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Title:
PACKAGING FOR PROTECTING A CONSUMER GOOD FROM ARTIFICIAL ELECTROMAGNETIC RADIATION, USE AND MANUFACTURE OF SAID PACKAGING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/021049
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a packaging (100) intended to protect a consumer good, comprising on all or part of the internal surface (10) thereof a coating (11), wherein the coating (11) is formed by the deposition of one or more inks according to a repeated pattern (12), capable of ensuring the protection of the consumer good against artificial electromagnetic radiation. The invention also relates to the use of such a packaging for protecting the consumer good from degradation caused by an artificial electromagnetic radiation.

Inventors:
FLURIN CATHERINE (FR)
RAUD OLIVIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/070141
Publication Date:
January 30, 2020
Filing Date:
July 25, 2019
Export Citation:
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Assignee:
ABEILLES SANTE (FR)
International Classes:
B65D81/30; B65D5/56; B65D65/20
Domestic Patent References:
WO2007137249A22007-11-29
WO1995003726A11995-02-09
WO2013191390A12013-12-27
WO2007137249A22007-11-29
Foreign References:
EP1541488A12005-06-15
JP2007534781A2007-11-29
EP1541488A12005-06-15
Other References:
ZHONG HAN ET AL.: "Effects of electric fields and electromagnetic wave on food protein structure and functionality: A review. Trends", FOOD SCIENCE & TECHNOLOGY, vol. 75, 2018, pages 1 - 9, ISSN: 0924-2244
ZHONG HAN ET AL.: "Effects of electric fields and electromagnetic wave on food protein structure and functionality: A review", TRENDS IN FOOD SCIENCE & TECHNOLOGY, vol. 75, 2018, pages 1 - 9, ISSN: 0924-2244
MATT ET AL., QUALITY OF ORGANIC VS. CONVENTIONAL FOOD AND EFFECTS ON HEALTH, REPORT. ESTONIAN UNIVERSITY OF LIFE SCIENCES, September 2011 (2011-09-01)
HUBER ET AL.: "Standardization and Validation of the Visual Evaluation of Biocrystallizations", BIOLOGICAL AGRICULTURE AND HORTICULTURE, vol. 27, 2010, pages 25 - 40
BUSSCHER ET AL.: "Standardization of the biocrystallization method for carrot samples", BIOLOGICAL AGRICULTURE AND HORTICULTURE, vol. 27, 2010, pages 1 - 23, XP055256467, DOI: doi:10.1080/01448765.2010.10510427
UNLUTURK ET AL.: "The discrimination of raw and UHT milk samples contaminated with penicillin G and ampicillin using image processing neural network and biocrystallization methods", JOURNAL OF FOOD COMPOSITION AND ANALYSIS, vol. 32, 2013, pages 12 - 19
SEIDEL ET AL.: "Quality assessment of baby food made of différent pre-processed organic raw materials under industrial processing conditions", J. FOOD SCI. TECHNOL., vol. 52, no. 2, 2015, pages 803 - 812, XP035448454, DOI: doi:10.1007/s13197-013-1109-5
VIEILLEDENT ET AL., BIOEM2014, 8 June 2014 (2014-06-08)
Attorney, Agent or Firm:
A.P.I. CONSEIL (FR)
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Claims:
Revendications

1. Emballage (100) destiné à protéger un bien de consommation, comprenant sur toute ou partie de sa surface interne (10) un revêtement (1 1 ), dans lequel le revêtement (1 1 ) est formé par le dépôt d’une ou plusieurs encres selon un motif (12) répété, ledit motif répété comportant un hexagone, assurant la protection du bien de consommation contre des rayonnements électromagnétiques artificiels.

2. Emballage (100) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le motif (12) est répété de manière à être présent au moins cent fois sur ladite toute ou partie de surface intérieure de l’emballage.

3. Emballage (100) selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le motif (12) répété forme un autostéréogramme.

4. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le revêtement forme un maillage, de préférence un maillage de type alvéolaire.

5. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le motif (12) est répété de manière à être présente au moins cinquante fois, de préférence au moins cent fois sur tout ou partie de la surface intérieure de l’emballage.

6. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le motif répété présente une surface comprise entre 0,1 cm2 et 20 cm2.

7. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le revêtement (1 1 ) est formé en imprimant avec une ou plusieurs encres sur toute ou partie de la surface interne de l’emballage (100).

8. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le revêtement (1 1 ) comporte des motifs (12) répétés disposés suivant des rangées (20) parallèles, de préférence avec des décalages (D) de position de ces motifs répétés entre deux rangées adjacentes.

9. Emballage (100) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le décalage (D) est compris entre 0,5 mm et 1 cm, de façon préférée entre 1 mm et 5 mm.

10. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le motif répété présente des épaisseurs de trait comprises entre 0,05 mm et 2 mm.

1 1 . Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le motif (12) répété couvre plus de 10 %, de préférence plus de 20 % de façon plus préférée plus de 50 % de la surface intérieure de l’emballage, de façon encore plus préférée au moins 80 %.

12. Emballage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisé en ce qu’il est formé à partir d'un ou de plusieurs flanc(s) de carton plié(s).

13. Emballage (100) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le carton a un poids compris entre 20 grammes par mètre carré et 350 grammes par mètre carré.

