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Title:
PORTABLE HOISTING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/102078
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a hoisting device (10) that comprises: a bracket (20) comprising a strut (21) and a load arm (22, 23) - or jib - which is retractable along the strut; deformable means (30) of reversible engagement of the strut with two bars of a ladder; a member (40) for carrying the device; and a supporting crossbar (50) on one of the bars, the carrying member and the crossbar being solidly fixed to the strut.

Inventors:
CHAUSSONNET PASCAL (FR)
CHRISTIN LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/000251
Publication Date:
May 31, 2019
Filing Date:
November 16, 2018
Export Citation:
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Assignee:
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
International Classes:
B66C23/20; B66C23/24; E06C7/12
Foreign References:
US20160245019A12016-08-25
US20120061179A12012-03-15
FR1329419A1963-06-07
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
HERARD, Paul (FR)
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Claims:
Revendications

1 - Dispositif (10) de hissage caractérisé en ce qu’il comporte :

- une potence (20) comportant un mât (21) et un bras (22, 23) de charge - ou flèche - escamotable le long du mât ;

- des moyens (30) d’engagement réversible du mât avec deux barreaux (100, 101) d’une échelle ;

- un organe (24) de verrouillage des moyens d’engagement réversible ;

- un organe (40) de port à l’épaule du dispositif ; et

- une traverse (50) d’appui sur l’un des barreaux,

et en ce que l’organe de port et la traverse sont solidaires du mât.

2 - Dispositif selon la revendication 1 dans lequel les moyens (30) d’engagement réversible du mât avec deux barreaux d’une échelle comportent un premier organe (31, 32, 34) d’accrochage à un premier barreau (100) d’échelle, qui est fixé au mât, un second organe (33) d’accrochage à un second barreau (101) d’échelle qui est monté mobile par rapport au mât, et des moyens (35) de rappel des organes (31 à 34) d’accrochage l’un vers l’autre.

3 - Dispositif selon la revendication 1 ou 2 dans lequel :

- le mât présente un axe (70) longitudinal ;

- le bras de charge - ou flèche - est solidaire du mât au voisinage d’une première extrémité (74) longitudinale du mât ;

- la traverse (50) d’appui s’étend transversalement (73) par rapport à l’axe (70) longitudinal, et porte (ou comporte) un premier organe (31, 32, 34) d’accrochage à un premier barreau (100) d’échelle qui s’étend de part et d’autre du mât, de préférence sensiblement symétriquement par rapport à l’axe (70) longitudinal ;

- le dispositif comporte un second organe (33) d’accrochage à un second barreau (101) d’échelle parallèle au premier barreau d’échelle, ledit second organe (33) d’accrochage étant monté coulissant par rapport au mât, au voisinage d’une seconde extrémité (75) longitudinale du mât ;

- le dispositif comporte un organe (35) de rappel du second organe (33) d’accrochage vers le premier organe (31, 32, 34) d’accrochage;

- la flèche escamotable peut passer d’une configuration déployée dans laquelle l’extrémité libre de la flèche s’étend à une première distance de l’axe (70) longitudinal, à une configuration escamotée dans laquelle l’extrémité libre de la flèche s’étend à une seconde distance de l’axe (70) longitudinal qui est inférieure à la première distance ;

la forme et les dimensions de chaque organe (31 à 34) d’accrochage étant adaptées pour que l’organe d’accrochage puisse chevaucher ou entourer partiellement une portion d’un barreau (100, 101) d’échelle.

4 - Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 dans lequel l’organe (40) de port comporte- ou est essentiellement constitué par - un premier lien déformable dont les deux extrémités sont solidarisées au mât, de préférence respectivement au voisinage des deux extrémités (74, 75) du mât, et dont la longueur peut être supérieure à la distance séparant les deux points de fixation du lien au mât.

5 - Dispositif selon l’une quelconque des revendications 2 à 4 dans lequel l’organe (24) de verrouillage est un organe de blocage empêchant le coulissement du second organe (33) d’accrochage, tel qu’un levier de serrage à came.

