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Patent Searching and Data


Title:
PLANT-TYING DEVICE, FEED SUB ASSEMBLY THEREFOR, AND TIE THERFOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/155163
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device that makes it possible to perform a method of tying plants by means of a device (P) of the "pliers" type comprising at least two articulated arms (100, 200), the opening and closing of which give rise to the following operations: feeding a length of tie (401), forming a loop (403), cutting the tie (401), closing the loop (403) for the purposes of tying, notable in that it consists in synchronizing the rotational movement of the articulated arms (100, 200) with the translational movement of a jaw (520) able to move in one of the arms, so that it passes from a position of gripping the tie (401) during the operations of feeding the tie and forming the loop (403), into a release position during the cutting operation and in order to allow the loop (403) to be closed. The invention also relates to the relevant tie-feeding sub assembly (400) and to the relevant tie (401). Applications: agriculture, tying-in of plants.

Inventors:
BERNEDE PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/050267
Publication Date:
August 15, 2019
Filing Date:
February 06, 2019
Export Citation:
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Assignee:
COUTALE DISTRIB (FR)
International Classes:
A01G17/08
Foreign References:
JP2008072928A2008-04-03
FR2701739A11994-08-26
EP0717924A11996-06-26
JP5322337B22013-10-23
EP2870862A12015-05-13
FR2686483A11993-07-30
DE2910989A11980-09-25
JP2008072928A2008-04-03
Attorney, Agent or Firm:
GARIN, Etienne (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) comprenant au moins deux bras articulés ( 100, 200) et un sous- ensemble d'alimentation (400) en lien de fixation (401),

1 ' actionnement de l'utilisateur sur la pince (P) conduisant à l'ouverture et à la fermeture des bras articulés (100, 200) dont les extrémités antérieures (110, 210) sont équipées pour assumer les opérations suivantes :

- mise à disposition d'une longueur de lien de fixation (401),

- formation d'une boucle (403),

- coupe du lien de fixation (401),

- fermeture de la boucle (403) à des fins du liage,

le dispositif comprenant dans un des bras articulés dit premier bras (100), un sous-ensemble de retenue (500) d'une première extrémité (402) du lien de fixation (401) à des fins de mise à disposition d'une longueur pour la formation de la boucle (403),

la première extrémité (402) du lien de fixation (401) à retenir étant portée par l'autre bras dit deuxième bras (200), la retenue de ladite première extrémité (402) étant réalisée lors de la fermeture de la pince (P) ,

ledit sous-ensemble de retenue (500) étant formé d'un mors fixe (510) et d'un mors mobile (520) coulissant dans le premier bras (100) pour passer d'une position de serrage de la première extrémité (402) du lien de fixation (401) portée par le deuxième bras (200) lors des opérations de mise à disposition d'une longueur de lien de fixation (401) et de formation de la boucle (403), à une position de desserrage lors de l'opération de coupe de lien de fixation (401) et pour autoriser la fermeture de la boucle (403),

CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le mouvement de rotation des bras (100, 200) actionne un coulisseau (600) formant came et préformé d'un chemin de came (610) avec lequel coopère un doigt ou galet (530) associé au mors mobile (520) de façon à synchroniser le mouvement de rotation des bras articulés (100, 200) avec le mouvement de translation du mors mobile (520).

2. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend un moyen de coupe comprenant une lame mobile (230) solidaire du deuxième bras (200) supportant la première extrémité (402) de lien de fixation (401) et le mors fixe (510) solidaire du premier bras (100) qui sert de contre-lame.

3. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend un levier supplémentaire (300) dont une extrémité s'articule sur le premier bras (100) et dont la partie médiane s'articule sur le deuxième bras (200) afin de réaliser la fermeture de la pince (P), c'est-à-dire le rapprochement des extrémités antérieures des premier et deuxième bras (100, 200).

4. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit mors fixe (510) est préformé d'une cavité centrale (511) dans laquelle s'introduisent les deux extrémités de la boucle (403) venant d'être formée .

5. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le premier bras (100) comprend un sous-ensemble d'entraînement en rotation (700) comprenant deux éléments élastiques (710, 720) entre lesquels sont retenues les deux extrémités de la boucle (403) lors de ladite rotation à des fins de rotation et donc d'entortillement.

6. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon les revendications 2 et 5, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les deux éléments élastiques (710, 720) sont disposés à l'avant du mors fixe (510) du premier bras (100) et coopèrent lors de la fermeture avec une fourchette (240) de mise en position équipant le deuxième bras (200) à l'avant de la lame de coupe (230) et qui, lors de la deuxième fermeture de la pince (P), dispose par appui les deux brins de la boucle formée entre les deux éléments élastiques (710, 720), les deux branches (241, 242) de ladite fourchette (240) étant disposées respectivement à l'avant et à l'arrière desdits éléments élastiques (710, 720).

7. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est équipé d'un sous-ensemble d'alimentation (400) en lien de fixation (401) comprenant un dévidoir amovible (410) équipé de flasques (411, 412) qui sont préformés extérieurement d'un arbre en saillie (413, 414) pour coopérer avec un palier ouvert (130) ménagé dans la partie arrière du premier bras (100).

8. Dispositif portable de liage de plants du type pince (P) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite saillie démarre par une forme hémisphérique prolongée par ledit arbre (413, 414), forme hémisphérique convexe coopérant avec une forme équivalente concave préformée au niveau du palier ouvert (130) guidant le dévidoir (410) sur la pince (P).

Description:
DISPOSITIF DE LIAGE DE PLANTS, SON SOUS-ENSEMBLE D'ALIMENTATION ET

SON LIEN DE FIXATION

DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION

La présente invention a trait au domaine de la culture de la vigne, du maraîchage, des pépinières ou de l'horticulture, et notamment aux adaptations permettant d'assurer dans les meilleures conditions la fixation ou le liage des plants à des supports (treillages, tuteurs, piquets, fils de palissage, etc...).

DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR

Dans le domaine de la vigne, du maraîchage, des pépinières et de l'horticulture, il existe une pluralité de situations où le plant doit être associé à un support, un guide plus rigide.

Par exemple, le liage de la vigne consiste en la pose de liens réunissant les sarments aux fils de palissage afin de maintenir et de guider la végétation dans sa pousse.

Il existe aujourd'hui une pluralité de solutions pour mettre en œuvre ce liage.

Par exemple, le document FR2686483 décrit un procédé de liage de la vigne ou autres plantes palissables consistant à mettre en œuvre au moyen d'un dispositif, un lien constitué d'un ruban adhésif, à poser ce lien autour du sarment à immobiliser et du fil de palissage, et à en rapprocher les deux extrémités avec les côtés adhésifs en regard l'un de l'autre. Ce dispositif comprend un corps qui renferme dans sa partie arrière un rouleau de ruban adhésif et sur lequel s'articule, autour d'un axe, une branche dont l'extrémité antérieure peut, lors de l ' actionnement de la pince, venir en contact avec l'extrémité d'une branche fixe solidaire du corps. La rotation de la branche est accompagnée par une pluralité de ressorts et son extrémité comporte un couteau pivotant dont le mouvement est indexé et sur lequel vient se coller l'extrémité du ruban.

On comprend qu'une telle configuration présente des difficultés quant à la saisie de l'extrémité du ruban dont la solidarisation avec la branche mobile est théoriquement réalisée par collage de son extrémité libre au moyen de découpe. En effet, les conditions d'utilisation d'un tel dispositif pour une application agricole (humidité, corps étrangers, etc...) rendent aléatoire l'efficacité d'un tel moyen de mise à disposition d'une longueur de ruban adhésif .

