La présente invention concerne un bac en plastique moulé monobioc, empilable, gerbable par une rotation de 180°. Il permet de récolter la banane directement sous l'arbre, et d'effectuer toutes les opérations nécessaires, jusqu'à la vente finale, sans avoir à la manipuler.

La technique actuelle, par emballages cartons entraîne de nombreuses manipulations préjudiciables à la bonne qualité du fruit. Elles occasionnent des pertes en quantité et en qualité, très importantes.

L'emballage carton, sensible aux intempéries, demande en plus une mise en forme par agrafage et collage. Il devient un obstacle majeur à la recherche de la qualité, souci primordial des professionnels.

Pour obtenir un fruits intact et net à l'étalage, il s'avère nécessaire de supprimer toutes les manipulations et agressions que l'emballage carton fait subir aux bananes.

Le bac plastique moulé type emballage perdu, répond à toutes les exigences et améliore la rentabilité des procédures de récolte.

La présente invention concerne un bac semi-rigide permettant d'y conditionner la banane dès sa cueillette, de la traiter, de la transporter, de la faire mûrir, et en final, de la distribuer dans les points de vente sans manipulation aucune des fruits.

L'avantage du bac plastique est de supprimer les agressions successives que l'emballage carton fait subir aux bananes.

Les bananes sont déposées les unes à côté des autres et symétriquement par rapport au grand axe du bac.

La sève résiduelle qui suinte par le coussinet et le bout s'écoule soit dans le réceptacle central, soit dans les réceptacles latéraux situés sur les grands côtés du bac.

Un ou des piliers centraux sont éventuellement prévus dans le réceptacle central, suivant la longueur du bac. Leur but, en cas de grande longueur du bac, est d'éviter le cintrage du réceptacle bac chargé de bananes et de maintenir la cohésion des bacs gerbes les uns sur les autres.

La résistance à l'écrasement est assurée par quatre piliers d'angle. Ils sont calculés et dessinés pour permettre soit l'empilage à

vide, soit le gerbαge, une fois chargé de bananes, par simple rotation de 180°. les dimensions hors tout du bac, répondent aux normes de palettisation européenne.

Des porte-étiquettes sont prévus sur les grands côtés, l'introduction de l'étiquette se fait par le haut.

Des emplacements sont prévus pour recevoir des étiquettes autocollantes code à barre notamment pour indiquer le poids réel des fruits.

Des ergots permettent l'emboîtement des bacs au gerbage et assurent la cohésion des piles de bacs en évitant leur glissement.

Les dessins annexés illustrent l'invention.

- La figure 1 : représente le bac en perspective.

- La figure 2 : représente une vue de dessus du bac, afin de faire ressortir la disposition des réceptacles latéraux et central.

- La figure 3 : représente une coupe longitudinale faisant ressortir la disposition des éventuels piliers centraux.

- La figure 4 : représente une coupe transversale faisant apparaître les évacuations et la disposition inclinée des réceptacles latéraux et les bords relevés du réceptacle central.

- La figure 5 : visualise une disposition des bananes dans les bacs, le mode de gerbage et l'utilité des éventuels piliers centraux.

En référence à ces dessins, le bac monobloc en plastique moulé s'appuie sur quatre piliers d'angle (5) reliés par des côtés pleins ou ajourés évasés, qui lui assurent stabilité et résistance à l'écrasement.

Le bac est conçu pour permettre l'empilage ou le gerbage par une rotation de 180 °.

Quatre ergots (7) sont prévus décalés pour s'emboîter dans des contre-ergots prévus dans le fond du bac, venant au-dessus au gerbage.

Ces ergots évitent le glissement.

Sur chaque pilier d'angle (5), est prévu extérieurement un

emplacement (9) autorisant la pose d'étiquettes autocollantes du type code à barre.

Sur chaque grand côté plein ou ajouré, est prévu un emplacement

(1) destiné à recevoir des étiquettes définissant entre autre la marque

5 du planteur, la catégorie des bananes ... les dimensions des étiquettes seront de la longueur du grand côté diminuée de la largeur des piliers d'angle.

