À UN CORDON.

La présente invention concerne un élément décoratif portatif associant plusieurs éléments, pouvant présenter des aspects différents et/ou être réalisés dans des matériaux différents.

Plus particulièrement, l'invention concerne un élément décoratif portatif comportant un système de fixation à un cordon, un pendentif, un bracelet, un kit de décoration muni d'un tel élément décoratif, ainsi que des procédés de montage.

Les bijoux comprennent généralement des éléments décoratifs associés à des supports permettant à un utilisateur ou une utilisatrice de les porter. Parfois, le support participe également au caractère décoratif.

Généralement, le motif décoratif d'un bijou est immuable car fixé de manière définitive, et il faut acheter autant de bijoux, ou du moins d'éléments décoratifs, que l'on souhaite de décors ou de motifs.

Il a déjà été proposé des bijoux comprenant une partie décorative interchangeable. Dans ce cas, le motif décoratif, ou au moins une partie de ce dernier est démontable pour pouvoir être remplacé par un/une autre.

L'une des contraintes majeures dans ce domaine est la précision du montage. En effet, un motif décoratif interchangeable qui serait mal fixé à son support pourrait non seulement se détacher facilement et être perdu ou abimé, mais il donnerait également un aspect mal fini et très peu qualitatif.

C'est pourquoi, les bijoux comprenant des motifs décoratifs interchangeable sont équipés de moyens de fixation solides et précis, mais qui nécessitent des outils spécialisés pour les mettre en oeuvre lors du montage / démontage du motif décoratif. On peut citer par exemple l'utilisation de vis, de rivets ou de clips.

Ces moyens de fixation ne sont donc pas pratiques car ils nécessitent d'avoir toujours avec soi l'outillage de démontage/remontage. En outre, ces pièces de fixation rapportées sont généralement de très petite taille, ce qui augmente le risque de perte et la difficulté de les manipuler.

Le changement de la garniture peut également causer un endommagement des moyens de fixation.

L'opération de démontage et de remontage peut alors être lente et délicate pour conserver un aspect et une finition impeccable afin de justifier de la fonction décorative. On ne peut alors pas réaliser rapidement des variantes du même bijou ou élément décoratif, en changeant la garniture ou la tôle décorative, alors qu'on cherche de plus en plus à personnaliser les accessoires de mode pour les adapter par exemple aux habits portés, aux types d'activités prévues, ou à un besoin de renouvellement fréquent pour ne pas répéter une même décoration.

La Demanderesse a déjà proposé des bijoux permettant de résoudre ce problème en munissant les éléments décoratifs de moyens de fixation simple mais très efficaces, ne nécessitant aucun outil pour le démontage/remontage du motif décoratif ou d'une partie du motif décoratif.

Ainsi, les bijoux proposés comprennent un élément décoratif muni d'une structure rigide ajourée présentant des perçages décoratifs, d'une garniture déformable élastiquement et de moyens de fixation de la garniture sous la structure rigide de sorte que la garniture soit visible à travers les perçages décoratifs. Les moyens de fixation assurant un plaquage de la garniture contre la structure rigide. De préférence on utilise pour la structure rigide une tôle métallique. Les procédés modernes de découpe de feuilles de métaux permettent de réaliser à partir de métaux comme de l'acier, du laiton, du cuivre, de l'aluminium, de l'argent ou de l'or, des découpes variées et fines comprenant en particulier des perçages de différentes formes, pour réaliser des bijoux ou des accessoires de mode.

Pour la garniture intérieure, on utilise également des matériaux nobles, comme des tissus naturels ou synthétiques de qualité, ou du cuir. Ce qui importe, c'est que la combinaison matériau/épaisseur de la garniture permette un cintrage élastique et non plastique de la garniture. Pour cela, la garniture doit présenter une mémoire de forme qui lui permet de reprendre sa forme après un cintrage.

On obtient alors une structure rigide donnant la forme générale de l'élément décoratif, ainsi qu'un aspect extérieur résistant à l'usure, qui peut être brillant, satiné ou mat, et la garniture intérieure formant un matériau plus souple et plus chaleureux, dont la nature, l'aspect et la couleur tranche sur le métal.

Cependant les bijoux concernés sont réalisés en une seule pièce. Ainsi, il s'agit de bagues ou de bracelets dont la structure rigide occupe toute la circonférence du doigt ou du poignet. Ainsi, seule la garniture est interchangeable de sorte que la modification de l'aspect visuel ne repose que sur la garniture visible au travers des perçages décoratifs.

Un premier objectif de la présente invention est donc de permettre d'augmenter les possibilités de personnalisation d'un bijou ou d'un objet décoratif.

La Demanderesse a également déjà proposé des pendentifs et des broches munis des moyens de fixations précédents, permettant de modifier l'esthétique de ces bijoux en changeant uniquement la garniture. La structure rigide doit alors recevoir des éléments additionnels pour assurer en particulier la fonction de fixation ou de portage à un cordon (chaîne ou cordelette), ou à une épingle (constituant un cordon rigide) pour l'accrochage d'une broche sur un habit.

Ces éléments additionnels sont généralement constitués par un ou plusieurs anneaux de fixation au cordon.

Un tel anneau de fixation est fragile car il est généralement très fin, pour être le plus discret possible, et il est soudé à la structure rigide lors de la fabrication.

Augmenter la taille de l'anneau ou percer directement la structure rigide pour résoudre ce problème n'est généralement pas possible car la partie de fixation doit rester la plus discrète possible.

Un deuxième objectif de la présente invention est de permettre une fixation simple, sans pièce de fixation rapportée, rapide, solide, discrète et réversible de la structure rigide à un cordon souple ou rigide.

On entend par fixation réversible, une fixation pouvant être faite et défaite manuellement sans outil spécifique. Au contraire, on entend par fixation permanente, une fixation nécessitant un outil spécialisé pour être faite ou défaite (sertissage, vissage, collage, clipsage, etc.). Ainsi, un moyen de fixation permettant une fixation réversible manuelle est qualifié, dans le présent texte, de « moyen de fixation réversible ».

