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Title:
POLYNUCLEOTIDE VACCINE FORMULA FOR TREATING DOG DISEASES, PARTICULARLY RESPIRATORY AND DIGESTIVE DISEASES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/003199
Kind Code:
A1
Abstract:
A vaccine formula for treating dog diseases, including at least two vaccine valencies that each include a plasmid containing a canine pathogen valency gene capable of being expressed $i(in vivo) in host canine cells, said valency being a canine distemper virus valency and a canine parvovirus valency. Said plasmids include one or more genes per valency, and said genes are selected from the group which consists of HA and F for canine distemper virus and gene VP2 for canine parvovirus.

Inventors:
AUDONNET JEAN-CHRISTOPHE (FR)
BOUCHARDON ANNABELLE (FR)
RIVIERE MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001316
Publication Date:
January 29, 1998
Filing Date:
July 15, 1997
Export Citation:
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Assignee:
MERIAL SAS (FR)
AUDONNET JEAN CHRISTOPHE (FR)
BOUCHARDON ANNABELLE (FR)
RIVIERE MICHEL (FR)
International Classes:
A61K39/00; A61K39/175; A61K39/205; A61K39/235; A61K39/245; A61K39/295; C12N15/09; A61P31/00; A61P31/14; A61P31/16; C07K14/015; C07K14/03; C07K14/13; C07K14/145; C07K14/165; C12N15/45; C12N15/47; (IPC1-7): A61K39/295
Domestic Patent References:
WO1995020660A21995-08-03
Foreign References:
FR2010678A11970-02-20
Other References:
XIANG Z Q ET AL: "Immune response to nucleic acid vaccines to rabies virus.", VIROLOGY 209 (2). 1995. 569-579, XP002029171
Attorney, Agent or Firm:
Colombet, Alain (2 place d'Estienne d'Orves, Paris Cedex 09, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Formule de vaccin contre des pathogènes des canidés, comprenant au moins deux valences de vaccin comprenant chacune un plasmide intégrant de manière à l'exprimer in vivo dans les cellules hôtes du canidé, un gène d'une valence de pathogène canin, à savoir une valence du virus de la maladie de Carré CDV et une valence du parvovirus canin CPV, les plasmides compre¬ nant, pour chaque valence, un ou plusieurs des gènes choisis parmi le groupe consistant en HA et F pour le virus de la maladie de Carré et le gène VP2 pour le parvovirus canin.
2. Formule de vaccin selon la revendication1 caractérisée en ce que pour la valence de la maladie de Carré, le ou les plasmides comportent les gènes HA et F, soit inséré dans un même plasmide, soit insérés dans des plasmides différents. 3. Formule de vaccin selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comprend une valence du coronavirus canin CCV, avec un ou des plasmides compre¬ nant un ou plusieurs des gènes choisis parmi le groupe des gènes S et M. 4.
3. Formule de vaccin selon la revendication.
4. caractérisée en ce qu'elle comprend le gène S ou les gènes S et M.
5. Formule de vaccin selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, une valence efficace pour la préven tion du complexe respiratoire, à savoir une valence de PI2 comprenant un ou des plasmides qui comprennent l'un au moins des gènes HA et F.
6. Formule de vaccin selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comprend les deux gènes HA et F de la valence complexe respiratoire.
7. Formule de vaccin selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une ou plusieurs des valences choisies dans le groupe formé par 1 'herpesvirose CHV, la maladie de Lyme et la rage, les plasmides comprenant, pour chaque valence, un ou plusieurs des gènes choisis dans le groupe composé par les gènes gB, gD pour le virus CHV, les gènes OspA, OspB, et plOO, pour B. Burgdorferi, et le gène G pour la rage.
8. Formule de vaccin selon la revendication7 caractérisée en ce qu'elle comprend 1 'herpesvirose, on associe soit dans deux plasmides séparés, soit dans un seul plasmide, les deux gènes gB et gD. 9.
9. Formule de vaccin selon la revendication 8 caractérisée en ce qu'elle comprend pour la maladie de Lyme le gène OspA.
10. Formule de vaccin selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'il comprend de 10 ng à 1 mg, de préférence de 100 ng à 500 μg plus préferentiellement entre 1 μg et 250 μg de chaque plasmide.
11. Utilisation d'un ou de plusieurs plasmi¬ des tels que décrits dans l'une quelconque des revendica tions 1 à 10, pour la fabrication d'un vaccin canin destiné à vacciner les animaux primovaccinés au moyen d'un premier vaccin choisi dans le groupe consistant en vaccin entier vivant, vaccin entier inactivé, vaccin de sousunité, vaccin recombinant, ce premier vaccin présentant le ou les antigène (s) codé(s) par le ou les plasmide(s) ou antigène(s) assurant une protection croisée.
12. Kit de vaccination regroupant une formule de vaccin selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 et un vaccin canin choisi dans le groupe consistant en vaccin entier vivant, vaccin entier inactivé, vaccin de sousunité, vaccin recombinant, ce premier vaccin présentant l'antigène codé par le vaccin polynucléoti¬ dique ou un antigène assurant une protection croisée, pour une administration de ce dernier en primovaccina¬ tion et pour un rappel avec la formule de vaccin.
13. Formule de vaccin selon l'une quelconque des revendications l à 10, accompagnée d'une notice indiquant que cette formule est utilisable en rappel d'un premier vaccin canin choisi dans le groupe consistant en vaccin entier vivant, vaccin entier inactivé, vaccin de sousunité, vaccin recombinant, ce premier vaccin présentant l'antigène codé par le vaccin polynucléoti¬ dique ou un antigène assurant une protection croisée.
Description:
Formule de vaccin polynucléotidique contre les patholo- gies canines, notamment les pathologies respiratoires et digestives.

