La présente invention se rapporte aux plaques constitutives d’un échangeur de chaleur. Elle a pour objet une telle plaque et un échangeur de chaleur comportant une telle plaque.

Dans le domaine automobile, il est courant d'avoir à modifier une

température d’un élément, tel qu’un moteur électrique, une batterie, un dispositif de stockage de calories et/ou de frigories ou analogue. A cet effet, le véhicule automobile est équipé d’une installation qui comprend un circuit de fluide réfrigérant à l’intérieur duquel circule un fluide réfrigérant et un circuit de liquide caloporteur à l'intérieur duquel circule un liquide caloporteur. Le circuit de fluide réfrigérant comprend un compresseur pour comprimer le fluide réfrigérant, un échangeur thermique pour refroidir le fluide réfrigérant à pression constante, un organe de détente pour permettre une détente du fluide réfrigérant et un échangeur de chaleur qui est agencé pour permettre un transfert thermique entre le fluide réfrigérant et le liquide caloporteur.

L’échangeur de chaleur est un échangeur formé de plaques empilées et jointes ensemble pour former un tube délimitant un canal de circulation du fluide réfrigérant ou du liquide caloporteur. La plaque comprend au moins deux ouvertures pour alimenter le canal de circulation en liquide caloporteur ou en fluide réfrigérant. Le canal de circulation offre une section de passage au liquide caloporteur ou au fluide réfrigérant qui est une surface prise perpendiculairement à un plan dans lequel s'étend la plaque et

perpendiculairement à un axe d’allongement longitudinal de la plaque.

Un problème réside en une mauvaise répartition du fluide réfrigérant et/ou du liquide caloporteur à l’intérieur du canal de circulation. Une telle mauvaise répartition amoindrit l’efficacité de transfert thermique entre le fluide réfrigérant et le liquide caloporteur.

iL est connu de ménager des protubérances à l’intérieur du canal de circulation pour perturber un écoulement du fluide réfrigérant et/ou du liquide caloporteur à l’intérieur du canal de drculation. Les protubérances sont issues d’une déformation d’au moins une des plaques.

Néanmoins, il persiste une mauvaise répartition du fluide réfrigérant et/ou du liquide caloporteur à l’intérieur du canal de circulation, au moins à l’intérieur d’une zone de la section de passage du fluide réfrigérant et/ou du liquide caloporteur. D’une manière générale, on observe qu’une zone centrale de l’échangeur de chaleur et/ou de la section de passage voit sa température moins modifiée que des zones périphériques de l’échangeur de chaleur et/ou de la section de passage, ce qu’il convient d’améliorer.

Un but de la présente invention est de proposer une plaque constitutive d’un échangeur de chaleur qui permet une optimisation d’une répartition du fluide réfrigérant et/ou du liquide caloporteur à l’intérieur du canal de circulation que délimite partiellement la plaque.

Un autre but de la présente invention est de proposer un échangeur de chaleur comprenant au moins une telle plaque, l’échangeur de chaleur étant soit un échangeur de chaleur entre un fluide réfrigérant et un liquide caloporteur, tel qu’un échangeur de chaleur interposé entre un circuit de fluide réfrigérant et un circuit de liquide caloporteur, soit un échangeur de chaleur entre un fluide réfrigérant et un flux d’air.

La présente invention a pour objet une plaque constitutive d’un échangeur de chaleur et destinée à délimiter au moins un canal de circulation d’un fluide, la plaque comprenant un fond et au moins un bord relevé qui entoure le fond, la plaque comprenant au moins une ouverture d’entrée et une ouverture de sortie, la plaque comprenant au moins une nervure définissant un profil en « U » du canal de circulation, le profil en « U » présentant un coude reliant une première branche à une seconde branche, la plaque comprenant une première série de protubérances ménagées dans la première branche et/ou dans la seconde branche et une deuxième série de protubérances disposées dans le coude.

De manière spécifique, au moins une protubérance de la première série de protubérances est configurée pour dévier le fluide de sa direction

d’écoulement dans la branche considérée, et au moins une protubérance de la deuxième série de protubérances est configurée pour guider le fluide de la première branche vers la seconde branche.

L’échangeur de chaleur comprend au moins une plaque. Cette plaque est réalisée en un matériau métallique, par exemple apte à être embouti pour former notamment les protubérances par emboutissage de la plaque. Ce matériau métallique est choisi parmi les matériau métallique thermiquement conducteur, tel que l’aluminium.

La plaque comporte un fond et un bord relevé. Le bord relevé s’étend dans au moins un plan de bord qui est transversal au plan de fond dans lequel s’étend le fond. Le bord relevé comprend au moins deux bords relevés longitudinaux ménagés en vis-à-vis l’un de l’autre et au moins deux bords relevés latéraux ménagés en vis-à-vis l’un de l’autre. Les deux bords relevés longitudinaux et les deux bords relevés latéraux forment ensemble un pourtour périphérique au fond. Les bords relevés latéraux et les bords relevés longitudinaux s’étendent à l’intérieur de plans respectifs qui forment chacun avec le plan de fond un angle qui est compris entre 91° et 140°, préférentiellement compris entre 91° et 95°.

