ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà différentes sortes de verseurs, associés à des capsules de bouchage, qui se distinguent notamment par leur mode de fixation au goulot du récipient et par l'élément verseur lui-même.

En ce qui concerne l'élément verseur lui-même, il peut être soit à configuration fixe, comme représenté sur les figures 1 et 2, soit à configuration variable, et notamment mobile axialement comme décrit dans les brevets FR 2.057.345, GB 922,188, US 3,217,935 et US4,569,464.

En ce qui concerne le mode de fixation au goulot du récipient, le verseur peut être emmanché à force dans le goulot, le verseur étant généralement muni de nervures circulaires d'étanchéité comme représenté sur la figure 2, et décrit dans les brevets FR 2.057.345, GB 922,188 et US 3,217,935.

PROBLEME POSE Ces verseurs sont associés à une capsule de bouchage et sont donc fixés au goulot lors du sertissage de la capsule de bouchage associée audit verseur, et cela, par application d'une force axiale exercée sur la tête de la capsule de bouchage, une force axiale

relativement élevée, qui peut aller de 80 à 100 daN, étant nécessaire pour que ledit verseur soit fixé irréversiblement au goulot.

Dans ces conditions, compte tenu du niveau de cette force, certaines capsules de bouchage peuvent être endommagées, notamment par flambage de la jupe ou altération des moyens d'ouverture facile.

Le problème à résoudre est donc d'avoir un verseur dont la fixation au goulot ne nécessite qu'une force axiale relativement faible, typiquement inférieure à 20 daN, de manière à pouvoir associer ledit verseur à tout type de capsule de bouchage, même les moins résistantes mécaniquement, compte tenu de la tendance permanente à réduire les épaisseurs des matériaux et le poids des emballages.

DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le verseur, associé à une capsule de bouchage et destiné à être fixé à l'intérieur d'un goulot d'un récipient, comprend une jupe périphérique dotée d'un moyen de fixation étanche au goulot, un élément verseur, et un moyen d'assemblage temporaire dudit verseur et de ladite capsule de bouchage, et est caractérisé en ce que, a) ladite jupe périphérique comprend une partie inférieure apte à subir un écartement radial assurant la fixation du verseur audit goulot, b) ledit verseur comprend une pièce rigide apte à subir un déplacement axial vers le bas, à l'intérieur de ladite jupe périphérique, par passage, typiquement irréversible, d'une position dite haute H à une position stable dite basse B lors de la fixation dudit verseur et de ladite capsule audit goulot, c) ledit verseur comprend un moyen de coopération de ladite partie inférieure et de ladite pièce rigide apte à transformer le déplacement axial de ladite pièce rigide en déplacement radial de ladite partie inférieure, ledit déplacement axial ne commençant qu'une fois ledit verseur placé dans ledit goulot, la force axiale exigée par le déplacement axial de ladite pièce rigide par rapport à la dite jupe périphérique étant supérieure à celle exigée pour introduire ledit verseur dans ledit goulot.

L'invention résout le problème posé. En effet, avec les moyens de l'invention, d'une part, l'introduction de la capsule et du verseur associé dans le goulot ne requiert qu'une force Fl, dite d'introduction, relativement faible, compte tenue du choix des dimensions extérieures de la jupe périphérique par rapport aux dimensions intérieures du goulot.

D'autre part, le déplacement axial qui suit l'introduction du verseur dans le goulot exige certes une force axiale FD, dite de déplacement, supérieure à FI, de manière à ce que ledit déplacement axial ne puisse pas commencer avant que le verseur ne soit correctement enfoncé dans le goulot, mais cette force de déplacement FD reste très inférieure à celle nécessitée par les capsules avec verseurs de l'état de la technique.

DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention.

La figure 1A est une vue partielle d'une capsule (1) dotée de son insert (2) et associée à un verseur (3), en coupe axiale selon l'axe vertical (11) de la capsule, le verseur étant introduit dans le goulot (9) d'un récipient, la pièce rigide (6H) du verseur étant encore en position haute, avant fixation du verseur au goulot et donc avant tout déplacement axial de cette pièce rigide (6).

