Couvercle à charnière pivotante dotée d' un élément de garantie de l'intégrité

La présente invention concerne un couvercle à charnière pivotante solidaire constitué de deux éléments, à savoir d'un élément inférieur présentant une paroi d'enveloppe circulaire et d'une surface de fond, qui est entrecoupée par une ouverture d'évacuation et une coiffe reliée à celle-ci de manière solidaire par l'intermédiaire d'une charnière pivotante avec une paroi d'enveloppe et une surface de recouvrement, moyennant quoi, sur un élément du couvercle, est ménagé un élément de garantie d' intégrité par l'intermédiaire de pontets de rupture théorique, lequel présente un premier moyen moulé tandis que, sur le deuxième élément, il existe un deuxième moyen moulé, de telle sorte que, dans la position de garantie du couvercle, les moyens de blocage sont en prise l'un avec l'autre, et la liaison de blocage ne peut être séparée qu'en détruisant les pontets de rupture théorique.

Les couvercles à charnière pivotante solidaires sont déjà dotés depuis longtemps d'éléments de garantie d'intégrité afin de garantir que les récipients ne sont pas ouverts par le consommateur avant l'achat et sont tout d'abord testés, lorsque cela est possible afin de replacer les récipients dans les rayonnages. En conséquence, depuis longtemps, on connaît des éléments de garantie d'intégrité qui rendent facilement reconnaissable la situation de garantie.

Au début, comme éléments de garantie d'intégrité, on a tout d'abord utilisé des bandes de garantie qui sont configurées quasiment de manière circulaire autour de l'ensemble du couvercle. Ce principe, qui découle des couvercles vissés, a posé des problèmes pour les couvercles à charnière pivotante en particulier lors du montage. En particulier

lors de la fermeture, on a souvent détruit les bandes de garantie étant donné que les bandes de garantie se déforment après le démoulage et, lors de la procédure de fermeture, parviennent dans la trajectoire de pivotement de la coiffe et sont donc détruites. Cette problématique a été reconnue et on a donc configuré des bandes de garantie de telle sorte qu'elles soient plus courtes, à savoir elles s'étendent au maximum sur la demi-circonférence. Par ailleurs, dans cette configuration, il existe toujours un pourcentage élevé de déchets étant donné que les bandes de garantie se déforment toujours même lorsque les bandes sont relativement petites, et que la circonférence est réduite. Selon une autre solution, les bandes de garantie, contrairement à ce qui était habituel auparavant, ont été formées sur l'élément inférieur du couvercle à charnière pivotante solidaire sur la coiffe, et on a donc réduit la proportion de déchets. Un exemple typique d'un tel couvercle à charnière pivotante est présenté dans le document WO 93/00271.

Les fabricants de couvercles en matière plastique sont toujours plus confrontés à la pression des prix. En particulier afin de faire face à l'augmentation des prix des matières premières, on a toujours tenté de réduire la part de matériaux. Une possibilité s'est présentée jusqu'à présent, à savoir en configurant les bandes de garantie de telle sorte qu'elles soient toujours plus petites. Enfin, les bandes de garantie ont été réduites à une grandeur telle qu'elles représentent quasiment une étiquette ou un sceau, recouvrant la poignée encastrée qui est formée dans la paroi d'enveloppe de la coiffe ou dans la paroi d'enveloppe de l'élément inférieur. En conséquence, l'angle de contact de l'élément de garantie d'intégrité est alors vraiment faible. Dès que l'angle de contact est quasiment

inférieur à 90°, l'élément de garantie d'intégrité peut pivoter légèrement autour de ses points de liaison, à savoir les pontets de rupture théorique, moyennant quoi les moyens de blocage peuvent être amenés à se dégager sur l'élément de garantie d'intégrité et sur un élément de couvercle, de telle sorte que le couvercle peut être ouvert sans détruire l'élément de garantie l'intégrité ou les pontets de rupture théorique. Ainsi, les limites de rétrécissement de l'angle de contact de l'élément de garantie d' intégrité semblent être atteintes voire dépassées .

En variante, on connaît des solutions sur le marché dans lesquels l'élément de garantie d'intégrité est constitué d'une ou deux languettes latérales, qui sont formées sur un élément de couvercle par l'intermédiaire des pontets de rupture théorique tandis que, sur l'autre élément du couvercle à charnière pivotante, se trouve un tourillon correspondant qui traverse les languettes latérales dans la position de garantie et, pour garanti la sécurité, ce tourillon est épaissi grâce à un traitement thermique ou soudé avec le tourillon, de telle sorte qu'une ouverture du couvercle n'est possible que lorsque les pontets de rupture théorique ont été détruits. Cette solution est certes sûre, mais le montage est particulièrement fastidieux et onéreux, et les frais supplémentaires dépassent nettement l'économie en matériaux.