6 - Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5 dans lequel la potence (20) comporte un ou deux bras (22, 23) articulé (s) sur le mât (21), en particulier un ou deux bras pivotant selon un ou deux axes (71, 72) de pivotement qui est (sont) sensiblement perpendiculaire(s) à l’axe (70) longitudinal du mât, notamment parallèle(s) à l’axe (73) longitudinal de la traverse (50) d’appui et d’accrochage. 7 - Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 dans lequel une partie au moins du mât (21) présente, en section transversale, une concavité orientée vers le(s) bras (22, 23), une partie au moins du mât pouvant présenter une section transversale en forme de « U » dont l’ouverture est orientée vers le(s) bras (22, 23).

8 - Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 qui comporte un organe (80) de fixation réversible mutuelle de deux bras (22, 23) de la flèche, tel qu’une goupille, cet organe de fixation étant maintenu solidaire du dispositif, en particulier solidaire du bras (22) de charge, par un second lien (81) déformable tel qu’une câblette.

9 - Dispositif selon la revendication 8 qui comporte un organe de verrouillage de l’organe (80) de fixation réversible mutuelle des bras, qui est de préférence solidaire de - en particulier intégré à - l’organe (80) de fixation mutuelle des bras.

Description:
Dispositif de hissage portatif DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention est relative à un dispositif de levage portatif pour une échelle, en particulier un dispositif de hissage portatif pour une échelle fixe, notamment pour une échelle à crinoline.

ETAT DE LA TECHNIQUE

De nombreux bâtiments et installations industriels, notamment des installations pour la production d’électricité à partir de combustible, comportent des échelles fixées (« à demeure ») à des parois et permettant à des opérateurs de se déplacer dans l’installation ou le bâtiment, par exemple pour effectuer des opérations de maintenance ou de contrôle.

Lorsque ces opérations nécessitent l’emploi d’un objet, par exemple d’un outil ou d’un appareil de mesure, et qu’aucun moyen fixe de

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tiissage n’est prévu à proximité d’une échelle, il peut être nécessaire pour an opérateur ayant gravi l’échelle, de hisser l’objet suspendu à un lien déformable tel qu’une corde, le long de l’échelle, ou inversement de faire descendre l’objet suspendu à un lien déformable, également le long de ί 'échelle.

Le hissage et l’abaissement de l’objet sont d’autant plus difficiles que l’objet est volumineux, pesant, et/ou fragile, et il est fréquent qu’aucun dispositif de levage susceptible de faciliter ces actions ne soit ntégré à l’installation.

Il existe donc un besoin d’un dispositif de hissage qui puisse être iacilement transporté et mis en place par un opérateur gravissant une îchelle.

Le brevet JPH11159270 décrit un dispositif d’écartement pour une échelle mobile qui peut être solidarisé à deux barreaux adjacents de 'échelle par des crochets fixes et par des crochets coulissants sur esquels appuient des ressorts.

Le corps du dispositif écarteur comporte une portion principale comportant un assemblage de tubes formant un « H » et agencée pour s’étendre le long de l’échelle, « sous » l’échelle c.à.d. entre l’échelle et la paroi d’un bâtiment contre laquelle l’échelle est mise en appui par l’intermédiaire du dispositif écarteur.

Le corps du dispositif comporte en outre une portion d’appui sur la paroi de bâtiment, qui forme un angle avec l’axe longitudinal de l’échelle et qui comporte plusieurs barres.

Ce dispositif est utilisé avec un palan accroché à l’une des barres et permettant à un opérateur au sol de hisser une unité de conditionnement d’air « sous » l’échelle, depuis le sol sur lequel repose l’échelle jusqu’à un support préalablement fixé à la paroi contre laquelle l’échelle s’appuie.

Ce dispositif qui s’étend entre l’échelle et la paroi contre laquelle s’appuie l’échelle, n’est pas adapté pour hisser une charge le long d’une échelle fixée rigidement à une paroi.