À cette fin, la présente invention propose un système de fixation réversible permettant le blocage simultané de la garniture et du cordon sous la structure rigide.

Ainsi, le système proposé permet à la fois une fixation simple, précise et réversible de la garniture sous la structure rigide, mais également une fixation simple, solide et réversible de la structure rigide à un cordon. Le système de fixation selon l'invention permet non seulement de proposer des colliers à motifs interchangeables facilement, mais également de créer des bijoux à volonté avec plusieurs éléments décoratifs, éventuellement de formes différentes, interchangeables facilement.

Ainsi, la présente invention propose élément décoratif portatif destiné à coopérer, en utilisation, avec un cordon formant une boucle, l'élément décoratif comportant une structure rigide recevant une garniture sur une face arrière, par référence à la position d'utilisation, la face arrière de la structure rigide comprenant :

• des moyens de fixation maintenant la garniture, qui appliquent un serrage de cette garniture réalisant son placage contre la face arrière de la structure ;

• au moins une griffe en L comprenant une aile de liaison à la face arrière de la structure rigide, et une aile de retenue sous laquelle le cordon est inséré, en position d'utilisation, l'aile de retenue étant munie d'une extrémité libre ;

la garniture comprenant au moins un bord de blocage du cordon en utilisation, et ladite au moins une griffe et les moyens de fixations étant agencés de tels sorte qu'en position d'utilisation, l'extrémité libre de l'aile de retenue et le bord de blocage de la garniture, maintenue par les moyens de fixation, sont séparés par un espace inférieur à une section transversale du cordon.

Selon d'autres modes de réalisation, qui peuvent être combinés entre eux :

• la structure rigide peut présenter des perçages décoratifs, la garniture formant une plaque visible au travers de ces perçages ; les moyens de fixations peuvent comporter au moins une boutonnière plaquant la garniture sur la face arrière de la structure rigide ;

une boutonnière peut comporter un bouton sensiblement sphérique, fixé sur la face arrière de la structure rigide de manière à assurer une compression de la garniture sur au moins une partie de son épaisseur ;

les moyens de fixation peuvent comprendre au moins deux épaulements opposés l'un par rapport à l'autre et contre lesquels, en position d'utilisation, la garniture est appuyée de manière élastique et réversible afin d'appliquer un serrage de cette garniture réalisant son placage contre la face arrière de la structure ;

les moyens de fixation peuvent comprendre uniquement deux épaulements opposés l'un par rapport à l'autre, la face arrière comprenant, en outre, des pattes latérales d'appui de bords de la garniture ;

la face arrière peut comprendre une cavité de profondeur inférieure à une épaisseur de la structure rigide et délimitée par un rebord circonférentiel formant épaulement, la cavité étant destinée à recevoir la garniture de sorte qu'en position d'utilisation, des bords de la garniture sont appuyés de manière élastique et réversible contre le rebord de la cavité afin d'appliquer un serrage de cette garniture réalisant son placage contre la face arrière de la structure ;

les moyens de fixation peuvent comprendre au moins deux pattes de serrage opposées l'une par rapport à l'autre et sous lesquelles, en position d'utilisation, la garniture est insérée en force et de manière réversible afin d'appliquer un serrage de cette garniture réalisant son placage contre la face arrière de la structure ;

la face arrière de la structure rigide peut comprendre au moins deux griffes en L agencées de manière opposée l'une par rapport à l'autre, et de part et d'autre des moyens de fixation de la garniture, de telle sorte qu'en position d'utilisation, un cordon puisse être retenu sous chaque griffe ;

• le cordon peut être suffisamment souple pour former une boucle qui change de forme lorsqu'elle est manipulée par un utilisateur ; et/ou

« le cordon peut être suffisamment rigide pour former une boucle qui conserve sa forme lorsqu'elle est manipulée par un utilisateur.

Un avantage de cet élément décoratif est que la garniture, maintenue en place sans jeu sous la structure rigide, et donc sans usure, par les moyens de fixation, empêche également la sortie du cordon hors de la griffe.

La garniture assure ainsi une double fonction esthétique et technique de maintien du cordon sur l'élément décoratif.

En outre, les moyens de fixation ainsi que les griffes sont invisibles de l'extérieur lorsque le bijou est porté et sont très discrets.

On peut alors de manière simple et rapide, sans endommager aucun composant, déboîter la garniture pour la retirer et la remplacer par une autre et/ou changer de cordon.

L'invention a également pour objet un kit de décoration comprenant au moins un élément décoratif précédent, au moins un cordon et une pluralité de garnitures décoratives différentes.

L'invention a également pour objet un collier décoratif comprenant au moins un cordon suffisamment souple pour former une boucle qui change de forme lorsqu'elle est manipulée par un utilisateur, et au moins un élément décoratif précédent. L'invention a également pour objet un bracelet décoratif comprenant N éléments décoratifs adjacents précédents, N étant un entier supérieur ou égal à 3, reliés entre eux deux à deux par au moins un cordon formant une boucle, inséré sous une griffe de deux éléments décoratifs adjacents.

Dans un mode de réalisation particulier, le bracelet décoratif peut comprendre, en outre, un fermoir destiné à relier de manière réversible deux cordons entre eux.

L'invention a également pour objet une boucle de ceinture destiné à coopérer, en utilisation, avec un cordon, formant un passant agencé à une extrémité d'une ceinture, la boucle de ceinture comportant une structure rigide destinée à recevoir une garniture sur une face arrière, par référence à la position d'utilisation, dans laquelle la face arrière de la structure rigide comprend :

« Un premier moyen d'attache réversible adapté et destiné à coopérer avec un deuxième moyen d'attache réversible agencé sur une ceinture, en position d'utilisation ;

• des moyens de fixation de la garniture contre la face arrière de la structure rigide ;

· au moins une griffe en L comprenant une aile de liaison à la face arrière de la structure rigide, et une aile de retenue sous laquelle le cordon est inséré, en position d'utilisation, l'aile de retenue étant munie d'une extrémité libre ;

dans laquelle la garniture comprend au moins un bord de blocage du cordon en utilisation,

et dans laquelle ladite au moins une griffe et les moyens de fixations sont agencés de tels sorte qu'en position d'utilisation, l'extrémité libre de l'aile de retenue et le bord de blocage de la garniture, maintenue par les moyens de fixation, sont séparés par un espace inférieur à une section transversale du cordon.