La plaque comprend au moins quatre ouvertures, réparties deux à deux à chacune de ses extrémités longitudinales. Deux de ces ouvertures sont configurées pour communiquer avec un premier circuit de fluide ménagé d’un côté du fond. Le côté du fond considéré ici est celui formant un angle sensiblement droit avec les bords relevés longitudinaux et les bords relevés latéraux de la plaque. Ces deux ouvertures correspondent à l’ouverture d’entrée et à l’ouverture de sortie du fluide. Les deux autres ouvertures sont configurées pour communiquer avec un deuxième circuit de fluide ménagé d’un autre côté du fond de la plaque. Les quatre ouvertures sont notamment circulaires.

La plaque comprend une nervure permettant de séparer la première branche et la deuxième branche du profil en « U ». La nervure est parallèle à une direction d’élongation des bords relevés longitudinaux. Elle s’étend entre une première extrémité longitudinale et une deuxième extrémité longitudinale de la plaque. La première extrémité longitudinale est en contact avec le bord relevé et préférentiellement en contact avec un premier bord relevé latéral que comprend le bord relevé. La deuxième extrémité longitudinale est située à une première distance non nulle du bord relevé. La nervure permet la séparation de la première branche du profil en « U » du canal de circulation du fluide et de la deuxième brandie. La première branche et la deuxième branche sont reliées au moyen d’un coude.

Une première série de protubérances émerge du fond de la plaque dans la première branche ou dans la deuxième branche. Une deuxième série de protubérances émerge du fond de la plaque dans le coude. Les protubérances de la première série de protubérances et les protubérances de la deuxième série de protubérances peuvent être identiques en forme et/ou en volume notamment, à la tolérance de fabrication près. Lesdites protubérances peuvent également être différentes les unes des autres, en forme et en volume notamment.

Une protubérance de la première série de protubérances est configurée pour permettre au fluide d’être dévié de sa trajectoire initiale. Les protubérances permettent de perturber le fluide circulant dans le canal. La protubérance de la première série de protubérances configurée pour dévier le fluide de sa direction d’écoulement, permet d’augmenter la perturbation du fluide, augmentant ainsi l’efficacité de l’échange thermique entre les deux fluides circulants chacun d’un côté du fond de la plaque.

Une protubérance de la deuxième série de protubérance est configurée pour orienter le fluide de la première branche vers la seconde branche, en le conduisant à travers le coude. Cette protubérance permet alors un meilleur écoulement du fluide dans la plaque.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les protubérances émergent du fond de la plaque vers le canal.

Les protubérances émergent du fond de la plaque dans le sens du bord relevé, vers le canal de circulation du fluide. Obtenues par emboutissage, les protubérances de la plaque consistent en des proéminences permettant la perturbation du fluide s’écoulant le long de ses parois. Disposées ainsi, les protubérances sont en contact avec le fluide et entraîne donc l’agitation de son écoulement,

Selon une autre caractéristique de l’invention, au moins une protubérance de la première série et/ou de la deuxième série présente une forme oblongue.

La protubérance de la première série et/ou de la deuxième série de protubérances est de forme allongée et présente des angles arrondis. Une telle forme de protubérance permet, en plus de perturber le fluide pendant son écoulement, de le guider au sein du canal de circulation. Conduire le fluide dans le canal de circulation permet de l’amener dans des zones qui ne seraient pas traversées s’il suivait sa direction d’écoulement.

Guider le fluide dans le canal de circulation permet d’homogénéiser les échanges thermiques engendrés par la circulation du fluide. Le fluide est harmonieusement réparti au sein de son canal de circulation.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la forme oblongue de la protubérance est rectiligne.

La forme oblongue rectiligne permet de guider le fluide. La première série de protubérances de forme oblongue rectiligne peut être disposée dans la seconde branche du canal.

Préférentiellement, la troisième série de protubérances présente une pluralité de protubérances oblongues rectilignes émergeant de la seconde branche du canal. Ces protubérances sont orientées pour perturber le fluide.

Avantageusement, les protubérances sont disposées de manière oblique, c’est-à-dire que les bords allongés des protubérances sont orientés entre 25° et 85° des bords relevés longitudinaux de la plaque, notamment 45°. De plus, ces protubérances sont disposées de façon à permettre l’écoulement du fluide du coude vers l’ouverture de sortie.

Ces protubérances, avantageusement disposées dans la seconde branche, permettent de dévier le fluide de sa direction d’écoulement et ainsi de créer des perturbations dans le fluide. Ces protubérances permettent aussi l’acheminement du fluide du coude vers l’ouverture de sortie. La première série de protubérances peut également être similairement répartie dans la première branche du canal. Dans ce cas, les protubérances permettent l’acheminement du fluide de l’ouverture d’entrée vers le coude.