La figure 1B est analogue à la figure 1A, mais avec la pièce rigide (6B) en position basse, à la suite de son déplacement axial.

La figure 1C est analogue à la figure 1A et représente la capsule (1) dotée de son insert (2) et de son verseur (3) avant introduction dans le goulot (9).

La figure 2 est analogue à la figure 1B, mais en diffère en ce que la lèvre circulaire flexible (80) est solidaire de la pièce rigide (6), et non de la jupe périphérique (4) comme sur les figures 1A et 1B.

Les figures 3A à 4B sont des vues partielles agrandies, en coupe axiale selon l'axe vertical (11) de la capsule, d'autres modalités de l'invention dans laquelle un moyen de

coopération (7) est utilisé pour transformer le déplacement axial de la pièce rigide (6) en déplacement radial de la partie inférieure (5).

Sur les figures 3A et 3B, le moyen (7) est un élément rigide à section triangulaire (73), alors que sur les figures 4A et 4B, ce moyen (7) est une tige ou élément plan rigide (72).

Sur les figures 3A et 4A, la pièce rigide (6) est en position haute, et notée 6H, alors qu'elle est en position basse, et notée 6B, sur les figures 4A et 4B.

Les figures 5A à 6, analogues aux figures 3A à 4B, décrivent d'autres modalités de l'invention dans lesquelles la pièce rigide (6) vient en appui direct contre la partie inférieure (5) et plus spécifiquement contre son côté intérieur (510).

Sur les figures SA et SB, analogues aux figures 3A et 3B, la pièce rigide (6) est une jupe typiquement cylindrique, alors que sur la figure 6, analogue à la figure SB, cette jupe rigide forme une cage (63) contenant une bille (630) de manière à rendre le verseur irremplissable.

Les figures 7A à 9B sont relatives à une autre modalité de verseur irremplissable analogue à celle de la figure 6, dont la pièce rigide (6) forme une cage (63).

Les figures 7A à 8B sont relatives à la même modalité de verseur : -la figure 7A est une vue sur laquelle la partie droite est analogue à la figure 1A (pièce rigide (6) en position haute), alors que la partie gauche est analogue à la figure 1B (pièce rigide (6) en position basse), la partie métallique (10) de la capsule (1) n'étant pas représentée.

La figure 7B est une vue en coupe selon A-A de la figure 7A, les parties droite et gauche des figures 7A et 7B se correspondant.

La figure 8A est une vue éclatée en perspective latérale de l'insert (2) et du verseur associé (3), la pièce rigide (6) étant en position haute (6H), avant que le verseur ne soit introduit dans le goulot. Elle montre que la cage (63) comprend trois arches (631) pour enserrer la bille (630).

Le verseur (3) est associé à l'insert grâce à des moyens d'assemblage temporaire (20) et (40) portés respectivement par une languette de l'insert (2), et par l'extrémité supérieure de la jupe périphérique (4).

La figure 8B est une vue en perspective latérale de l'insert (2) et du verseur (3), avant assemblage temporaire de ces deux pièces.

Les figures 9A et 9B illustrent deux modalités de la partie inférieure (5), en coupe dans un plan horizontal perpendiculaire à l'axe (11).

Sur la figure 9A, cette partie inférieure (5) comprend 6 languettes rigides (53) réunies entre elles par une jupe mince (530), alors que, sur les figures 7B et 8B, le verseur n'a que 3 languettes (53).

Sur la figure 9B, cette partie inférieure (5) comprend 3 languettes isolées (52).

Les figures 10A et 10B sont des coupes partielles selon l'axe (11) relatives à l'insert (2), à l'insert seul sur la figure 10A, et à l'insert lorsque la capsule de bouchage obture le goulot (9).

