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Title:
PACKAGING LINE FOR FOOD OR PHARMACEUTICAL PRODUCTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/219292
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a product-packaging line (2) comprising: a frame (4) extending in a longitudinal direction (X); a first (6) and a second (8) packaging machine, each having a front face (28), a conveyor (20) comprising a guide rail, a first and a second support plate each comprising a housing capable of receiving a container, wherein a housing of the first support plate, located in a defined position on the first support plate, and a housing of the second support plate, located in an identical position on the second support plate, are separated by a gap (P), the first packaging machine (6) being separate from the second packaging machine (8), and the front face (28) of the packaging machines having a dimension equal to the gap (P) or to a multiple of the gap.

Inventors:
COSSAIS DOMINIQUE (FR)
GUET JULIE (FR)
MASSOT PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050734
Publication Date:
October 20, 2022
Filing Date:
April 19, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SYNERLINK (FR)
International Classes:
B65B59/00; B65B3/00; B65B43/46; B65B43/54; B65B59/04; B65B65/00; B65G25/12; B65G37/02; G05B19/418
Domestic Patent References:
WO2019228872A12019-12-05
Foreign References:
US20030152444A12003-08-14
FR2678484A11993-01-08
JPH0569920A1993-03-23
JPS5355876A1978-05-20
EP3802337A12021-04-14
Attorney, Agent or Firm:
DERAMBURE CONSEIL (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Ligne de conditionnement (2) de produits alimentaires ou pharmaceutiques dans des contenants (21), ladite ligne de conditionnement (2) comprenant :

- un châssis (4) s’étendant selon une direction longitudinale (X);

- au moins une première machine de conditionnement (6) et une deuxième machine de conditionnement (8) ayant chacune une face avant (28) pourvue d’au moins une tête de travail (22, 24) propre à réaliser une opération de conditionnement sur les contenants et/ou les produits alimentaires ou pharmaceutiques,

- un convoyeur (20) agencé au droit des machines de conditionnement (6, 8), ledit convoyeur étant fixe par rapport au châssis, le convoyeur comportant :

- un rail de guidage (50) s’étendant selon la direction longitudinale (X),

- une première (52) et une deuxième (54) plaques de support comprenant chacune au moins un logement (58) propre à réceptionner un contenant (21), la première plaque de support (52) n’étant pas fixée à la deuxième plaque de support (54),

- un dispositif d’entrainement (60) comportant au moins un chariot (108) propre à réaliser des mouvements de va-et-vient pour entraîner en déplacement les plaques de support (52, 54) en translation sur le rail de guidage (50), un logement (58) de la première plaque de support (52) situé à une position définie sur la première plaque de support, et un logement (58) de la deuxième plaque de support (54) situé à une position identique sur la deuxième plaque de support étant séparés d’une distance appelée un pas (P) lorsque la première plaque de support est alignée et adjacente à la deuxième plaque de support; la première machine de conditionnement (6) étant distincte de la deuxième machine de conditionnement (8) ;au moins la face avant (28) des machines de conditionnement ayant une dimension égale audit pas (P) ou égale à un multiple dudit pas (P), ladite dimension étant mesurée selon la direction longitudinale (X).

2. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 1 , dans laquelle les plaques de support (52, 54) comportent au moins une encoche (62), et dans laquelle le convoyeur (20) comporte :

- un arbre de guidage (70) fixé par rapport au châssis (4) et s’étendant selon la direction longitudinale (X),

- un premier entraîneur (72) portant au moins un doigt de positionnement (68), ledit premier entraîneur étant monté mobile en rotation autour de l’arbre de guidage (70),

- au moins un actionneur (76) apte à faire pivoter le premier entraîneur (72) autour de l’arbre de guidage (70) pour engager ledit au moins un doigt de positionnement (68) dans ladite encoche (62) d’une plaque de support dans une position engagée, et pour le désengager de ladite encoche (62) dans une position désengagée.

3. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 2, dans laquelle le convoyeur (20) comporte un deuxième entraîneur (74) supportant au moins un doigt d’entrainement (69), le deuxième entraîneur étant propre à pivoter autour de l’arbre de guidage (70) pour engager ledit au moins un doigt d’entrainement dans ladite au moins une encoche (62) d’une plaque de support dans une position engagée, et pour le désengager de ladite encoche dans une position désengagée, le deuxième entraîneur (74) étant mobile en translation sur l’arbre de guidage (70), le deuxième entraîneur étant entraîné par le chariot (108), le deuxième entraîneur étant mobile en rotation par rapport au chariot et à l’arbre de guiage (70).

4. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 3, dans laquelle le deuxième entraîneur (74) est solidaire en rotation du premier entraîneur (72).

5. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle le premier entraîneur (72) comprend :

- une barre de transmission (80) s’étendant selon la direction longitudinale (X),

- une première barre de support (82) s’étendant selon la direction longitudinale (X), la première barre de support (82) portant ledit au moins un doigt de positionnement (68), et

- au moins une liaison -palier (84) fixée à la barre de transmission et à la première barre de support, ladite au moins une liaison-palier (84) comporte une bague de rotation (86) située entre la barre de transmission et la première barre de support, l’arbre de guidage (70) étant agencé dans la bague de rotation.

6. Ligne de conditionnement (2) selon la combinaison des revendications 3 et 5, dans laquelle le deuxième entraîneur (74) comporte :

- une deuxième barre de support (88) s’étendant selon la direction longitudinale (X) et portant ledit au moins un doigt d’entrainement (69),

- au moins un premier (90) et un deuxième (92) paliers fixés à la deuxième barre de support, lesdites premier et deuxième paliers comportant chacun une bague (94) de coulissement et de rotation et une bague de coulissement (96), l’arbre de guidage (70) étant agencé dans les bagues (94) de coulissement et de rotation, la barre de transmission (80) étant monté dans les bagues de coulissement (96).

7. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 6, dans lequel laquelle le chariot (108) comporte :

- un bloc d’entrainement (110) muni d’un alésage (112) traversant, ledit alésage étant traversé par l’arbre de guidage (70),

- une première bague de rotation (114) fixée dans l’alésage (112) à une extrémité du bloc d’entrainement,

- une deuxième bague de rotation (116) fixée dans l’alésage (112) à l’autre extrémité du bloc d’entrainement, la première bague de rotation étant monté en butée contre la premier palier (90), la deuxième bague de rotation (116) étant montée en butée contre le deuxième palier (92), le bloc d’entrainement (110) étant mobile en rotation et solidaire translation par rapport au premier palier (90) et au deuxième palier (92).

8. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 7, dans laquelle la première bague de rotation (114) et la deuxième bague de rotation (116) sont des bagues de rotation à collerette.

9. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle le convoyeur (20) comporte un dispositif (122) de blocage apte à bloquer la du chariot (108) autour de l’arbre de guidage (70).

10. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 9, dans laquelle le dispositif (122) de blocage en rotation du chariot comporte un profilé (124) fixé au châssis (4), le profilé (124) s’étendant parallèlement et à distance de l’arbre de guidage (70), un bras (126) solidaire du bloc d’entrainement (110), ledit bras (126) étant adaptée pour coulisser sur le profilé (124).

11 . Ligne de conditionnement (2) selon la combinaison des revendications 3 et 5, dans laquelle le chariot (108) comporte un cadre (118) ménageant un passage (120) traversé par la barre de transmission (80), ledit passage (120) ayant une hauteur et une largeur permettant le pivotement de la barre de transmission (80) lors du déplacement du au moins un doigt de positionnement (68) et du au moins un doigt d’entrainement (69) entre la position engagée et la position désengagée.

12. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 6 à 11 , dans laquelle ledit deuxième entraîneur (74) comportant au moins une entretoise (98) fixée entre l’extrémité libre du premier palier (90) et l’extrémité libre du deuxième palier (92).

13. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans laquelle les machines de conditionnement (6,8) sont propres à être accouplées ou désaccouplées au châssis (4) ou au convoyeur (20), les machines de conditionnement (6, 8) comprenant chacune une interface d’accouplement (30), le châssis (4) ou le rail de guidage (50) comportant plusieurs interfaces d’accouplement complémentaire (32), la ligne de conditionnement (2) étant configurée pour être :

- dans un état de fonctionnement dans lequel les interfaces d’accouplement (30) des machines de conditionnement sont couplées à la au moins une interface d’accouplement complémentaire (32) et la première machine de conditionnement (6) est adjacente à la deuxième machine de conditionnement (8), ou

- dans un état de réarrangement dans lequel l’interface d’accouplement (30) de la première machine de conditionnement (6) est désaccouplée de l’interface d’accouplement complémentaire (32).

14. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans laquelle dans laquelle les machines de conditionnement (6,8) sont propres à être accouplées ou désaccouplées au convoyeur (20), les machines de conditionnement (6, 8) comprenant chacune une interface d’accouplement (30), le rail de guidage (50) comportant plusieurs interfaces d’accouplement complémentaire (32), et dans laquelle l’une parmi une interface d’accouplement (30) et une interface d’accouplement complémentaire (32) comprend au moins un relief et l’autre comprend au moins un évidemment, l’accouplement d’une interface d’accouplement (30) et d’une interface d’accouplement complémentaire (32) fixant la position d’une machine de conditionnement (6, 8) par rapport au rail de guidage (50), selon une direction longitudinale (X) et selon une direction transversale (Y), la direction transversale étant perpendiculaire à la direction longitudinale.

15. Ligne de conditionnement (2) selon la revendication 13 ou 14, dans laquelle toutes les interfaces d’accouplement complémentaire (32) sont espacées les unes des autres d’une distance égale à un pas (P).

16. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, dans laquelle le châssis (4) comporte des ensembles (38) de connecteurs électriques et/ou de connecteurs pneumatiques positionnées le long du châssis (4) à des positions prédéfinies, lesdits ensembles (38) étant séparés les uns des autres d’une distance égale à un pas (P) ou un multiple d’un pas (P), et dans laquelle les machines de conditionnement (6) comportent un ensemble complémentaire (42) de connecteurs électriques et/ou de connecteurs pneumatiques.

17. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, dans laquelle le rail de guidage (50) et/ou le châssis (4) présente une longueur selon la direction longitudinale égale à un multiple G d’un pas (P) et dans laquelle la ligne de conditionnement comporte un nombre de machines de conditionnement (6, 8) supérieur audit multiple G.

18. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, qui comporte un ensemble (74) de plaques de support ayant au moins un logement (58) présentant une première forme et un ensemble (76) de plaques de support ayant au moins un logement (58) présentant une deuxième forme, la deuxième forme étant différente de la première forme.

19. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, qui comporte un ensemble (74) de plaques de support ayant au moins un logement (58) présentant une première dimension et un ensemble (78) de plaques de support ayant au moins un logement (58) présentant une deuxième dimension, la deuxième dimension étant différente de la première dimension.

20. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 19, qui comporte un ensemble (74) de plaques de support ayant un premier nombre de logements (58) et un ensemble (78) de plaques de support ayant un deuxième nombre de logements, le deuxième nombre de logement étant différent du premier nombre de logements.

21 . Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 20, dans laquelle au moins une machine de conditionnement (6) comporte :

- un socle (44),

- un montant (46) porté par le socle, le montant (46) supportant la au moins une tête de travail (22) en porte à faux au-dessus du socle, le convoyeur (20) étant positionné entre la machine de conditionnement (6, 8) et le socle (44), une face principale (59) de la première plaque de support étant en regard d’au moins une tête de travail (22) et une face principale opposée (71) étant en regard du socle (44).

22. Ligne de conditionnement (2) selon l’une quelconque des revendications 1 à 21 , qui comporte un convoyeur supplémentaire (36) s’étendant selon la direction longitudinale (X) et disposé à côté du convoyeur et dans laquelle la première machine de conditionnement (6) comporte quatre têtes de travail (22, 24) alignées selon la direction transversale (Y).

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Ligne de conditionnement de produits alimentaires ou pharmaceutiques

La présente invention est relative à une ligne de conditionnement de produits alimentaires, tels que des produits laitiers ou des jus de fruit.

La demande en produits alimentaires diversifiés n’a cessé de croître ces dernières années. Pour répondre à cette demande, les industriels cherchent à offrir à chaque consommateur des produits alimentaires « sur-mesure ». En particulier, dans le domaine des produits laitiers, le consommateur dispose d’un choix de plus en plus important : jus de fruit, yaourt liquide ou semi-liquide, yaourt avec ou sans morceaux, crème, mousse, flan et désert préparé. Ces produits sont empaquetés dans des pots de différentes formes et de différentes tailles. Ils sont vendus à l’unité, par deux, par quatre ou par six. La production de masse fait place à une production en faible quantité d’un grand nombre de produits différents. Cette diversification oblige les industriels à utiliser un grand nombre de lignes de production différentes. Or, ces lignes de production sont encombrantes.

Il est connu par le document EP3 802337 de réaliser une ligne de fabrication de composants d’inhalateur. La ligne de fabrication comporte des machines de traitement alignées le long d’un axe longitudinal et un convoyeur propre à déplacer des composants d’inhalateurs d’une machine à l’autre. Le convoyeur est réalisé par une chaîne de transmission formant une boucle étendue entre deux poulies. La chaîne comporte des chariots porteurs attachés les uns aux autres. Les chariots porteurs sont portés par les machines de traitement. Des machines de traitement peuvent être ajoutées ou enlevées à certains postes. Toutefois, lorsqu’une machine de traitement est retirée, il faut déplacer toutes les machines de traitement suivantes de la ligne pour les mettre dans la continuité des premières machines de traitement car le convoyeur ne peut pas fonctionner lorsqu’il y a un espace libre entre deux machines de traitement. En effet, pour que le convoyeur fonctionne, il est nécessaire de rattacher le chariot porteur du convoyeur disposé juste avant la machine de traitement retirée au chariot porteur disposé juste après la machine de traitement retirée. L’ensemble des chariots porteur doit faire une chaîne qui est entraînée par une des poulies. Le problème est similaire lorsque l’on ajoute une machine. Ce déplacement de machines de traitement est long et nécessite l’intervention de un ou plusieurs opérateurs. A chaque changement de machine de traitement, la ligne de production doit être arrêtée pendant plusieurs heures. Cela diminue considérablement la productivité de la ligne de production.

Le premier but de la présente invention est de proposer une ligne de conditionnement capable de s’adapter rapidement et facilement au remplissage de pots de différentes formes, tailles par différents produits alimentaires tels que des produits liquides, des produits granuleux, mousseux etc.

Le deuxième but de la présente invention est de proposer une ligne de conditionnement comportant un convoyeur présentant une grande précision dans le positionnement des plaques de support par rapport aux machines de conditionnement. Le deuxième but de la présente invention est de proposer une ligne de conditionnement comportant un convoyeur fiable et ayant une longue durée de vie.

L’invention concerne une ligne de conditionnement de produits alimentaires ou pharmaceutiques dans des contenants, ladite ligne de conditionnement comprenant :

- un châssis s’étendant selon une direction longitudinale;

- au moins une première machine de conditionnement et une deuxième machine de conditionnement ayant chacune une face avant pourvue d’au moins une tête de travail propre à réaliser une opération de conditionnement sur les contenants et/ou les produits alimentaires ou pharmaceutiques,

- un convoyeur agencé au droit des machines de conditionnement, ledit convoyeur étant fixe par rapport au châssis, le convoyeur comportant :

- un rail de guidage s’étendant selon la direction longitudinale,

- une première et une deuxième plaques de support comprenant chacune au moins un logement propre à réceptionner un contenant,

- un dispositif d’entrainement propre à déplacer les plaques de support en translation selon la direction longitudinale le long du rail de guidage, un logement de la première plaque de support situé à une position définie sur la première plaque de support, et un logement de la deuxième plaque de support situé à une position identique sur la deuxième plaque de support étant séparés d’une distance appelée un pas lorsque la première plaque de support est alignée et adjacente à la deuxième plaque de support; la première machine de conditionnement étant distincte de la deuxième machine de conditionnement ; au moins la face avant des machines de conditionnement ayant une dimension égale audit pas ou égale à un multiple dudit pas, ladite dimension étant mesurée selon la direction longitudinale. Avantageusement, comme les machines de conditionnement présentent des dimensions longitudinales égales ou multiples les unes des autres et que les machines de conditionnement peuvent être déplacées puis fixées à une position définie par rapport au convoyeur, la ligne de conditionnement peut être modifiée pour conditionner des produits alimentaires différents. Cette modification peut être une modification du produit alimentaire distribué par exemple par remplacement d’une machine distribuant de la crème à la vanille par une machine distribuant de la crème au chocolat. Cette modification peut être une modification du type de décontamination par exemple par remplacement d’une machine de décontamination à UV par une machine de décontamination par injection de H2O2. Cette modification peut également être un remplacement d’une première machine de conditionnement par une autre en vue de nettoyer la buse de distribution de la première machine de conditionnement. Cette modification peut également consister en une modification du nombre de machines de conditionnement montés sur la ligne de conditionnement.