La présente invention est relative à une formule de vaccin permettant la vaccination des chiens contre un grand nombre de pathologies infectieuses, notamment les pathologies respiratoires et digestives. Elle est également relative à une méthode de vaccination correspondante.

La pathologie infectieuse des chiens est extrêmement diversifiée et souvent difficile à contrôler en fonction des circonstances rencontrées sur le terrain. Il existe déjà un certain nombre de vaccins, notamment contre la maladie de Carré (virus CDV) , la parvovirose (virus CPV) , la coronavirose (virus CCV) , le complexe respiratoire ou toux des chenils (virus PI2) et la rage (rhabdovirus) . Ces vaccins sont, plus générale¬ ment, des vaccins vivants constitués de souches atté- nuées. Cela est notamment le cas pour les vaccins de la maladie de Carré, les vaccins contre les adénoviroses canines, les vaccins contre la parvovirose et les vaccins contre le coronavirus canin.

Dans certains cas, des vaccins inactivés ont également été proposés, comme pour la rage et la corona¬ virose.

Ces différents vaccins sont vendus soit de façon séparée, c'est-à-dire sous forme de vaccins

monovalents, soit sous forme de vaccins associés, c'est- à-dire polyvalents .

Les associations polyvalentes développées jusqu'à présent ont toujours posé des problèmes de compatibilité entre les valences et de stabilité. Il faut en effet assurer à la fois la compatibilité entre les différentes valences du vaccin, que ce soit au plan des différents antigènes utilisés et au plan des formulations elles-mêmes, notamment dans le cas où l'on combine à la fois des vaccins inactivés et des vaccins vivants. Il se pose également le problème de la conservation de tels vaccins combinés et aussi de leur innocuité notamment en présence d'adjuvant. Ces vaccins sont en général assez coûteux. Le degré de protection, et la durée de cette protection, peuvent en outre être très variables et sont sensibles aussi aux circonstances de terrain. Cela est particulièrement vrai pour la vaccination des chiots, chez lesquels les anticorps d'origine maternelle s 'oppo- sent à l'immunisation par les vaccins inactivés et, même, par des vaccins vivants.

Il peut donc être souhaitable de perfection¬ ner la vaccination des canidés, et notamment des chiens, tout en gardant en mémoire les contraintes économiques, qui s'opposent à l'utilisation de vaccins coûteux ou de mises en oeuvre complexes.

Des essais de vaccination contre la maladie de Carré par des préparations purifiées d'antigènes de fusion F et d'équivalents de 1 'hémaglutinine H en adjuvant complet de Freund ont suggéré que l'antigène F

pourrait constituer un immunogene d'intérêt pour la protection contre le virus CDV (E. Norrby et al., J. of Virol. Mai 1986: 536-541) , pour un vaccin de sous-unités. Un autre article (P. de Vries et al., J. gen. Virol. 1988, 69: 2071-2083) suggère, par contre, que les protéines F et HA de CDV pourraient être intéressantes dans une vaccination selon la technique des complexes immunostimulants (ISCOMS) .

Des souris immunisées par un recombinant vaccine exprimant le gène de la protéine F de CDV ont été protégés contre l'épreuve par ce virus.

Il s'agit là cependant de résultats de laboratoire, difficiles à interpréter, surtout dans des conditions de terrain. Concernant les parvoviroses, des essais de vaccins de sous-unité contenant la protéine majeure de la capside VP2 du virus CPV obtenu par recombinaison génétique dans le baculovirus, ont permis de montrer une protection des chiens ainsi immunisés contre une épreuve par le virus CPV.

Concernant 1 'herpèsvirus canin CHV, des études ont été effectuées sur l'utilisation des glycopro- téines en tant que composants de vaccins de sous-unité. Ces études ont montré 1 ' induction de réponses croisées avec d'autres herpèsvirus tels que FHV mais ne tirent pas de conclusion sur les possibilités de réaliser un vaccin protecteur.

Pour la maladie de Lyme, OspA et OspB associés induisent une protection chez la souris et le chien et OspA seul chez la souris, le hamster et le

chien.

Les demandes de brevet O-A-90 11092, WO-A-93 19183, O-A-94 21797 et O-A-95 20660 ont fait usage de la technique récemment développée des vaccins polynucléo- tidiques. On sait que ces vaccins utilisent un plasmide pâte à exprimer dans les cellules de l'hôte l'antigène inséré sur le plasmide. Toutes les voies d'administration ont été proposées {intrapéritonéale, intraveineuse, intramusculaire, transcutanée, intradermique, mucosale, etc.) . Différents moyens de vaccination peuvent également être utilisés, tels que ADN déposé à la surface de particules d'or et projeté de façon à pénétrer dans la peau de l'animal (Tang et al., Nature 356, 152-154, 1992) et les injecteurs par jet liquide permettant de transfec- ter à la fois dans la peau, le muscle, les tissus graisseux et les tissus mammaires (Furth et al., Analytical Biochemistry, 205, 365-368, 1992) .