Les figures 11 A et 11B sont analogues aux figures 1A et 1B. Elles en diffèrent en ce que, dans le cas des figures 11A et 11B, la lèvre circulaire flexible (80) et la lèvre d'étanchéité (23) ont des diamètre et une flexibilité telles que la lèvre d'étanchéité appuie directement sur le buvant (90) du goulot (9).

Les figures 12A et 12B sont analogues aux figures 1A et 1B. Elles en diffèrent en ce que la jupe périphérique (4) et la pièce rigide (6) comprennent des surfaces tronconiques notées respectivement (44) et (64), la figure 12B étant une vue agrandie de la figure 12A.

La figure 13 est analogue à la figure 1A et en diffère en ce que l'étanchéité est assurée par les nervures (512) portées par la partie inférieure (5).

Les figures 14 à 16C illustrent une autre modalité de verseur (3) selon l'invention.

La figure 14 comprend deux vues gauche G et droite D d'un verseur (3), en demi-coupe axiale, dont la partie inférieure (5) comprend circulairement une alternance de tiges

rigides articulées (74) portant un talon rigide (740), et de talons rigides (54) portant des ailettes (541).

La figure 15 est une vue partielle en élévation de côté du verseur (3) illustrant la disposition de talons rigides (54), talons dépourvus d'ailettes.

Les figures 16A à 16C sont de vues schématiques de dessous (vues partielles dans le cas des figures 16B et 16C), la pièce rigide (6) étant en position haute H sur la figure 16A, et en position basse B sur la figure 16B où les 8 verrous rigides (54) et les 8 talons rigides (740) sont écartés en se bloquant radialement. La figure 16C illustre une variante dans laquelle chaque verrou (54) comprend deux évidements latéraux (541) permettant le blocage axial des talons (740).

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, la partie inférieure (5) peut être rigide et être articulée par rapport à la jupe périphérique (4), typiquement grâce à une partie amincie (50) formant une charnière 0 et reliant la partie inférieure (5) à la jupe périphérique (4), et forme un élément articulé (51), typiquement sous forme d'un secteur angulaire d'angle 0 limité par les côtés extérieur OC et intérieur OD, faisant chacun respectivement un angle Oc et (DD par rapport à la verticale, et dans lequel la pièce rigide (6) coopère, typiquement pas son extrémité, avec la partie inférieure (5), typiquement par son côté intérieur OD, de manière à ce que ledit déplacement axial vers le bas de la pièce rigide (6) entraîne la rotation dudit élément articulé ou secteur angulaire (51), l'angle Ce valant typiquement 0° et 1'angle <DD valant-a° avant ledit déplacement axial, l'angle Ce valant typiquement +a° et 1'angle D valant 0° après ledit déplacement axial, a étant typiquement compris entre 5 et 25°.

Par « rigide », on entend que, suite audit déplacement axiale, la partie inférieure (5) se déplace radialement en pivotant autour de la charnière O, et cela sans déformation plastique notable de cette partie inférieure (5).

Les figures 1A et 1B, 3A et 3B, 4a et 4B, 7A, l lA et 11B illustrent ces rotations de la partie inférieure (5).

Selon une modalité de l'invention, la pièce rigide (6) peut coopérer avec la partie inférieure (5) par un élément rigide (72,73) formant le moyen de coopération (7) et articulé à ses extrémités X et Y, une des extrémités X étant solidaire, ou rendue solidaire, de la partie inférieure (5), l'autre extrémité Y étant solidaire, ou rendue solidaire, de la pièce rigide (6), de manière à ce que ledit déplacement axial de l'élément rigide (72,73), en faisant varier l'inclinaison dudit élément articulé (51) pour atteindre ladite position stable et en déplaçant vers le bas l'extrémité Y, repousse radialement vers l'extérieur l'extrémité X, assurant ainsi ledit passage de la position haute H à la position basse Y.

Cette modalité est illustrée sur les figures 3A à 4B et 7A à 9B.

