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Title:
PREFORM MADE OF BIOCOMPATIBLE MATERIAL, SAID PREFORM BEING DESIGNED TO FORM A PLUG FOR SEALING A CAVITY OR WELL OF A DENTAL PROSTHETIC IMPLANT, A CAVITY OF A NATIVE TOOTH TO BE TREATED, OR AN INTERDENTAL SPACE, ASSOCIATED TOOL FOR GRASPING AND INSERTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/007932
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a tool for grasping and inserting a calibrated preform (1) designed to form a temporary or permanent plug for sealing a cavity or well of a dental prosthetic implant or a native tooth to be treated or an interdental space, the preform consisting of a flexible core of extruded biocompatible material which is cut into the shape of a rod of the desired calibre.

Inventors:
SERFATY EMMANUEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/067889
Publication Date:
January 09, 2020
Filing Date:
July 03, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SERFATY EMMANUEL (FR)
International Classes:
A61C3/08; A61C3/10; A61C5/50; A61C5/88; A61C8/00
Foreign References:
US20080274439A12008-11-06
US20150113916A12015-04-30
US20030124482A12003-07-03
EP0540211A21993-05-05
US20060154213A12006-07-13
US4306864A1981-12-22
Attorney, Agent or Firm:
DAGES, Olivier (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Outil (5) de prise et de pose d’une préforme calibrée (1), destinée à former un bouchon d’obturation temporaire ou définitif d’une cavité ou puits de pièce prothétique dentaire ou de dent native à soigner ou d’un espace interdentaire, la préforme étant constituée d’un jonc souple en matériau biocompatible extrudé, découpé sous la forme d’une tige au calibre souhaité.

l’outil comprenant :

- une pince (2) à mors (20, 21) en forme de demi- cylindre, actionnable manuellement entre une position de fermeture dans laquelle les mors forment sensiblement un cylindre de serrage autour d’une préforme et une position d’ouverture dans laquelle les mors sont écartés l’un de l’autre pour libérer la préforme ;

- un piston (4) mobile au sein de la pince, entre une position de retrait dans laquelle il est éloigné du cylindre de serrage et une position de poussée dans laquelle il peut venir pousser la préforme simultanément au passage de la pince dans sa position d’ouverture afin de la tasser au sein de la cavité ou puits.

2. Outil selon la revendication 1, comprenant:

- un manchon de préhension (50) dont au moins une des extrémités (51, 52) forme le piston (4) dont la périphérie extérieure est pourvue d’une ou plusieurs gorges (40) ;

- au moins une poignée d’actionnement (53) dont l’extrémité libre forme la pince (2) à mors (20, 21) dont la périphérie intérieure est pourvue d’un ou plusieurs ergots (22) complémentaires de la(des) gorge(s) du piston; la poignée étant montée pivotante sur le manchon (50), de sorte qu’un appui de l’utilisateur sur la poignée vers le manchon provoque successivement :

• le déplacement du piston depuis sa position de retrait à l’intérieur de la pince en position de fermeture,

• l’ouverture des mors de la pince par le piston qui vient pousser radialement sur le(s) ergot(s) des mors, ce qui permet la prise d’une préforme dans cette position d’ouverture,

• la fermeture de la pince par le(s) ergot(s) des mors de pince coopérant avec la(les) gorge(s) du piston, ce qui permet le transport avec maintien de la préforme prise jusqu’à son positionnement dans une cavité ou puits de pièce prothétique dentaire ou de dent native à soigner ou d’un espace interdentaire, • la ré-ouverture des mors de la pince par le piston qui vient à nouveau pousser radialement sur le(s) ergot(s) des mors et simultanément la poussée de la préforme positionnée dans la cavité ou le puits, par le piston à l’intérieur des mors écartés dans leur position de ré-ouverture.

3. Outil selon la revendication 2, le piston et la pince étant montés de telle sorte que dans la position de poussée du piston, ce dernier fait saillie de la pince.

4. Outil selon la revendication 2 ou 3, les ergots s’étendant chacun sur la longueur de la paroi intérieure d’un mors, tandis que la gorge s’étend sur toute la périphérie extérieure du piston.

5. Kit d’obturation dentaire, comprenant :

une pluralité de préformes , calibrées (1.1, 1.2, 1.3) destinées chacune à former un bouchon d’obturation temporaire ou définitif d’une cavité ou puits de pièce prothétique dentaire ou de dent native à soigner ou d’un espace interdentaire, la préforme étant constituée d’un jonc souple en matériau biocompatible extrudé, découpé sous la forme d’une tige au calibre souhaité, les préformes étant calibrées selon plusieurs diamètres et/ou longueurs différents ;

une boite (5) à plusieurs logements adaptés chacun pour loger chacun un groupe de la pluralité de préformes du même diamètre et/ou de la même longueur.