L'objectif de la présente invention est donc de modifier un couvercle à charnière pivotante solidaire selon le préambule de la revendication 1, de telle sorte qu'un élément de garantie d'intégrité est maintenu avec un petit angle de contact et de manière sûre et peut uniquement être

ouvert lors d'une destruction simultanée des pontets de rupture théorique.

Cet objectif est résolu par un couvercle à charnière pivotante solidaire présentant les caractéristiques de la revendication 1.

D'autres modes de réalisation avantageux de l'objet de l'invention découlent des revendications précédentes et leur signification et effets sont expliqués dans la description suivante en faisant référence aux dessins joints.

Sur ces dessins :

la figure 1 est une vue de dessus d'un couvercle à charnière solidaire dans la position de garantie en regardant vers l'élément de garantie d'intégrité, tandis que

la figure 2 est une vue identique après la première ouverture et donc le retrait de l'élément de garantie d' intégrité,

la figure 3 est une vue en coupe diagonale d'un couvercle selon l'invention dans la position de garantie et

la figure 4 présente une coupe partielle horizontale le long de la ligne IV-IV selon la figure 3 ;

la figure 5 présente de nouveau une coupe partielle diamétrale d'un couvercle dans la position de garantie, dans laquelle le verrouillage de l'élément de garantie d'intégrité est configuré d'une autre manière, et

la figure 6 représente la solution selon une vue partielle en perspective.

Le couvercle à charnière pivotante solidaire représenté ici est représenté de manière détaillée seulement en référence à la configuration de l'élément de garantie d'intégrité intéressant ici, tandis que les autres éléments du couvercle à charnière pivotante sont seulement représentés de manière simplifiée.

Le couvercle à charnière pivotant 1 est constitué de deux éléments reliés de manière solidaire l'un à l'autre, à savoir l'élément inférieur 2 et la coiffe 3 reliée de manière mobile et pivotante par l'intermédiaire d'une charnière. La configuration de la charnière pivotante n'est pas du tout pertinente ici et on ne peut pas la voir sur le dessin étant donné que, traditionnellement, la charnière se trouve précisément diamétralement à l'opposé de l'élément de garantie d'intégrité. La charnière pivotante peut être configurée sous la forme d'un film charnière simple ou d'une charnière à déclic. La configuration de l'élément inférieur 2 et de la coiffe 3 est par exemple présentée sur la figure 3, moyennant quoi ici, de nouveau, chaque élément qui ne joue pas de rôle dans l'invention n'est représenté que de manière symbolique ou n'est pas du tout représenté.

L'élément inférieur 2 est constitué, comme d'ordinaire, d'une paroi d'enveloppe 20 circulaire, qui est isolée au niveau de l'extrémité supérieure par une paroi de fond 21. Dans la paroi de fond 21 est formée de manière centralisée ou excentrée une ouverture d'évacuation 22. L'élément inférieur 2 isole le récipient jusqu'à l'ouverture d'évacuation 22 sur laquelle repose le couvercle à charnière pivotante 1. Aux fins de fixation, sur la face interne de la paroi d'enveloppe circulaire 20 de l'élément inférieur 2 existe par exemple un filetage interne ou, tel que représenté symboliquement, un certain nombre de

bossages de maintien 23. Les moyens d' étanchéité existant également traditionnellement ne sont pas représentés sur les dessins afin de simplifier les choses.

Au-dessus de l'élément inférieur 2 se trouve la coiffe 3, dans l'état fermé du couvercle. Par ailleurs, celle-ci comporte une paroi d'enveloppe 30, qui est isolée par une surface de recouvrement 31, sur laquelle sont traditionnellement apposés des moyens d' étanchéité qui ne sont pas représentés ici, lesquels coopèrent avec l'ouverture d'évacuation 22. Ces moyens d' étanchéité sont présents sur l'ouverture d'évacuation sous la forme d'un tourillon creux s' engrenant dans une douille ou une broche d' étanchéité pénétrant dans l'ouverture d'évacuation.