Ce dispositif est volumineux, en raison notamment de la liaison rigide entre la portion principale en forme de « H » et la portion d’appui ; en conséquence, il n’est pas adapté pour hisser une charge le long d’une échelle équipée d’une crinoline, à l’intérieur de la crinoline, et il n’est pas non plus adapté pour être porté par un opérateur gravissant une échelle, en particulier une échelle à crinoline.

Ce dispositif encombrant est également inadapté pour être solidarisé à une échelle, puis désolidarisé de l’échelle, par un opérateur situé sur l’échelle.

Ce dispositif ne permet pas à un opérateur de respecter les règles élémentaires de sécurité qui doivent être appliquées pour gravir une échelle et effectuer des travaux en hauteur, en particulier la règle obligeant l’opérateur à avoir constamment trois points d’appui sur l’échelle.

EXPOSÉ DE L'INVENTION

Un objectif de l’invention est de proposer un dispositif de hissage portatif pour une échelle fixe, qui remédie, en partie au moins, aux Lacunes ou inconvénients des dispositifs connus. Il est en particulier recherché un dispositif portatif de hissage d’une charge le long d’une échelle fixe, qui soit léger, compact, sûr à utiliser, adaptable à différents types d’échelles en diamètre et écartement des barreaux, portable autrement qu’à la main, pouvant être solidarisé à l’échelle rapidement et d’une seule main, de façon à permette à un opérateur portant le dispositif de gravir l’échelle, de solidariser le dispositif à l’échelle, et de poursuivre sa progression sur l’échelle, en toute sécurité.

Selon un aspect de l’invention, il est proposé un dispositif de hissage qui comporte une potence comportant un mât et un bras de charge escamotable le long du mât, des moyens d’engagement (d’accrochage) réversible du mât avec deux barreaux d’une échelle, un organe de port du dispositif, et une traverse d’appui sur l’un des barreaux, l’organe de port et la traverse étant solidaires du mât.

Les moyens d’engagement réversible du mât avec deux barreaux d’une échelle comportent de préférence un premier organe d’accrochage à un premier barreau d’échelle (qui est désigné ci-après « barreau supérieur »), qui est fixé au mât de préférence rigidement, et un second organe d’accrochage à un second barreau d’échelle (qui est désigné ci- après « barreau inférieur » et est sensiblement parallèle au premier barreau d’échelle), qui est monté mobile par rapport au mât, de sorte que les moyens d’engagement réversible sont ajustables (déformables), et les moyens d’engagement réversible comportent des moyens de rappel des organes d’accrochage l’un vers l’autre.

En d’autres termes et selon un autre aspect de l’invention, il est proposé un dispositif de hissage qui comporte :

- un mât présentant un axe longitudinal ;

- une flèche - ou bras de charge - solidaire du mât au voisinage d’une première extrémité longitudinale (ou sommet) du mât ;

- un organe de port du dispositif qui est solidaire du mât ;

- une pièce d’appui (sur un barreau supérieur) solidaire du mât, qui s’étend transversalement (par rapport à l’axe longitudinal), et qui porte (ou comporte) un premier organe d’accrochage (au barreau supérieur) s’étendant de part et d’autre du mât, de préférence sensiblement symétriquement par rapport à l’axe longitudinal ;

- un second organe d’accrochage (au barreau inférieur) monté coulissant par rapport au mât, au voisinage d’une seconde extrémité longitudinale (ou base) du mât ;

- un organe de rappel du second organe d’accrochage vers le premier organe d’accrochage;

et dans lequel la flèche est escamotable le long du mât, pouvant passer d’une configuration déployée dans laquelle l’extrémité libre de la flèche s’étend à une première distance de l’axe longitudinal, à une configuration escamotée dans laquelle l’extrémité libre de la flèche s’étend à une seconde distance de l’axe longitudinal qui est inférieure à la première distance.

Chacun des organes d’accrochage peut présenter une forme de languette coudée, de crochet, ou de cavalier, la forme et les dimensions de chaque organe d’accrochage étant adaptées/ choisies pour que l’organe puisse chevaucher (ou entourer partiellement) une portion longitudinale d’un barreau d’échelle, de façon à retenir le dispositif au contact du barreau d’échelle.