6. Kit selon la revendication 5, comprenant en outre un outil (5) de prise et de pose selon l’une des revendications 4 à 7 et/ou un fouloir manuel et/ou une précelle et/ou une paire de ciseaux permettant de découper une préforme, et/ou une sonde parodontale ou une sonde graduée tous les millimètres, adaptée pour évaluer la profondeur de la cavité ou du puits à obturer, de sorte à utiliser une préforme de diamètre et/ou de longueur calibrée souhaitée.

7. Kit selon la revendication 5 ou 6, la tige de chaque préforme étant soit un cylindre, soit un cylindre terminé par une extrémité conique, soit une forme allongée de section transversale triangulaire.

8. Kit selon l’une des revendications 5 à 7, le matériau biocompatible de chaque préforme étant un polytétrafluoroéthylène (PTFE) expansé.

Description:
PREFORME EN MATERIAU BIOCOMPATIBLE, DESTINEE A FORMER UN BOUCHON D’OBTURATION D’UNE CAVITE OU PUITS DE PIECE PROTHETIQUE IMPLANTAIRE DENTAIRE, D’UNE CAVITE D’UNE DENT NATIVE A SOIGNER, OU D’UN ESPACE INTERDENTAIRE, OUTIL DE PRISE

ET DE POSE ASSOCIE

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine général de l’odontologie, autrement dit de la chirurgie dentaire, et en particulier, la prothèse sur implants, le traitement endodontique, le collage de pièces prothétiques fixées ou de contentions orthodontiques et parodontales et, la prise d’empreintes compressives.

Elle a trait plus particulièrement à l’obturation de la gaine d’une vis de pilier prothétique d’implant dentaire.

Bien que décrite préférentiellement en référence à cette application visée, l’invention concerne également toute obturation temporaire ou définitive de cavité ou de dent native à soigner, ou toute obturation temporaire des espaces interdentaires larges et présentant de fortes contres dépouilles lors de :

-prises d’empreinte fortement compressives

-du collage de pièces prothétiques ou de contentions en présence d’espaces interdentaires larges présentant un risque important de blocage de la colle dans ces derniers.

Art antérieur

Après la mise en place d’un implant dentaire, une prothèse (couronne ou bridge sur implant) est fixée sur l’implant au moyen d’un pilier prothétique ; étage intermédiaire entre l’implant et la prothèse. La prothèse peut être scellée au moyen d’un ciment dentaire ou bien directement transvissée.

Lors de cette étape de fixation, la gaine de la vis prothétique qui fixe cette prothèse ou ce pilier doit être obturée à l’aide d’un biomatériau.

Le cahier des charges de ce matériau est strict et il doit remplir les conditions suivantes :

- nécessité de protection de la tête de la vis ;

- caractéristiques de densité élevée, d’étanchéité et de résistance aux produits chimiques notamment ceux aux acides utilisés pour le collage (acide orthophosphorique, acide fluorhydrique); mise en œuvre et manipulation aisée : ductilité du matériau lors du foulage ; retrait facile du matériau en cas de nécessité de démontage de la vis prothétique ;

- propriétés esthétiques ;

- propriétés hygiéniques : compatibilité avec les normes d’hygiène en vigueur et notamment la possibilité de stérilisation en autoclave ;

- coût raisonnable : prix de revient économique compatible avec les frais de fonctionnement d’une structure dentaire (cabinet dentaire, centre de soins, service de soins dentaires).

Une fois l’obturation avec le matériau biocompatible réalisée, la partie occlusale du puits de la vis est elle-même obturée à l’aide d’un matériau cosmétique qui est collé. Ce matériau cosmétique d’obturation finale peut être une résine composite réalisée directement dans la bouche du patient ou un plot de céramique confectionné sur mesure en laboratoire.

Plusieurs solutions existent à ce jour en tant que matériaux biocompatibles et process d’obturation afférents.

La première solution mise en œuvre couramment par les dentistes, consiste à réaliser un tampon en mousse ou à rouler, à la main, une boulette de coton puis à mettre en place et tasser cette dernière dans la gaine de la vis prothétique implantaire. Cette technique archaïque permet certes de protéger la tête de la vis prothétique.

Cependant, elle présente plusieurs inconvénients. Tout d’abord, sa mise en place est peu aisée, son retrait est difficile et l’étanchéité mauvaise, ce qui laisse se dégager une odeur nauséabonde lors de la réouverture du puits de la vis.

De plus, le manque de densité du coton roulé et tassé de manière empirique ne permet pas un soutien efficace de la partie cosmétique qui peut s’effondrer ou se fracturer.

Enfin, le coton tassé génère des ombres grises peu esthétiques laissant deviner visuellement l’entrée du puits de la vis au niveau de la dent prothétique.

