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Title:
PLANAR PLATE FOR FORMING A CLIP, CLIP FOR FASTENING A RAIL TO A POST FORMED BY FOLDING SUCH A PLATE AND METHOD FOR JOINING A POST AND A RAIL BY MEANS OF SUCH A CLIP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/217983
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a planar plate (10) for forming a fastening clip, the planar plate comprising a main portion (12) with three non-parallel straight edges (122, 124, 126), one edge (126) of which is non-perpendicular to the other two edges. Two flaps (14, 15) of a first pair are attached to the main portion by two hinges (25, 26) extending along a first fold line (L1). Two flaps (16, 17) of a second pair are attached to the main portion by two hinges extending along a second fold line (L2). The two flaps (14-17) of one and the same pair (P1, P2) are separated by a notch (18, 19). Each flap (14-17) is configured to be kept, according to the intended use of the clip, coplanar with the main portion (12) or folded back in one direction or the other relative to the main portion, independently of the other flaps.

Inventors:
GOY ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/062646
Publication Date:
November 16, 2023
Filing Date:
May 11, 2023
Export Citation:
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Assignee:
AG BOIS (FR)
International Classes:
E04H17/08; E04H17/20; E04H17/22
Foreign References:
GB2523343A2015-08-26
GB572653A1945-10-17
FR3011024A12015-03-27
US0962950A1910-06-28
US4526348A1985-07-02
GB677092A1952-08-06
GB572653A1945-10-17
US10731378B12020-08-04
US5186871A1993-02-16
FR3011024A12015-03-27
FR2740495A11997-04-30
US5139235A1992-08-18
EP0172075A11986-02-19
US0962950A1910-06-28
Attorney, Agent or Firm:
MYON GERARD et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Plaque plane (10) destinée à constituer une agrafe de fixation (100, 200) d’une jambe de force (500) sur un poteau de clôture (400), caractérisée

- en ce que la plaque (10) comprend o une partie principale (12) qui définit au moins trois bords rectilignes (122, 124, 126) non parallèles deux à deux et dont un bord rectiligne (126) est non perpendiculaire aux deux autres bords (122, 124) ; o une première paire (P1) de deux volets (14, 15) attachés chacun à la partie principale par une charnière respective (25, 26), les deux charnières s’étendant selon une première ligne de pliage (L1 ) parallèle à un premier bord rectiligne (126) de la partie principale ; et o une deuxième paire (P2) de deux volets (16, 17) attachés chacun à la partie principale par une charnière respective (26, 27), les deux charnières s’étendant selon deuxième ligne de pliage (L2) parallèle à un deuxième bord rectiligne (124) de la partie principale, non parallèle et non perpendiculaire au premier bord rectiligne, en ce que les deux volets (14-17) d’une même paire (P1 , P2) de volets sont séparés par une entaille (18, 19) qui s’étend, à partir du bord rectiligne (126, 124) de la partie principale (12) sur lequel est attachée la paire de volets, jusqu’à un bord (144, 154, 164, 174) de chaque volet opposé au bord rectiligne de la partie principale, et en ce que chaque volet (14-17) est configuré pour, en fonction de l’utilisation prévue de l’agrafe, être maintenu coplanaire avec la partie principale (12) ou rabattu dans un sens ou dans l’autre par rapport à la partie principale, indépendamment des autres volets.

2. Plaque (10) selon la revendication 1 , caractérisée en ce qu’elle est réalisée en tôle découpée, de préférence en acier galvanisé ou en acier inoxydable, avec une épaisseur (e10) comprise entre 0,8 et 1 ,5 mm, de préférence entre 0,9 et 1 ,3 mm, de préférence encore égale à 1 ,2 mm.

3. Plaque selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins un volet (14-17), et de préférence chaque volet, est équipé d’une languette (143-173) destinée à constituer un crochet d’ancrage dans un poteau (400) ou une jambe de force (500).

4. Plaque selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque ligne de pliage (L1 , L2) est formée par une série de lumières (34-37) qui s’étendent le long d’un bord rectiligne (124, 126) de la partie principale (12) et qui sont définies, le long de ce bord, entre des pontets déformables (44-47) qui relient chacun un volet (14-17) à la partie principale.

5. Plaque selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la partie principale (12) est de forme triangulaire ou globalement triangulaire.

6. Plaque selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins un volet (14-17), et de préférence chaque volet, est équipé d’un orifice (141 - 171 ) de passage d’un organe de fixation (300) de ce volet sur un poteau (400) ou une jambe de force (500).