14. Utilisation d’un emballage selon l’une quelconque des revendications 1 à 13 pour protéger le bien de consommation d’une dégradation causée par un rayonnement électromagnétiques artificiel.

15. Utilisation d’un emballage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le bien de consommation est un produit d’origine biologique, en particulier un produit d’origine biologique sensible aux rayonnements électromagnétiques artificiels.

16. Procédé (200) de fabrication d’un emballage comprenant sur toute ou partie de sa surface interne (10) un revêtement (1 1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu’il comprend :

- le dépôt (210) d'une ou plusieurs encres sur toute ou partie de la surface d'un flanc selon un motif (12) répété, et

- le séchage (220) des une ou plusieurs encres, et

- le pliage (230) du flanc de façon à former l’emballage.

Description:
EMBALLAGE POUR LA PROTECTION DE BIEN DE CONSOMMATION DES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUE ARTIFICIELS, UTILISATION ET

FABRICATION DUDIT EMBALLAGE

[0001 ] La présente invention concerne le domaine de la protection de la qualité des aliments. Plus particulièrement, la présente invention porte sur des emballages pour la protection de bien de consommation contre l’exposition répétée aux rayonnements électromagnétiques artificiels tels que les ondes radiofréquences émises par exemple par des dispositifs d’échange de données sans fil ou les rayonnements optiques émis par exemple par des appareils de lecture de codes-barres. L’invention porte également sur un procédé de fabrication de l’emballage, d’une part, ainsi que sur l’utilisation dudit emballage, d’autre part.

fArt antérieur!

[0002] Les aliments, les cosmétiques ou les médicaments sont des biens de consommations capables généralement d’influer sur les fonctions physiologiques des personnes qui les consomment. Néanmoins, ces biens de consommations peuvent subir, avant d’être consommés, des altérations réduisant leur capacité à influer positivement sur les fonctions physiologiques des personnes qui les consomment (Zhong Han et al. Effects of electric fields and electromagnetic wave on food protein structure and functionality: A review. Trends in Food Science & Technology, Volume 75, 2018, Pages 1 -9, ISSN 0924-2244).

[0003] Ces altérations peuvent notamment être causées par une exposition à des rayonnements électromagnétiques artificiels. Par exemple, les dispositifs de lecture de codes- barres projettent un rayonnement optique artificiel qui balaye tout le produit, y compris le code-barres, au moyen d'un faisceau lumineux. Ce rayonnement artificiel est reflété par le code-barres, passe par un dispositif optique permettant de recevoir la lumière réfléchie, avant d’être transformé par un capteur en un signal électrique qui va être traité électroniquement, puis de manière numérique, pour reconnaître le code-barres et l’associer à un produit déterminé.

[0004] Tout au long des processus de fabrication, de livraison, de mise en rayon et de passage en caisse les produits peuvent être scannés jusqu’à des dizaines de fois. En outre, ces produits peuvent être exposés à des ondes radiofréquence plus ou moins puissantes et sont donc fortement exposés à des rayonnements électromagnétiques artificiels. Or, ces rayonnements artificiels ont des effets délétères sur les produits, avec une dégradation des qualités nutritives voire fonctionnelles des produits (Zhong Han, et al. Effects of electric fields and electromagnetic wave on food protein structure and functionality: A review. Trends in Food Science & Technology, 2018, 75:1 -9, ISSN 0924-2244). Ces dégradations sont particulièrement flagrantes pour les produits biologiques alimentaires, thérapeutiques ou cosmétiques ayant des propriétés bénéfiques pour l’organisme.

[0005] Néanmoins, ces altérations peuvent être difficiles à mettre en évidence car elles ne vont pas influer sur la composition chimique du produit mais sur sa structure. En outre, la seule comparaison de la composition chimique d’un produit n’est pas suffisante pour expliquer son impact potentiel sur la santé humaine et animale (Matt et al. Quality of Organic vs. Conventional Food and Effects on Health, Report. Estonian University of Life Sciences, September 201 1 ).

[0006] La biocristallisation (« biocrystallization » en terminologie anglo-saxonne) est une méthode validée et standardisée (Huber et al., Standardization and Validation of the Visual Evaluation of Biocrystallizations. Biological Agriculture and Horticulture, 2010, 27:25^10) pouvant être appliquée pour l'évaluation de la qualité des aliments. Elle consiste à soumettre un échantillon à analyser à un processus de cristallisation, par exemple en présence de chlorure de cuivre, puis à évaluer les biocristallogrammes obtenus, caractéristiques de chaque échantillon examiné. Les biocristallogrammes peuvent être évalués sur la base de différentes caractéristiques morphologiques normalisées (Busscher et al., Standardization of the biocrystallization method for carrot samples. Biological Agriculture and Horticulture, 2010, 27:1-23) et de façon automatisée avec la mise en oeuvre de traitements statistiques idoine ou d’apprentissage supervisé (Unluturk et al. The discrimination of raw and UHT milk samples contaminated with penicillin G and ampicillin using image Processing neural network and biocrystallization methods. Journal of Food Composition and Analysis, 2013, 32:12-19).

