Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
PADDING FOR MOTOR VEHICLE SEAT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/074537
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a padding (1) comprising a sheet (7) for measuring multizone pressure comprising: a flexible support layer, a first electrode (8) comprising first contact elements (10); a second electrode (11) comprising second contact elements (13); a plurality of intermediate contact elements (14) having piezoresistive properties, each of the intermediate elements being inserted between a first (10) and a second (13) respective element in such a way as to form a plurality of pressure senors (15), said support layer being made of mesh, the first electrode being made from conductive ink printed on the support layer, the second electrode being made from printed conductive ink, the intermediate contact elements being made from printed conductive ink with less conductivity than the inks of the electrodes.

Inventors:
BEN LAGHA MOHAMED (FR)
SANCHEZ SANTI (FR)
TONELLATO CHRISTINE (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/077259
Publication Date:
April 16, 2020
Filing Date:
October 08, 2019
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
TESCA FRANCE (FR)
International Classes:
B60N2/00; B60N2/58; B60N2/70; G01B7/16; G01L1/18; G01L1/20
Foreign References:
FR3058369A12018-05-11
EP2682724A12014-01-08
FR2848930A12004-06-25
Other References:
MAGGY BAUMCHANTAI BOYELDIEU: "Le dictionnaire des textiles", 2002
Attorney, Agent or Firm:
SAYETTAT, Julien (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Matelassure (1 ) pour siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant, disposés successivement l’un sur l’autre :

• une coiffe (2) de garnissage de ladite matelassure, ladite coiffe présentant une aire (3) de réception d’un passager,

• une nappe (7) de mesure de pression multizones, ladite nappe s’étendant en regard de l’ensemble de ladite aire, ladite nappe comprenant des moyens de connexion à un système électronique de mesure de la pression exercée par un occupant de ladite matelassure en différentes zones de ladite aire, ladite nappe comprenant :

o une couche souple de support,

o une première électrode (8) comprenant une pluralité de premières lignes (9) de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une première extrémité formant premier élément de contact (10),

o une deuxième électrode (11 ) recouvrant ladite première électrode, ladite deuxième électrode comprenant une pluralité de deuxièmes lignes (12) de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une deuxième extrémité formant deuxième élément de contact (13), chaque premier élément (10) étant disposé en regard d’un deuxième élément (13) respectif,

o une pluralité d’éléments de contact intermédiaires (14) présentant des propriétés de piézorésistivité, chacun desdits éléments intermédiaires étant interposé entre un premier (10) et un deuxième (13) élément respectifs de manière à former une pluralité de capteurs (15) de pression constitués par l’empilement desdits éléments de contact, lesdits capteurs se répartissant sur ladite couche de support de façon discrète,

• un bloc de rembourrage (16) élastiquement compressible,

ladite matelassure étant caractérisée en ce que :

• ladite couche de support est en maille, • ladite première électrode est à base d’encre conductrice imprimée sur ladite couche de support,

• ladite deuxième électrode est à base d’encre conductrice imprimée,

• lesdits éléments de contact intermédiaires sont à base d’encre conductrice imprimée de conductivité moindre que celle des encres desdites électrodes.

2. Matelassure selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la coiffe (2) comprend :

• une couche externe (4) de revêtement,

• une couche médiane (5) de confort en mousse,

• une couche interne (6) en maille formant la couche de support.

3. Matelassure selon la revendication 2, caractérisée en ce que :

• les éléments de contact intermédiaire (14) sont imprimés sur les premiers éléments de contact (10),

• la deuxième électrode (11 ) est imprimée sur la couche interne (6) et sur lesdits éléments intermédiaires.

4. Matelassure selon la revendication 2, caractérisée en ce que :

• la deuxième électrode (11 ) est imprimée sur une couche additionnelle en maille disposée vers le bloc de rembourrage (16), ladite couche étant collée à la couche interne (6),

• les éléments de contact intermédiaires (14) sont imprimés au choix sur les premiers (10) ou deuxièmes (13) éléments de contact.

5. Matelassure selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que la couche interne (6) :

• comprend entre 6 et 10 colonnes de fils/cm et entre 5 et 10 rangées de fils/cm,

• présente une masse surfacique comprise entre 25 et 50 g/m2,

• est formée de fils dont le titre est compris entre 40 et 120 dtex.

