On connaît depuis longtemps des emballages de section fermée, comme des emballages de section circulaire, tels que des cylindres creux, utilisés par exemple pour protéger les bouteilles des chocs. Parmi ceux-ci, on distingue des emballages constitués de feuilles de carton enroulées en hélicoïde pour former des tubes.

S'agissant d'un emballage destiné à présenter des produits de valeur, par exemple des flacons de boissons réputées, un tel emballage en carton ne permet pas d'obtenir une qualité de présentation que peut procurer une matière naturelle comme du bois.

Aussi, pour fabriquer un emballage de section cylindrique constitué de bois, une première solution consiste à usiner par tournage une pièce de bois pour lui donner la forme d'un tube. Cette solution est coûteuse et impose l'utilisation de pièces de bois d'un diamètre au moins égal à celui du tube à fabriquer.

Le but de l'invention est donc de proposer un procédé de fabrication d'un emballage de section fermée à base de feuillets incorporant au moins une matière naturelle telle que le bois, et qui n'impose pas l'usinage d'une pièce de bois et dont le prix de revient soit avantageux.

A cet effet, le procédé de fabrication d'un emballage de section fermée à base de feuillets formés respectivement d'une feuille de matière naturelle souple contrecollée sur une feuille support, est remarquable en ce qu'il consiste à enrouler un premier feuillet autour d'un mandrin, le feuillet étant positionné avec sa feuille de matière naturelle tournée vers ledit mandrin de manière à ce qu'elle puisse former la paroi interne dudit emballage, à encoller la paroi externe du feuillet ou la paroi interne d'au moins un second feuillet, à enrouler chaque feuillet pour le coller autour du premier feuillet ou d'un feuillet précédemment enroulé, le dernier feuillet étant positionné avec sa feuille de matière naturelle tournée vers l'extérieur du mandrin de manière à ce qu'elle puisse former la paroi externe de l'emballage, l'étape d'enroulement de chaque feuillet s'opérant de telle manière que le bord de départ d'enroulement du feuillet ne coïncide pas avec le bord de départ d'enroulement du premier feuillet ou d'un feuillet précédemment enroulé.

De cette manière, la réalisation de l'emballage de section fermée est simplifiée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à prévoir, en outre, une étape d'enroulement et de collage d'une feuille de renfort entre deux feuillets, l'étape d'enroulement de la feuille de renfort s'opérant de telle manière que le bord de départ d'enroulement de la feuille de renfort ne coïncide pas avec le bord de départ d'enroulement des feuillets.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à décaler les bords de départ d'enroulement de deux feuillets ou feuille (s) de renfort destinés à tre collés mutuellement, d'un angle a centré sur l'axe du mandrin d'une valeur voisine de : 2 s/nombre de feuillets et de feuilles de renfort.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à réaliser respectivement des perforations au travers des feuillets ou feuille (s) de renfort, les perforations étant centrées sur le mme axe lors de leurs étapes d'enroulement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à prévoir en outre une étape d'enroulement et de collage d'une feuille de matière

plastique transparente entre deux feuillets ou feuille (s) de renfort de manière à fermer les perforations.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à chauffer le mandrin pour faciliter l'enroulement de feuillets ou feuilles de renfort autour de lui et accélérer le temps de séchage de la colle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à établir la température du mandrin autour de 40° C.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à presser, par un rouleau de pressage, les feuillets ou feuilles de renfort ou feuille de matière plastique transparente lors de leurs enroulements sur le mandrin.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à maintenir les feuillets ou feuilles de renfort ou feuille de matière plastique transparente autour du mandrin, pendant le temps de séchage de la colle, par des moyens de serrage tels que des cerclages.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication consiste à tremper l'emballage dans un bain de paraffine pour conférer à ses parois une étanchéité vis-à-vis de l'extérieur.