Dans l'un des deux éléments de couvercle à charnière pivotante 2, 3 est traditionnellement formée une poignée encastrée 32. Dans l'exemple représenté ici, la poignée encastrée 32 est formée dans la paroi d'enveloppe 30 de la coiffe 3. La poignée encastrée 32 est bien visible dans son intégralité sur la figure 2, étant donné qu'ici, l'élément de garantie d'intégrité est omis, lequel recouvre traditionnellement la poignée encastrée 32 dans une large mesure ou totalement. L'élément de garantie d'intégrité est repéré globalement par le chiffre 4. Dans le mode de réalisation représenté ici, il se présente sous la forme d'un sceau ou d'une étiquette. Dans le mode de réalisation selon la figure 1, l'élément de garantie d'intégrité est réalisé sous la forme d'une plaque quasiment carrée et est adapté la forme de la poignée encastrée 32. L'élément de garantie d'intégrité possède donc un bord supérieur 41 qui s'étend naturellement en saillie et correspond tout à fait à la courbure du couvercle, et un bord inférieur, qui est configuré de la même manière. En outre, l'élément de

garantie d'intégrité 4, qui est alors configuré ici sous forme de plaque 44, comporte deux délimitations latérales 43 qui suivent quasiment le contour de la poignée encastrée 32.

L'élément de garantie d'intégrité peut naturellement présenter différentes configurations. En particulier, la plaque 44 peut être plus petite, plus grande ou avoir une grandeur identique à celle de la poignée encastrée. Si on appose, comme jusqu'à présent, la liaison de l'élément de garantie d'intégrité 4 le long du bord inférieur 42, on peut dégager sans problème cet élément. Il est toutefois essentiel pour l'invention et particulièrement simple, de manière surprenante, de réaliser la liaison de l'élément de garantie d'intégrité 4 par l'intermédiaire de pontets de rupture théorique 5, qui sont disposés le long de la délimitation latérale 43. De ce fait, les pontets de rupture théorique sont sensiblement transversaux aux mouvements d'ouverture dans cette zone. Le mouvement d'ouverture de la coiffe 3 dans la zone de l'élément de garantie d'intégrité est quasiment un déplacement axial tandis que les pontets de rupture théorique 5 sont disposés selon une orientation radiale. Naturellement, il n'est pas important que les pontets de rupture théorique ne puissent s'étendre que quasiment radialement, mais il est essentiel qu'ils s'étendent transversalement par rapport à la direction de déplacement, moyennant quoi on peut ainsi conserver une inclinaison par rapport à la direction axiale d'environ 45 degrés. Pour qu'une telle solution soit possible, l'élément de garantie d'intégrité 4 ou la plaque 44 doit être éloigné d'une telle distance de l'élément de couvercle auquel il est relié qu'un élément de l'outil d'injection puisse trouver une place derrière. Ceci peut être réalisé très simplement en ce que la plaque 44,

tel que représenté ici, est directement formée sur la poignée encastrée 32. De cette manière, l'élément de garantie d' intégrité 4 n'a pas besoin de faire beaucoup saillie par rapport à la paroi d'enveloppe 20 de l'élément inférieur 30 ou de la coiffe 3.

Dans l'exemple représenté ici selon la figure 1, l'élément de garantie d' intégrité est disposé de telle sorte qu' il s'étende au-dessus du plan de séparation T entre la coiffe 3 et l'élément inférieur 1 du couvercle à charnière pivotante. Tandis qu'ici, l'élément de garantie d'intégrité 4 est relié à la coiffe par l'intermédiaire des points de rupture théorique 5 et que la plaque 44 présente, en tant qu'élément de garantie d'intégrité, un ajour 45 comme premier moyen de blocage, le deuxième moyen de blocage comporte un verrou 46 qui s'engrène par conjugaison de forme dans le premier moyen de blocage 45 selon la configuration de l'ajour. Afin d'ouvrir le couvercle, on met le pouce dans la poignée encastrée 32, et l'élément de garantie d'intégrité est donc saisi par l'arrière et rompu de manière pivotante.

Par ailleurs, un pivotement simple vers le haut permet d'ouvrir le couvercle et donc simultanément de détruire l'élément de garantie d'intégrité. En conséquence, les pontets de rupture théorique sont quasiment configurés sous la forme de pyramides ou sous une forme fondamentale triangulaire sur la figure, moyennant quoi la base ou un bord du triangle mord sur un élément de garantie d' intégrité tandis que les sommets des pontets de rupture théorique ressemblant à un triangle en termes de tracé mordent sur chaque paroi d'enveloppe sur laquelle est formé l'élément de garantie d'intégrité, dont l'exemple ici représenté est donc la coiffe 3. Ceci peut être réalisé

d'une manière particulièrement avantageuse en ce que la plaque 44, en tant qu'élément de garantie d'intégrité 4, suit quasiment les contours de la poignée encastrée 32, et la fente entre la plaque 44 et le bord de la poignée encastrée 32 est traversée par les pontets de rupture théorique 5. Afin de garantir que des voleurs ne puissent pas déverrouiller l'élément de garantie d'intégrité sans détruire les pontets de rupture théorique, sur l'élément inférieur 2 est formé un renflement 6, qui entoure l'élément en saillie de l'élément de garantie d'intégrité 4, de telle sorte qu'une saisie par l'arrière est rendue impossible.