6. Matelassure selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la coiffe (2) est chaussée sur le bloc de rembourrage (16). 7. Matelassure selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la coiffe (2) est surmoulée, au moins en partie, par le bloc de rembourrage (16), ledit bloc étant à base de mousse moulée.

8. Matelassure selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la nappe (7) comprend en outre au moins une couche protectrice (17) étanche et électriquement isolante.

Description:
Matelassure pour siège de véhicule automobile

L’invention concerne une matelassure pour siège de véhicule automobile.

Il est connu de réaliser une matelassure pour siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant, disposés successivement l’un sur l’autre :

• une coiffe de garnissage de ladite matelassure, ladite coiffe présentant une aire de réception d’un passager,

• une nappe de mesure de pression multizones, ladite nappe s’étendant en regard de l’ensemble de ladite aire, ladite nappe comprenant des moyens de connexion à un système électronique de mesure de la pression exercée par un occupant de ladite matelassure en différentes zones de ladite aire, ladite nappe comprenant :

o une couche souple de support,

o une première électrode comprenant une pluralité de premières lignes de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une première extrémité formant premier élément de contact,

o une deuxième électrode recouvrant ladite première électrode, ladite deuxième électrode comprenant une pluralité de deuxièmes lignes de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une deuxième extrémité formant deuxième élément de contact, chaque premier élément étant disposé en regard d’un deuxième élément respectif,

o une pluralité d’éléments de contact intermédiaires présentant des propriétés de piézorésistivité, chacun desdits éléments intermédiaires étant interposé entre un premier et un deuxième élément respectifs de manière à former une pluralité de capteurs de pression constitués par l’empilement desdits éléments de contact, lesdits capteurs se répartissant sur ladite couche de support de façon discrète,

• un bloc de rembourrage élastiquement compressible. On rappelle ici que la piézorésistivité concerne la capacité d’un matériau à voir sa résistance électrique varier lorsqu’une contrainte mécanique lui est appliquée, en l’occurrence ici sous forme d’une compression réalisée par appui d’un occupant de la matelassure.

La mise en œuvre d’une telle matelassure permet de réaliser, au moyen du système électronique de mesure de pression, une « cartographie » du positionnement de l’occupant de ladite matelassure, en l’occurrence de la répartition de son poids, et donc de permettre par exemple un réglage de ladite matelassure tenant compte de la corpulence et de la position dudit occupant - par exemple par gonflement localisé de ladite matelassure dans des zones de moindre appui.

Il est connu d’utiliser une couche de support sous forme de feuille plastique ou encore de non-tissé.

Cependant, la présence d’une telle couche de support peut contribuer à raidir la matelassure et donc à altérer son confort en enfoncement.

En outre, la couche de support, lorsqu’elle est étanche, comme c’est le cas quand elle est sous forme de feuille plastique, nuit au confort hygrothermique de la matelassure.

L’invention a pour but de pallier ces inconvénients.

A cet effet, l’invention propose une matelassure pour siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant, disposés successivement l’un sur l’autre :

• une coiffe de garnissage de ladite matelassure, ladite coiffe présentant une aire de réception d’un passager,

• une nappe de mesure de pression multizones, ladite nappe s’étendant en regard de l’ensemble de ladite aire, ladite nappe comprenant des moyens de connexion à un système électronique de mesure de la pression exercée par un occupant de ladite matelassure en différentes zones de ladite aire, ladite nappe comprenant :

o une couche souple de support,

o une première électrode comprenant une pluralité de premières lignes de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une première extrémité formant premier élément de contact,

o une deuxième électrode recouvrant ladite première électrode, ladite deuxième électrode comprenant une pluralité de deuxièmes lignes de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une deuxième extrémité formant deuxième élément de contact, chaque premier élément étant disposé en regard d’un deuxième élément respectif,

o une pluralité d’éléments de contact intermédiaires présentant des propriétés de piézorésistivité, chacun desdits éléments intermédiaires étant interposé entre un premier et un deuxième élément respectifs de manière à former une pluralité de capteurs de pression constitués par l’empilement desdits éléments de contact, lesdits capteurs se répartissant sur ladite couche de support de façon discrète,

• un bloc de rembourrage élastiquement compressible,

ladite matelassure présentant en outre les caractéristiques suivantes :

• ladite couche de support est en maille,

• ladite première électrode est à base d’encre conductrice imprimée sur ladite couche de support,

• ladite deuxième électrode est à base d’encre conductrice imprimée,

• lesdits éléments de contact intermédiaires sont à base d’encre conductrice imprimée de conductivité moindre que celle des encres desdites électrodes.