7. Agrafe de fixation (100, 200) d’une jambe de force (500) sur un poteau (400) de clôture, constituée par pliage d’une plaque (10) selon l’une des revendications précédentes et comprenant au moins un volet (14-17) rabattu autour d’une des deux lignes de pliage (L1 , L2), de préférence à angle droit, par rapport à sa partie principale (12).

8. Agrafe de fixation selon la revendication 7, caractérisée en ce que

- un volet (15) appartenant à la première paire (P1 ) de volets et un volet (16) appartenant à la deuxième paire (P2) de volets sont rabattus du même côté de la partie principale (12) et les deux autres volets (14, 17) sont coplanaires avec la partie principale ; ou

- un premier volet (15) de la première paire (P1 ) de volets, qui est le plus proche d’un point (Q) d’intersection entre la première ligne de pliage (L1 ) et la deuxième ligne de pliage (L2), est rabattu du même côté de la partie principale (12) qu’un premier volet (16) de la deuxième paire (P2) de volets, qui est le plus éloigné du point d’intersection, et un deuxième volet (14) de la première paire (P1 ) de volets, qui est le plus éloigné du point d’intersection (Q), est rabattu du même côté qu’un deuxième volet (17) de la deuxième paire (P2), qui est le plus proche du point d’intersection.

9. Procédé d’assemblage d’un poteau (400) et d’une jambe de force (500) d’une clôture caractérisé en ce qu’il comprend au moins des étapes consistant à : a) configurer une agrafe (100, 200) selon l’une des revendications 7 et 8 à partir d’une plaque (10) selon l’une des revendications 1 à 6 en rabattant un ou plusieurs volets (14-17) de la plaque par rapport à sa partie principale (12), en fonction de la position prévue de l’agrafe par rapport au poteau et à la jambe de force ; b) amener en appui au moins un volet (14-17) de l’agrafe contre une surface (402, 404, 502, 504) du poteau ou de la jambe de force ; et c) immobiliser le volet en appui contre la surface du poteau ou de la jambe de force.

10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que le pliage de l’étape a) est effectué à la main et sans outil et en ce que, de préférence, l’immobilisation de l’étape c) est effectuée en clouant ou en vissant le volet (14-17) sur le poteau (400) et/ou sur la jambe de force (500).

Description:
TITRE : Plaque plane destinée à constituer une agrafe, agrafe de fixation d’une jambe de force sur un poteau constituée par pliage d’une telle plaque et procédé d’assemblage d’un poteau et d’une jambe de force au moyen d’une telle agrafe

La présente invention concerne une plaque plane destinée à constituer une agrafe de fixation d’une jambe de force sur un poteau de clôture.

Dans le domaine de la constitution de clôture autour d’un terrain à délimiter, il est connu d’équiper certains poteaux au moins, notamment les poteaux d’angle, d’une ou deux jambes de force qui stabilisent ces poteaux et leur permettent de résister aux efforts exercés par une clôture qui peut être formée par un grillage ou une juxtaposition de lattes.

Il est connu de US-A-4526348 d’assembler des poteaux et des traverses arrondis en utilisant une plaque pliée pour s’adapter à différentes géométries. Cette plaque est compatible avec des poteaux et traverses orientés à angle droit les uns par rapport aux autres mais ne pourrait pas être utilisée pour des jambes de force. GB-A-677092 et GB-A- 572653 divulguent des éléments d’accouplement entre des poteaux à section rectangulaire et des traverses à section triangulaire ou polygonale, là encore, orientés à angle droit les uns par rapport aux autres. Ces éléments d’accouplement ne sont pas adaptés pour une utilisation avec des jambes de force. US-B-10731378 et US-A-5186871 divulguent, quant à eux, des éléments de connexion pour clôture formés par des feuillards métalliques installés entre des poteaux et des traverses sensiblement horizontales.

D’autre part, FR-A-3011024 divulgue un dispositif de liaison qui peut être utilisé entre un piquet et une jambe de force et dans lequel des liens sont mis en œuvre pour entourer un piquet et une jambe de force. Ce type d’assemblage n’est pas pérenne. FR-A- 2740495, US-A-5139235, EP-A-0172075 et US-A-962950 divulguent divers systèmes de montage de jambe de force sur des poteaux, ces systèmes étant globalement complexes et peu adaptables à différentes configurations d’utilisation.