Dans une variante de verseur illustrée sur les figures 3A, 3B et 7A, et de manière à obtenir ladite position stable, d'une part, la hauteur ZYH de ladite extrémité Y en position haute, avant ledit déplacement axial, peut être typiquement supérieure à la hauteur Zx de ladite extrémité X, alors que la hauteur ZYB de ladite extrémité Y en position basse, après ledit déplacement axial, peut être typiquement inférieure à la hauteur Zx de ladite extrémité X, et d'autre part, ledit élément rigide (73) peut présenter une section typiquement triangulaire, l'extrémité Y formant un sommet de ce triangle, de manière à ce que, en position basse, un côté adjacent (730) à ce sommet vienne en butée contre la pièce rigide (6) et limite ainsi ledit déplacement axial vers le bas.

De manière avantageuse, et comme illustré sur les figures 14 à 16C, ladite partie inférieure (5) peut comprendre, comme éléments articulés (51), des languette rigides (53) ou des talons rigides (54) régulièrement espacés et en nombre n allant de 3 à 10, et typiquement de 4 à 8, à chaque languette (53) ou talon (54) correspondant un élément rigide (72,73) distinct. Sur les figures 14 à 16C, n est égal à 8.

De préférence, un verrou (740) peut être angulairement intercalé entre deux dits talons rigides (54) consécutifs, grâce à une tige de verrouillage (74) analogue audit élément rigide (72,73), de manière à bloquer circulairement lesdits talons rigides par lesdits verrous lorsque ladite pièce rigide (6) est en position dite basse.

Comme illustré sur la figure 16C, lesdits verrous (740) et lesdits talons rigides (54) peuvent coopérer, typiquement grâce à une encoche d'encliquetage (540), de manière à renforcer la fixation du verseur (3) au goulot (9).

Il est également avantageux que lesdits talons rigides (54) comprennent des ailettes (541), de manière à renforcer la fixation du verseur (3) audit goulot (9).

Dans le cas des verseurs selon les figures 3A à 4B, 7A à 9A et 14 à 16C, le verseur (3) forme de préférence une pièce monobloc.

Selon une autre modalité de l'invention, l'extrémité inférieure (61) de la pièce rigide (6) peut venir en appui direct sur un côté intérieur (510) de la partie inférieure (5), de manière à former ledit moyen de coopération. Cette modalité a été illustrée sur les figures lA, 1B, 2,5A, 5B, 6,11A à 13.

Typiquement, la pièce rigide (6) et la jupe périphérique (4) peuvent comprendre des éléments (62,43), mâles et femelles, coopérant et s'encliquetant irréversiblement, de manière à obtenir ladite position stable, comme illustré sur les figures 1A et 1B à titre d'exemple. En effet, quelle que soit la modalité de l'invention, il est en général préférable que le verseur reste fixé au goulot une fois placé dans ce dernier.

Il est avantageux que la capsule de bouchage (1), typiquement métallique, soit munie d'un insert (2) en matière plastique assurant l'étanchéité de la capsule de bouchage (1) et comprenant le moyen d'assemblage temporaire (20) et un moyen de déplacement axial (21) de la pièce rigide (6), ces deux moyens pouvant être partiellement confondus, le moyen d'assemblage temporaire (20), ayant. typiquement la forme d'une couronne, assurant la coopération temporaire de l'insert (2), solidaire de la capsule (1), et du verseur (3), le moyen de déplacement axial (21) de l'insert étant en prise directe sur la pièce rigide (6H) en position dite haute.

En effet, bien que les verseurs selon l'invention puissent présenter déjà, en eux-mêmes, un grand intérêt, l'intérêt le plus grand réside dans l'association d'un verseur et d'une

capsule de bouchage, puisque c'est pour résoudre un problème lié à une telle association que le verseur selon l'invention a été mis au point.

Pour le conditionneur, la capsule munie d'un verseur est utilisée sur machine d'embouteillage pratiquement comme une capsule standard non munie de verseur, et cela sans risque d'endommagement de la capsule, ce qui illustre le grand intérêt de l'invention.