L'invention a également pour objet une ceinture comprenant une bande de tissu, de cuir ou d'un matériau similaire, une première extrémité munie d'un cordon formant un passant, le cordon étant agencé entre la griffe et la garniture d'une boucle de ceinture précédente, ladite boucle de ceinture comprenant, en outre, un premier moyen d'attache réversible adapté et destiné à coopérer avec un deuxième moyen d'attache réversible agencé sur une deuxième extrémité de la ceinture, en position d'utilisation.

Dans un mode de réalisation particulier, le premier moyen d'attache réversible porté par la boucle de ceinture est un ergot, et le deuxième moyen d'attache réversible porté par la deuxième extrémité de la ceinture est un ensemble de trous destinés à recevoir sélectivement l'ergot pour attacher la ceinture en position d'utilisation.

L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'un collier comprenant un cordon souple et au moins un élément décoratif précédent, le procédé comprenant les étapes suivantes :

(a l ) déposer la structure rigide de l'élément décoratif sur un support, face arrière vers le haut ;

(bl ) glisser le cordon sous une griffe de la structure rigide ;

(cl ) placer une garniture sur la face arrière de la structure rigide et activer les moyens de fixation de manière à ce que la garniture soit plaquée contre la face arrière de la structure rigide, et à ce que l'extrémité libre de l'aile de retenue de la griffe et le bord de blocage de la garniture soient séparés par un espace inférieur à une section transversale du cordon, maintenant ainsi le cordon sur l'élément décoratif. L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'un bracelet comprenant N éléments décoratifs précédents, N étant un entier supérieur ou égal à trois, et au moins autant de cordons formant chacun une boucle fermée, le procédé comprenant les étapes suivantes :

(a2) déposer la structure rigide des éléments décoratifs sur un support, face arrière vers le haut, et de manière adjacente ;

(b2) glisser un cordon sous une griffe de la structure rigide de deux éléments décoratifs adjacents, puis placer une garniture sur la face arrière de chaque structure rigide et activer des moyens de fixation de manière à ce que l'extrémité libre de l'aile de retenue de chaque griffe sous laquelle le cordon est glissé et le bord de blocage de chaque garniture soient séparés par un espace inférieur à une section transversale du cordon, maintenant ainsi ce cordon sur deux éléments décoratifs adjacents ;

(c2) répéter l'étape (b2) jusqu'à obtenir une chaîne d'éléments décoratifs reliés par un cordon formant une boucle et comprenant un premier élément décoratif et un dernier élément décoratif ;

(d2) relier le premier élément décoratif au dernier élément décoratif de manière à former et fermer le bracelet. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'étape (d2) peut comprendre la liaison du premier élément décoratif et du dernier élément décoratif en glissant un cordon formant une boucle sous une griffe de la structure rigide de chacun de ces deux éléments décoratifs de manière à former et fermer le bracelet.

Alternativement, selon un autre mode de réalisation, l'étape (d2) peut comprendre le glissement d'un cordon sous une griffe de la structure rigide du premier élément décoratif, le glissement d'un autre cordon sous une griffe de la structure rigide du dernier élément décoratif, puis la liaison de ces deux cordons par un fermoir.

D'autres caractéristiques de l'invention seront énoncées dans la description détaillée ci-après, faite en référence aux dessins annexés, qui représentent, respectivement :

la figure 1 , une vue schématique en plan en vue de dessous d'un premier mode de réalisation d'un élément décoratif selon l'invention ;

les figures 2 et 3, des vues schématiques respectivement en coupe longitudinale, selon la ligne A-A, et en vue de dessus de l'élément décoratif de la figure 1 ;

les figures 4a et 4b, des vues schématiques en coupe longitudinale, selon la ligne A-A, de l'élément décoratif de la figure 1 muni d'une garniture et fixé à un cordon, selon deux positions différentes du cordon ;

les figures 5 et 6, des vues schématiques en coupe longitudinale, selon la ligne A-A, de deux variantes de l'élément décoratif de la figure 1 muni d'une garniture et fixé à un cordon ;

les figures 7 à 1 0, des vues schématiques en plan, d'un procédé de fixation d'un élément décoratif selon l'invention sur un cordon ;

la figure 1 1 , une vue schématique en plan d'un deuxième mode de réalisation d'un élément décoratif selon l'invention comprenant des épaulements comme moyens de fixation de la garniture ;

les figures 1 2 et 1 3, des vues schématiques respectivement en coupe longitudinale selon la ligne B-B, et en coupe transversale selon la ligne C-C de l'élément décoratif de la figure 1 1 ;

les figures 1 4a et 1 4b, des vues schématiques en plan respectivement vue de dessous et vue de côté d'un troisième mode de réalisation d'un élément décoratif selon l'invention comprenant deux épaulements combinés à des pattes latérales d'appui comme moyens de fixation de la garniture ;

la figure 1 5, une vue schématique en plan d'un quatrième mode de réalisation d'un élément décoratif selon l'invention comprenant des pattes de serrage comme moyens de fixation de la garniture ;

les figures 1 6 et 1 7, des vues schématiques respectivement en coupe longitudinale selon la ligne D-D, et en coupe transversale selon la ligne E-E de l'élément décoratif de la figure 1 5;

la figure 1 8, une vue schématique en coupe d'un cinquième mode de réalisation d'éléments décoratifs selon l'invention comprenant chacun plusieurs griffes de blocage d'un cordon pour constituer un chapelet d'éléments décoratifs ;

les figures 1 9 et 20, des vues schématiques en plan respectivement en vue de dessus et en vue de dessous des éléments décoratifs de la figure 1 8 ; la figure 2 1 , une vue schématique en coupe d'un élément décoratif similaire à l'un de ceux de la figure 1 8, comprenant en outre un fermoir ;