Selon un mode de réalisation, les machines de conditionnement présentent une largeur égale audit pas ou égale à un multiple dudit pas sur toute leur profondeur, c’est à-dire tout le long de la direction transversale Y , la largeur étant mesurée selon la direction longitudinale.

Selon un mode de réalisation, la première plaque de support comporte un nombre k de logements alignés selon la direction longitudinale, et dans laquelle deux logements contigus selon la direction longitudinale sont espacés l’un de l’autre d’une distance égale à un pas divisé par le nombre k. Selon un mode de réalisation, la distance entre la au moins une tête de travail de la première machine de conditionnement et la au moins une tête de travail de la deuxième machine de conditionnement est égale à Z fois ledit pas, Z étant au moins un nombre parmi 1 , 2, ½, ¼.

Selon un mode de réalisation, la première machine de conditionnement comporte plusieurs têtes de travail et deux têtes de travail successives sont séparées l’une de l’autre d’une distance égale à M fois ledit pas, M étant au moins un nombre parmi 1 , 2, ½, ¼.

Selon un mode de réalisation, les machines de conditionnement sont propres à être accouplées ou désaccouplées au châssis ou au convoyeur, les machines de conditionnement comprenant chacune une interface d’accouplement, le châssis ou le rail de guidage comportant au moins une interface d’accouplement complémentaire, la ligne de conditionnement étant configurée pour être :

- dans un état de fonctionnement dans lequel les interfaces d’accouplement des machines de conditionnement sont couplées à la au moins une interface d’accouplement complémentaire et la première machine de conditionnement est adjacente à la deuxième machine de conditionnement, ou

- dans un état de réarrangement dans lequel l’interface d’accouplement de la première machine de conditionnement est désaccouplée de l’interface d’accouplement complémentaire.

Selon un mode de réalisation, le rail de guidage comporte plusieurs interfaces d’accouplement complémentaire, et l’une parmi une interface d’accouplement et une interface d’accouplement complémentaire comprend au moins un relief et l’autre comprend au moins un évidemment, l’accouplement d’une interface d’accouplement et d’une interface d’accouplement complémentaire fixant la position d’une machine de conditionnement par rapport au rail de guidage, selon une direction longitudinale et selon une direction transversale, la direction transversale étant perpendiculaire à la direction longitudinale.

Avantageusement, les interfaces d’accouplement du châssis et des machines de conditionnement permettent de fixer la position des machines de conditionnement par rapport au convoyeur de sorte que lorsque la ligne de conditionnement est dans un état de fonctionnement, les têtes de travail des machines de conditionnement sont en face des logements de réception des contenants.

Selon un mode de réalisation, le châssis ou le rail de guidage comporte plusieurs interfaces d’accouplement complémentaire et dans laquelle toutes les interfaces d’accouplement complémentaire sont espacées les unes des autres d’une distance égale à un pas.

Selon un mode de réalisation, le châssis comporte des ensembles de connecteurs électriques et/ou de connecteurs pneumatiques positionnées le long du châssis à des positions prédéfinies, lesdits ensembles étant séparés les uns des autres d’une distance égale à un pas ou un multiple d’un pas, et dans laquelle les machines de conditionnement comportent un ensemble complémentaire de connecteurs électriques et/ou de connecteurs pneumatiques.

Selon un mode de réalisation, le rail de guidage et/ou le châssis présente une longueur selon la direction longitudinale égale à un multiple G d’un pas.

Selon un mode de réalisation, la ligne de conditionnement comporte un nombre de machines de conditionnement supérieur audit multiple G.

Avantageusement, la ligne de conditionnement comporte un nombre de machines de conditionnement supérieur au nombre de machines de conditionnement installâmes en face du convoyeur, de sorte que lorsqu’une machine de conditionnement doit être nettoyé, elle peut être remplacée par une autre sans stopper le fonctionnement la ligne de conditionnement pendant une longue durée.

Selon un mode de réalisation, la ligne de conditionnement comporte un ensemble de plaques de support ayant au moins un logement présentant une première forme et un ensemble de plaques de support ayant au moins un logement présentant une deuxième forme, la deuxième forme étant différente de la première forme.

Avantageusement cette ligne de conditionnement permet de remplir et de conditionner des contenants de différentes formes en changeant uniquement les plaques de support montées dans le rail de guidage.

Selon un mode de réalisation, la ligne de conditionnement comporte un ensemble de plaques de support ayant au moins un logement présentant une première dimension et un ensemble de plaques de support ayant au moins un logement présentant une deuxième dimension, la deuxième dimension étant différente de la première dimension.

Avantageusement, cette ligne de conditionnement permet de remplir et de conditionner des contenants de différentes dimensions en changeant uniquement les plaques de support montées dans le rail de guidage.

Selon un mode de réalisation, la ligne de conditionnement comporte un ensemble de plaques de support ayant un premier nombre de logements et un ensemble de plaques de support ayant un deuxième nombre de logements, le deuxième nombre de logement étant différent du premier nombre de logements.

Avantageusement, cette ligne de conditionnement permet de remplir, de conditionner et notamment d’empaqueter différents nombre de contenants (bouteille individuelle, yaourt par deux, par quatre ou par huit) en changeant uniquement les plaques de support montées dans le rail de guidage.

Selon un mode de réalisation, au moins une machine de conditionnement comporte un socle et un montant porté par le socle ; le montant supportant la au moins une tête de travail en porte à faux au- dessus du socle, le convoyeur étant positionné entre la machine de conditionnement et le socle, une face principale de la première plaque de support étant en regard d’au moins une tête de travail et une face principale opposée étant en regard du socle.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d’entrainement est propre à déplacer les plaques de support selon un mouvement pas à pas, et dans laquelle à chaque pas, chaque plaque de support est déplacée d’une distance égale audit pas ou un multiple dudit pas, divisé par le nombre k de logements alignés selon la direction longitudinale sur une plaque de support.

Selon un mode de réalisation, la ligne de conditionnement comporte un convoyeur supplémentaire s’étendant selon la direction longitudinale et disposé à côté du convoyeur et dans laquelle la première machine de conditionnement comporte quatre têtes de travail alignées selon la direction transversale. Selon un mode de réalisation, les plaques de support comportent au moins une encoche, et le convoyeur comporte :

- un arbre de guidage fixé par rapport au châssis et s’étendant selon la direction longitudinale,

- un premier entraîneur portant au moins un doigt de positionnement, ledit premier entraîneur étant monté mobile en rotation autour de l’arbre de guidage, - au moins un actionneur apte à faire pivoter le premier entraîneur autour de l’arbre de guidage pour engager ledit au moins un doigt de positionnement dans ladite encoche d’une plaque de support dans une position engagée, et pour le désengager de ladite encoche dans une position désengagée.

Le convoyeur comporte un deuxième entraîneur supportant au moins un doigt d’entrainement, le deuxième entraîneur étant propre à pivoter autour de l’arbre de guidage pour engager ledit au moins un doigt d’entrainement dans ladite au moins une encoche d’une plaque de support dans une position engagée, et pour le désengager de ladite encoche dans une position désengagée, le deuxième entraîneur étant mobile en translation sur l’arbre de guidage, le deuxième entraîneur étant entraîné par le chariot, le deuxième entraîneur étant mobile en rotation par rapport au chariot et à l’arbre de guiage.

Le deuxième entraîneur est solidaire en rotation du premier entraîneur.