De plus, la deuxième série de protubérances de forme oblongue rectiligne peut être disposée dans le coude du canal. Préférentiellement, le coude du canal présente une pluralité de protubérances oblongues rectilignes. Ces protubérances sont alors orientées pour former un conduit de circulation du fluide, afin de permettre son acheminement de la première branche vers la seconde branche du canal.

Il est tout à fait envisageable de disposer de telles protubérances dans la première branche, dans le coude et dans la seconde branche de manière indépendante ou en combinaison.

H est également tout à fait envisageable que la première série de

protubérances et la deuxième série de protubérances présentent une pluralité de formes de protubérances.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la forme oblongue est courbée.

La forme oblongue courbée permet de guider le fluide dans le canal de circulation, tout en diminuant le nombre de protubérances.

La plaque présente avantageusement une pluralité de protubérances oblongues courbées qui peuvent être réparties sur la première branche et/ou sur le coude et/ou sur la seconde branche, en d'autres termes, les

protubérances de formes oblongues courbées peuvent être réparties dans la première série de protubérances et/ou dans la seconde série de

protubérances.

La première série de protubérances oblongues courbées de la première branche permettent de répartir le fluide sur l’ensemble de la première branche, en perturbant le fluide circulant entre l’ouverture d’entrée et le coude.

La première série de protubérances oblongues courbées de la seconde branche permettent de répartir le fluide sur l’ensemble de la seconde branche, en perturbant le fluide circulant entre le coude et l’ouverture de sortie.

Les protubérances oblongues courbées du coude permettent de conduire le fluide de la première branche vers la seconde branche du canal.

Il est tout à fait envisageable de disposer de telles protubérances dans la première branche, dans le coude et dans la seconde branche de manière indépendante ou en combinaison.

fl est également envisageable que la première série de protubérances et la deuxième série de protubérances présentes une pluralité de formes de protubérances.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la plaque comprend une troisième série de protubérances.

La troisième série de protubérances peut émerger de la première branche ou de la seconde branche du canal. Avantageusement, la troisième série jaillit de la première branche du canal de circulation du fluide. Cette troisième série présente une forme oblongue qui peut être rectiligne et/ou courbée.

fl est tout à fait envisageable que la troisième série de protubérances présente une pluralité de formes de protubérances.

Ainsi, la première série de protubérances, la deuxième série de protubérances ainsi que la troisième série de protubérances de forme oblongue rectiligne et/ou oblongue courbée peuvent être disposées en l’une quelconque des combinaisons possibles dans la première branche, dans le coude et dans la seconde branche.

Selon une autre caractéristique de l’invention, au moins une protubérance de la troisième série est configurée pour guider le fluide de l’ouverture d’entrée vers le coude.

La forme oblongue rectiligne et/ou courbée permet de guider le fluide. La troisième série de protubérances de forme oblongue rectiligne peut être disposée dans la première branche du canal. Dans ce cas, une protubérance de forme oblongue rectiligne et/ou courbée peut être disposée aux abords de l’ouverture d’entrée du fluide, de telle manière qu’elle permette le guidage de ce fluide vers la zone souhaitée. A tout autre emplacement sur la première branche, la protubérance est préférentiellement disposée dans la direction de l’écoulement du fluide. C’est-à-dire, les bords allongés de ladite protubérance sont disposés parallèlement aux bords relevés longitudinaux de la plaque.

Préférentiellement, une pluralité de protubérances de forme oblongue rectiligne et/ou courbée émergent du fond de la plaque, dans la première branche. Ainsi, les protubérances aux abords de l’ouverture d’entrée sont disposées de telle sorte qu’elles permettent la répartition du fluide sur l’ensemble de la première branche. Les protubérances sur tout autre emplacement sont disposées parallèlement aux bords relevés longitudinaux, afin de guider le fluide dans la première branche et de le conduire de l’ouverture d’entrée vers le coude du canal.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la première branche et/ou la seconde branche comprend au moins une protubérance de la première série de protubérances et au moins une protubérance de la troisième série de protubérance.

La première branche et/ou la seconde branche présente une combinaison de protubérances. Ainsi, les protubérances de la première série de

protubérances et les protubérances de la troisième série de protubérances permettent l’acheminement du fluide de l’ouverture d’entre vers le coude et/ou du coude vers l’ouverture de sortie, mais également une déviation du fluide, entraînant sa perturbation et donc un meilleur transfert thermique entre chacun des fluides d’un côté de la plaque.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la plaque comporte un orifice d’entrée et un orifice de sortie d’un second fluide disposés sur un premier bord latéral de la plaque, l’ouverture d’entrée et l’ouverture de sortie de la plaque étant disposées sur un deuxième bord latéral de la plaque.