D'autres dispositifs de l'art antérieur proposent des moyens de saisie de ruban venant pincer l'extrémité libre au moyen de configurations particulièrement complexes rendant le dispositif particulièrement onéreux. De plus, le ruban n'est alors plus adhésif et est associé à un collier, une agrafe fixant ensemble les deux extrémités de la boucle d'attache.

D'autres dispositifs s'affranchissent de l'utilisation d'un ruban et utilisent des liens filaires plus rigides tel un fil de fer pour lequel la cinématique particulièrement complexe de la pince assure la préformation en boucle et la torsion.

Un exemple est décrit dans le document DE2910989 qui propose un outil de type pince utilisé pour attacher les arbustes tels que les vignes à des cadres, des fils, des poteaux, etc... Il est équipé d'un moyen d'enroulement en fil de liaison se présentant sous la forme d'un fil de fer. L ' actionnement de la pince forme et ferme une boucle avec ledit fil de fer.

L’outil se compose d’un bras de boîtier droit avec un mécanisme de liaison et un bras de sélection qui est articulé à un bras d’alimentation pour le fil de liaison. Le bras de sélection est guidé sur le bras du boîtier par une rainure de guidage qui referme les extrémités du bras du boîtier et du bras de sélection. Il agit en deux opérations, d’abord comme levier unique pour fermer le bras d’alimentation, puis comme levier à deux bras pour fixer et ensuite couper le fil de liaison.

Le fonctionnement d'un tel outil suit les étapes suivantes :

- l'utilisateur positionne la pince ouverte de sorte que les deux mors de la pince ouverte soient positionnés au-delà et de part et d'autre des deux éléments à lier ensemble (par exemple : un fil de palissage et un sarment),

- une première fermeture des mors suivie de leur ouverture, assure la prise et le déploiement d'une longueur de fil de fer,

- l'utilisateur tire vers lui la pince de façon à amorcer la boucle de fil de fer autour des deux éléments à lier,

- une deuxième fermeture des mors assure la réunion deux extrémités de la boucle et la découpe du fil de fer, - la continuité de la traction exercée par l'utilisateur de la pince assure la rotation du mors retenant les deux extrémités de la boucle formée de façon à en assurer la torsion et donc la fixation.

Un tel dispositif est également onéreux. Sa complexité le rend peu fiable et la durée de vie de certains de ces composants est courte. Il présente en outre l'inconvénient d'utiliser un fil de liaison de type fil de fer qui peut blesser certaines plantes, ce qui limite les applications possibles et donc l'envergure commerciale d'un tel outil .

Le document JP2008072928 décrit lui une machine à lier conçue pour poser des liens de manière fiable, ne causant aucune perte de bande et permettant l’ajustement des conditions de liage.

DESCRIPTION DE L'INVENTION

Partant de cet état de fait, la demanderesse a mené des recherches sur un dispositif de liage remédiant aux inconvénients précités .

Ces recherches ont abouti à la conception et à la réalisation d'un dispositif de liage original, moins onéreux et plus fiable.

Selon l'invention, le dispositif portable de liage de plants du type pince comprend au moins deux bras articulés et un sous-ensemble d'alimentation en lien de fixation,

1 ' actionnement de l'utilisateur sur la pince conduisant à l'ouverture et à la fermeture des bras articulés dont les extrémités antérieures sont équipées pour assumer les opérations suivantes :

- mise à disposition d'une longueur de lien de fixation,

- formation d'une boucle,

- coupe du lien de fixation,

- fermeture de la boucle à des fins du liage,

le dispositif comprenant dans un des bras articulés dit premier bras, un sous-ensemble de retenue d'une première extrémité du lien de fixation à des fins de mise à disposition d'une longueur pour la formation de la boucle,

la première extrémité du lien de fixation à retenir étant portée par l'autre bras dit deuxième bras, la retenue de ladite première extrémité étant réalisée lors de la fermeture de la pince.

