La présente invention concerne un ensemble artificiel, miniature et arborescent, pouvant être un ensemble végétal.

Une telle invention concerne particulièrement les maquettistes, dont les réalisateurs de décors de trains électriques .

Les dispositifs existants à l'heure actuelle posent un certain nombre de problèmes et de limitations, parmi lesquels :

La réalisation d'herbe, et à plus forte raison d'arborescences par les maquettistes se fait de la même manière que le flocage, technique empruntée à l'industrie textile pour imprimer un velours ou flocage sur une surface textile ou autre : étui à lunette, intérieur de voiture, etc.

Dans le domaine du maquettisme, un des problèmes techniques qui se pose lors de la mise en oeuvre d'un tel dispositif est la création d'un champ électrostatique grâce à une colle chargée d'une base. Des fibres textiles activées pour créer un effet d* électrostatisme sont placées dans un appareil électrisé par un courant haut voltage. Les fibres textiles sont redressées par le champ et viennent se coller sur la couche de colle.

Or, avec ce procédé, une fois la colle séchée, il n'est plus possible de recréer un champ électrostatique. En conséquence, il est impossible en appliquant par pulvérisation de la colle sur les fibres déjà collées de revenir recoller une seconde couche de fibre et ainsi de suite. Les fibres se posent à plat en l'absence d'un champ électrostatique.

Le premier but principal de la présente invention est donc de pallier ces différents inconvénients en proposant un ensemble artificiel , pouvant être végétal. Selon une première caractéristique majeure de l'invention, cet ensemble associe d'une part des éléments à une dimension telles des fibres primaires pleines ou creuses correspondant à

FEUILLE mRE RLACE gNT (REGLE 26) tout ou partie d'une tige ou d'un tronc ou d'une branche ou d'un élément non végétal, d'autre part une couche conductrice d'implantation des fibres primaires reposant sur un substrat, et étant recouverte en tout ou partie d'un superstrat également conducteur, l'implantation étant réalisée par des moyens électriques, qui comprennent la couche et le superstrat, le superstrat étant agencé avant cette implantation.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le superstrat étant ensuite agencé principalement à l'apex des fibres primaires, au moins une fibre secondaire est apte à se fixer à chaque apex, et à prolonger les fibres primaires, la fixation étant réalisée par des moyens électriques, au moins une fois, et le superstrat étant agencé avant chaque fixation, jusqu'à obtention de l'arborescence souhaitée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le superstrat étant ensuite agencé principalement à la surface des fibres primaires, au moins une fibre secondaire est apte à se fixer à chaque surface, et à prolonger ou épaissir lesdites fibres primaires, la fixation étant réalisée par des moyens électriques, au moins une fois, et le superstrat étant agencé juste avant chaque fixation, jusqu'à obtention de l'arborescence souhaitée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le superstrat étant appliqué sur tout ou partie desdites arborescences, des éléments à deux dimensions imitant des feuilles ou des structures non végétales, ou des éléments à trois dimensions imitant des fleurs ou des fruits ou des structures non végétales étant aptes à se fixer sur ledit superstrat, la fixation étant réalisée par des moyens électriques, au moins une fois, et le superstrat étant agencé juste avant chaque fixation, jusqu'à obtention de l'arborescence souhaitée. Selon une autre caractéristique de 1 ' invention, la couche d'im lantation est composée premièrement d'une résine souple comme le latex naturel ou synthétique, ou d'une colle, dans un but de souplesse, deuxièmement de graphite ou de fibre de carbone, assurant les propriétés diélectriques requises, troisièmement d'une charge minérale comme le ciment, assurant la ductilité requise pour maintenir les fibres primaires.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le superstrat est une colle, pouvant être appliquée par étalement où pulvérisation.

Selon une autre caractéristique de 1 ' invention, la colle étant apte à se rétracter au séchage, et à être agencée en épaisseur variable sur les surfaces des fibres requises, les fibres auparavant linéaires présentent une courbure après séchage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens électriques comprennent d'une part un appareil de flocage électrostatique rempli de fibres, ou d'éléments à 2 ou 3 dimensions, d'autre part une masse qui est une aiguille piquée dans la couche d'implantation.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la couche d'implantation n'est ni plane, ni régulière.

Selon une autre caractéristique de l'invention, une feuille conductrice, telle une feuille d'aluminium, est agencée au contact dudit substrat .