La jupe périphérique (4) du verseur peut comprendre au moins une nervure circulaire (41) assurant l'étanchéité du verseur (4) avec le goulot (9), la largeur, le nombre et la flexibilité des nervures (41) étant choisi pour obtenir une friction assez élevée avec le goulot pour assurer ladite étanchéité, et cependant assez basse pour que la jupe périphérique (4) puisse, lors de la fixation du verseur, et de la capsule de bouchage associée, au goulot (9), être introduite à sa place définitive dans le goulot (9), par appui axial sur la capsule, avant que ne commence ledit déplacement axial vers le bas de la pièce rigide (6). La plupart de figures-sauf la figure 13, illustrent cette modalité.

La friction peut être choisie de manière à ce que la force FI pour introduire le verseur et sa jupe périphérique dans le goulot soit typiquement inférieure à 10 daN, et qu'une force FD, supérieure à Fl, typiquement supérieure à 10 daN, et de préférence comprise entre 10 et 20 daN, soit nécessaire pour assurer ledit déplacement axial.

Comme illustré sur les figures, la jupe périphérique (4) peut comprendre un rebord supérieur (42) venant en appui sur tout ou partie du buvant (90) du goulot (9) lorsque la jupe périphérique (4) du verseur (3) est mise en place dans le goulot (9). Ainsi, il est commode que le verseur, soumis à la force axiale Fi vienne en butée contre le buvant (90), de manière à éviter de contrôler le déplacement axial de la jupe périphérique (4) du verseur.

L'élément verseur peut être solidaire soit de la jupe périphérique (4), soit de la pièce rigide (6). Il a été représenté solidaire de la jupe périphérique (4) sur l'ensemble des figures concernées, sauf sur la figure 2 où il a été représenté solidaire de la pièce rigide (6).

Comme illustré par exemple sur les figures 1A et 1B, l'élément verseur peut comprendre une lèvre circulaire flexible (8), à l'état fléchi (8F) ou plaqué, typiquement contre le buvant du goulot, lorsque le goulot (9) est fermé par la capsule de bouchage (1), ou à l'état déployé (8D) lorsque le verseur (3) doit être utilisé, la capsule de bouchage (1), typiquement à vis, ayant été enlevée.

Comme illustré sur les figures 10A et 10B, l'insert (2) peut comprendre, outre une lèvre de solidarisation (22) de l'insert (2) avec la partie métallique (10) de la capsule (1), une lèvre d'étanchéité (23) orientée vers l'intérieur du goulot (9) et destinée à prendre appui sur le buvant (90) du goulot (9) ou sur la lèvre circulaire (8F) formant l'élément verseur si ce dernier s'étend sur ledit buvant, de manière à fermer de manière étanche le goulot (9).

Comme illustré sur les figures l lA et 11 B, la lèvre circulaire flexible (8) peut présenter à l'état déployée (8D) un diamètre extérieur qui est inférieur au diamètre intérieur de la lèvre d'étanchéité (23), de manière à ce que, lorsque le goulot (9) est fermé par la capsule de bouchage (1), la lèvre circulaire passe à l'état fléchi (8F) en se plaquant contre la lèvre d'étanchéité (23), elle-même étant alors plaquée contre le buvant (90) du goulot.

Selon une variante de l'invention illustrée sur la figure 13, tout ou partie de l'étanchéité dudit moyen de fixation étanche du verseur (3) au goulot (9) peut être assurée par au moins une nervure externe (512) portée par la partie inférieure (5).

Selon une autre variante de l'invention illustrée sur les figures 12A et 12B, la jupe périphérique (4) et la pièce rigide (6) peuvent coopérer selon des surfaces tronconiques (44,64), de manière à ce que ledit déplacement axial conduise à un écartement radial de la jupe périphérique (4), de manière à augmenter la fixation et/ou l'étanchéité entre le goulot (9) et le verseur (3).