La plaque comprend au moins quatre ouvertures, réparties deux à deux à chacune de ses extrémités longitudinales. Deux de ces ouvertures sont configurées pour communiquer avec un premier circuit de fluide ménagé d’un côté du fond. Le côté du fond considéré ici est celui formant un angle sensiblement droit avec les bords relevés longitudinaux et les bords relevés latéraux de la plaque. Ces deux ouvertures correspondent à l’ouverture d’entrée et à l’ouverture de sortie du fluide. Les deux autres ouvertures sont configurées pour communiquer avec un deuxième circuit de fluide ménagé d’un autre côté du fond de la plaque. Les quatre ouvertures sont notamment circulaires.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la nervure émerge du premier bord latéral de la plaque, entre l’ouverture d’entrée et l’ouverture de sortie du fluide et s’étend longitudinalement sur au moins une partie de la plaque, une extrémité libre de la nervure étant disposée à une distance non nulle du deuxième bord latéral de la plaque,

La plaque comprend une nervure permettant de séparer la première branche et la deuxième branche du profil en « U ». La nervure est parallèle à une direction d’élongation des bords relevés longitudinaux. Elle s’étend entre une première extrémité longitudinale et une deuxième extrémité longitudinale de la plaque. La première extrémité longitudinale est en contact avec le bord relevé et préférentiellement en contact avec un premier bord relevé latéral que comprend le bord relevé. La deuxième extrémité longitudinale est située à une première distance non nulle du bord relevé. La nervure permet la séparation de la première brandie du profil en « U » du canal de circulation du fluide et de la deuxième branche. La première branche et la deuxième branche sont reliées au moyen d’un coude.

L’invention a également pour objet un échangeur de chaleur comprenant au moins une plaque telle que décrite précédemment.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’échangeur de chaleur comprend une première plaque et une deuxième plaque délimitant un premier circuit configuré pour être parcouru par un fluide réfrigérant, la deuxième plaque et une troisième plaque délimitant un second drcuit configuré pour être parcouru par un liquide caloporteur, la première plaque, la deuxième plaque et la troisième plaque étant conformes à l’une quelconque des caractéristique du premier objet de l’invention et imbriquées les unes dans les autres. L’échangeur de chaleur comprend deux plaques délimitant ensemble le canal de circulation du fluide. La première plaque comprend l’une quelconque des caractéristiques précédentes. La deuxième plaque peut comprendre les mêmes caractéristiques que la première plaque ou bien être différente. La première plaque et la deuxième plaque sont imbriquées l’une dans l’autre et un espace, qui forme le canal de circulation du fluide est ménagé entre les deux plaques.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig. 1] est une vue schématique d’une installation comprenant au moins un échangeur de chaleur selon l’invention ;

[Fig. 2] est une vue schématique d’un échangeur de chaleur participant à l’installation représentée sur la figure 1 ;

[Fig. 3] est une vue de face d'une plaque constitutive de l'échangeur de chaleur illustré sur la figure 2 ;

[Fig.4] est une vue de face d’une plaque selon un autre mode de réalisation de l’invention, constitutive de l’échangeur de chaleur sur la figure 2 ;

[Fig.5] est une vue de face d’une plaque selon encore un autre mode de réalisation de l’invention, constitutive de l’échangeur de chaleur sur la figure

2 :

[Fig. 6) est une vue en coupe transversale de l’une quelconque des plaques illustrées précédemment.

Les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites parla suite de manière isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

En particulier toutes les variantes et tous les modes de réalisation décrits sont combinables entre eux si rien ne s’oppose à cette combinaison sur le plan technique.

Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.

Sur la figure 1, un véhicule automobile est équipé d’un élément 1 qu’il convient de refroidir ou de réchauffer, par exemple pour optimiser son fonctionnement. Un tel élément 1 est notamment un moteur électrique ou thermique destiné à propulser au moins partiellement le véhicule automobile, une batterie prévue pour stocker une énergie électrique, un dispositif de stockage de calories et/ou de ffigories ou analogue. A cet effet, le véhicule automobile est équipé d’une installation 2 qui comprend un circuit de fluide réfrigérant 3 à l’intérieur duquel circule un fluide réfrigérant 4, dioxyde de carbone par exemple ou analogue, et un circuit de liquide caloporteur 5 à l’intérieur duquel circule un liquide caloporteur 6, eau glycolée notamment ou analogue. L’installation 2 comprend au moins un échangeur de chaleur 11, 12 selon la présente invention. L’installation 2 est décrite ci-après, mais les caractéristiques de l’installation 1 décrite ne sont nullement restrictives pour l’échangeur de chaleur 11, 12 de la présente invention. Autrement dit, l’installation 2 est susceptible de présenter des caractéristiques structurelles distinctes et/ou des modalités de fonctionnement différentes que celles décrites sans que l’échangeur de chaleur 11, 12 déroge aux règles de la présente invention.