la figure 22, une vue schématique en coupe d'un bracelet réalisé avec des éléments décoratifs selon le cinquième mode de réalisation ;

les figures 23 et 24, des vues schématiques en plan, respectivement en vue de dessous et en vue de dessus d'un sixième mode de réalisation d'éléments décoratifs selon l'invention ;

les figures 25 à 27, des vues schématiques en plan, respectivement en vue de dessous, sans et avec garniture, et en vue de dessus d'un septième mode de réalisation d'éléments décoratifs selon l'invention ;

la figure 28, une vue schématique en plan vue de côté d'un huitième mode de réalisation d'un élément décoratif selon l'invention, formant une boucle de ceinture ; la figure 29, une vue schématique en perspective du huitième mode de réalisation en position d'utilisation ;

la figure 30, un agrandissement partiel de la figure 29 ; et

les figures 31 à 34, des vues schématiques des étapes de montages du huitième mode de réalisation sur une ceinture.

Les figures 1 à 5 illustrent un premier mode de réalisation d'un élément décoratif 1 00 selon l'invention, constituant un pendentif destiné à être fixé à un cordon souple 200 tel qu'une chaîne pour constituer un collier.

Sur la figure 1 , l'élément décoratif est illustré en vue de derrière, par référence à la position d'utilisation.

L'élément décoratif 1 00 comprend une structure rigide 1 1 0 comprenant une face arrière 1 1 1 . Sur cette face arrière 1 1 1 , la structure rigide comprend des moyens de fixation 1 1 2 d'une garniture 1 20.

Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de fixation 1 1 2 sont constitués par de boutonnières destinées à être insérées dans deux orifices 1 22 correspondants portés par la garniture 1 20.

Chaque boutonnière 1 1 2 comprend un bouton sphérique 1 1 3 fixé, par exemple par soudage, directement sur la face arrière 1 1 1 (voir figures 2, 5, et 6) ou indirectement par l'intermédiaire d'une tige 1 14 (voir figures 4a- 4b, 1 8, 21 et 22).

Le diamètre du bouton 1 1 3 et/ou la hauteur de la tige 1 14 sont choisis pour permettre un serrage de la garniture contre la face arrière 1 1 1 de la structure rigide 1 1 0 en comprimant la portion de la garniture 1 20 située sous le bouton 1 1 3.

Selon l'invention, l'élément décoratif 1 00 comprend également une griffe en L 1 30 portés par la face arrière 1 1 1 . Comme illustré en coupe en figures 2, 4a, 4b, 5 et 6, la griffe en L 1 30 comprend une aile de liaison 1 31 à la face arrière 1 1 1 et une aile de retenue 1 32 munie d'une extrémité libre 1 33.

La griffe en L 1 30 peut avantageusement être obtenus par pliage de la structure rigide lors de la fabrication.

Alternativement, la griffe en L 1 30 peut également être soudée ou collée sur la face arrière 1 1 1 de la structure rigide 1 1 0.

Dans le mode de réalisation illustrée aux figures 1 à 3, la structure rigide 1 1 0 comporte également des perçages décoratifs 1 1 5.

En utilisation, la garniture 1 20 est visible au travers des perçages décoratifs 1 1 5 (voir figure 3) .

La structure rigide 1 1 0 est formée, par exemple, dans une bande de tôle métallique découpée pour présenter des perçages décoratifs 1 1 5.

Divers métaux peuvent être utilisés tels que l'acier, du cuivre, de l'argent, de l'or, de l'aluminium, ou un alliage d'un ou plusieurs de ces métaux.

Les découpes 1 1 5 de la structure rigide 1 1 0 peuvent être également combinées avec des emboutissages ou des gravures sur la surface métallique de la tôle, pour apporter d'autres effets décoratifs, comme des écritures. La structure 1 1 0 présente une surface qui peut être polie, satinée ou mate, comprenant un métal ou un revêtement comportant une bonne tenue mécanique ainsi qu'une résistance à l'oxydation et aux agents chimiques de manière à conserver son aspect sans usure et sans altération. On peut en particulier réaliser un revêtement en or, en argent, en ruthénium, en palladium ou en rhodium.

D'autres matériaux peuvent être utilisés pour réaliser la structure rigide 1 1 0, comme par exemple du bois, ou un polymère rigide.

Les perçages décoratifs 1 1 5 peuvent être obtenu par découpage, moulage, ou par la fixation non bord à bord de pièces pleine afin de laisser entre elles des espaces vides. Par exemple, on peut souder des plaques entre elles pour obtenir la structure rigide ajourée de l'invention.

Ainsi, la garniture 1 20 assure un rôle esthétique, et elle peut être changée très facilement en la retirant des boutonnières 1 1 2. Ce retrait est aisé, rapide, et ne nécessite aucun outil spécifique pour l'utilisateur.

En position d'utilisation, illustrée aux figures 4a, 4b, 5 et 6, l'invention prévoit que la griffe 1 30 et les moyens de fixations 1 1 2 sont agencés de tels sorte que le bord de blocage 1 21 de la garniture 1 20, maintenue par les moyens de fixation 1 1 2, est espacé de l'extrémité libre 1 33 de l'aile de retenue 1 32 par un espace el de dimensions inférieures à la section S I du cordon 200 qui est glissé sous l'aile de retenue 1 32.

Le cordon peut être un fil (en métal, en matière naturelle de type coton ou laine, ou en matière synthétique), une cordelette, une chaîne, un maillon ou passant (voir figure 1 9, par exemple).

La boucle formée par le cordon peut être rigide ou souple. On entend par une boucle souple une boucle qui change de forme de manière plastique lorsqu'elle est manipulée par un utilisateur. Un cordon remplissant ce critère est par exemple un cordon en fil de coton, de laine ou de nylon.

On entend par une boucle rigide une boucle qui conserve sa forme lorsqu'elle est manipulée par un utilisateur ou qui retrouve sa forme de manière élastique lorsqu'elle a été déformée en force par l'utilisateur. Un cordon remplissant ce critère est par exemple un cordon en métal.