[0007] La biocristallisation permet d’identifier des altérations qui ne sont pas détectables par des méthodes d’analyses classiques telles que des dosages ou des caractérisations de composition chimique. Ainsi, il a été possible par biocristallisation de différencier des aliments pour bébé frais de ces mêmes aliments pour bébé ayant été congelés et de surcroît, la biocristallisation a permis de distinguer deux procédés de cuisson différents (Seidel et al. Quality assessment of baby food made of different pre-processed organic raw materials under industrial Processing conditions. J. Food Soi. Technol., 2015, 52(2):803-812). En outre, l’utilisation de la biocristallisation assistée par une méthode d’apprentissage supervisée, de type réseau de neurones, a été utilisée avec des performances comprises entre 86 % et 100 % pour différencier des laits crus et des laits UHT (Ultra-High Température en terminologie anglo-saxonne) contaminés ou non par des antibiotiques (Unluturk et al. The discrimination of raw and UHT milk samples contaminated with penicillin G and ampicillin using image Processing neural network and biocrystallization methods. Journal of Food Composition and Analysis, 2013, 32:12-19).

[0008] De façon à réduire les effets négatifs des rayonnements électromagnétiques artificiels sur les produits, il est certes possible d’emballer les produits sensibles dans des emballages épais, qui absorbent les rayonnements électromagnétiques artificiels, ou dans des emballages réfléchissants. Cependant, ces solutions accroissent considérablement le prix de l’emballage, limitent les choix des emballages possibles et ont un impact négatif sur l’environnement.

[0009] Pour se prémunir contre les effets négatifs des rayonnements sur les produits, notamment cosmétiques, on connaît des systèmes qui utilisent des containeurs spécifiques, qui contiennent le produit dans son emballage, le protégeant ainsi indirectement des effets néfastes des rayonnements sur les produits (WO9503726). Néanmoins, il s’agit là d’une solution peu avantageuse, qui nécessite un conteneur supplémentaire pour le produit, qui ne fait qu’ajouter un suremballage au produit et, qui plus est, ne permet pas de répondre au même problème technique que la présente invention, dès lors que le produit devra être extrait du conteneur pour être flashé.

[0010] Il est connu également de l’art antérieur des films de protection qui sont apposés sur les récipients / emballages des produits (W02013191390). En outre, l’art antérieur mentionne des composés capables de protéger des matières organiques contre la lumière (JP2007534781 ). Cependant, l’ajout de ces composés aux produits à protéger en altérerait irrémédiablement leurs qualités.

[001 1 ] Il est également connu de l’art antérieur selon le document WO2007/137249 un revêtement interne comprenant un matériau absorbant et plusieurs couches de plastiques. Cette solution est d’une part peu économique, l’utilisation de plusieurs couches augmentant le prix de l’emballage mais également les coûts de production et d’autre part peu écologique, la pluralité de couches étant en plastique, ce qui entraîne un effet néfaste pour l’environnement.

[0012] Une autre solution de l’art antérieur divulguée dans le document EP1541488 consiste en une couche imprimée bloquant la lumière et constituée de plusieurs encres de couleurs chromatiques et d’une pluralité de couche comprenant une couche intermédiaire et une couche d’étanchéité. A nouveau, cette solution présente une augmentation considérablement du prix de l’emballage, du prix de production et limitent les choix des emballages possibles tout en ayant un impact négatif sur l’environnement. En outre, l’utilisation d’une pluralité d’encre entraîne une dégradation des qualités organoleptique du produit par migration des gaz.

[0013] Ainsi, aucun des systèmes existants ne permet d’apporter une solution satisfaisante à la problématique constatée. Dès lors, il existe un besoin pour une nouvelle forme de protection de produits contre les effets néfastes des rayonnements électromagnétiques artificiels.

rProblème technique!

[0014] L’invention a donc pour but de remédier aux inconvénients de l’art antérieur. En particulier, l’invention a pour but de proposer un emballage destiné à protéger un bien de consommation des rayonnements électromagnétiques artificiels qui soit peu coûteux et peu encombrant et qui puisse s’adapter à une grande variété de biens de consommation.

[0015] L’invention a en outre pour but de proposer l’utilisation d’un tel emballage et sa fabrication simple et peu coûteuse.

fBrève description de l’invention]

[0016] A cet effet, l’invention porte sur un emballage destiné à protéger un bien de consommation, comprenant sur toute ou partie de sa surface interne un revêtement, dans lequel le revêtement est formé par le dépôt d’une ou plusieurs encres selon un motif répété, de préférence ledit motif répété comportant un hexagone, assurant la protection du bien de consommation contre des rayonnements électromagnétiques artificiels.

[0017] Comme cela sera montré dans les exemples, la présence d’un tel motif répété sur la face interne permet de protéger les biens de consommation des rayonnements électromagnétiques artificiels et notamment de maintenir intactes leurs propriétés fonctionnelles telles que par exemple mesurées par biocristallisation. La présence de ce revêtement limite la pénétration des ondes et évite leur interaction avec le bien de consommation. [0018] Selon d’autres caractéristiques optionnelles de l’emballage :

- le motif est répété de manière à être présent au moins cent fois sur ladite toute ou partie de surface intérieure de l’emballage. En effet, les inventeurs ont corrélé une amélioration de la performance de protection contre les rayonnements avec une augmentation de la répétition du motif.

- le motif répété forme un autostéréogramme. La présence d’un autostéréogramme est associée à la présence d’un même motif répété de nombreuses fois. En outre, un autostéréogramme présente des nuances de couleurs, de saturation ou de teinte dans les motifs pouvant influer sur le passage des rayonnements électromagnétiques artificiels.

