Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
PROCESS FOR MAKING UP THE SKIN, THE LIPS OR THE NAILS USING A DYE OBTAINED BY REACTING AN AMINE WITH DEHYDROASCORBIC ACID OR A MONOMERIC, POLYMERIC OR ISOMERIC DERIVATIVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/010686
Kind Code:
A3
Abstract:
The present invention relates to a process for making up the skin, the lips and the nails, in particular the skin, comprising the application of a composition comprising, in a physiologically acceptable medium, at least one dye that can be obtained by reacting an amino compound with dehydroascorbic acid and/or a monomeric derivative thereof of formula (I) and/or an isomer thereof of formula (I') and/or a polymeric derivative thereof. The present invention relates to a composition for making up and/or caring for the skin, the lips and the nails, in particular the skin, comprising, in a physiologically acceptable medium, a) at least one dye that can be obtained by reacting an amino compound with dehydroascorbic acid and/or a monomeric derivative thereof of formula (I) and/or an isomer thereof of formula (I') and/or a polymeric, in particular dimeric, derivative thereof of formula (II); b) at least one filler and/or one particular dyestuff.

Inventors:
FELTIN CHARLOTTE (FR)
PRUCHE FRANCIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/051268
Publication Date:
April 16, 2009
Filing Date:
July 07, 2008
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
OREAL (FR)
FELTIN CHARLOTTE (FR)
PRUCHE FRANCIS (FR)
International Classes:
A61K8/67; A61K8/19; A61K8/44; A61K8/49; A61Q1/02; A61Q1/04; A61Q3/02; A61Q19/04
Domestic Patent References:
WO1999018917A21999-04-22
Foreign References:
FR2466492A11981-04-10
EP0752843B12000-12-06
EP1559392A12005-08-03
EP1366737A12003-12-03
Attorney, Agent or Firm:
MISZPUTEN, Laurent (River Plaza - DIPI25-2, quai Aulagnier Asnieres-sur-Seine, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de maquillage de la peau, des lèvres ou des ongles, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur celle-ci une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins au moins un colorant susceptible d'être obtenu par réaction d'un composé comprenant au moins une fonction aminé libre, avec l'acide déhydroascorbique et/ou l'un de ses dérivés monomères de formule (I) suivante et/ou de l'un de ses isomères de formule (T) et/ou l'un de ses dérivés polymères :

(F)

dans lesquelles ORi, OR2, identiques ou différents, désignent OH ; un radical alcoxy en C1-C30 et plus préférentiellement en C1-C18, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un glycoside et plus préférentiellement glucose ; un ester d'un acide carboxylique aliphatique en C1-C30 (de préférence en CrCi 8 ), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être sustitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ; un ester d'acide carboxylique arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en CrC 30 ( plus préférentiellement en Ci-Ci 8 ) , linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un groupe phosphate ; un groupe sulfate

2 Procédé selon la revendication 1 , où le composé de formule (I) est l'acide dehydroascorbique de structure :

et le composé isomère de formule (I') est la 3a,6-dihydroxy-tetrahydro-furo[3,2- b]furan-2,3-dione ayant pour structure :

OH

O

O

OH

3. Procédé selon la revendication 1 , où les dérivés polymères sont des composés dimères de formule (II) suivante :

dans laquelle ORi, OR 2 , OR 3 , OR 4 , identiques ou différents, identiques ou différents, désignent OH ; un radical alcoxy en C1-C30 et plus préférentiellement en C1-C18, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un glycoside et plus préférentiellement glucose ; un ester d'un acide carboxylique aliphatique en Ci- C 30 (de préférence en Ci-Ci 8 ), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être sustitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ; un ester d'acide carboxylique

arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en CrC 30 ( plus préférentiellement en Ci-Ci 8 ) , linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un groupe phosphate ; un groupe sulfate avec un composé comprenant au moins une fonction aminé libre.

4. Procédé selon la revendication 2, où le dimère est le composé de structure suivante :

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, où la composition présente un pouvoir couvrant, défini par un Rapport de Couvrance inférieur à 80, de préférence inférieur ou égal à 50 , plus particulièrement inférieur ou égal à 20 et notamment allant de 5 à 20 et encore plus particulièrement allant de 5 à 10.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, où la composition présente une viscosité supérieure à 100 centipoises, en particulier supérieure ou égale à 300 centipoises.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, où la composition contient en plus un ou plusieurs stabilisants et/ou un agent photoprotecteur et/ou un agent mouillant et/ou pénétrant et/ou au moins un colorant additionnel.

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, où la composition contient en plus au moins une charge et/ou une matière colorante particulaire.

9. Procédé selon la revendication 9, où la charge est choisie parmi les agents matifiants, les charges à effet flouteur, les agents fluorescents, les charges abrasives ou exfoliantes et leurs mélanges.

10. Procédé selon la revendication 9, où la matière colorante particulaire est choisie parmi les pigments, les nacres ou pigments interférentiels, les paillettes ou leurs mélanges.

1 1. Procédé selon la revendication 7 où le ou les colorants additionnels sont choisis parmi les colorants directs organiques synthétiques ou naturels, les agents fluorescents, les azurants optiques, les agents autobronzants.

12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que l'on applique la composition sur une peau foncée.

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que l'on applique la composition sur une peau claire.

14. Composition de maquillage et/ou de soin de la peau, des lèvres ou des ongles telle que définie selon l'une quelconque des revendications 8 à 11.

15. Composition selon la revendication 14 sous forme de fond de teint notamment à appliquer sur le visage ou le cou, de produit anti-cernes, de correcteur de teint, d'une crème teintée, d'une composition de maquillage pour le corps, d'un rouge à lèvres, d'un gloss, d'un vernis à ongles.

Description:

PROCEDE DE MAQUILLAGE DE LA PEAU , DES LEVRES OU DES ONGLES UTILISANT UN COLORANT OBTENU PAR REACTION D' UNE AMINE AVEC L'ACIDE DEHYDROASCORBIQUE OU UN DERIVE MONOMERE, POLYMERE OU ISOMERE

La présente invention se rapporte à un procédé de maquillage de la peau, des lèvres et des ongles en particulier de la peau comprenant l'application d'une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un colorant susceptible d'être obtenu par réaction d'un composé comprenant au moins une fonction aminé libre avec l'acide déhydroascorbique et/ou l'un de ses dérivés monomères de formule (I) et/ou l'un de leurs isomères de formule (I') et/ou l'un des ses dérivés polymères.

La présente invention se rapporte à une composition de maquillage et/ou de soin de la peau, des lèvres et des ongles en particulier de la peau comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable a) au moins un colorant susceptible d'être obtenu par réaction d'un composé comprenant au moins une fonction aminé libre avec l'acide déhydroascorbique et/ou l'un de ses dérivés monomères de formule (I) que l'on définira plus loin et/ou l'un de ses isomères de formule (I 1 ) et/ou l'un des ses dérivés polymères notamment dimères de formule (II) que l'on définira plus loin. b) au moins une charge et/ou une matière colorante particulaire.

D'une manière générale, les produits cosmétiques et en particulier ceux destinés au maquillage visent à procurer un effet esthétique, fréquemment coloriel, et un effet de camouflage à l'égard des défauts cutanés de la surface à maquiller. Les produits de maquillage traditionnels tels que, par exemple, les fards à joues, les fards à paupières, les fonds de teint, les anticernes ou les rouges à lèvres, permettent d'améliorer l'esthétique en conférant plus de relief au visage, aux yeux et aux lèvres, et en intensifiant leur couleur.

Pour procurer de tels effets, les compositions cosmétiques associent généralement des charges minérales ou organiques et des agents de coloration.

Les charges se présentent généralement à l'état de particules de toutes formes, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse et qui sont solides dans le milieu de composition quelque soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Il s'agit plus particulièrement de silice, mica, talc et de kaolin. Ces charges sont classiquement utilisées à raison de 1 à 80 %, et notamment de 1 à

50 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. En général on a environ 10 à 20 % de charges...

En ce qui concerne les agents de coloration dont les pigments, ils sont plus particulièrement utilisés à titre d'opacifiant et/ou de colorant et sont généralement présents à une concentration suffisante pour procurer la couleur souhaitée. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase hydrophile ou lipophile liquide, destinées à colorer et/ou à opacifier la composition, la peau ou les muqueuses.

Par exemple, les pigments d'oxydes de fer et les oxydes de titane sont connus depuis longtemps pour leurs propriétés couvrantes et colorantes superficielles et momentanées sur la peau. On peut citer, par exemple, les compositions de maquillage les contenant telles que décrites dans les demandes de brevet WO 94/15580, WO 96/36309, WO 96/33690, WO 96/36323, FR-A-2754708.

Dans le domaine du teint, l'une des principales attentes des utilisateurs (hommes et femmes) est de disposer d'un maquillage unifiant le teint, tout en restant non perceptible à l'œil, pour obtenir un effet le plus naturel possible. Or, les produits de maquillage contiennent généralement des particules solides telles que des pigments, notamment des oxydes de fer et de titane, qui les rendent difficiles à étaler sur la peau lorsqu'elle présente des imperfections de relief tels que des pores dilatés, des rides ou des ridules. En outre, la présence de matières colorantes pulvérulentes entraîne souvent un effet poudré peu naturel que les consommateurs souhaitent éviter.

Par ailleurs, la couleur du maquillage obtenu après application de ces compositions sur la peau est susceptible d'évoluer dans le temps et notamment de devenir inhomogène du fait de la sécrétion de sébum et/ou de sueur au cours de la journée.

De plus, ces compositions cosmétiques conventionnelles ne donnent pas totalement satisfaction lorsqu'elles sont appliquées sur une peau foncée. Ainsi, leur teneur importante en charge, à l'image du talc et du kaolin, et de pigments, tels que le TïO2 par exemple, a pour effet de procurer sur ce type de support de maquillage, un effet grisâtre, voire cendreux, qui pour des raisons esthétiques évidentes est particulièrement indésirable.

On connaît dans l'art antérieur des compositions de maquillage à base de colorants naturels comme la betterave, la chlorophylle, les anthocyanes permettant de conférer un dépôt homogène du maquillage, procurant un résultat naturel sans effet poudré. Cependant, ces colorants présentent l'inconvénient d'être instables sous l'effet des radiations UV.

II existe donc un besoin spécifique pour une composition adaptée au maquillage des peaux claires comme des peaux foncées, facile à étaler et conférant un dépôt homogène du maquillage, procurant un résultat naturel, en particulier sans démarcation ni effet poudré visibles, et résistant à la sueur et au sébum pour présenter une tenue satisfaisante de la couleur dans le temps et ayant une bonne stabilité à la lumière.

Or, à la suite d'importantes recherches menées dans le domaine du maquillage la peau, la Demanderesse a maintenant découvert qu'une composition contenant un colorant susceptible d'être obtenu par réaction de l'acide déhydroascorbique ou l'un de ses monomères , polymères ou isomères avec un composé à fonction aminé libre, permettait de répondre à ce besoin avec une meilleure stabilité à la lumière.

La présente invention se rapporte donc à un procédé de maquillage des matières kératiniques humaines, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur celle-ci une composition de maquillage et/ou de soin comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un colorant susceptible d'être obtenu par réaction de l'acide déhydroascorbique et/ou l'un de ses dérivés monomères de formule (I) que l'on définira plus loin et/ou l'un de leurs isomères de formule (T) définie ci-après et/ou l'un des ses dérivés polymères notamment dimères de formule (II) que l'on définira plus loin avec un composé comprenant au moins une fonction aminé libre.

La présente invention se rapporte également à une composition de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques humaines, caractérisée par le fait qu'elle comprend dans un milieu physiologiquement acceptable a) au moins un colorant susceptible d'être obtenu par réaction d'un composé comprenant au moins une fonction aminé libre avec l'acide déhydroascorbique et/ou l'un de ses dérivés monomères de formule (I) que l'on définira plus loin et/ou l'un de leurs isomères de formule (V) définie ci- après et/ou l'un des ses dérivés polymères notamment dimères de formule (II) que l'on définira plus loin ; b) au moins une charge et/ou une matière colorante particulaire.

Au sens de la présente invention, on entendra par charges, des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition.

Au sens de la présente invention, on entendra par « polymère » une molécule ayant dans sa structure au moins deux motifs récurrents.

Au sens de la présente invention, on entendra, par « milieu physiologiquement acceptable » tout support compatible avec la peau, les ongles, les lèvres, Iqui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas

d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition comprenant un tel support.

D'autres caractéristiques, aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre.

Le colorant utilisé conformément à la présente invention est susceptible d'être obtenu par réaction de l'acide déhydroascorbique ou l'un de ses dérivés monomères de formule (I) ou l'un de ses dérivés polymères avec un acide aminé.

L'acide déhydroascorbique et les dérivés monomères conformes à l'invention répondent à la formule (I) suivante ou bien à leur forme isomère de formule (T) suivante

dans lesquelles ORi, OR2, identiques ou différents, désignent OH ; un radical alcoxy en CrC 30 et plus préférentiellement en CrCi 8, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un glycoside et plus préférentiellement glucose ; un ester d'un acide carboxylique aliphatique en C1-C30 (de préférence en C1-C18), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être sustitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ;

un ester d'acide carboxylique arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en CrC 30 ( plus préférentiellement en Ci-Ci 8 ) , linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un groupe phosphate ; un groupe sulfate.

De manière préférentielle, OR2 désignera un ester d'un acide carboxylique aliphatique en C1-C30 (de préférence en C1-C18), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être substitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ; un ester d'acide carboxylique arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en C1-C30 (plus préférentiellement en C1-C18), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé.

De manière préférentielle, ORi désignera OH ; un ester d'un acide carboxylique aliphatique en C1-C30 (de préférence en C1-C18), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être substitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ; un ester d'acide carboxylique arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en C1-C30 (plus préférentiellement en C1-C18), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé.

L'acide déhydroascorbique de formule (I) est également appelé thréo-2,3- hexodiulsono-1 ,4 lactone, 9Cl, (cas 490-83-5) et a pour structure :

Sa forme isomère de formule (T) est la 3a,6-dihydroxy-tetrahydro-furo[3,2-b]furan- 2,3-dione ayant pour structure :

Parmi les dérivés monomères de l'acide déhydroascorbique de formule (I) et (T), on peut citer, en particulier, les composés particuliers suivants :

- L-threo-2,3-Hexodiulosonic acid, γ-lactone, 5,6-bis-(3-phenyl-2-propenoate) (Cas # 106406-96-6) avec ORi= OR 2 = 3-phenyl-2-propenoate

- L-threo-2,3-Hexodiulosonic acid, γ-lactone, 6-acetate (Cas # 106227-02-5) avec OR 2 = acétate et ORi = OH

- L-threo-2,3-Hexodiulosonic acid, γ-lactone, 5,6-di-acetate (Cas # 59681-41-3) avec ORi=OR 2 = acétate

- L-threo-2,3-Hexodiulosonic acid, γ-lactone, 6-hexadecanoate Cas # 63247-05-2 avec OR 2 = hexadecanoate et ORi = OH

- L-threo-2,3-Hexodiulosonic acid, γ-lactone, 6-octadecanoate (9Cl) (Cas # 59681-40-2) ave OR 2 =octadecanoate et ORi = OH

- L-threo-2,3-Hexodiulosonic acid, γ-lactone, 6-benzoate (Cas # 63247-04-1 ) avec OR 2 = benzoate et ORi = OH

Parmi les exemples de dérivés polymères on peut citer les composé dimères de formule (II) suivante :

dans laquelle ORi, OR 2 , OR3, OR 4 , identiques ou différents, identiques ou différents, désignent OH ; un radical alcoxy en C1-C30 et plus préférentiellement en C1-C18, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un glycoside et plus préférentiellement glucose ; un ester d'un acide carboxylique aliphatique en d- C30 (de préférence en CrCi 8 ), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être sustitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ; un ester d'acide carboxylique arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en C1-C30 ( plus préférentiellement en CrCi 8 ) , linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé ; un groupe phosphate ; un groupe sulfate.

De manière préférentielle, Ri et/ou R 2 désigneront un ester d'un acide carboxylique aliphatique en C1-C30 (de préférence en CrCi 8 ), linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, pouvant être sustitué par un groupe aryle ou un hétérocycle ; un ester d'acide carboxylique arylique, hétérocyclique pouvant être substitué par au moins un radical alkyle en C1-C30 (plus préférentiellement en CrCi 8 ) , linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé.

Parmi les dimères dérivés de l'acide dehydroascorbique de formule (II), on peut citer, en particulier, les composés particuliers suivants :

2H,8H-Bisfuro[3',2':2,3]furo[3,4-b:3',4'-e][1 ,4]dioxin-5,11 (5aH,11aH)-dione, 3,5a,9,11a-tetrakis (benzoyloxy)tetrahydro-[3S-(3α,3aα,5aβ, 6aS * ,9aα, 11aβ, 12aS * )] (Cas # 103559-39-3) avec OR1 =OR2=OR3=OR4 = benzoate

1 ,6,9,13-tetraoxadispiro[4.2.4.2]tetradecane-7,14-dicarboxyli c acid, 4,12- dihydroxy-3,7, 11 ,14-tetramethoxy-, di-γ-lactone Cas # 94329-25-6 avec Ri=R 2 =R 3 =R 4 = methyle.

2H,8H-Bisfuro[3',2':2,3]furo[3,4-b:3',4'-e][1 ,4]dioxin-5,11 (5aH,11aH)-dione, 3,5a,9,11a-tetrakis (acetyloxy)tetrahydro-[3S-(3α,3aα,5aβ, 6aS * ,9α, 9aα, 11aβ, 12aS * )] (Cas # 25726-18-5) avec ORi=OR 2 =OR 3 =OR 4 = acétate

2H,8H-Bisfuro[3',2':2,3]furo[3,4-b:3',4'-e][1 ,4]dioxin-5,11 (5aH,11aH)-dione, 3,5a, 9,11a-tetrakis (3"-phenyl-2"-propenoxy)tetrahydro-[3S-(3α,3aα,5aβ, 6aS * ,9α, 9aα, 11aβ, 12aS * )] Cas # 106406-97-7) avec ORi=OR 2 =OR 3 =OR 4 = 3-phenyl-2- propenoate.

On citera plus particulièrement le composé dimère (cas 72691-25-29) avec Ri=R 2 = H de structure suivante :

Les composés à fonction aminé libre conformes à l'invention sont choisis de préférence parmi les acides aminés, les protéines, les oligo- ou polypeptides ou hydrolysats de protéine ou leurs mélanges.

Parmi les acides aminés utilisables selon l'invention, on peut citer par exemple les α-aminoacides obtenus par hydrolyse de protéines animales ou végétales comme le collagène, la kératine, la caséine, l'élastine, la protéine de soja, les glutens de blé ou d'amande. On peut également citer l'arginine, la glycine, la tyrosine, l'alanine, la phénylalanine, la dihydroxyphénylalanine (DOPA), l'ornithine, la lysine, les polylysines notamment de poids moléculaire allant de 100000 à 80000 en daltons, la spermitine, la citrulline, le tryptophane, l'acide 6-aminocapronique, l'isoleucine, la leucine, la méthionine, la serine, la proline, la valine

l'hydroxyproline, , l'acide aspartique, la tyrosine, la taurine, la Val-Tyr-Val, la L- Asparagine, la Lys-Lys-Lys-Lys, la Cys-Gly.

Parmi les peptides, on peut citer le glutathion (GSH), les hydrolysats de collagène, kératine, caséine, élastine, de protéine de soja, de gluten de blé ou de protéine d'amande.

On utilisera plus particulièrement la valine, la glutamine, le gluthation, la L- phénylalanine, la serine, la glycine, la Val-Tyr-Val, l'alanine, la méthionine

Le colorant dérivé de l'acide déhydroascorbique selon l'invention peut être obtenu selon un procédé de préparation comprenant les étapes suivantes : (i) on dilue l'acide déhydroascorbique ou son dérivé monomère ou dérivé polymère dans un mélange eau/alcool en CrC 4 (de préférence l'éthanol) (ii) on ajoute à la solution obtenue le composé à fonction aminé libre ;

(iii) on chauffe le mélange réactionnel à une température à une température allant de 80 à 100 0 C jusqu'à l'obtention de la teinte choisie,

(iv) on arrête la réaction par refroidissement à température ambiante,

(v) on extrait le colorant final par évaporation ou par filtration.

Le colorant dérivé de l'acide déhydroascorbique ou l'un de ses dérivés monomères, polymères ou isomères est de préférence présent dans les compositions de l'invention à des teneurs allant de 0,01 à 25% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 15 % en poids et plus particulièrement de 0,2 à 5 % par rapport au poids total de la composition le contenant.

L'acide déhydroascorbique ou ses dérivés monomères, polymères ou isomères peuvent être obtenus à partir de l'acide ascorbique ou l'un de ses dérivés ou de ses sels par oxydation avec un agent oxydant chimique et/ou un agent oxydant enzymatique selon le schéma réactionnel suivant :

2 (acide ascorbique) + O2 — 2 (Acide déhydroascorbique) + 2 H 2 O

La réaction d'oxydation peut être en particulier catalysée efficacement par de nombreux types d'enzymes comme par exemple les ascorbates oxydases produites par la plupart des plantes ainsi que certaines bactéries, levures ou animaux (E.C [1.10.3.3] Lee, M. H. ; Dawson , CR. Methods Enzymol., 1979, 62, 30-39).