Sur l'ensemble des figures, les fonctions de l'insert (2) est notamment d'assurer la fermeture étanche du goulot, ainsi que l'assemblage temporaire du verseur. Cependant,

l'insert (2) peut également être fileté, et dans ce cas, il comprend un jupe filetée destinée à coopérer avec le filetage du goulot.

Selon une autre modalité de l'invention illustrée sur la figure 6 et les figures 7A à 9B, la pièce rigide (6) peut former une cage (63) pour une bille (630), de manière à former un verseur irremplissable (3I).

Un autre objet de l'invention est constitué par une capsule de bouchage solidarisé temporairement à un verseur selon l'invention, par la coopération d'un moyen d'assemblage temporaire (20) porté par l'insert (2), et d'un moyen d'assemblage temporaire (40,60) porté par le verseur (3). Un tel objet est représenté sur la figure 1 C.

La coque de la capsule est typiquement métallique (10), mais l'invention n'est pas limitée à ce type de matériau. Elle pourrait être également en matière plastique.

Les inserts (2) et les verseurs (3) peuvent être en matière plastique moulée. Ils peuvent être en toute matière plastique apte à être moulée, choisie en fonction de son coût et des caractéristiques mécaniques requises, mais typiquement en polyoléfine, tel que PE, PP, ou en d'autres matériaux thermoplastique, tels que PA, PET, PS (éventuellement modifié pour avoir une souplesse suffisante), ou encore en matériau élastomère tels que SBS ou autres caoutchoucs synthétiques. Les inserts et verseurs peuvent être formés d'une seule pièce ou monoblocs, sauf lorsque deux pièces distinctes sont prévues, comme par exemple avec les verseurs des figures 1A à 2 et 5A à 6. Dans ce cas, de préférence, on peut avoir la jupe périphérique (4) et sa partie inférieure (5) en matériau élastomère, la partie inférieure (5) étant dans ce cas rendue rigide par l'épaisseur du matériau, alors que la pièce rigide (6) sera en un matériau de plus grande dureté, rigidité et autres caractéristiques mécaniques, par exemple en PP, de manière à garantir une fixation étanche de la jupe périphérique (4) au goulot (9), l'étanchéité requise ici visant à ce que, lorsque le verseur est utilisé, la totalité du liquide versé s'écoule bien au travers de l'élément verseur (8), et cela, sans écoulement de liquide ou suintement entre la paroi intérieure du goulot et le verseur.

Par contre, lorsque les verseurs sont formés d'une pièce monobloc et présentent des charnières pour permettre l'articulation d'un moyen de coopération (7) entre la partie inférieure (5) de la jupe périphérique et la pièce rigide (6) du verseur, comme dans le cas des verseurs des figures 3A à 4B, 7A et 8A, les charnières sont obtenues par amincissement de paroi et, réciproquement, les parties les plus rigides, comme la pièce rigide (6), sont obtenues en jouant sur l'épaisseur du matériau.

On peut aussi former des verseurs ou des éléments de verseur (4 et 5) monobloc en au moins deux matériaux différents par surmoulage. Ainsi, par exemple, l'élément verseur (8) et/ou la partie inférieure (5) formant un secteur angulaire (51) peuvent être en un matériau différent de celui constituant la jupe périphérique (4).

EXEMPLES DE REALISATION Les figures constituent des exemples de réalisation de capsules (1) munies d'inserts (2) et dotées de verseurs (3) selon l'invention.

Dans ces exemples, toutes les capsules et verseurs ont été fabriqués pour le bouchage de goulots de 31,5 mm de diamètre extérieur-voit la figure 7A.

Pour la partie métallique (10) de la capsule, on a pris une coque classique, typiquement en aluminium.