Le premier entraîneur comprend :

- une barre de transmission s’étendant selon la direction longitudinale,

- une première barre de support s’étendant selon la direction longitudinale, la première barre de support portant ledit au moins un doigt de positionnement, et

- au moins une liaison -palier fixée à la barre de transmission et à la première barre de support, ladite au moins une liaison-palier comporte une bague de rotation située entre la barre de transmission et la première barre de support, l’arbre de guidage étant agencé dans la bague de rotation.

Le deuxième entraîneur comporte :

- une deuxième barre de support s’étendant selon la direction longitudinale et portant ledit au moins un doigt d’entrainement,

- au moins un premier et un deuxième paliers fixés à la deuxième barre de support, lesdites premier et deuxième paliers comportant chacun une bague de coulissement et de rotation et une bague de coulissement, l’arbre de guidage étant agencé dans les bagues de coulissement et de rotation, la barre de transmission étant monté dans les bagues de coulissement.

Le chariot comporte :

- un bloc d’entrainement muni d’un alésage traversant, ledit alésage étant traversé par l’arbre de guidage,

- une première bague de rotation fixée dans l’alésage à une extrémité du bloc d’entrainement,

- une deuxième bague de rotation fixée dans l’alésage à l’autre extrémité du bloc d’entrainement, la première bague de rotation étant monté en butée contre la premier palier, la deuxième bague de rotation étant montée en butée contre le deuxième palier, le bloc d’entrainement étant mobile en rotation et solidaire translation par rapport au premier palier et au deuxième palier.

La première bague de rotation et la deuxième bague de rotation sont des bagues de rotation à collerette.

Le convoyeur comporte un dispositif de blocage apte à bloquer la du chariot autour de l’arbre de guidage.

Le dispositif de blocage en rotation du chariot comporte un profilé fixé au châssis, le profilé s’étendant parallèlement et à distance de l’arbre de guidage, un bras solidaire du bloc d’entrainement, ledit bras étant adaptée pour coulisser sur le profilé. Le chariot comporte un cadre ménageant un passage traversé par la barre de transmission, ledit passage ayant une hauteur et une largeur permettant le pivotement de la barre de transmission lors du déplacement du au moins un doigt de positionnement et du au moins un doigt d’entrainement entre la position engagée et la position désengagée.

Le deuxième entraîneur comportant au moins une entretoise fixée entre l’extrémité libre du premier palier et l’extrémité libre du deuxième palier.

Brève description des figures

[Fig. 1] est une vue schématique d’une ligne de conditionnement selon la présente invention comprenant sept machines de conditionnement ;

[Fig. 2] est une vue schématique de la ligne de conditionnement illustrée sur la figure 1 comprenant neuf machines de conditionnement ;

[Fig. 3] est une vue schématique de côté d’une machine de conditionnement accouplée au convoyeur ;

[Fig. 4] est une vue schématique de face d’une partie d’une face avant de la ligne de conditionnement ;

[Fig. 5] est une vue schématique représentant de face de deux plaques de support d’un premier ensemble de plaques de support ;

[Fig. 6] est une vue schématique de face de deux plaques de support d’un deuxième ensemble de plaques de support ;

[Fig. 7] est une vue schématique de face de deux plaques de support d’un troisième ensemble de plaques de support ,

[Fig. 8] est une vue en perspective d’un convoyeur d’un mode de réalisation de la ligne de conditionnement selon la présente divulgation ;

[Fig. 9] est une vue en perspective d’une plaque de support ;

[Fig. 11] est une vue en perspective du premier entraîneur ;

[Fig. 12] est une vue en perspective et en coupe d’une partie du convoyeur, le plan de coupe étant illustré sur la figure 10 ;

[Fig. 13] est une vue en perspective du deuxième entraîneur ;

[Fig. 14] est une vue en coupe d’un chariot, du premier entraîneur et du deuxième entraîneur, le plan de coupe étant illustré sur la figure 15 ;

[Fig. 15] est une vue en coupe du chariot du premier entraîneur et du deuxième entraîneur, le plan de coupe étant illustré sur la figure 10 ;

[Fig. 16] est une vue en perspective du convoyeur de la ligne de conditionnement selon la présente invention ;

[Fig. 17] est une vue d’une première étape de déplacement du convoyeur de la lugne de conditionnement selon l’invention ;

[Fig. 18] est une vue d’une deuxième étape de déplacement du convoyeur de la lugne de conditionnement selon l’invention ;

[Fig. 19] est une vue d’une troisième étape de déplacement du convoyeur de la lugne de conditionnement selon l’invention ; [Fig. 20] est une vue en perspective d’un mode de réalisation d’une ligne de conditionnement comprenant trois machines de conditionnement ;

[Fig. 21] est une vue en perspective d’une partie du rail de guidage et d’une partie d’une machine de conditionnement ;

[Fig. 22] est une vue schématique de côté d’une machine de conditionnement selon une variante et deux convoyeurs.

Description détaillée de l’invention

La ligne de conditionnement 2 selon la présente divulgation est d’abord décrite en liaison avec les figures 1 à 7 et 12 qui illustrent celle-ci de façon schématique. Un mode de réalisation détaillé de la ligne de conditionnement est décrit en liaison avec les figures 8 à 11 .

La ligne de conditionnement 2 selon la présente divulgation peut évoluer en fonction des besoins du fabricant de produits alimentaires ou de produits pharmaceutiques. Elle est propre à s’adapter à différentes opérations de conditionnement.

En référence à la figure 1 , la ligne de conditionnement 2 selon la présente divulgation comporte un châssis 4 s’étendant selon une direction longitudinale X, des machines de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 propres à être accouplées ou désaccouplées au châssis et un convoyeur 20 s’étendant selon la direction longitudinale X.

Pour permettre l’adaptation de la ligne de conditionnement à différents produits, les machines de conditionnement sont conçues comme des machines indépendantes mettant en œuvre des opérations de conditionnement indépendantes les unes des autres. Chaque machine de conditionnement 6 est distincte et indépendante des autres machines de conditionnement 8, 10, 12, 14, 16, 18. Chaque machine de conditionnement comporte son propre moteur d’entrainement et sa propre unité de commande. Ainsi, chaque machine de conditionnement peut être facilement séparée des autres machines et remplacée par une autre machine de conditionnement. De nouvelles machines de conditionnement peuvent être ajoutées à la ligne de conditionnement. Certaines machines de conditionnement peuvent être retirées. Les machines de conditionnement peuvent être déplacées par exemple en utilisant un transpalette 19 comme illustré schématiquement sur la figure 3. Les machines de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 qui peuvent être accouplées au châssis 4 peuvent réaliser différentes opérations sur les contenants 21 ou les produits. Les opérations de conditionnement peuvent comprendre une opération de déplacement des contenants, une opération de distribution d’un produit, de remplissage des contenants, de traitement des contenants ou des produits, une opération d’emballage ou d’empaquetage. Les produits à conditionner peuvent être des produits liquides, semi-liquides, pâteux ou granuleux. Les machines de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 sont, par exemple :

- des machines d’alimentation en contenants telles que des dépileurs de contenants ou des distributeurs de contenants ;

- des machines de décontamination telles que des machines de décontamination par traitement FI2O2, des machines de décontamination par lumière pulsée ou des machines de décontamination par traitement ultra-violet ;

- des machines de déplacement des contenants ou des machines d’orientation des contenants ; - des machines de distribution de produits telles que des machines de distribution de produits liquides ou semi-liquide, des machines de distribution de produits granuleux ou des machines de distribution de produits pâteux ;

- des machines de fermeture des contenants telles que des machines de dépose d’opercules, des machines de scellage d’opercules, des machines de pose et de vissage de couvercles ou de sur couvercles ;

- des machines de contrôle telles que des machines de contrôle du poids ou des machines de contrôle du scellage ;

- des étiqueteuses, des machines à marqueur jet d'encre, des machines à marqueur à laser.

- des machines de fourniture et de solidarisation d’un élément décoratif ou fonctionnel ;

- des machines d’emballage, des machines d’empaquetage ;

- des machines d’évacuation des contenants du convoyeur et des machines chargement des contenants sur un convoyeur de transport.