Les agents oxydants chimiques classiquement utilisés pour l'oxydation de l'acide ascorbique ou de ses dérivés ou sels sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides ou leurs mélanges.

Les systèmes oxydants enzymatiques utilisés sont classiquement les enzymes oxydases utilisant soit l'oxygène de l'air soit un substrat pour former le peroxyde d'hydrogène parmi lesquelles on peut citer les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases, les ascorbate oxidases.

Les enzymes utilisées conformément à la présente invention sont de préférence choisies parmi les ascorbates oxydases utilisant l'oxygène de l'air. Plus préférentiellement, les enzymes sont choisies parmi celles appartenant à la classification selon la Commission des Enzyme [1.10.3.3].

L'enzyme ascorbate oxydase peut être par exemple dérivée des genres botaniques suivants : Arabidopsis Brassica, Cucumis Curcubita, Myrothecium, Nicotiana, Oryza, Titicum. Plus préférentiellement, elle est choisie parmi celles dérivées de Cucurbita pepo mudullosa (zucchini). On peut également utiliser une enzyme ascorbate oxydase obtenues à partir de nombreux autres plantes comprenant le chou {Brassica oleracea), le concombre {Cucumis savitus), la citrouille {Curcubita cv. Ebisu Nankin), le tabac {Nicotania tabacum), la moutarde {Sinapsis alba), le riz {Oryza sativa) et le blé {Triticum aestivum). D'autres sources comprennent les champignons {Myrotectium verrucaria) et les bactéries thermophiles {Acremonium sp. HI-25).

L'enzyme peut être présente comme solution ou sous forme de poudre et peut être de préférence stabilisée par des tampons, de la glycérine, des sucres ou d'autres composés polyhydroxylés, des agents chélateurs de métaux comme l'EDTA, les thiols comme le thioglycérol, le mercaptoéthanol ou dithiothréitol, le polyéthylèneglycol, les protéines non-réactives ou autres conservateurs d'enzyme. On peut également stabiliser les enzymes par modification covalente selon des techniques classiques. L'enzyme peut être également immobilisée par liaison covalente sur un support solide comme des microparticules de silice modifiée en surface, d'alumine, de verre, de polyméthacrylate modifié par de l'oxyrane, de carboxyalkylcellulose, d'aminoalkylsilice, de verre aminoalkylé, d'aminoalkylcellulose. Les enzymes peuvent être également adsorbées sur des surfaces de particules modifiées hydrophobiquement ou ioniquement telles que des carboxyalkylcelluloses ou dialkylaminocelluloses. Une autre possibilité consiste en une liason covalente de l'enzyme avec un polymère hydrosoluble synthétique ou biosynthétique tels que les polyéthylèneglycols, les poly(acide acrylique), les poly(alcool vinylique), les polyéthyleneimines, le dextrane et les protéines comme la gélatine ou l'uricase.

Ladite enzyme est de préférence présente dans la composition résultant du mélange des composants (B) et (C) à des teneurs allant de 1 à 10.000 ppm, de préférence 100 à 1000 ppm.

POUVOIR COUVRANT

Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention se caractérisent par un pouvoir couvrant, défini par un Rapport de Couvrance (Contrast Ratio), inférieur à 80, en particulier inférieur ou égal à 50 et encore plus préférentiellement inférieure ou égal à 20 et notamment allant de 5 à 20 et encore plus particulièrement allant de 5 à 10.

Ce pouvoir couvrant peut être mesuré par la méthode suivante.

La mesure est réalisée sur un film de composition étalé sur une carte de contraste LENETA Form 1a bi-color vernie, présentant un fond noir et un fond blanc. Dans le cas d'un stick, la composition est préalablement malaxée de façon à obtenir une pâte visqueuse.

Dans le cas d'un coulé à chaud, l'étaleur est préalablement porté à 100 0 C sur plaque chauffante, puis positionné sur la carte de contraste au contact avec le prélèvement du waterpact. Celui-ci devient liquide, et peut alors être étalé de la même façon qu'une émulsion fluide, de façon homogène.

Dans le cas d'une poudre, 50 parties en poids de la poudre sont malaxées avec 50 parties en poids de glycérine (de façon à obtenir une pâte visqueuse).

Le film est étalé avec une épaisseur de 30 μm, à l'aide d'un applicateur automatique (étaleur calibré) de film thermostaté BRAVE instrument sur la carte de contraste, puis placé dans une étuve thermostatée à 37°C, pendant 24 heures. Les coordonnées trichromatiques (X, Y, Z) sont mesurées à l'aide d'un colorimètre CM-2002 ou CR-3700.

Des étalements similaires sont réalisés sur deux autres cartes de contraste et trois mesures sont effectuées sur chaque carte. La moyenne correspondant à ces neuf mesures est ensuite calculée.

Le pouvoir couvrant est égal à 100 x Yn/Yb où Yn est la valeur moyenne de Y sur fond noir et Yb est la valeur moyenne de Y sur fond blanc.

Plus la valeur du rapport est élevée, plus le pouvoir couvrant est important.

Comme précisé précédemment, les compositions selon l'invention sont plus particulièrement des compositions destinées au maquillage de la peau et notamment de la peau du visage. Il peut ainsi s'agir de compositions de base, de crème teintée et/ou de type fond de teint.

Elles peuvent être solides ou liquides et sont avantageusement formulées sous une forme fluide. Ainsi elles peuvent se présenter sous une forme anhydre ou sous la forme d'un gel, d'émulsion directe, inverse ou multiple associant au moins une phase aqueuse et au moins une phase grasse.

Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention possèdent une viscosité supérieure à 100 centipoises, en particulier supérieure ou égale à 300 centipoises.

Cette viscosité peut être mesurée par la méthode suivante.

La mesure est réalisée à l'aide d'un viscosimètre de type Rheomat RM 180. Le produit est versé dans le godet adapté au mobile utilisé, selon la fluidité du produit. La viscosité est mesurée après 10 minutes de rotation, à une vitesse de 75 s "1 , et à température ambiante.

Lorsque les compositions se présentent sous forme solide, par exemple sous forme d'émulsions solides, il n'est pas possible de mesurer une viscosité, la méthode de mesure susmentionnée étant destinée aux compositions fluides, qui s'écoulent sous leur propre poids. Dans le cas de compositions solides, qui ne s'écoulent pas sous leur propre poids, la composition présente de préférence une dureté telle que la force de pénétration est supérieure ou égale à 40 grammes (g), notamment allant de 40 g à 150 g.

La force de pénétration de la composition est mesurée selon le protocole suivant. En fin de préparation de la composition, cette dernière est coulée dans une coupelle et est maintenue 24 heures à 20 0 C. On mesure alors sur cette composition solide la force de pénétration à l'aide d'un appareil analyseur de texture de marque TA-XT2 (Stable Micro Systems), au mobile de mesure P4, cylindre de diamètre de 4 mm, avec une vitesse de pré-pénétration de 2,0 mm/sec, une vitesse de pénétration de 0,5 mm/s (force de déclenchement de 2 g) et à la profondeur de pénétration présélectionnée de 2 mm. Le mobile est ensuite

retiré avec une post-vitesse de 2 mm/sec. La force de pénétration exprimée en grammes se lit sur l'appareil.

De préférence, la composition solide a une dureté telle que la force de pénétration va de 40 g à 150 g, de préférence va de 50 g à 120 g, préférentiellement va de 50 g à 90 g, et plus préférentiellement va de 60 g à 80 g.

Les procédés de maquillage et/ou de soin de la peau peuvent s'appliquer aux différents types de peaux

Ces types de peaux peuvent être classés sur la base de leur réactivité aux effets du rayonnement solaire selon l'échelle proposée par FITZPATRICK.

Selon cette échelle, les différentes peaux existantes peuvent être distinguées selon les types suivants :

Selon un mode particulier de l'invention, le procédé est destiné aux personnes ayant une peau foncée (notamment de phototype IV à Vl).

Selon un autre mode de l'invention, le procédé est destiné aux personnes ayant une peau claire (notamment de phototype I à III).

Les compositions de maquillage et/ou de soin de la peau, des lèvres ou des ongles de l'invention comprennent de préférence au moins une charge et/ou une matière colorante particulaire.

CHARGES

Bien entendu, il demeure possible introduire dans la composition selon l'invention une ou plusieurs charges conventionnelles sous réserve que celles-ci soient utilisées en une quantité telle qu'elles ne viennent pas affecter l'effet esthétique recherché par les compositions considérées selon l'invention, c'est-à-dire ne confèrent pas outre mesure un aspect poudreux à la peau maquillée lorsque celle-ci est revêtue d'une composition conforme à l'invention. L'homme de l'art est à même, de par ses connaissances, de procéder à cet ajustement.

Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition.

Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique ( par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon®) (Orgasol® de chez Atochem), de poly-β-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les microcapsules de verre ou de

céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium.

En l'occurrence, les compositions conformes à l'invention peuvent contenir moins de 15 %, notamment de 1 à 15 % en poids de charges, par rapport au poids total de la composition, de préférence moins de 10 % en poids en charge, notamment de 1 à 10 % en poids, et plus préférentiellement peuvent être exemptes en charge.

Il peut être avantageux de privilégier le choix de charges, transparentes, comme par exemple la silice pyrogénée, le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), les élastomères ou les résines de silicone.

Les compositions selon l'invention peuvent comprendre en particulier au moins une charge matifiante, une charge à effet flouteur, un agent fluorescent, une charge abrasive ou exfoliante et leurs mélanges.

Charges matifiantes

Au sens de l'invention, « charge matifiante » désigne une particule sphérique ou non, poreuse ou non, présentant un indice de réfraction inférieur ou égal à 2,2, notamment inférieur ou égal à 2, et en particulier inférieur ou égal à 1 ,8, de préférence allant de 1 ,3 à 1 ,6. Les « charges matifiantes » selon l'invention ont une taille en volume comparable aux nacres utilisées. La taille préférée des charges est donc inférieure à 15 μm mesurée par un granulométre laser, tel que par exemple le Mastersizer 2000® de Malvern et le BI90 + de Broockhaven Instrument Corporation.

Dans un mode préférentiel de l'invention les « charges matifiantes » sont sphériques.

Dans un mode préférentiel de l'invention les « charges matifiantes » sont poreuses. Dans ce cas, la surface spécifique des particules que l'on peut relier à la porosité est supérieure à 10 m 2 /g, de préférence supérieure à 50 m 2 /g.

Test de matité :

Le caractère matifiant des charges selon l'invention est défini par une mesure au gonioreflectomètre. Pour ceci, on étale la composition contenant 5% de charges sur une carte de contraste (Prufkarte type 24/5 - 250 cm 2 commercialisée par la société Erichsen) à l'aide d'un tire-film mécanique (épaisseur humide 30 μm). On sèche ensuite la composition pendant une nuit à une température de 37 0 C, puis on mesure la réflexion à l'aide d'un gonioreflectomètre. Le résultat obtenu est le rapport R entre la réflexion spéculaire et la réflexion diffuse. La valeur de R est d'autant plus faible que l'effet matifiant est important. Les charges matifiantes selon l'invention sont celles qui à un taux de 5 % dans une composition cosmétique donnent une valeur inférieure à 1 , de préférence inférieure à 0,75.

L'effet matifiant de l'agent et/ou de la composition le contenant peut notamment être évalué à l'aide d'un gonioreflectomètre, en mesurant le rapport R entre la réflexion spéculaire et la réflexion diffuse. Une valeur de R inférieure ou égale à 2 traduit généralement un effet matifiant.

La charge matifiante pourra notamment être choisie parmi un amidon de riz ou un amidon de maïs, la kaolinite, le talc, un extrait de graines de potiron, des microbilles de cellulose, des fibres végétales, des fibres synthétiques, en particulier de polyamides, des microsphères de copolymères acryliques expansées, des poudres de polyamides, les poudres de silice, les poudres de polytétrafluoroéthylène, les poudres de résine de silicone, les poudres de polymères acryliques, les poudres de cire, les poudres de polyéthylène, les poudres d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobées de résine de silicone, les poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice, les poudres de silicates mixtes amorphes, les particules de silicate et notamment de silicate mixte, et leurs mélanges.

L'agent matifiant pourra notamment être choisi parmi un amidon de riz ou un amidon de maïs, la kaolinite, le talc, un extrait de graines de potiron, des microbilles de cellulose, des fibres végétales, des fibres synthétiques, en particulier de polyamides, des microsphères de copolymères acryliques expansées, des poudres de polyamides, les poudres de silice, les poudres de polytétrafluoroéthylène, les poudres de résine de silicone, les poudres de polymères acryliques, les poudres de cire, les poudres de polyéthylène, les poudres d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobées de résine de silicone, les poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice, les poudres de silicates mixtes amorphes, les particules de silicate et notamment de silicate mixte, et leurs mélanges.

Comme exemples d'agents matifiants, on peut citer notamment : - l'amidon de riz ou de maïs, en particulier un aluminium starch octenyl succinate commercialisé sous la dénomination Dry Flo® par la société National Starch,

- la kaolinite ;

- les silices ;

- le talc ; - un extrait de graines de potiron tel que commercialisé sous la dénomination Curbilene® par la société Indena ;

- des microbilles de cellulose telles que décrites dans la demande de brevet EP 1 562 562 ;

- des fibres, telles que des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, de cellulose extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de polyamide (Nylon®), de cellulose modifiée, de poly-p-phénylène téréphtamide, en acrylique, de polyoléfine, de verre, de silice, d'aramide, de carbone, de Téflon®, de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères, les fibres synthétiques résorbables, et leurs mélanges décrites dans la demande de brevet EP 1 151 742 ;

- des microsphères de copolymères acryliques expansées telles que celles commercialisées par la société EXPANCEL sous les dénominations EXPANCEL 551®,

- des charges à effet optique telles que décrites dans la demande de brevet FR 2 869 796, en particulier :

- les poudres de polyamides (Nylon®), comme par exemple les particules de Nylon 12 du type Orgasol d'Arkema de taille moyenne 10 microns et d'indice de réfraction 1 ,54,

- les poudres de silice, comme par exemple les Silica beads SB150 de Miyoshi de taille moyenne 5 microns et d'indice de réfraction 1 ,45,

- les poudres de polytétrafluoroéthylène, comme les PTFE ceridust 9205F de Clariant de taille moyenne 8 microns et d'indice de réfraction 1 ,36,

- les poudres de résine de silicone comme les Silicon resin Tospearl 145A de GE Silicone de taille moyenne 4,5 microns et d'indice de réfraction 1 ,41 , - les poudres de copolymères acryliques, notamment de poly(méth)acrylate de méthyle, comme les particules PMMA Jurymer MBI de Nihon Junyoki de taille moyenne 8 microns et d'indice de réfraction 1 ,49, ou les particules Micropearl M 100® et F 80 ED® de la société Matsumoto Yushi-Seiyaku,

- les poudres de cire comme les particules Paraffin wax microease 114S de micropowders de taille moyenne 7 microns et d'indice de réfraction 1 ,54,

- les poudres de polyéthylène, notamment comprenant au moins un copolymère éthylène/acide acrylique, et en particulier constituées de copolymères éthylène/acide acrylique comme les particules Flobeads EA 209 de Sumitomo (de taille moyenne 10 microns et d'indice de réfraction 1 ,48), - les poudres d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobées de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US 5 538 793. De telles poudres d'élastomère sont vendues sous les dénominations "KSP-100", "KSP-101", "KSP-102", "KSP-103", "KSP-104", "KSP-105" par la société SHIN ETSU, et

- les poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice comme celles vendues sous la dénomination Coverleaf® AR-80 par la société Catalyst & chemicals,

- leurs mélanges,

- des composés absorbant et/ou adsorbant le sébum tels que décrits dans la demande de brevet FR 2 869 796. On peut citer notamment :

- les poudres de silice, comme par exemple les microsphères de silice poreuses vendues sous la dénomination "SILICA BEADS SB-700" commercialisées par la société MYOSHI, les "SUNSPHERE® H51", "SUNSPHERE® H33" , "SUNSPHERE® H53" commercialisées par la société ASAHI GLASS ; les microsphères de silice amorphe enrobées de polydiméthylsiloxane vendues sous la dénomination "SA SUNSPHERE® H-33" et "SA SUNSPHERE® H-53" commercialisées par la société ASAHI GLASS ;

- les poudres de silicates mixtes amorphes, notamment d'aluminium et de magnésium, comme par exemple celle commercialisée sous la dénomination "NEUSILIN UFL2" par la société Sumitomo.

- les poudres de polyamides (nylon®), comme par exemple "l'ORGASOL® 4000" commercialisé par la société Arkema, et

- les poudres de polymères acryliques, notamment de polyméthacrylate de méthyle, comme par exemple le "COVABEAD® LH85" commercialisé par la société WACKHERR ; de polyméthacrylate de méthyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, comme par exemple le "DOW CORNING 5640 MICROSPONGE® SKIN OIL ADSORBER" commercialisé par la société DOW CORNING, ou le "GANZPEARL® GMP-0820" commercialisé par la société GANZ CHEMICAL ; de polyméthacrylate d'allyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, comme par exemple le "POLY-PORE® L200" ou le "POLY-PORE® E200" commercialisés par la société AMCOL ; de copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle, comme par exemple le "POLYTRAP® 6603" commercialisé de la société DOW CORNING ;

- les particules de silicate, telle que la silicate d'alumine ;

- les particules de silicates mixtes, telles que :

- les particules de silicate d'aluminium et de magnésium, telles que la saponite ou silicate de magnésium et d'aluminium hydraté avec un sulfate de sodium commercialisée sous la dénomination commerciale Sumecton® par la société Kunimine ;

- le complexe silicate de magnésium, hydroxyéthylcellulose, huile de cumin noir, huile de courge et phospholipides ou Matipure® de Lucas Meyer, et

- leurs mélanges.

Comme agents matifiants préférés, on pourra utiliser selon l'invention un extrait de graines de potiron, un amidon de riz ou de mais, la kaolinite, des silices, le talc, les poudres de polyamides, les poudres de polyethylènes, les poudres de copolymères acryliques, les microsphères de copolymères acryliques expansées, les microbilles de résines de silicones, les particules de silicate mixte et leurs mélanges.

Charges à effet flouteur

Ces charges peuvent être tout matériau susceptible de modifier les rides par ses propriétés physiques intrinsèques et de les masquer. Ces charges peuvent notamment modifier les rides par un effet tenseur, un effet de camouflage, ou un effet de floutage.

En tant que charge, on peut donner à titre d'exemples les composés suivants : - les microparticules poreuses de silice comme par exemple les Silica Beads® SB 150 et SB 700 de Myochi de taille moyenne de 5μm et les SUNSPHERES® série H d'Asahi Glass comme les H33, H51 de taille respectivement de 3,5 et 5 μm.

- les particules hémisphériques creuses de résines de silicones comme les NLK 500®, NLK 506® et NLK 510® de Takemoto OiI and Fat, notamment décrites dans EP-A-1579849,

- les poudres de résine de silicone comme par exemple les SILICON Resin Tospearl® 145 A DE GE silicone de taille moyenne de 4,5μm.

- les poudres de copolymères acryliques, notamment de poly(meth)acrylate de méthyle comme par exemple les particules PMMA Jurimer MBI® de Nihon Junyoki de taille moyenne de 8μm, les sphères creuses de PMMA vendues sous la dénomination COVABEAD® LH 85 par la société Wackherr et les microsphères de vinylidène/acrylonitrile/méthacrylates de méthylène expansées vendues sous la dénomination Expancel®.

- les poudres de cires comme les particules Paraffin wax microloase® 114S de Micropowders de taille moyenne de 7μm.

- les poudres de polyéthylènes notamment comprenant au moins un copolymère éthylène/acide acrylique comme par exemple les FLOBEADS® EA 209 E de Sumimoto de taille moyenne de 10μm.

- les poudres d'organopolysiloxanes élastomériques réticulées enrobées de résine de silicone notamment de silsesquioxane sous la dénomination KSP 100®, KSP 101®, KSP 102®, KSP 103®, KSP 104® et KSP 105® par la société Shin Etsu. - les poudres composites de talc/dioxyde ou de titane/alumine/silice comme par exemple les Coverleaf AR 80® de la société Catalyst & Chemical.

- le talc, le mica, le kaolin, la lauryl glycine, les poudres d'amidon réticulés par l'anhydride octéanyl succinate, le nitrure de bore, les poudres de polytétrafluoroéthylène, le carbonate de calcium précipité, le carbonate de l'hydrocarbonate de magnésium, le sulfate de baryum, l'hydroxyapatite, le silicate de calcium, le dioxyde de cérium et les microcapsules de verre ou de céramiques.

- les fibres hydrophiles ou hydrophobes synthétiques ou naturelles, minérales ou organiques telles que des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, de cellulose extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de polyamide (Nylon®), de cellulose modifiée, de poly-p-phénylène téréphtamide, en acrylique, de polyoléfine, de verre, de silice, d'aramide, de carbone, de polytétrafluoroéthylène (Téflon®), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères, les fibres synthétiques résorbables, et leurs mélanges décrites dans la demande de brevet EP 1 151 742.