Selon une autre caractéristique de l'invention, les arborescences sont amovibles et « réimplantables », ainsi que d'autres structures extérieures rapportées, telles des figurines de personnages ou des maquettes de bâtiments.

Le second but principal de la présente invention est donc de pallier ces différents inconvénients en proposant un procédé de mise en œuvre de cet ensemble artificiel. Selon une seconde caractéristique majeure de l'invention, ce procédé comprend tout ou partie des phases suivantes :

Positionnement de la couche d'implantation sur un substrat .

Agencement de la colle constituant le superstrat .

Disposition et remplissage de l'appareil de flocage, installation de la masse.

Réalisation de l'implantation ou du collage ad hoc.

En résumé, la présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients qui empêchent le reflocage et la réalisation d'arborescences et de courbures pour mieux représenter la végétation .

Plus particulièrement, la présente invention vise à prévoir les processus et matières nécessaires à l'activation durable à la demande d'un champ électrostatique d'une surface déjà floquée sans ajout d'un fluide basique sur un flocage existant .

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre d'un mode de réalisation non exclusif d'un dispositif conforme à l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés:

La figure 1 est un synoptique général d'un mode de réalisation du dispositif objet de l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe d'éléments à une dimension.

La figure 3 est un vue en coupe d'éléments à deux et trois dimensions.

La figure 4 est une vue en coupe d'éléments courbés à une dimension .

La figure 5 est un synoptique du procédé de mise en œuvre de la présente invention.

Les figures 1 à 4 présentent un ensemble artificiel (EVA) conforme à la présente invention. Ledit ensemble artificiel (EVA) , pouvant être végétal, associe d'une part des éléments à une dimension telles des fibres primaires pleines ou creuses (FIP1, FIP2) correspondant à tout ou partie d'une tige ou d'un tronc ou d'une branche ou d'un élément non végétal, d'autre part une couche (COU) conductrice d'implantation desdites fibres primaires (FIP1, FIP2) reposant sur un substrat (SUB) , et étant recouverte en tout ou partie d'un superstrat (SUP) , en fonction de la surface de la zone d'implantation.

Ladite implantation est réalisée par des moyens électriques, qui comprennent ladite couche (COU) et ledit superstrat (SUP) , ledit superstrat (SUP) étant agencé avant ladite implantation.

Ledit superstrat SUP est ensuite agencé principalement à l'apex desdites fibres primaires (FIP1, FIP2) , au moins une fibre secondaire (FIS11, FIS12) est apte à se fixer à chaque apex, et à prolonger lesdites fibres primaires (FIP1, FIP2) .

Ladite fixation est réalisée par des moyens électriques, au moins une fois, et ledit superstrat (SUP) est agencé avant chaque fixation, jusqu'à obtention de l'arborescence (ARB1, ARB2, ARB3) souhaitée.

Ledit superstrat (SUP) est ensuite agencé principalement à la surface desdites fibres primaires (FIP1, FIP2) , au moins une fibre secondaire (FIS11, FIS12) est apte à se fixer à chaque surface, et à prolonger ou épaissir lesdites fibres primaires (FIP1, FIP2) .

Ladite fixation est réalisée par des moyens électriques, au moins une fois, et ledit superstrat (SUP) est agencé juste avant chaque fixation, jusqu'à obtention de l'arborescence (ARB1, ARB2, ARB3) souhaitée.

Ledit superstrat (SUP) est appliqué sur tout ou partie desdites arborescences (ARB1, ARB2 , ARB3), des éléments à deux dimensions imitant des feuilles ou des structures non végétales, ou des éléments à trois dimensions imitant des fleurs ou des fruits ou des structures non végétales sont aptes à se fixer sur ledit superstrat (SUP) .

Ladite fixation est réalisée par des moyens électriques, au moins une fois, et ledit superstrat (SUP) est agencé juste avant chaque fixation, jusqu'à obtention de l'arborescence souhaitée .

Ladite couche d'implantation (COU) est composée premièrement d'une résine souple comme le latex naturel ou synthétique, ou d'une colle, dans un but de souplesse, deuxièmement de graphite ou de fibre de carbone, assurant les propriétés diélectriques requises, troisièmement d'une charge minérale comme le ciment, assurant la ductilité requise pour maintenir lesdites fibres primaires (FIP1, FIP2) .

