confort de transport du colis puisque la masse de l’objet à transporter est globalement répartie dans le colis.

Selon un mode de réalisation avantageux, la première partie et la deuxième partie des moyens de retenue sont distinctes l’une de l’autre, et en ce que :

- la première partie est écartée du fond de la caisse dans la position d’utilisation de la bordure périphérique ;

- la deuxième partie se présente sous la forme d’une mousse solidaire d’une face inférieure du couvercle tournée vers le fond de la caisse dans la position fermée du couvercle.

L’objet à transporter est ainsi maintenu entre les deux parties des moyens de retenue.

De plus, l’utilisation de mousse permet d’offrir un contact doux, c’est-à-dire ne présentant pas de risque d’endommagement de l’objet à transporter.

En outre, l’écartement entre le fond et la première partie des moyens de retenue favorise la déformation de la première partie des moyens de retenue qui ne s’abîment pas contre le fond de la caisse par frottement par exemple.

Selon un autre mode de réalisation avantageux :

- le couvercle comprend un plateau et un jambage s’étendant en direction du fond et présentant une extrémité libre venant au voisinage du fond de la caisse dans la position fermée du couvercle ; - la première partie des moyens de retenue est formée par le fond de la caisse ;

- la deuxième partie des moyens de retenue est souple et est solidarisée au fond de la caisse ou à la bordure périphérique au voisinage du fond de la caisse par une première extrémité, et à l’extrémité libre du jambage par une deuxième extrémité, la première extrémité et la deuxième extrémité des moyens de retenue étant distantes l’une de l’autre et délimitant entre elles, sur le fond, une zone de réception de l’objet à transporter dans la position fermée du couvercle.

La solidarisation de la deuxième partie des moyens de retenue au fond de la caisse d’une part, et au jambage du couvercle d’autre part, permet que la simple mise en position fermée du couvercle assure la retenue de l’objet dans la caisse.

Plus précisément, l’objet est maintenu dans la caisse en étant coincé entre le fond de la caisse et les moyens de retenue qui viennent alors recouvrir l’objet.

Par ailleurs, lorsque le couvercle est dans sa position fermée, l’extrémité libre du jambage venant à proximité du fond permet de positionner la deuxième extrémité de la deuxième partie des moyens de retenue également à proximité du fond, et plus particulièrement en appui sur le fond lorsque l’extrémité libre du jambage est écartée du fond de la caisse de la seule épaisseur de la deuxième partie des moyens de retenue. Cela permet ainsi de plaquer l’objet à maintenir contre le fond de la caisse pour assurer son maintien.

Avantageusement, les moyens de retenue comprennent au moins une sangle.

L’utilisation d’une ou de plusieurs sangles permet de conférer aux moyens de retenue une limite à la déformation particulièrement utile, notamment pour assurer le blocage de l’objet à transporter contre le fond de la caisse. Ainsi, même en cas de chocs, l’objet à transporter reste plaqué contre le fond de la caisse et présente un faible risque de détérioration en allant buter contre le rebord périphérique ou le couvercle par exemple.

Dans ce cas, la ou chaque sangle présente une face interne tournée vers le fond de la caisse, la face interne ayant un revêtement adhérent.

Le revêtement adhérent permet une bonne adhésion de la sangle des moyens de retenue avec l’objet à transporter. Cela favorise encore le maintien en position de l’objet à transporter par les moyens de retenue. Le revêtement adhérent peut notamment être pourvu de picots ou de saillies formant des moyens d’accroche.

Avantageusement, la ou de chaque sangle présente une forme en X ou en Y, une première portion du X ou du Y présentant la première extrémité des moyens de retenue et une deuxième portion opposée présentant la deuxième extrémité des moyens de retenue.

Une telle forme de la ou de chaque sangle permet de couvrir une large partie du fond de la caisse tout en assurant un maintien central accru.

Par ailleurs, de telles formes permettent une adaptation des moyens de retenue à un objet à transporter présentant une forme irrégulière par exemple. En effet, un objet à transporter présentant des parties en saillies pourrait subir des contraintes importantes pouvant le fragiliser voire le détériorer. Grâce à la forme en X ou en Y, seule une portion de la ou de chaque sangle peut être au contact de l’objet à transporter pour le maintenir en position, laissant libre les autres parties de l’objet à transporter, notamment les parties en saillie, pour ne pas lui faire subir de contraintes.

En variante, les moyens de retenue comprennent un film destiné à recouvrir au moins partiellement le fond de la caisse dans la position fermée du couvercle.

Un tel film permet d’épouser au mieux les contours de l’objet à transporter. Cela s’avère particulièrement utile pour les objets à transporter qui présentent une forme sensiblement plane.

De préférence, les moyens de retenue sont élastiques au moins à leur première extrémité et à leur deuxième extrémité.

Une telle élasticité permet la déformation des moyens de retenue, notamment dans le but que ceux-ci s’adaptent à la forme de l’objet à transporter.

Selon un aspect avantageux, le jambage est monté pivotant sur le plateau.

Ce pivotement permet de réduire encore l’encombrement du dispositif lorsqu’il n’est pas utilisé. En effet, le jambage peut alors être rabattu contre le plateau, ce qui permet de limiter l’épaisseur du couvercle lorsqu’il est replié pour recouvrir la caisse.

Avantageusement, le fond de la caisse présente une cavité formant un logement de réception de l’objet à transporter.

