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Title:
PORTABLE MEDICAL SCREENING APPARATUS WITH TRIPLE STETHOSCOPIC, DOPPLER AND BLOOD STREAM DETECTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/082286
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a portable medical screening apparatus for performing a triple stethoscopic, Doppler and blood stream detection, comprising an arterial parameter measuring device (70) characteristic of the blood stream and a stethoscope provided with a connecting line path (3) for audio transmission between at least one earphone and a housing (100) forming at least partly an ear trumpet. The housing is equipped with an ultrasonic probe (8) and a transducer capable of supplying, from a Doppler signal, an audio signal through a connection to a loudspeaker for stethoscopic listening, and/or a video signal through a connection to viewing means. Data transmitting means between the said parameter measuring device (70) and the housing are coupled to means for digital processing of said data in the housing to enable, through means for triggering storage (5) provided on the housing, the values of the arterial parameter to be recorded at predetermined times and viewing means (39) to be supplied with the computed results based on said arterial parameter values.

Inventors:
BINDEFELD HERVE (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/000258
Publication Date:
August 10, 2006
Filing Date:
February 04, 2005
Export Citation:
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Assignee:
BINDEFELD HERVE (FR)
International Classes:
A61B5/024; A61B5/0205; A61B5/022; A61B5/0255; A61B7/02; A61B8/02; A61B8/04; A61B8/06
Domestic Patent References:
WO2003079904A12003-10-02
Foreign References:
US5964709A1999-10-12
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Ores (PARIS, PARIS, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil de dépistage médical portatif pour effectuer et analyser une triple détection stéthoscopique, Doppler et de la circulation sanguine, comportant un dispositif de mesure (7, 70) d'un paramètre artériel caractéristique de la circulation du sang et un stéthoscope muni d'un conduit de liaison (3) de transmission sonore entre au moins une oreillette d'écoute et un boîtier (100) formant au moins partiellement un cornet acoustique, le boîtier étant équipé d'une sonde ultrasonore (8) permettant la convergence et la simultanéité en réception des signaux ultrasonores et stéthoscopiques, et d'un transducteur (37) pouvant fournir, à partir d'un signal Doppler, un signal audio par liaison à un hautparleur (34) pour une écoute de type stéthoscopique, et/ou un signal vidéo par couplage à des moyens de visualisation (39), caractérisé en ce que des moyens de transmission de données (11 , 37) du dispositif de mesure (7, 70) du paramètre et (37) sont couplés à des moyens de traitement numérique (4, 4a, 4b) de ces données dans le stéthoscope pour permettre, par des moyens de déclenchement de mémorisation (5) prévus sur le stéthoscope, d'enregistrer des valeurs du paramètre artériel à des instants déterminés et de fournir aux moyens de visualisation (39) des résultats de calcul à partir de ces valeurs de paramètre artériel.
2. Appareil de dépistage selon la revendication 1 , dans lequel le paramètre artériel est choisi parmi la pression, la vitesse et la fréquence.
3. Appareil de dépistage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la transmission de données est effectuée via des liaisons par câble électrique (11) ou optique, par système hertzien ou par système infrarouge, des antennes étant prévues pour émettre et recevoir des ondes traitées par modulation/démodulation.
4. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de mesure de paramètre artériel (70) et les moyens de transmission (11 ) sont intégrés au boîtier, le dispositif de mesure artériel est un tensiomètre formé d'une tige (71 ) terminée par un bourrelet de compression (72) de compression couplée à un dynamomètre (73) et capable de provoquer un effet de garrot.
5. Appareil de dépistage selon la revendication précédente, la tige de compression (71 ) est actionnée manuellement ou électriquement, le boîtier étant tenu par l'intervenant contre le membre à tester.
6. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la sonde (8) est intégrée au boîtier (100) et est équipée optionnellement de moyens d'orientation et/ou de translation.
7. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel la sonde (8) est séparée de celuici pour une orientation libre manuellement adaptée et est connectée au transducteur (37) du boîtier (100) par un moyen de liaison (12).
8. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la mesure du paramètre artériel peut être déclenchée soit manuellement, lorsque l'intervenant entend le signal sonore stéthoscopique ou le signal Doppler converti par le circuit transducteur (37) et émis par le hautparleur (34), soit automatiquement, par le signal électrique transmis par le microphone (40) qui repère et convertit le signal sonore stéthoscopique.
9. Appareil de dépistage selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de traitement numériques (4) sont programmés de sorte que l'intervenant puisse lancer la mémorisation d'une première valeur de pression P1 mesurée sur un membre supérieur par un premier appui A1 sur les moyens de déclenchement de mémorisation (5) puis une deuxième valeur de pression P2 mesurée sur un membre inférieur par un deuxième appui A2 sur le même interrupteur, le module d'affichage (39) visualisant alors la valeur d'index IPS par Ie rapport P2/P1 des pressions mesurées et mémorisées.
10. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de déclenchement comprennent un interrupteur de mémorisation (5) disposé sur le stéthoscope, de préférence sur le boîtier (100), et actionné lorsque l'intervenant souhaite mémoriser une valeur de pression.
11. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de traitement numérique sont constitués notamment par un microprocesseur (4) monté dans une puce (4a) comportant au moins une mémoire (4b).
12. Appareil de dépistage selon la revendication précédente, dans lequel le processeur est programmé pour permettre la mémorisation de valeurs de pressions en mode de détection par enregistrement automatique, par appui au début du dégonflage du brassard du tensiomètre (7), le microphone (40) étant alors activé et la valeur de la pression automatiquement saisie et mémorisée lors de la réapparition du signal sonore stéthoscopique ou Doppler.
13. Appareil de dépistage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le module de visualisation (39) comporte des moyens d'affichage constitués de diodes ou d'un écran d'affichage à cristaux liquides formés sur le stéthoscope, de préférence sur le boîtier (100) pour que l'intervenant lise directement le résultat du rapport de pressions correspondant à la valeur de l'IPS, index de pression systolique.
Description:
APPAREIL DE DEPISTAGE MEDICAL PORTATIF A TRIPLE DETECTION STETHOSCOPIQUE, DOPPLER ET DE LA CIRCULATION SANGUINE