Ledit superstrat (SUP) est une colle, pouvant être appliquée par étalement ou pulvérisation.

Ladite colle étant apte à se rétracter au séchage, et à être agencée en épaisseur variable sur les surfaces des fibres requises, lesdites fibres auparavant linéaires présentent une courbure après séchage.

Lesdits moyens électriques (MOE) comprennent d'une part un appareil de flocage électrostatique (AFE) rempli de fibres, (FIP1, FIP2, FIS1, FIS2) ou d'éléments à 2 ou 3 dimensions d'autre part une masse (MAS) qui est une aiguille piquée dans ladite couche d'implantation (COU).

Ladite couche d'implantation (COU) n'est ni plane, ni régulière .

Dans une variante de l'invention, une feuille conductrice, telle une feuille d'aluminium, est agencée au contact dudit substrat (SUB) .

Lesdites arborescences (ARB1, ARB2 , ARB3) sont amovibles et « réimplantables », ainsi que d'autres structures extérieures rapportées, telles des figurines de personnages ou des maquettes de bâtiments.

Ceci permet par exemple d'une part de fabriquer en série des arbres miniatures sur un support plan et de les disposer sur des reliefs d'une maquette de montagne, d'autre part de compléter le décor végétal d'un circuit de train électrique par des bâtiments, des personnages, des animaux, etc.

La figure 5 présente un procédé de mise en œuvre (PRO) d'un ensemble artificiel (EVA) conforme à la présente invention.

Ledit dispositif (DIS) comprend tout ou partie des phases suivantes :

(PHA1) Positionnement de la couche d' implantation (COU) sur un substrat (SUB) .

(PHA2) Agencement de la colle constituant ledit superstrat

(SUP)

(PHA3) Disposition et remplissage de l'appareil de flocage, installation de ladite masse (MAS) .

(PHA4) Réalisation de l'implantation ou du collage ad hoc. Pour obtenir un flocage imitant une végétation herbeuse ou arborescente, il est nécessaire d'appliquer sur les surfaces à floquer, une matière conduisant légèrement l'électricité pour réaliser la masse du champ électrostatique.

Cette matière est composée d'une résine souple comme le latex naturel ou synthétique ou bien de colle. Il est chargé de graphite et de fibre de carbone afin de lui conférer les qualités diélectriques requises et éventuellement d'une charge minérale comme le ciment pour donner à cette matière la ductilité nécessaire à la tenue d'une pointe piquée dans cette couche .

Une fois la couche de cette matière étalée et durcie sur la surface, on procède à l'application d'une colle par étalement ou par pulvérisation. On utilise ensuite un appareil classique de flocage électrostatique rempli de fibres. On branche la masse en piquant une aiguille dans la couche à floquer .

Lesdites fibres chargées positivement viennent se fixer bien droites à la verticale sur le support encollé, L'électrode de l'appareil crée des ions négatifs qui vont se fixer sur les fibres. Il se crée donc un nuage de particules chargées et ions libres. La charge électrique se transmet aux fibres par captivassions d'ions. Additionnée au champ électrique, la charge de ce « nuage » crée un autre champ entre la pièce et ce nuage. La déposition des fibres dépend de la charge des particules, de leurs concentrations dans le nuage et de leurs vitesses .

Une fois une première couche appliquée, on peut venir pulvériser ou tamponner à nouveau de la colle. Les gouttelettes de colle vont se poser en priorité sur les pointes des fibres. Une nouvelle application de fibres de même longueur avec l'appareil électrostatique va venir ajouter les nouvelles fibres aux fibres existantes. Une nouvelle application de fibres de plus petites longueurs avec l'appareil électrostatique va venir ajouter les nouvelles fibres de façon arborescente à celles existantes .

En jouant sur la fluidité de la colle, on peut également obtenir que les fibres se collent parallèlement au lieu de la perpendiculaire sur les troncs existants venant augmenter les diamètres des branches .

On peut également jouer sur l'angle de pulvérisation de la colle, sur la taille et l'espacement des gouttelettes pour obtenir différents effets.

De même, en pulvérisant une colle ou un produit se rétractant ou gonflant au séchage, sur le coté des fibres, on courbe les fibres dans le sens de la contrainte.

Il est bien évident que les exemples des modes de réalisation que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières et en aucun cas limitatives relativement aux domaines d'application de l'invention.