Les vaccins polynucléotidiques peuvent utiliser aussi bien des ADN nus que des ADN formulés par exemple au sein de liposomes ou de lipides cationiques.

L'art antérieur ne donne par contre aucun résultat de protection chez le chien par la méthode de la vaccination polynucléotidique contre ces maladies. Beaucoup moins de choses sont encore connues sur le coronavirus canin CCV et sur les agents responsables du complexe respiratoire.

Concernant la rage, il a été démontré une protection des souris contre épreuve virulente après un traitement par vaccin polynucléotidique exprimant le gène de la protéine G sous le contrôle du promoteur précoce

du virus SV40 (Xiang et al., Virology 199, 1994, : 132- 140) , un résultat similaire étant atteint en utilisant le promoteur IE de CMV.

L'invention se propose de fournir une formule de vaccin multivalent permettant d'assurer une vaccina¬ tion des chiens contre un certain nombre d'agents pathogènes .

Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle formule de vaccin associant différentes valences tout en présentant tous les critères requis de compatibilité et de stabilité des valences entre elles.

Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle formule de vaccin permettant d'associer différentes valences dans un même véhicule. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle formule de vaccin qui soit de mise en oeuvre aisée et peu coûteuse.

Un autre objectif, encore, de l'invention est de fournir une méthode de vaccination qui permette d'accroître considérablement l'efficacité du vaccin selon

1 ' invention ou de diminuer fortement la quantité de vaccin nécessaire, et ayant une bonne innocuité.

La présente invention a donc pour objet une formule de vaccin contre des pathogènes des canidés, comprenant au moins deux valences de vaccin comprenant chacune un plasmide intégrant de manière à 1 'exprimer in vivo dans les cellules du canidé, un gène d'une valence de pathogène canin, à savoir une valence du virus de la maladie de Carré CDV et une valence du parvovirus canin CPV, les plasmides comprenant, pour chaque valence, un

ou plusieurs des gènes choisis parmi le groupe consistant en HA et F pour le virus de la maladie de Carré et le gène VP2 pour le parvovirus canin.

De préférence, pour la valence de la maladie de Carré, le ou les plasmides comportent les gènes HA et F, soit insérés dans un même plasmide, soit insérés dans des plasmides différents.

Le vaccin multivalent selon 1 ' invention peut également comprendre une valence du coronavirus canin CCV, avec un ou des plasmides comprenant un ou plusieurs des gènes choisis parmi le groupe des gènes S et M et de préférence le gène S ou les gènes S et M. Là également, les gènes peuvent être insérés dans des plasmides différents ou regroupés dans un même plasmide dans un cadre permettant leur expression. Le vaccin bi ou trivalent précité, selon l'invention, peut également comprendre, en outre, une valence efficace pour la prévention du complexe respiratoire, à savoir une valence de PI2 comprenant un ou des plasmides qui comprennent 1 'un au moins des gènes HA et F. De préférence, on prévoit d'utiliser à la fois les deux gènes HA et F.

D'autres valences intéressantes dans le cas de la présente invention peuvent donc être associées aux vaccins selon l'invention, à savoir une ou plusieurs des valences choisies dans le groupe formé par 1 'herpesvirose CHV, la maladie de Lyme et la rage, les plasmides comprenant, pour chaque valence, un ou plusieurs des gènes choisis dans le groupe composé par les gènes gB, gD pour le virus CHV, les gènes OspA, OspB, et plOO, pour B. Burgdorferi (maladie de Lyme) , et le gène G pour la

rage.

De préférence, pour 1 'herpesvirose, on associe soit dans deux plasmides séparés, soit dans un seul plasmide, les deux gènes gB et gD. Pour la maladie de Lyme, on préfère le gène OspA.

De préférence, le vaccin selon l'invention comprenant les valences maladie de Carré et parvovirose comprendra, comme autre valence, la valence coronavirose ou, moins préférentiellement, la valence complexe respiratoire, ou ces deux valences, étant entendu que toute combinaison comprenant, une, plusieurs ou l'en¬ semble des valences coronavirose, complexe respiratoire, herpesvirose, maladie de Lyme et rage peut être associée aux deux valences maladie de Carré et parvovirose. Par valence, dans la présente invention, on entend au moins un antigène assurant une protection contre le virus du pathogène considéré, la valence pouvant contenir, à titre de sous-valence, un ou plu¬ sieurs gènes naturels ou modifiés d'une ou plusieurs souches du pathogène considéré.

Par gène d'agent pathogène, on entend non seulement le gène complet, mais aussi les séquences nucléotidiques différentes, y compris fragments, conser¬ vant la capacité à induire une réponse protectrice. La notion du gène recouvre les séquences nucléotidiques équivalentes à celles décrites précisément dans les exemples, c'est-à-dire les séquences différentes mais codant pour la même protéine. Elle recouvre aussi les séquences nucléotidiques d'autres souches du pathogène considéré, assurant une protection croisée ou une

protection spécifique de souche ou de groupe de souche. Elle recouvre encore les séquences nucléotidiques qui ont été modifiées pour faciliter l'expression in vivo par l'animal hôte mais codant pour la même protéine. Les différentes valences sont contenues dans la formulation vaccinale selon 1 ' invention en quantité thérapeutiquement efficace.