L’invention permet de disposer, lorsque la flèche est escamotée, d’un dispositif compact, de forme élancée et équilibrée, qui peut facilement être saisi et manipulé d’une seule main par un opérateur se tenant debout sur l’échelle et saisissant le dispositif par le mât, aussi bien pour l’engager sur son épaule que pour le dégager de son épaule, pour le solidariser à deux barreaux parallèles par déformation (extension) des moyens d’engagement réversible, et pour le désolidariser des barreaux par une manipulation en sens inverse.

L’organe de port du dispositif peut comporter ou être essentiellement constitué par un premier lien déformable, de forme allongée, par exemple une sangle ou bande en matériau textile, dont les deux extrémités sont solidarisées au mât, de préférence respectivement au voisinage des deux extrémités du mât.

Le premier lien déformable peut être élastique ; alternativement, la longueur du lien peut être supérieure à la distance séparant les deux points de fixation du lien au mât, de sorte qu’un opérateur peut engager son bras entre le mât et le lien jusqu’à suspendre le dispositif à son épaule, le lien formant alors une bretelle.

Selon un mode de réalisation, l’extension des moyens d’engagement réversible s’accompagne d’une élongation d’un organe de rappel (tel qu’un ressort) des moyens de rappel. Alternativement, cette extension s’accompagne d’une compression de cet organe de rappel.

L’extension des moyens d’engagement réversible peut être obtenue, après que le second organe d’accrochage ait été engagé avec le barreau inférieur, par une traction exercée par l’opérateur sur le mât, sensiblement selon l’axe longitudinal du mât et en direction du barreau supérieur, avec un effort de traction suffisant pour vaincre les forces de rappel exercées par les moyens de rappel ainsi que les forces de frottement lors du coulissement du second organe d’accrochage le long du mât.

L’intensité de cet effort de traction peut être situé dans une plage allant de un Newton (IN) environ jusqu’à dix Newton (ION) environ.

Le dispositif comporte un organe ou dispositif de verrouillage des moyens d’engagement réversible, en particulier un organe de blocage empêchant le coulissement du second organe d’accrochage le long du mât, tel qu’un levier de serrage à came.

La flèche escamotable et déployable peut comporter un ou deux bras articulé(s) sur le mât, en particulier un ou deux bras pivotant selon un ou deux axes de pivotement qui est (sont) sensiblement perpendiculaire (s) à l’axe longitudinal du mât, notamment parallèle(s) à l’axe longitudinal de la pièce d’appui.

Selon un mode de réalisation, la flèche comporte un bras tirant et un bras de charge. Alternativement, la flèche peut comporter un bras de charge et un tirant déformable, tel qu’un câble, qui relie le bras de charge au mât.

Ceci permet d’escamoter la flèche par un pivotement du (ou des) bras par rapport au mât.

A cet effet notamment, une partie au moins du mât peut présenter, en section transversale, une concavité orientée vers le (s) bras de la flèche. Cette partie concave peut ainsi recevoir une partie du bras, en position d’escamotage de la flèche, tout en assurant la rigidité du mât.

Le dispositif peut comporter un organe de fixation réversible mutuelle des deux bras de la flèche, tel qu’une goupille, cet organe de fixation étant maintenu solidaire du dispositif, en particulier solidaire du bras de charge, par un second lien déformable tel qu’une câblette.

Le dispositif peut comporter un organe de verrouillage de l’organe de fixation réversible mutuelle des deux bras, qui peut être solidaire de - en particulier intégré à - l’organe de fixation mutuelle des bras, cet organe de verrouillage étant par exemple constitué par une bille d’une goupille à bille de sécurité.

Le dispositif peut en outre comporter une manille fixée au voisinage de l’extrémité libre de la flèche, et/ ou un mousqueton servant à suspendre une poulie de levage à la manille et/ou à la flèche, la poulie pouvant comporter un frein pour un câble ou une corde de hissage engagé(e) dans la poulie.