L'invention concerne également un emballage de section fermée constitué de feuillets formés respectivement d'une feuille de matière naturelle souple contrecollée sur une feuille support. Un tel emballage est remarquable en ce que les feuillets sont collés par leurs faces en contact, et sont disposés l'un par rapport à l'autre de telle manière que, d'une part, le bord de départ d'enroulement de chaque feuillet ne coïncide pas avec le bord de départ d'enroulement du feuillet ou d'un autre feuillet et, d'autre part, que leurs feuilles de matière naturelle constituent respectivement les parois interne et externe de l'emballage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la feuille support est une feuille de carton.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la matière naturelle de chaque feuille de matière naturelle est choisie parmi le bois, le liège ou le cuir.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'emballage comporte en outre une feuille de renfort disposée entre deux feuillets, le bord de départ d'enroulement de la feuille de renfort ne coïncidant pas avec le bord de départ d'enroulement des feuillets.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la feuille de renfort est une feuille de fibres de verre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la feuille de renfort est une feuille de plastique.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'angle a centré sur l'axe de l'emballage et pris entre les bords de départ d'enroulement de deux feuillets ou feuilles de renfort adjacents, a une valeur voisine de : 2 7/nombre de feuillets et de feuilles de renfort.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les ouvertures de l'emballage sont respectivement obturées par un fond et un couvercle fabriqués en bois.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la paroi externe et/ou le fond ou le couvercle comportent un marquage réalisé par pyrogravure.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les ouvertures de l'emballage sont respectivement obturées par un fond et un couvercle fabriqués en métal.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les feuillets ou feuille (s) de renfort comportent respectivement des perforations centrées sur le mme axe.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les perforations sont fermées par une feuille de matière plastique transparente disposée entre deux feuillets ou feuille (s) de renfort.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. la représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section fermée de type circulaire selon l'invention, la Fig. lb représente une vue en coupe d'un des feuillets destiné à la fabrication d'un emballage de section fermée selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section circulaire lors d'une étape d'enroulement d'un premier feuillet selon le procédé de fabrication d'un emballage de section circulaire selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section circulaire à la fin de l'étape d'enroulement d'un premier feuillet

selon le procédé de fabrication d'un emballage de section circulaire selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section circulaire pendant la préparation de l'étape d'enroulement d'un second feuillet selon le procédé de fabrication d'un emballage de section circulaire selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section circulaire lors de l'étape d'enroulement d'un second feuillet selon le procédé de fabrication d'un emballage de section circulaire selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section circulaire à l'issue de l'étape d'enroulement d'un second feuillet selon le procédé de fabrication d'un emballage de section circulaire selon l'invention, la Fig. 7 représente une vue en perspective d'un emballage de section circulaire fabriqué par le procédé de fabrication selon l'invention, la Fig. 8 représente une vue de face d'un dispositif de fabrication d'un emballage de section circulaire à l'issue de l'étape d'enroulement d'un feuillet recouvrant une feuille de renfort selon une variante du mode opératoire du procédé de fabrication d'un emballage de section circulaire selon l'invention, la Fig. 9 représente une vue en perspective d'un emballage de section circulaire fabriqué dans une variante du mode opératoire du procédé de fabrication selon l'invention, et la Fig. 10 représente une vue en perspective d'un emballage de section circulaire fabriqué dans une autre variante du mode opératoire du procédé de fabrication selon l'invention.

A la Fig. 1, le dispositif de fabrication 100 d'un emballage de section fermée comprend notamment un mandrin 110 destiné à permettre l'enroulement de feuillets F autour de lui. Il comporte à cet effet un rouleau de pressage 120 permettant de presser un ou plusieurs feuillets F ou autres feuilles contre le mandrin 110 lors de leurs enroulements respectifs. Le rouleau de pressage 120 peut, à cet effet, tre maintenu en pression à l'encontre du mandrin 110 par un dispositif de pressage non représenté incorporant un moyen de pression tel qu'un vérin ou un ressort.