Cette technique archaïque de boulettes de coton est également mise en œuvre pour l’obturation temporaire d’une cavité d’accès endodontique ou d’une chambre pulpaire lors de reconstruction des parois dentaires pour acte endodontique. Outre les mêmes inconvénients que précédemment, on constate que le coton se mêle aux produits de collage ainsi qu’au matériau de reconstitution en composite et des filaments de coton entravent l’étanchéité. Pour l’obturation de la gaine de la vis prothétique des piliers implantaires, une autre solution qui a été proposée est un dispositif commercialisé sous la dénomination commerciale Silverplug®, conçu pour remplir le tunnel de l'implant. Ce dispositif est un polymère à base d’argent contenant de la zéolite. Ce dispositif semble satisfaisant au premier abord car il respecte certains critères du cahier des charges précité, à savoir :

- une protection de la tête de la vis,

- des caractéristiques d’étanchéité,

- une manipulation aisée,

- un retrait facile en cas de nécessité de démontage de la vis prothétique.

Cependant, ce dispositif n’est pas applicable à tous les cas d’obturation de puits implantaires en particulier ceux des piliers implantaires angulés présentant un fourreau ouvert en biseau. En outre, la couleur grise du matériau à base d’argent ne remplit pas le critère esthétique. Enfin, son coût est élevé et alourdit considérablement le prix final de la prothèse.

Une dernière solution, de plus en plus répandue depuis quelques années dans la profession et relayée dans certains articles de presse professionnels consultables sur internet est devenue la solution d’usage.

Cette solution consiste à utiliser des feuilles de polytétrafluoroéthylène (PTFE) expansé que l’on trouve couramment dans le commerce sous la forme d’un ruban enroulé, dont l’épaisseur est de l’ordre de 0,1 millimètres.

En effet, ce matériau répond très bien au cahier des charges précédemment énoncé pour les raisons suivantes.

Tout d’abord, le PTFE expansé permet de protéger efficacement la tête de la vis prothétique et son retrait est aisé.

Egalement, les propriétés d’étanchéité du PTFE expansé sont largement éprouvées dans l’industrie textile, notamment par l’utilisation des membranes étanches de type GORE TEX ®

De fait, le PTFE expansé est aussi très malléable, ce qui permet de le fouler afin de le tasser dans une cavité sous l’action d’un instrument manuel ou mécanique.

Les propriétés antiadhésives remarquables du PTFE expansé sont également connues notamment pour son usage domestique comme revêtement d’ustensiles de cuisson (poêles, casseroles, etc....). Ainsi, dans le domaine d’application qu’est l’odontologie, le PTFE expansé n'adhère pas aux produits de collage (adhésifs, résines composite). Ceci permet un retrait plus aisé du biomatériau lors de son démontage.

Le PTFE expansé est en outre un matériau thermorésistant qui lui permet d’être stérilisé en autoclave, et il résiste pratiquement à tous les produits chimiques, en particulier aux acides phosphorique et fluorhydrique utilisés pour le collage en odontologie.

Par ailleurs, le PTFE expansé est déjà largement mis en œuvre dans le domaine médical (vaisseaux sanguins synthétiques et patchs pour la régénération des tissus mous, sutures pour les procédures orthopédiques et les interventions de chirurgie vasculaire, cardiaque et générale), en tant que matériau biocompatible. Ainsi, l’inertie et la stabilité du PTFE expansé peuvent ainsi assurer sa biocompatibilité en tant que biomatériau implantable au sein des tissus de la cavité buccale et des tissus dentaires.

Semi opaque et de couleur blanche, le PTFE expansé est compatible avec les matériaux utilisés en odontologie esthétique et permet de pallier les défauts d’ordre cosmétique de certaines prothèses. Ainsi, le PTFE expansé est avantageux pour obturer de manière esthétique les puits des prothèses implantaires vissées (couronnes et bridges sur implants) et ce quelle que soit la nature du matériau cosmétique utilisé, en particulier celle d’un puits implantaire céramo-métallique, en céramique ou encor en zircone.

Au final, l’opacité et la couleur d’un PTFE expansé lui permettent de masquer les ombres grises générées par la présence du puits et de réaliser au final une obturation esthétique.

Enfin, le PTFE expansé est fréquemment utilisé comme support d’échantillons de référence lors de test scientifiques relatifs au développement bactérien. Son état de surface lisse et sa faible énergie de surface en font un substrat peu favorable au développement bactérien.

Cependant, la technique utilisée à ce jour pour la mise en place de PTFE expansé en odontologie présente encore de nombreuses lacunes, liées à sa mise en œuvre empirique, son conditionnement, ses caractéristiques physico-chimiques, sa forme, sa présentation commerciale et sa diffusion qui sont insuffisantes pour remplir toutes les conditions requises.