L'invention concerne un appareil de dépistage médical portatif pour effectuer et analyser une triple détection en vue de fournir un tel dépistage : une double détection de type stéthoscopique et/ou Doppler, combinée à une détection de mesure d'un paramètre de la circulation du sang, en particulier la pression artérielle.

Afin d'étudier les débits d'écoulement sanguin, il existe des appareils d'écoute stéthoscopique et des systèmes Doppler. Les premiers permettent au praticien d'estimer directement à l'oreille les instants de contraction du cœur pour expulser ce sang dans les artères (systole) et de remplissage en sang du cœur (diastole), et les seconds détectent ces instants à partir d'un signal ultrasonore émis par une système Doppler.

Dans le but de permettre une étude plus précise de ces détections, il a été proposé par le déposant, dans une demande internationale publiée sous le numéro WO 03/079904 et incorporée ici par référence, un appareil dénommé ci-après stéthoflux®. Cet appareil portatif permet de réaliser une double détection simultanée, en mode stéthoscopique et Doppler, dans une même zone. Ainsi, la position de l'appareil n'est pas modifiée et une détection par simple écoute audio de type stéthoscopique est possible, que la détection soit stéthoscopique ou Doppler, éventuellement combinée à un enregistrement et une analyse des signaux de manière à fournir des informations visuelles en vue d'un diagnostic.

Le stéthoflux® permet notamment de déterminer les pressions artérielles systoliques au niveau du coude (artère humérale) en mode stéthoscopique et/ou en mode Doppler, et au niveau de la cheville ou du bas de la jambe (artère tibiale ou plus distale) en mode Doppler seulement.