Le circuit de fluide réfrigérant 3 comprend un compresseur 7 pour

comprimer le fluide réfrigérant 4, un échangeur de fluide réfrigérant / air extérieur 8 pour refroidir le fluide réfrigérant 4 à pression constante, par exemple placé en face avant du véhicule automobile, un organe de détente 9 pour permettre une détente du fluide réfrigérant 4 et un premier échangeur de chaleur 11 qui est agencé pour permettre un transfert thermique entre le fluide réfrigérant 4 et le liquide caloporteur 6. Le circuit de fluide réfrigérant 3 comprend un deuxième échangeur de chaleur 12 qui est agencé pour permettre un transfert thermique entre le fluide réfrigérant 4 et un flux d’air 10, le flux d’air 10 circulant par exemple à l’intérieur d’une canalisation 13 d’un système de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation, avant d’être délivré à l’intérieur d’un habitacle du véhicule automobile.

A cette fin, l’élément l est en relation avec un échangeur thermique 14, l’échangeur thermique 14 étant apte à modifier une température de l’élément 1, notamment par contact direct ménagé entre l’élément 1 et l’échangeur thermique 14, l’échangeur thermique 14 étant constitutif du circuit de liquide caloporteur 5.

Le circuit de liquide caloporteur 5 comprend une pompe 15 pour faire circuler le liquide caloporteur 6 à l’intérieur du circuit de liquide caloporteur 5. Le circuit de liquide caloporteur 5 comprend le premier échangeur de chaleur 11 qui est également constitutif du circuit de fluide réfrigérant 3. Le premier échangeur de chaleur 11 comprend au moins un premier chemin de circulation 21 du fluide réfrigérant 4 et au moins un deuxième chemin de circulation 22 du liquide caloporteur 6, le premier chemin de circulation 21 et le deuxième chemin de circulation 22 étant agencés pour permettre un échange de chaleur entre le fluide réfrigérant 4 présent à l’intérieur du premier chemin de circulation 21 et le liquide caloporteur 6 présent à l’intérieur du deuxième chemin de circulation 22. De préférence, le premier échangeur de chaleur 11 comporte plusieurs premiers chemins de circulation 21 et plusieurs deuxièmes chemins de circulation 22. Un premier chemin de circulation 21 est interposé entre deux deuxièmes chemins de circulation 22, et un deuxième chemin de circulation 22 est interposé entre deux premiers chemins de circulation 21. Le premier échangeur de chaleur 11 comporte ainsi une alternance de premier chemin de circulation 21 et de deuxième chemin de circulation 22.

A l’intérieur du circuit de liquide caloporteur 5, le liquide caloporteur 6 circule depuis la pompe 15 vers le premier échangeur de chaleur 11, puis circule à l’intérieur du premier échangeur de chaleur 11 en empruntant les deuxièmes chemins de circulation 22 pour échanger des calories avec le fluide réfrigérant 4 présent à l’intérieur des premiers chemins de circulation 21, puis retourne vers la pompe 15.

A l’intérieur du circuit de fluide réfrigérant 3, le fluide réfrigérant 4 circule du compresseur 7 vers l'échangeur fluide réfrigérant / air extérieur 8, puis vers l’organe de détente 9.

Selon une première modalité de fonctionnement du circuit de fluide réfrigérant 3, le fluide réfrigérant 4 circule ensuite à l’intérieur du premier échangeur de chaleur 11 en empruntant les premiers chemins de circulation 21 à l’intérieur desquels le fluide réfrigérant 4 échange des calories avec le liquide caloporteur 6 présent à l’intérieur des deuxièmes chemins de circulation 22, puis retourne vers le compresseur 7.

Selon une deuxième modalité de fonctionnement du circuit de fluide réfrigérant 3, le fluide réfrigérant 4 circule à l’intérieur du deuxième échangeur de chaleur 12 en empruntant des chemins de circulation à l’intérieur desquels le fluide réfrigérant 4 échange des calories avec le flux d’air 10, puis retourne vers le compresseur 7.

Sur la figure 2, le premier échangeur de chaleur il est globalement parallélépipédique et comprend une joue 100 qui est pourvue d’une admission du liquide caloporteur 101 par l’intermédiaire de laquelle le liquide caloporteur pénètre à l’intérieur du premier échangeur de chaleur 11. La joue 100 est aussi pourvue d’une évacuation du liquide caloporteur 102 par l’intermédiaire de laquelle le liquide caloporteùr 6 est évacué hors du premier échangeur de chaleur 11. Les deuxièmes chemins de circulation 22 s’étendent entre l’admission du liquide caloporteur loi et l’évacuation du liquide caloporteur 102. La joue 100 comporte aussi une admission du fluide réfrigérant 103 par l’intermédiaire de laquelle le fluide réfrigérant 4 pénètre à l’intérieur du premier échangeur de chaleur 11 et une évacuation du fluide réfrigérant 104 par l’intermédiaire de laquelle le fluide réfrigérant 4 est évacué hors du premier échangeur de chaleur 11. Les premiers chemins de circulation 21 s’étendent entre l’admission du fluide réfrigérant 103 et l’évacuation du fluide réfrigérant 104.

