La présente invention concerne un dispositif limiteur de pression à au moins deux niveaux de pression pour marmite de cuisson à vapeur sous pression, et plus particulièrement un dispositif du type comprenant une coiffe qui entre en rotation quand le niveau de pression choisi pour la cuisson est atteint.

Dans les dispositifs connus de ce genre, la coiffe, à laquelle est fixée une soupape, présente un canal axial dans lequel est engagé en service de façon coulissante, le conduit d'échappement de la vapeur fixé au couvercle de la marmite. Le centre de gravité de la coiffe est placé en- dessous du siège ménagé autour de l'extrémité du conduit pour recevoir la soupape, et la coiffe est traversée par des évents excentrés, sensiblement tangentiels qui relient le canal axial à l'extérieur de la coiffe. Ainsi, dès que la pression de cuisson est atteinte, la soupape se soulève très légèrement et entre en rotation du fait de l'échappe¬ ment par les évents excentrés. Une ou deux douilles tubu- laires amovibles peuvent être emboîtées sur la coiffe et en accroître le poids, de façon à définir différents niveaux de pression pour la cuisson dans la marmite.

Ces dispositifs connus présentent de nombreux in¬ convénients. En effet, l'utilisateur doit procéder au mon¬ tage ou au démontage des douilles pour modifier la pression de cuisson. Les douilles risquent d'ailleurs de tomber au cours des manipulations de la coiffe, et ainsi de provoquer des brûlures si elles sont à température élevée à la suite d'une utilisation de la marmite. En cas de cuisson à fai¬ ble pression les douilles doivent être stockées indëpen- damment de la coiffe. De toute façon l'utilisateur finit souvent par les égarer définitivement de sorte que la mar¬ mite de cuisson n'est plus utilisable que pour la cuisson au niveau de pression le plus faible.

Le but de l'invention est de remédier à ces incon- vénients en créant un dispositif limiteur de pression à au

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moins deux niveaux de pression du type a coiffe rotative, dans lequel tous les éléments constitutifs soient attachés soit au couvercle, soit à la coiffe, et qui permettent de passer très simplement d'une pression de cuisson à l'autre L'invention vise ainsi un dispositif liπri-teur de pre sion à au moins deux niveaux de pression pour marmite de cui son à vapeur sous pression, comprenant un conduit d'échap¬ pement de vapeur se terminant à l'extérieur par un siège d soupape entourant l'orifice du conduit, une soupape suscep tible de prendre appui sur le siège pour obturer le condui cette soupape étant aménagée dans une coiffe traversée par un canal axial destiné à recevoir le conduit d'échappement et relié à l'extérieur par deux évents sensiblement tangen tiels, la coiffe étant lestée de façon que son centre de gravité soit, en service, situé au-dessous du siège.

Suivant l'invention, ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un organe attaché en permanence à la coiffe et déplaçable manuellement entre au moins deux po¬ sitions déterminant chacune une pression différente de soulèvement de la soupape par rapport au conduit d'échap¬ pement de la vapeur.

Il suffit de déplacer l'organe précité d'une posi¬ tion vers l'autre pour modifier la pression maximale de cuisson dans la marmite. Ainsi, toutes les manoeuvres com- plexes sont évitées et l'utilisateur n'est pas encombré par des accessoires amovibles qu'il risque de perdre faci¬ lement.

Selon certaines réalisations de 1'invention,les mult ples positions de l'organe déplaçable déterminent des sec- tions différentes d'obturation du conduit par la soupape et la soupape comprend plusieurs surfaces d'obturation diff rentes destinées à prendre appui sur le siège respective¬ ment dans les multiples positions de l'organe mobile.