Dans la variante illustrée à la figure 4a, les dimensions de la garniture 1 20 sont telles que le bord de blocage 1 2 1 de la garniture 1 20 ne s'étend pas sous la griffe de blocage mais il est agencé à une distance d l , en projection perpendiculaire par rapport à la garniture 1 20, de l'extrémité libre 1 33 de la griffe 1 30.

De même, la hauteur de l'aile de liaison 1 31 est supérieure à l'épaisseur Eg de la garniture 1 20, de sorte qu'elle s'étend à une distance d2, en projection parallèle par rapport à la garniture 1 20, de l'extrémité libre 1 33 de la griffe 1 30.

L'espace el est alors défini par les distance d l et d2, et il doit être inférieur à la section S I du cordon 200 pour éviter que ce dernier ne glisse hors de la griffe 1 30, comme le montre la figure 4b.

En pratique, la hauteur de l'aile de liaison 1 31 , la longueur de l'aile de retenue 1 32, ainsi que l'épaisseur de la garniture 1 20 sont choisies pour que l'espace qui sépare le bord de blocage 1 21 de l'extrémité libre 1 33 soit inférieur à la section S I du cordon 200 utilisé.

La figure 5 illustre une deuxième variante dans laquelle les dimensions de la garniture 1 20 sont telles que cette dernière s'étend partiellement sous la griffe de blocage et que le bord de blocage 1 21 de la garniture 1 20 est situé sous l'aile de retenue 1 32 de la griffe 1 30 en position d'utilisation.

Dans ce cas, la hauteur de l'aile de liaison 1 31 est choisie pour être supérieure à l'épaisseur de la garniture 1 20 pour que l'aile de retenue 1 32 ne frotte pas contre la garniture 1 20 et ne l'abîme pas. L'aile de liaison 1 31 s'étend alors à une distance d3, en projection parallèle par rapport à la garniture 1 20, de l'extrémité libre 1 33 de la griffe 1 30.

L'espace el est alors défini uniquement par la distance d3 qui doit être inférieure à la section S I du cordon 200 pour éviter que ce dernier ne glisse hors de la griffe 1 30.

La figure ό illustre une deuxième variante dans laquelle les dimensions de la griffe de blocage 1 30 sont telles que l'extrémité libre 1 33 de la griffe 1 30 est agencée en regard du bord de blocage 1 21 de la garniture 1 20, à une distance d4, en projection perpendiculaire par rapport à la garniture 1 20.

L'espace el est alors défini uniquement par la distance d4 qui doit être inférieure à la section S I du cordon 200 pour éviter que ce dernier ne glisse hors de la griffe 1 30.

Grâce à ces conformations, le cordon 200 ne peut pas sortir de la cavité située sous la griffe en L 1 30 et fermée par le bord de blocage 1 21 de la garniture 1 20, en position d'utilisation.

Les figures 7 à 1 0 illustrent le procédé d'accrochage du pendentif des figures 1 à 4b sur un cordon 200 constitué, dans cet exemple, par une chaîne métallique.

Dans une première étape, la chaîne 200 est glissée sous l'aile de retenue 1 32 de la griffe 1 30 (flèches F l ; figure 7 et 8).

Une fois la chaîne 200 glissée sous la griffe 1 30, la garniture 1 20 est placée sur la face arrière 1 1 1 de la structure rigide 1 1 0 (flèches F2 ; figure 7 et 8) et les boutonnières 1 1 2 sont insérées dans les orifices 1 22 de la garniture 1 20 de sorte que cette dernière est plaquée contre la face arrière 1 1 1 de la structure rigide 1 1 0. L'extrémité libre 1 33 de l'aile de retenue 1 32 et le bord de blocage 1 21 de la garniture 1 20 sont séparés par un espace el inférieur à une section transversale du cordon, maintenant ainsi le cordon sur l'élément décoratif sans que ce dernier ne puisse sortir librement de sous la griffe 1 30.

Le résultat est illustré en figure 9 où l'on voit le pendentif 1 00 fixé à la chaîne 200 et arborant un décor constitué, dans ce mode de réalisation, par la garniture visible au travers des perçages décoratifs 1 1 5. Les figures 1 1 à 1 3 illustrent un autre mode de réalisation de moyens de fixation de la garniture 1 20 (représentée en traits pointillé pour plus de clarté) sous la structure rigide 1 1 0. Dans ce mode de réalisation, la structure rigide 1 1 0 comporte une cavité 1 40 de profondeur P I inférieure à l'épaisseur eO de la structure rigide et inférieure à l'épaisseur de la garniture 1 20.

Cette cavité 1 40 est délimitée par un rebord formant au moins deux épaulements opposés l'un par rapport à l'autre et contre lesquels, en position d'utilisation, les bords de la garniture 1 20 sont appuyer de manière élastique et réversible afin d'appliquer un serrage de cette garniture 1 20 réalisant son placage contre la face arrière 1 1 1 de la structure rigide 1 1 0.

Ce moyen de fixation est particulièrement avantageux si la structure rigide 1 1 0 présente un cintrage et si la distance entre deux épaulements opposés suivant le contour de la face arrière de la structure est juste inférieure à la distance correspondante sur la garniture de manière à assurer son serrage et son placage contre la face arrière de la structure par ses épaulements.

La cavité 1 40 est agencée sur la face arrière 1 1 1 , de telle sorte qu'au moins un des bords de la garniture 1 20 dépasse haut dessus de la cavité 1 40 et constitue un bord de blocage 1 21 du cordon 200 glissé sous la griffe 1 30.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 1 à 1 3, la cavité

1 40 présente un rebord périphérique formant un épaulement périphérique 1 41 .