En ce qui concerne les inserts (2), ils comprennent tous, comme on peut le voir sur les figures, les éléments suivants : 1-une lèvre périphérique (22) pour solidariser l'insert avec la partie métallique (10), grâce à une gorge annulaire (12), sinon il faudrait coller l'insert à la tête de la partie métallique (10), 2-une lèvre d'étanchéité (23) tournée vers l'intérieur et qui s'écrase de préférence contre le buvant (90) comme illustré sur les figures 10B à 11B, mais éventuellement contre la lèvre flexible (8F), comme illustré sur les autres figures.

3-un moyen d'assemblage temporaire de l'insert (2) et du verseur (3) servant E solidariser capsule et verseur tant que ce dernier n'est pas fixé au goulot d'une bouteille ce qui facilite considérablement l'opération de capsulage. Dans ces exemples, le moyen d'assemblage choisi est la coopération par encliquetage d'éléments flexibles dont les extrémités présentent des reliefs (20) et (40,60).

4-et un moyen de déplacement axial (21) de la pièce rigide (6) du verseur (3), lors de la fixation du verseur (3) au goulot (9) qui a lieu lors du capsulage.

Les inserts (2) ont été moulés en PE ou en matériau élastomère.

En ce qui concerne les verseurs (3) fabriqués, ils comprennent tous : a-une jupe périphérique (4), dotée de nervures d'étanchéité (41)-sauf sur la figure 13, où des nervures d'étanchéité (512) sont portées par la partie inférieure (5), et éventuellement dotée d'un épaulement (40) pour former l'assemblage temporaire avec l'insert (voir figure 8A), b-une partie inférieure rigide (5) prolongeant la jupe périphérique (4), apte à s'écarter radialement grâce notamment à la partie amincie (50) formant une charnière O. Les essais ont été réalisés avec un secteur angulaire (51) d'angle 0 égal à 15°-20°-25°, c-un élément verseur (8) qui se présente sous la forme d'une lèvre flexible, qui, en l'absence de contraintes est en position déployée (8D), et qui sous contrainte, typiquement la pression exercée par la capsule en position fermée, est en position fléchie (8F). Cet élément verseur (8) est généralement un prolongement de l'extrémité supérieure de la jupe périphérique (4) ou, comme dans le cas du verseur de la figure 2, de la pièce rigide (6), et dans ce cas, une partie amincie (65) peut servir de charnière pour que la lèvre flexible puisse pivoter d'une position à état à l'autre. d-une pièce rigide (6) dont le déplacement axial entraîne un écartement radial de la partie inférieure (5), éventuellement grâce à un moyen de coopération spécifique (7, 72,73). Cette pièce rigide peut porter un épaulement (60) pour former le moyen d'assemblage temporaire avec l'insert (2).

Dans le cas des verseurs des figures 1A à 2,5A à 6B, 11 A à 13, et 5B, on a fabriqué à part une pièce monobloc constituée de la jupe périphérique (4) dotée de l'élément verseur (8) et de sa partie inférieure, soit en PE, soit en élastomère. En particulier

lorsque cette pièce est en élastomère, la partie inférieure (5) peut former une couronne complète, qui peut s'écarter radialement lors du mouvement axial vers le bas de la pièce rigide (6), qui a été par ailleurs fabriquée également à part par moulage de PP.

Dans le cas des verseurs des figures 3A à 4B, 7A à 9B et 14 à 16C, le verseur est une pièce monobloc, qui a été fabriquée par moulage en PP transparent ou en PP charge de poudre minérale, telle que du talc. La bille (630), en verre, a été introduite à force dans le verseur.

Les figures 9A et 9B représentent des modalités relatives à la partie inférieure rigide (5).

Comme déjà indiqué, cette partie inférieure (5) peut former une couronne, mais, dans le cas présent, elle forme une pluralité de languettes soit isolées (52), comme représenté sur la figure 9B, soit non isolées (53) car solidarisées par une jupe mince (530) comme représenté sur la figure 9A et sur la figure 8B.

Sur les figures 9A et 9B, les flèches partant des repères 6 ou 7 symbolisent l'écartement radial des languettes (52,53) suite à la poussée directe, soit de la pièce rigide (6) seule, soit du moyen de coopération (7), selon le cas.