Il existe donc un besoin non résolu à ce jour pour une agrafe de fixation qui peut être fabriquée de façon économique et qui peut facilement être adaptée à ses conditions d’utilisation, notamment au positionnement d’une jambe de force par rapport à un poteau sur lequel elle doit être fixée, avec une orientation de la jambe de force qui n’est ni parallèle ni perpendiculaire au poteau.

C’est à ce problème qu’entend plus particulièrement remédier l’invention, en proposant une nouvelle plaque plane facilement configurable et adaptée à la fixation d’une jambe de force sur un poteau de clôture. A cet effet, l’invention concerne une plaque plane destinée à constituer une agrafe de fixation d’une jambe de force sur un poteau de clôture et qui comprend o une partie principale qui définit au moins trois bords rectilignes non parallèles deux à deux et dont un bord rectiligne est non perpendiculaire aux deux autres bords; o une première paire de deux volets attachés chacun à la partie principale par une charnière respective, les deux charnières s’étendant selon une première ligne de pliage parallèle à un premier bord rectiligne de la partie principale ; et o une deuxième paire de deux volets attachés chacun à la partie principale par une charnière respective, les deux charnières s’étendant selon deuxième ligne de pliage parallèle à un deuxième bord rectiligne de la partie principale, non parallèle et non perpendiculaire au premier bord.

Les deux volets d’une même paire de volets sont séparés par une entaille qui s’étend, à partir du bord rectiligne de la partie principale sur lequel est attachée la paire de volets, jusqu’à un bord de chaque volet opposé au bord rectiligne de la partie principale. Chaque volet est configuré pour, en fonction de l’utilisation prévue de l’agrafe, être maintenu coplanaire avec la partie principale ou rabattu dans un sens ou dans l’autre par rapport à la partie principale, indépendamment des autres volets.

Grâce à l’invention, la plaque de l’invention peut être fabriquée et commercialisée à plat. Cette plaque peut être configurée en fonction de ses conditions d’utilisation, en rabattant un ou plusieurs des volets par rapport à la partie principale, de façon à constituer une structure volumique adaptée pour être insérée entre un poteau et une jambe de force d’une clôture. En particulier, le fait les deux bords rectilignes selon lesquels s’étendent les deux lignes de pliage sont non parallèles et non perpendiculaire permet de disposer les deux paires de volet dans l’espace dans des positions compatibles avec leur mise en appui contre des surfaces d’un poteau et d’une jambe de force orientées les unes par rapport aux autres de façon non parallèle et non perpendiculaire.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, une telle plaque plane peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises selon toute combinaison techniquement admissible :

- Cette plaque est réalisée en tôle découpée, de préférence en acier galvanisé ou en acier inoxydable, avec une épaisseur comprise entre 0,8 et 1 ,5 mm, de préférence entre 0,9 et 1 ,3 mm, de préférence encore égale à 1 ,2 mm. - Au moins un volet, et de préférence chaque volet, est équipé d’une languette destinée à constituer un crochet d’ancrage dans un poteau ou une jambe de force.

- Chaque ligne de pliage est formée par une série de lumières qui s’étendent le long d’un bord rectiligne de la partie principale et qui sont définies, le long de ce bord, entre des pontets déformables qui relient chacun un volet à la partie principale.

- La partie principale est de forme triangulaire ou globalement triangulaire.

- Au moins un volet, et de préférence chaque volet, est équipé d’un orifice de passage d’un organe de fixation de ce volet sur un poteau ou une jambe de force.

Selon un autre aspect, l’invention concerne une agrafe de fixation d’une jambe de force sur un poteau de clôture, constituée par pliage d’une plaque telle que mentionnée ci- dessus et comprenant au moins un volet rabattu autour d’une des deux lignes de pliage, de préférence à angle droit, par rapport à sa partie principale.

Une telle agrafe est efficace pour solidariser une jambe de force et un poteau de clôture dans une configuration où la jambe de force s’étend selon une direction non parallèle et non perpendiculaire à une direction principale du poteau.

Avantageusement, un volet appartenant à la première paire de volets et un volet appartenant à la deuxième paire de volets sont rabattus du même côté de la partie principale et les deux autres volets sont coplanaires avec la partie principale. En variante, un premier volet de la première paire de volets, qui est le plus proche d’un point d’intersection entre la première ligne de pliage et la deuxième ligne de pliage, est rabattu du même côté de la partie principale qu’un premier volet de la deuxième paire de volets, qui est le plus éloigné du point d’intersection, et un deuxième volet de la première paire de volets, qui est le plus éloigné du point d’intersection, est rabattu du même côté qu’un deuxième volet de la deuxième paire, qui est le plus proche du point d’intersection.