Plus précisément, en premier lieu, le ruban de PTFE expansé commercial est initialement découpé sous la forme d’une ou plusieurs feuilles qui sont roulées manuellement pour sa mise en forme afin d’être mises en place dans le puits de la vis prothétique. La seule forme commerciale de rubans de PTFE disponible sur le marché est vendue dans les commerces de bricolage et n’est donc pas prévue pour le domaine dentaire. Les praticiens et cabinets dentaires se procurent donc un matériau qui peut ne pas être conforme à sa destination, ce qui peut poser des problèmes de conformité, de mise en œuvre, et d’hygiène.

En outre, les conditions de fabrication du produit ne sont pas connues et ne respectent pas le cahier des charges des biomatériaux destinés au domaine dentaire.

Ainsi, sa mise en œuvre est peu aisée, non hygiénique et chronophage. De ce fait, si le coût du produit en tant que tel est faible, son temps de mise en œuvre élevé diminue le rapport qualité/prix.

De plus, l’étanchéité obtenue par feuille(s) de PTFE expansé, est certes nettement améliorée par rapport à la technique du coton et/ou du tampon en mousse, mais elle reste relative.

En effet, la densité finale de la feuille de PTFE expansé, du fait de la manipulation artisanale par modelage manuel et de la fonction inappropriée de ce produit, reste aléatoire et empirique.

A ce jour, aucun biomatériau en PTFE expansé, dédié l’odontologie n’a été développé ni commercialisé.

Il existe donc un besoin d’améliorer les solutions d’obturation de la gaine de la vis prothétique à l’aide d’un matériau biocompatible, notamment afin de pallier les inconvénients précités.

De manière plus générale, il existe un besoin de proposer une solution d’obturation temporaire ou définitive de toute cavité ou puits d’une pièce prothétique dentaire ou d’une dent à soigner, au moyen d’un matériau biocompatible, qui réponde au cahier des charges précité tout en étant de mise en œuvre simple et rapide, à un coût acceptable et en garantissant une bonne densité et une bonne étanchéité.

Le but de l’invention est de répondre au moins en partie à ce(s) besoin(s).

Exposé de l’invention

Pour ce faire, l’invention concerne, sous l’un de ses aspects, une préforme calibrée, destinée à former un bouchon d’obturation temporaire ou définitif d’une cavité ou puits de pièce prothétique dentaire ou de dent native à soigner ou d’un espace interdentaire, la préforme étant constituée d’un jonc souple en matériau biocompatible extrudé, découpé sous la forme d’une tige au calibre souhaité.

Avantageusement, la tige est soit un cylindre, soit un cylindre terminé par une extrémité conique (forme cylindro-conique), soit une forme allongée de section transversale triangulaire. Une forme cylindro-conique a pour avantage que l’extrémité conique plus fine que le corps cylindrique facilite l’insertion de la préforme dans une cavité dentaire, une gaine de vis de pilier prothétique implantaire ou dans un espace inter dentaire.

De préférence, le matériau biocompatible est un polytétrafluoroéthylène (PTFE) expansé.

Ainsi, l’invention consiste essentiellement à proposer un bouchon d’obturation temporaire ou définitif d’une cavité ou puits de pièce prothétique ou de dent native à soigner, qui est préformé à partir d’un jonc biocompatible avec une densité et un calibre souhaité en fonction de l’opération d’odontologie visée.

La tige découpée constitue un plot aisé à manipuler et à tasser au sein d’une cavité ou d’un espace inter dentaire.

La préforme calibrée selon l’invention répond parfaitement au cahier des charges précité et en outre permet de pallier les inconvénients des techniques et matériaux d’obturation existants.

En particulier, les inconvénients de la technique d’obturation par feuilles de PTLE expansé du ruban sont supprimés par la densité maîtrisée du jonc expansé ainsi que sa facilité et son temps de mise en œuvre réduit.

En outre, la densité maîtrisée de la préforme foulée selon l’invention, permet de prévenir les risques de desserrage de la vis du pilier implantaire par compression de celle-ci.

Les applications d’odontologie possibles pour l’invention sont nombreuses.

Ainsi, une préforme selon l’invention peut servir de bouchon d’obturation :

- d’un puits d'accès de vis prothétiques implantaires standard ou non ;

- de la cavité endodontique ;

- de la partie occlusale d’une dent à soigner et / ou de la zone de la chambre pulpaire camérale, lors de la reconstruction de la ou des parois dentaires pour acte endodontique ;

- d’un sulcus lors de la mise en place d’une prothèse stabilisée par des attachements sur dents ou sur implants ; - de tout espace interdentaire, plus particulièrement les espaces larges avec des caractéristiques de fortes contre-dépouilles, soit lors de prises d’empreintes compressives, soit lors du collage de pièces prothétiques (inlays, overlays, couronnes, bridges) ou bien encore lors du collage de contentions orthodontiques ou parodontales. Dans cette dernière application, il est préférable de disposer de préformes à section transversale triangulaire.