On précise ici qu’une encre conductrice comprend une matrice polymérique dans laquelle sont dispersées des particules conductrices. Une telle encre est imprimée notamment par sérigraphie ou encore par jet d’encre.

On rappelle ici (en référence à l’ouvrage « Le dictionnaire des textiles - Maggy Baum et Chantal Boyeldieu - les éditions de l’industrie textile - 2002) la définition d’une maille :

« Elément constitutif et fondamental d’une surface textile comportant un réseau plus ou moins lâche de fils entrelacés d’une boucle de fil à travers une autre. Unité élémentaire des textiles façonnés en tricot, crochet, dentelle, tulle, filet. Chaque maille enferme une ou plusieurs boucles de fil réunies différemment les unes aux autres suivant la technique utilisée. En modifiant les caractéristiques de la maille, on obtient ou l’on crée de nouvelles armures, d’autres reliefs.

Parties de la maille : toute maille est composée de :

une tête : partie supérieure formant le demi-cercle de la boucle d’aiguille ;

- deux ailes ou jambes : parties étroites de la maille (parties latérales) reliant la tête et les pieds ;

- deux pieds : partie inférieure incurvée de la maille. »

Nota : Ces différentes parties sont représentées en figure 4 présentée ci-après.

On précise ici que, dans toute la description, une couche en maille désigne une couche formée d’un réseau d’unités élémentaires telles que sus-décrites.

Avec l’agencement proposé :

• la couche de support, de par sa nature en maille, est fortement extensible ; l’encre étant elle aussi extensible, la couche de support ne contribue pas à raidir la matelassure,

• le fait que la couche de support soit poreuse permet de ne pas nuire au confort hygrothermique de la matelassure.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes, dans lesquelles : • la figure 1 est une vue schématique en perspective d’une matelassure pourvue d’une nappe de mesure de pression selon l’invention,

• les figures 2a, 2b et 2c sont des vues schématiques de face, selon une réalisation, d’une première électrode (figure 2a), d’éléments de contact intermédiaires (figure 2b) et d’une deuxième électrode (figure 2c),

• la figure 3 est une vue schématique en coupe partielle d’une matelassure pourvue d’une nappe de mesure selon une réalisation,

• la figure 4 est une représentation schématique d’une maille déclinée en trois images, les parties surlignées en noir représentant la tête (figure de gauche), les deux ailes ou jambes (figure centrale), et les deux pieds (figure de droite).

En référence aux figures, on décrit une matelassure 1 pour siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant, disposés successivement l’un sur l’autre :

• une coiffe 2 de garnissage de ladite matelassure, ladite coiffe présentant une aire 3 de réception d’un passager,

• une nappe 7 de mesure de pression multizones, ladite nappe s’étendant en regard de l’ensemble de ladite aire, ladite nappe comprenant des moyens de connexion, non représentés, à un système électronique de mesure de la pression exercée par un occupant de ladite matelassure en différentes zones de ladite aire, ladite nappe comprenant :

o une couche souple de support,

o une première électrode 8 comprenant une pluralité de premières lignes 9 de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une première extrémité formant premier élément de contact 10 - se présentant ici sous forme d’une pastille plane circulaire -,

o une deuxième électrode 11 recouvrant ladite première électrode, ladite deuxième électrode comprenant une pluralité de deuxièmes lignes 12 de conduction de courant, chacune desdites lignes présentant une deuxième extrémité formant deuxième élément de contact 13 - se présentant ici sous forme d’une pastille plane circulaire -, chaque premier élément 10 étant disposé en regard d’un deuxième élément 13 respectif,

o une pluralité d’éléments de contact intermédiaires 14 - se présentant ici sous forme de pastilles planes circulaires - présentant des propriétés de piézorésistivité, chacun desdits éléments intermédiaires étant interposé entre un premier 10 et un deuxième 13 élément respectifs de manière à former une pluralité de capteurs 15 de pression constitués par l’empilement desdits éléments de contact, lesdits capteurs se répartissant sur ladite couche de support de façon discrète,

• un bloc de rembourrage 16 élastiquement compressible, notamment en mousse,

ladite matelassure présentant en outre les caractéristiques suivantes :

• ladite couche de support est en maille,

• ladite première électrode est à base d’encre conductrice imprimée sur ladite couche de support,

• ladite deuxième électrode est à base d’encre conductrice imprimée,

• lesdits éléments de contact intermédiaires sont à base d’encre conductrice imprimée.