Selon un troisième aspect, l’invention concerne un procédé d’assemblage d’un poteau et d’une jambe de force d’une clôture, ce procédé comprenant au moins des étapes consistant à : a) configurer une agrafe telle que mentionnée ci-dessus à partir d’une plaque telle que mentionnée ci-dessus en rabattant un ou plusieurs volets de la plaque par rapport à sa partie principale, en fonction de la position prévue de l’agrafe par rapport au poteau et à la jambe de force ; b) amener en appui au moins un volet de l’agrafe contre une surface du poteau ou de la jambe de force ; et c) immobiliser le volet en appui contre la surface du poteau ou de la jambe de force. Ce procédé permet de constituer, de façon aisée et avec un coût modéré, une clôture résistante aux efforts extérieurs, grâce au renforcement de certains au moins des poteaux au moyen d’une ou plusieurs jambes de force.

On peut prévoir que le pliage de l’étape a) est effectué à la main et sans outil et que, de préférence, l’immobilisation de l’étape c) est effectuée en clouant ou en vissant le volet sur le poteau et/ou sur la jambe de force.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaitront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d’une plaque plane, d’une agrafe et d’un procédé conformes à l’invention, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- [Fig.1] La figure 1 est une vue de face d’une plaque plane conforme à l’invention et destinée à constituer une agrafe de fixation d’une jambe de force sur un poteau de clôture également conforme à l’invention ;

- [Fig.2] La figure 2 est une vue en perspective de la plaque plane de la figure 1 ;

- [Fig .3] La figure 3 montre, sur deux inserts A) et B) correspondant à deux angles de vue différents, une première agrafe de fixation conforme à l’invention réalisée par pliage de la plaque plane des figures 1 et 2 ;

- [Fig .4] La figure 4 montre, sur deux inserts A) et B) correspondant à deux angles de vue différents, une deuxième agrafe de fixation conforme à l’invention et réalisée par pliage de la plaque plane des figures 1 et 2 ;

- [Fig.5] La figure 5 représente une configuration d’utilisation de l’agrafe de la figure

3 ;

- [Fig.6] La figure 6 représente une configuration d’utilisation de l’agrafe de la figure

4 et ;

- [Fig.7] La figure 7 représente une autre configuration d’utilisation de l’agrafe de la figure 4.

La plaque 10 représentée aux figures 1 et 2 est réalisée dans un flan de tôle métallique. De préférence, cette plaque est réalisée en acier galvanisé ou en acier inoxydable.

La plaque 10 présente une épaisseur e10 comprise entre 0,8 et 1 ,5 mm, de préférence entre 0,9 et 1 ,3 mm, de préférence encore égale à 1 ,2 mm. Cette valeur de l’épaisseur e10 permet de plier certaines parties de la plaque par rapport à d’autres, à la main et sans outil, comme expliqué ci-après.

La plaque 10 est de forme polygonale et est inscrite à l’intérieur d’un rectangle imaginaire R10 qui correspond à la tôle consommée pour réaliser une agrafe de fixation. On remarque à la figure 1 que la plaque 10 occupe l’essentiel du rectangle R10. En d’autres termes, la découpe d’une tôle effectuée pour obtenir la plaque 10 induit peu de pertes de matière, ces pertes de matière correspondant au volume qui entoure la plaque 10 à l’intérieur du rectangle R10 sur la figure 1.

La plaque 10 comprend une partie principale 12 dont on note 122 un premier bord confondu avec un grand côté du rectangle R10, 124 un deuxième bord parallèle à un petit côté du rectangle R10 et 126 un troisième bord qui est à la fois non parallèle et non perpendiculaire aux premiers et deuxièmes bords 122 et 124. Ainsi, les bords 122, 124 et 126 sont non parallèles deux à deux et le bord incliné 126 est non perpendiculaire aux bords 122 et 124.

La partie principale 12 est de forme globalement rectangulaire, en ce sens qu’elle est rectangulaire avec deux coins tronqués délimités par des bords rectilignes 128 et 129 dont les longueurs respectives sont inférieures à 10% de préférence à 5%, de la longueur du plus court des bords rectilignes 122, 124 et 126.

Ainsi, la partie principale 12 présente une forme globalement triangulaire, avec deux coins tronqués. En variante, les bords 128 et 129 sont de longueurs nulles. En d’autres termes, la partie principale présente alors une forme complètement triangulaire.

Comme les bords rectilignes 122 et 124 sont perpendiculaires, la partie principale 12 présente approximativement une forme de triangle rectangle.