- les silicones réticulés élastomères sphériques comme comme les Trefil E-505C® ou E-506 C® de chez Dow Corning.

- les charges abrasives qui par effet mécanique apportent un lissage du microrelief cutané, telles que la silice abrasive comme par exemple Abrasif SP® de Semanez ou des poudres de noix ou de coques (abricot, noix par exemple de Cosmétochem).

Les charges ayant un effet sur les signes du vieillissement sont notamment choisies parmi des microparticules poreuse de silice, des particules hémisphériques creuses de silicones, des poudres de résine de silicone, des poudres de copolymères acryliques, des poudres de polyéthylènes, des poudres d'organopolysiloxanes élastomériques réticulées enrobées de résine de silicone, des poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice, le carbonate de calcium précipité, le carbonate de l'hydrocarbonate de magnésium, le sulfate de baryum, l'hydroxyapatite, le silicate de calcium, le dioxyde de cérium et les microcapsules de verre ou de céramiques, les fibres de soie, de coton, et leurs mélanges.

La charge peut être une charge « soft focus ».

Par charge « soft-focus », on entend une charge qui en plus donne de la transparence au teint et un effet flou. De préférence, les charges « soft-focus » ont une taille moyenne des particules inférieure ou égale à 15 microns. Ces particules peuvent être de toutes formes et en particulier être sphériques ou non sphériques. De préférence encore, ces charges sont non sphériques.

Les charges « soft-focus » peuvent être choisies parmi les poudres de silice et silicates, notamment d'alumine, les poudres de type polyméthyl méthacrylate (PMMA), le talc, les composites silice/TiO 2 ou silice/oxyde de zinc, les poudres de polyéthylène, les poudres d'amidon, les poudres de polyamides, les poudres de copolymères styrène/acrylique, les élastomères de silicone, et leurs mélanges.

En particulier, on peut citer le talc de taille moyenne en nombre inférieure ou égale à 3 microns, par exemple du talc de taille moyenne en nombre de 1 ,8 micron et notamment celui vendu sous la dénomination commerciale Talc P3® par la société Nippon Talc, la poudre de Nylon® 12, notamment celle vendue sous le dénomination Orgasol 2002 Extra D Nat Cos® par la société Atochem, les particules de silice traitées en surface par une cire minérale 1 à 2 % (nom INCI : hydrated silica (and) paraffin) telles que celles commercialisées par la société Degussa, les microsphères de silice amorphe, telles que celles vendues sous la

dénomination Sunsphère par exemple de référence H-53® par la société Asahi Glass, et les micro-billes de silice telles que celles vendues sous la dénomination SB-700® ou SB-150® par la société Miyoshi, cette liste n'étant pas limitative.

La concentration de ces charges ayant un effet sur les signes du vieillissement dans les compositions selon l'invention peut être comprise entre 0,1 et 40 %, voire entre 0,1 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.

Charges abrasives ou agents exfoliants

Comme agents exfoliants utilisables dans des compositions rincées selon l'invention, on peut citer par exemple des particules exfoliantes ou gommantes d'origine minérale, végétale ou organique. Ainsi, on peut utiliser par exemple des billes ou de la poudre de polyéthylène, de la poudre de nylon, de la poudre de polychlorure de vinyle, de la pierre ponce, des broyats de noyaux d'abricots ou de coques de noix, de la sciure de bois, des billes de verre, l'alumine, et leurs mélanges.

On peut citer aussi l'Exfogreen® de Solabia (extrait de bambou), des extraits d'akènes de fraises (Akènes de fraise de Greentech), de la poudre de noyau de pêche, la poudre de noyau d'abricot, et enfin dans le domaine des poudres végétales à effet abrasif, citons la poudre de noyaux d'airelles (cranberry).

Comme charges abrasives ou agents exfoliants préférés selon l'invention, on citera la poudre de noyaux de pêche, la poudre de noyaux d'abricot, la poudre de noyaux d'airelles, les extraits d'akènes de fraise, les extraits de bambou.

La ou les charges additionnelles utilisées dans les compositions selon l'invention peuvent représenter de préférence de 0,01 à 20% en poids, mieux de 0, 1 à 15% et encore mieux de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.

MATIERES COLORANTES PARTICULAIRES

Les matières colorantes particulaires conformes à l'invention sont choisies de préférence parmi les pigments, les nacres ou pigments interférentiels, les paillettes.

Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition.

Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre.

Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.

On peut également citer les pigments à effet tels les particules comportant un substrat organique ou minéral, naturel ou synthétique, par exemple le verre, les résines acrylique, le polyester, le polyuréthane, le polyéthylène téréphtalate, les céramiques ou les alumines, ledit substrat étant recouvert ou non de substances métalliques comme l'aluminium, l'or, l'argent, le platine, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes métalliques comme le dioxyde de titane, l'oxyde de fer, l'oxyde de chrome et leurs mélanges.

Au sens de la présente invention, l'expression "particules interférentielles ou nacres" désigne toute particule possédant généralement une structure multicouche telle qu'elle permette la création d'un effet de couleur par interférence des rayons lumineux qui diffractent et diffusent différemment selon la nature des

couches. Les effets colorants obtenus sont liés à la structure lamellaire de ces particules et dérivent des lois physiques de l'optique des couches minces (voir : Pearl Lustre Pigments - Physical principles, properties, applications - R. Maisch, M. Weigand. Verlag Moderne Industrie). Ainsi, ces particules peuvent présenter des couleurs variant selon l'angle d'observation et l'incidence de la lumière.

Au sens de la présente invention, une structure multicouche entend désigner indifféremment une structure formée d'un substrat recouvert d'une unique couche ou une structure formée d'un substrat recouvert d'au moins deux voire de plusieurs couches consécutives.

La structure multicouche peut ainsi comporter une voire au moins deux couches, chaque couche indépendamment ou non de la (ou les) autre(s) couche(s) étant réalisée(s) en au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par les matériaux suivants : MgF 2 , CeF 3 , ZnS, ZnSe, Si, SiO 2 , Ge, Te, Fe 2 O 3 , Pt, Va, AI 2 O 3 , MgO, Y 2 O 3 , S2O3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb 2 O 5 , Ta 2 O 5 , TiO 2 , Ag, Al, Au, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, MoS 2 , cryolithe, alliages, polymères et leurs associations.

Généralement, la structure multicouche est de nature inorganique.

Plus particulièrement, les particules interférentielles considérées selon l'invention peuvent être des pigments interférentiels, ou encore des nacres naturelles ou synthétiques, monocouches ou multicouches, en particulier formées d'un substrat naturel à base, entre autres, de mica et qui est recouvert d'une ou plusieurs couches d'oxyde métallique.

Les particules interférentielles selon l'invention sont caractérisées en ce que 50% de la population massique a un diamètre (d50) inférieur à 40 μm, plus particulièrement inférieur à 30 μm, notamment inférieur à 20 μm, et en particulier inférieur à 15 μm, mesurée par un granulomètre laser, tel que par exemple le Mastersizer 2000® de Malvernet ou le BI90 +® de Broockhaven Instrument Corporation.

Conviennent tout particulièrement à l'invention, les nacres de type mica/oxyde d'étain/oxyde de titane telles que par exemple celles commercialisées sous les dénominations TIMIRON SILK BLUE®, TIMIRON SILK RED®, TIMIRON SILK GREEN®, TIMIRON SILK GOLD® et TIMIRON SUPER SILK® proposées par la société MERCK et les nacres mica/oxyde de fer/oxyde de titane telles que par exemple les FLAMENCO SATIN BLUE®, FLAMENCO SATIN RED® et FLAMENCO SATIN VIOLET® et FLAMENCO ORANGE 320C proposées par la société ENGELHARD et leurs mélanges.

II est entendu que le choix de ces particules interférentielles est opéré de manière à être par ailleurs compatible avec les exigences en terme de clarté et de saturation requises pour les compositions selon l'invention. D'une manière générale, ces particules interférentielles sont présentes en quantité suffisante pour obtenir un effet homogène en terme de coloration tout en préservant la carnation naturelle de la peau.

Plus précisément, ces matières colorantes particulaires peuvent être présentes dans des quantités allant de 0,01 à 10 % en poids et de préférence allant de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition.

PHASE AQUEUSE

Les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition considérée.

La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau.

Elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 0 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le

propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1 ,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C 3 -C 4 , et les aldéhydes en C 2 -C 4 .

Selon un mode de réalisation particulier, le solvant type monoalcool inférieur dans le cadre de la présente invention peut représenter de 1 à 70 %, et préférentiellement de 2 à 50 % en poids de la composition mise en œuvre dans le procédé revendiqué.

A titre d'exemple de monoalcool convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut mentionner les composés hydrocarbonés saturés comprenant une unique fonction hydroxyle et comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, en particulier de 4 à 12 atomes de carbone.

A titre d'exemple de monoalcool convenant à l'invention, on peut citer, de manière non limitative l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le butanol, le pentanol, le propanol, l'hexanol, l'heptanol, l'octanol, le décanol et le dodécanol.

Par le terme "solvant polyhydroxylé", on entend couvrir tout composé hydrocarboné comprenant au moins deux fonctions hydroxyle et comprenant de 4 à 40 atomes de carbone, en particulier de 6 à 36 atomes de carbone, en particulier de 8 à 32 atomes de carbone, en particulier de 16 à 28 atomes de carbone, et plus particulièrement de 18 à 24 atomes de carbone.

Les chaînes hydrocarbonées peuvent, le cas échéant, être interrompues par la présence d'au moins un hétéroatome, et notamment un atome d'oxygène.

Le polyol convenant à la mise en œuvre de la présente invention peut être, notamment, choisi parmi les alcools linéaires, ramifiés, cycliques ou polycycliques, saturés ou insaturés.

Ainsi, le polyol peut être choisi par exemple parmi un diol, un triol, un tétraol, ou un pentaol, ou un de leurs esters.

Le polyol peut être un diol, ou un de ses esters, par exemple choisi parmi un dimère d'alcool gras, un mono- ou poly-glycérol, un mono- ou poly-alkylène en C 2 -C 4 glycol, le 1 ,4 butanediol, et le pentaérythritol.

A titre d'exemple de diol pouvant également convenir à la mise en œuvre de l'invention, on peut citer, de manière non exhaustive, le butanediol, le pentanediol, le propanediol, l'hexanediol, l'hexylèneglycol, l'heptanediol, l'octanediol, le nonanediol, le décanediol, l'un-décanediol, le dodécanediol, le tridécanediol, le tétradécanediol, le pentadécanediol, l'hexadécanediol, le nonadécanediol, l'octadecènediol, le cyclohexanediol, le 1 ,1 '-oxydipropanediol le diglycérol, l'érythritol, le pentaérythritol, le xylitol, le sorbitol, le phytantriol (3,7,11 ,15- tetraméthyl-1 ,2,3-trihydroxy-hexadecane) l'éthylèneglycol, le xylèneglycol et leurs isomères.

Convient tout particulièrement comme mélange, un mélange à base au moins d'éthanol et de propylène glycol ou de dipropylène glycol ou de butylène glycol.

La phase aqueuse (eau et éventuellement le(s) solvant(s) organique(s) miscible(s) à l'eau) peut être présente, à une teneur allant de 1 % à 99 % en poids, notamment allant de 3 % à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 % à 60 %, en poids par rapport au poids total de la composition considérée.

PHASE GRASSE

La composition selon l'invention peut comporter une phase grasse et notamment au moins un corps gras liquide à température ambiante (25°C) et/ou un corps gras solide à température ambiante tel que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. La phase grasse peut en outre contenir des solvants organiques lipophiles.

La composition selon l'invention peut être anhydre. Par composition anhydre au sens de la présente demande, on entend une composition comprenant moins de 5 % en poids d'eau, par rapport au poids total de la composition, de préférence

moins de 2 % en poids d'eau. Plus préférentiellement encore, la composition est exempte d'eau, l'eau n'étant pas ajoutée lors de la préparation de la composition mais correspondant à l'eau résiduelle apportée par les ingrédients mélangés.

La phase grasse de la composition selon l'invention peut notamment comprendre, à titre de corps gras liquide, au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges.

Par "huile volatile", on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,01 à 300 mm de Hg (1 ,33 Pa à 40.000 Pa) et de préférence supérieure à 0,3 mm de Hg (30 Pa).

Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,01 mm de Hg (1 ,33 Pa).

Ces huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C 8 -Ci 6 comme les isoalcanes en C 8 -Ci 6 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6- pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars® ou de Permetyls®, les esters ramifiés en C 8 -Ci 6 tels que le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges.

D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit® par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées.

Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité ≤ 8 centistokes (8 x 10-6 m 2 /s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges.

L'huile volatile peut être présente dans une composition selon l'invention à une teneur allant de 0,1 à 98 % en poids, notamment de 1 % à 65 % en poids, et en particulier de 2 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées fluorées et/ou siliconées non volatiles.

Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer :

- les huiles hydrocarbonées d'origine animale,

- les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C 4 à C2 4 , ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides

caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818® par la société Dynamit Nobel,

- les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges,

- les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R 2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R 2 soit > 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol,

- les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges.

Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl

diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates.

Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 90 % en poids, notamment de 0,1 à 85 % en poids, et en particulier de 1 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

Plus généralement, le corps gras liquide peut être présent à raison de 0,01 à 90 % en poids et notamment de 0,1 à 85 % en poids, par rapport au poids de la phase grasse.

En ce qui concerne le corps gras solide à température ambiante et à pression atmosphérique, il peut être choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Ce corps gras solide peut être présent à raison de 0,01 à 50 %, notamment de 0,1 à 40 % et en particulier de 0,2 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la phase grasse.

Ainsi, une composition selon l'invention peut comprendre au moins un composé gras pâteux à température ambiante.

Par "corps gras pâteux" au sens de l'invention, on entend des corps gras ayant un point de fusion allant de 20 à 55°C, de préférence 25 à 45°C, et/ou une viscosité à 40 0 C allant de 0,1 à 40 Pa.s (1 à 400 poises), de préférence 0,5 à 25 Pa.s, mesurée au Contraves TV ou Rhéomat 80, équipé d'un mobile tournant à 60 Hz.

L'homme du métier peut choisir le mobile permettant de mesurer la viscosité, parmi les mobiles MS-r3 et MS-r4, sur la base de ses connaissances générales, de manière à pouvoir réaliser la mesure du composé pâteux testé.

De préférence, ces corps gras sont des composés hydrocarbonés, éventuellement de type polymérique ; ils peuvent également être choisis parmi les composés siliconés; ils peuvent aussi se présenter sous forme d'un mélange de

composés hydrocarbonés et/ou siliconés. Dans le cas d'un mélange de différents corps gras pâteux, on utilise de préférence les composés pâteux hydrocarbonés (contenant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement des groupements ester), en proportion majoritaire.

Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans une composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylènées ou le lanolate d'isopropyle, ayant une viscosité de 18 à 21 Pa. s, de préférence 19 à 20,5 Pa. s, et/ou un point de fusion de 30 à 55 0 C et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone (point de fusion de l'ordre de 20 à 35 0 C et/ou viscosité à 40 0 C allant de 0,1 à 40 Pa.s) comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux comme l'acide poly(12-hydroxystéarique) et leurs mélanges. Comme triglycéride d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le "THIXINR" de Rheox.

On peut aussi citer les corps gras pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20-55 0 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société Dow Corning sous les noms commerciaux de DC2503® et DC25514®, et leurs mélanges.

Le corps gras pâteux peut être présent dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 50 % en poids, de préférence allant de 0,1 à 45 % en poids, et mieux allant de 0,2 % à 30 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition.

La composition selon l'invention peut comprendre en outre une cire. La cire peut être solide à température ambiante (25°C), à changement d'état solide/liquide

réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 0 C pouvant aller jusqu'à 200 0 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Elle peut être choisie par exemple parmi la cire d'abeille, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, les cires de paraffine, l'huile de ricin hydrogénée, les cires de silicone, les cires microcristallines, et leurs mélanges.

En particulier, la cire peut être présente sous forme d'émulsion cire-dans-eau. La cire peut être présente dans une composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, en particulier de 0,1 % à 30 % en poids, et notamment de 0,2 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

AGENTS TENSIOACTIFS

La composition peut en outre contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 30 % en poids, et mieux de 1 % à 15 % en poids, préférentiellement de 2 à 8 % par rapport au poids total de la composition.

Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs carbonés ou siliconés, anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères. On peut se reporter au document "Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK- OTHMER", volume 22, p.333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p.347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniqueset non-ioniques.

Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis

(i) parmi les tensioactifs non-ioniques : les acides gras, les alcools gras, les alcools gras polyéthoxylés ou polyglycérolés tels que des alcools stéarylique ou cétylstéarylique polyéthoxylés, les esters d'acide gras et de saccharose, les

esters d'alkyl glucose, en particulier les esters gras de Ci-C 6 alkyl glucose polyoxyéthylénés, et leurs mélanges,

(ii) parmi les tensioactifs anioniques : les acides gras en Ci 6 -C 3 O neutralisés par les aminés, l'ammoniaque ou les sels alcalins, et leurs mélanges. (iii) à titre représentatif des tensioactifs cationiques, on peut notamment citer : les alkyl-imidazolidinium tels que l'étho-sulfate d'isostéaryl-éthylimidonium, les sels d'ammonium tels que le chlorure de N,N,N-triméthyl-1-docosanaminium (chlorure de Behentrimonium). (iv) parmi les tensioactifs amphotères, on peut citer les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique et les oxydes d'aminés tels que l'oxyde de stéaramine ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100® par la société PHOENIX CHEMICAL.

Les tensioactifs siliconés sont choisis parmi les composés de formule générale (I) suivante :

formule dans laquelle : R5 et R 8 , identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C30 ou un radical phényle, R 6 , identiques ou différents, représentent -(C x H2x)-(OC2H 4 )a-(OC3H 6 )b-OR7 , R 7 , identiques ou différents, sont choisis parmi un atome d'hydrogène, un radical alkyle, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical acyle, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 12 atomes de carbone, n varie de 1 à 1000, p varie de 1 à 30, a varie de 1 à 50, b varie de 1 à 50, x varie de 1 à 5.

Le poids moléculaire moyen en nombre de cet émulsionnant siliconé est en général supérieur ou égal à 15000 et de préférence compris entre 20 000 et 40 000.

Une première famille de polyalkyl polyéther siloxanes convenant particulièrement bien aux compositions selon l'invention est celle des composés répondant à la formule (I) ci-dessus pour lesquels les radicaux R5 et R 8 sont identiques et représentent tous des radicaux méthyle et le radical R7 représente l'hydrogène.

A titre d'exemple d'émulsionnant siliconé appartenant à cette famille, on peut citer le poly diméthyl/méthyl siloxane oxyéthyléné oxypropyléné (OE/OP 18/18) pour lequel n est 396 et p est 4, de poids moléculaire en nombre supérieur à 30 000 (nom CTFA : Cyclométhicone 90 % Dimethicone copolyol 10 %) vendu sous la dénomination commerciale de "Siliconé Q2-3225C" par la société Dow Corning.

Dans la définition ci-dessus et dans la suite du texte, OE représente une mole d'oxyde d'éthylène et OP représente une mole d'oxyde de propylène.

Une deuxième famille de polyalkyl polyéther siloxanes convenant particulièrement bien aux compositions selon l'invention est celle des composés répondant à la formule (I) ci-dessus pour lesquels les radicaux R5 représentent tous des radicaux méthyle et les radicaux R 8 représentent tous des radicaux lauryle.

Un émulsionnant siliconé particulièrement préféré de cette deuxième famille est le poly méthyllauryl/méthyl siloxane oxyéthyléné oxypropyléné (OE/OP 18/18) pour lequel n est 35 et p est 3, de poids moléculaire en nombre supérieur à 25 000 (nom CTFA : Lauryl-méthicone copolyol 91 %, Isostéaryl alcohol 9 %) vendu sous la dénomination commerciale "DC Q2-5200" par la société Dow Corning.

Un émulsionnant siliconé tout particulièrement préféré pour les compositions selon l'invention est une siliconé oxyalkyléne substituée en α-ω à structure linéaire, substitué aux deux extrémités de la chaîne principale par des groupements oxyalkylènes reliés aux atomes de Si par l'intermédiaire d'un

groupement hydrocarboné. On choisira plus particulièrement une silicone répondant à la formule générale (II) suivante :

dans laquelle : R 9 = -(CH 2 )SO-(C 2 H 4 O) 4 (C 3 H 6 O) u Ri 0 où :

Rio représente H, CH 3 ou CH 2 CH 3 , s est un entier allant de 1 à 5, t varie de 1 à 100, u varie de O à 50, les unités (C 2 H 4 O) et (C 3 H 6 O) pouvant être réparties de façon aléatoire ou par blocs, les radicaux Rn représentent un radical alkyle en d-C 3 ou un radical phényle,

5 < m < 300,

De préférence, la silicone oxyalkylénée substituée en α-ω utilisée selon la présente invention répond à la formule générale (II) pour laquelle tous les radicaux Rn sont des radicaux méthyles et : s va de 2 à 4, t va de 3 à 100, m va de 50 à 200.