- le revêtement est formé en imprimant avec une ou plusieurs encres sur toute ou partie de la surface interne de l’emballage. L’impression, par exemple en offset, est une des méthodes les plus adaptées pour la fabrication de ce type d’emballage avec revêtement.

- le revêtement comporte des motifs répétés disposés suivant des rangées parallèles, de préférence avec des décalages de position de ces motifs répétés entre deux rangées adjacentes. Comme cela est présenté dans les exemples, les inventeurs ont corrélé cette caractéristique avec une amélioration de la protection.

- chaque motif répété comporte au moins un polygone, de préférence un hexagone. En effet, les motifs les plus performant comportent une telle forme.

- le motif répété couvre plus de 10 %, de préférence plus de 20 % de façon plus préférée plus de 50 % de la surface intérieure de l’emballage, de façon encore plus préférée au moins 80 %. Plus le motif est présent sur la surface interne plus la protection sera importante.

- le bien de consommation est un produit d’origine biologique, en particulier un produit d’origine biologique sensible aux rayonnements électromagnétiques artificiels.

- Il est formé à partir d'un ou de plusieurs flanc(s) de carton plié(s). Cela permet une fabrication aisée. [0019] L’invention porte en outre sur l’utilisation d’un emballage selon l’invention pour protéger le bien de consommation d’une dégradation causée par un rayonnement électromagnétique artificiel. Le bien de consommation est de préférence un aliment, un produit cosmétique, un médicament ou un dispositif médical.

[0020] L’invention porte en outre sur un procédé de fabrication d’un emballage comprenant sur toute ou partie de sa surface interne un revêtement selon l’invention, caractérisé en ce qu’il comprend :

- le dépôt d'une ou plusieurs encres sur toute ou partie de la surface d'un flanc selon un motif répété, et

- le séchage des une ou plusieurs encres, et

- le pliage du flanc de façon à former l’emballage.

[0021 ] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, en référence aux Figures annexées qui représentent :

• Figure 1 , une vue d’ensemble en perspective d’un emballage comportant un revêtement formé par le dépôt d’une encre selon un motif répété apte à assurer la protection d’un bien de consommation contre des rayonnements électromagnétiques artificiels.

• Figure 2, un motif selon un mode de réalisation de l’invention.

• Figures 3A à 3D, des exemples de motifs répétés selon l’invention.

• Figures 4A à 4C, des images de biocristallisation obtenues pour les échantillons C1 , C2 et A1 tel que décrits dans les exemples.

• Figures 5A à 5C, des images de captation d’effets couronne obtenus selon la méthode d’électrophotonique pour les échantillons C4, C4 et B1 tel que décrits dans les exemples.

• Figure 6, une représentation schématique d’un procédé de fabrication selon l’invention. [Description de 1’inventionl

[0022] Dans la suite de la description, on entend par « rayonnements électromagnétiques artificiels » tous les rayonnements électromagnétiques d'une longueur d'onde comprise entre quelques micromètres et quelques mètres n’étant pas d’origine naturelle (e.g. pas émis par le soleil, des minéraux ou un organisme vivant). Les rayonnements électromagnétiques incluent notamment les ondes radiofréquences émises par exemple par des dispositifs d’échange de données sans fil tel que des échanges de données selon les normes GSM ou Wifi. Ils incluent aussi les rayonnements optiques tels que les rayonnements ultraviolets, visibles et infrarouges. De préférence, les rayonnements optiques artificiels sont les rayonnements optiques émis par les scanners d’identification de produits notamment via l’analyse des codes-barres ou des flash-codes.

[0023] On entend par « revêtement », une ou plusieurs couches superficielles pouvant modifier les propriétés de surface d'un objet. Un « revêtement » peut être continu, recouvrant alors intégralement une surface ou bien discontinu, il ne recouvre alors pas intégralement la surface.

[0024] Dans la suite de la description, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.

[0025] Certains biens de consommations peuvent être endommagés par une exposition répétée à des rayonnements électromagnétiques artificiels tels que les rayonnements optiques artificiels générés par les scanner à code-barres. Les inventeurs ont montré que cette exposition peut avoir un impact sur la qualité voire la fonctionnalité du bien de consommation telle que mesurée par la méthode de biocristallisation. Cet impact peut en outre avoir des répercussions sur la stabilité dans le temps du bien de consommation, sur son goût avec une modification des propriétés organoleptiques et de tolérance du consommateur au bien de consommation.

[0026] Pour limiter ces dommages, les inventeurs ont développé un emballage permettant de protéger des rayonnements électromagnétiques artificiels, les biens de consommations qu’ils contiennent. Pour conférer une capacité de protection à des emballages de bien de consommation (e.g. produits alimentaires ou cosmétiques), et pour rendre ces emballages protecteurs, une solution consiste à inclure, à leur surface interne, une couche d’encre selon un arrangement déterminé formant un revêtement. La présente invention vise alors à fournir un emballage pour la protection des produits en particulier alimentaires ou cosmétiques, cette protection étant économique et facile à mettre en oeuvre.