La cavité est particulièrement intéressante pour y loger un objet à transporter de petite taille, et en particulier de faible épaisseur, par exemple une pièce de monnaie. Ainsi, la pièce se trouve confinée dans la cavité de sorte qu’elle ne puisse pas se déplacer sur toute la surface du fond de la caisse. Cela participe alors à la sécurité de l’objet à transporter, et notamment à la conservation de son intégrité.

Avantageusement, la cavité présente une base ayant une surface adhérente destinée à coopérer avec l’objet à transporter pour le maintenir en position.

Les déplacements de l’objet à transporter sont alors encore limités, au bénéfice de la conservation de son intégrité.

Selon une forme de réalisation avantageuse, la cavité est centrée sur le fond de la caisse.

Dès lors, il est également possible d’utiliser la cavité comme index de positionnement de l’objet à transporter lorsque celui-ci est de taille importante. En outre, la cavité centrée offre un élément de centrage pour l’objet à transporter par rapport aux moyens de retenue.

Par ailleurs, cela permet les efforts de maintien générés par les moyes de retenue puissent être répartis plus uniformément lorsque l’objet à transporter est volumineux et/ou anguleux sur ses bords.

De préférence, la caisse comprend des moyens de verrouillage du couvercle dans sa position fermée, les moyens de verrouillage incluant une première partie solidaire de la caisse et une deuxième partie solidaire du couvercle. De tels moyens de verrouillage permettent d’assurer une protection de l’objet à transporter dans le volume interne de la caisse, notamment contre le vol.

Avantageusement, la caisse porte une interface de dialogue électronique.

Cette interface de dialogue électronique peut par exemple permettre à un utilisateur de prendre connaissance d’informations telles que le verrouillage ou non du colis, sa destination ou encore sa provenance. Cela est particulièrement vérifié lorsque l’interface de dialogue électronique est équipée d’un écran.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de différents modes de réalisation préférentiels de l’invention, donnés à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : [Fig.1] est une vue en perspective de dessus d’un colis selon l’invention comprenant des moyens de retenue pour le maintien d’un objet à transporter, selon un premier mode de réalisation ;

[Fig.2a] est une vue de détail des moyens de retenue montrant plusieurs faces et notamment une face pourvue de moyens adhérents ;

[Fig.2b] est une vue schématique d’une variante de réalisation des moyens de retenue selon le premier mode de réalisation ;

[Fig.3] est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention dans un état replié ou un état de stockage ;

[Fig.4] est une vue en perspective de dessus montrant le colis selon l’invention dans un état déplié préalablement à sa mise en forme ;

[Fig.5] est une vue en perspective de dessus montrant la mise en forme du colis selon l’invention ;

[Fig.6] est une vue en perspective de dessus d’un colis selon l’invention et selon une variante de réalisation ;

[Fig.7] est une vue en coupe longitudinale du colis selon l’invention dans lequel un objet à transporter est inséré et les moyens de retenue sont conformés pour permettre le moyen de l’objet à transporter ;

[Fig.8] est une vue en coupe longitudinale d’un colis selon l’invention à l’intérieur duquel est logé un objet à transporter de petite taille, les moyens de retenue étant conformés pour maintenir l’objet de petite taille en position ;

[Fig.9] est une vue en perspective d’un colis selon l’invention, comprenant des moyens de retenue selon un deuxième mode de réalisation ;

[Fig.10] est une vue en perspective d’un colis selon l’invention, comprenant des moyens de retenue selon un troisième mode de réalisation ;

[Fig.11] est une vue en perspective d’un colis selon l’invention, comprenant des moyens de retenue selon un quatrième mode de réalisation ; [Fig.12] est une vue en perspective d’une caisse d’un colis selon l’invention, comprenant des moyens de blocage de la caisse dans une position d’utilisation ;

[Fig.13] est une vue en perspective est des moyens de blocage de la caisse dans une position d’utilisation, selon une première forme de réalisation ;

[Fig.14] est une vue en perspective est des moyens de blocage de la caisse dans une position d’utilisation, selon une deuxième forme de réalisation ;

[Fig.15] est une vue en perspective est des moyens de blocage de la caisse dans une position d’utilisation, selon une troisième forme de réalisation ;

[Fig.16] est une vue en perspective est des moyens de blocage de la caisse dans une position d’utilisation, selon une quatrième forme de réalisation.

En référence à la figure 1 , un colis 1 selon l’invention est représenté.

Le colis 1 comprend :

- une caisse 2 ;

- un couvercle 3 ;

- des moyens de retenue 4, dont un détail est illustré sur la figure 2.

De préférence, la caisse 2 et le couvercle 3 sont réalisés dans un matériau robuste, présentant notamment des caractéristiques de résistance à la déformation et aux chocs, par exemple dans un matériau tel que du métal, du plastique résistant ou un matériau composite (c’est-à- dire un matériau formé de plusieurs matières différentes). A titre d’exemple, un matériau composite pouvant être utilisé comprend un renfort en tissus ainsi qu’une résine plastique.

Le colis 1 est ainsi réutilisable et résistant aux aléas d’utilisation, notamment aux chocs qu’il subit. Cela permet de limiter son impact sur l’environnement, particulièrement en ce qui concerne les déchets.

En effet, une fois l’objet à transporter 5 acheminé, le colis 1 peut être réutilisé pour l’envoi d’un autre objet ou renvoyé à un transporteur qui le réutilisera. Ainsi, les coûts et la pollution liés au recyclage du colis sont limités à la fin de vie du colis, c’est-à-dire lorsque le colis 1 est trop détérioré pour permettre le transport d’un objet en toute sécurité. Autrement dit, un emballage classique composé de carton est généralement détruit et recyclé dès la fin de son utilisation, tandis que le colis selon l’invention sera utilisé à plusieurs reprises avant d’être recyclé.