Tel que visible sur la figure 3, la plaque 16 s’étend principalement selon un axe longitudinal d’allongement Al. La plaque 16 comprend un fond 160 et au moins un bord relevé 161 qui entoure le fond 160. Autrement dit, le bord relevé 161 est ménagé à la périphérie du fond 160 et le bord relevé 161 entoure le fond 160. On comprend que la plaque 16 est agencée en une baignoire globalement rectangulaire, le fond de la baignoire étant constitué du fond 160 et les bords de la baignoire étant constitués du bord relevé 161. Plus particulièrement, le bord relevé 161 comprend une premier bord relevé longitudinal 162 et un deuxième bord rélevé longitudinal 163 ménagés en vis- à-vis l’un de l’autre ainsi qu’un premier bord relevé latéral 164 et un deuxième bord relevé latéral 165 ménagés en vis-à-vis l’un de l’autre.

La plaque 16 comprend quatre ouvertures 25, notamment circulaires, dont une ouverture d’entrée 250 du fluide et une ouverture de sortie 260 du fluide, qui sont réparties deux-à-deux à chaque extrémité longitudinale de la plaque 16, et plus particulièrement à chacun des angles de fond 166 de la plaque 16. L’ouverture d’entrée 250 et l’ouverture de sortie 260 sont configurées pour communiquer avec un des premiers chemins de circulation ménagé d’un côté du fond 160 et les deux autres ouvertures 25, respectivement 270 et 280, sont configurées pour communiquer avec un des deuxièmes chemins de circulation ménagé d’un autre côté du fond 160.

Deux de ces ouvertures 25 ménagées à une même extrémité longitudinale de la plaque 16 sont chacune entourées par un collet 167, de sorte que ces ouvertures 25 cernées par ce collet 167 s’étendent dans un plan décalé par rapport à un plan de fond P4 dans lequel s’inscrit le fond 160. Les deux autres ouverture 25 situées à l’autre extrémité longitudinale de la plaque 16 s’étendent dans le plan de fond P4.

Deux plaques 16 sont imbriquées l’une dans l’autre et en contact l’une avec l’autre au moins par l’intermédiaire de leur bord relevés 161. Autrement dit, deux plaques 16 sont empilées l’une au-dessus et ménagent entre elles un espace qui forme un canal 17 de circulation du fluide réfrigérant 4 ou du liquide caloporteur 6. Le fond 160 est pourvu d’une pluralité de protubérances 18 qui avec au moins le fond 160 et le bord relevé 161 délimitent un canal de circulation 17 du fluide réfrigérant 4 ou du liquide caloporteur 6.

Le fond 160 comprend une nervure 19 qui est agencée pour que le canal 17 présente un profil en U. La nervure 19 est parallèle à une direction D d’élongation du premier bord relevé longitudinal 162 et du deuxième bord relevé longitudinal 163, la direction D d’élongation du premier bord rélevé longitudinal 162 et du deuxième bord relevé longitudinal 163 étant préférentiellement parallèle à l’axe longitudinal d’allongement Al de la plaque 16. La nervure 19 s’étend entre une première extrémité longitudinale 20 et une deuxième extrémité longitudinale 26, la première extrémité longitudinale 20 étant en contact avec le bord relevé 161 et préférentiellement en contact avec le premier bord relevé latéral 164 que comprend le bord relevé 161. La deuxième extrémité longitudinale 26 est située à une première distance D1 non-nulle du bord relevé 161, la première distance D1 étant prise entre la deuxième extrémité longitudinale 26 de la nervure 19 et le bord relevé 161, mesurée le long de l’axe d’allongement longitudinal A1 de la plaque 16.

Ces dispositions sont telles que le canal 17 est conformé en un U dont une première branche 22 du U est parallèle à une seconde branche 23 du U, la première branche 22 et la seconde branche 23 étant reliées par un coude 24. La première branche 22 et la seconde branche 23 sont parallèles au premier bord relevé longitudinal 162 et au deuxième bord relevé longitudinal 163 de la plaque 16. De plus la première branche 22 et la seconde branche 23 sont séparées par la nervure 19. Le coude 24 quant à lui jouxte le deuxième bord relevé latéral 165 qui est ménagé à l’opposé longitudinalement du premier bord relevé latéral 164.

La nervure 19 est ménagée par exemple à une égale deuxième distance D2 du premier bord relevé longitudinal 162 et du deuxième bord relevé longitudinal 163 de la plaque 16. Alternativement, la nervure 19 est ménagée à une deuxième distance D2 du premier bord relevé longitudinal 162 qui peut être plus grande ou plus petite qu’une troisième distance D3 prise entre la nervure 19 et le deuxième bord relevé longitudinal 163 de la plaque 16. La deuxième distance D2 et/ou la troisième distance D3 sont mesurées entre la nervure 19, prise en son centre, et l’un du premier bord relevé longitudinal 162 et/ou du deuxième bord relevé longitudinal 163, perpendiculairement à l’axe d’allongement longitudinal Al de la plaque 16.