L’invention a également pour objet un outil de prise et de pose d’une préforme tel que décrite précédemment, comprenant :

- une pince à mors en forme de demi-cylindre, actionnable manuellement entre une position de fermeture dans laquelle les mors forment sensiblement un cylindre de serrage autour d’une préforme et une position d’ouverture dans laquelle les mors sont écartés l’un de l’autre pour libérer la préforme ;

- un piston mobile au sein de la pince, entre une position de retrait dans laquelle il est éloigné du cylindre de serrage et une position de poussée dans laquelle il peut venir pousser la préforme simultanément au passage de la pince dans sa position d’ouverture afin de la tasser au sein de la cavité ou puits.

Selon un mode de réalisation avantageux, l’outil comprend :

-un manchon de préhension dont au moins une des extrémités forme le piston dont la périphérie extérieure est pourvue d’une ou plusieurs gorges;

- au moins une poignée d’actionnement, dont l’extrémité libre forme la pince à mors dont la périphérie intérieure est pourvue d’un ou plusieurs ergots complémentaires de la(des) gorge(s) du piston; la poignée étant montée pivotante sur le manchon, de sorte qu’un appui de l’utilisateur sur la poignée vers le manchon provoque successivement :

• le déplacement du piston depuis sa position de retrait à l’intérieur de la pince en position de fermeture,

• l’ouverture des mors de la pince par le piston qui vient pousser radialement sur le(s) ergot(s) des mors, ce qui permet la prise d’une préforme dans cette position d’ouverture,

• la fermeture de la pince par le(s) ergot(s) des mors de pince coopérant avec la(les) gorge(s) du piston, ce qui permet le transport avec maintien de la préforme prise jusqu’à son positionnement dans une cavité ou puits de pièce prothétique dentaire ou de dent native à soigner ou d’un espace interdentaire, • la ré-ouverture des mors de la pince par le piston qui vient à nouveau pousser radialement sur le(s) ergot(s) des mors et simultanément la poussée de la préforme positionnée dans la cavité ou le puits, par le piston à l’intérieur des mors écartés dans leur position de ré-ouverture.

De préférence, le piston et la pince sont montés de telle sorte que le déplacement du piston de sa position de retrait à sa position de poussée, ce dernier fait saillie de la pince.

Avantageusement, les ergots peuvent s’étendre chacun sur la longueur de la paroi intérieure d’un mors, tandis que la gorge s’étend sur toute la périphérie extérieure du piston.

L’outil selon l’invention facilite la préhension, le transport, la mise en place et le foulage de préformes selon l’invention. Il améliore l’ergonomie en permettant un gain de temps et en simplifiant la gestuelle du praticien.

L’invention concerne enfin un kit d’obturation dentaire, comprenant :

- une pluralité de préformes décrites précédemment, calibrées selon plusieurs diamètres et/ou longueurs différents ;

- une boite à plusieurs logements adaptés chacun pour loger chacun un groupe de la pluralité de préformes du même diamètre et/ou de la même longueur.

Le kit peut comprendre en outre un outil de prise et de pose comme ci-avant, et/ou un fouloir manuel et/ou une précelle et/ou une paire de ciseaux permettant de découper une préforme selon l’invention, et/ou une sonde parodontale ou une sonde graduée tous les millimètres, adaptée pour évaluer la profondeur de la cavité ou du puits à obturer, de sorte à utiliser une préforme de diamètre et/ou de longueur calibrée souhaitée.

Description détaillée

D’autres avantages et caractéristiques de l’invention ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée assortis d’exemples de mise en œuvre de l’invention faite à titre illustratif et non limitatif en référence aux figures suivantes parmi lesquelles :

- la figure 1 est une reproduction photographique en perspective d’un outil de prise ayant prélevé une préforme calibrée selon l’invention, avant la mise en place de cette dernière;

- la figure 2 est une vue schématique en perspective d’une préforme calibrée selon l’invention de forme cylindro-conique; - la figure 3 est une reproduction photographique montrant différentes préformes selon l’invention avec différents calibres;

- les figures 4A à 4F sont des reproductions photographiques montrant les différentes étapes du principe de mise en place d’une préforme calibrée selon l’invention dans un puits d’accès d’un pilier implantaire ancrée dans une maquette dentaire;

- la figure 5 est une vue schématique montrant différents formats et calibres de préformes selon l’invention avant leurs mises en place en tant que bouchons d’obturation d’une cavité endodontique;

- les figures 6A à 6C sont des vues schématiques en coupe longitudinale sur la hauteur d’une dent à soigner, les figures montrant les différentes étapes d’obturation d’une cavité endodontique dentaire par une préforme selon l’invention puis par un matériau d’obturation temporaire;

- la figure 7 est une reproduction photographique d’une boite formant un kit dentaire , dont les différents compartiments sont remplis de préformes cylindriques selon l’invention triées en fonction de leur diamètre calibré;

- la figure 8 est une vue schématique en perspective d’un mode de réalisation avantageux d’outil de prise et de pose d’une préforme calibrée selon l’invention ;