Par ailleurs, l’utilisation de plastique résistant, de matériau composite ou de matériau métallique permet au colis de résister aux conditions climatiques, notamment à la pluie qui endommage de manière importante le carton des colis classiquement utilisé.

La caisse 2 est pliante et comprend présente un fond 21 et un rebord périphérique 22 s’étendant depuis le fond 21. La caisse 2 est pliante, c’est-à-dire que le rebord périphérique 22 est mobile par rapport au fond 21 et peut adopter :

- une position de rangement (correspondant à la position de stockage du colis 1 illustrée par la figure 3) dans laquelle le rebord périphérique 22 est sensiblement parallèle au fond 21 ; - une position d’utilisation dans laquelle le rebord périphérique 22 s’étend sensiblement perpendiculairement au fond 21.

Le fond 21 et le rebord périphérique 22 définissent ensemble un volume interne 23 de la caisse 2. Le rebord périphérique 22 présente une forme parallélépipédique qui définit une ouverture d’accès 24 au volume interne 23 de la caisse 2.

Comme cela est représenté sur les figures 1 , 7 et 8 notamment, le fond 21 présente une cavité 211 destinée à recevoir un objet à transporter 5, notamment quand celui-ci est de petite taille, comme cela est illustré sur la figure 8. La cavité 21 1 présente une base 212 ayant une surface adhérente.

Tel qu’illustré sur les figures 1 , 4 et 5, le rebord périphérique 22 comprend :

- un panneau frontal 221 ;

- un panneau arrière 222 ;

- deux panneaux latéraux 223.

Plus précisément, le rebord périphérique 22 comprend un premier panneau latéral 223a, et un deuxième panneau latéral 223b.

Le panneau arrière 222 et le panneau frontal 221 sont opposés l’un à l’autre par rapport au fond 21. De même, le premier panneau latéral 223a et le deuxième panneau latéral 223b sont également opposés l’un à l’autre par rapport au fond 21 et relient chacun le panneau frontal 221 et le panneau arrière 223.

Chacun du panneau frontal 221 , du panneau arrière 222 et des panneaux latéraux 223 est articulé par rapport au fond 21 de la caisse 2. En d’autres termes, le panneau frontal 221 , le panneau arrière 222 et les panneaux latéraux 223 peuvent pivoter par rapport au fond 21 pour permettre au rebord périphérique 22 d’adopter sa position d’utilisation ou sa position de rangement.

En référence aux figures 12 à 16, la caisse 2 comprend également des moyens de blocage 225 du rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation. Les moyens de blocage 225 appartiennent au groupe suivant :

- par magnétisme ;

- par organe rapporté ;

- par déformation ;

- par arc-boutement, ou interférence.

La figure 13 illustre des moyens de blocage 225 par arc-boutement ou interférence. Plus précisément, chaque panneau latéral 223 comprend un crochet 2251 faisant saillie du panneau latéral 223. Le crochet 225 ménage ainsi un espace 2252 avec un rebord du panneau latéral 223, cet espace 2252 étant destiné à recevoir le panneau frontale 221 ou le panneau arrière 222.

Chaque crochet 2251 est élastiquement déformable pour que, lorsque le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 sont mis en forme, ils déforment élastiquement chaque crochet 2251 pour venir au contact d’un rebord d’un panneau latéral 223. Chaque crochet 2251 recouvre alors sa forme initiale de sorte à maintenir le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 contre le rebord d’un panneau latérale 223.

En variante non illustrée, les moyens de blocage 225 peuvent prendre la forme de languettes solidaires du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222. Ces languettes sont destinées à se loger dans des fentes pratiquées dans les panneaux latéraux 223. La coopération entre les languettes et les fentes est avantageusement serrée afin que lorsque les languettes sont insérées dans les fentes, il soit nécessaire d’exercer un effort de traction important sur le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 pour sortir les languettes des fentes.

La figue 14 illustre des moyens de blocage 225 par organe rapporté, c’est-à-dire par assemblage de deux panneaux du rebord périphérique 22 à l’aide d’un organe rapporté 2253. Plus précisément, un organe rapporté 2253 tel qu’un pion ou un goujon est inséré dans des ouvertures pratiquées sur les panneau latéraux 223, le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222. Dans ce cas, le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222, ou les panneau latéraux 223 présentent des retours destinés à venir en recouvrement des panneaux latéraux 223, ou du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 respectivement. Les retours présentent alors l’ouverture destinée à recevoir l’organe rapporté 2253.

En outre, l’organe 2253 comprend une portion centrale destinée à traverser les ouvertures des panneaux, et deux butées pliables, situées chacune de part et d’autre de la portion centrale. Le blocage en forme du rebord périphérique 22 se fait alors par insertion de la partie centrale des organes rapportés 2253 dans les ouvertures des panneaux, puis pliage des butées pliables de sorte que les panneaux du rebord périphérique soient pris en sandwich entre les deux butées pliables de l’organe rapporté 2253.

La figure 15 illustre des moyens de blocage 225 par magnétisme. Pour cela, chaque panneau du rebord périphérique 22 est pourvue d’un aimant 2254. Dans ce cas, le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222, ou les panneaux latéraux 223 présentent des retours destinés à venir en recouvrement des panneaux latéraux 223, ou du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 respectivement.