En référence à la figure 3, Le châssis est formé par une platine de support 34. Chaque machine de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 comporte un socle 44 porté par le châssis 4 et un montant vertical 46 porté par le socle. Le montant 46 présente une saillie 48 qui s’étend horizontalement au- dessus du socle. Ainsi, la machine de conditionnement présente une forme générale en C. La saillie 48 supporte une ou plusieurs tête(s) de travail 22, 24, 26 en porte à faux au-dessus du socle 44 de manière à aménager un espace entre la ou les tête(s) de travail 22, 24, 26 et le socle 44, espace qui est traversé par le convoyeur 20 et les contenants 21 portés par le convoyeur.

Les têtes de travail 22, 24, 26 sont chacune d’un type propre à l’opération que la machine réalise sur le contenant. Ainsi, une machine de distribution de produits comporte une ou plusieurs buse(s) de distribution de produit alimentaire. Les différentes têtes de travail 22, 24, 26 peuvent par exemple être des têtes de dés-empilage de contenants, des têtes de décontamination, des têtes de modification d’orientation des contenants, des têtes de distribution de couvercles ou de bouchons, des têtes de dépose d’un opercule, des têtes de contrôle de fuite, des têtes de contrôle de poids, des têtes de marquage, des têtes d’étiquetage, des têtes de fourniture et de solidarisation d’un élément décoratif ou fonctionnel, des têtes de fourniture et de fixation d’un sur-couvercle, des têtes d’évacuation des contenants du convoyeur ou des têtes de chargement ou de déchargement de contenants.

En référence aux figures 1 et 2, chaque machine de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 présente une même dimension selon la direction longitudinale X du châssis ou un multiple de cette dimension. Dans la présente demande de brevet, cette dimension est appelée un « pas ». Cette dimension est référencée P sur les figures. Le pas P est donc défini comme étant la largeur de la face avant 28 d’une machine de conditionnement. La « face avant » est définie comme étant la face de la machine de conditionnement agencée en regard du convoyeur 20 et qui porte la ou les têtes de travail 22, 24, 26. Lorsque les faces-avants 28 des machines de conditionnement d’une ligne de conditionnement ont une largeur différente, la plus petite largeur définie la dimension du pas P. Chaque machine de conditionnement de la ligne de conditionnement présente donc une dimension selon la direction longitudinale égale à un pas ou un multiple d’un pas, comme visible sur les figures 1 et 2. De plus, la distance entre la tête de travail 22 d’une machine de conditionnement 6 et la tête de travail 24 d’une autre machine de conditionnement 8 qui est accouplée à côté de cette machine de conditionnement 6 est égale à un nombre Z de fois le pas P, le nombre Z étant un nombre parmi 1 , 2, ½, ¼. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1 , si l’on considère la machine de conditionnement référencée 6 et la machine de conditionnement référencée 8, le nombre Z est égal à 1 . Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, si l’on considère la machine de conditionnement référencée 21 et la machine de conditionnement référencée 23, le nombre Z est égal à 2.

En référence à la figure 4, si une machine de conditionnement 10 comporte plusieurs têtes de travail 220, 221 , 222, deux têtes de travail alignées successivement selon la direction longitudinale X sont séparées l’une de l’autre d’une distance égale à un nombre M de fois le pas P, le nombre M étant au moins un nombre parmi 1 , 2, ½, ¼. Par exemple, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, la distance qui sépare la buse de distribution 221 de la buse de distribution 222 est égale à 1/4P. Le nombre M est égal à ¼. Dans le mode de réalisation représenté, les machines de conditionnement comportent deux têtes de travail dans la direction transversale Y.

En référence à la figure 3, chaque machine de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 comporte une interface d’accouplement 30 propre à s’accoupler à une interface d’accouplement complémentaire 32 du convoyeur 20. Cet accouplement a pour but de fixer la position de la machine de conditionnement par rapport au convoyeur selon la direction longitudinale X et selon une direction transversale Y La direction transversale Y est perpendiculaire à la direction longitudinale X. Les directions longitudinale et transversale sont contenues dans un plan horizontal. Les interfaces d’accouplement 30 sont agencées sur la face avant des machines de conditionnement. L’interface d’accouplement 30 de chaque machine de conditionnement comporte au moins un ou plusieurs évidements 31 . Sur l’exemple de réalisation représente en figure 11 , l’interface d’accouplement 30 comprend deux évidements 31 . L’interface d’accouplement complémentaire 32 du convoyeur comporte des reliefs 33. Ces reliefs 33 sont par exemple constitués par deux goupilles fixées sur une face horizontale d’un bord longitudinal d’un rail de guidage 50 du convoyeur. Les évidements 31 des machines de conditionnement sont propres à s’emboîter sur les reliefs 33 du convoyeur. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 11 , l’interface d’accouplement 30 comporte également deux vis 35 propres à se visser dans deux trous taraudés 37 du convoyeur.

En variante, la position des reliefs et des évidements est inversée. L’interface d’accouplement 30 de chaque machine de conditionnement comporte un ou plusieurs reliefs. L’interface d’accouplement complémentaire 32 du convoyeur comporte des évidements propres à recevoir le ou les relief(s) reliefs des machines de conditionnement.

Selon un mode de réalisation avantageux, le châssis 4 comporte également des ensembles 38 de connecteurs électriques et/ou de connecteurs pneumatiques. Ces ensembles 38 de connecteurs sont également réparties le long de la direction longitudinale du châssis. De préférence, les ensembles 38 de connecteurs sont séparés les uns des autres d’une distance égale à un pas P ou un multiple d’un pas. Ces ensembles 38 de connecteurs peuvent être positionnées sur la structure porteuse 36, ou sur une étagère supérieure 40 portée par le châssis et s’étendant au-dessus de celui-ci, comme illustré schématiquement sur la figure 3. Les machines de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 peuvent également comprendre un ensemble 42 de connecteurs électriques et/ou de connecteurs pneumatiques qui sont disposés à proximité ou en regard de l’ensemble de connecteurs du châssis, lorsque les machines de conditionnement sont accouplées au châssis.

De préférence, le châssis 4 présente une longueur selon la direction longitudinale X qui est égale à un multiple G d’un pas P. Par exemple, la ligne de conditionnement 2 illustrée sur les figures 1 et 2, présente une longueur égale au pas P multiplié par le multiple G. Un nombre de machines de conditionnement égal ou inférieur au multiple G peuvent être accouplées à cette ligne de conditionnement. Sur l’exemple illustré sur la figure 2, une machine de conditionnement présente une largeur égale à deux pas P, les autres machines présentent une largeur égale à un pas P. Ainsi, un nombre G- 1 de machines de conditionnement peuvent être accouplées à la ligne de conditionnement. Avantageusement, la ligne de conditionnement 2 peut comprendre un nombre de machines de conditionnement supérieur au multiple G. Dans ce cas, certaines machines de conditionnement ne sont pas accouplées à la ligne de conditionnement. Les machines de conditionnement non accouplées, peuvent être en révision, en maintenance ou être en cours de nettoyage. Par exemple, une machine de distribution peut être en cours de nettoyage en vue d’être utilisée pour distribuer un autre produit. Ce nettoyage peut avantageusement être effectué sans stopper le fonctionnement de la ligne de conditionnement. Les machines de conditionnement non accouplées, peuvent également ne pas être utilisées pour le conditionnement d’un produit donné mais pourront être utilisées pour le conditionnement d’un autre produit. Ainsi, une machine de décontamination par lumière pulsée peut être non accouplée au châssis car une machine de décontamination par ultra-violet plus approprié pour le traitement d’un produit donné est accouplée à la ligne de conditionnement 2.

Le convoyeur 20 est propre à transporter les contenants 21 ou pots en regard de têtes de travail 22, 24, 26 des machines de conditionnement pour assurer les opérations de traitement, de remplissage et de scellage des contenants. Le convoyeur 20 est fixe par rapport au châssis 4. Il peut être porté par le châssis 4. Le convoyeur 20 est agencé au droit de la face avant 28 des machines de conditionnement 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18. Il est positionné dans l’espace entre la ou les tête(s) de travail et le socle 44. En référence à la figure 8, le convoyeur 20 comporte une platine support 49 fixée par rapport au châssis 4, un rail de guidage 50, un rail de support 51 , des plaques de support 52, 54, 56 et un dispositif d’entrainement 60 des plaques de support le long du rail de guidage.