- la figure 9 est une vue en perspective de détail de l’extrémité d’un outil de prise et de pose selon la figure 8 ;

- les figures 10A à 10D sont des vues en coupe longitudinale montrant les différentes étapes de fonctionnement d’un outil selon les figures 8 et 9, avant la prise d’une préforme selon l’invention jusqu’à sa pose dans une cavité prothétique implantaire;

- la figure 11 est une vue schématique en perspective d’une préforme calibrée selon l’invention à section triangulaire en coupe transversale ;

- la figure 12 est une vue schématique de face d’un espace interdentaire obturé par une préforme à section triangulaire selon la figure 11 ;

- les figures 13A et 13B sont des reproductions photographiques de différentes étapes de mise en place dans des espaces interdentaires larges de préformes selon l’invention, avant une prise d’empreinte prothétique implantaire compressive ;

- les figures 14A à 14N sont des reproductions photographiques des différentes étapes d’un traitement canalaire complet d’une dent D à soigner mettant en œuvres des préformes selon l’invention. Par souci de clarté, les mêmes références désignant les mêmes éléments selon l’invention sont utilisées pour toutes les figures 1 à 14N.

La figure 1 montre une préforme calibrée 1 selon l’invention, destinée à former un bouchon d’obturation temporaire d’un puits de vis implantaire dentaire.

La préforme 1 est constituée d’un jonc souple en PTFE expansé, extrudé, découpé sous la forme d’une tige cylindrique ou cylindro-conique, c’est-à-dire un cylindre avec une extrémité conique, au calibre souhaité. La tige peut être formée par découpe à la longueur souhaitée dans un rouleau de jonc en PTFE expansé de diamètre calibré.

Comme montré sur cette figure 1 , afin d’effectuer la mise en place de la préforme 1, un dentiste vient la prélever au moyen d’une pince 2 à mors demi-cylindrique 20, 21.

Dans la position de fermeture de la pince 2, les mors 20, 21 forment sensiblement un cylindre de serrage autour de la préforme 1. Lorsque la pince 2 est dans sa position d’ouverture les mors 20, 21 sont écartés l’un de l’autre pour libérer la préforme 1.

La tige formant la préforme 1 étant souple, sa préhension et son placement précis dans un fourreau de faible diamètre, typiquement de 2,5 ou 3mm, délimité par la gaine d’une vis implantaire sont délicats. La pince 2 avec ses mors 20, 21 permet un serrage fiable et aisé et donc une manipulation facile et précise pour un praticien.

La figure 2 montre une variante avantageuse d’une préforme 1 selon l’invention : elle est constituée d’un cylindre 10 qui se termine par une extrémité conique 11. Cette extrémité conique 11 permet de faciliter l’insertion de la préforme dans la cavité d’une dent, le puits d’une vis du pilier.

La figure 3 illustre différentes préformes triées en fonction de leur calibre. A titre d’exemple, les préformes 1.1 peuvent présenter un diamètre de 2,5 mm, les préformes 1.2 de 3 mm et les préformes 1.3 de 5 mm.

On décrit maintenant l’obturation d’un puits d’accès de vis d’un pilier implantaire 3 fixée dans une maquette dentaire M, au moyen d’une préforme 1 selon l’invention, en référence aux figures 4A à 4F.

On précise ici qu’au préalable, le praticien peut au moyen d’une sonde parodontale contrôler la profondeur du puits d’accès 30 et ainsi valider son choix de longueur de préforme 1. Le praticien ayant prélevé manuellement avec la pince 2, une préforme 1 au diamètre et à la longueur calibrés souhaités, vient l’approcher du puits d’accès 30 de la vis d’un pilier implantaire 3 (figure 4A).

Tout en guidant la préforme 1 dans le puits d’accès 30, il vient fouler ou autrement dit pousser cette dernière (figure 4B).

Lorsque le puits d’accès 30 est complètement obturé, il peut être prévu que la préforme 1 fasse saillie en dehors du puits (figure 4C).

Le praticien vient alors découper au moyen d’une paire de ciseaux C la partie émergente de la préforme 1 légèrement au-dessus du bord supérieur du puits 30 (figure 4D). Bien entendu, on peut prévoir une longueur de préforme 1 au juste nécessaire, c’est-à-dire correspondant sensiblement à la profondeur de puits ou cavité à obturer, auquel cas il n’est pas nécessaire d’effectuer de découpe.

Une fois cette découpe réalisée, le praticien prend un fouloir 4 qui vient refouler et tasser la préforme 1 au sein du puits 30 de la vis 3 (figure 4E).

Il continue alors le tassage de la préforme 1 jusqu’à atteindre une bonne compression et ainsi garantir l’étanchéité du puits 30 d’un pilier implantaire (figure 4F).