[0027] La figure 1 représente un emballage selon un mode de réalisation de l’invention. L’emballage 100, ici forme un parallélépipède comportant une surface interne 10 et une surface externe 20. En particulier, toute ou partie de la surface interne 10 de l’emballage 100 présente un revêtement 1 1 formé par le dépôt d’une encre sur la surface interne de l’emballage selon un motif 12 répété. L’emballage, ainsi revêtu, assure la protection du bien de consommation contre des rayonnements électromagnétiques artificiels.

[0028] Les rayonnements électromagnétiques artificiels sont en particulier les rayonnements optiques artificiels émis par les lecteurs de code-barres. Ces dispositifs sont essentiellement basés sur une illumination lors de laquelle la lumière est réfléchie par les zones claires et absorbée par les zones noires du code-barres. Beaucoup de lecteurs de code-barres sont basés sur des lasers visibles à semi-conducteurs permettant une illumination à une longueur d’onde comprise entre 600 nm et 650 nm.

[0029] Sans être lié par la théorie, le motif 12 répété permet d’absorber ou moins une partie du rayonnement, de bloquer une partie du rayonnement ou de filtrer certaines longueurs d’ondes provenant de la source d’illumination et permet ainsi de supprimer les conséquences négatives sur les propriétés des biens de consommations.

[0030] Ainsi, l’invention porte sur un emballage 100 destiné à protéger un bien de consommation. Le bien de consommation concerné est de préférence un bien de consommation humaine ou animale. En effet, les dégradations des fonctionnalités de ces biens peut avoir un impact aussi bien sur les femmes et les hommes que sur les animaux. De plus, le bien de consommation est de préférence un produit à utiliser par voie cutanée ou par voie orale.

[0031 ] De préférence, le bien de consommation est, ou comporte, un produit d’origine biologique et en particulier un produit d’origine biologique photosensible et encore plus particulièrement sensible aux rayonnements électromagnétiques artificiels. De tels produits d’origine biologique peuvent par exemple être :

- des aliments tels que du miel et/ou des graines ou des compléments alimentaires tels que des compositions comportant du pollen, et/ou des huiles essentielles ;

- des produits cosmétiques tels que des compositions comportant des extraits de propolis, de l’élixir de venin et/ou des huiles essentielles ; - des dispositifs médicaux ou des médicaments tels que des médicaments homéopathiques, des agents de cicatrisation ou des sprays nasaux.

[0032] De façon plus préférée, le produit d’origine biologique est sélectionné parmi : de la propolis, du pollen ou de l’élixir de venin.

Le motif 12 répété

[0033] Etant donné que le motif 12 répété permet d’absorber ou de bloquer une partie de l'illumination ou éventuellement de filtrer certaines longueurs d’ondes provenant de la source d’illumination, alors la forme et les dimensions du motifs ont une importance.

[0034] Le motif 12 qui est répété est plus particulièrement un motif géométrique et comporte de préférence au moins un polygone et de façon plus préférée un assemblage de polygones. De façon encore préférée, le motif 12 comporte un hexagone ou un assemblage de quadrilatères. Ainsi, en particulier, la répétition du motif 12 permet de former un assemblage d’hexagones ou de quadrilatères donnant l’impression de cubes en trois dimensions. Par exemple, le revêtement 1 1 forme un maillage, de préférence un maillage de type alvéolaire.

[0035] Le motif 12 qui est répété peut avantageusement présenter une surface comprise entre 0,1 cm 2 et 20 cm 2 . De préférence, il présente une surface comprise entre 0,1 cm 2 et 2 cm 2 . De façon plus préférée, il présente une surface comprise entre 0,1 cm 2 et 0,5 cm 2 .

[0036] La figure 2 représente un exemple de motif 12 permettant une protection des biens de consommation. Ici, le motif 12 comporte un hexagone formant son contour ou est formé d’un assemblage de quadrilatères.

[0037] Avantageusement, le motif 12 est répété de manière à être présent au moins cinquante fois, de préférence au moins cent fois sur tout ou partie de la surface intérieure de l’emballage.

[0038] Le motif 12 répété couvre plus de 10 %, de préférence plus de 20 % de façon plus préférée plus de 50 % de la surface intérieure de l’emballage, de façon encore plus préférée au moins 80 %.

[0039] En particulier, le revêtement 1 1 comporte des motifs 12 répétés disposés suivant des rangées 13 parallèles, de préférence avec des décalages D de position de ces motifs répétés entre deux rangées adjacentes. Par exemple, les motifs 12 répétés des figures 3B et 3C forment des rangées parallèles mais il n’y a pas de décalage de position de ces motifs répétés entre deux rangées adjacentes. Au contraire, sur les motifs 12 répétés illustrés dans les figures 3A et 3D, les motifs 12 répétés sont disposés suivant des rangées 13 parallèles et présentent des décalages D de position de ces motifs répétés entre deux rangées adjacentes. De façon préféré, le décalage D est compris entre 0,5 mm et 1 cm, de façon plus préférée entre 1 mm et 5 mm. En outre, le motif 12 répété peut présenter des épaisseurs de trait comprises entre 0,05 mm et 2 mm.

[0040] Avantageusement, le motif 12 répété forme un autostéréogramme. C’est-à-dire un stéréogramme constitué d'une seule image qui donne l'illusion d'une scène en trois dimensions à partir d'une image en deux dimensions. Afin de percevoir des formes en trois dimensions grâce aux autostéréogrammes, le cerveau doit faire un effort oculaire de convergence et de mise au point dissociée de l'accommodation.