Plus généralement, les dimensions de la cavité 1 40 et de la garniture 1 20 sont telles qu'en position d'utilisation, les bords transversaux et longitudinaux de la garniture 1 20 sont appuyés en force, de manière élastique et réversible, contre le rebord 1 41 de la cavité 1 40 afin d'appliquer un serrage de cette garniture réalisant son placage contre la face arrière 1 1 1 de la structure 1 1 0. Alternativement, comme illustré en figure 1 4a, la cavité 1 40' traverse latéralement la face arrière 1 1 1 de sorte que seuls deux épaulements 1 42 sont présents et opposés l'un par rapport à l'autre. Sur ce mode de réalisation, la face arrière 1 1 1 comprend également avantageusement des pattes latérales 1 1 6 d'appui des bords de la garniture 1 20 (figure 1 4b). Ces pattes 1 1 6 évitent à la garniture de glisser vers l'extérieur.

Comme pour tous les autres modes de réalisation illustrés, la cavité 1 40' est agencée de telle sorte que l'un des bords 1 2 1 de la garniture 1 20 soit agencé à une distance el de l'extrémité libre 1 33 de la griffe 1 30 inférieure à une section S I minimale d'un cordon.

La discrétion des épaulements et leur efficacité de maintien permet également de réduire l'épaisseur de la structure rigide 1 1 0, ce qui autorise la création de motifs plus détaillés

Les figures 1 5 à 1 7 illustrent un autre mode de réalisation dans lequel les moyens de fixation de la garniture sont constitués par des pattes de serrage 1 50 sous lesquelles, en position d'utilisation, la garniture 1 20 est insérée en force et de manière réversible afin d'appliquer un serrage de cette garniture 1 20 réalisant son placage contre la face arrière 1 1 1 de la structure rigide 1 1 0.

Dans ce mode de réalisation, il faut qu'au moins deux des pattes de serrage 1 50 soient agencées de manière opposée l'une par rapport à l'autre (figure 1 7).

Ces pattes de serrage peuvent, comme pour la griffe, être obtenu par pillage de la structure rigide lors de la fabrication ou être soudées ou collées à la structure rigide 1 1 0.

Dans ce mode de réalisation, ce sont les dimensions de la garniture qui vont déterminer la distance entre le bord de blocage 1 2 1 de la garniture 1 20 et l'extrémité libre 1 33 de la griffe 1 30. L'agencement particulier de l'invention permet ainsi d'assurer non seulement une fonction esthétique mais également une fonction technique de blocage du cordon sous la structure rigide. La structure selon l'invention permet également d'augmenter les possibilités de personnalisation d'un bijou, comme cela sera décrit en référence aux figures 1 8 à 27.

Selon un mode avantageux de l'invention, chaque structure rigide 1 1 0 comprend au moins deux griffes en L 1 30 agencées de manière opposée l'une par rapport à l'autre et de part et d'autre des moyens de fixation de la garniture 1 20.

Ce mode de réalisation est illustré à la figure 1 6, dans laquelle deux éléments décoratifs 1 00a-1 00b ainsi constitués sont agencés de manière adjacente. Un cordon 2 1 0, formant une boucle, est inséré sous une griffe en L 1 30 de chaque élément décoratif 1 00a, 1 00b.

Grâce à ce mode de réalisation, il est possible de réaliser un chapelet d'éléments décoratifs 1 00a-l 00b reliés par une boucle de cordon 2 1 0. Cette structure est illustrée aux figures 1 9 et 20, respectivement vue de face et vue de derrière.

Avantageusement, le cordon formant une boucle 2 1 0 est rigide, ce qui permet une meilleure précision de montage du bijou.

La figure 20 illustre le fait que les moyens de fixation et, en particulier, les boutonnières 1 1 2 ne sont pas nécessairement agencées de manière régulière. En effet, les boutonnières 1 1 2 sont fixées sur la structure rigide 1 1 0 aux endroits où il n'y a pas de perçages décoratifs 1 1 5.

Le chapelet d'éléments décoratifs illustrés aux figures 1 8 à 20 peut bien entendu comprendre beaucoup plus d'éléments décoratifs pour constituer, par exemple, un bracelet ou un pendentif comprenant plusieurs éléments décoratifs.

Ainsi, l'invention permet d'augmenter les possibilités de personnalisation d'un bijou en changeant non seulement les garnitures mais également les éléments décoratifs qui peuvent être inter changés.

Pour constituer un bracelet avec le chapelet d'éléments décoratifs, plusieurs solutions s'offrent à l'utilisateur.

La première consiste à relier chaque élément décoratif avec une boucle de cordons 2 1 0 puis de bloquer les cordons sous les griffes 1 30 en activant les moyens de fixation, ici les boutonnières 1 1 2.

Dans ce cas, le bracelet devra être enfilé sur le bras déjà fermé.

Plus précisément, le procédé d'assemblage d'un bracelet comprend première étape consistant à déposer la structure rigide de N éléments décoratifs (N étant un entier supérieur ou égal à trois pour former une boucle d'éléments décoratifs) sur un support, face arrière vers le haut, et de manière adjacente.

Dans une deuxième étape, on glisse un cordon 2 1 0 sous une griffe 1 30 de la structure rigide 1 1 0 de deux éléments décoratifs adjacents, et l'on place une garniture 1 20 sur la face arrière de chaque structure rigide.

Puis, on active les moyens de fixation (ici en insérant les boutonnières 1 1 2 dans les orifices l 22 de la garniture) de manière à ce que l'extrémité libre 1 33 de l'aile de retenue 1 32 de chaque griffe 1 30 sous laquelle le cordon est glissé et le bord de blocage 1 2 1 de chaque garniture 1 20 soient séparés par un espace e l inférieur à une section transversale S I du cordon, maintenant ainsi chaque cordon 2 1 0 sur deux éléments décoratifs adjacents.

Cette étape est répétée jusqu'à obtenir une chaîne d'éléments décoratifs reliés par un cordon formant une boucle. À ce stade, seuls le premier élément décoratif et le dernier élément décoratif du chapelet comprennent encore une griffe libre de tout cordon.

Dans une dernière étape, on relie le premier élément décoratif au dernier élément décoratif de manière à former et fermer le bracelet.

Selon la première solution, cette dernière étape comprend la liaison du premier élément décoratif et du dernier élément décoratif en glissant un dernier cordon formant une boucle sous la griffe encore libre de la structure rigide des premier et dernier éléments décoratifs de manière à former et fermer le bracelet. Puis on place une garniture 1 20 sur la face arrière de chaque de ces structures rigides et on active les moyens de fixation de manière à maintenir le dernier cordon sur le premier et le dernier élément décoratif.