L’invention permet d’obtenir un dispositif de hissage compact, léger, et facile à porter à l’épaule. En particulier, les dimensions des pièces du dispositif de hissage et les matériaux choisis pour les réaliser peuvent permettre d’obtenir un dispositif dont la masse est inférieure à 5 ou 10 kilogramme, le dispositif permettant de hisser une charge de plusieurs dizaines de kilogramme.

Un procédé d’installation du dispositif sur une échelle peut comporter les opérations suivantes :

- porter le dispositif à l’épaule, sur le devant du corps ; - gravir une échelle jusqu’au voisinage d’une plateforme qui peut être prévue au voisinage du sommet de l’échelle ;

- engager l’organe d’accrochage mobile sous un barreau « inférieur » de l’échelle s’étendant sensiblement au niveau de la taille de l’opérateur ;

- en tenant le dispositif d’une main par le mât, provoquer l’extension des moyens d’engagement réversible puis engager l’organe d’accrochage fixe sur un barreau « supérieur » de l’échelle, en rabattant le mât contre ce barreau ;

- verrouiller les moyens d’engagement réversible ; puis, l’opérateur se tenant sur la plateforme :

- déployer la potence ;

- accoupler le bras de charge au tirant par la goupille à bille ; et

- suspendre une poulie de levage au bras de charge.

Inversement, un procédé de dépose du dispositif peut comporter les opérations suivantes :

- séparer la poulie de levage du bras de charge ;

- désaccoupler le bras de charge du tirant par extraction de la goupille à bille, de sorte que le bras de charge et le tirant pivotent et s’escamotent le long du mât ; puis, l’opérateur se positionnant sur l’échelle devant le dispositif :

- mettre l’organe de port à l’épaule ;

- déverrouiller les moyens d’engagement réversible ;

- en tenant le dispositif d’une main par le mât, provoquer l’extension des moyens d’engagement réversible puis dégager l’organe d’accrochage fixe du barreau « supérieur » de l’échelle, en écartant la partie supérieure du mât de ce barreau ; puis

- dégager l’organe d’accrochage mobile de sous le barreau « inférieur » de l’échelle.

D’autres aspects, caractéristiques, et avantages de l’invention apparaissent dans la description suivante qui se réfère aux figures annexées et illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes de réalisation de l’invention.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

La figure 1 illustre, en vue en perspective, un dispositif de hissage dont la flèche est déployée. La figure 2 est une vue en perspective sous un autre angle du dispositif illustré figure 1.

La figure 3 illustre, en vue de côté, le dispositif de hissage illustré figures 1 et 2.

Chacune des figures 1 à 3 comporte en outre, en partie inférieure de la figure, un arrachement illustrant une position extrême de l’organe inférieur mobile d’accrochage du dispositif à un barreau d’échelle.

La figure 4 illustre, en vue de côté, le dispositif illustré figure 3 dans une configuration d’escamotage de la flèche obtenue par inclinaison des bras de la flèche le long du mât du dispositif.

La figure 5 illustre, en vue de dessus, le dispositif illustré figure 3 et est une vue selon V de la figure 3.

La figure 6 illustre schématiquement une opération d’engagement d’un organe inférieur d’accrochage du dispositif de hissage avec un barreau d’échelle inférieur, et la figure 7 illustre schématiquement une opération ultérieure d’engagement d’un organe supérieur d’accrochage et d’appui du dispositif de hissage avec un autre barreau s’étendant au- dessus du barreau inférieur.

La figure 8 illustre schématiquement une opération de hissage d’un objet à l’aide d’un dispositif de hissage solidarisé aux deux barreaux supérieurs d’une échelle « non débouchante », c.à.d. dont le sommet s’étend au niveau d’une plateforme sur laquelle peut se tenir un opérateur, et la figure 9 illustre schématiquement une opération de hissage d’un objet à l’aide d’un dispositif de hissage solidarisé à deux barreaux successifs d’une échelle « débouchante », c.à.d. dont le sommet s’étend au dessus d’une plateforme sur laquelle peut se tenir un opérateur.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Sauf indication explicite ou implicite contraire, des éléments ou organes - structurellement ou fonctionnellement - identiques ou similaires, sont désignés par des repères identiques sur les différentes figures.