Les protubérances 18 sont réparties en au moins deux séries, une première série 180 de protubérances 18 disposée, selon un mode de réalisation visible sur la figure 3, dans la seconde branche 23 et la deuxième série 181 de protubérances 18 disposée dans le coude 24. Au moins une protubérance 18 de la première série 180 est configurée pour dévier le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de sa direction d’écoulement.

Tel que visible sur la figure 3, la première série 180 et la deuxième série 181 comportent chacune une pluralité de protubérances 18 de forme oblongue rectiligne. En effet, les protubérances 18 présentent une forme allongée avec des angles arrondis. Emergeants du fond 160 de la plaque 16, ces

protubérances 18 permettent de perturber ainsi que d’orienter le fluide s’écoulant dans le canal 17.

De plus, au moins une protubérance 18 de la première série 180 disposée dans la seconde branche 23 est configurée pour dévier le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de sa direction d’écoulement, et ainsi le perturber.

Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, la première série 180 comporte une pluralité de protubérances 18 de forme oblongue rectiligne. Ces dernières sont disposées de manière oblique. Les bords allongés 183 des protubérances 18 sont orientés entre 25° et 85° du deuxième bord relevé longitudinal 163. Avantageusement, les bords allongés 183 des protubérances 18 sont orientés à 45° du deuxième bord relevé longitudinal 163.

La première série 180 peut également comporter des protubérances 18 de forme circulaire. Dans un tel cas, les protubérances 18 de forme circulaire émergent du fond 160 de la plaque 16 aux abords de la nervure 19 et du deuxième bord relevé longitudinal 163. La deuxième série 181 de protubérances 18 répartie dans le coude 24 est configurée pour guider le fluide de la première branche 22 vers la seconde branche 23. Le coude 24 comporte une pluralité de protubérances 18 de forme oblongue rectiligne. Les protubérances 18 du coude 24 sont agencées pour permettre au fluide réfrigérant 4 ou au liquide caloporteur 6 de contourner la deuxième extrémité longitudinale 26 de la nervure 19. Ainsi, les protubérances 18 sont disposées selon trois orientations différentes. La première partie 240 des protubérances 18 du coude 24 est orientée à 45° du premier bord relevé longitudinal 162 de la plaque 16. La première partie 240 permet donc au fluide réfrigérant 4 ou au liquide caloporteur 6 d’être dévié de sa direction d’écoulement. Ensuite, une deuxième partie 241 de

protubérances 18 du coude 24 est orientée parallèlement à l’un quelconque du premier bord relevé latéral 164 ou du deuxième bord relevé latéral 165.

Les protubérances 18 de cette deuxième partie 241 permettent au fluide réfrigérant 4 ou au liquide caloporteur 6 d’être guider vers une troisième partie 242 de protubérances 18 du coude 24. La troisième partie 242 de protubérances 18 du coude 24 comporte une pluralité de protubérances 18 oblongues rectilignes. Ces protubérances sont orientées à 45° du deuxième bord rélevé longitudinal 163 de la plaque 16. Cette troisième partie 242 permet de guider le fluide de la deuxième partie 241 vers la seconde branche 23. La première partie 240, la deuxième partie 241 et la troisième partie 242 permettent, ensemble, de former le coude 24 et donc de guide le fluide de la première branche 22 vers la seconde branche 23.

La deuxième série 181 de protubérances 18 peut également comporter des protubérances 18 de forme tronconique. Ces protubérances 18 de forme tronconique sont avantageusement disposées entre les deux ouvertures 25, perturbant alors le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6.

Tel que visible sur la figure 4, la plaque 16 comprend une troisième série 182 de protubérances 18. Les protubérances 18 de cette troisième série 182 sont réparties dans la première branche 22 du canal 17. Les protubérances 18 de cette troisième série 182 sont configurées pour guider le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de l’ouverture d’entrée 250 vers le coude 24. Dans le but de répartir le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 dans la première branche 22, c’est-à-dire entre le premier bord relevé longitudinal 161 et la nervure 19, des protubérances 18 de forme oblongue rectiligne sont réparties autour de l'ouverture d’entrée 250. Les protubérances 18 disposées aux abords de l’ouverture d’entrée 250 sont disposées de telle sorte que le fluide réfrigérant 4 ou liquide caloporteur 6 soit homogènement réparti au seit|f de la première banche 22.

De plus, la troisième série 182 de protubérances 18 comportes des

protubérances 18 de forme oblongue rectiligne réparties le long de la première branche 22 sur toute ou partie de sa longueur. Les protubérances 18 y sont juxtaposées les unes aux autres et disposées sur plusieurs rangs, chaque rang étant parallèle à l’un quelconque du premier bord relevé longitudinal 162 ou du deuxième bord relevé longitudinal 163. Ces

protubérances 18 sont configurées pour guider le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de l'ouverture d’entrée 250 vers le coude 24.