La plaque 12 comprend une première paire P1 de deux volets 14 et 15. Le volet 14 de la première paire P1 est relié à la partie principale 12 par une charnière 24 constituée par découpage localisé de la plaque 10. Le volet 15 de la première paire P1 est également relié à la partie principale 12 par une deuxième charnière 25, également formée par découpage localisé de la plaque 10. Les deux charnières 24 et 25 relient respectivement les volets 14 et 15 au bord 126 de la partie principale 12 et s’étendent le long d’une première ligne de pliage L1 qui est parallèle au bord 126. En pratique, la ligne de pliage L1 est décalée du bord 126 d’une distance d1 égale à la moitié de la largeur (, 1 d’une charnière

24 ou 25. La ligne de pliage L1 est non parallèle et non perpendiculaire par rapport aux grands et petits côtés du rectangle R10, en particulier par rapport au côté 122 de la partie principale 12.

Les charnières 24 et 25 sont obtenues en découpant des lumières oblongues 34, respectivement 35, dans la plaque 10, ces lumières oblongues 34 et 35 ayant chacune leur plus grande dimension parallèle à la ligne de pliage L1 et étant séparées entre elles et vis- à-vis des extrémités des charnières 24 et 25 par des pontets pliables 44, respectivement Le volet 14 est de forme trapézoïdale et présente un premier bord 142 parallèle au bord 126 et à la ligne de pliage L1 , un deuxième bord 144 opposé au bord 142 et parallèle à celui-ci, un troisième bord 146 perpendiculaire aux bords 142 et 144, ainsi qu’un quatrième bord 148 incliné par rapport aux bords 142, 144 et 146. La longueur du bord 144 est strictement inférieure à la longueur du bord 142.

Le volet 144 est équipé d’un orifice 141 de passage d’un organe de fixation, qui le traverse de part en part.

Le volet 14 est également équipé d’une languette 143 qui s’étend au-delà du bord 144, à l’opposé de la charnière 24, donc du bord 126 de la partie principale 12. Après pliage, de préférence à angle droit, cette languette 143 est destinée à constituer un crochet d’ancrage du volet 14 dans un poteau ou dans une jambe de force d’une clôture.

Le volet 15 est également de forme trapézoïdale et présente deux bords 152 et 154 parallèles, le bord 152 jouxtant la charnière 25, ainsi qu’un bord 156 perpendiculaire aux bords 152 et 154 et un bord 158 incliné par rapport aux autres bords. Le volet 15 est également équipé d’un orifice 151 de passage d’un organe de fixation, qui le traverse de part en part, et d’une languette 153 destinée à constituer un crochet d’ancrage.

Une entaille 18 est ménagée entre les bords 146 et 146 des volets 14 et 15 et s’étend du bord 126 jusqu’aux bords 144 et 154 des volets 14 et 15.

Ainsi, les volets 14 et 15 sont tous deux attachés à la partie principale 12 et peuvent être rabattus par rapport à celle-ci, en jouant sur la souplesse des charnières 24 et 25. Compte tenu de la présence de l’entaille 18, les volets 14 et 15 peuvent être rabattus par rapport à la partie principale 12 indépendamment l’un de l’autre.

Une deuxième paire P2 de volets 16 et 17 est rattachée au bord 124 de la partie principale 12 au moyen de deux charnières 25 et 26 qui s’étendent selon une ligne de pliage commune L2. Les charnières 26 et 27 sont respectivement formées par des lumières 36 et 37 et par des pontets 46 et 47. En pratique, la structure des charnières 24, 25, 26 et 27 est la même et la géométrie des éléments qui les compose est la même.

En particulier, la ligne de pliage L2 est décalée du bord 124 d’une distance d2 égale à la moitié de la largeur (, d’une charnière 26 ou 27. La ligne de pliage L2 est parallèle aux petits côtés du rectangle R10, en particulier perpendiculaire au côté 122 de la partie principale 12.

Les lumières 34 à 37 traversent la plaque 10 de part en part, sur toute son épaisseur e10.

Chaque volet 16 ou 17 a une forme polygonale, en forme de rectangle tronqué. Le volet 16 comprend deux bords 162 et 164 parallèles à la ligne de pliage L2, deux bords 166 et 167 perpendiculaires à cette ligne de pliage, ainsi qu’un bord 168 incliné par rapport à tous les autres bords. Le bord 164 est plus court que le bord 162 qui jouxte la charnière 26. De la même manière, le volet 17 comprend deux bords 172 et 174 parallèles à la ligne de pliage L2, deux bords 176 et 177 perpendiculaires à cette ligne de pliage, ainsi qu’un bord 178 incliné par rapport à tous les autres bords. Le bord 174 est plus court que le bord 172 qui jouxte la charnière 27.