Cependant, pour quantifier les pressions artérielles avec cet appareil, il convient de disposer d'un autre appareil médical : un appareil de mesure des pressions de type « tensiomètre » comportant un brassard couplé à un manomètre.

Pour mesurer les pressions artérielles systoliques, le brassard du tensiomètre provoque un effet de garrot, puis est ensuite lentement desserré afin que l'intervenant utilisateur (médecin, infirmier, aide-soignant,...) puisse observer les valeurs de pression affichées sur !e manomètre du tensiomètre aux instants de contraction du cœur ou de remplissage des

D'une manière générale, le stéthofiuκ® permet de relever les pressions artérielles systoliques (PAS) au niveau des membres inférieurs, puis des membres supérieurs. Le rapport entre ces deux valeurs fournit l'index clinique de pression systoîique (IPS).

Afin de fournir des valeurs d'IPS, il convient de placer le boîtier du stethoflux® en situation d'examen artériel, sous ou à proximité du tensiomètre, de relever les valeurs de PAS sur le manomètre, puis de mémoriser ces valeurs dans une calculatrice afin d'en déduire la mesure d'IPS.

Cette solution constitue une première approche pratique, mais n'est pas satisfaisante en termes d'efficacité, de fiabilité et de rapidité.

Le perfectionnement selon l'invention permet une mémorisation directe et fiable des pressions artérielles par la transmission des informations à mémoriser.

Plus précisément, l'invention a pour objet un appareil de dépistage médical portatif pour effectuer et analyser une triple détection stéthoscopique, Doppler et de circulation sanguine, comportant un dispositif de mesure d'un paramètre artériel caractéristique de la circulation du sang et un stéthoscope muni d'un conduit de liaison de transmission sonore entre au moins une oreillette d'écoute et un boîtier formant au moins partiellement un cornet acoustique, le boîtier étant équipé d'une sonde ultrasonore orientée pour permettre la convergence et la simultanéité en réception de signaux ultrasonores et stéthoscopiques, et d'un transducteur pouvant fournir, à partir d'un signal Doppler, un signal audio par un haut-parleur pour une écoute de type stéthoscopique, et/ou un signal vidéo par couplage à des moyens de visualisation ; dans cet appareil, des moyens de transmission de données

entre le dispositif de mesure du paramètre et le boîtier sont couplés à des moyens de traitement numérique de ces données dans le stéthoscope pour permettre, par des moyens de déclenchement prévus sur le stéthoscope, d'enregistrer des valeurs du paramètre artériel à des instants déterminés et de fournir, aux moyens de visualisation, des résultats de calculs effectués à partir de ces valeurs de paramètre artériel.

De manière préférée, le paramètre de la circulation du sang est Ia pression artérielle et le dispositif de mesure de pressions artérielles est un tensiomètre, mais d'autres grandeurs physiques peuvent également servir de paramètre, telles que la vitesse de circulation ou la fréquence du signal Doppler en réception. Le tensiomètre peut être un dispositif classique à brassard gonflable et manomètre ou une structure intégrée au boîtier comme indiqué ci-dessous.

Selon différents modes de réalisation :

- la transmission de données est effectuée via des liaisons par câble électrique ou optique, par système hertzien de type bluetooth® ou par système infrarouge, des antennes étant alors prévues pour émettre et recevoir des ondes traitées par modulation/démodulation ;

- le dispositif de mesure artérielle et les moyens de transmission sont intégrés au boîtier, le tensiomètre étant formé d'une tige prolongée par un bourrelet de compression couplée à un dynamomètre et capable de provoquer un effet de garrot ;

- la tige de compression est actionnée manuellement ou électriquement, le boîtier étant tenu par l'intervenant contre le membre à tester ;