Sur chaque grand côté est prévu un réceptacle incliné (2) destiné à recevoir les sèves résiduelles, et à maintenir les fruits.

10 Un réceptacle central (3) est prévu pour recevoir aussi les sèves résiduelles, et maintenir les fruits. Il est terminé par deux bords relevés (4) constitués pour un tiers, d'une partie pleine et pour les deux tiers périphériques soit plein soit ajouré suivant filmage, par exemple en treilli

Un ou deux piliers centraux creux (6) sont éventuellement prévus sur 15 l'axe longitudinal pour assurer un gerbage rigide. Ils sont dissymétriques par rapport à l'axe transversal, pour permettre l'empilage des bacs vides. Leur existence est conditionnée par la longueur du bac.

les coupes A A (figure 3) et B B (figure 4) permettent de distinguer la position des ergots (7) sur les piliers d'angle et la forme des piliers 20 centraux éventuels (6), creux à l'intérieur.

La figure 5 permet de matérialiser une disposition des bananes disposées symétriquement dans les bacs, par rapport au grand axe des bacs. Ce mode de rangement permet l'écoulement des sèves aux deux extrémités des bananes, dans les réceptacles latéraux et central, 25 laquelle sève (appelée couramment latex) s'évacue à l'extérieur par les orifices (8) disposés sur les petits côtés.

Ce bac plastique moulé est uniquement réservé à la récolte, au traitement, transport, mûrissage, et à la vente directe à l'étalage des bananes.

30 Cet emballage empilable et gerbable, destiné à la cueillette, aux traitements phyto-sanitaires, aux transports maritime et terrestre, au mûrissage et à la vente à l'étalage des bananes, se caractérisant par un bac plastique comprenant un réceptacle central disposé de part et d'autre de l'axe longitudinal, de réceptacles latéraux en pente

sur l'intérieur des grands côtés, d'orifices a'evacuaτιon ιaτeraux eî éventuellement au moins un pilier creux, disposé de façon dissymétrique sur ou dans la zone de l'axe longitudinal, le ou les piliers seront fonction de la longueur du bac. Selon d'autres caractéristiques, les coins du bac sont renforcés, font office de pilier d'angles et sont munis d'ergots contre le glissement au gerbage..

Les réceptacles latéraux inclinés comportent une partie inférieure, pleine permettant de recevoir les sèves résiduelles et une partie supérieure pleine ou ajourée en cas de filmage.

Le réceptacle central est pourvu d'une partie centrale pleine, et de bords relevés inclinés en matière pleine, en partie inférieure et ajourée en cas de filmage en partie supérieure.

Un espace vide en cas de filmage du bac est prévu dans le fond, entre les réceptacles latéraux et le réceptacle central pour tenir compte lors de l'empilage, de la courbure des fruits une fois ceux-ci rangés dans le bac. Ce vide permet de limiter la hauteur du dit bac à une hauteur inférieure à l'encombrement en hauteur de la banane conditionnée en appui sur ses deux extrémités. En cas de non filmage des bacs pour assurer leur étanchéité une fois gerbes, les quatre côtés verticaux seront pleins. Le fond sera en matière pleine également. Ce fond entre les réceptacles latéraux et le réceptacle central aura une certaine courbure, afin de tenir compte lors de l'emballage de la forme convexe des fruits une fois ceux ci rangés dans le bac. Cette surface courbe (10) matérialisée sur la figure 6 permet de limiter la hauteur du bac à une hauteur inférieure à l'encombrement de la banane conditionnée en appui sur ses deux extrémités. L'étanchéité est nécessaire pour protéger les fruits des courants d'air froid, dans les conteneurs, au mûrissage pour respecter les taux de dessication tolérés.

Le filmage par pellicule plastique est un procédé qui permet de réduire le pourcentage de dessication des fruits en rendant complètement étanche le bac aux effets de la réfήgfration dans les conteneurs et au mûrissage.