De préférence la formule de vaccin selon 1 ' invention pourra se présenter dans un véhicule conve- nable pour l'administration de préférence par voie intramusculaire, sous un volume de dose compris entre 0,1 et 5 ml, de préférence entre 0,5 et 2 ml.

La dose sera généralement comprise entre 10 ng et 1 mg, de préférence 100 ng et 500 μg, et préféren- tiellement entre 1 μg et 250 μg par type de plasmide.

On utilisera de préférence des plamides nus simplement placés dans le véhicule de vaccination qui sera en général de l'eau physiologique (NaCl 0,9 %) , eau ultrapure, tampon TE, etc. On peut bien entendu utiliser toutes les formes de vaccins polynucléotidiques décrites dans l'art antérieur.

Chaque plasmide comprend un promoteur apte à assurer l'expression du gène inséré sous sa dépendance dans les cellules hôtes. Il s'agira en général d'un promoteur eucaryote fort et en particulier d'un promoteur précoce du cytomegalovirus CMV-IE, d'origne humaine ou murine, ou encore éventuellement d'une autre origine telle que rat, cochon, cobaye.

De manière plus générale, le promoteur pourra être soit d'origine virale, soit d'origine cellulaire.

Comme promoteur viral autre que CMV-IE, on peut citer le promoteur précoce ou tardif du virus SV 40 ou le promo¬ teur LTR du virus du Sarcome de Rous. Il peut aussi s'agir d'un promoteur du virus dont provient le gène, par exemple le promoteur propre au gène.

Comme promoteur cellulaire, on peut citer le promoteur d'un gène du cytosquelette, tel par exemple le promoteur de la desmine (Bolmont et al., Journal of Submicroscopic Cytology and Pathology, 1990, 22, 117-122 ; et ZHENLIN et al., Gène, 1989, 78, 243-254) , ou encore le promoteur de l'actine.

Lorsque plusieurs gènes sont présents dans le même plasmide, ceux-ci peuvent être présentés dans la même unité de transcription ou dans deux unités diffé- rentes.

La combinaison des différentes valences du vaccin selon l'invention peut être effectuée, de préfé¬ rence, par mélange de plasmides polynucléotidiques exprimant le ou les antigène (s) de chaque valence mais on peut également prévoir de faire exprimer des antigènes de plusieurs valences par un même plasmide.

La présente invention a également pour objet une méthode de vaccination des chiens comprenant l'admi¬ nistration d'une dose efficace d'une formule de vaccin telle que décrite plus haut. Cette méthode de vaccination comprend l'administration d'une ou de plusieurs doses de la formule de vaccin, ces doses pouvant être administrées successivement dans un court laps de temps et/ou succes¬ sivement à des moments éloignés l'un de l'autre. Les formules de vaccin selon l'invention

pourront être administrées dans le cadre de cette méthode de vaccination par les différentes voies d'administration proposées dans l'art antérieur dans le cas de la vaccina¬ tion polynucléotidique et au moyen des techniques d'administration connues, la voie préférée étant la voie intramusculaire.

L'efficacité de la présentation des antigènes au système immunitaire varie en fonction des tissus. En particulier, les muqueuses de l'arbre respiratoire servent de barrière à l'entrée des pathogènes et sont associées à des tissus lymphoides qui supportent une immunité locale. L'administration d'un vaccin par contact avec les muqueuses, en particulier muqueuses buccale, pharyngée et région bronchique présente un intérêt certain pour la vaccination contre les pathologies respiratoire et digestive.

En conséquence, les voies d'administration mucosales font partie d'un mode d'administration pour l'invention, utilisant notamment la nébulisation ou spray ou l'eau de boisson. Les formules de vaccin et méthodes de vaccination selon l'invention pourront être appliquées dans ce cadre.

L'invention a encore pour objet des formules de vaccin monovalent comprenant un ou plusieurs plasmides codant pour un ou plusieurs gènes de l'un des virus ci- dessus, les gènes étant ceux décrits plus haut. En dehors de leur caractère monovalent, ces formules peuvent reprendre les caractéristiques énoncées plus haut en ce qui concerne le choix des gènes, leurs combinaisons, la composition des plasmides, les volumes de dose, les

doses , etc .

Les formules de vaccin monovalent peuvent être utilisées (i) pour la préparation d'une formule de vaccin polyvalent tel que décrit plus haut (ii) à titre individuel contre la pathologie propre, (iii) associées à un vaccin d'un autre type (entier vivant ou inactivé, recombinant, sous-unité) contre une autre pathologie, ou (iv) comme rappel d'un vaccin comme décrit ci-après.