Ce dispositif est remarquable en ce que ledit sous-ensemble de retenue est formé d'un mors fixe et d'un mors mobile coulissant dans le premier bras pour passer d'une position de serrage de la première extrémité du lien de fixation portée par le deuxième bras lors des opérations de mise à disposition d'une longueur de lien de fixation et de formation de la boucle, à une position de desserrage lors de l'opération de coupe de lien de fixation et pour autoriser la fermeture de la boucle.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le mouvement de rotation des bras actionne un coulisseau formant came et préformé d'un chemin de came avec lequel coopère un doigt ou galet associé au mors mobile de façon à synchroniser le mouvement de rotation des bras articulés avec le mouvement de translation du mors mobile.

La mise en œuvre d'une transmission par came contribue à la simplicité et à la robustesse du dispositif de l'invention. Cette caractéristique est une solution technique mettant en oeuvre la synchronisation entre les phases d'ouverture et de fermeture par mouvement de rotation des bras de la pince et celles d'ouverture et de fermeture par mouvement de translation du mors mobile du sous- ensemble de retenue.

L'utilisation d'une configuration à deux mors dont un mobile en translation simplifie la retenue de la première extrémité du lien de fixation. Les pièces mettant en œuvre cette fonction sont plus simples et donc moins onéreuses. De plus, cette configuration est plus fiable. Elle permet en outre d'assurer la retenue de plusieurs types de lien de fixation, ce qui élargit le champ d'application du dispositif de l'invention et donc son envergure commerciale.

Une autre caractéristique particulièrement avantageuse du dispositif de l'invention réside dans le moyen de coupe du lien de fixation dont il est équipé. Ce moyen de coupe comprend une lame mobile solidaire du deuxième bras supportant la première extrémité de lien de fixation et le mors fixe solidaire du premier bras qui sert de contre-lame. L'utilisation d'une lame et d'une contre-lame assure une bonne découpe du lien dédoublé lors de la formation de la boucle. Un tel moyen de coupe peut s'adapter à plusieurs types de lien dont les liens souples armés.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention concernant une mise en œuvre manuelle, la fermeture de la pince, c'est-à-dire le rapprochement des extrémités antérieures des premier et deuxième bras, est réalisée par un levier supplémentaire équipant le dispositif et dont une extrémité s'articule sur le premier bras et dont la partie médiane s'articule sur le deuxième bras afin de réaliser la fermeture de la pince, c'est-à-dire le rapprochement des extrémités antérieures des premier et deuxième bras. Le rapprochement mis en œuvre par l'action de la main de l'utilisateur entre les extrémités arrières respectives du premier bras et dudit levier provoque le rapprochement des extrémités antérieures des premier et deuxième bras. Une telle configuration permet de garder le premier bras dans une même position, seul le deuxième bras se déplaçant. De plus, la possibilité de décaler les deux axes d'articulation du levier par l'utilisation de lumières, autorise la mise en œuvre ponctuelle d'un plus grand bras de levier. Un meilleur bras de levier autorise la coupe et donc l'utilisation de liens plus robustes sans effort supplémentaire. La ligature est ainsi optimisée.

Afin d'orienter les efforts de coupe ainsi que les extrémités du lien formant la boucle, ledit mors fixe est, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, préformé d'une cavité centrale dans laquelle s'introduisent les deux extrémités de la boucle venant d'être formée.

Afin d'entraîner la rotation nécessaire à la torsion des extrémités libres de la boucle formée, le premier bras comprend en outre un sous-ensemble d'entraînement en rotation comprenant deux éléments élastiques entre lesquels sont retenues les deux extrémités de la boucle lors de ladite rotation à des fins d'entraînement en rotation et donc d'entortillement.