Le rail de guidage 50 et le rail de support 51 s’étendent parallèlement l’un à l’autre selon la direction longitudinale X. Le rail de guidage 50 est constitué par une barre de section rectangulaire. De préférence, le rail de guidage 50 présente une longueur selon la direction longitudinale égale à un multiple G d’un pas.

Les plaques de supports 52, 54, 56 ne sont pas fixées les unes aux autres. Elles sont indépendantes les unes des autres. Chaque plaque de support 52, 54, 56 présente une longueur selon la direction longitudinale X égale à un pas P. En référence aux figures 4 à 9, chaque plaque de support 52, 54 comprend une plaque 53 sensiblement rectangulaire et un profilé d’entrainement 67 fixé sur la face inférieure de la plaque 53. En particulier, la plaque 53 comprend un bord longitudinal 63, un bord longitudinal opposé 64 et deux bords transversaux. Chaque plaque 53 est pourvue d’au moins un logement 58 propre à recevoir et à porter un contenant 21 .

Chaque profilé d’entrainement 67 comprend une face inférieure pourvue d’une rainure 61 , une face supérieure plane fixée le long du bord longitudinal 63 de la plaque 53 et quatre faces latérales. La rainure 61 est emboitée dans le rail de guidage 50 de sorte que les plaques de support sont propres à coulisser sur le rail de guidage 50. Le bord longitudinal opposé 64 des plaques de support est porté par le rail de support 51 . La face latérale du profilé d’entrainement situé du côté des machines de conditionnement comprend une ou plusieurs encoches 62 adaptées pour recevoir un doigt de positionnement 68 ou un doigt d’entrainement d’un dispositif d’entrainement décrit ci-après.

Les profilés d’entrainement 67 sont par exemple réalisés en matière plastique tel que par exemple polyéthylène haute densité.

Lorsque les plaques de support sont montées sur le convoyeur, une de leur face principale 59 est en regard de la ou des tête(s) de travail des machines de conditionnement et leur face principale opposée 71 est en regard du socle 44.

Les plaques de support comprennent des logements 58 dans lesquels les contenants 21 sont disposés lors de leur transport sur le convoyeur. Les logements 58 sont constitués par des trous traversant les plaques de support.

Les plaques de support peuvent comprendre un, deux, quatre, six ou huit logements 58. Les logements sont disposés selon une, deux ou quatre rangées. Dans chaque rangée, les logements sont alignés selon la direction longitudinale X. Lorsque les plaques de support comprennent deux rangées, les rangées sont disposées l’une à côté de l’autre selon la direction transversale Y.

Dans chaque rangée, si une plaque de support comporte un nombre k de logements alignés selon la direction longitudinale X, deux logements contigus sont espacés l’un de l’autre d’une distance égale à un pas P divisé par le nombre k. Pour mesurer la distance entre deux logements contigus, la distance entre le centre du premier logement et le centre du deuxième logement peut être mesurée. Par exemple, les plaques de support représentées sur la figure 5 comprennent quatre logements par rangée et deux logements adjacents appartenant à une même rangée sont séparés d’une distance égale à P/4. Selon un autre exemple, les plaques de support représentées sur la figure 6 comprennent deux logements 58 par rangée et deux logements adjacents appartenant à une même rangée sont séparés d’une distance P/2.

Pour permettre l’adaptation de la ligne de conditionnement à différents produits, les logements 58 sont disposés sur les plaques de support 52, 54 de sorte que la caractéristique décrite ci-après soit satisfaite.

Si l’on considère un logement 58 d’une première plaque de support situé à un emplacement défini de cette première plaque de support et un logement d’une deuxième plaque de support situé au même emplacement relatif sur cette deuxième plaque de support, alors la distance entre le logement de la première plaque de support et le logement de la deuxième plaque de support est égale à un pas P, lorsque les deux plaques de support sont disposées l’une dans le prolongement de l’autre selon la direction longitudinale X. Par exemple, sur la figure 5, la distance entre le logement 581 de la première plaque de support 52 et le logement 582 de la deuxième plaque de support 54 est égale à un pas P. Le logement 581 est le premier logement à gauche de la rangée supérieure de la première plaque de support 52. Le logement 584 est situé au même emplacement relatif sur la deuxième plaque de support. A savoir le logement 584 est le premier logement à gauche de la rangée supérieure de la deuxième plaque de support 54. La première plaque de support et la deuxième plaque de support sont disposées l’une dans le prolongement de l’autre selon la direction longitudinale X.

De plus, la ligne de conditionnement 2 selon la présente divulgation comporte plusieurs jeux ou ensembles de plaques de support pouvant être alternativement montés sur le convoyeur 20 en fonction du produit à conditionner, et du packaging que le fabricant souhaite conditionner. Chaque ensemble de plaques de support étant adaptés à une forme de contenants, à une dimension de contenants et/ou à un nombre de contenants.

Ainsi, la ligne de conditionnement 2 peut comprendre un premier ensemble 74 de plaques de support comportant un ou des logement(s) présentant une première forme et un deuxième ensemble 76 de plaques de support comportant un ou des logement(s) présentant une deuxième forme différente de la première forme.

Par exemple, la ligne de conditionnement 2 comprend un premier ensemble 74 de plaques de support représenté sur la figure 5 et un deuxième ensemble 76 de plaques de support représenté sur la figure 6. Le premier ensemble 74 de plaques de support comporte deux rangées de logements avec quatre logements de forme circulaire dans chaque rangée. Le deuxième ensemble 76 de plaques de support comporte deux rangées de logements avec deux logements de forme carré dans chaque rangée.

De la même façon, la ligne de conditionnement 2 peut comprendre un premier ensemble 74 de plaques de support comportant un ou des logement(s) ayant une première dimension et un autre ensemble 78 de plaques de support comportant un ou des logement(s) présentant une deuxième dimension différente de la première dimension.

Par exemple, la ligne de conditionnement 2 comprend un premier 74 ensemble de plaques de support représenté sur la figure 4 et un troisième ensemble 78 de plaques de support représenté sur la figure 6. Le premier ensemble 74 de plaques de support comporte des logements de forme circulaire et de rayon R1 . Le troisième ensemble 78 de plaques de support comporte des logements de forme circulaire et de rayon R2. Le rayon R2 est supérieur au rayon R1 .

De la même façon, la ligne de conditionnement 2 peut comprendre un premier ensemble 74 de plaques de support ayant un premier nombre de logements et un ensemble de plaques de support ayant un deuxième nombre de logements différent du premier nombre de logements. Par exemple, la ligne de conditionnement 2 comprend un premier ensemble 74 de plaques de support représenté sur la figure 5 et un quatrième ensemble de plaques de support non représenté. Les plaques de support de ce quatrième ensemble comprennent des logements circulaires de même dimension, ie de même rayon R1 , que les logements des plaques de support du premier ensemble mais en nombre inférieur. Par exemple, les plaques de support comprennent deux, quatre ou six logements, lorsque le fabricant souhaite conditionner des lots empaquetés de deux, quatre ou six contenants. La ligne de conditionnement peut comprendre un plus grand nombre d’ensemble de plaques de support. Chaque ensemble de plaques de support correspond à une forme de contenant et/ou à un nombre de contenants

En référence aux figures 10 et 12, le dispositif d’entrainement 60 comprend un arbre de guidage 70 fixe par rapport au châssis, un premier entraîneur 72 et un deuxième entraîneur 74 mobiles en rotation par rapport à l’arbre de guidage, et des actionneurs 76 propres à entraîner en rotation le premier entraîneur 72 et le deuxième entraîneur 74.

L’arbre de guidage 70 est fixé par rapport à la platine de support 49. Il s’étend selon la direction longitudinale X.

En référence aux figures 11 et 12, le premier entraîneur 72 comprend une barre de transmission 80, une première barre de support 82, et plusieurs liaisons-paliers 84 fixées à la barre de transmission et à la première barre de support.