Les deux surfaces d'obturation différentes coopè- rent avec le siège pour définir deux sections différentes

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d'action de la vapeur sur la coiffe, la section la plus grande correspondant à la pression de cuisson la plus fai¬ ble. Ainsi, les douilles additionnelles amovibles prévues- selon l'état de la technique sont inutiles. Selon d'autres réalisations de l'invention, l'organe déplaçable est un lest mobile qui , dans une position, est suspendu à la coiffe tandis que dans l'autre position il repose sur le couvercle de la marmite, en étant ainsi libre de la coiffe. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'oter le lest mobile même en cas de cuisson à faible pression de sorte que ce dispositif offre deux niveaux de pression par varia¬ tion de lest sans présenter les inconvénients de l'état de la technique. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :

- les figures 1 et 3 représentent, en coupe axiale, le dispositif limiteur de pression selon un premier mode de réalisation, dans ses deux positions de fonctionnement ;

- la figure 2 est une vue en plan de ce même dispositif, ce dernier étant dans la position de la figure 1

- les figures 4, 5 et -6 représentent, en coupe axiale, trois variantes de la soupape du dispositif et du siège de soupape ;

- la figure 7 représente partiellement, en coupe axiale, un autre mode de réalisation de la coiffe et de la soupape du dispositif limiteur de pression ; - la figure 8 est une vue en plan de l'une des butées de soupape du dispositif de la figure 7. ;

- la figure 9 est une vue en coupe d'un autre dispositif limiteur de pression, en position de cuisson à haute pression sur la partie gauche et en position de cuis- son à basse pression sur la partie droite de la coupe ;

- la figure 10 est une vue en coupe d'un autre mode de réalisation du dispositif, en position de cuisson à basse pression ;

- la figure 11 est une vue en coupe selon la ligne XI-XI de la figure 10 ;

- la figure 12 est une vue en élévation latérale et en coupe selon la ligne XII-XII de la figure 13, d'une autre variante du dispositif limiteur de pression en posi¬ tion de cuisson à haute pression ; - la figure 13 est une vue de face du dispositif de la figure 12 ;

- la figure 14 est une vue en élévation latérale et en coupe d'un dispositif limiteur de pression à trois niveaux de pression, en position de cuisson au niveau de pression le plus faible ;

- la figure 15 est une vue de dessus du disposi¬ tif de la figure 14 ;

- les figures 16 à 19 sont des vues de détail du dispositif des figures 14 et 15, montrant l'extrémité du conduit et la partie adjacente de la molette respective¬ ment pour les trois positions de cuisson et la position d'échappement de la vapeur ; et

- la figure 20 est une vue en élévation latérale et en coupe d'un dispositif limiteur de pression à deux niveaux de pression réglables par variation de lest.

Dans la réalisation des figures 1 à 3 le dispositi limiteur de pression comprend un conduit d'échappement de vapeur 1 traversant le couvercle de la marmite, qui présen un renflement intermédiaire 2 et dont le canal interne pré sente, à son extrémité supérieure, un dégagement cylindriq formant un siège de soupape constitué de deux gradins cir¬ culaires coaxiaux 3 et 4. Une coiffe 5 est montée à coulis sement sur le conduit 1. Cette coiffe 5 en matière plastiq est composée de deux cylindres coaxiaux 5a_, 5b, réunis par une cloison médiane 5ç_, et deux couvercles terminaux 6a,

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6b_, chacun percé d'une ouverture centrale. Ces composants délimitent deux chambres annulaires 6 et 7, remplies de grenaille de plomb ou d'un autre métal lourd.