Les retours portent alors chacun un aimant 2254 destiné à coopérer avec un autre aimant 2254 en vis-à-vis. Pour permettre leur coopération, les aimants 2254 sont accouplés par paire avec une polarité inversée. En d’autres termes, les aimants 2254 des panneaux latéraux 223 présentent une polarité négative et les aimants 2254 du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 présentent une polarité positive, ou inversement.

La figure 16 illustre des moyens de blocage 225 par déformation. Les panneaux latéraux 223 présentent alors une oreille 2255 en saillie de chaque rebord orienté vers le panneau avant 221 et le panneau arrière 222.

Le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 présentent alors des décroché 2256 destinés à coopérer chacun avec une oreille 2255. L’insertion d’une oreille 2255 dans un décroché 2256 correspondant provoque alors la déformation élastique de l’oreille 2255 qui, en cherchant à recouvrer son état non déformé, exerce une force sur le décroché 2256. Cela provoque alors le maintien en position des panneaux les uns par rapport aux autres, et donc le maintien en position d’utilisation du rebord périphérique 22.

Selon une variante de réalisation non illustrée, les rebords des panneaux du rebord périphérique 22 sont remplacés par les moyens de jonction 25. Ainsi, en bloquant les moyens de jonction avec l’un des panneaux du rebord périphérique 22, le retour de la bordure périphérique 22 dans sa position de rangement est empêché.

Avantageusement, la caisse 2 comprend des moyens de verrouillage 26 du couvercle 3 sur la caisse 2. Plus précisément, en référence aux figures 9 et 10, les moyens de verrouillage 26 comprennent une première partie 261 solidaire de la caisse 2 et une deuxième partie 262 solidaire du couvercle 3.

Lorsque le couvercle 3 est dans sa position fermée, la deuxième partie 262 des moyens de verrouillage 26 du couvercle 3 coopère avec la première partie 261 des moyens de verrouillage 26 de la caisse pour permettre le verrouillage en position fermée du couvercle 3. Tel que cela est illustré sur la figure 6, la caisse 2 comprend en outre une interface électronique de dialogue 27 permettant à l’utilisateur d’interagir avec le colis 1.

Selon un aspect avantageux, l’interface de dialogue est reliée d’une part aux moyens de verrouillage 26 et d’autre part à un réseau de communication pour échanger avec celui-ci. Pour cela, l’interface de dialogue électronique 27 comprend des moyens de communication (non représentés) pour échanger avec le réseau de communication et plus précisément avec des serveurs, ainsi qu’un dispositif de communication 28 permettant à l’utilisateur d’interagir avec le colis 1.

De préférence, l’interface de dialogue électronique 27 comprend un panneau intelligent (non illustré) destiné à permettre la communication entre les divers éléments, c’est-à-dire l’interface de dialogue électronique 27, les moyens de verrouillage 26 et le serveur distant.

La communication entre l’interface de dialogue électronique 27 et les moyens de verrouillage 26 permet de piloter les moyens de verrouillage 26 et notamment d’autoriser la séparation ou d’empêcher l’accès au volume interne 23 de la caisse, c’est-à-dire l’ouverture du couvercle 3. Cela permet ainsi :

- de s’assurer que le couvercle 3 peut adopter sa position d’ouverture seulement en des localisations particulières ou à des conditions particulières ;

- de garantir la sécurité de l’objet à transporter 5 à l’intérieur du colis 1.

Selon une première forme de réalisation illustrée sur les figures 1 , 4 et 5, chaque panneau latéral 223 est relié mécaniquement au panneau frontal 221 et au panneau arrière 222 par des moyens de jonction 25.

Les moyens de jonction 25 sont souples, autrement dit ils peuvent se déformer. A titre d’exemple, les moyens de jonction 25 prennent la forme de sangles non élastiques qui présentent chacune :

- une première portion 251 solidarisée au panneau frontal 221 ou au panneau arrière 222 ;

- une deuxième portion 252 solidarisée à l’un des panneaux latéraux 223,

- une portion centrale 253 reliant la première portion 251 et la deuxième portion 252.

Les moyens de jonction 25 permettent, comme expliqué ci-après, que la mise en forme de la caisse, c’est-à-dire le passage du rebord périphérique de sa position de rangement à sa position d’utilisation, soit réalisée par la seule manipulation des panneaux latéraux 223.

Dans une configuration de rangement (état replié ou état de stockage du colis 1 ), tel qu’illustré sur la figure 3, le colis 1 est sensiblement plat. Autrement dit, le rebord périphérique 22 s’étend au moins partiellement sur le fond 21 (le panneau frontal 221 pouvant être situé dans le prolongement du fond 21 ) et le couvercle 3 est replié sur le rebord périphérique 22.

En d’autres termes, le rebord périphérique 22 est pris en sandwich au moins partiellement entre le fond 21 et le couvercle 3.

Pour utiliser le colis 1 , un utilisateur déplie le couvercle 3 de sorte à le positionner sensiblement dans la continuité du fond 21 , tel qu’illustré par la figure 4, puis met en forme la caisse 2.

Pour mettre en forme la caisse 2, c’est-à-dire pour positionner le rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation, il suffit à l’utilisateur d’exercer une force de traction sur les panneaux latéraux 223 vers l’extérieur de la caisse 2. Cela a pour effet de positionner les panneaux latéraux 223 sensiblement perpendiculairement au fond 21 ainsi que le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 grâce aux moyens de jonction 225. En effet, les moyens de jonction 225 assurent une traction du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 simultanément à la force de traction exercée par l’utilisateur.