Tandis que, tel que susmentionné, dans ce mode de réalisation, l'élément de garantie d'intégrité 4 est formé sur la coiffe et qu'il recouvre en partie l'élément inférieur 2 au-dessus du plan de séparation (T) , il est naturellement également possible de configurer un couvercle à charnière pivotante de telle sorte que la poignée encastrée soit sensiblement apposée dans l'élément inférieur 2 et que l'élément de garantie d'intégrité soit formé sur l'élément inférieur 2 par l'intermédiaire de points de rupture théorique 5 et s'étende dans la zone de la coiffe 3 en partie au-dessus du plan de séparation (T) . Dans ce cas, naturellement, le deuxième élément de blocage 46 doit être formé sur la coiffe 3. Au lieu de ce qui est décrit auparavant, à savoir le premier moyen de blocage 45 est un ajour et le deuxième moyen de blocage sur l'autre élément de couvercle est un verrou, il est naturellement également possible que le premier moyen de blocage 45 soit uniquement une entaille sur la face arrière de la plaque 44, tandis que, parallèlement, le verrou se limite à une nervure à bord vif qui s'engrène dans l'entaille à bord vif sur la face arrière de l'élément de

garantie d'intégrité. Notamment, dans les couvercles à charnière pivotante ayant un diamètre relativement important, cette solution peut être envisagée lorsque la résistance du matériau est suffisante afin de former une entaille à bord vif correspondante dans la plaque 44. Celle-ci doit être relativement profonde pour que, dans des couvercles plus grands, on puisse réaliser une trajectoire de pivotement suffisante, qui rend impossible un dégagement volontaire de l'élément de sécurité.

Tel que représenté sur les figures 5 et 6, il n'est pas obligatoire que l'élément de garantie d'intégrité 4 recouvre un élément de l'élément de couvercle sur lequel n'est pas formé l'élément de garantie d'intégrité. Ceci peut être réalisé de telle sorte qu'un premier élément de blocage est apposé sur la face arrière de l'élément de garantie d'intégrité, tel que par exemple un taquet à bord vif tandis que, sur l'élément inférieur 2 du couvercle 1, il existe un deuxième élément de blocage 46, qui se présente ici sous la forme d'un crochet s' étendant dans la zone de la coiffe vers le haut. Ce crochet 46 peut également s'encastrer dans l'élément de garantie d'intégrité, ce qui suppose que le premier élément de blocage soit de nouveau un ajour 45.

En particulier dans les fermetures présentant un plus petit diamètre, toutefois, la version avec un ajour comme premier moyen de blocage et un verrou ou crochet comme deuxième moyen de blocage et la solution éprouvée. Avec la configuration optimale, on applique de préférence le verrou de telle sorte qu'il s'étende au moins quasiment avec son bord supérieur à la hauteur de la surface de fond 21. Les variantes décrites ici des moyens de blocage servent simplement d'exemple et ne sont en aucun cas limitatives.

Outre les avantages mentionnés, la solution telle que représentée sur les figures 1 à 4 a pour avantage que les points de liaison des pontets de rupture théorique peuvent être dimensionnés de manière à être très petits, et on peut donc établir des points de séparation nets, qui évitent quasiment toute blessure éventuelle sous forme de déchirure de la peau.

Liste des numéros de référence

T. Plan de séparation

1. Couvercle à charnière pivotante

2. Elément inférieur

3. Coiffe

4. Elément de garantie d' intégrité

5. Pontets de rupture théorique

6. Bourrelet

20. Paroi d'enveloppe circulaire de l'élément inférieur

21. Surface de fond

22. Ouverture d'évacuation

23. Bourrelet de maintien

30. Paroi d'enveloppe de la coiffe

31. Surface de recouvrement

32. Poignée encastrée

41. Bord supérieur

42. Bord inférieur

43. Délimitations latérales

44. Plaque

45. Ajour = premier moyen de blocage

46. Deuxième moyen de blocage, verrou ou crochet