La présente invention a en effet encore pour objet l'utilisation d'un ou de plusieurs plasmides selon l'invention pour la fabrication d'un vaccin canin destiné à vacciner des animaux primo-vaccinés au moyen d'un premier vaccin classique (monovalent ou multi-valent) , du type de ceux de l'art antérieur, choisi notamment dans le groupe consistant en vaccin entier vivant, vaccin entier inactivé, vaccin de sous-unité, vaccin recombi¬ nant, ce premier vaccin présentant (c'est-à-dire conte¬ nant ou pouvant exprimer) le ou les antigène(s) codé(s) par le ou les plasmide(s) ou antigène(s) assurant une protection croisée.

De manière remarquable, le vaccin polynucléo¬ tidique a un effet de rappel puissant se traduisant par une amplication de la réponse immunitaire et l'instaura¬ tion d'une immunité de longue durée. De manière générale, les vaccins de primo¬ vaccination pourront être choisis parmi les vaccins commerciaux disponibles auprès des différents producteurs de vaccins vétérinaires.

L'invention a encore pour objet la méthode de vaccination consistant à faire une primo-vaccination

telle que décrite ci-dessus et un rappel avec une formule de vaccin selon l'invention.

Dans une forme de mise en oeuvre préférée du procédé selon l'invention, on administre dans un premier temps, à l'animal, une dose efficace du vaccin de type classique, notamment inactivé, vivant, atténué ou recombinant, ou encore un vaccin de sous-unité de façon à assurer une primo-vaccination, et, après un délai de préférence de 2 à 6 semaines, on assure l'administration du vaccin polyvalent ou monovalent selon l'invention.

L'invention a aussi pour objet un kit de vaccination regroupant un vaccin de primo-vaccination tel que décrit ci-dessus et une formule de vaccin selon l'invention pour le rappel. Elle a aussi trait à une formule de vaccin selon l'invention accompagnée d'une notice indiquant l'usage de cette formule comme rappel d'une primo-vaccination telle que décrite ci-avant.

L'invention concerne aussi la méthode de prépara¬ tion des formules de vaccin, à savoir la préparation des valences et leurs mélanges, telle qu'elle ressort de cette description.

L'invention va être maintenant décrite plus en détails à l'aide de modes de réalisation de l'inven ¬ tion pris en référence aux dessins annexés.

Liste des figt ires

Figure N° 1 : Plasmide pVR1012

Figure N° 2 : Plasmide pAB044

Figure N° 3 : Plasmide pAB036 Figure N° 4 : Plasmide pAB024

Figure N° 5 : Plasmide pAB021

Figure N° 6 : Plasmide pAB022

Figure N° 7 : Plasmide pAB037

Figure N° 8 : Plasmide pAB038 Figure N° 9 : Plasmide pAB017

Figure N° 10 : Plasmide pAB041

Liste des séquences SEQ ID IM°

SEQ ID N c 1 Oligonucléotide AB017 SEQ ID N° 2 Oligonucléotide AB018

SEQ ID N° 3 : Oligonucléotide AB085

SEQ ID N° 4 Oligonucléotide AB086

SEQ ID N° 5 Oligonucléotide AB053

SEQ ID N° 6 Oligonucléotide AB054 SEQ ID N° 7 Oligonucléotide AB045

SEQ ID N° 8 Oligonucléotide AB048

SEQ ID N° 9 Oligonucléotide AB049

SEQ ID N° 1C > : Oligonucléotide AB050

SEQ ID N° 11 Oligonucléotide AB087 SEQ 1D N° 12 ! : Oligonucléotide AB088

SEQ ID N° 13 I : Oligonucléotide AB089

SEQ ID N° 14 r : Oligonucléotide AB090

SEQ ID N° 15 Oligonucléotide AB038

SEQ ID N° 1€ » : Oligonucléotide AB039 SEQ ID N° 17 ' : Oligonucléotide AB011

SEQ ID N° ιε Oligonucléotide AB012

EXEMPLES

Exemple 1 : Culture des virus

Les virus sont cultivés sur le système cellulaire approprié jusqu'à obtention d'un 5 effet cytopathique. Les systèmes cellulaires à utiliser pour chaque virus sont bien connus de l'homme du métier. Brièvement, des cellules sensibles au virus utilisé, cultivées en milieu minimum essentiel de Eagle (milieu "MEM) ou un autre milieu approprié, sont inoculées avec la souche virale étudiée en utilisant une multiplicité d'infection de 1 . Les cellules infectées sont alors incubées à 1 0 37 °C pendant le temps nécessaire à l'apparition d'un effet cytopathique complet (en moyenne 36 heures).

Exemple 2 : Culture des bactéries:

Les souches de Borrelia bu rgdorferi sont cultivées dans les milieux appropriés 1 5 et selon les conditions bien connues de l'homme de l'art. Ces conditions et milieux sont en particulier décrits par A. Barbour (J. Biol. Med. 1 984. 57. 71 - 75). L'extraction de l'ADN bactérien a été réalisé selon les conditions décrites par W. Simpson et al. (Infect. Immun. 1 990. 58. 847-853). Les techniques usuelles décrites par J. Sambrook et al. [Molecular Cloning: A Laboratory 0 Manual. 2 nd Edition. Cold Spring Harbor Laboratory. Cold Spring Harbor. New York. 1 989) peuvent également être utilisées.