Une solution alternative, et plus pratique, est illustrée aux figures 2 1 et 22. Elle consiste à insérer un cordon supplémentaire ainsi qu'un fermoir reliant deux cordons entre eux.

Dans ce cas, le bracelet peut être posé sur le bras puis fermé autour du poignet.

Ainsi, le bracelet comprend des éléments décoratifs 1 00a à 1 OOh à relier deux à deux par des cordons formant boucle 21 0. Les éléments décoratifs 1 00a et l OOh comprennent également chacun un cordon formant boucle 21 1 reliés entre eux par un fermoir 1 60.

Seul un fermoir à ressort est illustré mais tout type de fermoir peut être utilisé.

Dans cette deuxième solution, la dernière étape du procédé de montage comprend, ainsi, le glissement d'un cordon 2 1 1 sous une griffe libre de la structure rigide du premier élément décoratif 1 00a, le glissement d'un autre cordon 21 1 sous une griffe libre de la structure rigide du dernier élément décoratif 1 OOh, puis la liaison de ces deux cordons 21 1 par un fermoir 1 60.

L'invention permet encore d'augmenter les possibilités de personnalisation en augmentant le nombre de griffes portées par l'élément décoratif. Cette possibilité est illustrée aux figures 23 à 27.

La figure 23 illustre un chapelet d'éléments décoratifs 300a, 300b, 300c et 300d comprenant chacun six griffes agencées sur le pourtour de la structure rigide 1 1 0.

L'élément décoratif 300a est fixé aux deux éléments décoratifs

300b, 300c par un cordon formant une boucle rigide 21 2. Ce cordon est inséré sous une griffe 1 30a de l'élément décoratif 300a, sous une griffe 1 30bl de l'élément décoratif 300b et sous une griffe 1 30cl de l'élément décoratif 300c.

Ces deux éléments décoratifs 300b, 300c sont également fixés à un élément décoratif 300d par un cordon formant une boucle rigide 21 2. Ce cordon est glissé sous une griffe 1 30b2 de de l'élément décoratif 300b et 1 30c2 de l'élément décoratif 300c. Le cordon 21 2 est également glissé sous deux griffes 1 30d l et 1 30d2 de l'élément décoratif 300d.

On voit, ainsi, que la structure selon l'invention permet non seulement un blocage facile des cordon 21 2, mais également une grande polyvalence d'agencement des différents éléments décoratifs entre eux. Il est ainsi possible de personnaliser comme on le souhaite son bijou, et ce de manière très facile, sans outils spécifiques, et rapidement.

Le résultat de cette personnalisation est illustré à la figure 24 qui montre également que la fixation des éléments décoratifs entre reste très discrète. Les figures 25 à 27 illustrent le fait que l'invention n'est pas restreinte à une forme particulière de la structure rigide de l'élément décoratif et permet, au contraire, un grand choix de forme.

Ainsi, dans l'exemple de réalisation illustré, la structure rigide 41 0 est de forme sensiblement triangulaire et comporte des percements décoratifs 41 5. En outre, elle comporte trois griffes 430a, 430b et 430c agencées sur la face arrière 41 1 de la structure rigide 41 0.

Comme expliqué précédemment, l'invention n'est pas restreinte à l'utilisation et au positionnement de griffes au bord de la structure rigide. En effet, comme illustré en figures 25 la griffe 430a n'est pas strictement au bord de la structure rigide mais elle est soudée sur la face arrière à une distance définie du bord de la structure rigide.

La figure 26 illustre la structure rigide de la figure 25 sur laquelle a été fixée une garniture 1 20 par des boutonnières 1 1 2. Bien entendu, d'autres moyens de fixation peuvent être utilisés comme ceux décrits précédemment.

La figure 27 illustre également le faite qu'un cordon rigide de n'importe quelle forme peut également être utilisé. Sur cette figure, le cordon rigide 21 3 présente également une forme sensiblement triangulaire avec un sommet tronqué pour permettre un blocage efficace du cordon 21 3 sous la griffe 430a par la garniture 1 20 et l'aile de retenue de la griffe 430a.

Le résultat est illustré en figure 27 qui montre l'élément décoratif 400 ainsi obtenu par sa face avant, arborant la garniture 1 20 visible au travers des percements décoratifs 41 5.

Avantageusement, la garniture est en cuir ou comporte deux faces de cuir. Les faces de cuir constituent un matériau assurant une bonne durabilité ainsi qu'un contact agréable avec la peau. Alternativement, la garniture peut être en matériau synthétique, voire en métal sous forme d'une feuille métallique (acier titane) .

Ce qui importe, c'est que la combinaison matériau/épaisseur de la garniture permette un cintrage élastique et non plastique de la garniture.

Pour cela, la garniture doit présenter une mémoire de forme qui lui permet de reprendre sa forme après un cintrage.

Par exemple, on choisit un cuir légèrement souple, présentant une élasticité avec une mémoire de forme qui lui permet de reprendre sa forme après un cintrage. Si nécessaire on peut réaliser un empilage de cuirs assemblés entre eux donnant une semi rigidité à la garniture, avec par exemple une âme flexible centrale présentant une épaisseur d'environ 1 / l 0mm.

De préférence, la garniture comporte deux faces de couleurs différentes, prévues pour être tournées alternativement vers la structure. On peut ainsi rapidement avec l'achat d'une seule garniture, bénéficier d'un élément décoratif présentant deux aspects différents.

On obtient un bijou (collier, bracelet, ceinture, broche, boucle de ceinture) présentant en même temps l'aspect brillant et lumineux de la structure rigide métallique 1 1 0, ornée des perçages 1 1 5 au travers desquels apparaît la garniture en cuir 1 20 apportant de la couleur et de la douceur. En particulier on peut choisir un relief du cuir particulier donnant un aspect luxueux au bijou. La combinaison des deux technologies différentes, du métal orné de découpes présentant un éclat métallique et du cuir de la garniture, provenant du savoir- faire de deux métiers différents, donne un contraste apportant une esthétique moderne particulière.