- la sonde est intégrée au boîtier et est équipée optionnellement de moyens d'orientation et/ou de translation, ou est séparée de celui-ci pour une orientation libre manuellement adaptée et est connectée au transducteur du boîtier par une liaison par câble électrique ou optique, par système hertzien de type bluetooth® ou par système infrarouge ;

- les moyens de traitement numériques sont programmés de sorte que l'intervenant puisse lancer la mesure du paramètre artériel manuellement, lorsque l'intervenant entend le signal sonore stéthoscopique ou le signal Doppler converti par le circuit transducteur et émis par le haut- parleur, ou encore automatiquement, par le signal électrique transmis par un microphone qui repère et convertit le signal sonore stéthoscopique ;

- les moyens de traitement numériques sont programmés de sorte que l'intervenant puisse lancer la mémorisation d'une première valeur de pression P1 , mesurée sur un membre supérieur par un premier appui A1 sur les moyens de déclenchement de mémorisation, puis d'une deuxième valeur de pression P2, mesurée sur un membre inférieur par un deuxième appui A2 sur le moyen de déclenchement, le module d'affichage visualisant alors la valeur d'index IPS par le rapport P2/P1 des pressions mesurées et mémorisées.

Dans ces conditions, l'intervenant peut lancer la mémorisation d'une première valeur de pression mesurée sur un membre supérieur puis une deuxième valeur de pression mesurée sur un membre inférieur, l'appareil affichant alors la valeur du rapport des pressions mesurées et mémorisées.

Selon d'autres caractéristiques :

- les moyens de déclenchement comprennent un interrupteur disposé sur le boîtier et actionné lorsque l'intervenant souhaite mémoriser une valeur de pression ;

- les moyens de traitement numérique sont constitués notamment par un microprocesseur monté dans une puce comportant au moins une mémoire ; le processeur est programmé pour permettre la mémorisation de valeurs de pressions en mode de détection par enregistrement automatique, par appui au début du dégonflage du brassard du tensiomètre, le microphone étant alors activé et la valeur de la pression

automatiquement saisie et mémorisée lors de la réapparition du signal sonore stéthoscopique ou Doppler;

- le module de visualisation comporte des moyens d'affichage constitués de diodes ou d'un écran d'affichage à cristaux liquides formés sur le stéthoscope, en particulier sur le boîtier pour que l'intervenant lise directement le résultat du rapport de pressions correspondant à la valeur de l'IPS, index de pression systolique.

Un avantage principal est l'obtention rapide et fiable, par combinaison de deux appareils, boîtier de stethoflux® et tensiomètre, de la mémorisation des valeurs de pressions artérielles mesurées et le calcul direct d'un rapport de pressions, l'IPS en particulier.

Un autre avantage est de disposer d'un appareil dont les mesures présentent une haute reproductibilité car les trois détections étant effectuées dans une même zone du membre à tester, sans modification de la position relative des détecteurs, les mesures effectuées et les valeurs déduites sont directement comparables d'un test sur l'autre.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée ci-après, en référence à des exemples de réalisation accompagnés des figures annexées qui représentent, respectivement :

- la figure 1 , une vue en coupe d'un boîtier d'appareil de dépistage selon l'invention ;

- la figure 2, un exemple d'appareil selon l'invention comportant le boîtier selon la figure 1 et le tensiomètre relié par un câblage électrique ; et

- la figure 3, une vue partiellement écorchée d'un exemple d'appareil selon l'invention avec un tensiomètre intégré dans le boîtier et une sonde Doppler séparée du boîtier.

Le boîtier illustré en figure 1 reprend certains moyens d'un boîtier 100 de stethoflux®, à savoir :

- un raccord de liaison de transmission sonore 3 relié à des oreillettes d'écoute (non représentées) ;

- un cornet acoustique 1 équipé d'une membrane 2 ;

- une sonde ultrasonore 8 orientée pour permettre la convergence en réception des signaux ultrasonores et stéthoscopiques ; et

- un circuit transducteur 37 pouvant fournir, à partir d'un signal Doppler fourni par la sonde 8, un signal audio par couplage à un haut-parleur 34 pour une écoute de type stéthoscopique, et un signal vidéo par couplage à un module de visualisation 39 comportant un écran à cristaux liquides d'affichage, sur la face supérieure Fs dans l'exemple illustré, et un adaptateur de visualisation pour moduler les signaux d'entrée.