Par ailleurs, le mandrin 110 peut tre chauffé par un moyen de chauffage, non représenté, tel qu'une résistance électrique, et qui est destiné à faciliter l'enroulement de feuillets autour de lui.

A la Fig. 1, le mandrin 110 et le rouleau de pressage 120 ont une section cylindrique permettant de fabriquer des emballages de section cylindrique. Dans un mode de réalisation non représenté, le mandrin a une section polygonale convexe ou concave.

Le mandrin 110 et le rouleau de pressage 120 sont entraînés en rotation en sens inverse l'un de l'autre par un dispositif non représenté, et de préférence mutuellement de telle manière que leurs vitesses périphériques soient sensiblement égales.

Une pince amovible 130 est montée à la périphérie du mandrin 110 dans un plan médian à celle-ci. Elle est pourvue d'une gorge 132 permettant de loger un bord Fla destiné au départ de l'enroulement d'un premier feuillet FI autour du mandrin 110. Ainsi, lors de l'entraînement en rotation du mandrin 110 et du rouleau de pressage 120, le feuillet FI s'enroule autour dudit mandrin 110.

Le dispositif de fabrication 100 comporte encore un support 200 destiné à supporter un feuillet F ou une autre feuille avant son enroulement. Il comprend une assise 210 plane apte à recevoir le feuillet F, et dont le plan passant par ladite assise 210 est tangent à l'enveloppe du mandrin 110. La hauteur de cette assise 210 peut tre modifiée de telle manière que le plan passant par celle-ci puisse tre décalé par rapport à l'enveloppe cylindrique du mandrin 110, d'une hauteur multiple de celle de l'épaisseur d'un feuillet F.

On remarquera que le plan passant par le support 200 coupe celui passant par les axes du mandrin 110 et du rouleau de pressage 120 suivant un angle droit, de manière à ce que l'entraînement du feuillet F par le rouleau de pressage 120 et par le mandrin 110 se fait dans une direction parallèle à celle de l'assise 210. Le support 200 est bordé latéralement par deux rails 220 dont seul un rail 220a est visible à cette Fig., et qui sont destinés à guider suivant un mouvement rectiligne chaque feuillet F.

A cet effet, les rails 220 sont espacés d'une distance légèrement plus grande que la hauteur d'un feuillet F.

A la Fig. 2, chaque feuillet F destiné à la fabrication d'un emballage de section fermée est constitué d'une feuille de matière naturelle souple Fb telle que du bois, du

liège ou du cuir et qui est contrecollée sur une feuille support Fc de préférence en carton. Avantageusement, la feuille de matière naturelle Fb est une feuille de bois.

La fabrication d'un emballage de section fermée se déroule de la manière suivante. Le mandrin 110 est de préférence chauffé par son moyen de chauffage. La température de chauffage du mandrin 110 est de préférence établie autour de 40° C.

A la Fig. 1, un premier feuillet FI est déposé sur l'assise 210 de telle manière que sa feuille de matière naturelle Fb soit tournée vers le mandrin 110 afin qu'elle puisse former la paroi interne d'un emballage, puis son bord Fla de départ d'enroulement est inséré entre le rouleau de pressage 120 et le mandrin 110, avant d'tre amené dans la gorge 132 de la pince 130 suivant une direction indiquée par la flèche A à la Fig. 1. Le mandrin 110 et le rouleau de pressage 120 sont ensuite mis en rotation suivant respectivement les directions indiquées par les flèches B et C.

A la Fig. 2, le feuillet FI s'enroule alors autour du mandrin 110 suivant la flèche B. La longueur de ce premier feuillet FI est telle qu'elle est au plus égale à la circonférence du mandrin 110 et de préférence égale ou légèrement inférieure à cette circonférence.