De préférence encore, le poids moléculaire moyen de Rg va de 800 à 2600.

De préférence, le rapport en poids des unités C 2 H 4 O par rapport aux unités C 3 H 6 O va de 100:10 à 20:80. De façon avantageuse, ce rapport est d'environ 42/58.

De préférence encore, Rio est le groupe méthyle.

De façon plus préférentielle encore, l'émulsion selon l'invention comprend la silicone oxyalkylénée en α-ω de formule suivante :

dans laquelle : m = 100,

R 9 = (CH 2 )S-O-(C 2 H 4 O) x -(C 3 H 6 OVCH 3 , où t va de 3 à 100, u va de 1 à 50, le rapport en poids du nombre de C 2 H 4 O sur le nombre de C 3 H 6 O étant d'environ 42/58, le poids moléculaire moyen de R 9 allant de 800 à 1000.

Parmi les produits du commerce pouvant contenir tout ou partie des silicones oxyalkylénées substituées en α-ω utilisables selon l'invention comme émulsionnant, on peut citer notamment ceux vendus sous les dénominations de "AbN EM 97" par la Société Goldschmidt, ou encore de "KF 6009", "X22-4350", "X22-4349" ou "KF 6008" par la Société Shin Etsu.

L'émulsionnant polyalkyl polyéther siloxane tel que défini ci-dessus est utilisé selon l'invention en une proportion préférentielle allant de 0,1 à 30 % et plus particulièrement de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de l'émulsion.

POLYMERE FILMOGENE

La composition selon l'invention peut comprendre, en outre, au moins un polymère filmogène.

Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur la peau.

On utilise de préférence un polymère filmogène apte à former un film hydrophobe, c'est-à-dire un polymère dont le film a une solubilité dans l'eau à 25°C inférieure à 1 % en poids.

Le polymère filmogène peut notamment être au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant :

- les polymères filmogènes hydrosolubles,

- des dispersions aqueuses de particules de polymères filmogènes hydrodispersibles, encore appelées "latex" ; dans ce cas, la composition doit comprendre une phase aqueuse,

-des polymères filmogènes liposolubles,

- les polymères filmogènes lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère, de préférence des dispersions de particules polymériques, le cas échéant stabilisées en leur surface par au moins un agent stabilisant, dans une ou plusieurs huiles de silicones et/ou hydrocarbonées ; ces dispersions non aqueuses sont encore appelées "NAD".

Le polymère filmogène peut être présent dans une composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,01 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition et notamment de 0,5 % à 10 % en poids.

Parmi les polymères filmogènes utilisables selon l'invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges.

Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques.

Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations NEOCRYL XK-90 ® , NEOCRYL A-1070®, NEOCRYL A-1090®, NEOCRYL BT-62®, NEOCRYL A- 1079®, NEOCRYL A-523® par la société AVECIA-NEORESINS, DOW LATEX 432® par la société DOW CHEMICAL, DAITOSOL 5000 AD® par la société

DAITO KASEY KOGYO; ou bien encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations NEOREZ R-981®, NEOREZ R- 974® par la société AVECIA-NEORESINS, les AVALURE UR-405®, AVALURE UR-410 ® , AVALURE UR-425 ® , AVALURE UR-450 ® , SANCURE 875 ® , SANCURE 861 ® , SANCURE 878 ® , SANCURE 2060 ® par la société GOODRICH, IMPRANIL 85® par la société BAYER, AQUAMERE H-1511® par la société HYDROMER.

Comme exemples de polymères filmogènes hydrosolubles, on peut citer les protéines, les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques, les polymères de cellulose, les polymères ou copolymères acryliques, les polymères vinyliques, les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, et leurs mélanges.

Le polymère filmogène peut être également présent sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dans la phase grasse liquide. Des dispersions de polymère filmogène dans la phase grasse liquide, en présence d'agent stabilisants, sont notamment décrites dans les documents EP-A-749746, EP-A- 923928, EP-A-930060.

Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2- C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en Ci à Cs comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C2o- A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle.

La composition selon l'invention peut en outre comprendre un agent auxiliaire de filmification favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel

agent de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et notamment être choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence.

La composition considérée selon l'invention se présente généralement sous la forme d'une composition de base de maquillage, d'un fond de teint notamment à appliquer sur le visage ou le cou, d'un produit anti-cernes, d'un correcteur de teint, d'une crème teintée ou d'une composition de maquillage pour le corps. La composition selon l'invention peut également être un rouge à lèvres ou un gloss, un vernis à ongles.

La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un fluide par exemple pâteux ou liquide. Elle peut se présenter sous forme de pâte souple, d'un onguent, d'une pommade solide ou fluide de type crème. Par exemple, elle peut être une émulsion huile-dans-eau, eau-dans-huile ou multiple, une émulsion solide notamment de type eau dans huile, un gel notamment anhydre, solide ou souple et même sous forme biphasique.

Elle peut aussi se présenter sous une forme solide, par exemple pulvérulente, compactée ou coulée ou sous forme stick.

ADDITIFS

Les compositions conformes à la présente invention peuvent également comprendre des adjuvants cosmétiques classiques choisis parmi les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique.

Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les carbopols (carbomers), les Pemulen (Copolymère acrylate/C10-C30- alkylacrylate) et les homo- et copolymères d'acrylamide et/ou d'acide 2- acrylamido-2-méthylpropane sulfonique (AMPS) comme le Sodium PolyacryloyldimthylTaurate (and) Polysorbate 80 (and) Sorbitan Oleate vendu sous le nom commercial SIMULGEL 800 par la Société SEPPIC; les dérivés cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane ; et leurs mélanges.

Comme épaississants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées telles que le l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de Bentone.

Comme conservateurs, on peut citer les esters de l'acide parahydroxybenzoïque encore appelés Parabens® (en particulier le méthyl parabène, l'éthyl parabène, le propyl parabène), le phénoxyéthanol, les libérateurs de formol comme par exemple l'imidazolidinyl urée ou la diazolidinyl urée, le digluconate de chlorhexidine, le benzoate de sodium, le caprylyl glycol, l'iodo propynyl butyl carbamate, le pentylène glycol, le bromure d'alkyl triméthylammonium tel que le bromure de myristyl-triméthylammonium (nom CTFA : bromure de Myrtrimonium), le bromure de dodécyl-triméthylammonium, le bromure d'hexadécyl- triméthylammonium, et leurs mélanges tel que le mélange vendu sous la dénomination Cetrimide® par la société FEF CHEMICALS. Le conservateur peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,001 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, notamment allant de

0,1 à 5 % en poids, et en particulier allant de 0,2 à 3 % en poids.

Selon une forme particulière de l'invention, afin d'améliorer la stabilité de l'acide déhydroascorbique ou l'un de ses polymères et /ou celle de l'acide ascorbique ou l'un de ses sels ou dérivés, chacun de ces actifs peut être encapsulé selon les techniques classiques d'encapsulation.

STABILISANTS

Afin d'améliorer la stabilité des compositions conformes à l'invention, celles-ci peuvent inclure en plus un ou plusieurs stabilisants.

A titre d'exemple de stabilisant, on peut citer

(1 ) les antioxydants

(2) les chélatants,

(3) les polymères ou copolymères de N-vinylimidazole non réticulés tels que ceux décrits dans la demande de brevet EP1316302.

Selon l'invention, par polymère ou copolymère de N-vinylimidazole non réticulé on entend tout polymère comportant des unités N-vinylimidazole, et ne comportant pas d'agent réticulant. Des copolymères convenant à la mise en œuvre de l'invention sont par exemple les copolymères comprenant des unités N- vinylimidazoles et des unités N-vinylpyrrolidone et/ou N-vinylcaprolactam.

Dans un aspect avantageux de l'invention, le copolymère possède une fraction molaire en unité N-vinylimidazole comprise entre 0,1 et 1 , et plus préférentiellement entre 0,4 et 0,9.

Selon un aspect avantageux de l'invention le rapport molaire entre l'équivalent unité N-vinylimidazole et l'actif hydrophile sensible à l'oxydation varie entre 0,004 et 16 et préférentiellement entre 0,01 et 1.

De façon préférentielle on utilisera un copolymère de N-vinylimidazole / N- vinylpyrrolidone.

La masse molaire moyenne en poids des polymères de N-vinylimidazole sera avantageusement comprise entre 1000 et 1 x 10 7 et de préférence entre 5000 et 5 x 10 6 .

On pourra utiliser à cet effet, le copolymère vinylpyrrolidone/vinylimidazole (50/50) ayant une masse molaire moyenne en poids de 1 200 000 vendu sous la

référence LUVITEC VPI 55K72W par la société BASF ou le copolymère vinylpyrrolidone/vinylimidazole (50/50) ayant une masse molaire moyenne en poids de 10 000 vendu sous la référence LUVITEC VPI 55K18P par la société BASF. Les polymères ou copolymères selon l'invention peuvent par exemple être préparés selon la méthode décrite dans la demande de brevet WO-97/45517.

A titre de stabilisant, on peut également utiliser (4) les polymères amphiphiles choisis parmi les oligomères ou polymères dérivés de polyisobutylène comportant une partie apolaire polyisobutylène comprenant au moins 40 atomes de carbone et au moins une partie polaire terminale constituée d'acides ou de diacides carboxyliques, de leurs anhydrides ou de leurs formes modifiées sous forme d'esters, d'amides ou de sels, et leurs mélanges tels que décrits dans dans la demande de brevet 1481677.

Ces polymères amphiphiles sont constitués d'une partie apolaire polyisobutylène et d'au moins une partie polaire.

La partie apolaire polyisobutylène comprend au moins 40 atomes de carbone et de préférence de 60 à 700 atomes de carbone. Il est important que cette partie comporte au moins 40 atomes de carbone pour atteindre le but de l'invention. S'il y a moins de 40 atomes de carbone, on n'obtient pas un système bien stable.

La partie polaire de ces oligomères ou de ces polymères amphiphiles est constituée d'acides ou de diacides carboxyliques, de leurs anhydrides ou de leurs formes modifiées sous forme d'esters, d'amides ou de sels, et leurs mélanges. De préférence, la partie polaire terminale est constituée de diacides carboxyliques ou de leurs anhydrides ou de leurs formes modifiées sous forme d'esters, d'amides ou de sels.

Par formes modifiées sous forme d'esters, d'amides ou de sels, on désigne les acides ou diacides carboxyliques modifiés par des alcools, des aminés, des alcanolamines ou des polyols, ou encore sous forme de sels de métal alcalin ou

alcalino-terreux, d'ammonium ou encore de base organique comme les sels de diéthanolamine et de triéthanolamine.

Les oligmères ou polymères dérivés d'acide ou d'anhydride succinique peuvent être choisis notamment parmi les dérivés polyisobutylène d'acide ou d'anhydride succinique décrits dans les brevets US-A-4, 234,435, US-A-4,708,753, US-A- 5,129,972, US-A-4,931 ,110, GB-A-2, 156,799 et US-A-4,919,179. La partie polyisobutylène peut être hydrogénée ou non, de poids moléculaire allant de 400 à 5000. Dans le polyisobutylène à terminaison succinique ainsi obtenu, la partie succinique peut être estérifiée, amidifiée ou sous forme de sel, c'est-à-dire qu'elle peut être avantageusement modifiée par des alcools, des aminés, des alcanolamines ou des polyols, ou encore se trouver sous forme de sels de métal alcalin ou alcalino-terreux, d'ammonium ou encore de base organique comme les sels de diéthanolamine et de triéthanolamine. Les polyisobutylènes à terminaison succinique estérifiée ou amidifiée sont des produits de réaction de (a) un polyisobutylène à terminaison succinique, et de (b) une aminé ou un alcool, pour former une amide ou un ester. Le terme « aminé » utilisé ici comprend tous types d'aminés dont les alcanolamines. Il peut s'agir par exemple de mono-amines primaires, secondaires ou tertiaires, ces aminés pouvant être aliphatiques, cycloaliphatiques, aromatiques, hétérocycliques, saturées ou insaturées. Par ailleurs, les alcools peuvent être des mono- ou poly-alcools. Les mono-alcools comprennent les alcools aliphatiques primaires, secondaires ou tertiaires, et les phénols. Les poly-alcools peuvent être par exemple choisis parmi les poly-alcools aliphatique, cycloaliphatiques, aromatiques et hétérocycliques. Les polyisobutylènes à terminaison succinique modifiée (estérifiée ou amidifiée) et leur procédé de préparation sont décrits en particulier dans le document US-A-4,708,753.

Comme polyisobutylène à terminaison succinique, on peut citer notamment les polyisobutylènes à terminaison succinique modifiée, tels que les produits commercialisés sous les dénominations LUBRIZOL 5603 et LUBRIZOL 2650 par la société Lubrizol. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on utilise le polymère commercialisé sous la dénomination LUBRIZOL 5603 par la société

Lubrizol, qui est le sel de diéthyléthanolamine de polyisobutylène à terminaison succinique estérifiée (nom INCI : Hydroxyethyldiethonium polyisobutenyl triethylaminosuccinate / diéthyléthanolamine).

Un autre exemple de dérivé de polyisobutylène utilisable dans l'invention est le produit de la réaction de l'anhydride maléique avec le polyisobutylène, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Glissopal SA par la société BASF.

On peut également citer comme stabilisants, (5) les copolymères d'anhydride méléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbones et le styrène tels que décrits dans le brevet EP1374849.

Selon l'invention, par copolymère d'anhydride maléique, on entend tout polymère obtenu par copolymérisation d'un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et d'un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbones comme l'octadécène, l'éthylène, l'isobutylène, le diisobutylène, l'isooctylène, et le styrène, les co-monomères anhydride maléique étant optionnellement hydrolyses, partiellement ou totalement. De préférence on utilisera des polymères hydrophiles, c'est à dire des polymères ayant une solubilité dans l'eau supérieure ou égale à 2 g/1.

Des copolymères convenant plus particulièrement à la mise en œuvre de l'invention sont des copolymères obtenus par copolymérisation d'une ou plusieurs unités anhydride maléique et dont les unités anhydride maléiques sont sous forme hydrolysée, et préférentiellement sous forme de sels alcalins, par exemple sous forme de sels d'ammonium, de sodium, de potassium ou de lithium.

Dans un aspect avantageux de l'invention, le copolymère possède une fraction molaire en unité anhydride maléique comprise entre 0,1 et 1 , et plus préférentiellement entre 0,4 et 0,9.

Selon un aspect avantageux de l'invention le rapport molaire entre l'équivalent unité anhydride maléique et l'actif hydrophile sensible à l'oxydation varie entre 0,005 et 10 et préférentiellement entre 0,01 et 1.

La masse molaire moyenne en poids des copolymères d'anhydride maléique sera avantageusement comprise entre 1000 et 500 000 et de préférence entre 1000 et 50 000.

De façon préférentielle on utilisera un copolymère de styrène et d'anhydride maléique dans un rapport 50/50.

On pourra utiliser par exemple, le copolymère styrène/anhydride maléique (50/50), sous forme de sel d'ammonium à 30% dans l'eau vendu sous la référence SMA1000H® par la société ATOFINA ou le copolymère styrène/anhydride maléique (50/50), sous forme de sel de sodium à 40% dans l'eau vendu sous la référence SMA1000HNa® par la société ATOFINA.

AGENTS PHOTOPROTECTEURS

Afin d'améliorer la photostabilité des compositions conformes à l'invention, celles- ci peuvent inclure en plus un ou plusieurs agents photoprotecteurs.

Les agents photoprotecteurs conformes à l'invention sont choisis parmi des filtres UV organiques et/ou inorganiques actifs dans l'UVA et/ou l'UVB hydrophiles et/ou lipophiles et/ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés.

Les filtres UV organiques hydrophiles, lipophiles ou insolubles sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés de dibenzoylméthane ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de β,β-diphénylacrylate ; les dérivés de triazine ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate notamment ceux cités

dans le brevet US5624663 ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans les demandes US5,237,071 , US 5,166,355, GB2303549, DE 197 26 184 et EP893119 ; les dérivés de benzoxazole tels que décrits dans les demandes de brevet EP0832642, EP1027883, EP1300137 et DE10162844 ; les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'α-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649 ; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges.

Comme exemples de filtres UV organiques, on peut citer ceux désignés ci- dessous sous leur nom INCI :

Dérivés de l'acide para-aminobenzoique : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA,

Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom « ESCALOL 507 » par

ISP,

Glyceryl PABA,

PEG-25 PABA vendu sous le nom « UVINUL P25 » par BASF,

Dérivés du dibenzoylméthane :

Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial

« PARSOL 1789 » par HOFFMANN LAROCHE,

Isopropyl Dibenzoylmethane,

Dérivés salicyliques :

Homosalate vendu sous le nom « Eusolex HMS » par Rona/EM Industries,

Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom « NEO HELIOPAN OS » par Haarmann et REIMER,

Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom « DIPSAL » par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom « NEO HELIOPAN TS » par Haarmann et REIMER,

Dérivés cinnamiques :

Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial

« PARSOL MCX » par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate,

Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial « NEO HELIOPAN E

1000 » par HAARMANN et REIMER,

Cinoxate,

DEA Methoxycinnamate, - Diisopropyl Methylcinnamate,

Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate

Dérivés de β,β-diphénylacrylate :

Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial « UVINUL N539 » par BASF,

Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial « UVINUL N35 » par BASF,

Dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial « UVINUL 400 » par BASF,

Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial « UVINUL D50 » par BASF

Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial « UVINUL

M40 » par BASF,

Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial « UVINUL MS40 » par BASF, Benzophenone-5

Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial « Helisorb 11 » par Norquay

Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial « Spectra-Sorb UV-24 » par

American Cyanamid

Benzophenone-9 vendu sous le nom commerciak UVINUL DS-49» par BASF,

Benzophenone-12

2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle.

Dérivés du benzylidène camphre :

3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom « MEXORYL SD» par CHIMEX,

4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom « EUSOLEX 6300 » par

MERCK ,

Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom « MEXORYL SL» par CHIMEX,

Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom « MEXORYL SO » par CHIMEX,

Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom « MEXORYL

SX » par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom « MEXORYL

SW » par CHIMEX,

Dérivés du phenyl benzimidazole :

Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial « EUSOLEX 232 » par MERCK,

Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial commercial « NEO HELIOPAN AP » par Haarmann et REIMER,

Dérivés du phenyl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom « Silatrizole » par RHODIA CHIMIE , Méthylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le nom commercial « MIXXIM BB/100 » par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial « TINOSORB M » par CIBA SPECIALTY CHEMICALS,

Dérivés de triazine :

Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial

«TINOSORB S » par CIBA GEIGY,

Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial «UVINUL T150 » par BASF,

Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial « UVASORB HEB » par SIGMA 3V, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine les filtres triazines symétriques décrits dans le brevet US6, 225,467, la demande WO2004/085412 (voir composés 6 et 9) ou le document « Symetrical Triazine Derivatives » IP.COM Journal , IP.COM INC WEST HENRIETTA, NY, US (20 septembre 2004) notamment les 2,4,6-tris-(biphényl)-1 ,3,5-triazines (en particulier la 2,4,6-tris(biphenyl-4-yl-1 ,3,5-triazine) et la 2,4,6-tris(terphenyl)-1 ,3,5-triazine qui est repris dans les demandes de brevet WO06/035000, WO06/034982, WO06/034991 , WO06/035007, WO2006/034992, WO2006/034985.

Dérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial « NEO HELIOPAN MA » par Haarmann et REIMER,

Dérivés d'imidazolines :

Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate,

Dérivés du benzalmalonate : Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate

Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate comme le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale « PARSOL SLX » par HOFFMANN LA ROCHE

Dérivés de 4,4-diarylbutadiène :

-1 ,1 -dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène

Dérivés de benzoxazole :

2,4-bis-[5-1 (diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6-(2-ethy lhexyl)- imino-1 ,3,5-triazine vendu sous le nom d'Uvasorb K2A par Sigma 3V et leurs mélanges.

Les filtres UV organiques préférentiels sont choisis parmi

Ethylhexyl Methoxycinnamate

Homosalate Ethylhexyl Salicylate,

Octocrylene,

Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid,

Benzophenone-3,

Benzophenone-4, Benzophenone-5,

2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle.

4-Methylbenzylidene camphor,

Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid,

Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Ethylhexyl triazone,

Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine

Diethylhexyl Butamido Triazone,

2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine la 2,4,6-tris(biphenyl-4-yl-1 ,3,5-triazine) la 2,4,6-tris(terphenyl)-1 ,3,5-triazine

Méthylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol,

Drometrizole Trisiloxane

Polysilicone-15 Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate

1 , 1 -dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène

2,4-bis-[5-1 (diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6-(2-ethy lhexyl)- imino-1 ,3,5-triazine et leurs mélanges.

Les filtres inorganiques sont choisis parmi des pigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des

pigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi.

Les pigments peuvent être enrobés ou non enrobés.