La sonde 8 est logée dans le boîtier 100, hors du cornet 1 en forme de coupole. En variante, la sonde peut être disposée dans le cornet 1. Un interrupteur 38 de mise en tension de la sonde 8 est disposé sur le boîtier.

Le boîtier 100 présente une forme de tourelle, sensiblement cylindrique et de section ovoïde. La tourelle est limitée par la face supérieure de sortie Fs, au centre de laquelle émerge le raccord 3 de liaison, et par une face inférieure ouverte Fi d'application, où viennent se placer la membrane plane 2 du cornet et la face d'extrémité 8a d'un prolongement 8b de la sonde inclinée 8. Ce prolongement est en matériau solide ou semi-solide conducteur des ondes ultrasonores, par exemple en gel de silicone. La face d'extrémité 8a de la sonde prolongée est recouverte d'un gel 61 pour former une couche de liaison continue entre l'extrémité 8a et la peau du patient. Une membrane isolante 2', percée de façon à laisser l'extrémité 8a libre, peut avantageusement fermer la face inférieure de la tourelle. Le gel est commandé par un piston 36 accessible de la face supérieure Fs. Dans cet exemple de réalisation, le gel 61 provient d'un réservoir 60 disposé dans le boîtier. Le gel est délivré à travers un tube souple 6a par une buse d'éjection 6b, située en contact de la face inférieure Fi de la tourelle. La poussée du piston 36 permet de doser la quantité adéquate de gel délivrée par la buse. Le

réservoir peut être rechargé à travers un tuyau souple 62 qui relie le réservoir 60 à une embouchure de réassort 63 intégrée au boîtier.

L'axe Y'Y de la sonde 8 est inclinée par rapport à l'axe central X 1 X de symétrie du cornet, d'un angle (environ 50 degrés par rapport au plan de la membrane 2' dans l'exemple) permettant de réaliser une double détection convergente des signaux Doppler et de l'écoute stéthoscopique. La double détection est convergente en ce sens que les signaux sonores, à savoir stéthoscopique et Doppler converti en signal audible par le haut-parleur 34, sont canalisés simultanément par le même conduit de liaison 3 mais leur écoute est successive. Lorsque le signal stéthoscopique est converti en signal électrique par le microphone 40, les signaux stéthoscopiques et Doppler peuvent alors être traités simultanément.

La convergence peut également être réalisée sur le site d'exploration. Cependant, la sonde peut être équipée de moyens d'orientation et de translation (non représentés) à commande manuelle ou électrique (par exemple un micro -moteur) afin de réaliser une exploration à quelques centimètres en aval.

Toujours dans cet exemple, la sonde 8 est reliée au haut- parleur 34, monté sur une face externe du cornet 1 via le circuit transducteur 37. Alternativement, le haut-parleur pourrait être monté sur tout emplacement proche du circuit de propagation du son constitué par le cornet et le raccord de liaison. Le signal Doppler est converti par le circuit transducteur 37 pour fournir un signal sonore par le haut-parleur 34. Le stéthoflux® est utilisé en mode sonore ou audio pour les signaux stéthoscopique et Doppler.

En mode automatique, un microphone 40 est de plus apposé contre la paroi externe du raccord 3. Alternativement, il peut être agencé dans le conduit de liaison, dans la mesure où cette position ne provoque pas d'atténuation de l'intensité du signal sonore direct, ou contre la paroi du cornet acoustique 1 , ou plus généralement sur tout emplacement approprié situé sur le trajet sonore.