La figure 5 illustre une autre application de préformes selon l’invention : les préformes 1.4, 1.5, 1.6 peuvent chacune servir de moyen d’obturation temporaire d’une cavité endodontique, le choix du calibre de la préforme étant fait en fonction des dimensions de la cavité à obturer.

Pour cette application, on procède tout d’abord comme usuellement à une obturation canalaire temporaire ou définitive d’un canal C d’une dent à soigner D (figure 6A).

Puis, une préforme calibrée 1 est mise en place dans la cavité endodontique CE de la dent, l’extrémité conique 11 de la pré forme facilitant son insertion dans la cavité (figure 6A). Sur la figure 6A, la zone en pointillés indique la limite de la dent à reconstituer.

Puis, la préforme 1 est foulée avec tassement dans la cavité endodontique au moyen d’un fouloir 4 (figure 6B). Sur la figure 6B, on voit bien que la partie active 40 du fouloir 4 vient déformer en la compressant de manière irréversible la préforme au fond de la cavité endodontique CE, tout en ménageant un espace résiduel dans la partie coronaire de la cavité. Enfin, cet espace résiduel est comblé par un matériau d’obturation temporaire T jusqu’à la limite de la dent à reconstituer (figure 6C).

Le matériau T qui recouvre ainsi la préforme 1 tassée peut être un ciment ou une résine dentaire provisoire comme usuellement, ce qui réalise une double étanchéité à la fois par la préforme en PTFE expansé et le ciment/la résine.

Pour faciliter encore la manipulation des préformes selon l’invention, on peut prévoir avantageusement de conditionner une pluralité de préformes selon l’invention dans une boite prête à l’emploi, qui peut être facilement stérilisée.

La figure 7 montre un prototype d’une telle boite de conditionnement 5 : les préformes 1.1, 1.2, 1.3 sont rangées dans des compartiments séparés en fonction de leur calibre, par exemple de diamètre 2,5, 3 et 5 mm.

L’inventeur a également conçu un outil de prise et de pose qui facilite encore les opérations de manipulation et mise en place d’une préforme 1 selon l’invention.

Plus généralement, cet outil facilite la préhension, le transport, la mise en place et le foulage de préformes selon l’invention. Il améliore l’ergonomie en permettant un gain de temps et en simplifiant la gestuelle du praticien.

Un exemple avantageux d’outil 5 est montré en figures 8 et 9.

Il comprend tout d’abord une pince 2 à mors 20, 21 en forme de demi-cylindre, dont la périphérie intérieure est pourvue d’ergots 22. Plus précisément, chacun des mors 20, 21 est pourvu d’un ergot 22 qui s’étend sur la longueur de sa paroi intérieure.

L’outil 5 comprend également un manchon de préhension 50 dont au moins une des extrémités forme un piston 4 qui joue le rôle d’un fouloir dentaire, dont la périphérie extérieure est pourvue d’une gorge annulaire 40.

Une poignée d’actionnement 53 est montée pivotante sur le manchon de préhension 50 autour d’un point R. L’extrémité libre de poignée forme la pince 2.

Dans l’exemple illustré, chaque extrémité 51, 52 du manchon 50 forme un piston/fouloir 4 autour duquel est présente une pince 2 en bout d’une poignée 53. Un tel mode est avantageux car on peut par exemple disposer de deux pinces 2 et piston 4 de tailles différentes, ce qui permet avec un même outil 5 de pouvoir prendre et poser deux calibres de préformes 1 différentes.

On décrit maintenant en relation avec les figures 10A à 10D, les différentes étapes successives du fonctionnement de l’outil 5, avant la prise d’une préforme 1 selon l’invention jusqu’à sa pose dans une cavité prothétique C, qui est ici par exemple une gaine de vis de pilier prothétique implantaire.

Initialement, le piston 4 est dans une position inactive de retrait à l’intérieur du corps de pince et la pince 2 est dans sa position de fermeture (figure 10A).

L’utilisateur appuie alors sur la poignée 53 vers le manchon 50 ce qui provoque le déplacement du piston 4 depuis sa position de retrait vers le bas, jusqu’à ce que ce dernier vienne pousser radialement sur les ergots 22 des mors 20, 21 et provoque donc l’ouverture de ceux-ci (figure 10B, flèches vers l’extérieur symbolisant l’effort de poussée radiale).

Dans cette position d’ouverture, les mors 20, 21 peuvent prélever une préforme 1 selon l’invention.

L’utilisateur continuant à appuyer sur la poignée 53, le piston 4 continue sa course vers le bas jusqu’à ce que les ergots 22 viennent se loger dans la gorge annulaire 40 de forme complémentaire. Les mors 20, 21 de pince 2 sont ainsi resserrés, et la pince est donc sa position de fermeture dans laquelle la préforme 1 est prise (figure 10C).

Le transport avec maintien de la préforme 1 par la pince 2 peut ainsi être réalisé jusqu’à son positionnement dans la cavité C.

Une fois le positionnement dans la cavité effectué C, l’utilisateur continue à appuyer sur la poignée d’actionnement 53, ce qui permet de continuer la descente du piston 4 et donc de désengager les ergots 22 de la gorge annulaire 40.

Le piston 4 exerce alors à nouveau une poussée radiale sur les mors 20, 21 de la pince 2 (flèches horizontales vers l’intérieur symbolisées en figure 10D), ce qui provoque la ré-ouverture des mors 20, 21.

Simultanément, le piston 4 pousse la préforme positionnée dans la cavité C (flèche verticale symbolisée en figure 10D).

En continuant à appuyer sur la poignée 53, le piston 4 continue à tasser la préforme dans la cavité C.

Avantageusement, l’utilisateur peut finir un tassement de finition avec un fouloir classique.

La figure 11 montre une autre variante avantageuse d’une préforme 1 selon l’invention : elle est constituée d’une tige à section droite triangulaire en coupe transversale, destinée à obturer dans un espace inter dentaire. Sa section triangulaire facilite son insertion dans un tel espace globalement également de section triangulaire complémentaire. Comme illustré en figure 12, une fois positionnée puis tassée dans un espace I entre deux dents adjacentes Dl, D2, la préforme 1 obture complètement cet espace. Dans cette application d’obturation d’espace interdentaire, la préforme tassée permet essentiellement d’éviter que de la colle ou un matériau d’empreinte ne reste bloqué à l’intérieur de l’espace inter dentaire.

Les figures 13A et 13B montrent des préformes 1 selon l’invention qui sont positionnées dans des espaces interdentaires I larges, avant la prise d’une empreinte prothétique implantaire compressive.

Les préformes 1 mises en place individuellement dans les espaces I sont ensuite foulées au moyen d’un fouloir 4. En figure 13B, on voit certains transferts implantaires déjà en place à côté des espaces interdentaires I occupés par les préformes 1.

Les préformes 1 ainsi positionnées et foulées permettent d’éviter les problèmes de retrait de matériau d’empreinte qui avec les techniques usuelles, c’est-à-dire sans préforme, peut rester coincé dans lesdits espaces interdentaires. Autrement dit, les préformes 1 selon l’invention permettent de réaliser de manière fiable les empreintes sans risque de bouchage/collage des espaces interdentaires, lors de la désinsertion.

On décrit maintenant en relation avec les figures 14A à 14N, les différentes étapes d’un traitement canalaire complet, dont certaines sont mises en œuvre avec des préformes selon l’invention.

La dent D à traiter est une dent cariée avec un délabrement de la face occlusale et de la face distale (destruction locale de la paroi périphérique) (figure 14A).

Le praticien met en place autour de la dent D, une matrice de reconstitution dentaire P, classiquement sous la forme d’une bande métallique (figure 14B).

Puis, il vient combler la cavité endodontique de la dent D avec une préforme 1 selon l’invention, en laissant dégagé l’espace distal entre cette dernière et la paroi de reconstitution (figure 14C).

Cet espace dégagé est alors rempli d’une résine dentaire R qui est polymérisée au moyen d’une lampe adaptée L, afin de reconstituer la paroi de la dent (figure 14D).

Ainsi, à l’issue de cette étape, la résine polymérisée R forme la partie de la face distale reconstituée et toute la périphérie de la dent est à nouveau présente, assurant une étanchéité de la cavité endodontique (figure 14E). La préforme 1 selon l’invention est alors extraite de la cavité endodontique au moyen d’une pince (figures 14F et 14G).

La dent D étant reconstituée sur toute sa périphérie avec la résine R, seul le traitement canalaire en tant que tel, i.e. la désinfection et l’obturation des canaux dentaires au fond de la dent D, et l’obturation de la cavité endodontique restent à faire (figure 14H).

Après avoir réalisé le traitement canalaire (figure 141), le praticien procède alors à l’insertion d’une nouvelle préforme 1 selon l’invention à l’intérieur de la cavité endodontique (figure 14 J) puis à son foulement/tassage au moyen d’un fouloir 4 (figure 14K).

A ce stade, la cavité endodontique est obturée de manière étanche avec la préforme 1 tassée en laissant au-dessus un espace résiduel libre dans la partie coronaire de la cavité (figure 14L).

Le praticien vient alors combler cet espace résiduel jusqu’à la limite de la dent à reconstituer par une résine dentaire T qui est polymérisée au moyen d’une lampe L adaptée (figure 14M).

La dent D est alors traitée avec sa paroi périphérique reconstituée au moyen de la résine de reconstitution R et sa cavité endodontique soignée et obturée par la résine T (figure 14M).

D’autres avantages et améliorations peuvent être prévus sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits ; on peut notamment combiner entre elles des caractéristiques des exemples illustrés au sein de variantes non illustrées.

L’expression « comportant un » ou « comprenant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.