La coiffe 5 comprend un évidement axial 8 , terminé à ses extrémités par des épaulements internes 13 formant butée, et dans lequel une soupape 9 est logée à coulisse- ment. Cette soupape 9, comprend un corps cylindrique por¬ tant à ses extrémités des pointeaux tronconiques 14 et 15, de diamètre moyens différents. La soupape 9, qui constitue l'organe déplaçable du dispositif, peut prendre deux posi¬ tions, et passer de l'une à l'autre par simple retournement. On voit à la figure 1 que dans la première position de la soupape 9, le pointeau 15 présentant le plus petit diamètre moyen, pénètre entièrement dans le gradin externe 3 du siège de soupape et s'appuie sur le gradin interne 4, plus étroit, du siège de soupape. Dans ces conditions, la coiffe 5, par son poids, tend à maintenir la soupape sur son siège contre l'action de la pression de vapeur. La force ascendante exercée par la pression de vapeur est proportionnelle à l'aire, vue en projection sur un plan perpendiculaire à la direction du mouvement de la soupape, c'est-à-dire un plan horizontal dans l'exemple représenté, de la partie du poin¬ teau 15 circonscrite par le siège 4 et qui est exposée à la pression de vapeur. Le diamètre du gradin 4 du siège est choisi tel que la force ascendante exercée par la pression de vapeur soulève la soupape au moment où cette pression atteint 1,9 bar. A ce moment, la vapeur soulève la soupape avec la coiffe 5 _e t s'échappe par deux évents horizontaux 10 et 11, percés dans la cloison médiane de la ccffe 5. Ceux-ci, grâce à leur position décentrée, mettent la coiffe en rotation par réaction de la pression exercée par la vapeur.

La coiffe 5 peut être retirée du conduit d'échap¬ pement 1 et placée dans la position inverse représentée à la figure 3. A ce moment, la soupape 9, qui a ainsi été

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retournée dans son autre position, coulisse d'une extrémit à l'autre de 1 'évidement axial 8 de la coiffe 5 et vient buter contre l'ëpaulement 13 qui ferme partiellement l'ex¬ trémité opposée de cet évidement 8. Ainsi, le centre de gravité de la coiffe 5 se trouve toujours en dessous du niveau du siège de soupape 3, 4, grâce à quoi la coiffe 5 est toujours en équilibre stable. Dans la position repré¬ sentée à la figure 3, la soupape 9 s'appuie par son pointe large 14 sur le gradin extérieur 3, également plus large, siège de soupape. Dans cette position, l'aire, vue en proj tion sur un plan horizontal, de la partie du pointeau 14 exposée à la pression de vapeur, est plus grande que dans la position représentée à la figure 1, si bien que la force ascendante équilibrant le poids de la coiffe 5 et de la so pape 9 s'obtient avec une pression de vapeur de 1,5 bar seulement. Dès que la pression dépasse à peine cette valeur, la soupape 9 se soulève et la vapeur s 'échappe par les évents 10, 11, comme dans la première position.

Les ouvertures centrales des deux couvercles 6a_, 6b de la coiffe 5 sont munies chacune de trois saillies élastiques 12, visibles à la figure 2, qui, en coopération avec le renflement 2 du conduit 1, permettent d'une manière connue en soi de placer manuellement le limiteur de pressio dans une position d'échappement de la vapeur. Dans la figure 4, la soupape 9a est représentée en position de haute pression à gauche de l'axe, et en posi¬ tion de basse pression à droite de l'axe. On passe d'une position à l'autre par inversion de la coiffe 5, comme dans les figures 1 et 3. Les deux surfaces d'obturation 21 et 22 de la soupape 9a sont planes et perpendiculaires à l'axe, tandis que le siège de soupape du conduit d'échap¬ pement la_ est constitué de deux arêtes 23 et 24, faisant saillie axialement vers la soupape. Dans la position de haute pression, la soupape 9a repose, par sa face circu-r laire 21, sur l'arête interne 24 du siège. Dans la position

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de basse pression, la soupape repose, par sa face annulaire 22 sur l'arête extérieure 23 du siège de soupape. On voit que dans la position de basse pression, l'aire de la par¬ tie de la soupape exposée à la pression, vue en projection sur un plan perpendiculaire à l'axe, est plus grande que dans la position de haute pression.