A la Fig. 3, le feuillet F1 est complètement enroulé sur le mandrin 110. Le bord Fla et son bord opposé Flb sont maintenant disposés l'un vis-à-vis de l'autre. Le feuillet FI forme alors un cylindre. Le bord Fla est maintenu dans la gorge 132 de la pince 130, alors que le bord opposé Flb est maintenu pressé entre le rouleau de pressage 120 et le mandrin 110.

A la Fig. 4, la paroi externe du feuillet FI est ensuite encollée. Un second feuillet F2 peut alors tre enroulé et collé sur le feuillet FI de la manière suivante. Le feuillet F2 est déposé sur l'assise 210 de telle manière que sa feuille de matière naturelle Fb soit tournée vers l'extérieur du mandrin 110 afin qu'elle puisse former la paroi externe d'un emballage. Avant l'insertion du bord F2a de départ d'enroulement du feuillet F2 entre le rouleau de pressage 120 et le mandrin 110 pour initier le collage du feuillet F2 sur le feuillet FI, le mandrin 110 est préalablement déplacé à rotation de telle manière que le bord F2a du feuillet F2 ne coïncide pas, lors de son collage, avec les bords F 1 a ou Fib du feuillet F 1.

Avantageusement, l'angle a indiqué à la Fig. 5 qui est centré sur le mandrin 110 et pris entre le bord F 1 a de départ d'enroulement du premier feuillet F 1 et le bord F2a de départ d'enroulement du second feuillet F2 a une valeur voisine de : 2 s/nombre de feuillets F, c'est-à-dire une valeur voisine de 180° C à cette Fig.

A la Fig. 5, le bord F2a du feuillet 2 est alors inséré entre le mandrin 110 et la paroi externe encollée du feuillet FI suivant une direction indiquée par la flèche A.

Le mandrin 110 ainsi que le rouleau de pressage 120 sont mis en rotation suivant respectivement les flèches B et C. Le rouleau de pressage 120 presse le feuillet F2 contre le feuillet FI, ce qui provoque le collage mutuel intime des deux feuillets FI et F2 par leurs faces en contact. Lorsque le mandrin 110 est chauffé, la chaleur dégagée par celui-ci accélère le temps de séchage de la colle.

A la Fig. 6, le mandrin 110 a effectué une rotation complète. On remarquera que la longueur de ce second feuillet F2 est telle qu'elle est au plus égale à la circonférence du premier feuillet FI et de préférence égale ou légèrement inférieure à cette circonférence. La pince 130 amovible est retirée. Le rouleau de pressage 120 peut tre maintenu en position pour confirmer le collage du bord F2b opposé au bord F2a et disposé en vis-à-vis de celui-ci.

L'emballage de section circulaire ainsi réalisé peut ensuite tre extrait latéralement du mandrin 110. Un tel emballage est représenté à la Fig. 7. Il est constitué de feuillets FI et F2, et ses parois interne et externe sont constituées respectivement d'une feuille de matière naturelle Fb.

Avantageusement, l'angle a indiqué à la Fig. 7 qui est centré sur l'axe de l'emballage et pris entre le bord Fla de départ d'enroulement du premier feuillet FI et le bord F2a de départ d'enroulement du second feuillet F2 a une valeur voisine de : 2 7/nombre de feuillets F, c'est-à-dire une valeur voisine de 180° C à cette Fig.

D'autres feuillets F peuvent tre enroulés et collés successivement, de la mme manière que l'on été décrit précédemment l'enroulement et le collage d'un feuillet F2.

Dans une variante d'un mode opératoire représentée à la Fig. 8 du procédé de fabrication, il est avantageux d'incorporer une étape d'enroulement et de collage d'au moins une feuille de renfort T1, comme une feuille de fibres de verre, afin de rigidifier l'emballage ou une feuille de plastique formant de surcroît une étanchéité des parois de l'emballage. Il convient d'enrouler et de coller chaque feuille de renfort T1 de la mme manière qu'un feuillet F2, tel que cela a été précédemment décrit.