La barre de transmission 80 et la première barre de support 82 s’étendent parallèlement l’une à l’autre et à la direction longitudinale X. Les doigts de positionnement 68 sont fixés le long de la première barre de support 82 à équidistance les uns des autres. Les doigts de positionnement 68 sont espacés les uns des autres d’une distance minimale égale à un pas P. Dans le mode de réalisation représenté, les doigts de positionnement 68 sont espacés les uns des autres d’une distance égale à un demi pas car chaque plaque de support 52,54 comporte deux encoches 62.

Les liaisons-paliers 84 sont disposées espacées les uns des autres tout le long de la barre de transmission 80 et de la première barre de support 82. Les liaisons-paliers 84 sont disposées parallèlement les unes aux autres.

Les premières liaisons-paliers 84 comportent chacune un trou traversant ayant un axe dirigé selon la direction longitudinale et une bague de rotation 86 agencée dans le trou traversant. Le trou traversant et la bague de rotation 86 sont positionnés entre la barre de transmission et la première barre de support. L’arbre de guidage 70 est agencé dans les bagues de rotation 86 des liaisons-paliers 84 du premier entraîneur 72.

Les actionneurs 76 sont fixés en dessous de la platine de support 49. Ils sont par exemple constitués par des vérins pneumatiques. Les vérins pneumatiques sont chacun munis à leur extrémité mobile d’une bielle fixée à une liaison-palier 84 comme visible sur la figure 12. Les vérins pneumatiques sont propres à déplacer les liaison-paliers 84 selon un mouvement vertical ascendant ou descendant. Ce mouvement entraîne le pivotement du premier entraîneur 72 autour de l’arbre de guidage 70.

En référence à la figure 13, le deuxième entraîneur 74 comporte une deuxième barre de support 88 et des paliers 90, 92, 93 fixés à la deuxième barre de support.

La deuxième barre de support 88 s’étend selon la direction longitudinale X. Elle supporte plusieurs doigts d’entrainement 69 disposés à une distance les uns des autres égales à la distances existantes entre deux doigts de positionnement 68. Les doigts d’entrainement 69 sont fixés à la deuxième barre de support 88 par exemple par boulonnage.

Les paliers 90, 92, 93 sont par exemple constitués par des poutres qui s’étendent perpendiculairement à la deuxième barre de support 88. En particulier, le deuxième entraîneur 74 comporte un premier palier 90 et un deuxième palier 92 espacés l’un de l’autre d’une distance correspondant à la largeur d’un bloc d’entrainement 110 d’un chariot comme décrit ultérieurement. Le deuxième entraîneur comporte également d’autres paliers 93 disposés espacés les uns des autres tout le long de la deuxième barre de support et fixés à celle-ci. Les paliers 90, 92, 93 sont disposés parallèlement les uns aux autres.

En référence aux figures 13 et 14, les paliers 90, 92, 93 comportent chacun un premier trou traversant dirigé selon l’axe longitudinal X et une bague 94 de coulissement et de rotation agencé dans le premier trou traversant. Dans chaque palier, la bague 94 de coulissement et de rotation est positionnée adjacente à la deuxième barre de support 88. L’arbre de guidage 70 est agencé dans les bagues 94 de coulissement et de rotation des paliers 90, 92, 93 de sorte que le deuxième entraîneur 74 est propre à pivoter autour de l’arbre de guidage 70 et à coulisser le long de celui-ci.

Les paliers 90, 92, 93 comportent chacun en outre un deuxième trou traversant dirigé selon l’axe longitudinal X et une bague de coulissement 96 fixée dans le deuxième trou traversant. Le deuxième trou traversant et la bague de coulissement 96 sont adjacents à la bague 94 de coulissement et de rotation. En particulier, la bague 94 de coulissement et de rotation est située entre la deuxième barre de support 88 et la bague de coulissement 96.

La barre de transmission 80 du premier entraîneur est agencée dans les bagues de coulissement 96 des paliers 90 92, 93 de sorte que le pivotement du premier entraîneur 74 autour de l’arbre de guidage 70, entraîne le pivotement du deuxième entraîneur 76.

Les faces latérales du premier palier 90 et du deuxième palier 92 disposées en regard l’une de l’autre comportent avantageusement un épaulement 100 destiné à la fixation du bloc d’entrainement du chariot, comme explicité ci-après.

De préférence, le deuxième entraîneur 74 comporte en outre une entretoise 98 fixée entre le premier palier 90 et le deuxième palier 92. En particulier, l’entretoise 98 est fixée entre l’extrémité libre du premier palier 90 et l’extrémité libre du deuxième palier 92. Ainsi, l’entretoise 98 est positionnée du côté opposé à la barre de support 88. L’entretoise 98 permet de maintenir l’écart entre le premier palier 90 et le deuxième palier 92.

De préférence, le deuxième entraîneur 74 comprend en outre une première poutre de renfort 102 fixée entre le deuxième palier 92 et le palier suivant 93 pour renforcer la résistance mécanique aux efforts du deuxième entraîneur 74.

De préférence, le deuxième entraîneur 74 comprend en outre une deuxième poutre de renfort 104 fixée entre le premier palier 90 et le deuxième palier 92 du côté de la deuxième barre de support 88 pour renforcer la résistance mécanique aux efforts du deuxième entraîneur 74.

En référence à la figure 10, Le dispositif d’entrainement 60 comprend en outre un ensemble d’entrainement 106 et un chariot 108 entraîné en translation selon un mouvement de va-et-vient par l’ensemble d’entrainement. L’ensemble d’entrainement 106 comprend par exemple un moteur électrique et une vis à bille. Le chariot 108 est apte à entraîner en déplacement le deuxième entraîneur 74. Le deuxième entraîneur 74 entraîne les plaques de support 52, 54 en translation sur le rail de guidage 50 représenté sur la figure 8.

En référence à la figure 14, le chariot 108 comporte un bloc d’entrainement 110 muni d’un alésage 112 traversant s’étendant selon la direction longitudinale X. L’arbre de guidage 70 traverse l’alésage 112. Le bloc d’entrainement 110 est monté libre en rotation autour de l’arbre de guidage 70. Le bloc d’entrainement 110 est agencé entre la premier palier 90 et le deuxième palier 92. En particulier, le bloc d’entrainement 110 est fixé en translation au premier palier 90 et au deuxième palier 92 de sorte qu’il entraine le deuxième entraîneur 74 en translation.

Le bloc d’entrainement 110 est monté libre en rotation par rapport au premier palier 90 et au deuxième palier 92. A cet effet, le chariot 108 comporte une première bague de rotation 114 fixée au bloc d’entrainement à une extrémité de l’alésage 112 et une deuxième bague de rotation 116 fixée au bloc d’entrainement à l’autre extrémité de l’alésage. La première bague de rotation 114 est montée en butée contre le premier palier 90. La deuxième bague de rotation 116 est montée en butée contre le deuxième palier 92.

L’alésage 112 comprend un lamage à chacune de ses extrémités. La première bague de rotation 114 est fixée dans le lamage à une extrémité du bloc d’entrainement. La deuxième bague de rotation 116 est fixée dans le lamage à l’autre extrémité du bloc d’entrainement.

Dans le mode de réalisation représenté à titre d’exemple, la première bague de rotation 114 et la deuxième bague de rotation 116 sont des bagues de rotation à collerette. La collerette de la première bague de rotation et la collerette de la deuxième bague de rotation sont disposées entre l’épaulement 100 du premier palier 90 et respectivement l’épaulement 100 du deuxième palier 92 pour réduire l’usure du chariot et du deuxième entraîneur 74.

En variante, le bloc d’entrainement 110 est monté directement contre l’épaulement 100 du premier palier 90 et l’épaulement 100 du deuxième palier 92.

Le chariot 108 comporte un cadre 118 solidaire du bloc d’entrainement 110. Le cadre 118 est adjacent au bloc d’entrainement. Il s’étend par rapport au bloc d’entrainement selon une direction transversale. Le cadre 118 forme un passage 120 traversant selon la direction longitudinale X. Le passage 120 est traversé par l’arbre de transmission 80. Le passage 120 présente une hauteur et une largeur permettant le pivotement de l’arbre de transmission 80 lors du pivotement du premier 72 et du deuxième entraîneur 74.

Dans le mode de réalisation représenté à titre d’exemple, le cadre 118 est formé par deux plaques fixées au bloc d’entrainement 110. Les deux plaques s’étendent selon la direction transversale.

Le chariot 108 comporte en outre un dispositif 122 de blocage en rotation du chariot. Par exemple, le dispositif de blocage en rotation 122 comporte un profilé 124 et un bras 126 solidaire du bloc d’entrainement 110. Dans le mode de réalisation représenté à titre d’exemple, le bras 126 est fixé aux deux plaques formant le cadre 118. Il s’étend dans le prolongement de celui-ci dans la direction transversale Y.

Le profilé 124 est fixé à la platine de support 49. Il s’étend selon la direction longitudinale X. Il est situé parallèlement et à côté du premier entraîneur 72 et du deuxième entraîneur 76. Le bras 126 est monté coulissant autour du profilé 124. De préférence, le bras 126 comprend une bague de coulissement 128 adaptée pour coulisser sur le profilé.

En fonctionnement, au cours d’une première étape illustrée sur la figure 17, le chariot 108 est dans une position en bout de course d’un mouvement aller. Le premier entraîneur 72 et le deuxième entraîneur 74 sont dans une position dans laquelle la première barre de support 82 et la deuxième barre de support 88 sont dans une position basse. Les doigts d’entrainement 69 sont engagés dans les encoches 62 des plaques de support 52, 54. Les plaques de support ne sont pas représentée sur les figures 17 à 19.

Au cours d’une deuxième étape illustrée sur la figure 18, les actionneurs 76 font pivoter le premier entraîneur 72. Le pivotement du premier entraîneur 72 entraine le pivotement du deuxième entraîneur 74. La première barre de support 82 et la deuxième barre de support 88 vont vers une position haute. Les doigts d’entrainement 69 sont désengagés des encoches 62 des plaques de support. Les doigts de positionnement 68 sont engagés dans les encoches 62 des plaques de support Les doigts de positionnement maintiennent les plaques de support en position.

Au cours d’une troisième étape illustrée sur la figure 19, l’ensemble d’entrainement 106 déplace le chariot 108 vers l’avant du convoyeur au cours d’un mouvement retour. Le déplacement du chariot 108 entraîne le déplacement du deuxième entraîneur 74 par appui du bloc d’entrainement 110 sur la face latérale du premier palier 90. La barre de transmission 80 du premier entraîneur coulisse dans les bagues de coulissement 96 des paliers du deuxième entraîneur 74. Le premier entraîneur 72 n’est pas déplacé au cours de ce mouvement. Les doigt de positionnement 68 sont toujours engagés dans les encoches 62 des plaques de support et maintiennent la position de celles-ci.

Au cours d’une quatrième étape non représentée, les actionneurs 76 entraînent le pivotement du premier 72 et du deuxième entraîneur 74. La première barre de support 82 et la deuxième barre de support 88 vont vers une position basse. Les doigts de positionnement 68 sont désengagés des encoches des plaques de support. Les doigts d’entrainement 69 sont engagés dans les plaques de support. En particulier, le doigt d’entrainement 69 fixé à l’extrémité de la deuxième barre de support s’engage dans une nouvelle plaque de support qui a été chargée sur le convoyeur par un dispositif de chargement.

Au cours d’une cinquième étape, le chariot 108 est entraîné selon un mouvement aller. Il entraîne le deuxième entraîneur 74. Les doigt d’entrainement 69 du deuxième entraîneur entraîne les plaques de support 52, 54. Dans le mode de réalisation représenté dans lequel chaque plaque de support possède deux encoches, deux doigts d’entrainement entraînent une plaque de support. En variante, lorsque les plaques de support n’ont qu’une encoche, chaque doigt d’entrainement n’entraine une seule plaque de support. Les plaques de support ne sont pas liées entre elles. Elles sont chacune déplacées par un ou deux doigt d’entrainement. Lorsque le chariot est en bout de course ; le cycle reprend à la première étape illustrée sur la figure 17

En extrémité, un système de manutention fait pivoter les plaques de support et les amène à l’autre extrémité du convoyeur.

Avantageusement, les plaques de support peuvent être facilement enlevée du rail. Ainsi, il est possible de retirer une plaque de support à un emplacement du châssis au niveau duquel on souhaite remplacer une première machine de distribution de produit alimentaire par une deuxième machine de distribution de produit alimentaire. La deuxième machine de conditionnement peut alors être accouplée au châssis.

Selon le mode de réalisation illustré sur la figure 20, le châssis 4 est constitué uniquement par une structure porteuse. Cette structure porteuse comporte deux longerons 180 s’étendant selon la direction longitudinale X. Les longerons 180 sont fixés à des poteaux verticaux 182 montés sur des pieds. Des barres longitudinale 84 sont montés entre les poteaux verticaux pour créer un portique qui peut par exemple porter des ensembles connecteurs électriques ou pneumatiques. Le convoyeur 20 est porté par des flasques verticales 186 fixées au longeron 180 et réparties le long du châssis. Avantageusement, selon la présente invention, la même ligne de conditionnement 2 peut être utilisée pour fabriquer différents produits. Par exemple, la même ligne de conditionnement 2 peut être utilisée pour fabriquer d’abord, un yaourt nature puis, une crème au chocolat surmontée de chantilly. A cet effet, une machine de conditionnement contenant du yaourt nature peut être désolidarisée du châssis et remplacée par deux autres machines de conditionnement à savoir une machine de remplissage propre à distribuer du crème désert au chocolat et une machine de remplissage propre à distribuer de la chantilly.

En variante, le châssis 4 comporte des interfaces d’accouplements complémentaires 32 propres à coopérer avec des interfaces d’accouplement 30 des machines de conditionnement. Les interfaces d’accouplements complémentaires 32 sont alignées le long du châssis selon la direction longitudinale. Elles sont espacées les unes des autres d’une distance égale à un pas P. Les interfaces d’accouplements complémentaires 32 peuvent être disposé sur une platine de support 34 ou sur une structure porteuse situé à l’avant de la platine de support et non représentée ou sur le rail de guidage 50 du convoyeur. A cet effet, l’interface d’accouplement complémentaire 32 du châssis 4 peut comporter un cylindre de section constante qui s’étend selon la direction longitudinale X. L’interface d’accouplement 30 de chaque machine de conditionnement peut comporter un ou plusieurs évidement(s). Le ou les évidement(s) présente une forme et une dimension adaptées pour coopérer avec une partie du cylindre tel que par exemple la partie supérieure. Ainsi, en emboîtant le ou les évidement(s) d’une machine de conditionnement sur le cylindre, la position de cette machine de conditionnement selon la direction transversale Y est fixée par rapport au châssis. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 10, les interfaces d’accouplements complémentaires 32 sont par exemples positionnées sur le longeron arrière 80 du châssis le plus proches des machines de conditionnement.

Selon une variante de réalisation représentée sur la figure 22, les machines de conditionnement comportent quatre têtes de travail dans la direction transversale Y et deux convoyeurs 20, 361 sont agencés en regard de celles-ci. Le premier convoyeur 20 est disposé comme dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3. Le deuxième convoyeur 361 est agencé à côté du premier convoyeur 20 dans la direction transversale Y. Le rail de support 51 du deuxième convoyeur 361 est adjacent au rail de support 51 du deuxième convoyeur.

Avantageusement, cette variante de réalisation permet de doubler les cadences de production. Avantageusement dans la présente invention, le convoyeur est indépendant des machines de conditionnement. Le convoyeur peut fonctionner en l’absence des machines de conditionnement.

Ainsi, une (ou plusieurs) machine de conditionnement peut être retirée sans que l’on soit obligé de déplacer les autres machines de conditionnement pour les aligner adjacente les unes aux autres.

Les interfaces d’accouplement permettent uniquement l’indexage de la position des machines de conditionnement par rapport au convoyeur. Avantageusement, le convoyeur peut fonctionner avec un nombre limité de plaques de support contenant une faible quantité de plaques de support par exemple pour effectuer un essai sur un nouveau format de produit.

Le retour des plaques des plaques de support se fait par un autre convoyeur de transport indépendant.

L’invention concerne également le convoyeur indépendamment de la ligne de conditionnement. Le demandeur se réserve le droit de déposer une demande divisionnaire uniquement sur le convoyeur.