La variante de la figure 5 est la réciproque du mode de réalisation des figures 1 à 3, en ce sens que les deux gradins circulaires 33 et 34 du siège sont disposés à l'extérieur du conduit lb, et que la soupape 9b est mu¬ nie à ses extrémités d'évidements tronconiques 31 et 32 de diamètres moyens différents. La soupape 9b est repré¬ sentée en position de haute pression à droite de l'axe et en position de basse pression à gauche de l'axe. On voit que dans cette dernière position, où la soupape 9b repose sur l'arête du grand gradin 33, l'aire, vue en projection sur un plan perpendiculaire à l'axe, de la partie de la soupape 9b exposée à la pression est plus grande que dans la position de haute pression. Ici encore, le passage de l'une à l'autre des positions se fait par inversion de la coiffe.

A la figure 6, les positions de haute et basse pres¬ sion de la soupape 9£ sont représentées comme aux figures 4 et 5. Les deux surfaces d'obturation de la soupape sont délimitées par des arêtes circulaires 41 et 42 faisant saillie axialement. Selon la position de la soupape 9ç_, l'une ou l'autre de ces arêtes repose sur un siège plan 43, perpendiculaire à l'axe du conduit lc_. L'aire, vue en projection perpendiculaire à l'axe, de la partie de la soupape exposée à la pression est manifestement plus grande lorsque l'arête 42 repose sur le siège que lorsque c'est l'arête 41 qui y repose.

Dans le mode de réalisation de la figure 7 , où le conduit d'échappement de vapeur et le siège de soupape (non représentés) sont semblables à ceux du premier mode

de réalisation, la coiffe 55 est d'une seule pièce en méta Les butées de l'alésage de coulissement 55a de ^' la soupape ne sont plus constituées par des épaulements, mais par des pièces élastiques 57 en fil d'acier à ressort comprenant un tronçon central arqué 57a_ (voir figure 8) , maintenus avec compression dans une gorge annulaire de l'alésage axial 55a_ de la coiffe 55, et deux branches terminales 57b rectilignes et parallèles qui transmettent la poussée exercée par la coiffe sur la soupape et qui, étant amovi- blés, permettent l'introduction de la soupape dans l'alé¬ sage.

La coiffe 55 est munie d'un groupe de quatre rai¬ nures périphériques 58 près de son extrémité qui est l'ex¬ trémité supérieure dans la position de haute pression (représentée) et d'une seule rainure périphérique 59 près de son extrémité qui est l'extrémité supérieure dans la position de basse pression. Ces rainures permettent d'i- dentifier la position de la soupape, et par conséquent, la pression d'ouverture de celle-ci.

Dans la réalisation de la figure 9, le dispositif limiteur de pression comprend un conduit d'échappement 1 identique à celui des réalisations décrites en référence aux figures 1 à 3.

Comme dans ces réalisations précédentes, le dispo- - sitif comprend aussi une coiffe 65 présentant un évidement axial cylindrique 8 dans lequel, en service, le conduit 1 est monté à coulisse. A son extrémité débouchant vers la marmite, 1 'évidement 8 est muni de trois ergots élastiques 66 destinés à coopérer avec le renflement 2 du conduit 1 pour éviter la chute de la coiffe 65 lorsqu'on retourne le couvercle de la marmite et pour permettre de placer la coiffe 65 dans une position surélevée d'échappement libre de la vapeur en fin de cuisson.

Une chambre annulaire 67 remplie d'un lest de grenaille de plomb est ménagée autour de 1 'évidement 8 et fermée par un capuchon 68 soudé à la coiffe 65 par exemple

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par ultra-sons et formant la base de cette dernière. Grâce à la position de la chambre 67 renfermant le lest, le cen¬ tre de gravité de la coiffe 65 est situé au-dessous du siège de soupape constitué par les gradins 3 et 4 du con- ^• duit 1. A l'exception du lest et du conduit 1, l'ensemble du dispositif est réalisé en matière plastique.

La partie supérieure de l'évidement 8 est reliée à l'extérieur par deux évents excentrés opposés 70 percés dans la coiffe 65 tangentiellement à l'évidement 8 au- dessus de la chambre annulaire 67.