Ces deux éléments élastiques sont disposés à l'avant du mors fixe du premier bras. Ils coopèrent lors de la fermeture avec une fourchette de mise en position équipant le deuxième bras en étant disposé à l'avant de la lame de coupe et qui, lors de la deuxième fermeture de la pince, dispose par appui les deux brins de la boucle formée entre les deux éléments élastiques. Pour ce faire, les deux branches de ladite fourchette sont disposées pour se positionner respectivement à l'avant et à l'arrière desdits éléments élastiques.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la rotation du sous-ensemble d'entraînement en rotation est déclenchée par une traction de l'utilisateur sur la pince et par la mise en œuvre d'une liaison hélicoïdale transformant ce mouvement de traction en un mouvement de rotation. Pour ce faire, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ledit sous-ensemble d'entraînement est équipé d'une tige préformée d'une rainure hélicoïdale coopérant avec des billes.

Une fois l'entortillement réalisé, la poursuite du mouvement de traction par l'utilisateur libère les brins entortillés des éléments élastiques entre lesquels ils étaient retenus.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif de l'invention est remarquable en ce qu'il est équipé d'un sous-ensemble d'alimentation en lien de fixation comprenant un dévidoir amovible équipé de flasques préformés extérieurement d'un arbre en saillie pour coopérer avec un palier ouvert ménagé dans la partie arrière du premier bras.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ladite saillie démarre par une forme hémisphérique prolongée par ledit arbre, forme hémisphérique convexe coopérant avec une forme équivalente concave préformée au niveau du palier ouvert guidant le dévidoir sur la pince. Cette caractéristique permet de créer un dévidoir et une bobine spécifiques, autocentrés et reconnaissables. Elle favorise l'utilisation de liens de fixation flexibles adaptés à la pince et dont la provenance est contrôlée.

Ainsi, en sus du procédé mis en œuvre par le dispositif, un autre objet de l'invention concerne un sous-ensemble d'alimentation en lien de fixation qui est remarquable en ce qu'il permet d'alimenter le dispositif portable de liage selon les caractéristiques décrites ci-dessus prises en combinaison ou non.

Ce sous-ensemble d'alimentation est remarquable en ce qu'il comprend un dévidoir amovible équipé de flasques préformés extérieurement d'un arbre en saillie pour coopérer avec un palier ouvert ménagé dans la partie arrière du premier bras.

De plus, selon une autre caractéristique, ladite saillie démarre par une forme hémisphérique prolongée par ledit arbre, forme hémisphérique convexe coopérant avec une forme équivalente concave préformée au niveau du palier ouvert guidant le dévidoir sur la pince .

Un autre objet de l'invention concerne un lien de fixation remarquable en ce qu'il est contenu dans ledit sous-ensemble d'alimentation selon les caractéristiques décrites ci-dessus prises en combinaison ou non pour le fonctionnement du dispositif portable de liage de plants selon les caractéristiques décrites ci-dessus prises en combinaison ou non.

Ainsi, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le lien de fixation est constitué par une bande en plastique souple et armée par un fil de fer ou métallique inséré dans ladite bande. Un tel lien autorise la ligature robuste des plants les plus fragiles sans risque de blessure pour le plant.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le lien de fixation forme une bobine présentant une largeur comprise entre vingt-sept et trente millimètres avec un orifice central présentant un diamètre compris entre vingt-sept et trente millimètres.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le sous-ensemble d'alimentation selon l'une quelconque des caractéristiques décrites ci-dessus prises en combinaison ou non est remarquable en ce qu'il est dimensionné pour accueillir une bobine avec les dimensions définies ci-dessus.

Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif de liage, d'un sous-ensemble d'alimentation et d'un lien de fixation conformes à l'invention.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

La figure 1 est un dessin schématique d'une vue extérieure de côté d'un mode de réalisation conforme à l'invention d'une pince en position fermée;

La figure 2 est un dessin de la pince de la figure 1 en position ouverte;

Les figures 3 à 13 sont des dessins schématiques d'une sélection de sous-ensembles de la pince de la figure 1 expliquant le fonctionnement;

La figure 14 est un dessin schématique d'une vue en perspective de l'extrémité avant du premier bras de la pince; La figure 15 est un dessin schématique d'une vue en perspective arrière coupée du sous-ensemble d'alimentation installé à l'arrière du premier bras de la pince;

La figure 16 est un dessin schématique d'une vue de côté d'un mode de réalisation conforme à l'invention de la bobine de lien de fixation;

La figure 17 est un dessin schématique d'une vue de dessus de la bobine de la figure 16.