L’utilisateur utilise alors les moyens de blocage pour maintenir le rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation.

Dans la position d’utilisation du rebord périphérique 22, le couvercle 3 s’étend dans le même plan que le panneau arrière 222.

Lorsque la caisse 2 est mise en forme, le panneau frontal 221 , le panneau arrière 222 et les panneaux latéraux 223 sont tous positionnés sensiblement perpendiculairement au fond 21 de sorte à former le volume interne 23 de la caisse 2.

Selon une deuxième forme de réalisation illustrée sur la figure 9, les moyens de jonction ne relient mécaniquement que le les panneaux latéraux 223 au panneau arrière 222. Le déplacement des deux panneaux latéraux 223 entraîne alors le déplacement du panneau arrière 222. De même, lorsque le panneau arrière 222 est déplacé, il entraîne avec lui le déplacement des panneaux latéraux 223

Pour mettre en forme la caisse 2, c’est-à-dire pour positionner le rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation, un utilisateur exerce une force de traction sur les panneaux latéraux 223 vers l’extérieur de la caisse 2. Cela a pour effet de positionner les panneaux latéraux 223 sensiblement perpendiculairement au fond 21 ainsi que le panneau arrière 222 grâce aux moyens de jonction 225. En effet, les moyens de jonction 225 assurent une traction du panneau arrière 222 simultanément à la force de traction exercée par l’utilisateur. L’utilisateur positionne ensuite le panneau frontal 221 sensiblement perpendiculairement au fond 21 de la caisse 2 en exerçant une force de traction vers l’extérieur de la caisse 2.

L’utilisateur utilise alors les moyens de blocage pour maintenir le rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation.

Lorsque la caisse 2 est mise en forme, le panneau frontal 221 , le panneau arrière 222 et les panneaux latéraux 223 sont tous positionnés sensiblement perpendiculairement au fond 21 de sorte à former le volume interne 23 de la caisse 2.

Selon une troisième forme de réalisation illustré sur la figure 10, chacun du panneau frontal 221 , du panneau arrière 222, du premier panneau latéral 223a et du deuxième panneau latéral 223b est indépendant des autres. Autrement dit, le mouvement du panneau frontal 221 , du panneau arrière 222 ou de l’un des panneaux latéraux 223 n’a aucune incidence que les mouvement d’un autre panneau du rebord périphérique 22.

Pour mettre en forme la caisse 2, c’est-à-dire pour positionner le rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation, un utilisateur exerce une force de traction vers l’extérieur de la caisse 2 sur chacun du panneau frontal 221 , du panneau arrière 222 et des panneaux latéraux 223. Lorsque la caisse 2 est mise en forme, le panneau frontal 221 , le panneau arrière 222 et les panneaux latéraux 223 sont tous positionnés sensiblement perpendiculairement au fond 21 de sorte à former le volume interne 23 de la caisse 2.

L’utilisateur utilise alors les moyens de blocage pour maintenir le rebord périphérique 22 dans sa position d’utilisation.

En référence aux figures 1 et 6 notamment, le couvercle 3 est mobile par rapport à la caisse 2 et peut adopter au moins :

- une position fermée dans laquelle le couvercle 3 recouvre le rebord périphérique 22, et donc obture l’ouverture d’accès 24 ;

- une position ouverte dans laquelle le couvercle 3 est écarté du rebord périphérique 22, et donc de l’ouverture d’accès 24, de sorte à permettre l’insertion ou le retrait d’un objet 5 à transporter dans le volume interne 23 de la caisse 2.

Plus particulièrement, le couvercle 3 est monté à rotation sur le panneau arrière 222 de la caisse 2 au moyen d’une charnière 33 prenant notamment la forme d’une pliure.

Le couvercle 3 comprend un plateau 31 et un jambage 32 s’étendant en direction du fond 21 et présentant une extrémité libre 321 venant au voisinage du fond 21 de la caisse 2 dans la position fermée du couvercle 3.

Plus précisément, le jambage 32 est positionné à une extrémité du plateau opposée à la charnière, et forme en section avec le plateau 31 un L. Selon un mode particulier de réalisation, le jambage 32 est mobile par rapport au plateau 31 de sorte à pouvoir à pouvoir ajuster les moyens de retenue 4 comme expliqué ci-après.

Dans la position fermée du couvercle 3, le jambage 32 est situé dans le volume interne 23 de la caisse 2. Selon une forme de réalisation avantageuse illustrée sur les figures 9 et 10 notamment, dans la position fermée du couvercle 3, le jambage 32 vient se loger dans des rainures 224 pratiquées dans les panneaux latéraux 223. Le jambage 32 est ainsi maintenu en position ce qui empêche le déplacement du plateau 31 du couvercle 3 du premier panneau latéral 223a vers le deuxième panneau latéral 223b et inversement.

Comme cela est particulièrement visible sur les figures 1 , 5, 9 et 10, le couvercle 3 et la caisse 2 sont monoblocs ou, en d’autres termes, forment un ensemble unique.

Selon une première forme de réalisation, la résistance de l’articulation entre le panneau arrière 222 et le fond de la caisse 21 , est inférieur à la résistance de la charnière 33 entre le panneau arrière 222 et le couvercle 3.