Le dispositif comprend deux surfaces d'obturation 71, 72 de même conicité coaxiales à 1'évidement 8.

La surface d'obturation 71, qui entoure l'autre, est un tronc de cône réalisé dans la masse de la coiffe 65. Les dimensions de la surface 71 sont telles qu'elle peut prendre appui sur le bord intérieur du gradin supérieur 3, qui est _. le plus large.

En revanche, la surface d'obturation 72 est réalisée à l'extrémité conique d'un organe 73 déplaçable en translation le long de l'axe de la coiffe 65, par vissage dans un bos¬ sage 74 formant la partie supérieure de la coiffe 65.

L'organe 73 est mobile entre deux positions extrêmes, l'une dans laquelle la surface 72 est rétractée dans la coiffe 65 et permet à la surface 71 de reposer sur le gra- ^" din 3, l'autre dans laquelle elle fait saillie dans 1'évi¬ dement axial 8 et, compte tenu de son diamètre inférieur à celui du gradin 3 mais supérieur à celui du bord intérieur du gradin 4, prend appui sur ce bord du gradin 4 sans que la surface 71 ne soit au contact du gradin 3. L'organe déplaçable 73 est solidaire d'un bouton rota¬ tif de commande qui surmonte la coiffe 65 et comporte une jupe 77 qui entoure le bossage 74 et bute contre le corps de la coiffe 65 dans la position saillante de la surface 72. La jupe 77 présente des saillies 78 engagées sous une col- lerette terminale 79 du bossage 74 et appuyées contre celle- ci dans la position rétractée de la surface 72. Ces -saillies

78, qui évitent en outre le démontage accidentel de iιorgan déplaçable 73, sont réalisées dès le moulage à l'aide de broches amovibles installées dans les ajours 76≤L du voile du bouton 76. Entre sa partie filetée et le bouton 76, l'organe plaçable 73 présente une partie élargie 81 montée à coulisse dans le bossage 74 au-dessus d'un épaulement 83 formant, pour la partie 81, une butée limitant, comme le bas de la jupe 77, la saillie de la surface d'obturation 72 dans l ^' 'évidement axial 8 de la coiffe 66. Un joint torique 82 est monté dans le bossage 74 autour de la partie élargie 81 de l'organe déplaçable 73.

Ce dispositif fonctionne de la façon suivante : En position saillante de la surface 72 dans l'évi- dément axial 8, la section d'obturation du conduit 1 est délimitée par le bord intérieur du gradin inférieur 4. Qua la pression de cuisson atteint 1,9 bar, elle vainc le poid appliqué à la surface d'obturation 72 et la coiffe se sou¬ lève légèrement et entre en rotation. Si on rétracte la surface 72 par rotation du bouto de commande 76 jusqu'à ce que les saillies 78 butent sur l collerette 79, c'est la surface 71 qui prend appui sur le gradin supérieur 3. En service, le joint 82 empêche les fuites de vapeur entre la coiffe 65 et lbrgane déplaçable 7 Compte tenu de la section d'obturation plus grande délimi¬ tée par le bord intérieur du gradin 3 , la levée de la coif fe a lieu dès que la pression de cuisson atteint 1,5 bar

Dans les réalisations des figures 10 à 18, le con¬ duit d'échappement 1 ainsi que la partie inférieure de la coiffe y compris l'évidement axial 8, la chambre annulaire 67 et les évents excentrés 70 sont analogues à ceux de la réalisation de la figure 9 et ne seront plus décrits que pour en mentionner les différences relativement à cette réalisation. Dans le dispositif représenté aux figures 10 et 11,

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l'organe déplaçable 103 est une molette montée en rotation par rapport à la coiffe 105 selon un axe perpendiculaire à l'évidement 8, au moyen de deux tourillons axiaux opposés 104 engagés entre des encoches complémentaires 106 de la partie supérieure de la coiffe 105 proprement dite, et delà base d'un chapeau 107 soudé par-ultra-sons sur le dessus de la coiffe 105.