Selon la réalisation représentée, la coiffe 2 comprend :

• une couche externe 4 de revêtement, par exemple en tissu ou en cuir,

• une couche médiane 5 de confort en mousse,

• une couche interne 6 en maille formant la couche de support.

Selon la réalisation représentée, les deuxièmes lignes 12 sont espacées des premières 9, de manière à éviter tout contact électrique entre les deux, le contact entre les électrodes 8,1 1 se faisant par les éléments de contact intermédiaires 14.

Selon la réalisation représentée : • les éléments de contact intermédiaire 14 sont imprimés sur les premiers éléments de contact 10,

• la deuxième électrode 11 est imprimée sur la couche interne 6 et sur lesdits éléments intermédiaires.

En variante de réalisation non représentée :

• la deuxième électrode 11 est imprimée sur une couche additionnelle en maille, non représentée, disposée vers le bloc de rembourrage 16, ladite couche étant collée à la couche interne 6,

• les éléments de contact intermédiaires 14 sont imprimés au choix sur les premiers 10 ou deuxièmes 13 éléments de contact.

Le fait que la couche additionnelle soit en maille permet, comme dans le cas de la couche interne 6, de ne pas nuire au confort de la matelassure 1.

Selon une réalisation, la couche interne 6 :

• comprend entre 6 et 10 colonnes de fils/cm et entre 5 et 10 rangées de fils/cm,

• présente une masse surfacique comprise entre 25 et 50 g/m 2 ,

• est formée de fils dont le titre est compris entre 40 et 120 dtex.

On dispose ainsi d’un maillage suffisamment dense qui permet que l’encre ne soit sensiblement pas absorbée dans l’épaisseur de la couche interne 6, ce qui permet de disposer d’un circuit électrique fiable.

Selon diverses réalisations, la couche interne 6 et/ou additionnelle est à base de polyester ou de polyamide.

Selon une réalisation, la coiffe 2 est chaussée sur le bloc de rembourrage 16.

En variante de réalisation, la coiffe 2 est surmoulée, au moins en partie, par le bloc de rembourrage 16, ledit bloc étant à base de mousse moulée. Selon une réalisation, au moins une encre conductrice comprend une matrice à base de polyuréthanne.

Selon la réalisation représentée, la nappe 7 comprend en outre au moins une couche protectrice 17 étanche et électriquement isolante.

Selon la réalisation représentée, la couche protectrice 17 est disposée du côté du bloc de rembourrage 16.

Selon une réalisation non représentée, la couche protectrice 17 est disposée à l’opposé du bloc 16, de manière à protéger les électrodes 8,1 1 et les éléments de contact 14 de fluides déversés accidentellement sur la matelassure 1 .

Selon une autre réalisation non représentée, la nappe 7 comprend deux couches protectrices 17, les électrodes 8,1 1 et éléments de contact 14 étant logés entre les deux.

On peut notamment prévoir qu’au moins une couche protectrice 17 soit à base d’encre imprimée.

Il peut notamment être prévu qu’une couche protectrice 17 soit imprimée directement sur la couche de support, la première électrode 8 étant alors imprimée sur ladite couche de support par l’intermédiaire de ladite couche protectrice.

En variante, au moins une couche protectrice 17 peut être à base de vernis ou de gel polymère.

Selon une réalisation, l’encre des électrodes 8,1 1 est dotée de particules conductrices comprenant un métal comme l’argent. Selon une réalisation, l’encre des éléments de contact intermédiaire 14 comprend des particules conductrices à base de carbone ou de silice.

Selon une réalisation, les encres des électrodes 8,11 et des éléments de contact intermédiaires 14 sont déposées selon une épaisseur comprise entre 0,1 et 1 ,5 mm.

Selon une réalisation, l’épaisseur de la couche médiane 5 est comprise entre 1 ,5 et 5 mm et sa densité est notamment comprise entre 0,025 et 0,045, de manière à ne pas gêner la détection d’un occupant de la matelassure 1.