Par référence aux figures 1 à 9, le dispositif 10 sert à hisser une charge repérée 104 figures 8 et 9, qui est suspendue à un lien déformable tel qu’une corde, le long d’une échelle 102 fixe comportant à minima deux barreaux 100, 101 superposés auxquels le dispositif 10 est solidarisé temporairement à cet effet.

Le dispositif 10 comporte une potence 20 comportant un mât 21 s’étendant selon un axe 70 longitudinal, et deux bras 22, 23 articulés par rapport au mât et formant une flèche escamotable le long du mât.

Pour le hissage d’une charge, une traction est effectuée par un opérateur sur une corde (non représentée) engagée dans une poulie (non représentée) suspendue à la flèche 22, 23.

A cet effet le dispositif peut comporter, comme illustré figures 1 à 3, une manille 90 fixée au voisinage de l’extrémité 25 libre de la flèche, et un mousqueton suspendu à la manille et soutenant la poulie de levage.

La poulie peut comporter un frein pour la corde de hissage engagée dans la poulie.

Dans les modes de réalisation illustrés figures 1 à 5, le mât 21 est constitué d’une barre dont la section transversale présente une forme de « U ».

Le bras supérieur 23, servant de tirant, est fixé à l’extrémité supérieure 74 du mât 21, entre les ailes du profilé 21 en U, par un pivot d’axe 72 perpendiculaire à l’axe 70.

Le bras inférieur 22, servant de bras de charge et à l’extrémité libre duquel est fixée la manille 90, est fixé à distance de l’extrémité supérieure 74 du mât 21, entre les ailes du profilé 21 en U, par un pivot d’axe 71 parallèle à l’axe 72.

Les bras 22, 23 peuvent ainsi s’étendre en partie entre les ailes du profilé 21 en U, le long de ce profilé, lorsque leurs extrémités libres respectives ont été mutuellement désolidarisées, comme illustré figures 4, 6, et 7.

Chaque bras 22, 23 comporte respectivement une chape 26, 27 (cf. figure 4) percée d’un orifice de passage d’un goupille 80 à bille (cf. figure 3 notamment) servant d’organe de fixation mutuelle réversible des bras 22, 23.

Pour déployer la flèche, l’opérateur fait pivoter les bras 22, 23, depuis leur position escamotée le long du mât jusqu’à une position déployée illustrée figure 1 à 3 et 5, position dans laquelle les orifices des chapes 26, 27 sont alignés de sorte que l’opérateur peut engager la goupille 80 dans ces orifices.

Pour éviter la chute ou la perte de la goupille lorsque celle-ci n’est pas engagée dans les orifices des chapes, la goupille est reliée à une des pièces du dispositif par un lien déformable 81 (cf. figure 3) ; la goupille est par exemple reliée, par le lien 81, à une autre chape 28 prévue sur le bras 22.

Pour éviter la sortie intempestive de la goupille 80 hors des chapes, la goupille comporte un organe de verrouillage formé par une bille.

Le dispositif 10 comporte une traverse 50 (cf. Figure 2 notamment) d’appui et d’accrochage sur un barreau d’échelle, qui est fixée rigidement au bras 21, dans une portion sensiblement « centrale » du mât, c.à.d. dans une portion intermédiaire entre les extrémités supérieure 74 et inférieure 75 du mât.

La traverse 50 s’étend selon un axe 73 transversal (par référence à l’axe 70) qui est parallèle aux axes 71, 72 de pivotement des bras.

Les bras 22, 23 s’étendent d’un premier coté du mât 21, tandis que la traverse 50 s’étend d’un second coté du mât opposé au premier coté.

La traverse 50 comporte - et est essentiellement constituée par - trois ailes planes (cf. figure 4 notamment) allongées le long de l’axe 73 :

- une première aile 34 sert à fixer (rigidement) la traverse 50 au mât 21 ; - une aile « centrale » 31, qui forme un angle droit avec l’aile 34 de façon à s’étendre dans un plan perpendiculaire à l’axe 70 du mât ; et

- une troisième aile 32, qui forme un angle obtus avec l’aile 34, sert à retenir la traverse 50 (et le dispositif 10) engagée avec le barreau 100 tant que la traverse repose sur ce barreau.