La molette 103 porte rigidement en plusieurs points de son pourtour, ar exemple deux surfaces d'obturation coni- ques 108, 109, de grand diamètre différent , de façon à pouvoir coopérer l'une avec le gradin 3, et l'autre avec le gradin 4 du conduit 1.

La molette 103 a en permanence une partie de son pourtour située au fond de l'évidement axial 8 tandis que la partie diamétralement opposée apparaît à l'extérieur par une ouverture rectangulaire 111 du chapeau 107. Elle peut tourner entre deux positions, l'une dans laquelle la grande surface d'obturation 108 est au fond de l'évidement 8 tandis que l'autre surface 109 fait saillie hors du cha- peau 107, l'autre dans laquelle ces deux situations sont inversées.

Le sommet de la coiffe 105 et le chapeau 107 défi¬ nissent une cavité annulaire ayant pour but d'alléger le haut de la coiffe pour abaisser le centre de gravité de cέlle-ci. Par ailleurs, le pourtour de la molette 103 est strié selon ses génératrices pour faciliter sa manoeuvre par l'utilisateur. Des moyens non représentés sont prévus pour verrouiller la molette .103 dans l'une ou l'autre des positions choisies. L'utilisateur peut choisir entre deux niveaux de pression pour la cuisson, par simple rotation de la molette 103 entre ses deux positions de fonctionnement. Selon la forme de la surface d'obturation 108 ou 109 apparaissant dans l'ouverture 111, l'utilisateur est informé de la pres- sion maximale choisie pour la cuisson.

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Dans la réalisation des figures 12 et 13, l'organe déplaçable est un coulisseau 113 monté dans une glissière 114 qui traverse la partie supérieure de la coiffe 115 au- dessus des évents 70. La glissière 114, qui est de section carrée comme le coulisseau 113, est perpendiculaire à l'évi dement axial 8 et communique avec ce dernier. Dans l'exem¬ ple représenté, les deux faces latérales et la face supé¬ rieure de la glissière 114 sont réalisées dans un chapeau 112 soudé sur le dessus de la coiffe 115 proprement dite. A l'exception de ses deux extrémités, la face du coulisseau 113 tournée vers 1'évidement axial 8 porte deux surfaces d'obturation coniques 116 et 117 analogues elles- mêmes aux surfaces 108 et 109 des figures 10 et 11 et disp sées l'une à côté de l'autre. Cette face du coulisseau 113 est êvidée autour des surfaces 116 et 117, de sorte que ce dernières ne frottent pas contre la paroi de la glissière

Le coulisseau 113 est mobile par translation entre deux positions dans chacune desquelles l 'une des surfaces ^• 116 et 117 se trouve au fond et dans l'axe de l'évidement axial 8 de la coiffe 115.

Le coulisseau 113 est terminé à ses deux extrémité par deux boutons 118 qui font alternativement saillie de l coiffe 115 en fonction de la position du coulisseau 113, e portent des repères 119, 120 qui symbolisent la pression choisie pour la cuisson quand le bouton 118 correspondant est visible.

Par ailleurs, un petit perçage borgne transversal

121 ménagé sur la face du coulisseau 113 opposée à 1 'évi¬ dement 8, contient une bille de verrouillage 122 poussée par un ressort.

La face correspondante de la glissière 114 présent deux encoches 123 dans l'une ou l'autre desquelles la bill

122 est engagée quand le coulisseau 113 occupe l'une de se deux positions précitées. En outre, les extrémités de la face inférieure de

la glissière 114 portent deux butées 124 évitant le démon¬ tage accidentel du coulisseau 113.

Dans cette réalisation, l'utilisateur passe d'une pression de cuisson à l'autre en poussant manuellement à l'intérieur de la glissière 114 le bouton 118 qui en fait initialement saillie. On fait ainsi coopérer à volonté l'une ou l'autre des surfaces d'obturation 116, 117 avec le siège de soupape du conduit 1.