Cependant, chaque feuille de renfort T1 doit tre enroulée entre deux feuillets FI et F2, comme le montre la Fig. 8, c'est-à-dire qu'elle est de préférence encollée sur sa paroi externe puis recouverte d'un feuillet F2 enroulé et collé d'une manière identique à ce qui a été décrit précédemment.

On remarquera que l'angle a indiqué à la Fig. 8 qui est centré sur le mandrin 110 et pris entre les bords de départ d'enroulement Fla et Tla ou Tla et F2a ou F2a et Fla de deux feuillets FI, F2 ou feuilles de renfort T adjacents a une valeur voisine de : 2 7/nombre de feuillets F et de feuilles de renfort T1, c'est-à-dire voisine de 120° C à cette Fig.

Un exemple de réalisation d'un emballage de section circulaire réalisé par cette variante du mode opératoire du procédé de fabrication est représenté à la Fig. 9. Cet emballage est constitué à cette Fig. d'une feuille de renfort Tl prise en sandwich entre deux feuillets FI et F2. Les parois interne et externe de l'emballage de l'invention sont toujours constituées respectivement d'une feuille de matière naturelle Fb afin de présenter l'apparence d'un emballage fabriqué dans une matière naturelle.

Avantageusement, l'angle a indiqué à la Fig. 9 qui est centré sur l'axe de l'emballage et pris entre les bords de départ d'enroulement Fla et Tla ou Tla et F2a ou F2a et Fla des feuillets FI, F2 ou feuilles de renfort Tl a une valeur voisine de : 2 7/nombre de feuillets F et de feuilles de renfort TI, c'est-à-dire voisine de 120° C à cette Fig.

Par ailleurs, les parois interne et externe de l'emballage étant fabriquées dans une matière naturelle Fb, il est possible de faire apparaître sur celles-ci un marquage M réalisé par pyrogravure, comme cela apparaît à la Fig. 7.

Un fond et un couvercle de préférence fabriqués dans une matière naturelle conviennent pour fermer les ouvertures de l'emballage. Le fond et le couvercle peuvent également tre pyrogravés.

Le fond et le couvercle peuvent, dans un mode de réalisation, tre en métal.

Le procédé de fabrication de l'invention permet de fabriquer des emballages de section fermée essentiellement réalisés dans une matière naturelle avec un coût de fabrication comparable à ceux fabriqués à partir de feuilles de carton enroulées en hélicoïde.

Le procédé permet également le marquage des emballages par pyrogravure.

Dans une variante d'un mode opératoire non représentée, le ou les feuillets F ou feuilles de renfort Tl peuvent tre maintenus autour du mandrin 110 pendant le temps de séchage de la colle par des moyens de serrage, tels que des cerclages, enveloppant la périphérie desdits feuillets F ou feuilles de renfort T1.

Dans une variante d'un mode opératoire non représentée, l'emballage est trempé dans un bain de paraffine pour conférer à ses parois une étanchéité vis-à-vis de l'extérieur.

Dans une variante d'un autre mode opératoire non représentée, des perforations sont réalisées au travers des feuillets ou feuille (s) de renfort FI, Tl, F2. Ces perforations P sont centrées sur le mme axe lors de leurs étapes d'enroulement. On peut prévoir également une étape d'enroulement et de collage d'une feuille de matière plastique transparente S entre deux feuillets ou feuille (s) de renfort FI, T1, F2 de manière à fermer les perforations P.

Un exemple de réalisation d'un emballage de section fermée de type circulaire réalisé par cette variante du mode opératoire du procédé de fabrication est représenté à la Fig. 10. Cet emballage comportent respectivement des perforations P centrées sur le mme axe permettant de voir à l'intérieur de l'emballage pour apprécier le (s) produit (s) destiné (s) à tre contenu (s) dans celui-ci.

Pour éviter l'introduction de poussière à l'intérieur de l'emballage, les perforations P sont fermées par une feuille de matière plastique transparente S.