Cela permet un montage et une mise en forme du colis aisés comme décrit ci-dessus. Plus précisément, cela permet que, lors de la mise en forme de la caisse 2, le couvercle 3 reste parallèle au panneau arrière 222 sans effort de l’utilisateur. L’avantage de ce parallélisme réside dans le fait que le volume interne 23 de la caisse 2 est directement accessible dès la mise en forme de la caisse 2 et que, par conséquent, l’utilisateur n’a pas à manipuler le couvercle 3 pour avoir accès au volume interne 23 afin d’y placer un objet 5 à transporter. Selon une deuxième forme de réalisation, la résistance de l’articulation entre le panneau arrière 222 et le fond de la caisse 21 , est supérieure ou égale à la résistance de la charnière 33 entre le panneau arrière 222 et le couvercle 3.

Cela permet au couvercle 3 d’adopter sa position fermée lors de la mise en forme de la caisse 2. Ainsi, pour introduire l’objet à transporter 5 dans le volume interne 23 de la caisse 2, il est nécessaire de manipuler le couvercle 3. Cela assure en outre que le couvercle 3 adopte sa position fermée pour assurer le maintien de l’objet à transporter 5 dans la caisse 2, cela même si aucune action n’est faite sur le couvercle 3.

La résistance de l’articulation entre le panneau arrière 222 et le fond de la caisse 21 , et la résistance de la charnière 33 entre le panneau arrière 222 et le couvercle 3 peuvent alors être conçues pour permettre que le couvercle 3 adopte soit une position normalement fermée, soit une position normalement ouverte par la simple mise en forme de la caisse 2.

Plusieurs modes de réalisation des moyens de retenue 4 sont décrits ci-après. Indépendamment de leurs spécificités propres, les différents modes de réalisation des moyens de retenue 4 ont en commun de posséder une première partie 41 solidaire de la caisse 2 et une deuxième partie 42 solidaire du couvercle 3.

Selon un premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 , 4 et 5, la première partie 41 des moyens de retenue 4 est formée par le fond 21 de la caisse 2, et la deuxième partie 42 comprend une sangle disposée en forme de croix. La sangle présente :

- une portion centrale 43 destinée à venir au contact de l’objet à transporter 5 ;

- une première extrémité 44 par laquelle la sangle est reliée au fond 21 de la caisse 2 ;

- une deuxième extrémité 45 par laquelle la sangle est reliée au couvercle 3 et plus précisément au jambage 32 du couvercle 3.

La liaison entre la deuxième extrémité 45 des moyens de retenue 4 et le jambage 32 est réalisée au niveau de l’extrémité libre 321 du jambage 32, c’est-à-dire l’extrémité opposée à la liaison entre le jambage 32 et le plateau 31 du couvercle 3.

Comme cela est visible sur la figure 4, la sangle comprend quatre bras disposés en croix. Les bras sont répartis par paires, chaque paire formant la première extrémité 44 ou la deuxième extrémité 45, et sont reliés au centre de la sangle par la portion centrale 43 qui forme une surface de liaison.

Cette portion centrale 43 se présente sous une forme sensiblement carrée de sorte à offrir une surface de contact avec l’objet à transporter 5 supérieure à la surface de chaque bras. La surface de contact est destinée à venir en regard de la cavité 21 1 du fond 21 dans la position fermée du couvercle 3. Bien entendu, la portion centrale 43 peut adopter toute autre forme telle qu’une forme rectangulaire, octogonale ou encore heptagonale par exemple.

Comme illustré sur les figures 4 et 5 notamment, la première extrémité 44 des moyens de retenue 4 est située sur le fond 21 au voisinage du panneau arrière 222 et la deuxième extrémité est solidaire du jambage 32.

La première extrémité 44 et la deuxième extrémité 45 des moyens de retenue 4 sont distantes l’une de l’autre et délimitent entre elles, sur le fond 21 , une zone de réception de l’objet à transporter 5 dans la position fermée du couvercle 3.

Avantageusement, les moyens de retenue sont élastiques au moins à leur première extrémité 44 et à leur deuxième extrémité 45.

Plus particulièrement, la première extrémité 44 et la deuxième extrémité 45 comprennent chacune un organe élastique 46 faisant interface entre les moyens de retenue 4 et la caisse 2 ou le couvercle 3.

L’organe élastique 46, notamment illustré sur les figures 2a et 2b, peut notamment prendre la forme d’un ressort de traction ou d’une pièce de matière élastiquement extensible par exemple. Chaque organe élastique 46 permet la déformation au moins partielle des moyens de retenue 4 pour d’adapter à l’objet à transporter 5.

Par ailleurs, la sangle présente une face interne 47 tournée vers le fond 21 de la caisse 2 en position fermée du couvercle 3. Cette face interne 47 porte un revêtement adhérent 48 destiné à adhérer à l’objet à transporter 5 dans la position fermée du couvercle 3.

Le revêtement adhérent peut être formé par un revêtement supplémentaire rapporté sur la sangle, comme illustré sur la figure 2a, ou par la sangle elle-même. Dans le cas d’un revêtement supplémentaire, le revêtement peut comprendre des aspérités et/ou une matière adhésive telle que de la colle.

Bien entendu, dans le cas où une matière adhésive est employée, cette dernière est sélectionnée de manière à être compatible avec le caractère réutilisable du colis 1. C’est-à- dire que la matière adhésive doit être parfaitement adhérente sur la sangle dans le temps, capable d’améliorer la maintien d’un objet à transporter 5 sous la sangle, tout en présentant la capacité de se séparer de l’objet à transporter 5 quand un utilisateur souhaite l’en extraire du colis 1.

Dans le cas du matériau lui-même, il peut s’agir notamment d’un cuir ou d’une matière synthétique qui présente qui présente des caractéristiques qui lui permettent d’adhérer aux objets à transporter 5 contenus dans la caisse 2.