Exemple 3 : Extraction des ADNs génomiques viraux:

Après culture, le surnageant et les cellules lysées sont récoltées et la totalité de 5 la suspension virale est centrifugée à 1000 g pendant 1 0 minutes à + 4°C pour éliminer les débris cellulaires. Les particules virales sont alors récoltées par ultracentrifugation à 400000 g pendant 1 heure à + 4°C. Le culot est repris dans un volume minimum de tampon (Tris 10 mM, EDTA 1 mM). Cette suspension virale concentrée est traitée par la protéinase K ( 100 //g/ml final) en 30 présence de sodium dodecyl sulfate (SDS) (0,5% final) pendant 2 heures à 37 °C. L'ADN viral est ensuite extrait avec un mélange de phénol/chloroforme, puis précipité avec 2 volumes d'éthanol absolu. Après une nuit à - 20°C, l'ADN

est centrifugé à 1 0000 g pendant 1 5 minutes à + 4°C. Le culot d'ADN est séché, puis repris dans un volume minimum d'eau ultrapure stérile. Il peut alors être digéré par des enzymes de restriction.

Exemple 4 : Isolement des ARNs génomiques viraux

Les virus à ARN ont été purifiés selon les techniques bien connues de l'homme du métier. L'ARN viral génomique de chaque virus a été ensuite isolé en utilisant la technique d'extraction "thiocyanate de guanidium/phénol- chloroforme" décrite par P. Chomczynski et N. Sacchi (Anal. Biochem. 1 987. 162. 1 56- 1 59) .

Exemple 5 : Techniques de biologie moléculaire

Toutes les constructions de plasmides ont été réalisées en utilisant les techniques standards de biologie moléculaire décrites par Sambrook J. et al. (Molecular Cloning: A Laboratory Manual. 2 nd Edition. Cold Spring Harbor Laboratory. Cold Spring Harbor. New York. 1 989). Tous les fragments de restriction utilisés pour la présente invention ont été isolés en utilisant le kit "Geneclean" (BIO 101 Inc. La Jolia, CA).

Exemple 6 : Technique de RT-PCR

Des oligonucléotides spécifiques (comportant à leurs extrémités 5' des sites de restriction pour faciliter le clonage des fragments amplifiés) ont été synthétisés de telle façon qu'ils couvrent entièrement les régions codantes des gènes devant être amplifiés (voir exemples spécifiques). La réaction de transcription inverse (RT) et l'amplification en chaîne par polymerase (PCR) ont été effectuées selon les techniques standards (Sambrook J. et al. 1 989) . Chaque réaction de RT-PCR a été faite avec un couple d'amplimers spécifiques et en prenant comme matrice l'ARN génomique viral extrait. L'ADN complémentaire amplifié a été extrait au phénol/chloroforme/alcool isoamylique (25:24: 1 ) avant d'être digéré par les enzymes de restriction.

Exemple 7 : plasmide pVR1012

Le plasmide pVR101 2 (Figure N° 1 ) a été obtenu auprès de Vical Inc. San Diego, CA, USA. Sa construction a été décrite dans J. Hartikka et al. (Human Gène Therapy. 1 996. 7. 1 205-121 7).

Exemple 8 : Construction du plasmide pAB044 (gène CDV HA) Une réaction de RT-PCR selon la technique de l'exemple 6 a été réalisée avec l'ARN génomique du virus de la maladie de Carré (CDV) (Souche Onderstepoort) (M. Sidhu et al. Virology. 1 993. 193. 66-72), préparé selon la technique de l'exemple 4, et avec les oiigonucléotides suivants: AB01 7 (35 mer) (SEQ ID N° 1 )

5'AAAACTGCAGAATGCTCCCCTACCAAGACAAGGTG 3' AB01 8 (37 mer) (SEQ ID N° 2) 5'CGCGGATCCTTAACGGTTACATGAGAATCTTATACGG 3' pour isoler le gène codant pour la glycoprotéine HA du CDV sous la forme d'un fragment Pstl-BamHI. Après purification, le produit de RT-PCR de 1 835 pb a été digéré par Pst\ et Bam \ pour isoler un fragment Pstl-BamHI de 1817 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR101 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Pst\ et Bam Ï, pour donner le plasmide pAB044 (6676 pb) (Figure N° 2).

Exemple 9 : Construction du plasmide pAB036 (gène CDV F)

Une réaction de RT-PCR selon la technique de l'exemple 6 a été réalisée avec l'ARN génomique du virus de la maladie de Carré (CDV) (Souche Onderstepoort) (R. Driellen N° d'accès séquence sur Genbank = X65509), préparé selon la technique de l'exemple 4, et avec les oiigonucléotides suivants:

AB085 (40 mer) (SEQ ID N° 3)

5'ATAAGAAGCGGCCGCACATGCACAAGGGAATCCCCAAAAG 3'

AB086 (32 mer) (SEQ ID N° 4) 5'CGCGGATCCACTTCAGTGTGATCTCACATAGG 3' pour isoler le gène codant pour la glycoprotéine F du CDV sous la forme d'un fragment Notl-BamHI. Après purification, le produit de RT-PCR de 201 8 pb a

été digéré par Not\ et Bam \ pour isoler un fragment Notl-BamHI de 2000 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR101 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Λ ofl et Bam \, pour donner le plasmide pAB036 (6893 pb) (Figure N ° 3) .