Dans l'exemple représenté aux figures 14 à 19, le conduit ld ne comporte pas de renflement intermédiaire, mais au contraire une gorge 2d dans laquelle les ergots 66 sont, en service, engagés en permanence, mais de façon amo¬ vible, pour éviter la chute accidentelle de la coiffe, l'échappement libre de la vapeur étant rendu possible par d'autres moyens exposés plus loin.

Le dispositif comprend une molette 133 d'axe parallèle et décalé par rapport à l'axe de l'évidement 8. La molette 133, qui constitue l'organe déplaçable manuel¬ lement du dispositif, présente un pourtour conique 134 évasé vers la marmite et engagé dans l'ouverture de coni- cité correspondante d'un chapeau 136 en quartier de lune qui est ensuite soudé par ultra-sons sur le dessus de la coiffe 137.

L'axe de rotation de la molette 133 est materia- lise par un tenon 138 dressé sur la face supérieure de la coiffe 137, et engagé dans une cavité borgne correspondante 139 de la molette 133.

Simultanément emboîtée coniquement dans le chapeau 136 et engagée sur le tenon 138, la molette 133 est prison- nière sur la coiffe 137.

Le tenon 138 et la cavité 139 ont une section lé¬ gèrement carrée (figure 15) , et le tenon 138 est tubulaire et présente quatre fentes longitudinales 141 lui conférant une certaine élasticité radiale . La face inférieure de la molette 133 porté quatre

dispositifs répartis à 90° les uns des autres qui peuvent alternativement venir au fond de l'évidement axial 8.

Trois de ces dispositifs sont des surfaces d'obtu¬ ration 142, 143, 144 tandis que le quatrième dispositif est un orifice d'échappement libre 145 traversant la molette 13 Les surfaces d'obturation 143 et 144 sont en elles- mêmes identiques aux surfaces d'obturation 108 et 109 de la figure 10, tandis que la surface d'obturation 142 est un évidement conique destiné à prendre appui sur le bord exté- rieur du gradin supérieur 3 du conduit 1.

La molette 133 peut prendre quatre positions dans chacune desquelles l'un des dispositifs 142 à 145 est au droit de l'évidement axial 8 de la coiffe 137.

Des repères 147, 148, 149 visibles sur la face su- périeure de la molette 133 sont en regard d'un repère 151 du couvercle 136 quand la surface d'obturation 142,. 143, 144 qu'ils symbolisent est en service. L'orifice d'é¬ chappement libre 145 est lui-même en face du repère 151 quand il est au droit de 1'évidement 8. Dans chacune de ces positions, les sections légè¬ rement carrées du tenon 138 et de la cavité 139 sont en concordance et assurent un verrouillage pour ces positions. Quand on fait tourner la molette 133 d'une position à l'autre, le tenon 138 se rétrécit par resserrement de ses fentes longitudinales 141, puis se dilate à nouveau quand un autre dispositif 142... ou 145 est au fond de l'évide- ment 8, et verrouille alors la molette 133 dans cette po¬ sition.

La surface d'obturation 142, quand elle est au fond de l'évidement axial 8, permet d'effectuer une cuisson sous très faible pression, compte tenu de la section d'obturatio importante ainsi réalisée au bout du conduit 1. Par ailleur l'orifice 145 assure l'échappement libre de la vapeur conte nue dans la marmite quand il est au droit de 1 'évidement 8. Dans l'exemple représenté à la figure 20, le condui

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201 d'échappement de la vapeur, fixé au couvercle 202 de la marmite, est semblable au conduit 1 des réalisations des figures 9 à 13 sauf que son siège d'extrémité 203 est. simple au lieu d'être en gradin. Comme dans ces réalisations précédentes, la coiffe

205 présente un évidement axial 8 dans lequel est engagé à coulisse le conduit 201, et qui est relié à l'extérieur par des évents excentrés 70.