Les pigments enrobés sont des pigments qui ont subi un ou plusieurs traitements de surface de nature chimique, électronique, mécanochimique et/ou mécanique avec des composés tels que décrits par exemple dans Cosmetics & Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p. 53-64, tels que des aminoacides, de la cire d'abeille, des acides gras, des alcools gras, des tensio-actifs anioniques, des lécithines, des sels de sodium, potassium, zinc, fer ou aluminium d'acides gras, des alcoxydes métalliques (de titane ou d'aluminium), du polyéthylène, des silicones, des protéines (collagène, élastine), des alcanolamines, des oxydes de silicium, des oxydes métalliques ou de l'hexamétaphosphate de sodium.

De façon connue, les silicones sont des polymères ou oligomères organo-siliciés à structure linéaire ou cyclique, ramifiée ou réticulée, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou polycondensation de silanes convenablement fonctionnalisés, et constitués pour l'essentiel par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d'oxygène (liaison siloxane), des radicaux hydrocarbonés éventuellement substitués étant directement liés par l'intermédiaire d'un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium.

Le terme "silicones" englobe également les silanes nécessaires à leur préparation, en particulier, les alkyl silanes.

Les silicones utilisées pour l'enrobage des pigments convenant à la présente invention sont de préférence choisies dans le groupe contenant les alkyl silanes, les polydialkylsiloxanes, et les polyalkylhydrogénosiloxanes. Plus préférentiellement encore, les silicones sont choisies dans le groupe contenant

l'octyl triméthyl silane, les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylhydro- génosiloxanes.

Bien entendu, les pigments d'oxydes métalliques avant leur traitement par des silicones, peuvent avoir été traités par d'autres agents de surface, en particulier par de l'oxyde de cérium, de l'alumine, de la silice, des composés de l'aluminium, des composés du silicium, ou leurs mélanges.

Les pigments enrobés sont plus particulièrement des oxydes de titane enrobés : - de silice tels que le produit "SUNVEIL" de la société IKEDA,

- de silice et d'oxyde de fer tels que le produit "SUNVEIL F" de la société IKEDA,

- de silice et d'alumine tels que les produits "M I C ROTI TAN I U M DIOXIDE MT 500 SA" et "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SA" de la société TAYCA, "TIOVEIL" de la société TIOXIDE, et « Mirasun TiW 60 » de la société Rhodia,

- d'alumine tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (B)" et "TIPAQUE TTO-55 (A)" de la société ISHIHARA, et "UVT 14/4" de la société KEMIRA,

- d'alumine et de stéarate d'aluminium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 T, MT 100 TX, MT 100 Z, MT-01 de la société TAYCA, les produits "Solaveil CT-10 W" et "Solaveil CT 100" de la société UNIQEMA et le produit " Eusolex T-AVO" de la société MERCK,

- de silice, d'alumine et d'acide alginique tel que le produit " MT-100 AQ" de la société TAYCA,

- d'alumine et de laurate d'aluminium tel que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 S" de la société TAYCA,

- d'oxyde de fer et de stéarate de fer tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 F" de la société TAYCA,

- d'oxyde de zinc et de stéarate de zinc tels que le produit "BR351" de la société TAYCA, - de silice et d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 600 SAS", "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 SAS" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SAS"de la société TAYCA,

- de silice, d'alumine, de stéarate d'aluminium et traités par une silicone tels que le produit "STT-30-DS" de la société TITAN KOGYO,

- de silice et traité par une silicone tel que le produit "UV-TITAN X 195" de la société KEMIRA, - d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (S)" de la société ISHIHARA, ou "UV TITAN M 262" de la société KEMIRA, de triéthanolamine tels que le produit "STT-65-S" de la société TITAN KOGYO,

- d'acide stéarique tels que le produit "TIPAQUE TTO-55 (C)" de la société ISHIHARA, - d'hexamétaphosphate de sodium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 150 W" de la société TAYCA.

D'autres pigments d'oxyde de titane traités avec une silicone sont de préférence le TiO 2 traité par l'octyl triméthyl silane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est comprise entre 25 et 40 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale

"T 805" par la société DEGUSSA SILICES, le TiO2 traité par un polydiméthylsiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 21 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "70250 Cardre UF TiO2SI3" par la société CARDRE, le TiO 2 anatase/rutile traité par un polydiméthylhydrogénosiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 25 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "MICRO TITANIUM DIOXYDE USP GRADE HYDROPHOBIC" par la société COLOR TECHNIQUES.

Les pigments d'oxyde de titane non enrobés sont par exemple vendus par la société TAYCA sous les dénominations commerciales

"MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 B" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT600 B", par la société DEGUSSA sous la dénomination "P 25", par la société WACKHER sous la dénomination "Oxyde de titane transparent PW", par la société MIYOSHI KASEI sous la dénomination "UFTR", par la société TOMEN sous la dénomination "ITS" et par la société TIOXIDE sous la dénomination "TIOVEIL AQ".

Les pigments d'oxyde de zinc non enrobés, sont par exemple

- ceux commercialisés sous la dénomination "Z-cote" par la société Sunsmart ;

- ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox" par la société Elementis ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard WCD 2025" par la société Nanophase Technologies ;

Les pigments d'oxyde de zinc enrobés sont par exemple

- ceux commercialisés sous la dénomination "Oxide zinc CS-5" par la société Toshibi (ZnO enrobé par polymethylhydrogenesiloxane) ;

- ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard Zinc Oxide FN" par la société Nanophase Technologies (en dispersion à 40% dans le Finsolv TN, benzoate d'alcools en C12-C15) ;

- ceux commercialisés sous la dénomination "DAITOPERSION ZN-30" et "DAITOPERSION Zn-50" par la société Daito (dispersions dans cyclopolyméthylsiloxane /polydiméthylsiloxane oxyéthyléné, contenant 30% ou 50% de nano-oxydes de zinc enrobés par la silice et le polymethylhydrogenesiloxane) ;

- ceux commercialisés sous la dénomination "NFD Ultrafine ZnO" par la société Daikin (ZnO enrobé par phosphate de perfluoroalkyle et copolymère à base de perfluoroalkyléthyle en dispersion dans du cyclopentasiloxane) ;

- ceux commercialisés sous la dénomination "SPD-Z1" par la société Shin-Etsu (ZnO enrobé par polymère acrylique greffé silicone, dispersé dans cyclodiméthylsiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Escalol Z100" par la société ISP (ZnO traité alumine et dispersé dans le mélange methoxycinnamate d'ethylhexyle / copolymère PVP-hexadecene / methicone) ;

- ceux commercialisés sous la dénomination "Fuji ZnO-SMS-10" par la société Fuji Pigment (ZnO enrobé silice et polymethylsilsesquioxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox Gel TN" par la société Elementis (ZnO dispersé à 55% dans du benzoate d'alcools en C12-C15 avec polycondensat d'acide hydroxystéarique).

Les pigments d'oxyde de cérium non enrobé sont vendus par exemple sous la dénomination "COLLOïDAL CERIUM OXIDE" par la société RHONE POULENC.

Les nanopigments d'oxyde de fer non enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2002 (FE 45B)", "NANOGARD IRON FE 45 BL AQ", "NANOGARD FE 45R AQ, "NANOGARD

WCD 2006 (FE 45R)", ou par la société MITSUBISHI sous la dénomination "TY-

220".

Les pigments d'oxyde de fer enrobés sont par exemple vendus par la société

ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2008 (FE 45B FN)", "NANOGARD WCD 2009 (FE 45B 556)", "NANOGARD FE 45 BL 345",

"NANOGARD FE 45 BL", ou par la société BASF sous la dénomination "OXYDE

DE FER TRANSPARENT".

On peut également citer les mélanges d'oxydes métalliques, notamment de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium, dont le mélange équipondéral de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium enrobés de silice, vendu par la société

IKEDA sous la dénomination "SUNVEIL A", ainsi que le mélange de dioxyde de titane et de dioxyde de zinc enrobé d'alumine, de silice et de silicone tel que le produit "M 261" vendu par la société KEMIRA ou enrobé d'alumine, de silice et de glycérine tel que le produit "M 211" vendu par la société KEMIRA.

Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans les compositions contenant l'acide déhydroascorbique ou l'un de ses polymères et /ou les compositions comprenant l'acide ascorbique ou l'un de ses sels ou dérivés dans des proportions allant de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition.

AGENTS COLORANTS ADDITIONNELS

Afin de nuancer la couleur obtenue et de mieux l'adapter aux différents types de teint de peau, les compositions de l'invention peuvent également comprendre un ou plusieurs agents de coloration additionnels.

Les agents de coloration additionnels peuvent être également choisis parmi les colorants organiques directs synthétiques ou naturels.

Les colorants organiques liposolubles, synthétiques ou naturels sont, par exemple, le DC Red 17, le DC Red 21 , le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 11 , le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rouge Soudan, les carotènes (le β- carotène, le lycopène), les xanthophylles (capsanthine, capsorubine, lutéine), l'huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléine, le rocou, le curcumin. Les colorants hydrosolubles synthétiques ou naturels sont par exemple le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5, le FDC Blue 1 , la bétanine (betterave), le carmin, la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les anthocyanines (enocianine, carotte noire, hibiscus, sureau), la riboflavine.

Les colorants peuvent encore être choisis parmi les antraquinones , le caramel, le carmin, le noir de charbon , les bleus azulènes, le methoxalène, le trioxalène, le guajazulène, le chamuzulène, le rosé de bengale, la cosine 10B, la cyanosine, la daphinine, la juglone, la lawsone, les extraits de soja fermenté, d'algues, de champignons, de micro-organismes, le sels de Flavylium non substitués en position 3 tels que par exemple ceux décrits dans le brevet EP 1 172 091 , les extraits de Gesneria Fulgens, Blechum Procerum, Saxifraga et les pigments susceptibles d'être obtenus par extraction par un solvant organique ou hydro- organique d'un milieu de culture de micromycètes du type monascus Monascus.

Ces colorants peuvent être également choisis parmi les dérivés indoliques comme les monohydroxyindoles tels que décrits dans le brevet FR2651126 ( ie : 4-, 5-, 6- ou 7-hydroxyindole) ou les di-hydroxyindoles tels que décrits dans le brevet EP-B-0425324 (ie : 5,6-dihydroxyindole, 2-méthyl 5,6-dihydroxyindole, 3- méthyl 5,6-dihydroxyindole, 2,3-diméthyl 5,6-dihydroxyindole).

Ces colorants peuvent être également des colorants obtenus avec les composés comportant au moins un cycle aromatique ayant au moins deux groupes

hydroxyle (OH) portés par deux atomes de carbone consécutifs du cycle aromatique et un système catalytique comprenant un premier constituant choisi parmi les sels et oxydes de Mn(II), et/ou Zn(II) et leurs mélanges et un second constituant choisi parmi les hydrogénocarbonates alcalins, les hydrogénocarbonates alcalino-terreux et leurs mélanges, tels que décrits précédemment.

Les agents de coloration additionnels peuvent être également choisis parmi les agents fluorescents.

On entend par agent fluorescent une substance qui, sous l'effet de rayons ultraviolet et/ou de la lumière visible, ré-émet dans le visible la portion de lumière qu'elle a absorbé sous la même couleur que celle qu'elle reflète naturellement. La couleur réfléchie naturellement est ainsi renforcée par la couleur ré émise et apparaît extrêmement brillante.

On peut citer par exemple les résines colorées de polyamide et/ou de formaldéhyde/benzoguanamine et/ou de melamine/formaldéhyde/sulfonamide, parmi les co-condensats aminotriazine/formaldéhyde/sulfonamide colorés et/ou parmi les paillettes polyester métallisées et/ou leurs mélanges. Ces pigments fluorescents peuvent aussi se présenter sous la forme de dispersions aqueuses de pigments fluorescents.

On peut encore citer le co-condensat aminotriazine/formaldehyde/sulfonamide fluorescent coloré en rosé de taille moyenne des particules 3-4 microns vendu sous la dénomination commerciale « Fiesta Astral Pink FEX-1 » et le co- condensat aminotriazine/formaldehyde/sulfonamide fluorescent coloré en bleu de taille moyenne des particules 3-4,5 microns vendu sous la dénomination commerciale « Fiesta Cornet Blue FTX-60 » par la société Swada ou encore la résine benzoguanamine/formaldéhyde recouverte de résine formaldéhyde/urée et colorée en jaune vendue sous la dénomination commerciale « FB-205 Yellow » et la résine benzoguanamine/formaldéhyde recouverte de résine formaldéhyde/urée et colorée en rouge vendue sous la dénomination commerciale « FB-400 Orange

Red » par la société UK SEUNG CHEMICAL, la résine polyamide colorée en orange vendue sous la dénomination commerciale « Flare 911 Orange 4 » par la société Sterling Industrial Colors.

Les substances fluorescentes sont de préférence présentes dans la composition, à une teneur allant de 0,1 à 20 %, de préférence de 0,2 à 15 %, de préférence encore de 0,5 à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

Lorsque les substances fluorescentes organiques sont blanches, on les appelle également des azurants optiques.

L'azurant optique a pour effet d'intensifier l'éclat et aviver les teintes des compositions cosmétiques les comprenant à l'application sur la peau.

Parmi les azurants optiques, on peut plus particulièrement citer les dérivés du stilbène, en particulier les polystyrylstilbènes et les triazinstilbènes, les dérivés coumariniques, en particulier les hydroxycoumarines et les aminocoumarines, les dérivés oxazole, benzoxazole, imidazole, triazole, pyrazoline, les dérivés du pyrène et les dérivés de porphyrine et/ou leurs mélanges.

De tels composés sont par exemple disponibles sous les dénominations commerciales Tinopal SOPet Uvitex OB auprès de la société CIBA GEIGY.

Les azurants optiques préférentiellement utilisés sont le 4,4'-bis[(4,6-dianilino- 1 ,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2'-disulfonate de sodium, le 2,5 thiophène di-yl bis(5 ter-butyl-1 ,3 benzoxazole), le di-styryl-4,4' biphényle sulfonate di-sodique et/ou leurs mélanges.

Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre à titre d'agent de coloration supplémentaire, un ou plusieurs composés qui exercent une action autobronzante sur la peau humaine.

Les agents autobronzants sont généralement choisis parmi certains composés mono ou polycarbonylés tels que par exemple l'isatine, l'alloxane, la ninhydrine, le glycéraldéhyde, l'aldéhyde mésotartrique, la glutaraldéhyde, l'érythrulose, les dérivés de pyrazolin-4,5-diones telles que décrites dans la demande de brevet FR 2 466 492 et WO 97/35842, la dihydroxyacétone (DHA), les dérivés de 4,4- dihydroxypyrazolin-5-ones telles que décrites dans la demande de brevet EP 903 342. On utilisera de préférence la DHA.

La DHA peut être utilisée sous forme libre et/ou encapsulée par exemple dans des vésicules lipidiques telle que des liposomes, notamment décrits dans la demande WO 97/25970.

Le ou les agents autobronzants sont généralement présents dans des proportions allant de 0,1 à 15 % en poids et de préférence de 0,2 à 10 % en poids et plus préférentiellement de 1 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition.

ACTIFS COSMETIQUES OU DERMATOLOGIQUES

Les compositions selon l'invention peuvent comprendre un ou plusieurs actifs additionnels cosmétiques ou dermatologiques.

Les actifs additionnels pourront notamment être choisis parmi les agents hydratants, les agents desquamants, les agents améliorant la fonction barrière, les agents dépigmentants, les agents antioxydants, les agents dermodécontractants, les agents anti-glycation, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents favorisant la maturation de l'enveloppe cornée, les inhibiteurs de NO-synthases, les antagonistes des récepteurs périphériques des benzodiazépines (PBR), les agents augmentant l'activité de la glande sébacée, les agents stimulant le métabolisme énergétique des cellules, les agents tenseurs, les agents

liporestructurants, les agents amincissants, les agents favorisant la microcirculation cutanée, les agents apaisants et/ou anti-irritants, les sébo- régulateurs ou anti-séborrhéiques, les agents astringents, les agents cicatrisants, les agents anti-inflammatoires et les agents anti-acné.

L'homme du métier choisira le ou lesdits actifs en fonction de l'effet recherché sur la peau, les lèvres, les ongles, les cils ou les sourcils.

Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition correspondante selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.

Pour le soin et/ou le maquillage des peaux âgées, il choisira de préférence au moins un actif choisi parmi les agents hydratants, les agents desquamants, les agents améliorant la fonction barrière, les agents dépigmentants, les agents antioxydants, les agents dermodécontractants, les agents anti-glycation, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents favorisant la maturation de l'enveloppe cornée, les inhibiteurs de NO- synthases, les antagonistes des récepteurs périphériques des benzodiazépines

(PBR), les agents augmentant l'activité de la glande sébacée, les agents stimulant le métabolisme énergétique des cellules, , les agents liporestructurants et les agents favorisant la microcirculation cutanée pour le contour des yeux.

Pour le soin et/ou le maquillage des peaux grasses, l'homme du métier choisira de préférence au moins un actif choisi parmi les agents desquamants, agents sébo-régulateurs ou anti-séborrhéiques, les agents astringents.

Pour le soin et/ou le maquillage de peaux à tendance acnéique, il choisira de préférence au moins un actif choisi parmi les agents anti-acné, les agents cicatrisants, les agents anti-inflammatoires.

Pour un soin amincissant du corps, il choisira de préférence un actif choisi parmi les actifs amincissants et les actifs favorisant la microcirculation cutanée.

Des exemples de tels composés sont décrits ci-après.

1. Agents hydratants ou humectants

Comme agents humectants ou hydratants, on peut citer notamment le glycérol et ses dérivés, l'urée et ses dérivés notamment l'Hydrovance® commercialisée par National Starch, les acides lactiques, l'acide hyaluronique, les AHA, les BHA, le pidolate de sodium, le xylitol, la serine, le lactate de sodium, l'ectoine et ses dérivés, le chitosane et ses dérivés, le collagène, le plancton, un extrait d'imperata cylindra commercialisé sous la dénomination Moist 24® par la société Sederma, des homopolymères d'acide acrylique comme le Lipidure-HM® de NOF corporation, le beta-glucan et en particulier le sodium carboxymethyl beta-glucane de Mibelle-AG-Biochemistry ; un mélange d'huiles de passiflore, d'abricot, maïs, et son de riz commercialisé par Nestlé sous la dénomination NutraLipids®. ; un dérivé C-glycoside tel que ceux décrits dans la demande WO 02/051828 et en particulier le C-β-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane sous forme d'une solution à 30 % en poids en matière active dans un mélange eau/propylène glycol (60/40 % en poids) tel que le produit fabriqué par CHIMEX sous la dénomination commerciale « MEXORYL SBB® » ; une huile de rosier muscat commercialisée par Nestlé ; un extrait de micro-algue Prophyridium cruentum enrichi en zinc commercialisé par Vincience sous la dénomination Algualane Zinc®. ; des sphères de collagène et de chondroitine sulfate d'origine marine (Ateocollagen) commercialisées par la société Engelhard Lyon sous la dénomination sphères de comblement marines ; des sphères d'acide hyaluronique telles que celles commercialisées par la société Engelhard Lyon.

De préférence, on utilisera un agent hydratant choisi parmi l'urée et ses dérivés notamment l'Hydrovance® commercialisée par National Starch, l'acide hyaluronique, les AHA, les BHA, des homopolymères d'acide acrylique comme le

Lipidure-HM® de NOF corporation, le beta-glucan et en particulier le sodium carboxymethyl beta-glucane de Mibelle-AG-Biochemistry ; un mélange d'huiles de passiflore, d'abricot, maïs, et son de riz commercialisé par Nestlé sous la dénomination NutraLipids® ; un dérivé de C-glycoside tel que ceux décrits dans la demande WO 02/051828 et en particulier le C-β-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane sous forme d'une solution à 30 % en poids en matière active dans un mélange eau/propylène glycol (60/40 % en poids) tel que le produit fabriqué par CHIMEX sous la dénomination commerciale « MEXORYL SBB® » ; une huile de rosier muscat commercialisée par Nestlé ; un extrait de micro-algue Prophyridium cruentum enrichi en zinc commercialisé par Vincience sous la dénomination Algualane Zinc®. ; des sphères de collagène et de chondroitine sulfate d'origine marine (Ateocollagen) commercialisées par la société Engelhard Lyon sous la dénomination sphères de comblement marines ; des sphères d'acide hyaluronique telles que celles commercialisées par la société Engelhard Lyon.

2. Agents desquamants

Par "agent desquamant", on entend tout composé capable d'agir :

- soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les β- hydroxyacides (BHA), en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique autrement nommé capryloyl salicylic acid en nom INCI) ; les α-hydroxyacides (AHA), tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'acide 8-hexadécène-1 ,16-dicarboxylique ou acide 9-octadécène dioïque ; l'urée et ses dérivés; l'acide gentisique et ses dérivés ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide jasmonique ;

soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide 4-(2-hydroxyethyl)piperazine-

1-propanesulfonique (HEPES) ; l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) et ses dérivés ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP-O 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine.