Chaque volet 16 ou 17 est également équipé d’un orifice 161 , respectivement 171 , de passage d’un organe de fixation et d’une languette 163, respectivement 173, qui s’étend à partir du bord 168 ou 178 et qui est destinée à constituer un crochet d’ancrage du volet 16 ou 17 dans un poteau ou une jambe de force.

Pour conférer une souplesse en flexion améliorée à la languette 143, des entailles 149 sont ménagées de part et d’autre de celle-ci, dans le volet 14, à partir du bord 144. Des entailles comparables 159, 169 et 179 sont prévues de part et d’autre des languettes 153, 163 et 173.

Un entaille 19 s’étend à partir du bord 124 et jusqu’au niveau des bords 164 et 174. Ainsi, les volets 16 et 17 peuvent être rabattus autour de la deuxième ligne de pliage L2, en jouant sur la souplesse des charnières 26 et 27, indépendamment l’un de l’autre.

Comme cela ressort des figures 1 et 2, les entailles 18 et 19 s’étendent chacune selon une direction perpendiculaire au bord 126 ou 124 de la partie principale 12 où se situent leur origine.

Avantageusement, l’entaille 18 est perpendiculaire à la ligne de pliage L1 et l’entaille 19 est perpendiculaire à la ligne de pliage L2.

La géométrie de la plaque 10 étant définie comme expliqué ci-dessus, celle-ci peut être réalisée par découpage laser, par découpage à l’eau ou par emboutissage.

Après sa fabrication, la plaque 10 est un élément facile à transporter et à conditionner, par exemple par une mise sous blister, avec éventuellement plusieurs plaques empilées pour constituer un lot de plaques.

En fonction de la clôture à réaliser, en particulier de la position d’une jambe de force par rapport à un poteau auquel elle doit être associée, la plaque 10 peut être configurée, en pliant un ou plusieurs des volets 14 à 17 le long des lignes de pliage L1 et L2 pour constituer une agrafe, ainsi que cela est représenté aux figures 3 et 4.

L’agrafe 100 représentée à la figure 3 a été obtenue en rabattant, à la main et sans outil, en jouant sur la souplesse des charnières 25 et 26, les volets 15 et 16 à angle droit par rapport à la partie principale 12, plus particulièrement du côté d’une face 12B de cette partie principale 12 qui est visible à la figure 3 et qui est opposé à la face 12A de cette partie principale visible aux figures 1 et 2. Le fait de rabattre les volets 15 et 16, respectivement autour des lignes de pliage L1 et L2, résulte dans une déformation plastique des charnières 25 et 26, de sorte que l’agrafe conserve sa géométrie après mise en forme. Au contraire, les volets 14 et 17 ont été conservés coplanaires avec la partie principale 12 de la plaque 10.

Dans l’agrafe 100 de la figure 3, deux volets appartenant aux deux paires de volets distinctes P1 et P2, à savoir les volets 15 et 16, sont rabattus du même côté de la partie principale, alors que les deux autres volets, à savoir les volets 14 et 17, sont coplanaires avec la partie principale.

D’autre part, les languettes 153 et 163 ont été pliées perpendiculairement aux voiles principaux des volets 15 et 16 auxquels elles sont rattachées, de façon à constituer des crochets d’ancrage de ces volets. Le pliage des languettes 153 et 163 peut être effectué en utilisant une autre plaque 10 ou une autre agrafe comme une clé de pliage. En effet, la largeur des entailles 18 et 19 est prévue légèrement supérieure à l’épaisseur e10 de la plaque 10, donc des languettes 143 à 173, par exemple supérieure de 0,1 mm à l’épaisseur e10. Dans ce cas, il est possible de coiffer une des languettes 143 à 173 avec une entaille 18 ou 19 d’une autre plaque ou agrafe et de se servir de cette plaque ou agrafe pour exercer sur la languette un effort de pliage, en rabattant l’autre plaque ou languette perpendiculairement au volet à partir duquel s’étend la languette en question.

Selon un aspect de l’invention qui n’est pas visible à la figure 3, les languettes 143 et 173 peuvent également être pilées perpendiculairement aux voiles principaux des volets 14 et 17 pour constituer des crochets d’ancrage.