Ce microphone permet de recueillir et de convertir le signal stéthoscopique sonore et est relié au circuit de transduction 37 afin de le transmettre sous forme de signal d'entrée à un microprocesseur 4 couplé à une mémoire 4a de circuit intégré d'une puce 4b et, en sortie, au module de visualisation 39. Le signal Doppler reçu par la sonde 8 est également converti en signal vidéo par le même cheminement.

La réapparition de signaux stéthoscopique et/ou Doppler, qu'elle soit détectée par écoute (mode audio) ou par enregistrement (mode automatique), est couplée à la mesure de la tension artérielle comme paramètre de la circulation sanguine. Dans l'exemple de réalisation illustré en figure 2, la tension est mesurée par le manomètre 6 d'un tensiomètre à brassard de compression gonflable 7 et transmise par câblage au boîtier 100.

Pour ce faire, le manomètre est couplé à un capteur de pression K, par exemple un capteur piézoélectrique, relié à une sortie 101 (figure 1 ) prévue sur le boîtier 100 par un câble électrique souple 11 , lui- même couplé au microprocesseur 4 à travers le circuit transducteur 37. Alternativement, une transmission par ondes hertziennes ou infrarouges est possible en utilisant des antennes d'émission/réception et des modulateurs/démodulateurs adaptés.

Des valeurs de pression sont affichées par actionnement d'un interrupteur 5 qui est couplé au processeur 4 et au microphone 40 pour un enregistrement automatique. Le microprocesseur est programmé afin que cet interrupteur 5 permette de déclencher la saisie, la mémorisation et la visualisation de ces valeurs et de rapports de ces valeurs.

Dans l'exemple, le processeur est programmé pour permettre la mémorisation de deux valeurs de pression, P1 et P2, identifiées comme des valeurs de pressions PAS aux membres supérieur puis inférieur, lorsque l'intervenant M exerce successivement deux appuis A1 et A2 sur l'interrupteur 5 correspondant respectivement au positionnement de l'appareil sur une artère de membre supérieur et inférieur. Il est également programmé pour que

le deuxième appui déclenche alors le calcul du rapport de ces deux valeurs P2/P1 pour afficher une valeur d'index IPS par le module de visualisation 39.

En pratique, le premier appui A1 est exercé par l'intervenant lorsqu'il souhaite lancer la mémorisation de la valeur d'une pression, P1 ou PAS au membre supérieur.

En mode de détection par écoute (mode audio), l'enregistrement est effectué manuellement par l'appui A1 exercé par l'intervenant M lorsqu'il entend le signal sonore, stéthoscopique ou Doppler converti par le haut-parleur, réapparaître à un instant précis, lors du dégonflage du brassard du tensiomètre 7 faisant effet de garrot.

En mode de détection par enregistrement automatique, l'appui A1 est exercé au moment du dégonflage du brassard 7. Le microphone 40 est alors activé et la réapparition du signal sonore (stéthoscopique ou Doppler) déclenche automatiquement la saisie et la mémorisation de la valeur de la pression.

Dans les deux modes de détection, le lancement de la mémorisation d'une première valeur de pression P1 , PAS de membre supérieur, est effectué au moment de la réapparition du signal sonore.

Le déclenchement de la mesure d'une deuxième valeur de pression P2, PAS de membre inférieur, est effectué de la même façon par un deuxième appui A2 en utilisant uniquement une détection Doppler pour la prise de pression. L'appareil affiche avantageusement directement sur l'écran d'affichage la valeur calculée du rapport de pressions P2 / P1 , définissant la valeur de l'index d'IPS.

Selon un autre exemple de réalisation illustré en figure 3, le tensiomètre et les moyens de transmission sont intégrés au boîtier 100. Le tensiomètre 70 comporte une tige 71 terminée par un bourrelet de compression 72 et couplée à un dynamomètre 73. Le dynamomètre peut être à ressort, comme dans l'exemple illustré, à lame ou encore à fluide. Le dynamomètre est couplé à un capteur de niveau (non représenté), par

exemple un capteur optique ou un capteur piézoélectrique, dont le signal de sortie est transmis au transducteur 37 (figure 1 ).