Comme autres agents desquamants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : - les oligofructoses, l'EDTA et ses dérivés, les laminaria extract, le o-linoleyl- 6D-glucose, l'acide (3-hydroxy-2pentylcyclopentyl) acétique, le trilactate de glycérol, l'O-octanyl-6'-D-maltose, la S carboxyméthyl cystéine, les dérivés siliciés de salicylate comme ceux décrits dans le brevet EP 0 796 861 , les oligofucase comme ceux décrits dans le brevet EP 0 218 200, les sels d'acide 5-acyl salicylique, des actifs ayant des effets sur la transglutaminase comme dans le brevet EP 0 899 330, l'extrait de fleur de ficus opuntia indica comme l'Exfolactive® de Silab, l'acide 8-hexadécène 1 ,16-dicarboxylique, les esters de glucose et de vitamine F, et - leurs mélanges.

Comme agents desquamants préférés, on pourra citer les beta-hydroxyacides, tel que l'acide n-octanoyl 5-salicylique ; l'urée ; les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'acide 4-(2-hydroxyethyl)piperazine- 1-propanesulfonique (HEPES) ; l'extrait de Saphora japonica ; le miel ; le N-acétyl glucosamine ; le méthyl glycine diacétate de sodium, et leurs mélanges.

Encore plus préférentiellement on utilisera dans les compositions de l'invention un agent edsquamant choisi parmi l'acide n-octanoyl 5-salicylique ; l'urée ; l'acide 4- (2-hydroxyethyl)piperazine-1-propanesulfonique (HEPES) ; l'extrait de Saphora japonica ; le miel ; le N-acétyl glucosamine ; le méthyl glycine diacétate de sodium, et leurs mélanges.

3. Agents améliorant la fonction barrière

Comme agents améliorant la fonction barrière, on peut citer notamment l'arginine, la serine, un extrait de Thermus thermophilus tel que le Vénucéane® de Sederma, un extrait de rhizome d'igname sauvage (dioscorea villosa) tel que l'Actigen Y® d'Activé Organics, des extraits de plancton comme l'oméga plancton® de Secma, des extraits de levure comme le Relipidium® de Coletica, un extrait de châtaigne tel que la Recoverine® de Silab, un extrait de bourgeon de cèdre tel que le Gatuline Zen® de Gattefossé, des sphingosines comme la salicyloyl sphingosine vendue sous la dénomination « Phytosphingosine® SLC » par la société Degussa, un mélange de xylitol, de xylityl polyglycoside et de xylitan comme l'Aquaxyl® de Seppic, des extraits de solanacée comme le Lipidessence® de Coletica ; les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat et leurs mélanges.

On peut encore citer notamment les céramides ou dérivé, en particulier les céramides de type 2 (comme la N-oléoyldihydrosphingosine ), de type 3 (comme la stearoyl-4-hydroxysphinganine en nom INCI) et de type 5 (comme la N-2- hydroxypalmitoyldihydrosphingosine, ayant pour nom INCI :hydroxypalmytoyl sphinganine), les composés à base de sphingoïdes, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols, les acides gras essentiels, le diacylglycérol, la 4-chromanone et dérivés de chromone la vaseline, la lanoline, les beures de karité, le cocoa butter, la lanoline, les sels PCA.

Comme agents préférés ayant un effet restructurant de la barrière cutanée, on citera un extrait de Thermus thermophilus, un extrait de rhizome d'igname sauvage (dioscorea villosa), un extrait de levure, un extrait de châtaigne, un extrait de bourgeon de cèdre, l'arginine, la serine, les céramides notamment de type 3 et 5 ; et leurs mélanges.

De préférence, on utilisera la serine, l'aginine ou leur mélange.

4. Agents dépigmentants

Comme agents dépigmentants, on pourra citer notamment l'alpha et la béta arbutine, l'acide féruligue, le lucinol et ses dérivés, l'acide kojigue, le résorcinol et ses dérivés, l'acide tranexamigue et ses dérivés, l'acide gentisigue, l'homogentisate, le méthyl gentisate ou l'homogentisate , l'acide dioigue, le D calcium panthéteine sulfonate, l'acide lipoigue, l'acide ellagigue, la vitamine B3, l'acide linoléigue et ses dérivés, les céramides et leurs homologues, les dérivés de plantes comme la camomille, la busserole, la famille des aloe (vera, ferox, bardensis) , de mûrier, de scutellaire ; une eau de fruit de kiwi (Actinidia chinensis) commercialisée par Gattefosse, un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel gue celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liguid B® , un extrait de sucre brun (Saccharum officinarum), tel gue l'extrait de mêlasse commercialisé par la société Taiyo Kagaku sous la dénomination Molasses Liguid, sans gue cette liste soit exhaustive.

Comme agents dépigmentants préférés, on utilisera l'alpha et la béta arbutine, l'acide féruligue, l'acide kojigue, le résorcinol et ses dérivés, le D calcium panthéteine sulfonate, l'acide lipoigue, l'acide ellagigue, la vitamine B3, une eau de fruit de kiwi (Actinidia chinensis) commercialisée par Gattefosse, un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel gue celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liguid B® .

5. Agents antioxydants

On peut citer notamment le tocophérol et ses esters, en particulier l'acétate de tocophérol ; l'acide féruligue ; la serine ; l'acide ellagigue, la phlorétine, les polyphénolsjes tanins, l'acide tannigue, l'époigallocathéchines et les extraits naturels en contenant, les anthocyanes, les extraits de romarin, les extraits de feuilles d'olivier comme ceux de la société Silab, les extraits de thé vert, le resvératrol et ses dérivés, l'ergothinéine, la N acétylcystéine, un extrait d'algue brune pelvetia canaliculata comme la Pelvetiane® de Secma, l'acide

chlorogénique, la biotine, les chélatants, tels que le BHT, le BHA, le N, N'- bis(3,4,5-triméthoxybenzyl) éthylenediamine et ses sels ; l'idébénone, des extraits végétaux corne le Pronalen Bioprotect TM de la société Provital ; le co enzyme Q10, les bioflavonoides, les SOD, le phytantriol, les lignanes, la mélatonine, les pidolates, le gluthation, le caprylyl glycol, la phloretine, le TotarolTM ou extrait de Podocarpus totara contenant du totarol (totara-8, 11 , 13- trienol ou 2-phenanthrenol, 4b, 5, 6, 7, 8, 8a, 9, 10-octahydro-4b, 8, 8-trimethyl- 1(1-methylethyl)- ; un extrait de jasmin tel que celui commercialisé par SILAB sous la dénomination Helisun® ; le laurate d'hesperitine tel que le Flavagrum PEG® de la société Engelhard Lyon ; un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B® ; un extrait de litchi tel que l'extrait de péricarpe de litchi commercialisé par la société Cognis sous la dénomination Litchiderm LS 9704®, un extrait de fruit de grenade (Punica Granatum), tel que celui commercialisé par la société Draco Natural products.

Comme autre agent anti-âge, on peut citer la DHEA et ses dérivés, l'acide boswellique, les extraits de romarin, les caroténoides (B carotène, zéaxanthine, lutéine), l'acide cystéique, les dérivés de cuivre, l'acide jasmonique

Comme agent antioxydant préféré, on utilisera notamment l'acide férulique ; la serine ; la phloretine, un extrait de grenade, la biotine, les chélatants, tels que le BHT, le BHA, le N,N'-bis(3,4,5-triméthoxybenzyl) éthylenediamine et ses sels , le caprylyl glycol, la phloretine, le TotarolTM, un extrait de jasmin tel que celui commercialisé par SILAB sous la dénomination Helisun® ; le laurate d'hesperitine tel que le Flavagrum PEG® de la société Engelhard Lyon ; un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B® .

6. Agents dermorelaxants ou dermodécontractants

On peut citer comme exemples le gluconate de manganèse et autres sels, l'adénosine, l'alvérine citrate et ses sels, la glycine, un extrait d'Iris pallida, un hexapeptide (Argériline R de Lipotec) ou les sapogénines comme le WiId yam et les aminés carbonylées décrites dans la demande EP1484052. Comme exemple de sapogénines on peut citer celles décrites dans la demande de brevet WO02/47650, en particulier le WiId yam, la diosgénine extrait notamment de Dioscorea opposita ou tout extrait refermant naturellement ou après traitement une ou plusieurs sapogénines (rhizome d'igname sauvage, feuille d'agave qui contient de l'hécogénine et la tigogénine, extrait de liliacées et plus particulièrement le Yacca ou le smilax contenant la smilagéine et la sarsapogénine, ou la racine de salsepareille) ou I' Actigen Y de la société Actives Organics ; ou le gingembre.

On peut également citer le DMAE (diméthyl MEA), les extraits de criste marine, de ciste de Montpellier, d'hélicryse, d'anis, de Para cress, un extrait d'Acmella Oleracea comme la Gatuline® expression de Gattefossé.

Comme agents dermorelaxants préférés, on citera l'adénosine, le gluconate de manganèse, le wild yam, la criste marine, la glycine et l'alvérine.

7. Agents anti-qlycation

Par « agent anti-glycation », on entend un composé prévenant et/ou diminuant la glycation des protéines de la peau, en particulier des protéines du derme, telles que le collagène.

Comme agents anti-glycation, on peut citer notamment les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, tels qu'un extrait de myrtille (Vaccinium angusfifollium, Vaccinium myrtillus), par exemple celui vendu sous la dénomination « BLUEBERRY HERBASOL EXTRACT PG » par la société COSMETOCHEM, l'ergothionéine et ses dérivés, les hydroxystilbènes et leurs dérivés, tels que le

resvératrol et le 3,3', 5,5'-tétrahydroxystilbène (ces agents anti-glycation sont décrits dans les demandes FR 2 802 425, FR 2 810 548, FR 2 796 278 et FR 2 802 420, respectivement), les dihydroxystilbènes et leurs dérivés, les polypeptides d'arginine et de lysine tels que celui vendu sous la dénomination « AMADORINE® » par la société SOLABIA, le chorhydrate de carcinine (commercialisé par Exsymol sous la dénomination « ALISTI N®»), un extrait d'Hélianthus annuus comme l'Antiglyskin® de Silab, les extraits de vin tel que l'extrait de vin blanc en poudre sur support maltodextrine vendu sous la dénomination « Vin blanc déshydraté 2F » par la société Givaudan, l'acide thioctique (ou acide alpha lipoïque), un mélange d'extrait de busserole et de glycogène marin comme l'Aglycal LS 8777® de Laboratoires Sériobiologiques, un extrait de thé noir comme le Kombuchka® de Sederma et leurs mélanges.

Comme agents anti-glycation préférés, on citera les extraits de myrtille (Vaccinium myrtillus) et l'extrait de thé noir.

8. Agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiαues et/ou empêchant leur dégradation :

Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent :

- soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica, les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par la société SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine® ; les peptides de riz tel que le Nutripeptide® de SILAB, le méthylsilanol mannuronate tel que l'Algisium C® commercialisé par Exsymol ; les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes ; l'acide folique ; et un extrait de Medicago sativa (alfafa) tel que celui commercialisé par SILBA sous la dénomination Vitanol® ; un extrait peptidique de

noisette tel que celui commercialisé par la société Solabia sous la dénomination Nuteline C® ; et l'arginine.

- soit sur l'inhibition de la dégradation du collagène, en particulier des agents agissant sur l'inhibition des métalloprotéinases (MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1 , 2, 3, 9 . On peut citer : les rétinoïdes et dérivés, les extraits de medicago sativa tels que le Vitanol® de Silab, un extrait d'aphanizomenon flos-aquae (cyanophycée) commercialisée sous la dénomination Lanablue® par Atrium Biotechnologies, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift® ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par la société ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB®), de trèfle rouge, de lin, de kakkon; un extrait de litchi tel que l'extrait de péricarpe de litchi commercialisé par la société Cognis sous la dénomination Litchiderm LS 9704®; la DIPALMITOYL HYDROXYPROLINE commercialisé par Seppic sous le nom SEPILIFT DPHP® : Baccharis genistelloide ou Baccharine commercialisé par SILAB, un extrait de moringa tel que l'Arganyl LS 9781® de Cognis ; l'extrait de sauge décrit dans la demande FR- A-2812544 de la famille des labiées (salvia officinalis de la société Flacksmann), l'extrait de Rhododendron, le blueberry extract, un extrait de vaccinium myrtillus tel que ceux décrits dans la demande FR-A-2814950.

- soit sur la synthèse de molécules appartenent à la famille des élastines (élastine et fibrilline), tels que : le retinol et dérivés en particulier le palmitate de rétinol ; l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin® ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par la société SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie® ; un extrait peptidique de noisette tel que celui commercialisé par la société Solabia sous la dénomination Nuteline C®.

- soit sur l'inhibition de la dégradation de l'élastine tels que l'extrait peptidique de graines de Pisum sativum commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl® ; les héparinoïdes ; et les composés N- acylaminoamides décrits dans la demande WO 01/94381 tels que l'acide {2- [acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyr ylamino} acétique, autrement nommé N-[N-acétyl, N'-(3-trifluorométhyl)phényl valyl]glycine ou N- acetyl-N-[3-(trifluoromethyl)phenyl]valyl-glycine ou acetyl trifluoromethyl phenyl valylglycine, ou un ester de celui-ci avec un alcool en C1-C6. ; un extrait de peptides de riz tel que la Colhibin® de Pentapharm, ou un extrait de Phyllanthus emblica tel que l'Emblica® de Rona.

- soit sur la synthèse des glycosaminoglycannes, tels que le produit de fermentation du lait par lactobacillus vulgaris, commercialisé par la société BROOKS sous la dénomination commerciale Biomin yogourth® ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par la société ALBAN ML)LLER sous la dénomination commerciale HSP3® ; l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de la société SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift® ou auprès de la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin®. ; un extrait de Laminaria ochroleuca tel que la Laminaïne® de Secma ; l'essence de Mamaku de Lucas Meyer, un extrait de cresson (Odraline® de Silab).

- soit sur la synthèse de la fibronectine, tels que l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G® ; l'extrait de levure disponible notamment auprès de la société ALBAN MULLER sous la dénomination commerciale Drieline® ; et le palmitoyl pentapeptide commercialisé par la société SEDERMA sous la dénomination commerciale Matrixil®.

Parmi les actifs stimulant les macromolécules épidermiques, telles que la fillagrine et les kératines, on peut citer notamment l'extrait de lupin commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine® ; l'extrait de

bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par la société GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline® RC; et l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G® ; Tripeptide de Cuivre de PROCYTE ; ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397®.

De préférence on utilisera un actif stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation choisi parmi les agents stimulant la synthèse des glycosaminoglycanes, les agents inhibant la dégradation de l'élastine, les agents stimulant la synthèse de la fibronectine, les agents stimulant la synthèse de macromolécules épidermiques, et leurs mélanges.

Encore plus préférentiellement, on utilisera un actif stimulant la synthèse des glycosaminoglycanes choisi parmi un extrait d'algue brune Padina pavonica, un extrait de Saccharomyces cerevisiae, un extrait de Laminaria ochroleuca, l'essence de Mamaku, un extrait de cresson et leurs mélanges.

Comme actifs préférés stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, on peut citer :

les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par la société SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine® ; les peptides de riz tel que le Nutripeptide® de SILAB, le méthylsilanol mannuronate tel que l'Algisium C® commercialisé par Exsymol ;; l'acide folique ; un extrait de Medicago sativa (alfafa) tel que celui commercialisé par SILBA sous la dénomination Vitanol® ; un extrait peptidique de noisette tel que celui commercialisé par la société Solabia sous la dénomination Nuteline C® ; l'arginine ; . un extrait d'aphanizomenon flos- aquae (cyanophycée) commercialisée sous la dénomination Lanablue® par

Atrium Biotechnologies, l'extrait de malt commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift® le lycopène ; un extrait de litchi ; un extrait de moringa tel que l'Arganyl LS 9781® de Cognis ; un extrait de vaccinium myrtillus tel que ceux décrits dans la demande FR-A-2814950 ; : le retinol et dérivés en particulier le palmitate de rétinol ; l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin® ; un extrait peptidique de noisette tel que celui commercialisé par la société Solabia sous la dénomination Nuteline C® ; l'acide {2-[acétyl-(3- trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique, autrement nommé N-[N-acétyl, N'-(3-trifluorométhyl)phényl valyl]glycine ou N-acetyl-N-[3- (trifluoromethyl)phenyl]valyl-glycine ou acetyl trifluoromethyl phenyl valylglycine, ou un ester de celui-ci avec un alcool en C1-C6. ; un extrait de peptides de riz tel que la Colhibin® de Pentapharm, ou un extrait de Phyllanthus emblica tel que l'Emblica® de Rona ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par la société ALBAN ML)LLER sous la dénomination commerciale HSP3® ; l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de la société SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift® ou auprès de la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin®. ; un extrait de Laminaria ochroleuca tel que la Laminaïne® de Secma ; l'essence de Mamaku de Lucas Meyer, l'extrait de lupin commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine® ; l'extrait de bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par la société GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline® RC.

9. Agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocvtes et/ou la différenciation des kératinocvtes

Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8® ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine®) ; un extrait de protéines hydrolysées de soja tel que le RIDULISSE® de SILAB ; et les hormones végétales telles que les giberrellines et

les cytokinines ; un extrait peptidique de noisette tel que celui commercialisé par la société Solabia sous la dénomination Nuteline C®.

De préférence on utilisera un agent favorisant la prolifération et/ou la différenciation des kératinocytes.

Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment l'adénosine ; le phloroglucinol, l'extrait de feuille d'hydrangea macrophylla comme l'Amacha liquid E® d'Ichimaru Pharcos, un extrait de levure tel que le Stimoderm® de CLR ; l'extrait de Larrea divaricata tel que le Capislow® de Sederma, les mélanges d'extraits de papaye, de feuilles d'olivier et de citron tel que la Xyléine® de Vincience, l'extrait de feuille d'hydrangea macrophylla comme l'Amacha liquid E® d'Ichimaru Pharcos, le rétinol et ses esters dont le palmitate de rétinyle, le phloroglucinol, les extraits de tourteaux de noix commercialisés par Gattefosse et les extraits de solanum tuberosum tel que le Dermolectine® commercialisé par Sederma.

Parmi les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par exemple les minéraux tels que le calcium; la criste marine, un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine®; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale Phytocohésine® ; et un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl® ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397® ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol, le rétinol et ses esters dont le palmitate de retinyl.

Comme agents stimulant la prolifération et/ou la différenciation des kératinocytes, on peut citer encore les oestrogènes tel que l'oestradiol et homologues ; les cytokines.

Comme actifs stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes préférés, on citera des protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8® ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine®) ; un extrait de protéines hydrolysées de soja tel que le RIDULISSE® de SILAB ; un extrait peptidique de noisette tel que celui commercialisé par la société Solabia sous la dénomination Nuteline C® ; l'adénosine ; le phloroglucinol, un extrait de levure tel que le Stimoderm® de CLR ; un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine®; un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl® ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397® ; le rétinol et ses esters dont le palmitate de retinyl.

10. Agents favorisant la maturation de l'enveloppe cornée

On pourra utiliser dans les compositions de l'invention des agents qui interviennent sur la maturation de l'enveloppe cornée qui s'altère avec l'âge et induit une diminution de l'activité des transglutaminases. On peut citer par exemple l'urée et ses dérivés et en particulier l'Hydrovance® de National Starch et les autres actifs mentionnés dans la demande L'OREAL FR2877220 (non publiée).

1 1. Inhibiteurs de NO-synthases

L'agent ayant une action d'inhibiteur de NO synthase peut être choisi parmi les OPC (oligomères procyanidoliques) ; les extraits de végétal de l'espèce Vitis vinifera notamment commercialisés par la société Euromed sous la dénomination Leucocyanidines de raisins extra, ou encore par la société Indena sous la

dénomination Leucoselect®, ou enfin par la société Hansen sous la dénomination Extrait de marc de raisin ; les extraits de végétal de l'espèce Olea europaea de préférence obtenus à partir de feuilles d'olivier et notamment commercialisés par la société VINYALS sous forme d'extrait sec, ou par la société Biologia & Technologia sous la dénomination commerciale Eurol® BT ; les extraits d'un végétal de l'espèce Gingko biloba de préférence un extrait aqueux sec de ce végétal vendu par la société Beaufour sous le nom commercial Ginkgo biloba extrait standard et leurs mélanges.

12. Antagonistes des récepteurs périphériques des benzodiazépines (PBR)

On peut citer par exemple le 1-(2-chlorophenyl)-N-(1-methyl-propyl)-3- isoquinoline carboxamide ; les composés décrits dans les demandes WO03/030937, WO03/068753, dérivés de pyridazino[4, 5-b] indole-1-acétamide de formule générale (VII) tels que décrits dans le document WO00/44384.

13. Agents augmentant l'activité de la glande sébacée

On peut citer par exemple le dehydrojasmonate de méthyle, l'hécogénine, l'hédione, le le o-linoleyl-6D-glucose et leurs mélanges.

14. Agents stimulant le métabolisme énergétique des cellules

L'actif stimulant le métabolisme énergétique des cellules peut par exemple être choisi parmi la biotine, un extrait de Saccharomyces cerevisiae tel que le

Phosphovital® de Sederma, le mélange de sels de sodium, de manganèse, de zinc et de magnésium d'acide pyrrolidone carboxylique comme le Physiogenyl® de Solabia, un mélange de gluconate de zinc, de cuivre et de magnésium tel que le Sepitonic M3® de Seppic et leurs mélanges ; un beta-glucan issu de Saccharomyces cerevisiae tel que celui commercialisé par la société Mibelle AG

Biochemistry ;

15. Agents tenseurs

Par « agent tenseur » utilisable selon l'invention, on entend des composés susceptibles d'avoir un effet tenseur, c'est-à-dire pouvant tendre la peau.