[0041 ] De façon préférée, le motif 12 répété forme un revêtement tel qu’illustré sur la figure 3C. De façon plus préférée, le motif 12 répété forme un revêtement tel qu’illustré sur la figure 3D. De façon encore plus préférée, le motif 12 répété forme un revêtement tel qu’illustré sur la figure 3A.

[0042] Le revêtement 1 1 peut être formé en imprimant avec une ou plusieurs encres sur la surface interne de l’emballage 100.

[0043] Les encres peuvent être teintées de la même couleur ou de couleurs différentes. Elles peuvent comprendre des pigments appropriés, des colorants ou des agents mats ou des combinaisons appropriées de pigments, des colorants et des agents mat. Par exemple, l’une ou les plusieurs encres peuvent comprendre des pigments organiques.

[0044] De façon préférée, les encres utilisées ne contiennent pas de pigment métallique.

[0045] Comme cela sera détaillé après, le revêtement 1 1 peut être formé en appliquant une ou plusieurs des encres sur toute ou partie de la surface interne de l’emballage de toute manière appropriée. Par exemple, une ou plusieurs encres peuvent être appliquées par impression jet d'encre, impression taille douce, héliogravure, flexographie, impression lithographique, impression offset ou sérigraphie et de préférence offset.

[0046] La personne du métier saura sélectionner un ou plusieurs formulations d’encre permettant de mettre en oeuvre l’invention. Elle pourra par exemple utiliser des colorant minéraux (e.g. noir de carbone, bleu de Prusse, jaune de chrome) ou encore des colorants organiques (e.g. cyanines, phtalocyanines, phycobilines, ptériniques). [0047] Dans toute la description les motifs 12 sont représentés en noir sur fond blanc. Cependant, les motifs peuvent être colorés ou en nuance de gris sur un fond blanc ou sur des fonds colorés.

[0048] Ainsi, l'impression peut être monochrome ou polychrome, sous forme d'aplat ou sous forme d'image tramée. L'impression peut être réalisée en trichromie, mieux en quadrichromie, ce qui peut faciliter la réalisation d'un motif 12 répété avec des variations de couleur, de saturation, de teinte et/ou de clarté.

[0049] Dans le cas d'une impression monochrome, c’est-à-dire une impression réalisée avec une seule et même encre, la saturation de la couleur peut dépendre de la densité de l'impression sur la surface imprimée, une densité plus élevée conduisant généralement à une saturation plus forte.

[0050] Dans le cas d'une impression polychrome, plusieurs encres sont appliquées et produisent globalement une couleur résultante, perçue par l'observateur. En faisant varier la taille des points d'encre et/ou leur répartition, on peut modifier la couleur résultante en teinte, saturation et clarté, par synthèse soustractive des couleurs dans les zones de superposition des couleurs de base permettant de protéger le produit. En effet, les pigments permettent généralement d’absorber ou de réfléchir les rayonnements.

L’emballage

[0051 ] L’emballage concerné par la présente invention peut être très diverse et constitue essentiellement un support pour le revêtement 1 1.

[0052] Ainsi, l’emballage peut prendre toutes formes, plane ou non, dimensions et contenances.

[0053] L’emballage peut par exemple prendre la forme de feuille, boites, boîtiers, étuis, coffrets, flacons, rigides ou semi rigides ainsi que leurs parties et composants telles que couvercles ou bouchons.

[0054] Dans ce contexte, les motifs 12 répétés peuvent concerner la totalité de la surface interne de l’emballage 100 ou d’un composant de l’emballage 100 ou une fraction de cette surface interne.

[0055] Quelle que soit la forme de l’emballage, le revêtement 1 1 peut être adapté pour recouvrir le contenu à protéger. Ainsi, le bien de consommation sera protégé des rayonnements électromagnétiques artificiels, par exemple d'une longueur d'onde comprise entre quelques micromètres et quelques mètres n’étant pas d’origine naturelle, et plus particulièrement des rayonnements optiques artificiels dont la longueur d’onde maximale est comprise entre 550 nm et 700 nm correspondant aux rayonnements émis par des dispositifs d’identification de code-barres.

[0056] L’emballage peut être formé à partir de tout matériau approprié, y compris, mais sans s'y limiter, le papier, le carton, le plastique, ou des combinaisons de ceux-ci. Ainsi, l’emballage peut également prendre la forme d’une feuille souple imprimée pouvant être utilisée pour emballer le produit à protéger. De préférence, l’emballage est formé à partir d'une ou plusieurs découpes de carton plié. De préférence, le carton a un poids compris entre environ 20 grammes par mètre carré et environ 350 grammes par mètre carré. De préférence, un grammage compris entre 100 grammes par mètre carré et 250 grammes par mètre carré.

[0057] L’emballage selon l'invention peut prendre la forme d'un parallélépipède rectangulaire, avec des bords longitudinaux à angle droit. En particulier, l’emballage selon l’invention peut être formé à partir d'un ou de plusieurs flancs de carton pliés et collés.

[0058] De préférence, l’emballage 100 selon l'invention peut présenter une hauteur comprise entre environ 60 mm et environ 300 mm, de préférence une hauteur comprise entre environ 70 mm et environ 200 mm, dans lequel la hauteur est mesurée à partir de la paroi supérieure à la paroi inférieure de l’emballage.

[0059] L’emballage peut comporter traditionnellement sur sa surface extérieure un code barre. Dans ce cas, le motif 12 répété est disposé sur la surface interne de l’emballage au moins au niveau du code-barres. Ainsi, il est positionné au mieux pour protéger le bien de consommation. En outre, l’emballage peut comporter sur sa surface externe des images, du texte, des informations aux consommateurs ou d'autres données.

[0060] De plus, l’emballage peut être recouvert d’une enveloppe extérieure prenant la forme d’un film polymère transparent, par exemple, du polyéthylène haute ou basse densité, du polypropylène, du chlorure de polyvinylidène, d’un film de cellulose, ou de leurs combinaisons.

[0061 ] Selon un autre aspect, l’invention porte également sur l’utilisation d’un emballage selon l’invention pour protéger le bien de consommation d’une dégradation causée par un rayonnement électromagnétique artificiel. [0062] Selon un autre aspect, l’invention peut porter sur la combinaison de l’emballage selon l’invention et d’un bien de consommation.

[0063] Selon un autre aspect, l’invention porte également sur un procédé 200 de fabrication d’un emballage comprenant sur toute ou partie de sa surface interne 10 un revêtement 1 1 selon l’invention. Un tel procédé, illustré à la figure 6, peut notamment comporter les étapes suivantes :

- le dépôt 210 d'une ou plusieurs encres sur toute ou partie de la surface d'un flanc selon un motif 12 répété, et

- le séchage 220 des une ou plusieurs encres, et

- le pliage 230 du flanc de façon à former l’emballage.

[0064] La conception de l’emballage lui-même n'a pas besoin d'être modifié substantiellement pour tenir compte de l'ajout du revêtement interne. Ainsi, le revêtement 1 1 peut donc être facilement incorporé dans des contenants emballés pour les biens de consommation, sans la nécessité d'une modification importante des appareils, des techniques et des ébauches de conteneurs.

[0065] Les inventeurs ont découvert une dégradation de biens de consommation, en particulier de produits d’origine biologique, suite à des expositions à des rayonnements électromagnétiques artificiels.

[0066] Pour cela ils ont utilisé la méthode de la biocristallisation ainsi que la méthode d’électrophotonique décrites ci-après.

[0067] Pour la biocristallisation, une solution de chlorure de cuivre (e.g. 99 %) est mélangé, par exemple dans une coupelle, au produit à analyser dilué ou non dans de l'eau distillée. La coupelle est ensuite placée dans une étuve à une température de 28°C et hygrométrie de 78% pendant 12 à 14 heures. La réaction des deux composés va créer des aiguilles dans la coupelle : le biocristallogramme.

[0068] Typiquement, le faisceau d'aiguilles se déploie du centre de la coupelle et se diffuse vers les bords. Etant donné que tous les produits ajoutés modifient la biocristallisation il est possible d’en déduire l'impact de certains traitements subit par les produits. En particulier, ceux sont ces aiguilles qui sont étudiées notamment leur disposition, leur forme, leur taille pour en déduire les propriétés du produit à analyser. [0069] L’électrophotonique repose sur lecture de l’effet de couronne en particulier dans le spectre Ultraviolet. L’effet couronne est une décharge électrique entraînée par l’ionisation du milieu entourant un conducteur. Cette décharge se produit lorsque le potentiel électrique dépasse une valeur critique sans que les conditions ne permettent pour autant la formation d'un arc. Une avalanche d’électrons se produit alors, avalanche susceptible de donner une information globale sur le support de propagation et en particulier sur les propriétés de surface.

[0070] La méthode d’électrophotonique utilisée ici a déjà été utilisée pour étudier l’effet de pesticides sur des feuilles de fraisiers ou encore la biocompatibilité de médicaments ou de cosmétiques (Vieilledent et al. BioEM2014, CapeTown, jun 8-12, 2014). En particulier, pour assurer les meilleures conditions de captation, tous les échantillons ont été dilués, dans les mêmes proportions, dans une eau déminéralisée puis laissés au repos. Avant chaque captation et pour chacun d’eux, un dernier léger brassage a été effectué. Les captations ont été réalisées dans des conditions contrôlées de température (20.7°C ± 1 °C) et d’Hygrométrie (54% Rh ± 5%) et sous un rayonnement tel que T = 1 1 kV et F=1 10 Hz. La valeur énergétique est basée sur une mesure du niveau de gris de chaque pixel (unité de mesure couramment utilisée en photonique) puis à sa conversion en énergie (Joule) sur la base de la valeur énergétique d’un photon.

11 Etude de l’impact des rayonnements électromagnétiques artificiels sur l’élixir de venin d’abeille

[0071 ] De l’élixir de venin d’abeille a été caractérisé par biocristallisation avant (échantillon C1 , figure 4A), après son exposition à des rayonnements optiques artificiels sans protection (échantillon C2, figure 4B) ou après son exposition à des rayonnements optiques artificiels en présence d’un film protecteur de polytéréphtalate d'éthylène métallisé (échantillon C3). Ces échantillons C1 à C3 sont des échantillons comparatifs et ne font pas partie de l’invention.