La tige peut coulisser perpendiculairement à la surface du membre à tester en descendant le long de l'axe principal X'X et en provoquant un effet de garrot en bloquant la circulation du sang par compression exercée par le bourrelet 72 sur l'artère. Elle est actionnée manuellement par la force exercée par l'opérateur sur sa face supérieure Fa, ou électriquement grâce à l'action d'un micromoteur électrique (non représentée). Le boîtier est dans les deux cas maintenu par l'opérateur contre le membre à tester.

L'artère est ensuite lentement décompressée de sorte que le sang puisse re-circuler et déclencher un signal stéthoscopique et/ou Doppler comme précédemment. Le dynamomètre est couplé ou circuit transducteur pour fournir des valeurs de pression.

Dans l'exemple illustré, la sonde 8 est séparée du boîtier 100 et est connectée à celui-ci par une liaison par câble électrique 12 (d'autres liaisons : optique, par système hertzien de type bluetooth® ou par système infrarouge sont bien entendu possibles). Une telle séparation permet une plus grande liberté d'orientation et de mouvement de la sonde guidée alors % manuellement, pour adapter la localisation de la zone d'exploration, par exemple à quelques centimètres en aval de l'appareil, en fonction des résultats affichés. Le câble 12 est pourvu de crochets 13 pour maintenir la sonde lorsqu'elle n'est pas utilisée.

En mode sonore, les signaux stéthoscopique et Doppler (au niveau du coude) ou uniquement Doppler au niveau de la cheville (ou du bas de jambe) permettent à l'intervenant d'apprécier les instants de mémorisation des pressions P1 et P2 fournies par le dynamomètre 72, mémorisées dans la puce par les appuis A1 et A2 sur l'interrupteur 5 et affichés sous forme d'index IPS (rapport P2/P1 ) par le module d'affichage 39.

En mode d'enregistrement automatique, les signaux d'écoute stéthoscopique (enregistrés par le microphone) et Doppler sont également mémorisés et affichés sous forme d'index IPS.

L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits et représentés. Il est par exemple possible de prévoir, dans le deuxième mode de réalisation, le microprocesseur et le module de visualisation tels qu'agencés dans le premier mode de réalisation, ou de prévoir le module de visualisation à diodes dans tout exemple décrit ci- dessus. Les moyens de déclenchement de la mémorisation des données peuvent être constitués par un seul ou plusieurs interrupteurs ou par tout autre moyen (levier, touche sensitive, etc.). Par ailleurs, l'écran d'affichage peut être intégré à toute partie du stéthoscope : au boîtier, au croisement des oreillettes, à l'étui de piles, etc.

Il est également possible de procéder à l'enregistrement de paramètres de circulation du sang autres que des pressions (P1 , P2), par des dispositifs de mesure de ces paramètres en liaison ou intégrés au boîtier d'un stéthoflux®, comme dans les exemples de réalisation précédents pour le tensiomètre: les vitesses de circulation (V1.V2) à l'aide de cinémomètres optiques ou des fréquences Doppler (F1 ,F2) à l'aide de fréquencemètres pour mesurer, de façon semblable, des rapports V2/V1 ou F2/F1.

Il est également possible de prévoir une sonde intégrée au boîtier et une deuxième sonde extérieure au boîtier, en liaison souple avec ce dernier. La présence de deux sondes permet d'adapter la mesure au type d'analyse, par exemple pour vérifier un résultat par une mesure complémentaire à quelques centimètres en aval du site d'auscultation stéthoscopique.

L'invention permet par ailleurs une analyse comparée entre plusieurs territoires artériels (humerai au membre supérieur et tibial au membre inférieur notamment).