De manière générale on entend par agent tenseur selon l'invention tous composés solubles ou dispersibles dans l'eau à une température allant de 25°C à 50 0 C à la concentration de 7% en poids dans l'eau ou à la concentration maximale à laquelle ils forment un milieu d'apparence homogène et produisant à cette concentration de 7% ou à cette concentration maximale dans l'eau une rétractation de plus de 15 % dans le test décrit ci-après.

La concentration maximale à laquelle ils forment un milieu d'apparence homogène est déterminée à ± 10% près et de préférence à ± 5% près.

On entend par 'milieu d'apparence homogène' un milieu ne présentant pas d'agrégats visibles à l'œil nu.

Pour la détermination de ladite concentration maximale, l'agent tenseur est ajouté progressivement dans l'eau sous agitation à la défloculeuse à une température allant de 25°C à 50 0 C, puis le mélange est maintenu sous agitation pendant une heure. On observe ensuite après 24 heures si le mélange ainsi préparé est d'apparence homogène (absence d'agrégats visibles à l'œil nu).

L'effet tenseur peut être caractérisé par un test in vitro de rétractation.

On prépare préalablement et tel que décrit précédemment un mélange homogène de l'agent tenseur dans l'eau, à la concentration de 7% en poids ou à la concentration maximale définie précédemment.

30μl du mélange homogène est déposé sur une éprouvette rectangulaire

(10x40mm , donc présentant une largeur initiale LO de 10 mm) d'élastomère ayant un module d'élasticité de 20 MPa et une épaisseur de 100μm. Après 3h de séchage à 22±3°C et 40±10% d'humidité relative HR, l'éprouvette d'élastomère présente une largeur rétractatée, notée L3h due à la tension exercée par l'agent tenseur déposé.

L'effet tenseur (ET) dudit agent est alors quantifié de la façon suivante : 'ET = (LO - L3h / L0)x100 en % avec Lo = largeur initiale 10mm et L3h = largeur après 3h de séchage

L'agent tenseur peut être choisi parmi : les protéines végétales ou animales et leurs hydrolysats ; les polysaccharides d'origine naturelle ; les silicates mixtes ; les particules colloïdales de charges inorganiques ; les polymères synthétiques ; et les mélanges de ceux-ci.

L'homme du métier saura choisir, dans les catégories chimiques listées ci-dessus, les matériaux répondant au test tenseur tel que décrit précédemment.

On peut citer notamment :

(a) les protéines et hydrolysats de protéines végétales, en particulier de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin,

(b) les polysaccharides d'origine naturelle, notamment (a) les polyholosides, par exemple (i) sous forme d'amidon issu notamment de riz, de maïs, de pomme de terre, de manioc, de pois, de froment, d'avoine, etc.. ou (ii) sous forme de carraghénanes, alginates, agars, gellanes, polymères cellulosiques et pectines, avantageusement en dispersion aqueuse de microparticules de gel, et (b) les latex constitués par la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les dérivés cellulosiques, et leurs mélanges,

(c) les silicates mixtes, notamment les phyllosilicates et en particulier les Laponites,

(d) les particules colloïdales de charge inorganique ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm, et choisies par exemple parmi : la silice, les composites silice-alumine, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Comme particules colloïdales composites silice-alumine utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer par exemple celles commercialisées par la société Grâce sous les noms de Ludox AM, Ludox AM-X 6021 , Ludox HSA et Ludox TMA.

(e) les polymères synthétiques, tels que les latex de polyuréthanne ou les latex acrylique-silicone, en particulier ceux décrits dans la demande de brevet EP- 1038519, tels qu'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique), ou encore un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique).

De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par la Société 3M sous les dénominations commerciales VS 80, VS 70 ou LO21 ,

L'agent tenseur sera présent dans la composition en une quantité efficace pour obtenir l'effet biologique recherché selon l'invention.

A titre d'exemple, l'agent tenseur peut être compris dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 30% en poids de matière active, de préférence de 1 % à 30% en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition.

Par « matière active », on entend exclure le milieu dans lequel l'agent tenseur se trouve éventuellement solubilisé ou en dispersion sous sa forme commerciale, par exemple dans le cas des dispersions de particules colloïdales.

On peut également utiliser, notamment pour complémenter et/ou potentialiser l'effet d'agents tenseurs, utiliser des agents augmentant l'expression des mécanorécepteurs, tels que des agents augmentant l'expression des intégrines.

A titre d'exemple, on peut citer un extrait de graine de seigle, tel que celui commercialisé par SILAB sous la dénomination Coheliss©.

16. Agents liporestructurants

Par 'agents liporestrucurants', on entend selon l'invention des agents capables de stimuler la lipogénèse et favoriser la différenciation adipocytaire, permettant ainsi d'éviter ou de ralentir la fonte des graisses contenues dans les tissus de soutien de la peau, autrement nommée 'fonte de la lipo-structure de la peau'.

Par 'lipo-structure de la peau', on entend le réseau de cellules lipidiques qui forme les volumes sur lesquels la peau du visage repose et se moule.

Ces agents dont destinés à

- diminuer la perte de densité cutanée et/ou la fonte de la lipo-structure de la peau, en particulier au niveau des joues et du contour de l'œil, et/ou

- éviter l'affaissement et/ou le creusement des volumes du visage, la perte de consistance de la peau et/ou son maintien, en particulier au niveau des joues et du contour de l'œil, et/ou

- améliorer les volumes qui sous-tendent la peau du visage et/ou du cou, en particulier au niveau des joues, de l'ovale du visage et du contour de l'œil, et/ou

- améliorer la densité, le rebondi et le maintien de la peau, en particulier au niveau des joues, de l'ovale du visage et du contour de l'œil, et/ou

- refaçonner les traits du visage, en particulier l'ovale du visage.

Comme exemples d'agents liporestructurants, on peut citer notamment un extrait de thé noir, tel que l'extrait de thé noir fermenté commercialisé par Sederma sous al dénomination Kombuchka®, et un extrait d'Artemisia abrotanum, tel que celui commercialisé par Sllab sous la dénomination Pulpactyl®.

17. Agents amincissants

Comme agents amincissants (lipolytiques), on peut citer notamment la caféine, théophylline et ses dérivés, la théobromine, la séricosine, l'acide asiatique, l'acéfylline, l'aminophylline, le chloroéthylthéophylline, le diprofylline, le diniprophylline, l'étamiphylline et ses dérivés, l'étofylline, la proxyphylline ; les extraits de thé, de café, de guarana, de maté, de cola (Cola Nitida) et notamment l'extrait sec de fruit de guarana (Paulina sorbilis) contenant 8 à 10 % de caféine ; les extraits de lierre grimpant (Hedera Hélix), d'arnica (Arnica Montana L), de romarin (Rosmarinus officinalis N), de souci (Calendula officinalis), de sauge (Salvia officinalis L), de ginseng (Panax ginseng), de millepertuis (Byperycum Perforatum), de fragon (Ruscus aculeatus L), d'ulmaire (Filipendula ulmaria L), d'orthosiphon (Orthosiphon Stamincus Benth), de bouleau (Betula alba), de cécropia et d'arganier ; les extraits de ginkgo biloba, les extraits de prêle, les extraits d'escine, les extraits de cangzhu, les extraits de chrysanthellum indicum, les extraits de dioscorés riches en diosgénine ou la diosgénine ou hécogénine pure et leurs dérivés, les extraits de Ballote, les extraits de Guioa, de Davallia, de Terminalia, de Barringtonia, de Tréma, d'Antirobia, l'extrait de petit grain de bigarrade ; un extrait de coques de fèves de cacao (theobroma cacao) tel que celui commercialisé par Solabia sous la dénomination Caobromine®.

18. Agents favorisant la microcirculation cutanée

L'actif agissant sur la microcirculation cutanée peut être utilisé pour éviter le ternissement du teint et/ou améliorer l'aspect du contour de l'œil, en particulier diminuer les cernes. Il peut être choisi par exemple parmi un extrait d'écorce de pin maritime comme le Pycnogénol® de chez Biolandes, le gluconate de manganèse (Givobio GMn® de Seppic), un extrait d'Ammi visnaga comme la Visnadine d'Indena, l'extrait de lupin (Eclaline® de Silab), le couplage protéine de blé hydrolysée/acide palmitique avec acide palmitique comme l'Epaline 100 des Laboratoires carilène, l'extrait de fleur de bigarade (Remoduline® de Silab), la vitamine P et ses dérivés comme le methyl-4 esculétol mono-éthanoate de

sodium vendu sous la dénomination Permethol® par la société Sephytal, les extraits de ruscus, de marron d'inde, de lierre, de ginseng et de mélilot, la caféine, le nicotinate et ses dérivés, la lysine et ses dérivés comme l'Asparlyne® de Solabia, un extrait de thé noir tel que le Kombuchka de Sederma ; les sels de rutine : un extrait d'algue de corallina officinalis tel que celui commercialisé par CODIF ; et leurs mélanges.

Comme agents préférés favorisant la microcirculation cutanée, on citera la caféine, un extrait de fleur de bigarade, un extrait de thé noir, les sels de rutine, un extrait d'algue de corallina officinalis.

19. Agents apaisants ou anti-irritants

On entend par agent apaisant un composé permettant de réduire la sensation de picotements, de démangeaisons ou de tiraillements de la peau.

Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : les oligomères procyannidoliques, les vitamines E, B5, B3, la caféine et ses dérivés, les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes les contenant, l'acide b-glycyrrhétinique et ses sels ou dérivés (le stearyl glycyrrhetate, l'acide 3- stéaroyloxy glycyrrhétique, l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide) ainsi que les plantes en contenant (ex : Glycyrrhiza glabra), l'acide oléanolique et ses sels, l'acide ursolique et ses sels, l'acide boswellique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, un extrait de Paeonia suffruticosa et/ou lactiflora, un extrait de Laminaria saccharina, les extraits de Centella asiatica, l'huile de Canola, le bisabolol, le diesterphosphorique de vitamine E et C comme le Sepivital EPC® de Seppic, les extraits de camomille, l'allantoïne, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'Ecchium, de poisson, l'huile de calophilum, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, un mélange d'extrait de fleur de nénuphar et de palmitoylproline tel que celui vendu sous la dénomination "Seppicalm VG®" par la société Seppic, un extrait de Boswellia serrata, un extrait de Centipeda cunnighami tel que celui vendu sous la dénomination "Cehami PF®" par la société TRI-K Industries, un extrait de graines de tournesol en

particulier l'Hélioxine® de Silab, un extrait de graines de Linum usitatissimum comme la Sensiline® de Silab, les tocotriénols, le piperonal, un extrait d'Epilobium angustifolium tel que celui vendu sous la dénomination "Canadian Willowherb Extract" par la société FYTOKEM PRODUCTS, l'aloe vera, les phytostérols, l'eau de bleuet, l'eau de rosé, un extrait de menthe, en particulier de feuilles de menthe comme le Calmiskin® de Silab, les dérivés d'anis, les bactéries filamenteuse comme Vitreoscilla filiformis tel que décrit dans le brevet EP 761 204 et commercialisé par Chimex sous la dénomination Mexoryl SBG®, un extrait de pétales de rosé comme le Rosé Flower Herbasol® extract de la société Cosmetochem, le beurre de karité, un mélange de fraction de cire de graine d'orge obtenue par CO2 supercritique, de beurre de karité et d'huile d'argan comme le "Stimu-tex AS®" de Pentapharm, les sels alcalino-terreux notamment le strontium, un extrait fermenté d'Alteromonas commercialisé sous la dénomination ABYSSINE® par la société Atrium Biotechnologies ; les eaux thermales du bassin de Vichy, telles que les eaux provenant des sources Célestins, Chomel, Grande- Grille, Hôpital, Lucas et Parc, et de préférence l'eau de la source Lucas ; un extrait d'écorce d'Eperua falcata tel que celui commercialisé par la société COGNIS sous al dénomination Eperuline® ; un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B® ; et leurs mélanges.

Comme agents apaisants préférés selon l'invention, on utilisera : l'acide b-glycyrrhétinique et ses sels ou dérivés (le stearyl glycyrrhetate, l'acide 3- stéaroyloxy glycyrrhétique, l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide) ainsi que les plantes en contenant (ex : Glycyrrhiza glabra) ; l'acide ursolique et ses sels ; les extraits de Centella asiatica, l'huile de Canola, le bisabolol ; les extraits de camomille, l'allantoïne ; un mélange d'extrait de fleur de nénuphar et de palmitoylproline tel que celui vendu sous la dénomination "Seppicalm VG®" par la société Seppic ; l'aloe vera, l'eau de rosé, un extrait de menthe, en particulier de feuilles de menthe comme le Calmiskin® de Silab, les bactéries filamenteuse comme Vitreoscilla filiformis tel que décrit dans le brevet EP 761 204 et commercialisé par Chimex sous la dénomination Mexoryl SBG®, un extrait de pétales de rosé comme le Rosé Flower Herbasol® extract de la

société Cosmetochem, le beurre de karité, un extrait fermenté d'Alteromonas commercialisé sous la dénomination ABYSSINE® par la société Atrium Biotechnologies ; les eaux thermales du bassin de Vichy, telles que les eaux provenant des sources Célestins, Chomel, Grande-Grille, Hôpital, Lucas et Parc, et de préférence l'eau de la source Lucas ; un extrait d'écorce d'Eperua falcata tel que celui commercialisé par la société COGNIS sous al dénomination Eperuline® ; un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B® ; et leurs mélanges.

20. Agents sébo-réαulateurs ou anti-séborrhéiques

Par agents "séborégulateurs ou anti-séborrhéiques ", on entend notamment des agents capables de réguler l'activité des glandes sébacées.

On peut citer notamment :

- l'acide rétinoïque, le peroxyde de benzoyle, le soufre, la vitamine B6 (ou pyridoxine ), le chlorure de sélénium, la criste marine ;

- les mélanges d'extrait de canelle, de thé et d'octanoylglycine tel que le Sepicontrol A5 TEA® de chez Seppic ;

- le mélange de canelle, de sarcosine et d'octanoylglycine, commercialisé notamment par la société SEPPIC sous la dénomination commerciale Sepicontrol

- les sels de zinc tels que le gluconate de zinc, le pyrrolidone carboxylate de zinc (ou pidolate de zinc), le lactate de zinc, l'aspartate de zinc, le carboxylate de zinc, le salicylate de zinc, le cystéate de zinc ;

- les dérivés de cuivre et en particulier le pidolate de cuivre tel que Cuivridone® de Solabia ;

- des extraits de végétaux des espèces Arnica montana, Cinchona succirubra, Eugenia caryophyllata, Humulus lupulus, Hypericum perforatum, Mentha piperita,

Rosmarinus officinalis, Salvia oficinalis et Thymus vulgaris, tous commercialisés par exemple par la société MARUZEN ;

- les extraits de reine des prés (spiraea ulamaria) tel que celui vendu sous la dénomination Sébonormine® par la société Silab ;

- les extraits d'algue laminaria saccharina tel que celui vendu sous la dénomination Phlorogine® par la société Biotechmarine ; - les mélanges d'extraits de racines de pimprenelle (sanguisorba officinalis/poterium officinale), de rhizomes de gingembre (zingiber officinalis) et d'écorce de cannelier (cinnamomum cassia) tel que celui vendu sous la dénomination Sebustop® par la société Solabia ;

- les extraits de graines de lin tel que celui vendu sous la dénomination Linumine® par la société Lucas Meyer ;

- les extraits de Phellodendron tels que ceux vendu sous la dénomination Phellodendron extract BG par la société Maruzen ou Oubaku liquid B par la société Ichimaru Pharcos ;

- les mélanges d'huile d'argan, d'extrait de serenoa serrulata (saw palmetto) et d'extrait de graines de sésame tel que celui vendu sous la dénomination Regu

SEB® par la société Pentapharm ;

- les mélanges d'extraits d'epilobe, de terminalia chebula, de capucine et de zinc biodisponible (microalgues) tel que celui vendu sous la dénomination Seborilys® par la société green tech ; - les extraits de Pygeum afrianum tel que celui vendu sous la dénomination Pygeum afrianum sterolic lipid extract par la société Euromed ;

- les extraits de serenoa serrulata tels que ceux vendus sous les dénomination Viapure Sabal par la société Actives International, ou ceux vendus par la société Euromed ; - les mélanges d'extraits de plantain, de berberis aquifolium et de salicylate de sodium tels que celui vendu sous la dénomination Seboclear® par la société Rahn ;

- l'extrait de clou de girofle tel que celui vendu sous la dénomination Clove extract Powder par la société Maruzen ; - l'huile d'argan telle que celle vendue sous la dénomination Lipofructyl® par les Laboratoires Sérobiologiques ;

- les filtrats de protéine lactique tels que celui vendu sous la dénomination Normaseb® par la société Sederma ;

- les extraits d'algue laminaria, tel que celui vendu sous la dénomination Laminarghane® par la société Biotechmarine ;

- les oligosaccharides d'algue laminaria digitata tel que celui vendu sous la dénomination Phycosaccharide AC par la société Codif ; - les extraits de sucre de canne tel que celui commercialisé sous la dénomination Policosanol® par la société Sabinsa ;

- l'huile de schiste sulfonée, telle que celle vendue sous la dénomination Ichtyol Pale® par la société Ichthyol ;

- les extraits d'ulmaire (spiraea ulmaria) tels que celui vendu sous la dénomination Cytobiol® Ulmaire par la société Libiol ;

- l'acide sébacique, notamment vendu sous la forme d'un gel de polyacrylate de sodium sous la dénomination Sebosoft® par la société Sederma ;

- les glucomannanes extraits de tubercule de konjac et modifié par des chaînes alkylsulfonates tel que celui vendu sous la dénomination Biopol Beta par la société Arch Chemical ;

- les extraits de Sophora angustifolia, tels que ceux vendus sous la dénomination Sophora powder ou Sophora extract par la société Bioland ;

- les extraits de cinchona succirubra bark tel que celui vendu sous la dénomination le Red bark HS par la société Alban Muller ; - les extraits de quillaja saponaria tel que celui vendu sous la dénomination Panama wood HS par la société Alban Muller ;

- la glycine greffée sur chaîne undécylénique, telle que celle vendue sous la dénomination Lipacide UG OR par la société Seppic ;

- le mélange d'acide oléanolique et d'acide nordihydroguaïarétique, tel que celui vendus sous la forme d'un gel sous la dénomination AC. Net par la société

Sederma ;

- l' acide phthalimidoperoxyhexanoïque ;

- le citrate de trialkyle(C12-C13) vendu sous la dénomination COSMACOL® ECI par la société Sasol ; le citrate de trialkyle(C14-C15) vendu sous la dénomination COSMACOL® ECL par la société Sasol ;

- l'acide 10-hydroxydécanoïque, et notamment les mélanges d'acide 10-hydroxydécanoïque, d'acide sébacique et de 1 ,10-décandiol tels que celui vendu sous la dénomination Acnacidol® BG par la société Vincience ; et

- leurs mélanges.

Comme actif anti-séborrhéique préférés, on peut citer :

- le peroxyde de benzoyle, la vitamine B6 (ou pyridoxine ), - les sels de zinc tels que le gluconate de zinc, le pyrrolidone carboxylate de zinc (ou pidolate de zinc), le lactate de zinc, l'aspartate de zinc, le carboxylate de zinc, le salicylate de zinc, le cystéate de zinc ;

- les extraits de reine des prés (spiraea ulamaria) tel que celui vendu sous la dénomination Sébonormine® par la société Silab ; - les extraits d'algue laminaria saccharina tel que celui vendu sous la dénomination Phlorogine® par la société Biotechmarine ; les mélanges d'extraits de racines de pimprenelle (sanguisorba officinalis/poterium officinale), de rhizomes de gingembre (zingiber officinalis) et d'écorce de cannelier (cinnamomum cassia) tel que celui vendu sous la dénomination Sebustop® par la société Solabia ;

- l'extrait de clou de girofle tel que celui vendu sous la dénomination Clove extract Powder par la société Maruzen ;

- les filtrats de protéine lactique tels que celui vendu sous la dénomination Normaseb® par la société Sederma ; - les extraits d'ulmaire (spiraea ulmaria) tels que celui vendu sous la dénomination Cytobiol® Ulmaire par la société Libiol ;

- l'acide sébacique, notamment vendu sous la forme d'un gel de polyacrylate de sodium sous la dénomination Sebosoft® par la société Sederma ;

- la glycine greffée sur chaîne undécylénique, telle que celle vendue sous la dénomination Lipacide UG OR par la société Seppic ;

- le citrate de trialkyle(C12-C13) vendu sous la dénomination COSMACOL® ECI par la société Sasol ; le citrate de trialkyle(C14-C15) vendu sous la dénomination COSMACOL® ECL par la société Sasol ;

- l'acide 10-hydroxydécanoïque, et notamment les mélanges d'acide 10- hydroxydécanoïque, d'acide sébacique et de 1 ,10-décandiol tels que celui vendu sous la dénomination Acnacidol® BG par la société Vincience ;

- et leurs mélanges.