[0072] Ensuite les inventeurs ont caractérisé, par biocristallisation, la protection conférée par les revêtements développés :

- la protection 1 (échantillon A1 ) correspond à un revêtement comportant un motif répété selon la figure 3A ;

- la protection 2 (échantillon A2) correspond à un revêtement comportant un motif répété selon la figure 3B ; - la protection 3 (échantillon A3) correspond à un revêtement comportant un motif répété selon la figure 3C ;

- la protection 4 (échantillon A4) correspond à un revêtement comportant un motif répété selon la figure 3D ;

[0073] Les résultats de biocristallisation sont reportés dans le tableau 1 et ont été détaillés seulement pour les échantillons C1 , C2 et A3. Pour l’ensemble des échantillons présentés, ils ont fait l’objet de l’établissement d’une échelle de valeurs comme suit : 1. échantillon fortement dégradé, 2. échantillon dégradé, 3. échantillon aux performances moyennes, 4. échantillon présentant de bonnes performances, 5. Echantillon très puissant.

Tableau 1

1.1 . Résumé de l’analyse par biocristallisation de l’échantillon C1 (Figure 4A) :

[0074] Observations : Axe placé dans le premier tiers assez bas ; Structure dense mais intégrée ; Texture : très dense et très ramifiée ; Intensité lumineuse : étale et intense ; Le trois champs sont presque homogènes en texture et en structure ; le champ périphérique est relié aux deux autres ; pas d'inclusion ; très peu de taches ; Le rapport acide base est très bon ; Pas de tendance lacuneuse ; Absence d’aiguille cassée ou épaissie en champ médian ; pas d'amas de percolation ; périphérie cohérente avec le reste de l'image bien que plus rigide.

[0075] La concentration utilisée est en accord avec le produit, ses fonctionnalités sont de loin les plus performantes. De rares taches montrent que le processus de chaleur n'a pas endommagé le produit et que l'élaboration a respecté presque totalement le système d'origine car les taches n'inhibent pas les faisceaux. L’image non fusante est dense et très ramifiée ; on retrouve aussi la configuration de la propolis. Le rapport acide base axé sur un pôle acide bien équilibré est positif pour la tenue du produit, ce qui écarte un dysfonctionnement de l’eau utilisée pour la réalisation.

1.2. Résumé de l’analyse par biocristallisation de l’échantillon C2 (Figure 4B) :

[0076] Observations : axe placé dans le premier tiers ; Structure très fine ; Texture : courte brouillée et disparate ; Intensité lumineuse : étale autour du centre ; Deux champs sont presque homogènes ; le champ périphérique est inexistant ; Présence d’inclusions fines sur les faisceaux ; Le rapport acide base est très moyen ; Pas de tendance lacuneuse ; Présence d’aiguilles cassées et épaissies ; Présence d’amas de percolation sur certains faisceaux et en bordure ;

[0077] Le produit parait avoir été altéré après son élaboration première puisque les signatures d’origine sont bien exprimées mais elles ne sont plus capables de donner naissance un champ périphérique cohérent et net. Il y a peu de chance que cela puisse assister un organisme défaillant.

1.3. Résumé de l’analyse par biocristallisation de l’échantillon A3 (Figure 4C) :

[0078] Observations : Place de l’axe central : premier tiers, assez bas et vertical ; Structure intégrée, sans rupture ; Type de texture : souple fine, très dense et surtout très longue ; Rapport acide base : excellent ; Equilibre fluide gazeux : intégré en profondeur : Luminosité : bonne et répartie de façon étalée dans les trois champs ; Surcharge exogène : absence en périphérie ; Anneaux : absence ; Inclusions ou sédimentations : absence ; Taches : présence fines mais nombreuses ; Cassures : absence ; Forme transverse : absence sur le tissu ; Feutrages : absence ; Aiguilles dendritiques : Absence ; Amas de percolation : petite présence normale.

[0079] Dans la ramification des faisceaux extérieurs on pourrait presque parler de perfection. Le produit n’est pas altéré et l’image confirme une richesse élevée. Le rapport acide base est excellent ce qui confirme la qualité et les propriétés de ce produit. [0080] Ces résultats montrent que l’emballage selon l’invention permet de protéger un bien de consommation, en l’occurrence un élixir de venin d’abeilles, des rayonnements électromagnétiques artificiels.

21 Etude de l’impact des rayonnements électromagnétiques artificiels sur la gelée royale [0081 ] De la gelée royale a été caractérisé par électrophotonique avant (échantillon C4, figure 5A), après son exposition à des rayonnements optiques artificiels sans protection (échantillon C5, figure 5B) et après son exposition à des rayonnements optiques artificiels en présence d’une protection (échantillon B1 ) correspondant à un revêtement comportant un motif répété selon la figure 3C. [0082] Les résultats de l’électrophotonique ont été reportés dans le tableau 2.

Tableau 2

[0083] En outre, la visualisation des captations brutes montre que les échantillons C4 (Fig. 5A) et B1 (Fig. 5C) présentent des halos lumineux bien plus réguliers que le halo lumineux généré à partir de l’échantillon C5 (Fig. 5B) soumis au rayonnement optique sans protection. [0084] Ces résultats montrent que l’emballage selon l’invention permet de protéger la Gelée

Royale, des rayonnements électromagnétiques artificiels. La présence d’un motif répété sur la face interne permet de limiter la pénétration des ondes et évite leurs interactions avec le bien de consommation. En outre cet emballage, à base de carton imprimé est peu coûteux, peu encombrant et peut s’adapter à une grande variété de biens de consommation.