L’aile centrale 31 peut servir de surface d’appui sur un barreau 100 supérieur d’échelle, lorsque le diamètre de ce barreau est inférieur ou égal à la largeur de l’aile 31. Dans le cas contraire, la traverse 50 d’appui et d’accrochage prend appui sur le barreau 100 par ses deux ailes latérales 32 et 34.

La longueur de la traverse 50 est supérieure à la largeur du mât pour assurer un appui et un accrochage stables du dispositif sur le barreau 100.

Comme illustré figure 2, la partie centrale de l’aile 32 d’accrochage est munie d’une découpe 32a servant à réduire la masse de la traverse. En conséquence, l’aile 32 d’accrochage comporte deux languettes saillantes s’étendant respectivement aux deux extrémités longitudinales de la traverse 50, de sorte que ces languettes d’accrochage s’étendent de part et d’autre du mât.

Comme illustré figures 2 et 3 notamment, la traverse 50 présente une forme de cavalier dont la concavité est dirigée vers l’extrémité inférieure 75 du mât.

Le dispositif 10 comporte un second organe 33 d’accrochage avec un second barreau 101 d’échelle parallèle au premier barreau 100 d’échelle, qui est fixé rigidement à une lame 29 montée coulissante par rapport au mât, entre les ailes du mât et contre l’âme du mât, le long de l’axe longitudinal 70 du mât, au voisinage de l’extrémité 75 inférieure du mât, de sorte que l’organe 33 d’accrochage est mobile (coulissant) par rapport au mât 21.

L’organe mobile 33 d’accrochage s’étend en regard de la traverse 50 et présente une forme de cavalier évasé vers le haut, dont la concavité est dirigée vers l’extrémité supérieure 74 du mât et vers la traverse 50. Comme illustré figures 2 à 4, l’organe mobile 33 d’accrochage est formé de trois ailes planes parallèles à l’axe 73, et présente une section transversale identique à celle de la traverse 50.

La forme et les dimensions de la traverse 50 et de l’organe mobile 33 d’accrochage sont adaptées pour que chacune de ces pièces 33, 50 puisse entourer partiellement une portion longitudinale d’un barreau d’échelle : la traverse 50 chevauche la partie supérieure d’une portion longitudinale du barreau supérieur 100, et l’organe mobile 33 d’accrochage entoure la partie inférieure d’une portion longitudinale du barreau inférieur 101 (cf. ligures 3 et 7 à 9).

La forme évasée de la traverse 50 et de l’organe mobile 33 d’accrochage leur permet de s’adapter à des barreaux de différents diamètres par un auto-centrage.

Le dispositif 10 comporte également un organe de rappel constitué par un ressort 35 (cf. figures 6 et 7) dont une première extrémité est fixée à la lame 29 et dont une seconde extrémité est fixée au mât, de sorte que ce ressort est sollicité en traction lorsque l’organe mobile 33 d’accrochage est écarté de l’extrémité inférieure 75 du mât, comme illustré schématiquement sur les figures 1 à 3 et 6.

Le ressort 35 sert à rappeler la lame 29 et l’organe 33 vers l’extrémité supérieure du mât, c.à.d. vers la traverse 50.

Le ressort 35 permet l’auto maintien du dispositif à l’échelle lorsqu’il n’est pas verrouillé.

De plus le ressort 35 sert également à auto adapter les organes d’appui et d’accrochage (31 à 34) en fonction de l’entraxe des barreaux d’échelle.

La lame 29 est percée d’une ouverture longitudinale au travers de laquelle s’étend une tige fixée à l’âme du mât et dont est solidaire un levier 24 à came 36 pivotant pouvant appuyer sur la lame 29.

Le levier 24 à came sert à empêcher, dans une première configuration (orientation) du levier, et inversement à permettre dans une seconde configuration (orientation) du levier, le coulissement de la lame 29 et du second organe 33 d’accrochage par rapport au mât.