La plaque 16 est réalisée en matériau métallique, tel que l’aluminium, apte à être embouti afin de former les protubérances 18 notamment par

emboutissage. Le matériau métallique est choisi parmi les matériaux métalliques thermiquement conducteur.

Comme illustré sur la figure 5, la première série 180 et la deuxième série 181 peuvent comporter chacune une pluralité de protubérances 18 de forme oblongue courbée. En effet, les protubérances 18 présentent une forme allongée à angles arrondis avec un recourbement sur leur longueur.

Emergeant du fond 160 de la plaque 16, ces protubérances 18 permettent de perturber et d’orienter le fluide s’écoulant dans le canal 17.

De plus, au moins une protubérance 18 de la première série 180 disposée dans la seconde branche 23 est configurée pour dévier le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de sa direction d’écoulement, et ainsi le perturber.

Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, la première série 180 comporte une pluralité de protubérances 18 de forme oblongue courbée. Ces dernières sont disposées de manière oblique, de manière à dévier le fluide de sa trajectoire rectiligne.

La première série 180 peut également comporter des protubérances 18 de forme circulaire. Dans un tel cas, les protubérances 18 de forme circulaire émergent du fond 160 de la plaque 16 aux abords de la nervure 19 et du deuxième bord relevé longitudinal 163.

La deuxième série 181 de protubérances 18 répartie dans le coude 24 est configurée pour guider le fluide de la première branche 22 vers la seconde branche 23. Le coude 24 comporte une pluralité de protubérances 18 de forme oblongue rectiligne. Les protubérances 18 du coude 24 sont agencées pour permettre au fluide réfrigérant 4 ou au liquide caloporteur 6 de contourner la deuxième extrémité longitudinale 26 de la nervure 19. Ainsi, les protubérances 18 sont arquées afin d’accompagner le fluide de la première branche 22 vers la seconde branche 23.

La deuxième série 181 de protubérances 18 peut également comporter des protubérances 18 de forme tronconique. Ces protubérances 18 de forme tronconique sont avantageusement disposées entre les deux ouvertures 25, perturbant alors le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6.

La plaque 16 peut comprendre une troisième série 182 de protubérances 18 de forme oblongue courbée sur la première branche 22 du canal 17. Ces protubérances sont configurées pour guider le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de l’ouverture d’entrée 250 vers le coude 24. Dans le but de répartir le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 dans la première branche 22, c’est-à-dire entre le premier bord relevé longitudinal 163 et la nervure 19, des protubérances 18 de forme oblongue courbée sont réparties autour de l’ouverture d’entrée 250. Les protubérances 18 disposées aux abords de l’ouverture d’entrée 250 sont disposées de telle sorte que le fluide réfrigérant 4 ou liquide caloporteur 6 soit homogènement réparti au sein de la première banche 22. De plus, la troisième série 182 de protubérances 18 comportes des

protubérances 18 de forme oblongue courbée réparties le long de la première branche 22 sur toute ou partie de sa longueur. Les protubérances 18 y sont juxtaposées les unes aux autres et disposées sur plusieurs rangs, chaque rang étant parallèle à l’un quelconque du premier bord relevé longitudinal 162 ou du deuxième bord relevé longitudinal 163. Ces protubérances 18 sont configurées pour guider le fluide réfrigérant 4 ou le liquide caloporteur 6 de l'ouverture d'entrée 250 vers le coude 24.

Sur la figure 6, trois plaques 16 sont imbriquées les unes dans les autres de manière à ce que le bord relevé 161 d'une plaque 16 soit encastré à l’intérieur du bord relevé 161 de la plaque 16 immédiatement successive et de manière à ce que le fond 160 d’une plaque 16 soit en contact avec les protubérances 18 de la plaque 16 immédiatement successive. Un tel empilement des plaques 16 est réalisé aussi de manière à ce que les fonds 160 des plaques 16 soient disposés parallèlement les uns aux autres en une superposition distante et étagée des fonds 160. Les bords relevés 161 de deux plaques 16 encastrées l'une dans l’autre sont en contact et sont destinés à être brasés l’un avec l’autre pour assurer une étanchéité du canal 17 ainsi ménagé entre deux plaques 16 adjacentes. Deux plaques 16 adjacentes sont aussi associées de manière à ce que les nervures 19 des deux plaques 16 adjacentes soient superposées l’une à l’autre, les plans médians Pi des plaques 16 adjacentes étant superposés l’un avec l’autre.

On comprend à la lecture de ce qui précède que lâ présente invention propose une plaque pour échangeur thermique à plaques, qui comprend des moyens pour amener le fluide considéré en des zones qui habituellement ne sont pas correctement alimentées en fluide. L’efficacité de l’échange thermique est ainsi renforcée et la température est plus homogène sur l’ensemble de la plaque.

L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens. En particulier, la forme de la plaque ou des protubérances peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où la plaque, in fine, remplit les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document.