Les tests réalisés à partir des capsules avec verseur ainsi fabriquées ont montré, à la fois sur ligne de capsulage et auprès de consommateurs, le grand intérêt de l'invention.

AVANTAGES DE L'INVENTION D'une part, l'invention diminue considérablement les problèmes rencontrés sur ligne de capsulage dans la mesure où, sans avoir par ailleurs à modifier les lignes de capsulage, les capsules ne sont plus détériorées, avec à la fois les arrêts de production et les pertes de produits qui en sont la conséquence.

D'autre part, l'invention divulgue des moyens qui permettent d'adapter le verseur à tout type de capsule et à tout type de diamètre.

En outre, l'invention permet d'introduire, sans surcoût notable, une fonction complémentaire, telle que l'irremplissabilité. Dans ce cas, le verseur selon l'invention

comprend des moyens qui rendent sinon impossible du moins difficile 1'extraction du verseur du goulot, de manière réduire les possibilités de fraude.

Enfin, à l'usage, la capsule et son verseur associé sont d'utilisation pratique dans la mesure où, pour le consommateur, il n'y a pas de différence sensible entre une capsule standard sans verseur ou une capsule avec verseur selon l'invention, tant en ce qui concerne la hauteur de la bouteille et son encombrement, que l'effort manuel d'ouverture, notamment pour supprimer la coopération de l'insert (2) et du verseur (3), par l'intermédiaire des moyens d'assemblage temporaire (20) et (40,60), reste dans la plage de ce qui est perçu comme habituel par le consommateur.

LISTE DES REPERES Capsule de bouchage................................................... 1 Partie métallique 10 Axe vertical.................................................... ...... 11 Gorge annulaire de solidarisation de 10 avec 2.... 12 Insert...................................................... ....................... 2 Moyen d'assemblage temporaire 20 Moyen de déplacement axial de 6......................... 21 Lèvre de solidarisation avec 10.............................. 22 Lèvre d'étanchéité 23 Verseur..................................................... ...................... 3 Verseur irremplissable.............................................. ..... 31 Jupe périphérique du verseur 4 Moyen d'assemblage temporaire 40 Moyen de fixation étanche-nervures 41 Rebord supérieur 42 Elément d'encliquetage avec 62............................ 43 Jupe à paroi intérieure tronconique........................ 44 Partie inférieure rigide de la jupe périphérique 5

Partie amincie-charnière 0................................ 50 Elément articulé-secteur angulaire..................... 51 Côté intérieur OD............................................ 510 Côté extérieur OC............................................ 511 Nervures d'étanchéité 512 Languette rigide isolée 52 Languette rigide solidaire d'une jupe 53 Jupe flexible................................................... 530 Talons rigides......................................... 54 Encoche d'encliquetage avec 740............. 540 Ailettes........................................... 541 Pièce rigide du verseur................................................... 6 Pièce rigide en position haute......................................... 6H Pièce rigide en position basse....................................... 6B Moyen d'assemblage temporaire 60 Extrémité inférieure 61 Elément d'encliquetage avec 43............................. 62 Pièce rigide ou partie de pièce formant cage......... 63 Bille contenue dans la cage 6C 630 Arche de la cage.............................................. 631 Pièce rigide à jupe extérieure tronconique.............. 64 Charnière de l'élément verseur 65 Moyen de coopération entre 5 et 6................................. 7 Articulation-extrémité A.................................... 70 Articulation-extrémité B 71 Elément rigide 72 Elément rigide à section triangulaire...................... 73 Côté adjacent à l'extrémité B........................... 730 Tige rigide de verrouillage............................ 74 Verrou............................................... 740 Lèvre circulaire flexible formant l'élément verseur....... 8

Lèvre flexible à l'état déployé 8D Lèvre flexible à l'état fléchi 8F Goulot d'un récipient 9 Buvant...................................................... .............. 90 Filetage.................................................... ................ 91 Contre-bague................................................ ............ 92