Préférentiellement, l'actif anti-séborrhéique est choisi parmi :

- les sels de zinc tels que le gluconate de zinc, le pyrrolidone carboxylate de zinc (ou pidolate de zinc), le lactate de zinc, l'aspartate de zinc, le carboxylate de zinc, le salicylate de zinc, le cystéate de zinc ; et de préférence le pyrrolidone carboxylate de zinc (ou pidolate de zinc) ou le salicylate de zinc ;

- l'extrait de clou de girofle tel que celui vendu sous la dénomination Clove extract Powder par la société Maruzen ;

- la glycine greffée sur chaîne undécylénique, telle que celle vendue sous la dénomination Lipacide UG OR par la société Seppic ; - le citrate de trialkyle(C12-C13) vendu sous la dénomination COSMACOL® ECI par la société Sasol ; le citrate de trialkyle(C14-C15) vendu sous la dénomination COSMACOL® ECL par la société Sasol ;

- et leurs mélanges.

L'actif anti-séborrhéique est par exemple présent dans une teneur allant de 0,1 à 10 % en poids, de préférence de 0,1 à 5 % en poids, et préférentiellement de 0,5 % à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

21. Agents astringents

Par "agents astringents", on entend selon l'invention des agents permettant de lutter contre la dilatation des follicules sébacés.

Comme agents astringents utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer des extraits de pulpe de champignon (polyporus officinalis) comme le "Laricyl LS8865® " de Cognis, des extraits de Terminalia catappa et sambucus nigra comme le Phytofirm LS9120® de Cognis, des extraits de noix de galle comme le Tanlex VE® de Ichimaru Pharcos, l'hydroxychlorure d'aluminium, les extraits de centella (ex Plantactiv centella de Cognis), le chlorure de dicétyl diméthyl ammonium comme le Varisoft 432 CG® de Degussa, les extraits de marron d'inde, les extraits de mauve, les extraits d'Hammamelis, des extraits d'amandes douces, de racines de guimauve et de graines de lin comme l'Almondermin LS 3380® de Cognis, les extraits de bardane, les extraits d'ortie,

les extraits de bouleau, les extraits de prêle, les extraits de camomille comme ceux vendus sous la dénomination Extrapone 9 spécial® par la société Symrise, les extraits de scutellaria, les extrais d'Ulmaire (par exemple le Cytobiol Ulmaire de Libiol), un mélange d'extraits de gingembre blanc, de prêle, d'ortie, de romarin, de yucca comme l'Herb extract B1348® de Bell flavors & fragrances, les extraits d'acacia, d'orme, de saule blanc, de canelle, de bouleau, de reine des prés, les sapogénines de panama, le phenolsulfonate de zinc de Interchemical, des extraits de gentiane, de concombre, de noyer, le mélange d'extraits de Ratanhia, de pamplemousse, de grindelia et de galle de chêne comme l'Epilami® de Alban Muller.

Comme agents astringents préférés selon l'invention, on utilisera les extraits de scutellaria, les extraits d'ulmaire, les extraits de reine des près, les extraits de gentiane, les extraits de bardane et leurs mélanges.

22. Agents cicatrisants

Comme exemples d'agents cicatrisants, on peut citer notamment : l'allantoine, l'urée, certains acides aminés comme l'hydroxyproline, l'arginine, la serine, et aussi des extraits de lys blanc (comme le Phytélène Lys 37EG 16295 de Indena), un extrait de levures comme le cicatrisant LS LO/7225B des Laboratoires Sériobiologiques), l'huile de tamanu, l'extrait de saccharomyces cerevisiae comme le Biodynes® TRF® de Arch Chemical, les extraits d'avoine, le chitosane et dérivés comme le glutamate de chitosane, les extraits de carotte, l'extrait d'artemia comme le GP4G® de Vincience, l'acexamate de sodium, des extraits de lavandin, des extraits de propolis, l'acide ximeninique et ses sels, l'huile de rosa rugosa, des extraits de souci comme le Souci Ami® Liposolible d'Alban Muller, des extraits de prêle, les extraits d'écorce de citron comme l'Herbasol® citron de Cosmetochem, des extraits d'helichryse, des extraits de millefeuilles, et l'acide folique.

Comme agents cicatrisants préférés selon l'invention, on utilisera l'arginine, la serine, l'acide folique, l'huile de tamanu, l'acexamate de sodium, des extraits de prêle, des extraits d'helichryse, et leurs mélanges.

23. Agents anti-inflammatoires

Comme agents anti-inflammatoires particuliers utilisables selon l'invention, on peut citer la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine, la bétaméthasone, l'acide azéalique, l'acétominophène, le diclofénac, le propionate de clobetasol, l'acide folique ; un extrait d'écorce d'Eperua falcata tel que celui commercialisé par la société COGNIS sous al dénomination Eperuline® ; un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B® ; et leurs mélanges.

Comme agent anti-inflammatoire préféré, on citera l'acide azélaique, l'acide folique, un extrait d'écorce d'Eperua falcata tel que celui commercialisé par la société COGNIS sous al dénomination Eperuline® ; un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B® ; et leurs mélanges.

24. Agents anti-acné

Dans un aspect avantageux de l'invention, la composition peut comporter en outre au moins un actif anti-acné.

Par "actif anti-acné", on entend notamment tout actif ayant des effets sur la flore spécifique des peaux grasses tels que par exemple le Propionibacterium acnés (P acnés).

Ces effets peuvent être bactéricides.

A titre d'actifs antibactéricide, on peut citer notamment :

- les actifs et conservateurs à activité anti-microbienne cités dans la demande DE10324567, incorporée dans la présente invention par référence,

- l'acide asiatique,

- le sel de monoéthanolamine du 1-hydroxy-4-methyl 6-trimethylpentyl 2-pyridone (nom INCI : piroctone olamine), notamment vendu sous la dénomination Octopirox® par la société Clariant ;

- l'acide citronellique, l'acide périllique (ou acide 4-isopropenylcyclohex-1- ènecarboxylique ),

- le 2-éthyl hexyle éther de glycérol (nom INCI : ethylhexylglycerine), par exemple vendu sous la dénomination Sensiva SC 50® par la société Shulke & Mayr,

- le caprylate/caprate de glyceryle, par exemple vendu sous la dénomination Capmul MCM® par la société ABITEC ;

- le phosphosilicate de calcium et de sodium, notamment vendu sous les dénominations Bioactive glasspowder® et Actysse Premier BG® par la société Schott Glass ;

- les particules à base d'argent, par exemple celle vendues sous la dénomination Métashine ME 2025 PS® par la société Nippon Sheet Glass ;

- l'extrait de cône de houblon (Humulus Lupulus) obtenu par extraction CO2 supercritique tel que celui vendu sous la dénomination HOP CO2-TO extract® par la société Flavex Naturextrakte,

- l'extrait de Millepertius obtenu par extraction CO2 supercritique tel que celui vendu sous la dénomination ST John's Wort CO2-TO extract® par la société Flavex Naturextrakte,

- le mélange d'extraits de racines de scutellaria baicalensis, de paeonia suffruticosa et de glycyrrhiza glabra, tel que celui vendu sous la dénomination

BMB - CF® par la société Naturogin,

- l'extrait d'arganier comme l'Argapure LS9710® de chez COGNIS ;

- les extraits de feuilles de busserole comme celui vendu sous la dénomination "Melfade-J" par la société Pentapharm ; - l'acide 10-hydroxy-2 décanoique tel que l'Acnacidol P® de chez Vincience, l'ursolate de sodium, l'acide azélaique, le di-iodo-méthyl p-tolylsulfone tel que l'Amical Flowable® de chez Angus, la poudre de malachite, l'oxyde de zinc tel que Zincare® de chez Elementis GMBH, l'acide octadécènedioïque tel que

l'Arlatone dioic DCA® de chez Uniqema ; l'acide ellagique ; le 2,4,4'-trichloro-2'- hydroxy diphényl éther (ou triclosan), la 1-(3',4'-dichlorophényl)-3-(4'- chlorophényl)urée (ou triclocarban), le 3,4,4'-trichlorocarbanilide, le 3', 4', 5'- trichlorosalicylanilide, le phénoxyéthanol, le phénoxypropanol, le phénoxyisopropanol, l'hexamidine iséthionate, le métronidazole et ses sels, le miconazole et ses sels, l'itraconazole, le terconazole, l'éconazole, le ketoconazole, le saperconazole, le fluconazole, le clotrimazole, le butoconazole, l'oxiconazole, le sulfaconazole, le sulconazole, le terbinafine, le ciclopirox, le ciclopiroxolamine, l'acide undécylenique et ses sels, le peroxyde de benzoyle, l'acide 3-hydroxy benzoïque, l'acide

4-hydroxy benzoïque, l'acide phytique, la N-acétyl-L-cystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, le 3,4,4'- trichlorocarbanalide, l'octoxyglycérine ou octoglycérine, l'octanoylglycine tel que Lipacid C8G® de Seppic, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, le dichlorophenyl imidazol dioxolan et ses dérivés décrits dans la demande de brevet WO9318743, l'iodopropynyl butylcarbamate, le 3,7,11-triméthyldodéca- 2,5,10-triénol ou farnesol, les phytosphingosines ; les sels d'ammonium quaternaires comme les sels de cetyltrimethylammonium, les sels de cétylpyridinium, et - leurs mélanges.

On peut également citer certains tensioactifs ayant un effet antimicrobien comme le cocoampho acétate de sodium ou diacetate disodium tel que le Miranol C2M CONC NP, les bétaines comme la cocoyl bétaine Genagen KB de Clariant, le lauryl ether sulfate de sodium comme l'Emal 270 D de Kao, le décyl glucoside comme le Plantacare 2000 UP, les malate de dialcools C12-13 ramifiés comme le Cosmacol EMI, les monoesters de propylène glycol comme monolaurate, monocaprylate, monocaprate de propylène glycol, le lauryl dimethylamine betaine comme le Empigen BB/LS ainsi que les polyammonium quaternaires comme le Quaternium-24 ou Bardac 2050 de Lonza et ceux décrits dans le brevet FR 0 108 283 et leurs mélanges.

Comme agents antimicrobiens préférés, on utilisera dans les compositions de l'invention un agent choisi parmi l'octoglycérine ou octoxyglycérine, l'acide 10- hydroxy-2-décanoïque, et leurs mélanges.

D'autres actifs anti-acné additionnels peuvent être ajoutés aux actifs anti-acnés précités.

On peut notamment citer les actifs présentant des effets anti-adhésion bactérienne ou bien agissant sur le biofilm des bactéries pour éviter leur multiplication.

Comme agents prévenant et/ou réduisant l'adhésion des micro-organismes, on peut citer notamment : le phytanetriol et ses dérivés tels que décrits dans la demande de brevet EP 1 529 523, les huiles végétales telles de l'huile de germe de blé, l'huile de calendula, l'huile de ricin, l'huile d'olive, l'huile d'avocat, l'huile d'amande douce, l'huile d'arachide, l'huile de jojoba, l'huile de sésame, l'huile d'amande d'abricot, l'huile de tournesol, l'huile de macadamia, décrites dans le brevet EP 1 133 979, ou encore certains tensioactifs tels que le cocoamphodiacétate disodique, le cocoate de glycéryle oxyéthyléné (7 OE), l'hexadécénylsuccinate 18, le palmitate d'octoxyglycéryle, le béhénate d'octoxyglycéryle, l'adipate de dioctyle, le PPG-15 stéaryl éther, le tartrate de di- alcools C 12 -C 13 ramifiés décrits dans le brevet EP 1129694 et leurs mélanges. En particulier vis-à-vis de la propagation du P acnés, ou en tant qu'actifs agissant sur le biofilm des bactéries pour éviter leur prolifération, on peut citer le pentylène glycol, le nylon-66 (fibres de polyamides 66), l'huile de son de riz , l'alcool polyvinylique tel que Celvol 540 PV alcohol® de chez Celanese Chemical, l'huile de colza telle que Akorex L® de chez Karlshamns, et les dérivés de fructose et leurs mélanges.

L'actif agissant contre l'acné peut être présent dans une teneur allant de 0,01 à 10 % en poids, de préférence de 0,05 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition.

En fonction de la nature et/ou de la solubilité des actifs précités, l'homme du métier saura choisir le mode de réalisation le plus adapté selon l'invention.

Les actifs cosmétiques et/ou dermatologiques seront présents dans l'une des compositions selon l'invention en une teneur allant de 0,001 % à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,01 % à 10%, encore plus préférentiellement de 0,5 à 5% et de préférence encore de 0,1 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition.

Pour des applications 'peeling', les teneurs en actifs cosmétiques et/ou dermatologiquies pourront aller de 1 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition.

Les peelings sont un moyen bien connu pour améliorer l'aspect et/ou la texture de la peau et/ou du cuir chevelu, notamment améliorer l'éclat et l'homogénéité du teint et/ou diminuer les irrégularités visibles et/ou tactiles de la peau, et en particulier pour améliorer l'aspect de surface de la peau, pour atténuer les lentigo actiniques, les marques d'acné ou de varicelle, ainsi que pour prévenir, atténuer ou lutter contres les signes du vieillissement cutané, et notamment pour lisser les irrégularités de la texture de la peau, telles les rides et les ridules.

Ils ont pour effet d'enlever une partie superficielle de la peau à traiter (épiderme et éventuellement couche superficielle du derme), par des méthodes chimiques.

Des exemples concrets, mais nullement limitatifs, illustrant l'invention, vont maintenant être donnés.

Exemple 1 : Procédé d'obtention d'un colorant à partir d'acide déshvdroascorbiαue et d'au moins un acide aminé

Un mélange de 45 g d'eau déminéralisée, 2,5 g d'acide déshydroascorbique et 2,5 g de glycine est réalisé puis l'ensemble est chauffé à 60 0 C pendant 15 minutes. Au terme du chauffage, l'échantillon est divisé en fractions de 3 g dans des flacons en verre non bouchés puis les flacons sont plongés dans un cristallisoir contenant de la glace pilée. La température des échantillons est abaissée à 10 0 C environ en 3 minutes. Puis les échantillons sont lyophilisés pour récupérer le colorant obtenu sous forme sèche.

Exemple 2 : Rouge à lèyres

On prépare le rouge à lèvres dont la composition suit

Mode opératoire

Phase A2

Peser les constituants de la phase A2 dans un poêlon double paroi et faire chauffer à l'aide d'un bain d'huile à une température de 120°C sous agitation à la microdisperseuse jusqu'à la fusion complète de la cire de polyéthylène dans l'hydrogenated polyisobutene.

Ajouter la phase A1 préparée à la phase A2 sous agitation à la microdisperseuse puis homogénéiser pendant 10 minutes.

Matériel utilisé

Rayneri : Turbotest 33/300P + affichage 230 V - 50 Hz Exemples 3 à 5 : Fonds de teint (émulsions huile dans eau) On prépare des fonds de teint A, B et C dont les compositions suivent :

* Mélange de 0,95 % de Cl 77492 + 0,36 % de Cl 77491 ** NATURE COL RED LC 313

Mode opératoire de la formule 3 et de la formule 5

- Phase B

Peser les différents constituants de la phase B dans le bêcher principal préalablement taré puis mettre au bain-marie à 75°C.

- Phase D

Peser dans un bêcher le chlorhexidine digluconate et l'eau puis mettre sous agitation à la micro-disperseuse. Ajouter sous agitation en saupoudrant le sodium hyaluronate et homogénéiser jusqu'à obtention d'un gel.

- Phase A

Peser les constituants de la phase A dans un bêcher puis mettre au bain-marie (75°C) jusqu'à dissolution complète.

Mise en émulsion

à 75°C et sous agitation turbine, verser la phase A dans la phase B en augmentant progressivement la vitesse pour obtenir constamment un petit vortex. Laisser émulsionner pendant 10 minutes. Laisser la température diminuer puis à 45°C, ajouter la phase C sous agitation. Homogénéiser pendant 5 minutes. Ajouter la phase D et homogénéiser pendant 5 minutes. Ajouter la phase E et homogénéiser pendant 10 minutes.

Matériel utilisé Moritz : Turbolab 2400, P. GUERIN TECHNOLOGIES avec turbine L60/moritz pilote Rayneri : Turbotest 33/300 P + affichage 230 V - 50 Hz

Mode opératoire de la formule 4

- Phase B

Peser les différents constituants de la phase B dans le bêcher principal préalablement taré puis mettre au bain-marie à 75°C.

- Phase D

Peser dans un bêcher le chlorhexidine digluconate et l'eau puis mettre sous agitation à la micro-disperseuse. Ajouter sous agitation en saupoudrant le sodium hyaluronate et homogénéiser jusqu'à obtention d'un gel.

- Phase C

Empâter les oxydes de fer dans la glycérine et un peu d'eau. Broyer la pâte obtenue à la tricylindre.

- Phase A

Peser les constituants de la phase A dans un bêcher puis mettre au bain-marie

(75°C) jusqu'à dissolution complète.

Mise en émulsion

à 75°C et sous agitation turbine, verser la phase A dans la phase B en augmentant progressivement la vitesse pour obtenir constamment un petit vortex. Laisser émulsionner pendant 10 minutes. Laisser la température diminuer puis à 45°C, ajouter la phase C sous agitation. Homogénéiser pendant 10 minutes. Ajouter la phase D et homogénéiser pendant 5 minutes. Ajouter la phase E et homogénéiser pendant 10 minutes.

Matériel utilisé Moritz : Turbolab 2400, P. GUERIN TECHNOLOGIES avec turbine L60/moritz pilote Rayneri : Turbotest 33/300 P + affichage 230 V - 50 Hz

Comparaison des couyrances des fonds de teint 3 à 5

Mode opératoire :

La formule est étalée à 50 μm sur une carte de contraste. Nous effectuons 3 mesures de réflectance, après 24 heures de séchage à température ambiante, à l'aide du spectrocolorimètre MINOLTA CM-2002 (D65/10 0 , mode composante spéculaire inclus). Seules les valeurs « Y » seront exploitées pour le calcul ci- dessous :

CR _ MnyλMβQ/iêoir) s 10| . JmQiWPM(IUHe)

Plus le pourcentage du Contrast Ratio est élevé, plus l'échantillon est opaque.

Résultats obtenus :

Formule 3 (invention) : CR = 6,47 formule très transparente

Formule 4 (hors invention) : CR = 76,57 formule couvrante

Formule 5 (hors invention) : CR = 7,49 formule très transparente

On constate que la composition 3 selon l'invention à base du colorant de l'exemple 1 est transparente et peu couvrante contrairemnt à la composition 2 à base d'oxydes de fer.

Comparaison de la stabilité aux UV des fonds de teint des exemples 3 à 5

Mode opératoire

Chaque formule est conditionnée en flacons en verre transparent avec bouchon. Pour chaque formule, deux flacons sont remplis : l'un sera exposé pendant 24 heures à la lumière d'une lampe Xénon d'un sun-test Atlas., l'autre sera conservé à l'abri de la lumière pendant 24 heures. Les échantillons sont ensuite comparés visuellement afin de juger s'il y a une évolution de la couleur évidente en fonction du traitement UV subi.

Test complémentaire

Chaque formule est étalée à 50 μm sur une carte de contraste. Nous effectuons 3 mesures de réflectance, après 24 heures d'exposition aux UV. Les valeurs dE comparant les coordonnées chromatiques de chaque formule en conditions UV ou non UV sont calculées à partir des valeurs L * , a * , b * à l'aide du spectrocolori mètre MINOLTA CM-2002 (D65/10 0 , mode composante spéculaire inclus).

Résultats obtenus

La formule 3, après exposition 24 H au suntest, présente une très légère décoloration qui reste acceptable

La formule 4 ne présente aucune modification de couleur après exposition 24 H au suntest.

La formule 5 présente une forte modification de couleur après exposition 24 H au suntest.

On constate que la composition 3 à base du colorant de l'exemple 1 est plus stable à la lumière que la composition 5 de couvrance équivalente mais instable à la lumière.

Exemple 6 : Composition de soin avec le colorant de l'exemple 1 :

A- Glyceryl stéarate (et) PEG-100 stéarate : 2,00 %

Dimyristyl tartrate (et) cetearyl alcohol (et) C12-15 pareth-7 (et) PPG-25 laureth-25 1 ,50 % Cyclohexasiloxane : 10,00 % Alcool Stearylique : 1 ,00 %

B- Eau : 80,75 % Phenoxyethanol : 1 ,00 %

Pentasodium ethylene diamine tetramethylene phosphate: 0,05 %

Ammonium Polyacryldimethyltauramide: 0,40 % Xanthan gum : 0,20 %

C- Colorant de l'exemple 1 : 3,00 %

Mode opératoire : On chauffe la phase B à environ 75°C et y incorpore l'Ammonium Polyacryldimethyltauramide; on agite jusqu'à obtention d'un gel homogène. On chauffe la phase A à environ 75°C. On réalise l'émulsion en incorporant la phase A dans la phase B. A 40-45 0 C, on incorpore la phase C et maintient l'agitation jusqu'à refroidissement complet.