Exemple 10 : Construction du plasmide pAB024 (gène Parvovirus canin VP2) Une réaction de PCR a été réalisée avec l'ADN génomique du parvovirus canin (CPV) (Souche CPV-b) (C. Parrish N ° d'accès séquence sur Genbank = M 1 9296) , préparé selon la technique de l'exemple 3, et avec les oiigonucléotides suivants:

AB053 (33 mer) (SEQ ID N ° 5)

5'ACGCGTCGACATGAGTGATGGAGCAGTTCAACC 3' AB054 (33 mer) (SEQ ID N° 6) 5'CGCGGATCCTTAATATAATTTTCTAGGTGCTAG 3' pour isoler le gène codant pour la protéine de capside VP2 (CPV VP2) sous la forme d'un fragment Sall-BamHI. Après purification, le produit de PCR de 1 773 pb a été digéré par Sal\ et Bam \ pour isoler un fragment Sall-BamHI de 1 760 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR1 01 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Sali et BamHI, pour donner le plasmide pAB024 (6629 pb) (Figure N ° 4).

Exemple 1 1 : Construction du plasmide pAB021 (gène CCV S)

Une réaction de RT-PCR selon la technique de l'exemple 6 a été réalisée avec l'ARN génomique du coronavirus canin (CCV) (B. Horsburgh et al. J. Gen. Virol. 1 992. 73. 2849-2862), préparé selon la technique de l'exemple 4, et avec les oiigonucléotides suivants: AB045 (32 mer) (SEQ ID N ° 7) 5'ACGCGTCGACATGATTGTGCTTACATTGTGCC 3' AB048 (35 mer) (SEQ ID N ° 8) 5'CGCGGATCCTCAGTGAACATGAACTTTTTCAATAG 3' pour amplifier un fragment de 4374 pb contenant le gène codant pour la glycoprotéine S du CCV sous la forme d'un fragment Sall-BamHI. Après

purification, le produit de RT-PCR a été digéré par Sa/\ et BamHl pour donner un fragment Sall-BamHI de 4361 pb.

Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR I 01 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Sa/\ et BamYW, pour donner le plasmide pAB021 (9230 pb) (Figure N ° 5) .

Exemple 12 : Construction du plasmide pAB022 (gène CCV M)

Une réaction de RT-PCR selon la technique de l'exemple 6 a été réalisée avec l'ARN génomique du coronavirus canin (CCV) (B. Horsburgh et al. J. Gen. Virol. 1 992. 73. 2849-2862), préparé selon la technique de l'exemple 4, et avec les oiigonucléotides suivants: AB049 (34 mer) (SEQ ID N ° 9)

5'AAAACTGCAGAAATGAAGAAAATTTTGTTTTTAC 3' AB050 (33 mer) (SEQ ID N ° 10) 5'CGCGGATCCTTATACCATATGTAATAATTTTTC 3' pour isoler le gène codant pour la glycoprotéine M (CCV M) sous la forme d'un fragment Pstl-BamHI. Après purification, le produit de RT-PCR de 809 pb a été digéré par Pst\ et Bam\-\\ pour isoler un fragment Pstl-BamHI de 792 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR101 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Pst\ et -SamHI, pour donner le plasmide pAB022 (5651 pb) (Figure N° 6).

Exemple 13 : Construction du plasmide pAB037 (gène CHV gB)

Une réaction de PCR a été réalisée avec l'ADN génomique de l'herpèsvirus canin (CHV) (Souche Carmichael) (K. Limbach et al. J. Gen. Virol. 1 994. 75.

2029-2039), préparé selon la technique de l'exemple 3, et avec les oiigonucléotides suivants:

AB087 (34 mer) (SEQ ID N ° 1 1 )

5'AAAACTGCAGAAGTATGTTTTCATTGTATCTATA 3' AB088 (34 mer) (SEQ ID N° 1 2)

5'CTAGTCTAGATTATTAAACTTTACTTTCATTTTC 3' pour isoler le gène codant pour la glycoprotéine gB du virus CHV sous la forme

d'un fragment Pstl-Xbal. Après purification, le produit de PCR de 2667 pb a été digéré par Pst\ et Xba\ pour isoler un fragment Pstl-Xbal de 2648 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR 1 01 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Pst\ et Xbal, pour donner le plasmide pAB037 (7523 pb) (Figure N ° 7) .

Exemple 14 : Construction du plasmide pAB038 (gène CHV gD)

Une réaction de PCR a été réalisée avec l'ADN génomique de l'herpèsvirus canin (CHV) (Souche Carmichael) (K. Limbach et al. J. Gen. Virol. 1 994. 75. 2029-2039), préparé selon la technique de l'exemple 3, et avec les oiigonucléotides suivants: AB089 (34 mer) (SEQ ID N ° 1 3)

5'AAAACTGCAGAAAATGATTAAACTTCTATTTATC 3' AB090 (35 mer) (SEQ ID N ° 1 4) 5'ATAAGAATGCGGCCGCAAAGGCTAAACATTTGTTG 3' pour isoler le gène codant pour la glycoprotéine gD du virus CHV sous la forme d'un fragment Pstl-Notl. Après purification, le produit de PCR de 1072 pb a été digéré par Pst\ et Not\ pour isoler un fragment Pstl-Notl de 1049 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR1 01 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Pst\ et Not\, pour donner le plasmide pAB038 (5930 pb) (Figure N° 8).

Exemple 15: Construction du plasmide pAB017 (gène Borrefia burgdorferi osp A)

Une réaction de PCR a été réalisée avec l'ADN génomique de Borrella burgdorferi (Souche B31 ) (S. Bergstrom et al. Mol. Microbiol. 1 989. 3. 479-

486.), prépaé selon la technique de l'exemple 2, et avec les oiigonucléotides suivants:

AB038 (37 mer) (SEQ ID N ° 1 5)

5'ACGCGTCGACTATGAAAAAATATTTATTGGGAATAGG 3' AB039 (34 mer) (SEQ ID N ° 1 6)

5'CGCGGATCCCTTATTTTAAAGCGTTTTTAATTTC 3' pour isoler le gène codant pour la protéine de membrane OspA sous la forme

d'un fragment Sall-BamHI. Après purification, le produit de PCR de 842 pb a été digéré par Sa/1 et BamH\ pour isoler un fragment Sall-BamHI de 829 pb. Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR101 2 (exemple 7), préalablement digéré avec Sal\ et -SamHI, pour donner le plasmide pAB01 7 (5698 pb) (Figure N ° 9).

Exemple 16 : Construction du plasmide pAB041 (gène G du virus de la rage)

Une réaction RT-PCR selon la technique de l'exemple 6 a été réalisée avec l'ARN génomique du virus de la rage (Souche ERA) (A. Anilionis et al. Nature. 1 981 . 294. 275-278), préparé selon la technique de l'exemple 4, et avec les oiigonucléotides suivants:

AB01 1 (33 mer) (SEQ ID N° 1 7)

5'AAAACTGCAGAGATGGTTCCTCAGGCTCTCCTG 3'

AB01 2 (34 mer) (SEQ ID N ° 1 8) 5'CGCGGATCCTCACAGTCTGGTCTCACCCCCACTC 3' pour amplifier un fragment de 1 589 pb contenant le gène codant pour la glycoprotéine G du virus de la rage. Après purification, le produit de RT-PCR a été digéré par Pst\ et BamH\ pour donner un fragment Pstl-BamHI de 1 578 pb.

Ce fragment a été ligaturé avec le vecteur pVR101 2 exemple 7), préalablement digéré avec Pst\ et Bam \, pour donner le plasmide pAB041 (6437 pb) (Figure

N ° 1 0).

Exemple 17 : Production et purification des plasmides

Pour la préparation des plasmides destinés à la vaccination des animaux, on peut utiliser toute technique permettant d'obtenir une suspension de plasmides purifiés majoritairement sous forme superenroulée. Ces techniques sont bien connues de l'homme de l'art. On peut citer en particulier la technique de lyse alcaline suivie de deux ultracentrifugations successives sur gradient de chlorure de césium en présence de bromure d'éthidium telle que décrite dans J. Sambrook et al. (Molecular Cloning: A Laboratory Manual. 2 πd Edition. Cold Spring Harbor Laboratory. Cold Spring Harbor. New York. 1 989) . On peut se référer également aux demandes de brevet PCT WO 95/21 250 et PCT WO

96/02658 qui décrivent des méthodes pour produire à l'échelle industrielle des plasmides utilisables pour la vaccination. Pour les besoins de la fabrication des vaccins (voir exemple 1 7), les plasmides purifiés sont resuspendus de manière à obtenir des solutions à haute concentration ( > 2 mg/ml) compatibles avec le stockage. Pour ce faire, les plasmides sont resuspendus soit en eau ultrapure, soit en tampon TE (Tris-HCI 10 mM; EDTA 1 mM, pH 8,0) .

Exemple 18 : Fabrication des vaccins associés

Les divers plasmides nécessaires à la fabrication d'un vaccin associé sont mélangés à partir de leurs solutions concentrées (exemple 1 6) . Les mélanges sont réalisés de telle manière que la concentration finale de chaque plasmide corresponde à la dose efficace de chaque plasmide. Les solutions utilisables pour ajuster la concentration finale du vaccin peuvent être soit une solution NACI à 0, 9 % , soit du tampon PBS. Des formulations particulières telles que les liposomes, les lipides cationiques, peuvent aussi être mises en oeuvre pour la fabrication des vaccins.

Exemple 19 : Vaccination des chiens

Les chiens sont vaccinés avec des doses de 1 0 μg, 50 μg ou 250 μg par plasmide.

Les injections peuvent être réalisées à l'aiguille par voie intramusculaire. Dans ce cas, les doses vaccinales sont administrées sous des volumes de 1 ou 2 ml. Les injections peuvent être réalisées à l'aiguille par voie intradermique. Dans ce cas, les doses vaccinales sont administrées sous un volume total de 1 ml administré en 10 points de 0, 1 ml ou en 20 points de 0,05 ml. Les injections intradermiques sont réalisées après avoir rasé la peau (flanc thoracique en général) ou bien au niveau d'une région anatomique relativement glabre, par exemple la face interne de la cuisse. On peut également utiliser un appareil d'injection à jet liquide pour les injections intradermiques.