La traverse 50 et ses organes d’appui et d’accrochage 31, 32, 34 peuvent être positionnés de façon excentrée sur le mat, c.à.d. plus près de l’extrémité 75 inférieure du mât que de l’extrémité supérieure 74, afin que la flèche du dispositif s’étende au dessus du palier 103 (ou plateforme illustrée figures 8 et 9), notamment lorsque l’échelle s’arrête au niveau du palier comme illustré figure 8, permettant ainsi à l’opérateur en charge de récupérer l’objet 104 et situé sur le palier, de saisir l’objet plus facilement.

Le dispositif 10 comporte en outre une sangle 40 de transport du dispositif (cf. figure 7), dont les deux extrémités 41, 42 sont solidarisées au mât, respectivement au voisinage des deux extrémités 74, 75du mât.

A moins que la sangle 40 ne soit élastique, sa longueur est supérieure à la distance séparant ses deux points 41, 42 de fixation au mât.

Le dispositif peut être utilisé de la façon suivante :

- un opérateur portant le dispositif 10 (dont la flèche est escamotée) à l’épaule (par exemple l’épaule gauche) par la sangle 40 gravit une échelle jusqu’à une hauteur déterminée, le dispositif étant soutenu à l’épaule, entre l’opérateur et l’échelle ;

- l’opérateur se tenant avec sa main ne correspondant pas à l’épaule portant le dispositif (par exemple sa main droite) serrée/accrochée à un barreau de l’échelle, sépare sa main opposée (sa main gauche) de l’échelle, saisit le dispositif par son mât, d’une main (de sa main gauche), en conservant la sangle à l’épaule afin d’éviter une chute accidentelle du dispositif ;

- l’opérateur engage l’organe 33 inférieur mobile d’accrochage du dispositif sous un barreau 101 d’échelle s’étendant par exemple légèrement au dessus de sa ceinture, en maintenant (par sa main gauche) le mât incliné comme illustré figure 6, c.à.d. dont l’extrémité supérieure 74 s’étend à distance des barreaux de l’échelle, entre l’échelle et le torse de l’opérateur ;

- l’opérateur exerce alors (par sa main gauche) une traction verticale ascendante sur le mât illustrée figure 6 par la flèche 95, qui est suffisante pour provoquer l’extension du ressort 35 et le coulissement de la lame 29 et de l’organe 33 inférieur d’accrochage, par rapport au mât, jusqu’à la configuration illustrée figure 6 dans laquelle les organes 31, 32 supérieurs d’engagement s’étendent au-dessus du barreau 100 surplombant le barreau 101 avec lequel est engagé l’organe 33 ;

- dans cette configuration, l’opérateur plaque (par sa main gauche), par un mouvement de pivotement illustrée figure 6 par la flèche 96, le mât contre les barreaux d’échelle, puis relâche son effort de traction (95) de sorte que les organes 31, 32, 34 d’engagement s’engagent avec le barreau 100 et que la traverse 50 vienne en appui sur ce barreau ;

- l’opérateur peut alors lâcher le mât du dispositif, faire coulisser la sangle le long de son bras (gauche), et verrouiller (par sa main gauche) le coulissement de la lame 29 en agissant sur le levier 24 à came 36 ;

- l’opérateur peut ensuite continuer sa progression sur l’échelle jusqu’à une plateforme proche du sommet du mât (et de l’échelle), déployer ensuite la flèche de la potence, verrouiller l’assemblage mutuel des bras 22, 23 par la goupille à bille, engager un mousqueton portant une poulie dans la manille suspendue à la flèche, et engager une corde de levage dans la poulie.

Un second opérateur situé à un niveau inférieur, en bas de l’échelle, peut alors procéder au levage d’une charge suspendue à la corde de levage.

Une fois la charge déposée sur la plateforme, l’opérateur peut procéder, dans un ordre inverse au précédent, aux opérations inverses pour escamoter la flèche, remettre la sangle du dispositif à l’épaule, puis désolidariser le dispositif de l’échelle.