Avantageusement on dispose deux couleurs différentes sur les deux faces de la garniture 20 qui est réversible, ce qui permet à partir d'une même garniture montée dans un sens ou dans l'autre d'obtenir deux effets différents sur le même bijou.

En variante on peut réaliser une garniture 1 20 présentant une surface formée par d'autres matériaux, comme du tissu naturel ou synthétique, ou une matière plastique. Si nécessaire on réalise un empilage de matériaux comprenant à l'intérieur une plaque présentant une élasticité pour assurer le cintrage et une mémoire de forme pour le cas où les moyens de fixations comprennent des épaulements.

On peut aussi réaliser une garniture 1 20 qui dépasse par endroit sur les côtés de la structure, pour être visible et donner une esthétique particulière.

On peut prévoir une vente individuelle des garnitures 1 20 à part des structures rigides 1 1 0, ce qui permet alors de disposer à un coût réduit d'un grand choix d'aspects et de couleurs.

On peut également vendre avantageusement un kit de décoration comprenant au moins un élément décoratif selon l'invention, au moins un cordon et avantageusement une pluralité de garnitures décoratives différentes esthétiquement.

Les figures 28 à 33 illustrent un huitième mode de réalisation d'un élément décoratif selon l'invention, formant une boucle de ceinture.

En effet, l'invention permet la fixation réversible d'une boucle sur une ceinture, autorisant l'utilisateur à changer de boucle et/ou de garniture selon ses envies.

Comme illustré en figure 28, la boucle de ceinture 500 selon l'invention comprend une structure rigide 51 0 destinée à recevoir une garniture 520 sur une face arrière 51 1 , par référence à la position d'utilisation (voir figures 29 et 30).

A cette fin, la face arrière 51 1 de la structure rigide comprend des moyens de fixation 51 2 de la garniture 520 contre la face arrière de la structure rigide. Dans le mode de réalisation illustré, ces moyens de fixation sont des boutons 51 2 destinés à être insérés en force dans des boutonnières 522 portées par la garniture 520.

La face arrière 51 1 de la structure rigide comprend également un premier moyen d'attache réversible 540 adapté et destiné à coopérer avec un deuxième moyen d'attache réversible 541 agencé sur une ceinture 600, en position d'utilisation. Avantageusement, le premier moyen d'attache réversible porté par la boucle de ceinture est un ergot 540, et le deuxième moyen d'attache réversible porté par la deuxième extrémité 602 de la ceinture est un ensemble de trous 541 (voir figure 34) destinés à recevoir sélectivement l'ergot 540 pour attacher la ceinture en position d'utilisation.

Alternativement, par exemple, les premiers et deuxièmes moyens d'attache 540-541 peuvent être constitués par les deux parties d'un système d'accroché par boucle et crochet.

Selon l'invention, la face arrière 51 1 de la structure rigide comprend au moins une griffe 530 en L comprenant une aile de liaison 531 à la face arrière 51 1 de la structure rigide, et une aile de retenue 532 munie d'une extrémité libre 533. En position d'utilisation (voir figures 29 et 30), un cordon 21 4, formant un passant agencé à une première extrémité 601 d'une ceinture 600, est inséré sous l'aile de retenue 532. Le passant 21 4 peut être déformable ou indéformable, par exemple un anneau métallique.

Dans cette position, la griffe 530 et les moyens de fixations 51 2 sont agencés de tels sorte que l'extrémité libre 533 de l'aile de retenue 532 et le bord de blocage 521 de la garniture 520, maintenue par les moyens de fixation 51 2, sont séparés par un espace el inférieur à une section transversale S I du cordon 21 4. Dans cette position, le passant 21 4 ne peut donc plus sortir de sous la griffe 530 car il est bloqué par le bord de blocage 521 de la garniture 520 sous l'aile de retenue 332.

Le montage de la boucle 500 selon l'invention, sur une ceinture 600 munie à une première extrémité d'un passant 21 4, est illustré aux figures 31 à 34.

En figure 31 , tous les éléments de l'invention (boucle de ceinture 500, garniture 520, et ceinture 600 munie d'un passant 214) sont séparés et prêts au montage.

La ceinture 600 comprend une bande de tissu, de cuir ou d'un matériau similaire, une première extrémité 601 munie d'un passant 21 4, et une deuxième extrémité 602 libre, destinée à être fixée sur la boucle de ceinture pour fermer la ceinture. Cette deuxième extrémité 602 est munie du deuxième moyen d'attache réversible 541 destiné à coopérer avec le premier moyen d'attache réversible 540 porté par la boucle de ceinture.

Dans un premier temps, l'utilisateur passe la passant 21 4 au- dessus de la griffe 530 de la boucle de ceinture 500, dans le sens de la flèche F l (figure 31 ) et l'insère sous l'aile de retenue 532.

Ensuite, il pose la garniture 520 sur la face arrière 51 1 de la boucle de ceinture 500 selon la flèche F2 (figure 32), et il la fixe réversiblement grâce aux moyens de fixations réversibles 51 2 et 522 (figure 33).

Dans cette position, le passant 21 4 ne peut donc plus sortir de sous la griffe 530 car il est bloqué par le bord de blocage 521 de la garniture 520 sous l'aile de retenue 332.

II ne reste plus à l'utilisateur qu'à retourner l'ensemble pour disposer d'une ceinture munie d'une boucle facilement interchangeable. Avantageusement, la structure rigide 5 1 0 comprend des perçages décoratifs 5 1 5, la garniture 520 formant une plaque visible au travers de ces perçages (figure 34) .

Ainsi, grâce à l'invention, l'utilisateur peut facilement changer de garniture décorative et/ou de boucle de ceinture pour créer une ceinture selon ses envies.

La boucle de ceinture selon l'invention peut être vendue séparément de la ceinture, seule ou sous forme d'un kit comprenant une pluralité de boucles de ceinture selon l'invention de forme et/ou de couleurs différentes.