La coiffe 205 est en métal et porte à la base de 1'évidement 8 une pièce en fil d'acier 206 de façon analo¬ gue à la pièce 57 de la figure 8. La pièce 206 est desti¬ née à coopérer avec le renflement 2 pour éviter la chute de la coiffe 205 lorsqu'on retourne le couvercle 202 ou pour permettre une position surélevée d'échappement libre de la vapeur en fin de cuisson.

Au fond de l'évidement 8, une surface d'obturation- conique 207 est réalisée dans la masse de la coiffe 205 pour coopérer avec le siège 203.

Par ailleurs, un capuchon 208 en matière plastique est vissé au sommet de la coiffe 205 pour en faciliter la préhension.

Dans cette réalisation, l'organe déplaçable manuel¬ lement est un . lest mobile tubulaire 209 engagé autour de la base de la coiffe 205. Le lest 209 est mobile entre une position dans laquelle il est suspendu à la coiffe 205 (partie droite de la figure 20) , et une position dans laquelle il repose sur le couvercle 202 (partie gauche de la figure 20) , en étant ainsi libre par rapport à la coiffe. ^' Une coupelle 211 fixée au couvercle 202 autour du conduit 201 reçoit le lest 209 quand celui-ci repose sur le couvercle 202, et assure un centrage précis de ce lest 209 autour de la coiffe 205 afin que cette dernière puisse tourner sans frotter contre le lest une fois la pression de cuisson atteinte.

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La coiffe 205 présente une gorge 212 dans laquelle est logée une bague ondulée 213, élastique radialement, destinée à s'engager de façon amovible dans une rainure annulaire 214 ménagée dans une partie étranglée du lest 209 pour permettre de fixer celui-ci à volonté à la coiffe 205.

Au-dessus de la gorge 212, la coiffe 205 présente un ëpaulement 216 qui limite la remontée du lest 209 vers le capuchon 208 et facilite ainsi son enclenchement sur la bague élastique 213.

Par ailleurs,une bague 217 emmanchée à la base de l coiffe 205 coopère avec la partie étranglée du lest 209 pour empêcher le démontage involontaire du lest 209.

Le lest 209 étant suspendu à la coiffe 205 grâce à la bague 213, la coiffe 205 se soulève et entre en rota¬ tion quand la pression de cuisson atteint 1,9 bar.

Si l'utilisateur dégage le lest 209 de la bague 213 pour la faire reposer sur la coupelle 211, la coiffe 205, plus légère, entre en rotation dès que la pression atteint 1,5 bar.

On a vu tout au cours de la description que l'en¬ semble des réalisations proposées se signalent par une grande commodité d'emploi excluant tout risque de perte d'un accessoire de la coiffe. Par ailleurs, ces différentes réalisations sont toutes très simples à fabriquer et la plupart sont quasi- totalement constituées de matière plastique.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples que l'on vient de décrire et on peut apporter à ceux-ci de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.

Ainsi, dans une réalisation simplifiée du disposi¬ tif du genre de ceux des figures 1 à 8, la soupape 9 peut être fixe. Pour abaisser le centre de gravité de la coiffe 5

O /., W

dans les deux positions, l'intérieur de cette coiffe pour¬ rait être partiellement rempli d'un liquide ou de grains de matière de forte densité, et une communication pourrait être prévue entre la partie supérieure et la partie infé- rieure de la coiffe.

Par ailleurs, les signes visuels de repérage de la pression de cuisson prévus dans certaines réalisations pourraient être remplacés par d'autres repères, par des couleurs ou par des signes, par exemple des nombres indi- quant les températures correspondantes.

Les moyens de verrouillage de l'organe déplaçable manuellement dans les positions de fonctionnement peuvent être modifiés ou parfois interchangés d'une version à l'autre, bien qu'à cet égard comme à d'autres, les réalisa- tions représentées soient très avantageuses.