L’agrafe 200 représentée à la figure 4 a été obtenue en rabattant les volets 14 et 15 de la première paire P1 chacun à angle droit par rapport à la partie principale 12 autour de la première ligne de pliage L1 , dans des directions opposées par rapport à la partie principale, à la main et sans outil, en jouant sur la souplesse des charnières 24 et 25. Ainsi, les volets 14 et 15 s’étendent de part et d’autre de la partie principale 12, avec le volet 14 rabattu du côté de la face 12B de la partie principale 12 et le volet 15 rabattu du côté de la face 12A.

De la même façon, les volets 16 et 17 de la deuxième paire P2 ont été rabattus chacun à angle droit par rapport à la partie principale 12 autour la ligne de pliage L2, dans des directions opposées par rapport à la partie principale, à la main et sans outil, en jouant sur la souplesse des charnières 26 et 27. Les volets 16 et 17 s’étendent de part et d’autre de la partie principale 12, avec le volet 16 rabattu du côté de la face 12A de la partie principale 12 alors que le volet 17 est rabattu du côté de la face 12B de cette partie.

Dans l’agrafe 200 de la figure 4, les volets 15 et 16 sont rabattus du même côté de la partie principale, vers la face 12A, alors que les volets 14 et 17 sont rabattus du côté opposé, vers la face 12B. Le positionnement relatif des volets 15 et 16 ne gêne pas l’accès à ces volets, en particulier aux orifices 151 et 161. De la même façon, le positionnement relatif des volets 14 et 17 ne gêne pas l’accès à ces volets, en particulier aux orifices 141 et 171. Cet accès serait moins facile si les volets 15 et 17 étaient rabattus du même côté de la partie principale et les volets 14 et 16 rabattus de l’autre côté. Bien entendu, les volets 14 et 17 pourraient être rabattu du côté de la face 12B, alors que les volets 15 et 16 seraient rabattus du côté de la face 12A. Dans tous les cas, il est avantageux que le volet 15 de la première paire P1 , qui est le plus proche d’un point Q d’intersection entre les lignes de pliage L1 et L2, soit rabattu du même côté de la partie principale 12 que le volet 16 de la deuxième paire P2, qui est le plus éloigné de ce point d’intersection, alors que le volet 14 de la première paire P1 , qui est le plus éloigné du point d’intersection Q, est rabattu du même côté que le volet 17 de la deuxième paire P2, qui est le plus proche de ce point d’intersection.

D’autre part, les languettes 143, 153, 163 et 173 ont été pliées perpendiculairement aux voiles principaux des volets 14 à 17 auxquels elles sont rattachées, de façon à constituer des crochets d’ancrage de ces volets. Le pliage des languettes 143 à 173 peut, dans ce cas également, être effectué à l’aide d’une autre plaque ou agrafe utilisée comme une clé de pliage.

D’autres positions peuvent être envisagées pour les volets 14, 15, 16 et 17 par rapport à la partie principale 12, ce qui permet de créer d’autres géométries d’agrafe de fixation, adaptées à la position relative des surfaces d’un poteau et d’une jambe de force d’une clôture.

La figure 5 représente l’utilisation de l’agrafe 100 entre un poteau 400 et une jambe de force 500 réalisés chacun par sciage longitudinal d’un morceau de bois de section ronde, de telle sorte que le poteau 400 et la jambe de force 500 sont chacun à section semi- circulaire.

Les volets 14 et 17 de l’agrafe 100 ont respectivement un appui contre une face longitudinale 402 ou 502 du poteau 400 ou de la jambe de force 500, alors que le volet 15 est en appui contre une surface périphérique 404 du poteau 400 et le volet 16 est en appui contre une surface d’extrémité 504 de la jambe de force 500.

Lors de l’assemblage du poteau 400 et de la jambe de force 500, l’agrafe 100 est tout d’abord constituée en fonction de l’orientation des parties 400 et 500, en rabattant, dans cet exemple, les volets 15 et 16 pour obtenir la configuration de la figure 3.

Ensuite, les différents volets 14, 15, 16 et 17 sont amenés en appui contre les surfaces 402, 404, 502 et 504. À cette occasion, il est possible de frapper sur les volets 15 et 16 pour faire pénétrer les crochets formés par les languettes 153 et 163 dans les surfaces 404 et 504, ce qui a pour effet d’ancrer l’agrafe 100 par rapport aux pièces de bois 400 et 500.

Il est alors possible d’insérer dans certains au moins des orifices 141 , 151 , 161 et 171 , de préférence dans chacun de ces orifices, un clou représenté par son trait d’axe 300 à la figure 5.