DESCRIPTION D'UN MODE PRÉFÉRÉ DE RÉALISATION

Comme illustrée sur les dessins des figures 1 et 2 , la pince de liage référencée P dans son ensemble assure la création de boucles de liage selon un procédé dont les étapes seront décrites en regard des dessins des figures 3 à 15.

Cette pince P comprend un premier bras formé par le corps 100 sur lequel est articulé un deuxième bras 200 ainsi qu'un levier supplémentaire 300. Le mode de réalisation préféré mais non limitatif de la pince illustré est manuel. L'utilisateur (non illustré) saisit la pince P avec une seule main au niveau de la partie médiale du corps 100 et de l'extrémité arrière du levier 300. Il assure le passage de la position ouverte illustrée par le dessin de la figure 2 à la position fermée illustrée par le dessin de la figure 1 par serrage de sa main qui assure le pivotement du levier selon la flèche Fl. Le positionnement des différents axes d'articulation a pour conséquence le pivotement de l'extrémité antérieure 210 du deuxième bras 200 selon la flèche F2 pour rejoindre l'extrémité antérieure 110 du corps 100 allant donc jusqu'à fermer la pince P. Un ressort R (cf. figure 3) assure le retour en position ouverte.

Comme cela apparaîtra lors de la description en regard des autres dessins, ces extrémités antérieures 110 et 210 sont équipées pour assumer les opérations suivantes :

- mise à disposition d'une longueur de lien de fixation,

- formation d'une boucle,

- coupe du lien de fixation,

- fermeture de la boucle à des fins du liage.

Un cycle complet requiert deux fermetures de la pince P.

Cette pince P comprend en outre en partie arrière, un sous- ensemble d'alimentation en lien de fixation 400 comprenant un dévidoir amovible 410 accueillant une bobine 430 (cf. figures 16 et 17) de lien de fixation. Le lien 401 est préférentiellement un lien souple plat formant une bande de plastique armée d'un fil de fer et se présente en un lien continu enroulé pour former une bobine 430 (cf. figures 16 et 17) s'installant dans le dévidoir 410. Ce lien 401 passe à travers le corps jusqu'à atteindre, guidé par des paliers et ou des poulies, l'extrémité antérieure du deuxième bras 200. Le dévidoir 410 est en rotation libre sur son axe.

Le dessin de la figure 3 est une vue de côté de la pince P à laquelle a été retirée une pluralité d'éléments constitutifs ne participant pas à l'action illustrée, ce qui permet de voir notamment le contenu du corps 100 dont l'enveloppe extérieure a été retirée. De même, le levier 300 commandant le mouvement de la pince P a également été retiré.

Comme illustrée, la pince P comprend dans le corps 100 du premier bras, un sous-ensemble de retenue 500 de la première extrémité 402 du lien de fixation 401 à des fins de mise à disposition d'une longueur pour la formation de la boucle 403 (cf. figure 11). Cette première extrémité 402 du lien de fixation 401 à retenir est portée dans un premier temps par l'extrémité antérieure 210 du deuxième bras 200, la retenue de ladite première extrémité par l'extrémité antérieure 110 étant réalisée lors de la première fermeture de la pince P. Comme illustrée, préalablement à cette première fermeture, la pince P ouverte est positionnée par son utilisateur de sorte que les éléments El et E2 à lier ensemble soient placés entre les deux bras 100 et 200.

Ledit sous-ensemble de retenue 500 est formé d'un mors fixe 510 et d'un mors mobile 520 coulissant selon la double flèche F3 dans le corps 100 du premier bras pour passer d'une position de serrage de la première extrémité 402 du lien de fixation 401 porté par le deuxième bras 200 lors des opérations de mise à disposition d'une longueur de lien de fixation 401 et de formation de la boucle 403, à une position de desserrage lors de l'opération de coupe de lien de fixation 401 et pour autoriser la fermeture de la boucle 403.

Pour synchroniser le moyen de retenue 500 avec le mouvement de la pince P, le mouvement de translation (double-flèche F3) doit être synchronisé avec une partie du mouvement de rotation (flèche F2) du deuxième bras 200. Pour ce faire, le mouvement de rotation (flèche F2) du deuxième bras 200 actionne un coulisseau 600 mobile en translation (double flèche F4 ) selon un axe perpendiculaire à l'axe du déplacement (double flèche F3) du mors mobile 520. Ce coulisseau 600 est guidé en translation par une glissière 120 fixée dans le corps 100. Ce coulisseau 600 forme une came en étant préformé d'un chemin de came 610 avec lequel coopère un doigt ou galet 530 associé au mors mobile 520. Ce chemin de came 610 présente des surfaces orientées pour guider, faire avancer, reculer ou retenir le mors mobile 520 en fonction de la position souhaitée en regard de celle de l'extrémité antérieure 210 du deuxième bras 200.

Cette extrémité antérieure 210 du deuxième bras 200 comprend un moyen de coupe comprenant une lame mobile 230 solidaire des mouvements du deuxième bras 200 et supportant la première extrémité 402 du lien de fixation 401. Le mors fixe 510 solidaire du corps 100 premier bras sert de contre-lame.

Comme illustré sur le dessin de la figure 14, ledit mors fixe 510 est préformé d'une cavité centrale 511 dans laquelle s'introduisent les deux extrémités de la boucle 403 venant d'être formée. Comme illustré sur le dessin de cette même figure 14, le corps 100 du premier bras guide également un sous-ensemble d'entraînement en rotation 700 comprenant deux éléments élastiques 710 et 720 entre lesquels sont retenues les deux extrémités de lien de fixation 401 lors de ladite rotation à des fins de rotation et donc d'entortillement. Selon le mode de réalisation illustré, les deux éléments élastiques 710 et 720 sont les extrémités juxtaposées par pliage/cintrage d'un même élément filaire métallique souple 730.

Ces deux éléments élastiques 710 et 720 sont disposés à l'avant du mors fixe 510 du corps 100 du premier bras et coopèrent en position fermée de la pince P avec une fourchette 240 de mise en position équipant l'extrémité antérieure 210 du deuxième bras 200 à l'avant de la lame de coupe 230 et qui lors de la deuxième fermeture de la pince P, dispose par appui les deux brins de la boucle 403 formée entre les deux éléments élastiques 710 et 720, les deux branches 241 et 242 de ladite fourchette 240 étant alors disposées respectivement à l'avant et à l'arrière desdits éléments élastiques 710 et 720.

Ainsi, comme illustré sur le dessin de la figure 3, le mouvement en rotation du bras 200 selon la flèche F2 entraînement en translation vers le bas le coulisseau 600 dans la glissière 120. Le chemin de came 610 propose une portion de surface inclinée au doigt 530 de façon à imprimer un mouvement de translation vers l'avant au mors mobile 520 qui s'approche du mors fixe 510 jusqu'à atteindre la position illustrée sur le dessin de la figure 4 où la pince P est fermée et où la première extrémité 402 du lien 401 supportée par la lame 230 se trouve positionnée à hauteur et face à l'extrémité avant du mors mobile 520.

La poursuite de l'action du bras 200 sur le coulisseau 600 permet de libérer le mors mobile 520 comme illustré sur le dessin de la figure 5 et de permettre au ressort 540 associé au doigt 530 de se détendre pour permettre au mors mobile 520 de venir capturer l'extrémité 402 en la maintenant en position contre le mors fixe 510 comme illustrée sur le dessin de la figure 6.

Le relâchement du serrage manuel par l'utilisateur et l'action du ressort R permettent alors aux bras de la pince P de revenir en position ouverte. Une longueur de lien de fixation 401 est alors déroulée du fait que sa première extrémité 402 est restée fixée à l'extrémité antérieure 110 du corps 100 du premier bras comme illustrée sur le dessin de la figure 7.

Le déroulement d'une longueur plus importante de lien de fixation 401 est assurée par le mouvement de l'utilisateur qui éloigne la pince P des deux éléments El et E2 à lier de sorte que ces derniers se trouvent à l'extérieur de l'espace défini entre les deux bras de la pince P comme illustrés sur le dessin de la figure 8.

En amorçant une nouvelle fermeture, la pince P forme alors la boucle 403 illustrée par le dessin de la figure 9 dont la deuxième extrémité 404 doit être libérée du reste du lien 401 issu du dévidoir 410. Ce nouveau mouvement de fermeture agit de nouveau sur le coulisseau 600 qui va libérer et faire reculer le mors mobile 520 pour permettre la coupe du lien 401 par la lame 230 comme illustré sur le dessin de la figure 10.

Comme illustrée sur le dessin de la figure 11, la poursuite de ce mouvement jusqu'à la fermeture complète de la pince P conduit :

- au positionnement entre les éléments élastiques 710 et 720 du sous-ensemble d'entraînement en rotation 700 des deux brins de la boucle 403 du fait de l'appui de la fourchette 240, - à la coupe de la portion des extrémités 402 et 404 de la boucle 403 qui dépasse du mors fixe 510.

Le relâchement du serrage de l'utilisateur conduit à la réouverture de la pince P comme illustrée sur le dessin de la figure 12.

Le module d'entraînement en rotation 700 peut alors être actionné par un mouvement d'éloignement de la pince P par rapport aux éléments à lier El et E2. En effet, du fait d'une liaison hélicoïdale mise en œuvre entre une tige 740 liée aux éléments élastiques 710 et 720 et le corps 100, ce mouvement en translation d'écartement est transformé en rotation de la tige 740 selon la flèche F5. Pour ce faire, ladite tige 740 est préformée d'une rainure hélicoïdale avec laquelle coopère des billes (non illustrées) solidaires du corps 100. Ce mouvement de rotation entortille les extrémités 402 et 404 de la boucle 403 de façon à fermer la boucle.

Les éléments élastiques libèrent par simple poursuite de la traction par l'utilisateur, les extrémités entortillées et un nouveau cycle peut démarrer.

Comme illustrés sur les dessins de la figure 15 et ceux des figures 1 et 2 , les flasques ou joues 411 et 412 du dévidoir 410 sont préformés extérieurement d'un arbre en saillie 413 et 414 pour coopérer avec un palier ouvert 130 ménagé dans la partie arrière du corps 100 du premier bras. Cette partie arrière se décompose en deux branches entre lesquelles se positionne le dévidoir 410 et chacune préformées d'une fente d'accueil identique dans laquelle se glisse ledit arbre. Les deux flasques 411 et 412 présentent des projections intérieures complémentaires de façon à former un moyeu central 415 accueillant le lien souple de fixation.

Ladite saillie extérieure démarre par une forme hémisphérique prolongée par ledit arbre 413 et 414, forme hémisphérique convexe coopérant avec une forme équivalente concave préformée au niveau du palier ouvert 130 préformé dans les branches et guidant le dévidoir sur le corps 100 de la pince P.

Les dessins des figures 16 et 17 illustrent un mode de réalisation d'une bobine 430 de lien de fixation. Selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, cette bobine 430 présente une largeur comprise entre vingt-sept et trente millimètres avec un orifice central présentant un diamètre compris entre vingt-sept et trente millimètres. Selon un mode de réalisation préféré, la bobine 430 met à disposition un lien de fixation d'environ cent mètres.

On comprend que le dispositif, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Ainsi, il est par exemple envisagé de motoriser un ou plusieurs des mouvements décrits ci-dessus.