De préférence, l’une au moins de la première partie 41 et de la deuxième partie 42 des moyens de retenue présente un revêtement glissant, le revêtement adhérent 48 étant situé entre deux portions du revêtement glissant.

Selon une variante illustrée sur la figure 2b, la sangle et les moyens de retenue présentent une forme de Y, la base du Y définissant la première partie 41 et les bras du Y définissant la deuxième partie 42 par laquelle les moyens de retenue 4 sont reliés au couvercle 3. Les moyens de retenue en forme de Y comprennent trois organes élastiques 46 situés chacun dans le prolongement de l’un des bras.

Selon une autre variante non illustrée, les moyens de retenue comprennent un film ou un filet en lieu et place de la sangle.

La mise en forme de la caisse 2 assure la mise en tension des moyens de retenue 4 qui sont alors tendus entre le fond 21 de la caisse 2 et le jambage 32 du couvercle 2. Le passage du couvercle 3 à sa position fermée provoque alors l’application des moyens de retenue 4 contre l’objet à transporter 5 de sorte à le maintenir dans le volume interne 23 de la caisse 2, en appui contre le fond 21 , comme illustré sur les figures 7 et 8.

Le maintien de l’objet à transporter 5 contre le fond 21 de la caisse 2 s’explique notamment par le fait que les moyens de retenue 4 sont solidaires du fond 21 de la caisse et solidaires du jambage 32. Ainsi, lorsque le couvercle 3 est dans sa position fermée, l’objet à transporter 5 est situé entre la première partie 41 et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 et donc entre le fond 21 de la caisse et les moyens de retenue 4.

La pression exercée par les moyens de retenue 4 sur l’objet à transporter 5, notamment grâce aux organes élastiques 46, permet de maintenir l’objet à transporter 5 en position contre le fond 21 de la caisse 2.

En outre, les organes élastiques 46 permettent une adaptation des moyens de retenue 4 à différentes tailles d’objets à transporter 5.

A titre d’exemple, en référence à la figure 8, un objet à transporter 5 de petite taille est logé le volume interne 23 de la caisse 2. Plus précisément, l’objet à transporter 5 est logé dans la cavité 211 du fond 21 de la caisse 2 sur la surface adhérente de la cavité 21 1. Les moyens de retenue 4 s’étendent alors contre le fond 21 de la caisse 2 de sorte à obturer la cavité 21 1 pour que l’objet à transporter 5 soit confiné dans celle-ci.

En revanche, avec un objet volumineux, tel qu’illustré sur la figure 7, les organes élastiques 46 permettent une déformation des moyens de retenue 4 de sorte à épouser l’objet à transporter 5 et à maintenir ce dernier entre le fond 21 de la caisse 2 et les moyens de retenue 4.

Selon un deuxième mode de réalisation illustré sur la figure 9, la première partie 41 des moyens de retenue 4 est solidaire du fond 21 et du rebord périphérique 22 de la caisse 2, et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 se présente sous la forme d’une mousse solidaire d’une face inférieure 31 1 du plateau 31 du couvercle 3.

Plus précisément, la première partie 41 des moyens de retenue 4 comprend un tamis 6 ayant une pluralité de sangles 61 adjacentes les unes des autres.

Chaque sangle 61 est solidaire de l’un des panneaux latéraux 223 par une première extrémité 611 et solidaire du fond 21 de la caisse par une deuxième extrémité 612 opposée à la première extrémité 611.

Tel que cela est illustré sur la figure 9, deux sangles 61 adjacentes sont disposées en quinconce. Autrement dit, une première sangle 61 est solidarisée au premier panneau latéral 223a par ra première extrémité 61 1 et une deuxième sangle adjacente est solidarisée au deuxième panneau latéral 223b par sa première extrémité 61 1.

Cela permet de créer, sur le tamis 6, un espace de réception de l’objet à transporter 5 écarté du fond 21.

Les sangles 61 peuvent comporter une partie ou être intégralement réalisées dans un matériau élastiquement déformable. Dans le cas où une partie seulement des sangles 61 est en matériau élastiquement déformable, les parties non élastiquement déformables peuvent comprendre un revêtement adhérent tel que celui précité.

La mousse de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 est une mousse compressible destinée à venir en regard de l’espace de réception formé par le tamis 6 dans la position fermée du couvercle 3.

Comme expliqué ci-après, la mousse de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 est déformée par l’objet à transformer 5 pour en épouser au moins partiellement ses contours et ainsi le maintenir en position sur le tamis 6.

La mise en forme de la caisse 2 assure la mise en tension de la première partie 41 des moyens de retenue 4, c’est-à-dire du tamis 6. Les sangles 61 du tamis sont alors tendues entre le fond 21 de la caisse 2 et les panneaux latéraux 223 du rebord périphérique 22. Le passage du couvercle 3 à sa position fermée provoque alors l’application de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 contre l’objet à transporter 5 de sorte à le maintenir dans le volume interne 23 de la caisse 2 entre la première partie 41 et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4. Selon un troisième mode de réalisation illustré sur la figure 10, la première partie 41 des moyens de retenue 4 n’est solidaire que du rebord périphérique 22 de la caisse 2, et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 se présente sous la forme d’une mousse solidaire d’une face inférieure 31 1 du plateau 31 du couvercle 3.

Plus précisément, la première partie 41 des moyens de retenue 4 comprend au moins deux lanières 7.

Chaque lanière 7 est solidaire de du premier panneau latéral 223a par une première extrémité 71 et solidaire du deuxième panneau latéral 223b par une deuxième extrémité 72 opposée à la première extrémité 71.

Tel que cela est illustré sur la figure 10, la première partie 41 des moyens de retenue 4 comprend deux lanières 7 écartées l’une de l’autre et écartées du fond 21 de la caisse 2. Autrement dit, les deux lanières 7 forment un espace vide avec le fond 21 de la caisse 2 permettant que l’objet à transporter 5 ne soit pas en contact avec le fond 21 de la caisse 2.

Les lanières 7 peuvent comporter une partie ou être intégralement être réalisées dans un matériau élastiquement déformable. Dans le cas où une partie seulement des lanières 7 est en matériau élastiquement déformable, les parties non élastiquement déformables peuvent comprendre un revêtement adhérent tel que celui précité.

La mousse de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 est une mousse compressible destinée à venir en regard des lanières 7 dans la position fermée du couvercle 3.

Comme expliqué ci-après, la mousse de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 est déformée par l’objet à transporter 5 pour en épouser au moins partiellement ses contours et ainsi le maintenir en position sur les lanières 7.

La mise en forme de la caisse 2 assure la mise en tension de la première partie 41 des moyens de retenue 4, c’est-à-dire des lanières 7 entre les panneaux latéraux 223.

Le passage du couvercle 3 à sa position fermée provoque alors l’application de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 contre l’objet à transporter 5 de sorte à le maintenir dans le volume interne 23 de la caisse 2 entre la première partie 41 et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4.

Selon un mode de réalisation non illustré sur les figures, la première partie 41 des moyens de retenue 4 comprend un hamac en filet et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 comprend une mousse présentant une alternance de creux et de crêtes, crêtes étant destinées à venir en regard de trous du filet dans la position fermée du couvercle 3.

Selon le troisième mode de réalisation et le quatrième mode de réalisation, illustrés sur les figures 9 et 10 respectivement, le panneau frontal 221 et le panneau arrière 222 s’étendent entre les panneaux latéraux 223. La fixation de la première partie 41 des moyens de retenue 4 sur les panneaux latéraux tend à exercer un effort de repliement des panneaux latéraux 223 vers le fond 21 de la caisse. Lorsque la caisse 2 est en forme, c’est-à-dire que la bordure périphérique 22 est dans sa position d’utilisation, l’effort de repliement exercée par les moyens de retenue 4 sur les panneau latéraux 223 est transmis au panneau frontal 221 et au panneau arrière 222 sous forme de compression de ceux-ci par les panneaux latéraux 223.

Cette compression du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 par les panneaux latéraux 223 empêche alors le repliement du panneau frontal 221 et du panneau arrière 222 vers le fond 21 de la caisse 2. Il en résulte alors que le maintien de la bordure périphérique 22 dans sa position d’utilisation est assurée.

Selon un quatrième mode de réalisation illustré sur la figure 11 , la première partie 41 des moyens de retenue 4 se présente sous la forme d’un premier hamac 81 , par exemple d’un filet tendu entre les parois latérales 223 ou entre la paroi frontale 21 1 et la paroi arrière 22, à distance du fond de la caisse 2, dans la position d’utilisation de la bordure périphérique 22.

La deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 se présente également sous la forme d’un hamac sous la forme d’un deuxième hamac s’étendant entre la paroi arrière 222 du rebord périphérique 22 et le jambage 32 du couvercle 3.

La mise en forme de la caisse 2 assure la mise en tension de la première partie 41 des moyens de retenue 4, c’est-à-dire du hamac entre les panneaux latéraux 223 ou entre la paroi frontale 221 et la paroi arrière 222.

Le passage du couvercle 3 à sa position fermée provoque alors l’application de la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4 contre l’objet à transporter 5 de sorte à le maintenir dans le volume interne 23 de la caisse 2 entre la première partie 41 et la deuxième partie 42 des moyens de retenue 4.

Il est enfin précisé que les moyens de retenue 4, indépendamment de leur forme, sont conçus pour exercer un faible effort sur l’objet à transporter 5, de sorte que le maintien de l’objet à transporter 5 n’engendre pas sa dégradation. Des systèmes de réglage de la tension des moyens de retenue 4 peuvent à cet effet être prévus.

Parmi les avantages du colis 1 selon l’invention, on peut citer l’adaptabilité des moyens de retenue 4 à différentes tailles d’objets à transporter 5. Comme décrit précédemment, aussi bien un objet à transporter 5 de petite taille qu’un objet à transporter 5 de grande taille peuvent être maintenus dans le volume interne 23 de la caisse 2 par les moyens de retenue 4.

On peut également citer la compacité du colis 1 , notamment dans sa configuration de rangement (état replié ou état de stockage). En effet, la venue du couvercle 3 en recouvrement du fond 21 de la caisse 2 permet de rendre compact et peu encombrant le colis 1 lorsqu’il n’est pas utilisé. Cela va à l’encontre des dispositifs de l’art antérieur qui soit ne sont pas pliables, soit présentent un encombrement important lorsqu’ils ne sont pas utilisés, et ce même si leur caisse est pliée.

En outre, on peut citer la facilité d’utilisation puisque la simple mise en forme de la caisse 2 permet de rendre utilisables les moyens de retenue 4. Il n’est donc pas nécessaire de réaliser des opérations de manipulation supplémentaires autres que la mise en forme de la caisse 2, comme c’est le cas pour certains des dispositifs de l’art antérieur.