À la place d’un clou, il est également possible d’utiliser une vis pour immobiliser un volet sur la surface correspondante du poteau ou de la jambe de force.

Dans tous les cas, après mise en place de ce clou ou de cette vis, l’agrafe est fermement immobilisée sur les pièces de bois 400 et 500.

Sur les figures 6 et 7, l’agrafe 200 est utilisée avec un poteau 400 et une jambe de force 500 à section carrée, dans la configuration de la figure 6 et avec un poteau 400 et une jambe de force 500 à section ronde, dans la configuration de la figure 7.

Dans la configuration de la figure 6, les volets 14 et 15 sont en appui contre une face latérale 404 du poteau 400, alors que les volets 16 et 17 sont en appui contre une face d’extrémité 504 de la jambe de force 400.

Lors de la mise en place de l’agrafe 200 entre le poteau 400 et la jambe de force 500, les crochets formés par les languettes 143, 153, 163 et 173 pénètrent superficiellement les faces 404 et 504, après qu’un coup de marteau ou équivalant ait été donné sur les extrémités des volets 14, 15, 16 et 17.

Il est ensuite possible, de mettre en place, dans chacun des orifices 141 , 151 , 161 et 171 un clou ou une vis représenté par son trait d’axe 300, ce qui immobilise alors fermement l’agrafe 200 entre les pièces de bois 400 et 500.

La configuration de la figure 7 est globalement comparable à celle de la figure 6 sauf que les volets 14 et 15 sont cintrés pour épouser la forme de la surface périphérique 404 du poteau 400.

Quel que soit le mode de réalisation, on peut assembler un poteau 400 et une jambe de force 500 en configurant une agrafe 100, 200 ou équivalente à partir d’une plaque 10, en rabattant un ou plusieurs des volets 14, 15, 16 et 17 par rapport à sa partie principale 12. Le nombre de volets rabattus et l’orientation de ces volets par rapport à la partie principale 12 dépendent de la géométrie du poteau et de la jambe de force, ainsi que de la position prévue pour l’agrafe par rapport au poteau 400 et à la jambe de force 500.

De façon tout à fait avantageuse, la configuration de l’agrafe est effectuée à la main car les charnières 24, 25, 26 et 27 sont suffisamment souples pour permettre de faire pivoter les volets 14, 15, 16 et 17 autour des lignes de pliage L1 et L2 à la main. Suite à ce pivotement, comme les charnières sont déformées plastiquement, l’agrafe conserve sa configuration. Lorsque l’agrafe 100, 200 ou équivalente a ainsi été constituée et configurée, il est possible de l’installer entre les pièces de bois 400 et 500 en amenant en appui au moins un volet contre une surface du poteau ou une surface de la jambe de force. De préférence, dans ce cas, chacun des volets 14, 15, 16 et 17 est amené en appui contre une surface du poteau ou une surface de la jambe de force.

De façon avantageuse et optionnelle, au moins un des volets peut être ancré sur la pièce de bois correspondante, grâce à l’organe d’ancrage formé par l’une des languettes 143, 153, 163 ou 173 courbée.

Il est alors possible d’immobiliser un ou plusieurs des volets 14 à 17 contre la surface de la pièce de bois contre laquelle il est en appui en insérant un organe d’immobilisation dans l’orifice 141 , 151 , 161 ou 171 correspondant. Cet organe d’immobilisation peut être un clou ou une vis.

L’outillage nécessaire à la mise en œuvre de l’invention est très réduit puisqu’il se résume à un marteau ou à une visseuse, selon le type de l’organe de fixation 300, étant précisé que les poteaux et les jambes de force auront été préalablement sciés à la longueur adéquate, par une simple coupe droite.

L’invention a été représentée dans le cas où la plaque 10 est une plaque de métal, plus particulièrement une plaque de tôle. En variante, cette plaque 10 peut être réalisée dans une feuille de matériau composite avec des fibres de renfort, notamment des fibres de verre ou de carbone, noyées dans une résine synthétique, thermoplastique ou thermodurcissable.

En variante, la partie principale 12, les volets 14 à 17 et les languettes 143 à 173 peuvent avoir une géométrie différente de celle représentées sur les figures. En outre, les languettes peuvent être disposées sur des bords des volets autres que les bords 144, 154, 168 et 178.

Les languettes 143 à 173 sont optionnelles.

En fonction de la géométrie du poteau ou de la jambe de force, les volets 14 à 17 peuvent être rabattus, par rapport à la partie principale 12, selon un angle qui peut être différent d’un angle droit.

Les modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinés.