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Title:
PROCESS FOR MANUFACTURING A SET OF LIGHT EMITTERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/094177
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a process for manufacturing a set of light emitters each comprising an emitting structure and an electrical contact (35), the process comprising steps of: - providing a wafer bearing a set of emitting structures, each emitting structure being configured to emit a first emission when an electrical current flows through the emitting structure, and - manufacturing, for each emitting structure, an electrical contact (35), the contacts (35) being electrically insulated from one another. The manufacturing step comprises: - forming a first set of at least two contacts (35) and of at least one conductor (80A), the contacts (35) of the first set being electrically connected together by the one or more conductors (80A), - injecting, for each contact (35) belonging to the first set, an electrical current through said contact (35) and the corresponding emitting structure, and - observing an emission emitted in response to the injection.

Inventors:
MAYER FRÉDÉRIC (FR)
ROBIN IVAN-CHRISTOPHE (FR)
DORNEL ERWAN (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/081059
Publication Date:
May 20, 2021
Filing Date:
November 05, 2020
Export Citation:
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Assignee:
ALEDIA (FR)
International Classes:
H01L33/00; H01L21/66; H01L27/15; H01L33/62; H01L25/075; H01L33/18; H01L33/24; H01L33/32
Foreign References:
CN109962023A2019-07-02
JP2014072330A2014-04-21
JPS58194383A1983-11-12
Attorney, Agent or Firm:
BLOT, Philippe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d’un ensemble d’émetteurs de lumière (10) comportant chacun une structure émettrice de lumière (30), un premier contact électrique (35) et un deuxième contact électrique (40), le procédé comportant des étapes de :

- fourniture (100) d’une plaque (11) portant un ensemble de structures émettrices de lumière (30), la plaque (11 ) comportant une première face (20) et une deuxième face (22), la première face (20) et la deuxième face (22) délimitant la plaque (11) selon une direction (N) normale à la plaque, chaque structure émettrice (30) étant configurée pour émettre un premier rayonnement lorsqu’un courant électrique circule à travers la structure émettrice (30), et

- fabrication (110), pour chaque structure émettrice (30), d’un premier contact électrique (35) et d’un deuxième contact électrique (40), le premier contact (35) étant disposé sur la première face (20), le premier contact (35) et le deuxième contact (40) étant configurés pour que, lorsqu’une différence de potentiel électrique est imposée entre le premier contact (35) et le deuxième contact (40), un courant électrique traverse la structure émettrice (30), les premiers contacts (35) étant électriquement isolés les uns des autres, le procédé étant caractérisé en ce que l’étape de fabrication (110) comporte :

- une étape de formation (120), sur la première face (20), de chaque premier contact (35) et d’au moins un premier conducteur (80A), un premier ensemble d’au moins deux premiers contacts (35) étant défini, chaque premier contact (35) du premier ensemble étant connecté électriquement à chaque autre premier contact (35) du premier ensemble par le ou les premier(s) conducteur(s) (80A),

- une première étape d’injection (130), pour chaque premier contact (35) appartenant au premier ensemble, d’un premier courant électrique traversant ledit premier contact (35) et la structure émettrice (30) correspondant audit premier contact (35), et

- une première étape d’observation (140) d’un rayonnement émis par au moins une structure émettrice (30) en réponse à l’injection du premier courant électrique.

2. Procédé selon la revendication 1 , comportant, en outre, suite à la première étape d’observation (140), une étape de retrait (150) de chaque premier conducteur (80A).

3. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel l’étape de formation (120) comporte le dépôt, sur la première face (20), d’une couche (87) d’un matériau électriquement conducteur pour former chaque premier contact (35) et chaque premier conducteur (80A), chaque premier conducteur (80A) étant retiré, lors de l’étape de retrait (150), par gravure de ladite couche (87).

4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque premier contact (35) est disposé en regard de la structure émettrice (30) correspondante.

5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel il est défini, en outre, un deuxième ensemble de premiers contacts (35) comportant au moins deux premiers contacts (35), le premier ensemble et le deuxième ensemble étant disjoints, l’étape de formation (120) comportant la formation d’au moins un deuxième conducteur (80B), chaque premier contact (35) du deuxième ensemble étant électriquement connecté à chaque autre premier contact (35) du deuxième ensemble par le ou les deuxième(s) conducteur(s) (80B), le procédé comportant, en outre, une deuxième étape d’injection (160), pour chaque premier contact (35) appartenant au deuxième ensemble, d’un deuxième courant électrique traversant le premier contact (35) considéré et la structure émettrice (30) correspondant audit premier contact (35), et une deuxième étape d’observation (170), à travers la première face (20), d’un rayonnement émis par au moins une structure émettrice (30) en réponse à l’injection du deuxième courant électrique.

6. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel le premier ensemble comporte une pluralité de premiers sous-ensembles (90), le deuxième ensemble comportant une pluralité de deuxièmes sous-ensembles (95), les premiers contacts (35) de chaque premier ou deuxième sous-ensemble (90, 95) étant disposés le long d’une ligne propre (LP) dudit sous-ensemble (90, 95), chaque ligne propre (LP) s’étendant selon une première direction (D1) sur la première face (20), les lignes propres (LP) étant parallèles les unes aux autres et décalées les unes par rapport aux autres selon une deuxième direction (D2) perpendiculaire à la première direction (D1), les lignes propres (LP) des premiers (90) et des deuxièmes (95) sous-ensembles étant alternées selon la deuxième direction (D2).

7. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel l’étape de formation (120) comporte, en outre, la formation d’une première plage de connexion (82A) et d’une deuxième plage de connexion (82B) sur la première face (20), la première plage de connexion (82A) étant électriquement connectée à chaque premier conducteur (80A), la deuxième plage de connexion (82B) étant électriquement connectée à chaque deuxième conducteur (80B), chaque premier courant électrique étant injecté via la première plage de connexion (82A), chaque deuxième courant électrique étant injecté via la deuxième plage de connexion (82B).

8. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel l’ensemble des premiers contacts (35) est interposé entre la première plage de connexion (82A) et la deuxième plage de connexion (82B) selon la première direction (D1 ),

9. Procédé selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, prise avec la revendication 2, dans lequel l’étape de retrait (150) comporte le retrait de chaque deuxième conducteur (80B),

10. Procédé selon l’une quelconque des revendications 5 à 9, dans lequel chaque premier contact (35) appartient au premier ou au deuxième ensemble.

11. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, lors de la première étape d’observation (140) et/ou, le cas échéant, lors de la deuxième étape d’observation (170), le rayonnement émis est observé à travers la première face (20).

12. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première étape d’injection (130) et/ou le cas échéant la deuxième étape d’injection (160), comporte la modification d’une intensité du premier courant entre une première valeur et une deuxième valeur strictement supérieure à la première valeur.

13. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel chaque structure émettrice (30) comporte une diode électroluminescente, chaque premier contact électrique (35) étant notamment électriquement connecté à une cathode de la diode électroluminescente.

14. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’ensemble d’émetteurs de lumière (10) comporte un unique deuxième contact (40) commun à tous les émetteurs de lumière (10).

15. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel l’ensemble d’émetteurs de lumière (10) comporte une pluralité de deuxièmes contacts (40). 16. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel, au cours de la première étape d’injection (130) et/ou, le cas échéant, la deuxième étape d’injection (160), au moins deux deuxièmes contacts (40), notamment tous les deuxièmes contacts (40), sont électriquement connectés entre eux.

17. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première étape d’observation (140) et/ou, le cas échéant, la deuxième étape d’observation (170) comporte une étape de détection d’une structure émettrice (30) défectueuse.

18. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel la première étape d’observation (140) comporte la mesure, pour chaque premier contact (35), d’une intensité lumineuse d’un rayonnement traversant la première face (20) dans une zone entourant le premier contact (35), et la détection d’une structure émettrice (30) défectueuse lorsque l’intensité lumineuse mesurée est strictement inférieure à un seuil prédéterminé.

19. Procédé selon la revendication 17 ou 18, dans lequel l’étape de détection comporte la mémorisation, dans une mémoire, d’une information relative au positionnement d’au moins une structure émettrice (30) défectueuse.

20. Procédé selon la revendication 19, comportant une étape de séparation des émetteurs de lumière (10) les uns des autres et une étape de mise au rebut de chaque émetteur de lumière (10) défectueux en fonction des informations mémorisées.

21. Procédé selon la revendication 20, le procédé comportant, en outre :

- une étape de fourniture d’un circuit de commande, et

- une étape de connexion du premier contact électrique (35) et du deuxième contact électrique (40) de chaque émetteur de lumière (10) au circuit de commande.

22. Procédé selon la revendication 21 , dans lequel l’étape de connexion est mise en oeuvre postérieurement à l’étape de mise au rebut.

Description:
TITRE : Procédé de fabrication d’un ensemble d’émetteurs de lumière

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un procédé de fabrication d’un ensemble d’émetteurs de lumière. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d’un écran associé.

CONTEXTE DE L’INVENTION

De nombreux écrans d’affichage comportent un ensemble d’émetteurs de lumière qui sont utilisés pour former l’image affichée sur l’écran. Ces émetteurs jouent chacun le rôle d’un élément d’image ou « pixel » (en particulier lorsque l’écran est monochrome), ou d’une portion d’un tel élément d’image, appelée « sous-pixel » (notamment lorsque l’écran est un écran couleur, chaque pixel comportant des sous-pixels de couleur différente dont l’allumage sélectif permet de modifier la couleur du pixel).

Ces émetteurs de lumière comportent en général une structure émettrice de lumière, telle qu’une diode électroluminescente ou un système de rétro-éclairage accompagné d’un cristal liquide, permettant d’émettre le rayonnement voulu, et des contacts électriques permettant de connecter la structure émettrice de lumière à un circuit de commande de manière à alimenter électriquement la structure émettrice lorsqu’il est désiré que le rayonnement associé soit émis. Ainsi, les contacts sont nécessairement isolés électriquement les uns des autres, de manière à ce que les émetteurs de lumière puissent être commandés indépendamment.

Les émetteurs de lumière sont la plupart du temps produits simultanément sous forme d’une plaque comportant de multiples émetteurs de lumière, chaque contact étant porté par l’une des faces de la plaque. La plaque est alors soit utilisée telle quelle dans un écran d’affichage, soit découpée pour séparer les émetteurs les uns des autres, ces émetteurs étant ensuite intégrés chacun dans un écran ou un autre dispositif lumineux.

Cependant, il arrive fréquemment que des émetteurs ne présentent pas des performances optimales. Par exemple, des défauts apparus lors de la fabrication des émetteurs peuvent déboucher sur des émetteurs non fonctionnels. Dans d’autres cas, certains émetteurs nécessiteront des courants électriques présentant des intensités ou des tensions plus élevées que dans le cas des émetteurs présentant les performances nominales.

Il est difficile de détecter ces émetteurs anormaux aisément. Cette détection implique en général d’alimenter électriquement chaque émetteur et d’étudier son comportement lorsqu’il est alimenté, notamment de vérifier que le rayonnement attendu est effectivement émis, et quel courant électrique est nécessaire pour cela.

Cependant, puisque les émetteurs de lumière, et notamment leurs contacts électriques respectifs, sont électriquement isolés les uns des autres, cette détection est complexe à réaliser. En effet, la détection requiert alors de venir connecter chacun des émetteurs indépendants à une source d’alimentation correspondante. Cette étape est en général effectuée en fin du procédé de fabrication d’un écran, lorsque chacun des émetteurs est connecté au circuit de commande, puisque ce circuit est prévu pour alimenter chaque émetteur de lumière. Cependant, la détection est alors très tardive, ce qui fait que même un écran non-fonctionnel et finalement rejeté aura subi un grand nombre d’étapes avant d’être détecté.

Dans le cas où la détection serait effectuée en cours de fabrication, avant la connexion des émetteurs au circuit de commande, la mise en contact de chacun des contacts électriques avec un connecteur électrique, notamment une pointe de connexion, risque d’endommager un grand nombre de ces contacts et donc de diminuer la fiabilité du dispositif final, voire de générer dès la fin de la fabrication des défauts si certains des contacts endommagés sont rendus non-fonctionnels.

RÉSUMÉ DE L’INVENTION

Il existe donc un besoin pour un procédé de fabrication d’un ensemble d’émetteurs de lumière qui permette de détecter simplement un émetteur anormal à un stade précoce de la fabrication de cet ensemble.

A cet effet, il est proposé un procédé de fabrication d’un ensemble d’émetteurs de lumière comportant chacun une structure émettrice de lumière, un premier contact électrique et un deuxième contact électrique, le procédé comportant des étapes de :

- fourniture d’une plaque portant un ensemble de structures émettrices de lumière, la plaque comportant une première face et une deuxième face, la première face et la deuxième face délimitant la plaque selon une direction normale à la plaque, chaque structure émettrice étant configurée pour émettre un premier rayonnement lorsqu’un courant électrique circule à travers la structure émettrice, et

- fabrication, pour chaque structure émettrice, d’un premier contact électrique et d’un deuxième contact électrique, le premier contact étant disposé sur la première face, le premier contact et le deuxième contact étant configurés pour que, lorsqu’une différence de potentiel électrique est imposée entre le premier contact et le deuxième contact, un courant électrique traverse la structure émettrice, les premiers contacts étant électriquement isolés les uns des autres. L’étape de fabrication comporte :

- une étape de formation, sur la première face, de chaque premier contact et d’au moins un premier conducteur, un premier ensemble d’au moins deux premiers contacts étant défini, chaque premier contact du premier ensemble étant connecté électriquement à chaque autre premier contact du premier ensemble par le ou les premier(s) conducteur(s),

- une première étape d’injection, pour chaque premier contact appartenant au premier ensemble, d’un premier courant électrique traversant ledit premier contact et la structure émettrice correspondant audit premier contact, et

- une première étape d’observation d’un rayonnement émis par au moins une structure émettrice en réponse à l’injection du premier courant électrique.

Grâce à l’invention, les structures émettrices du premier ensemble sont électriquement connectées de manière simple à une source électrique puisque les premiers contacts associés sont électriquement connectés les uns aux autres. Ainsi, il n’est pas nécessaire de connecter individuellement chaque premier contact du premier ensemble à la source électrique via un connecteur respectif tel qu’un fil ou une pointe. Il suffit d’un seul tel connecteur, en contact avec l’un de ces premiers contacts, avec l’un des premiers conducteurs ou avec la première plage de contact, pour injecter un courant électrique dans chacune des structures émettrices du premier ensemble.

En outre, les premiers contacts sont moins endommagés lors de chaque étape d’injection, puisqu’il n’est pas nécessaire d’appliquer un connecteur électrique contre chacun des premiers contacts: un seul connecteur électrique suffit pour alimenter chaque premier contact du premier ensemble. La connexion ultérieure de chaque premier contact avec un circuit de commande lorsque l’émetteur de lumière correspondant est intégré dans un dispositif lumineux est alors de meilleure qualité et la fiabilité du dispositif intégrant l’émetteur lumineux 10 est améliorée.

Selon des modes de réalisation particuliers, le procédé comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

- le procédé comporte, en outre, suite à la première étape d’observation, une étape de retrait de chaque premier conducteur.

- l’étape de formation comporte le dépôt, sur la première face, d’une couche d’un matériau électriquement conducteur pour former chaque premier contact et chaque premier conducteur, chaque premier conducteur étant retiré, lors de l’étape de retrait, par gravure de ladite couche. - chaque premier contact est disposé en regard de la structure émettrice correspondante.

- il est défini, en outre, un deuxième ensemble de premiers contacts comportant au moins deux premiers contacts, le premier ensemble et le deuxième ensemble étant disjoints, l’étape de formation comportant la formation d’au moins un deuxième conducteur, chaque premier contact du deuxième ensemble étant électriquement connecté à chaque autre premier contact du deuxième ensemble par le ou les deuxième(s) conducteur(s), le procédé comportant, en outre, une deuxième étape d’injection, pour chaque premier contact appartenant au deuxième ensemble, d’un deuxième courant électrique traversant le premier contact considéré et la structure émettrice correspondant audit premier contact, et une deuxième étape d’observation, à travers la première face, d’un rayonnement émis par au moins une structure émettrice en réponse à l’injection du deuxième courant électrique.

- le premier ensemble comporte une pluralité de premiers sous-ensembles, le deuxième ensemble comportant une pluralité de deuxièmes sous-ensembles, les premiers contacts de chaque premier ou deuxième sous-ensemble étant disposés le long d’une ligne propre dudit sous-ensemble, chaque ligne propre s’étendant selon une première direction sur la première face, les lignes propres étant parallèles les unes aux autres et décalées les unes par rapport aux autres selon une deuxième direction perpendiculaire à la première direction, les lignes propres des premiers et des deuxièmes sous-ensembles étant alternées selon la deuxième direction.

- l’étape de formation comporte, en outre, la formation d’une première plage de connexion et d’une deuxième plage de connexion sur la première face, la première plage de connexion étant électriquement connectée à chaque premier conducteur , la deuxième plage de connexion étant électriquement connectée à chaque deuxième conducteur, chaque premier courant électrique étant injecté via la première plage de connexion, chaque deuxième courant électrique étant injecté via la deuxième plage de connexion.

- l’ensemble des premiers contacts est interposé entre la première plage de connexion et la deuxième plage de connexion selon la première direction,

- l’étape de retrait comporte le retrait de chaque deuxième conducteur,

- chaque premier contact appartient au premier ou au deuxième ensemble.

- lors de la première étape d’observation et/ou, le cas échéant, lors de la deuxième étape d’observation, le rayonnement émis est observé à travers la première face.

- la première étape d’injection et/ou le cas échéant la deuxième étape d’injection comporte la modification d’une intensité du premier courant entre une première valeur et une deuxième valeur strictement supérieure à la première valeur. - chaque structure émettrice comporte une diode électroluminescente, chaque premier contact électrique étant notamment électriquement connecté à une cathode de la diode électroluminescente.

- l’ensemble d’émetteurs de lumière comporte un unique deuxième contact commun à tous les émetteurs de lumière.

- l’ensemble d’émetteurs de lumière comporte une pluralité de deuxièmes contacts.

- au cours de la première étape d’injection et/ou, le cas échéant, la deuxième étape d’injection, au moins deux deuxièmes contacts, notamment tous les deuxièmes contacts, sont électriquement connectés entre eux.

- la première étape d’observation et/ou, le cas échéant, la deuxième étape d’observation comporte une étape de détection d’une structure émettrice défectueuse.

- la première étape d’observation comporte la mesure, pour chaque premier contact, d’une intensité lumineuse d’un rayonnement traversant la première face dans une zone entourant le premier contact, et la détection d’une structure émettrice défectueuse lorsque l’intensité lumineuse mesurée est strictement inférieure à un seuil prédéterminé.

- l’étape de détection comporte la mémorisation, dans une mémoire, d’une information relative au positionnement d’au moins une structure émettrice défectueuse.

- le procédé comporte une étape de séparation des émetteurs de lumière les uns des autres et une étape de mise au rebut de chaque émetteur de lumière défectueux en fonction des informations mémorisées.

- le procédé comporte, en outre, une étape de fourniture d’un circuit de commande, et une étape de connexion du premier contact électrique et du deuxième contact électrique de chaque émetteur de lumière au circuit de commande.

- l’étape de connexion est mise en oeuvre postérieurement à l’étape de mise au rebut.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

Des caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

[Fig 1] la figure 1 est une vue en coupe schématique partielle d’un premier exemple d’ensemble d’émetteurs de lumière selon l’invention, chaque émetteur de lumière comportant au moins une structure émettrice et un premier contact,

[Fig 2] la figure 2 est une vue agrandie en coupe d’un émetteur de lumière de la figure 1 , faisant notamment apparaître un exemple de structure émettrice,

[Fig 3] la figure 3 est une vue d’une face de l’ensemble d’émetteurs de lumière de la figure 1 faisant apparaître les premiers contacts des émetteurs de lumière, [Fig 4] la figure 4 est un ordinogramme des étapes d’un procédé de fabrication du premier exemple d’ensemble d’émetteurs de lumière, comportant une étape de formation des premiers contacts,

[Fig 5] la figure 5 est une vue schématique partielle en coupe de l’ensemble d’émetteurs de lumière à l’issue de l’étape de formation,

[Fig 6] la figure 6 est une vue d’une face de l’ensemble d’émetteurs de lumière de la figure 1 à l’issue de l’étape de formation, faisant apparaître les premiers contacts,

[Fig 7] la figure 7 est une vue similaire à la figure 6, dans le cas d’un deuxième exemple de procédé de fabrication,

[Fig 8] la figure 8 est une vue similaire à la figure 6, dans le cas d’un troisième exemple de procédé de fabrication,

[Fig 9] la figure 9 est une vue similaire à la figure 2 correspondant à un autre exemple d’ensemble d’émetteurs de lumière, et

[Fig 10] la figure 10 est une vue d’une face de l’ensemble d’émetteurs de lumière de la figure 9, dans leur état à l’issue de l’étape de formation.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS

Un premier exemple d’ensemble d’émetteurs de lumière 10 est représenté sur la figure 1.

L’ensemble d’émetteurs de lumière 10 comprend, par exemple, une plaque 11 comportant chaque émetteur de lumière 10. La plaque 11 comporte, par exemple, un substrat 12 portant chaque émetteur de lumière 10.

La plaque 11 présente une première face 20 et une deuxième face 22. La première face 20 et la deuxième face 22 délimitent la plaque 11 selon une direction normale à la plaque 11.

En complément facultatif, un dispositif de maintien (également appelé « poignée ») prévu pour permettre la préhension de la plaque 11 par un opérateur ou un robot est fixé à la plaque 11. Par exemple, le dispositif de maintien est fixé de manière amovible à la deuxième face 22.

Chaque émetteur de lumière 10 est configuré pour émettre un premier rayonnement.

Chaque premier rayonnement comprend un premier ensemble d’ondes électromagnétiques.

Une longueur d’onde est définie pour chaque onde électromagnétique.

Chaque premier ensemble correspond à une première plage de longueurs d’onde. La première plage de longueurs d’onde est le groupe formé par l’ensemble des longueurs d’onde du premier ensemble d’ondes électromagnétiques. Une première longueur d’onde moyenne est définie pour chaque première plage de longueurs d’onde.

Chaque premier rayonnement est, notamment, un rayonnement visible. Un premier rayonnement dont la première longueur d’onde moyenne est comprise entre 400 nanomètres (nm) et 800 nm est un exemple de lumière visible.

L’ensemble d’émetteurs de lumière 10 est, par exemple, destiné à être intégré à un écran d’affichage. Dans ce cas, chaque émetteur de lumière 10 est prévu pour former une partie d’un élément d’image 15, également appelé « pixel » de l’anglais « Picture Elément », ou « sous-pixel » lorsque l’émetteur de lumière 10 est prévu pour émettre une couleur parmi différentes couleurs qu’un même pixel est configuré pour émettre.

Les émetteurs de lumière 10 de l’ensemble d’émetteurs de lumière 10 sont, par exemple, prévus pour être intégrés à un même écran d’affichage. Dans ce cas, l’ensemble des émetteurs de lumière 10 et le substrat 12 qui les porte sont, en particulier, intégrés conjointement à l’écran d’affichage. Dans ce cas, le positionnement relatif des émetteurs de lumière 10 les uns par rapport aux autres n’est pas modifié lorsque les émetteurs de lumière 10 sont intégrés dans l’écran.

Selon une variante, les émetteurs de lumière 10 sont prévus pour être séparés les uns des autres, par exemple par une découpe du substrat 12, et ensuite intégrés individuellement à un ou plusieurs écrans distincts. Dans ce cas, un même ensemble d’émetteurs de lumière 10 est susceptible de comporter des émetteurs de lumière 10 intégrés à des écrans distincts, et/ou le positionnement relatif des émetteurs de lumière 10 les uns par rapport aux autres est susceptible d’être modifié lorsque les émetteurs de lumière 10 sont intégrés dans le ou les écrans.

Chaque pixel 15 regroupe un ou plusieurs émetteurs de lumière 10 voisins les uns des autres. Par exemple, lorsque l’écran est un écran monochrome, chaque pixel 15 comporte un unique émetteur de lumière 10.

Lorsque l’écran est un écran polychrome, chaque pixel 15 comporte plusieurs émetteurs de lumière 10, au moins un des émetteurs de lumière 10 étant configuré pour émettre un premier rayonnement présentant une longueur d’onde moyenne différente des longueurs d’onde moyenne des autres émetteurs de lumière 10 du même pixel 15.

En particulier, au moins un des émetteurs de lumière 10 est configuré pour émettre un premier rayonnement bleu, au moins un des émetteurs de lumière 10 est configuré pour émettre un premier rayonnement vert et au moins un des émetteurs de lumière 10 est configuré pour émettre un premier rayonnement rouge.

Un premier rayonnement bleu présente, par exemple, une longueur d’onde moyenne comprise entre 430 nm et 495 nm. Un premier rayonnement vert présente, par exemple, une longueur d’onde moyenne comprise entre 500 nm et 560 nm.

Un premier rayonnement rouge présente, par exemple, une longueur d’onde moyenne comprise entre 580 nm et 700 nm.

Dans le premier exemple, chaque pixel 15 comporte quatre émetteurs de lumière 10. Par exemple, l’un des émetteurs de lumière 10 est configuré pour émettre un premier rayonnement bleu, l’un des émetteurs de lumière 10 est configuré pour émettre un premier rayonnement vert et les deux autres émetteurs de lumière 10 sont chacun configuré pour émettre un premier rayonnement rouge.

Il est à noter que le nombre d’émetteurs de lumière 10 de chaque pixel 15 est susceptible de varier.

En variante, chaque premier rayonnement est identique aux autres premiers rayonnements. Par exemple, chaque premier rayonnement est un rayonnement bleu, ou encore un rayonnement ultraviolet.

En complément facultatif, chaque pixel 15 comporte, pour au moins un des émetteurs de lumière 10, un convertisseur de lumière.

De nombreux types de convertisseurs de lumière sont utilisés dans le domaine de l’éclairage, par exemple dans les tubes fluorescents. Ces convertisseurs de lumière sont souvent appelés « phosphores ».

Le convertisseur de lumière est constitué d’un matériau de conversion.

Le matériau de conversion est configuré pour convertir le premier rayonnement émis par l’émetteur de lumière 10 en un deuxième rayonnement. En d’autres termes, le matériau de conversion est configuré pour être excité par le premier rayonnement et pour émettre en réponse le deuxième rayonnement.

Le deuxième rayonnement présente une deuxième plage de longueurs d’onde. La deuxième plage est distincte de la première plage. En particulier, la deuxième place présente une deuxième longueur d’onde moyenne, la deuxième longueur d’onde moyenne étant différente de la première longueur d’onde moyenne. La deuxième longueur d’onde moyenne est, notamment, strictement supérieure à la première longueur d’onde moyenne.

Le matériau de conversion est, par exemple, un matériau semi-conducteur.

Selon d’autres modes de réalisation, le matériau de conversion est un matériau non semi-conducteur tel qu’un grenat d’yttrium-aluminium dopé.

En particulier, le matériau de conversion peut être un phosphore inorganique.

Les particules à base de grenat d’yttrium-aluminium (par exemple, YAG:Ce), les particules à base de grenat d’aluminium-terbium, TAG, (par exemple, TAG:Ce), les particules à base de silicates (par exemple, SrBaSi04:Eu), les particules à base de sulfures (par exemple, SrGa2S4:Eu, SrS:Eu, CaS:Eu, etc.), les particules à base de nitrures (par exemple, Sr2Si5N8:Eu, Ba2Si5N8:Eu, etc.), les particules à base d’oxynitrures (par exemple, Ca-a-SiAION:Eu, SrSi202N2:Eu, etc.), les particules à base de fluorures (par exemple, K 2 SiF6 :Mn, Na2SiF6 :Mn, etc.) sont des exemples de phosphores inorganiques.

De nombreux autres matériaux de conversion peuvent être utilisés, tels que les aluminates dopés, les nitrures dopés, les fluorures dopés, les sulfures dopés, ou les silicates dopés.

Le matériau de conversion est, par exemple, dopé au moyen d’éléments de terres rares, d’éléments de métaux alcalino-terreux ou d’éléments de métaux de transition. Le cérium est, par exemple, parfois utilisé pour le dopage de grenats d’yttrium-aluminium.

Le convertisseur de lumière comprend, par exemple, un ensemble de particules P réalisées en le matériau de conversion. Ces particules P sont parfois appelées « luminophores ».

Le substrat 12 est configuré pour porter chaque émetteur de lumière 10.

Le substrat 12 est, par exemple, plan. En particulier, le substrat 12 s’étend dans un plan perpendiculaire à une direction normale N.

Le substrat 12 présente une troisième face 25. En outre, la première face 20 est une face du substrat 12.

Le substrat 12 est délimité selon la direction normale N par la première face 20 et par la troisième face 25.

Chacune de la première face 20 et de la troisième face 25 est, par exemple, plane.

Le substrat 12 est, par exemple, réalisé au moins partiellement en un matériau électriquement isolant. Le matériau électriquement isolant est, par exemple, AI203, SiN, ou encore SiC>2.

Chaque émetteur de lumière 10 comporte une structure émettrice 30, un premier contact 35 et un deuxième contact 40.

Chaque structure émettrice 30 est portée par la troisième face 25. Par exemple, chaque structure émettrice 30 s’étend à partir de la troisième face 25 selon la direction normale N.

Les structures émettrices 30 des différents émetteurs de lumière 10 forment, par exemple, un réseau bidimensionnel dans un plan perpendiculaire à la direction normale N, par exemple un réseau à maille carrée. En variante, la maille est hexagonale, triangulaire, ou encore rectangulaire.

Chaque structure émettrice 30 est, par exemple, une structure semi-conductrice. Par l’expression « structure semi-conductrice », on entend toute structure constituée au moins partiellement d’un matériau semi-conducteur. Un empilement de couches semi-conductrices empilées le long de la direction normale N est un exemple de structure semi-conductrice. Une telle structure est souvent appelée « structure bidimensionnelle ».

Une structure semi-conductrice tridimensionnelle ou un ensemble de structures semi- conductrices tridimensionnelles constituent d’autres exemples de structures semi- conductrices.

Une dimension latérale est définie pour chaque structure émettrice 30. La dimension latérale est la dimension maximale d’un contour entourant la structure émettrice 30 dans un plan perpendiculaire à la direction normale N, tout en n’entourant aucune partie d’une autre structure émettrice 30.

La dimension latérale est inférieure ou égale à 20 microns (pm). Par exemple, la dimension latérale est inférieure ou égale à 10 pm. Dans un mode de réalisation, la dimension latérale est inférieure ou égale à 5 pm.

Chaque structure émettrice 30 est configurée pour émettre le premier rayonnement de l’émetteur de lumière 10 contenant la structure émettrice 30. Par exemple, chaque structure émettrice est une structure LED.

En particulier, chaque structure émettrice 30 est configurée pour émettre le premier rayonnement lorsque la structure émettrice 30 est traversée par un courant électrique, comme cela sera expliqué plus en détails ci-après.

Un exemple d’émetteur de lumière 10 comportant une structure émettrice 30 est représenté sur la figure 2.

La structure émettrice 30 est, par exemple, une structure semi-conductrice tridimensionnelle. Il est à noter que dans des variantes envisageables, la structure émettrice 30 est une structure bidimensionnelle.

Selon une autre variante, l’émetteur de lumière 10 comporte une pluralité de structures émettrices 30 tridimensionnelles, ces structures émettrices 30 étant notamment identiques les unes aux autres.

La structure émettrice 30 s’étend à partir de la troisième face 25 le long de la direction normale N.

La structure émettrice 30 est, par exemple, un microfil.

La structure émettrice 30 comprend un noyau 45 et une couche de couverture 50.

Le noyau 45 joue le rôle soit d’une couche dopée n, soit d’une couche dopée p. Le noyau 45 est constitué d’un matériau semi-conducteur appelé « matériau semi-conducteur de noyau » dans ce qui suit.

Par exemple, le matériau semi-conducteur de noyau est dopé n.

Le matériau semi-conducteur de noyau est, par exemple, GaN. Le noyau 45 est configuré pour supporter la couche de couverture 50.

Le noyau 45 s’étend à partir de la troisième face 25 le long de la direction normale N. En particulier, le noyau 45 est connecté électriquement au substrat 12.

Le noyau 45 s’étend, par exemple, à travers une couche électriquement isolante 55 recouvrant une partie de la troisième face 25.

Le noyau 45 est, par exemple, un cylindre.

Une surface cylindrique est une surface constituée de tous les points sur toutes les lignes qui sont parallèles à une ligne et qui passent par une courbe plane fixe dans un plan qui n’est pas parallèle à la ligne. Un solide délimité par une surface cylindrique et deux plans parallèles est appelé un « cylindre ». Lorsqu’il est dit qu’un cylindre s’étend dans une direction donnée, cette direction est parallèle à la ligne.

Un cylindre présente une section transversale uniforme le long de la direction dans laquelle le cylindre s’étend.

La section transversale du noyau 45 est polygonale. Par exemple, la section transversale est hexagonale.

Cependant, d’autres formes peuvent être envisagées pour la section transversale.

Il convient de remarquer que la forme du noyau 45 peut varier, par exemple si la structure émettrice 30 n’est pas un microfil.

Un diamètre est défini pour le noyau 45. Le diamètre est, dans le cas d’un noyau cylindrique 45, la distance maximale entre deux points du noyau 45 qui sont diamétralement opposés dans un plan perpendiculaire à la direction normale N.

Lorsque le noyau 45 présente une section hexagonale, le diamètre du noyau est mesuré entre deux angles opposés de l’hexagone.

Le diamètre du noyau 45 est compris entre 10 nm et 5 pm.

Une longueur mesurée le long de la direction normale N est définie pour le noyau 45. La longueur est comprise entre 10 nm et 100 pm.

Le noyau 45 présente une face supérieure et une face latérale.

La face supérieure délimite le noyau 45 le long de la direction normale N. Par exemple, la face supérieure est perpendiculaire à la direction normale N.

La face latérale entoure le noyau 45 dans un plan perpendiculaire à la direction normale N.

La face latérale s’étend entre la face supérieure et le substrat 12. Lorsque le noyau 45 présente une section polygonale, la face latérale présente un ensemble de facettes planes.

La couche de couverture 50 recouvre au moins partiellement le noyau 45. Par exemple, la couche de couverture 50 recouvre au moins partiellement la face supérieure du noyau. En particulier, la couche de couverture 50 recouvre complètement la face supérieure.

Dans l’exemple illustré dans la figure 2, la couche de couverture 50 recouvre au moins partiellement la face supérieure et au moins partiellement la face latérale.

Comme on peut le voir dans la figure 2, la couche de couverture 50 entoure complètement le noyau 45 dans un plan perpendiculaire à la direction normale N. En d’autres termes, la couche de couverture 50 forme une coquille autour du noyau 45.

La couche de couverture 50 comprend au moins une couche émettrice 60 et une couche dopée 65.

Chaque couche émettrice 60 est configurée pour émettre le premier rayonnement lorsque le courant électrique traverse la structure émettrice 30.

Chaque couche émettrice 60 est interposée entre le noyau 45 et la couche dopée 65.

Chaque couche émettrice 60 est réalisée en un matériau semi-conducteur.

Par exemple, la couche de couverture 50 comprend un empilement de couches émettrices 60 interposées entre le noyau 45 et la couche dopée 65.

Chaque couche émettrice 60 est, par exemple, un puits quantique. En particulier, l’épaisseur de chaque couche émettrice 60 est, en tout point de la couche émettrice 60, comprise entre 1 nm et 200 nm.

Lorsque plusieurs couches émettrices 60 superposées sont présentes, ces couches émettrices sont, notamment, séparées les unes des autres par des couches barrières semi- conductrices, chaque couche barrière présentant une valeur de bande interdite strictement supérieure à la valeur de bande interdite des couches émettrices entre lesquelles la couche barrière est interposée.

L’épaisseur de chaque couche émettrice 60 est mesurée, en tout point de la couche émettrice 60, le long d’une direction perpendiculaire à la surface du noyau 45 au niveau du point de la surface du noyau 45 qui est le plus proche du point de la couche émettrice 60 considérée.

Par exemple, l’épaisseur de chaque couche émettrice 60 en un point de la couche émettrice 60 qui est aligné avec un point du noyau 45 le long de la direction normale N est mesurée le long de la direction normale N. L’épaisseur de chaque couche émettrice 60 en un point de la couche émettrice 60 qui est aligné dans un plan perpendiculaire à la direction normale avec un point du noyau 45 est mesurée le long d’une direction perpendiculaire à la facette la plus proche du noyau 45.

Chaque couche émettrice 60 est, par exemple, réalisée en InGaN.

La couche dopée 65 recouvre au moins partiellement la ou les couches émettrices

60. La couche dopée 65 est réalisée en un matériau semi-conducteur.

La couche dopée 65 joue le rôle d’une couche dopée n ou d’une couche dopée p de la structure LED.

Le type de dopage (n ou p) de la couche dopée 65 est opposé au type de dopage (p ou n) dans le noyau 45. Par exemple, la couche dopée 65 est dopée p.

La couche dopée 65 est, par exemple, réalisée en GaN.

Chaque premier contact 35 est porté par la première face 20. Dans la suite de cette description, le terme « première face 20 » est utilisé pour désigner la face de la plaque 11 qui porte les premiers contacts 35.

En particulier, chaque premier contact 35 est disposé en regard de la structure émettrice 30 appartenant au même émetteur de lumière 10 que le premier contact 35. Par exemple, le premier contact 35 est aligné avec la structure émettrice 30 selon la direction normale N.

Il est à noter que des modes de réalisation dans lesquels il existe un décalage, dans un plan perpendiculaire à la direction normale N, entre la structure émettrice 30 et le premier contact 35 correspondant, sont également envisageables.

Les premiers contacts 35 forment un réseau bidimensionnel sur la première face 20, comme visible sur la figure 3.

Par exemple, les premiers contacts 35 forment un réseau bidimensionnel à maille carrée. En variante, la maille est hexagonale, triangulaire, ou encore rectangulaire.

En particuliers, les premiers contacts 35 sont disposés le long d’un ensemble de lignes propres LP, chaque ligne propre LP s’étendant selon une première direction D1. La première direction D1 est, notamment, commune à toutes les lignes propres LP.

Les lignes propres LP sont décalées les unes par rapport aux autres selon une deuxième direction D2. La deuxième direction D2 est perpendiculaire à la première direction D1 .

Chaque premier contact 35 est électriquement connecté à la structure émettrice 30 correspondante. Par exemple, le premier contact 35 est électriquement connecté à la structure émettrice 30 par un conducteur électrique 70 accueilli dans un conduit traversant le substrat 12 selon la direction normale N.

En particulier, chaque premier contact 35 est électriquement connecté à une cathode de la structure émettrice 30. Par exemple, chaque premier contact 35 est électriquement connecté à une zone dopée n de la structure émettrice 30, notamment au noyau 45.

En variante, chaque premier contact 35 est électriquement connecté à une anode de la structure émettrice 30. Par exemple, chaque premier contact 35 est électriquement connecté à une zone dopée p de la structure émettrice 30, notamment à la couche dopée 65.

Chaque premier contact 35 est électriquement isolé des autres premiers contacts 35. Par exemple, une distance, dans un plan perpendiculaire à la direction normale N, entre deux premiers contacts 35 voisins, est comprise entre 0,5 pm et 1 millimètre (mm).

Il est défini un taux de couverture de la première face 20 par les premiers contacts 35. Le taux de couverture est le rapport entre, au numérateur, la surface totale des premiers contacts 35 et, au dénominateur, la surface d’une portion de la première face 20 délimitée par un contour fermé entourant chaque premier contact 35 dans un plan perpendiculaire à la direction normale N et tangent aux premiers contacts 35 qui sont disposés sur un périmètre de l’ensemble des premiers contacts 35.

Le taux de couverture est compris entre 1% et 99%. Par exemple, le taux de couverture est compris entre 15 % et 80%.

Chaque premier contact 35 est réalisé en un matériau électriquement conducteur. En outre, chaque premier contact 35 est, par exemple, réalisé en un matériau propre à réfléchir le premier rayonnement.

Par exemple chaque premier contact 35 est réalisé en un matériau métallique. Par exemple, chaque premier contact 35 est réalisé en aluminium. Toutefois, d’autres matériaux électriquement conducteurs sont susceptibles d’être envisagés, notamment l’argent, le cuivre, l’or, le titane, le nickel, le tantale ou encore le tungstène.

Sur la figure 3, chaque premier contact 35 est en forme de pentagone irrégulier. Il est à noter que la forme des premiers contacts 35 est susceptible de varier.

Chaque premier contact 35 présente une épaisseur, mesurée selon la direction normale N, comprise entre 50 nm et 100 pm.

Chaque deuxième contact 40 est, par exemple, disposé sur la première face 20. En variante, le deuxième contact est disposé sur la troisième face 25.

Chaque deuxième contact 40 est configuré pour que, lorsqu’une différence de potentiel électrique est appliquée entre le premier contact 35 et le deuxième contact 40, un courant électrique traverse la structure émettrice 30. En particulier, le courant électrique traverse le noyau 45, la ou les couche(s) émettrice(s) 60 et la couche dopée 65.

Chaque deuxième contact 40 est, par exemple électriquement connecté à la couche de couverture 50, notamment à la couche dopée 65. Dans ce cas, le deuxième contact 40 est électriquement connecté à une anode de la structure émettrice 30.

Par exemple, chaque deuxième contact 40 est électriquement connecté à la couche de couverture 50 par une couche de connexion 72. La couche de connexion 72 est réalisée en un matériau électriquement conducteur. Par exemple la couche de connexion 72 est réalisée en un matériau transparent. En particulier, la couche de connexion 72 est réalisée en oxyde d’indium-étain (également appelé ITO). La couche de connexion 72 couvre, par exemple, au moins partiellement la couche de couverture 50 et la couche isolante 55 et est électriquement connectée au deuxième contact 40 à travers le substrat 12.

La couche de connexion 72 présente, par exemple, une épaisseur comprise entre 10 nm et 2 pm. Le deuxième contact 40 est, par exemple, commun à chacun des émetteurs de lumière 10 d’un même pixel 15, comme visible sur la figure 3. Par exemple, chaque deuxième contact 40 est disposé entre les quatre premiers contacts 35 correspondant à quatre émetteurs de lumière 10 d’un même pixel 15. Cependant, la localisation du deuxième contact 40 par rapport aux premiers contacts 35 est susceptible de varier. Selon une variante, le deuxième contact 40 est commun à chacun des émetteurs de lumière 10 de l’ensemble d’émetteurs de lumière 10. Dans ce cas, l’ensemble d’émetteurs de lumière 10 comporte, par exemple, un unique deuxième contact 40.

Selon une autre variante, chaque émetteur de lumière 10 comporte un deuxième contact 40 distinct des deuxièmes contacts 40 des autres émetteurs de lumière 10. Chaque deuxième contact 40 est, par exemple, électriquement connecté à chaque autre deuxième contact 40 de l’ensemble d’émetteurs de lumière 10. Par exemple, la couche de connexion 72 est commune à chacun des émetteurs de lumière 10 de l’ensemble d’émetteurs de lumière 10. En particulier, la couche de connexion 72 couvre l’intégralité de la couche isolante 55 et l’intégralité de chaque couche de couverture 50. Dans ce cas, la couche de connexion 72 est, notamment, une couche conforme déposée sur les structures émettrices 30 et la couche isolante 55 après la fabrication des structures émettrices 30 et de la couche isolante 55.

Chaque deuxième contact 40 est réalisé en un matériau électriquement conducteur, par exemple en un matériau métallique. Par exemple, chaque deuxième contact 40 est réalisé en aluminium. Toutefois, d’autres matériaux électriquement conducteurs sont susceptibles d’être envisagés, notamment l’argent, l’or, le titane, la cuivre, le nickel, le tantale ou encore le tungstène.

Selon un mode de réalisation particulier, chaque deuxième contact 40 est réalisé en le ou les même(s) matériaux(x) que chaque premier contact 35. Comme représenté sur la figure 2, chaque émetteur de lumière 10 comporte, par exemple, une couche 75, chaque structure émettrice 30 étant enchâssée dans la couche 75.

Dans ce cas, chaque couche de connexion 72 est interposée entre la couche 75 et le substrat 12, et entre la structure émettrice 30 et la couche 75.

La couche 75 est réalisée en un matériau électriquement isolant tel que, par exemple, SiN ou Si0 .

La couche 75 présente, en particulier, une hauteur supérieure ou égale à la hauteur de chaque structure émettrice 30, mesurée selon la direction normale N.

La deuxième face 22 est, par exemple, une face de la couche 75. La couche 75 est alors délimitée selon la direction normale N par les deuxième et troisième faces 22 et 25.

Un premier exemple de procédé de fabrication d’un ensemble d’émetteurs de lumière 10 va maintenant être décrit en référence à la figure 4, qui représente un ordinogramme des étapes de ce procédé de fabrication.

Le procédé comporte une étape de fourniture 100 et une étape de fabrication 110.

Lors de l’étape de fourniture 100, le substrat 12 et les structures émettrices 30 portées par le substrat 12 sont fournis.

Par exemple, le substrat 12, portant la couche électriquement isolante 55, est inséré dans une chambre de dépôt de matériaux, et les structures émettrices 30 sont formées sur le substrat 12 par des techniques de dépôt de matériaux.

Selon un mode de mise en oeuvre, le substrat 12 est fourni sous la forme d’une plaque supportant la couche électriquement isolante 55, les structures émettrices 30 et, optionnellement, la couche 75, étant ensuite formées sur la troisième face 25, puis le substrat 12 est affiné de manière à faire apparaître la première face 20.

En particulier, le substrat 12 présente, à l’issue de l’affinage, une épaisseur comprise entre 100 nm et 1 mm.

L’affinage est, en particulier, effectué via une méthode de polissage mécanique ou mécanochimique, ou encore par une gravure ionique réactive.

La couche électriquement isolante 55 présente, notamment, un ensemble de trous à travers lesquels la troisième face 25 est apparente, et destinés à permettre la formation des noyaux 45 sur la troisième face 25 tout en empêchant la croissance du matériau constituant le noyau sur la couche électriquement isolante 55.

En particulier, chaque noyau 45 est formé, la ou les couche(s) émettrice(s) 60 et la couche dopée 65 étant ensuite formées sur le noyau 45.

Par exemple, le dépôt en phase vapeur par procédé chimique organométallique (MOCVD) est un moyen permettant d’obtenir des structures émettrices 30. En particulier, ce moyen permet d’obtenir des noyaux 45 de microfils, notamment lorsque le matériau est déposé sélectivement dans les trous de la couche électriquement isolante 55.

Le dépôt MOCVD est également appelé « MOVPE », ce qui signifie « épitaxie en phase vapeur par procédé chimique organométallique ». D’autres procédés de dépôt chimique en phase vapeur (CVD) peuvent également être envisagés.

Toutefois, d’autres techniques de dépôt peuvent être utilisées, par exemple l’épitaxie par jets moléculaires (MBE), la MBE à source gazeuse (GSMBE), l’épitaxie par jets moléculaires organométallique (MOMBE), l’épitaxie par jets moléculaires assistée par plasma (PAMBE), l’épitaxie par couche atomique (ALE) ou l’épitaxie en phase vapeur aux hydrures (HVPE).

Lors de l’étape de fabrication 110 les premiers contacts 35 et les deuxièmes contacts 40 sont fabriqués.

L’étape de fabrication 110 comporte une étape de formation 120, une première étape d’injection 130, une première étape d’observation 140, et une étape de retrait 150.

Optionnellement, l’étape de fabrication 110 comporte, en outre, une deuxième étape d’injection 160 et une deuxième étape d’observation 170.

L’état de l’ensemble d’émetteurs de lumière 30 à l’issue de l’étape de formation 120 est montré sur la figure 5.

Lors de l’étape de formation 120, chaque premier contact 35 est formé sur la première face 20. Optionnellement, chaque deuxième contact 40 est, en outre, formé sur la première face 20.

En outre, au moins un premier conducteur 80A est formé sur la première face 20, par exemple un ensemble de premiers conducteurs 80A. Optionnellement, au moins une première plage de connexion 82A est également formée.

Selon un mode de réalisation, un troisième contact 85 est, en outre, formé.

Chaque premier contact 35 est, par exemple, formé par dépôt, sur la première face 20, d’une ou plusieurs couches 87 électriquement conductrices superposées selon la direction normale N. En particulier, chaque premier contact 35, chaque premier conducteur 80A, et, optionnellement, chaque deuxième contact 40, chaque troisième contact 85 et/ou la première plage de connexion 82A, sont formés par dépôt de cette ou ces couches électriquement conductrices 87.

Chaque couche électriquement conductrice 87 est réalisée en le ou les matériau(x) électriquement conducteur(s) destiné(s) à former chaque premier contact 35, chaque premier conducteur 80A, et, optionnellement, chaque deuxième contact 40, chaque troisième contact 85 et/ou la première plage de connexion 82A. Par exemple, la ou les couches électriquement conductrices 87 sont déposées par une technique de dépôt sous vide, par exemple par évaporation sous vide.

En particulier, l’étape de fabrication 120 comporte le dépôt, sur la première face 20, d’un premier masque recouvrant au moins partiellement la première face 20, et délimitant un ensemble de portions apparentes de la première face 20. Le ou les matériaux destinés à former chaque premier contact 35, chaque premier conducteur 80A et, optionnellement, chaque deuxième contact 40, le troisième contact 85 et/ou la première plage de connexion 82A, sont ensuite déposés sur le premier masque et sur les portions apparentes.

Le premier masque est ensuite retiré, par exemple par gravure plasma ou par dissolution chimique dans un bain de solvant.

Suite au retrait du premier masque, les matériaux déposés sur les portions apparentes forment au moins chaque premier contact 35, chaque premier conducteur 80A et, optionnellement, chaque deuxième contact 40, le troisième contact 85 et/ou la première plage de connexion 82A, tandis que les matériaux déposés sur le premier masque sont retirés avec le premier masque.

Ainsi, chaque premier contact 35, chaque premier conducteur 80A, et, optionnellement, chaque deuxième contact 40, le troisième contact 85 et/ou la première plage de connexion 82A, présente une épaisseur commune à chaque premier contact 35, chaque premier conducteur 80A, et, optionnellement, à chaque deuxième contact 40, au troisième contact 85 et/ou la première plage de connexion 82A.

Il est défini, pour les premiers contacts 35 formés à l’issue de l’étape de formation 120, un premier ensemble de premiers contacts 35. Comme il apparaîtra ci-dessous, le premier ensemble est formé par chacun des premiers contacts 35 qui est électriquement connecté à un premier conducteur électrique 80A.

Le premier ensemble regroupe au moins deux des premiers contacts 35. Selon l’exemple de la figure 6, chacun des premiers contacts 35 appartient au premier ensemble.

Les premiers contacts 35 du premier ensemble sont répartis en une pluralité de premiers sous-ensembles 90. Par exemple, chaque premier sous-ensemble 90 regroupe tous les premiers contacts 35 qui sont disposés le long d’une même ligne propre LP.

Un premier sous-ensemble 90 est notamment identifié sur la figure 6 par un cadre pointillé.

Les premiers conducteurs électriques 80A connectent électriquement les premiers contacts 35 du premier ensemble les uns aux autres. En d’autres termes, l’ensemble des premiers conducteurs électriques 80A est configuré pour transmettre un courant électrique depuis chaque premier contact 35 du premier ensemble jusqu’à chaque autre premier contact 35 du premier ensemble. Chaque premier conducteur électrique 80A s’étend, par exemple, entre deux premiers contacts 35 du premier ensemble. Selon un mode de réalisation, au moins un premier conducteur électrique 80A s’étend entre un premier contact 35 du premier ensemble et la première plage de connexion 82A.

Il est notamment entendu par « s’étendre entre » deux éléments que le premier conducteur électrique 80A est en contact avec ces deux éléments et est configuré pour transporter un courant électrique entre ces deux éléments.

Selon un mode de réalisation, chaque premier contact 35 du premier ensemble est électriquement connecté à au moins un autre premier contact 35 du même premier sous- ensemble 90 par un ou des premiers conducteurs électriques 80A.

Par exemple, un premier conducteur électrique 80A s’étend entre chaque premier contact 35 du premier ensemble et chaque premier contact 35 appartenant au même premier sous-ensemble 90 et voisin du premier contact 35 considéré. Ainsi, chaque premier contact 35 est électriquement connecté par les premiers conducteurs électriques 80A à chaque autre premier contact 35 du même premier sous-ensemble 90, soit directement par un premier conducteur électrique 80A s’étendant entre les deux premiers contacts 35 considérés, soit via un ou une pluralité de premier(s) contact(s) 35 et le ou les premier(s) conducteur(s) 80A qui s’étend(ent) entre ces premiers contacts 35.

Chaque premier conducteur électrique 80A s’étend selon une direction d’extension, qui est par exemple la première direction D1 , entre deux premiers contacts 35 du premier ensemble. Le premier conducteur électrique 80A présente une largeur, mesurée selon une direction perpendiculaire à la direction normale N et à la direction d’extension, comprise entre 50 nm et 100 pm.

La première plage de connexion 82A est portée par la première face 20.

La première plage de connexion 82A est électriquement isolée de chaque deuxième contact 40.

La première plage de connexion 82A est électriquement connectée à chaque premier contact 35 du premier ensemble. Par exemple, la première plage de connexion 82A est électriquement connectée à un premier contact 35 de chaque premier sous-ensemble 90 par un premier conducteur 80A qui s’étend entre la première plage de connexion 82 et ce premier contact 35. Puisque chaque premier contact 35 de chaque premier sous-ensemble 90 est électriquement connecté aux autres premiers contacts 35 du même premier sous- ensemble 90 par des premiers conducteurs 80A, la première plage de connexion 82A est électriquement connectée à chaque premier contact 35 du premier ensemble.

Ainsi, chaque premier contact 35 du premier ensemble est électriquement connecté à chaque autre premier contact 35 du premier ensemble par les premiers conducteurs 80A, le cas échéant via un ou une pluralité d’autres premiers contacts 35 et/ou via la première plage de connexion 82A.

Il est à noter que selon une variante envisageable, chaque premier conducteur 80A s’étend selon la première direction D1 à partir de la première plage de connexion 82, et est interposé selon la deuxième direction D2 entre deux rangées de premiers contacts 35, chaque rangée s’étendant selon la première direction D1 . Le premier conducteur 80A est alors connecté à chacun des premiers contacts 35 de ces deux rangées.

La première plage de connexion 82A est prévue pour permettre de connecter une source d’alimentation électrique à chacun des premiers contacts 35 du premier ensemble via le ou les premier(s) conducteur(s) 80A.

La première plage de connexion 82A présente une aire comprise entre 10 pm 2 ... et 10 mm 2 .

Le troisième contact électrique 85 est configuré pour qu’un courant électrique circulant entre le troisième contact électrique 85 et chaque premier contact 35 traverse la structure émettrice 30 correspondant au premier contact 35 considéré. En particulier, le troisième contact électrique 85 est électriquement connecté à la couche de connexion 72. Par exemple, le troisième contact électrique 85 est électriquement connecté à chaque deuxième contact 40.

Le troisième contact 85 est porté par la première face 20. Le troisième contact 85 est électriquement connecté à la couche dopée 65 de chaque émetteur de lumière 10. Par exemple, le troisième contact 85 s’étend à travers le substrat 12 et, optionnellement, à travers la couche électriquement isolante 55, entre la première face 20 et la couche 75.

Puisque le troisième contact 85 est connecté à la couche de connexion 72 et la première plage de connexion 82A est connectée à chaque premier contact 35, le troisième contact 85 et la première plage de connexion 82A, ensemble, permettent d’alimenter électriquement chaque émetteur de lumière 10.

Selon un mode de réalisation, la première plage de connexion 82 A et le troisième contact 85, ensemble, encadrent le premier ensemble de premiers contacts 35.

Par exemple, le troisième contact 85, le premier ensemble de premiers contacts 35 et la première place de connexion 82A sont alignés dans cet ordre selon la première direction D1.

Lors de la première étape d’injection 130, un premier courant électrique est injecté à travers chaque premier contact 35 du premier ensemble.

Par exemple, une source d’alimentation électrique est électriquement connectée à la première plage de connexion 82A et au troisième contact 85 de manière à générer une différence de potentiel entre la première plage de connexion 82A et le troisième contact 85. Il est à noter que selon une variante, la différence de potentiel est générée entre la première plage de connexion 82A et un ou une pluralité de deuxième(s) contact(s) 40. Cela est notamment le cas lorsque chaque deuxième contact 40 est électriquement connecté à chacun des autres deuxièmes contacts 40, par exemple via la couche de connexion 72. Par exemple, l’un des deuxièmes contacts 40 est électriquement connecté à la source électrique.

Par exemple, la différence de potentiel est supérieure ou égale à 3,5 volts (V).

La présence de la différence de potentiel cause l’apparition de chaque premier courant électrique. Chaque premier courant électrique traverse, successivement, la première plage de connexion 82, au moins un premier conducteur 80A, le premier contact 35 considéré et la structure émettrice 30 associée à ce premier contact 35. Le premier courant électrique traverse, en outre au moins un autre premier contact 35 et au moins un autre premier conducteur 80A qui font partie d’un chemin électriquement conducteur reliant la première plage de connexion 82A audit premier contact 35.

Ainsi, chaque premier contact 35 du premier ensemble et la structure émettrice 30 associée à ce premier contact 35 sont chacun traversés par le premier courant correspondant.

Chaque premier courant est un courant prévu pour causer l’émission du premier rayonnement par la structure émettrice 30 traversée par ce premier courant.

Le premier courant présente une intensité. L’intensité est, notamment, telle que chaque structure émettrice 30 est traversée par une densité de courant supérieure ou égale à 0,05 ampère par centimètre carré (A/cm 2 ).

Selon un mode de mise en oeuvre du procédé, l’intensité est modifiée au cours de la première étape d’injection. Par exemple, l’intensité est augmentée depuis une première valeur jusqu’à une deuxième valeur.

La première valeur est, par exemple, une valeur nominale à laquelle chaque structure émettrice 30 est prévue pour émettre le premier rayonnement. La première valeur correspond, par exemple, à une densité de courant comprise entre 0,05 A/cm 2 et 1 A/cm 2 .

La deuxième valeur est strictement supérieure à la première valeur, par exemple, supérieure ou égale à 105 pourcents (%) de la première valeur.

En réponse à l’injection des premiers courants, la structure émettrice 30 d’au moins un émetteur de lumière 10 est susceptible d’émettre le premier rayonnement correspondant. Par exemple, chaque structure émettrice 30 émet le premier rayonnement correspondant.

Cependant, il peut arriver qu’au moins une structure émettrice 30 connectée à un premier contact 35 du premier ensemble n’émette pas le premier rayonnement, ou émette un premier rayonnement présentant une intensité lumineuse très faible par rapport à l’intensité lumineuse des autres structures émettrices. Une telle structure émettrice 30 est considérée comme défectueuse.

Au moins une partie de chaque premier rayonnement émis traverse le substrat 12 selon la direction normale N et traverse la première face 20. En particulier, au moins une partie de ce premier rayonnement traverse la première face 20 et quitte le substrat 12 par une portion de la première face 20 qui ne comporte aucune couche électriquement conductrice telle que notamment les couches conductrices 87 qui forment les premiers contacts 35 et les premiers conducteurs 80A.

En particulier, les premiers conducteurs 80A et les premiers contacts 35 sont configurés pour permettre à une partie au moins du premier rayonnement de traverser la première face 20. Le taux de couverture de la première face 20 par les premiers contacts 35 et par les premiers conducteurs 80A est notamment strictement inférieur à 100%.

Lors de la première étape d’observation 140, une partie du premier rayonnement est observée à travers la première face 20. La première étape d’observation 140 est donc mise en oeuvre simultanément à la première étape d’injection 130.

Par exemple, un imageur est placé en regard de la première face 20 et acquiert une image de la première face 20 lorsque les premiers courants sont injectés à travers les premiers contacts 35.

En particulier, l’imageur mesure une variation spatiale, sur la première face 20, d'une intensité lumineuse du premier rayonnement observé. Par exemple, il est mesuré, pour chaque premier contact 35 du premier ensemble, une intensité lumineuse totale d’une zone de la première face 20 centrée sur le premier contact 35 considéré.

L’étape d’observation 140 comporte, par exemple la détection d’une structure émettrice 30 défectueuse. Par exemple, l’intensité lumineuse de chaque zone est comparée à un seuil prédéterminé, et il est déterminé qu’une structure émettrice 30 est défectueuse lorsque l’intensité lumineuse de la zone centrée sur le premier contact 35 de la structure émettrice 30 est inférieure ou égale au seuil.

En variante, une variation de l’intensité lumineuse le long d’une ligne propre LP, ou encore le long d’un segment de droite parallèle à la deuxième direction D2, est une autre méthode d’observation du premier rayonnement permettant de détecter une structure émettrice 30 défectueuse.

Selon une variante, la première plage de longueurs d’onde associée au premier rayonnement observé dans la zone centrée sur chaque premier contact 35 est déterminée. Par exemple, il est effectué une étude spectrale dans laquelle est mesurée l’intensité lumineuse en fonction de la longueur d’onde ou de l’énergie photonique. Lors de l’étape de retrait 150, chaque premier conducteur 80A est retiré.

Par exemple, chaque premier conducteur 80A est retiré par gravure. La gravure consiste en l’exposition de chaque premier conducteur 80A à un fluide tel qu’un gaz, un liquide, ou encore un plasma, de manière à retirer le ou les matériau(x) composant le premier conducteur 80A.

En particulier la ou les couches 87 formant chaque premier conducteur 80A, c’est-à- dire la ou les couches 87 déposées au cours de l’étape de formation 120, sont retirées par gravure.

La gravure est, par exemple, une gravure par plasma, ou encore une gravure chimique par voie humide à travers un masque de lithographie.

En particulier, un deuxième masque, par exemple en une résine photosensible, est déposé sur la première face 20. Le deuxième masque recouvre chaque premier contact 35, et ne recouvre pas les premiers conducteurs 80A. Lors de la gravure, la première face 20 recouverte du masque est exposée au fluide de manière à retirer les matériaux exposés et à laisser inchangés les matériaux, notamment les premiers contacts 35, protégés par le deuxième masque.

Grâce à l’invention, les structures émettrices 30 du premier ensemble sont électriquement connectées de manière simple à une source électrique puisque les premiers contacts 35 associés sont électriquement connectés les uns aux autres. Ainsi, il n’est pas nécessaire de connecter individuellement chaque premier contact 35 du premier ensemble à la source électrique via un connecteur respectif tel qu’un fil ou une pointe. Il suffit d’un seul tel connecteur, en contact avec l’un de ces premiers contacts 35, avec l’un des premiers conducteurs 80A ou avec la première plage de contact 82A, pour injecter un courant électrique dans chacune des structures émettrices 30 du premier ensemble.

Cela est d’autant plus facile si le troisième contact 85 est électriquement connecté à chaque couche de couverture 50, puisqu’alors il n’est pas nécessaire de connecter parallèlement chaque deuxième contact 40 à la source électrique.

Ainsi, il est possible de déclencher simplement une émission lumineuse de chacune des structures émettrices 30, à une étape relativement précoce d’un procédé de fabrication d’un dispositif comportant un ou plusieurs émetteurs de lumière. En effet, il n’est pas nécessaire d’attendre que le ou les émetteurs de lumière 10 soient connectés au circuit de commande de ce dispositif. En particulier, il n’est pas nécessaire que les émetteurs de lumière 10 de l’ensemble aient été séparés les uns des autres puis électriquement connectés individuellement au circuit de commande.

Cela permet de détecter des structures émettrices 30 défectueuses, ou encore de mesurer un spectre du premier rayonnement de chaque structure émettrice 30 afin d’adapter en conséquence le dispositif auquel ces structures émettrices 30 seraient ensuite intégrées. Par exemple, il est envisageable de regrouper les émetteurs de lumière 10 entre eux pour former des pixels en fonction des spectres mesurés, par exemple afin d’assurer une bonne balance des blancs du pixel.

En outre, dans de nombreux procédés, l’ensemble d’émetteurs de lumières 10 est fixé à un dispositif de maintien de manière à laisser apparente la première face 20 pour permettre le dépôt des premiers contacts 35, ce qui fait que la troisième face 25, qui est prévue pour laisser passer le rayonnement lors du fonctionnement nominal des émetteurs de lumière 10, n’est pas accessible. Le fait d’observer le premier rayonnement à travers la première face 20 permet alors d’éviter de devoir décrocher l’ensemble du dispositif de maintien pour observer la troisième face 25, ce qui rend, encore, le procédé plus rapide.

L’augmentation, au cours de la première étape d’injection, de l’intensité des premiers courants depuis la première valeur jusqu’à la deuxième valeur, permet de détecter des structures émettrices 30 qui seraient susceptibles de ne pas fonctionner à la première valeur mais qui fonctionneraient à la deuxième valeur. De telles structures restent en effet susceptibles d’être utilisées dans des dispositifs, et il est intéressant de ne pas simplement les considérer comme défectueuses et s’en débarrasser.

La gravure permet de retirer simplement chacun des premiers conducteurs 80A. Il suffit en effet de concevoir un deuxième masque adapté pour laisser apparaître chacun des premiers conducteurs 80A et pour recouvrir chacun des premiers contacts 35.

La mesure de l’intensité lumineuse de la zone centrée sur un premier contact 35 est une méthode simple pour détecter une structure émettrice 30 défectueuse.

Un deuxième exemple de procédé de fabrication va maintenant être décrit. Les éléments identiques au premier exemple ne sont pas décrits à nouveaux, seules les différences dont mises en évidence.

Au cours de l’étape de formation 120 au moins un deuxième ensemble de premiers contacts 35, disjoint du premier ensemble, est également défini.

En outre, un ensemble de deuxièmes conducteurs 80B est formé sur la première face 20, et, optionnellement, une deuxième plage de contact 82B est formée sur la première face 20. Les deuxièmes conducteurs 80B et, optionnellement la deuxième plage de contact 82B sont notamment réalisés simultanément aux premiers conducteurs 80A via le dépôt d’une ou plusieurs couches 87 du ou des mêmes matériaux.

Le deuxième groupe regroupe tous les premiers contacts 35 qui sont reliés entre eux par des deuxièmes conducteurs 80B.

Le deuxième ensemble regroupe au moins deux des premiers contacts 35. Il est entendu par « disjoint » qu’aucun premier contact 35 n’appartient conjointement au premier ensemble et au deuxième ensemble. Ainsi, aucun premier contact 35 n’est électriquement connecté à un premier conducteur 80A et à un deuxième conducteur 80B. Il en résulte que les premier et deuxième ensembles sont électriquement isolés l’un de l’autre.

Selon un mode de réalisation, chaque premier contact 35 appartient au premier ensemble ou au deuxième ensemble. Par exemple, un nombre de premiers contacts 35 dans le premier ensemble est identique à un nombre de premiers contacts 35 dans le deuxième ensemble.

Chaque premier contact 35 du deuxième ensemble est électriquement isolé de chaque premier contact 35 du premier ensemble.

Les premiers contacts 35 du deuxième ensemble sont répartis en une pluralité de deuxièmes sous-ensembles 95. Par exemple, chaque deuxième sous-ensemble 95 regroupe tous les premiers contacts 35 qui sont disposés le long d’une même ligne propre LP.

Un deuxième sous-ensemble 95 est notamment identifié sur la figure 7 par un cadre pointillé.

Selon un mode de réalisation, les lignes propres LP des premiers sont-ensembles 90 et des deuxièmes sous-ensembles 95 sont alternées selon la deuxième direction D2. En d’autres termes, un unique premier sous-ensemble 90 est interposé entre chaque paire de deuxièmes sous-ensembles 95 successifs, et un unique deuxième sous-ensemble 95 est interposé entre chaque paire de premiers sous-ensembles 95 successifs.

Les deuxièmes conducteurs électriques 80B connectent électriquement les premiers contacts 35 du deuxième ensemble les uns aux autres. En d’autres termes, l’ensemble des deuxièmes conducteurs électriques 80B est configuré pour transmettre un courant électrique depuis chaque premier contact 35 du deuxième ensemble jusqu’à chaque autre premier contact 35 du deuxième ensemble.

Chaque deuxième conducteur électrique 80B s’étend, par exemple, entre deux premiers contacts 35 du deuxième ensemble. Selon un mode de réalisation, au moins un deuxième conducteur électrique 80B s’étend entre un premier contact 35 du deuxième ensemble et la deuxième plage de connexion 82B.

Selon un mode de réalisation, chaque premier contact 35 du deuxième ensemble est électriquement connecté à au moins un autre premier contact 35 du même deuxième sous- ensemble 95 par un ou des deuxièmes conducteurs électriques 80B.

Par exemple, un deuxième conducteur électrique 80B s’étend entre chaque premier contact 35 du deuxième ensemble et chaque premier contact 35 appartenant au même deuxième sous-ensemble 95 et voisin du premier contact 35 considéré. Ainsi, chaque premier contact 35 du deuxième ensemble est électriquement connecté par les deuxièmes conducteurs électriques 80B à chaque autre premier contact 35 du même deuxième sous- ensemble 95, soit directement par un deuxième conducteur électrique 80B s’étendant entre les deux premiers contacts 35 considérés, soit via un ou plusieurs premier(s) contact(s) 35 et le ou les deuxième(s) conducteur(s) 80B qui s’étend(ent) entre ces premiers contacts 35.

Chaque deuxième conducteur électrique 80B s’étend selon une direction d’extension, qui est par exemple la première direction D1. Le deuxième conducteur électrique 80B présente une largeur, mesurée selon une direction perpendiculaire à la direction normale N et à la direction d’extension, comprise entre 50 nm et 1 mm.

La deuxième plage de connexion 82B est portée par la première face 20.

La deuxième plage de connexion 82B est électriquement connectée à chaque premier contact 35 du deuxième ensemble. Par exemple, la deuxième plage de connexion 82B est électriquement connectée à un premier contact 35 de chaque deuxième sous- ensemble 95 par un deuxième conducteur 80B qui s’étend entre la deuxième plage de connexion 82 et ce premier contact 35. Puisque chaque premier contact 35 de chaque deuxième sous-ensemble 95 est électriquement connecté aux autres premiers contacts 35 du même deuxième sous-ensemble 95 par des deuxièmes conducteurs 80B, la deuxième plage de connexion 82B est électriquement connectée à chaque premier contact 35 du deuxième ensemble.

Ainsi, chaque premier contact 35 du deuxième ensemble est électriquement connecté à chaque autre premier contact 35 du deuxième ensemble par les deuxièmes conducteurs 80B, le cas échéant via un ou une pluralité d’autres premiers contacts 35 et/ou via la deuxième plage de connexion 82B.

Par exemple, chaque premier contact 35 est interposé selon la première direction D1 entre la première plage de connexion 82A et la deuxième plage de connexion 82B.

La deuxième plage de connexion 82B est prévue pour permettre de connecter une source d’alimentation électrique à chacun des premiers contacts 35 du deuxième ensemble via le ou les deuxième(s) conducteur(s) 80B.

La première plage de connexion 82B présente une aire comprise entre 10 pm 2 et 10 mm 2 .

Le procédé comporte une deuxième étape d’injection 160 et une deuxième étape d’observation 170.

Lors de la deuxième étape d’injection 160, un deuxième courant électrique est injecté à travers chaque premier contact 35 du deuxième ensemble.

La deuxième étape d’injection 160 est décalée temporellement par rapport à la première étape d’injection 130. En particulier, aucun deuxième courant n’est injecté simultanément à un premier courant. Par exemple, une source d’alimentation électrique est électriquement connectée à la deuxième plage de connexion 82B et au troisième contact 85 de manière à générer une différence de potentiel entre la deuxième plage de connexion 82B et le troisième contact 85.

Par exemple, la différence de potentiel est supérieure ou égale à 3.5 V.

La présence de la différence de potentiel cause l’apparition de chaque deuxième courant électrique. Chaque deuxième courant électrique traverse, successivement, la deuxième plage de connexion 82B, au moins un deuxième conducteur 80B, le premier contact 35 considéré et la structure émettrice 30 associée à ce premier contact 35. Le premier courant électrique traverse, en outre au moins un autre premier contact 35 et au moins un autre deuxième conducteur 80B qui font partie d’un chemin électriquement conducteur reliant la deuxième plage de connexion 82B audit premier contact 35.

Ainsi, chaque premier contact 35 du deuxième ensemble et la structure émettrice 30 associée à ce premier contact 35 sont chacun traversé par le deuxième courant correspondant.

Chaque deuxième courant est un courant prévu pour causer l’émission du premier rayonnement par la structure émettrice 30 traversée par ce deuxième courant.

Le deuxième courant présente une intensité. L’intensité correspond à une densité de courant supérieure ou égale à 0,05 A/cm 2 .

Selon un mode de mise en oeuvre du procédé, l’intensité est modifiée au cours de la deuxième étape d’injection 160. Par exemple, l’intensité est augmentée depuis une première valeur jusqu’à une deuxième valeur.

En réponse à l’injection des deuxièmes courants, la structure émettrice 30 d’au moins un émetteur de lumière 10 du deuxième ensemble est susceptible d’émettre le premier rayonnement correspondant. Par exemple, chaque structure émettrice 30 émet le premier rayonnement correspondant. Toutefois, certaines structures émettrices 30 sont également susceptibles d’être défectueuses et de ne pas émettre le premier rayonnement.

De manière similaire à la première étape d’injection 130, les premiers rayonnements émis par les structures émettrices 30 des émetteurs de lumière du premier ensemble traversent au moins partiellement la première face 20.

Lors de la deuxième étape d’observation 170, ces premiers rayonnements sont observés. La deuxième étape d’observation 170 est donc mise en oeuvre simultanément à la deuxième étape d’injection 160.

En particulier, une structure émettrice 30 défectueuse est détectée lorsqu’une intensité lumineuse totale d’une zone de la première face 20 centrée sur le premier contact 35 considéré est inférieure ou égale au seuil. Lors de l’étape de retrait 150, chaque deuxième conducteur 80B est retiré simultanément aux premiers conducteurs 80A.

L’utilisation de deux ensembles de premiers contacts 35 distincts lors de l’étape de fabrication 110 permet, lors des étapes d’injection 130, 160 et d’observation 140, 170, de n’alimenter qu’une partie des premiers contacts 35, et donc des structures émettrices 30, à la fois.

Cela permet alors d’éviter que l’observation de la lumière traversant une zone centrée sur un premier contact 35 sur la première face 20 ne soit polluée par la présence d’un premier rayonnement émis par un autre premier contact 35 trop proche, en n’alimentant pas tous les premiers contacts 35.

Il s’avère qu’une disposition dans laquelle chaque premier ou deuxième sous- ensemble 90, 95 regroupe les premiers contacts 35 disposés le long d’une même ligne propre, ces premier ou deuxième sous-ensembles étant alternés selon la deuxième direction D2, permet de détecter efficacement une structure émettrice défectueuse, puisque cette structure émettrice 30 est encadrée, selon la deuxième direction D2, par deux structures émettrices 30 qui ne sont pas alimentées.

Lorsque les premiers contacts 35 sont interposés entre les deux plages de connexion 82A et 82B, il est particulièrement aisé de fabriquer les premier et deuxième ensembles.

L’utilisation des plages de connexion 82A, 82B pour injecter les premier et/ou deuxième courants permet d’éviter d’endommager lors de ces étapes les premiers contacts 35 par l’application d’une pointe ou d’une borne de connexion à la source d’alimentation électrique. Le contact ultérieur entre les premiers contacts 35 et le circuit de commande est alors amélioré et la fiabilité de l’écran obtenu est améliorée.

Lorsqu’une pluralité de deuxièmes contacts 40 sont électriquement connectés entre eux, notamment lorsque tous les deuxièmes contacts 40 sont électriquement connectés entre eux, les étapes d’injection 130, 160 sont rendues plus simples puisque le nombre de connexions électriques à réaliser entre l’alimentation électrique et les premiers et deuxièmes contacts 35, 40 est limité. Lorsque tous les deuxièmes contacts 40 sont électriquement connectés entre eux, chaque étape d’injection 130, 160 est mise en oeuvre avec seulement deux connexions électriques, et est donc particulièrement aisée à mettre en oeuvre.

L’observation des rayonnements émis à travers la première face permet notamment d’effectuer l’observation pendant que la plaque 11 et l’ensemble d’émetteurs de lumière 10 qu’elle porte sont fixés à une poignée limitant l’accès à la deuxième face 22.

Il est à noter que, bien que le procédé de fabrication a été décrit précédemment dans le cas où les premiers contacts 35 de chaque premier ou deuxième sous-ensemble 90 sont reliés les uns aux autres par des conducteurs 80A, 80B s’étendant selon la première direction D1 , d’autres configurations sont possibles.

Par exemple, comme représenté sur la figure 8, chaque premier sous-ensemble 90 comprend chacun des premiers contacts 35 qui s’étendent le long de deux lignes propres LP voisines. Chaque premier conducteur 80A s’étend entre les deux lignes propres LP d’un premier sous-ensemble 90 correspondant et est connecté à chacun des premiers contacts 35 disposés le long de ces deux lignes propres.

En outre, chaque deuxième sous-ensemble 95 comprend chacun des premiers contacts 35 qui s’étendent le long de deux lignes propres LP voisines. Chaque deuxième conducteur 80B s’étend entre les deux lignes propres LP d’un deuxième sous-ensemble 95 correspondant et est connecté à chacun des premiers contacts 35 disposés le long de ces deux lignes propres.

De plus, la disposition des premier et deuxième contacts 35, 40 sur la première face 20 est susceptible de varier.

Par exemple, comme représenté sur la figure 8, les premiers et deuxième contacts 35, 40 forment un réseau à maille carrée dans lequel un motif est répété sur la première face 20, chaque motif comportant trois premiers contacts 35 et un deuxième contact 40 disposés chacun à un sommet d’un carré. Il est à noter que d’autres configurations sont encore possibles.

Selon une autre variante, chaque premier contact 35 est connecté à l’anode de la structure émettrice 30 correspondante, comme représenté sur la figure 9.

Par exemple, chaque premier contact 35 est porté par la couche 75 et connecté à la couche dopée 65 de la structure émettrice 30 correspondante. En particulier, le premier contact 35 est en contact avec une portion de la couche dopée 65 qui est alignée avec le noyau 45 selon la direction normale N.

Dans ce cas, la première face 20 est une face de la couche 75. En particulier, la couche 75 est délimitée par la première face 20 et par la troisième face 25. Le substrat 12 est alors délimité selon la direction normale N par la deuxième face 22 et par la troisième face 25.

Dans ce cas, le taux de couverture des premiers contacts 35 est, par exemple, compris entre 1 % et 99 %.

Chaque deuxième contact 40 est alors, par exemple, porté par la deuxième face 22. Par exemple, chaque deuxième contact 40 est commun à chaque émetteur de lumière 10. En particulier, le deuxième contact 40 est une couche recouvrant la deuxième face 22 et électriquement connectée à la ou les couches dopées n de chaque structure émettrice 30.

Chaque deuxième contact 40 est, par exemple, réalisé en aluminium. Lors de l’étape de formation 120, les premiers contacts 35 sont notamment connectés les uns aux autres par des premiers ou deuxièmes conducteurs 80A, 80B s’étendant chacun selon la première direction D1 , comme représenté sur la figure 10.

Il est à noter que, bien que les structures émettrices 30 aient été décrites dans les exemples précédents comme étant des structures émettrices tridimensionnelles, notamment des microfils, d’autres types de structures émettrices 30 sont susceptibles d’être envisagés.

Par exemple, chaque structure émettrice est une structure bidimensionnelle formée d’un empilement de couches portées par le substrat 12. Dans ce cas, chaque couche s’étend dans un plan perpendiculaire à la direction normale N. En particulier, les couches sont communes à chaque structure émettrice 30.

De plus, les premier et deuxièmes sous-ensembles 90, 95 ont été décrits dans le cas d’un réseau bidimensionnel à maille carrée formé par les premiers contacts 35. Il est à noter que ces sous-ensembles sont également susceptibles d’être alternés selon la deuxième direction D2 dans le cas de réseaux présentant une maille non-carrée, par exemple une maille triangulaire, hexagonale, ou encore rectangulaire.

Il est à noter que chacun des procédés décrits précédemment est susceptible d’être mis en oeuvre au cours d’un procédé de production d’un écran d’affichage comportant une étape de fourniture d’un circuit de commande, une étape de mise en oeuvre du procédé de fabrication, une étape de séparation, une étape de mise au rebut, et une étape de connexion. L’écran d’affichage comporte une pluralité d’émetteurs de lumière 10, par exemple regroupés sous forme de pixels 15.

Lors de l’étape de fourniture du circuit de commande, un circuit de commande destiné à alimenter sélectivement une pluralité d’émetteurs de lumière 10 est fourni.

Lors de l’étape de séparation, au moins un émetteur de lumière 10 de l’ensemble fabriqué est séparé d’au moins un autre émetteur de lumière 10. Par exemple, la plaque 11 est découpée pour séparer au moins un émetteur de lumière 10 d’au moins un autre émetteur de lumière 10, par exemple de chaque autre émetteur de lumière 10.

En variante, les émetteurs de lumière 10 de l’ensemble sont séparés les uns des autres de manière à ce que chaque émetteur de lumière 10 soit indépendant mécaniquement de chaque autre émetteur de lumière 10. Par exemple, la plaque 11 est découpée de manière à séparer les émetteurs de lumière 10 les uns des autres.

Selon une autre variante, au moins un pixel 15 est séparé d’au moins un autre pixel 15. Par exemple, la plaque 11 est découpée pour séparer au moins un pixel 15 d’au moins un autre pixel 15, par exemple de chaque autre pixel 15. Les pixels 15 sont séparés les uns des autres, par exemple par découpage de la plaque 11.

Il est entendu par « un pixel 15 séparé d’au moins un autre pixel 15 » que les émetteurs de lumière 10 du pixel 15 considéré sont solidaires mécaniquement les uns des autres mais ne sont pas solidaires mécaniquement des émetteurs de lumière 10 de l’autre pixel 15. Cela est par exemple obtenu en découpant la plaque 11 autour des émetteurs de lumière 10 du pixel que l’on souhaite séparer.

Lors de l’étape de mise au rebut, au moins un émetteur de lumière 10 identifié comme défectueux au cours d’une étape d’observation 140, 170 est mis au rebut.

Par exemple chaque émetteur de lumière 10 identifié comme défectueux est mis au rebut. En particulier, chaque pixel 15 comprenant au moins un émetteur de lumière 10 défectueux est mis au rebut.

Il est notamment entendu par « mis au rebut » que chaque émetteur de lumière 10 ou pixel 15 mis au rebut n’est pas pris en compte pour la mise en oeuvre des étapes postérieures à l’étape de mise au rebut. Par exemple, chaque émetteur de lumière 10 ou pixel 15 mis au rebut est isolé des émetteurs de lumière 10 ou des pixels 15 non défectueux, jeté, ou encore détruit lors de l’étape de mise au rebut.

En particulier, l’étape de connexion peut être mise en oeuvre postérieurement à l’étape de mise au rebut et n’est donc mise en oeuvre que pour des émetteurs de lumière 10 ou des pixels 15 non mis au rebut.

Au cours de l’étape de connexion, au moins un émetteur de lumière 10 non défectueux est sélectionné. Cet émetteur de lumière 10 est, en particulier, un émetteur de lumière 10 qui n’a pas été mis au rebut. Cet émetteur de lumière 10 est connecté au circuit de commande lors de l’étape de connexion. En particulier, le premier contact 35 et le deuxième contact 40 de l’émetteur de lumière 10 sont connectés chacun, directement ou indirectement, à une plage de connexion du circuit de commande de manière à ce que le circuit de commande soit à même d’injecter dans la structure émettrice 30 un courant électrique.

En variante, au cours de l’étape de connexion, au moins un pixel 15 ne comprenant que des émetteurs de lumière 10 non défectueux est sélectionné, chaque émetteur de lumière 10 du ou des pixel(s) 15 sélectionné(s) étant connecté au circuit de commande lors de l’étape de connexion.

Selon une variante, chacun des premier et deuxième contacts 35, 40 de l’ensemble des émetteurs de lumière 10 non mis au rebut est connecté à une plage de connexion du circuit de commande. Lors de l’étape de connexion, les émetteurs de lumière 10 et/ou les pixels 15 sélectionnés sont connectés au circuit de commande pour obtenir un écran d’affichage ou une partie d’un écran d’affichage.

En outre, si dans les exemples précédents les deuxièmes contacts 40 ont été décrits comme étant disposés à la surface du substrat 12, notamment sur la deuxième face 22, d’autres modes de réalisation sont envisageables.

Par exemple, selon une variante, les deuxièmes contacts 40 sont accueillis à l’intérieur du substrat 12, notamment intercalés entre la première face 20 et la deuxième face 22. En particulier, les contacts 35 et 40 sont disposés sur deux niveaux de couches métalliques distincts, les premiers contacts 35 étant disposés sur un niveau de couches métalliques externe du substrat 12 alors que les deuxièmes contacts 40 sont disposés sur un niveau de couches métalliques interne au substrat 12.

Selon une variante envisageable, l’étape de retrait 150 n’est pas mise en oeuvre. Dans ce cas, au moins deux premiers contacts 35 de deux émetteurs de lumière 10 distincts sont électriquement connectés les uns aux autres à l’issue de la mise en oeuvre du procédé de fabrication. Par exemple, les émetteurs de lumière 10 ne sont pas séparés les uns des autres.

Cette variante s’applique notamment dans un cas où les émetteurs de lumière 10 sont connectés à une même électrode du circuit de commande. Ainsi, la fabrication de l’ensemble d’émetteurs de lumière 10 est simplifiée, puisqu’il n’est pas nécessaire de connecter individuellement chaque premier contact 35 au circuit de commande.

Selon un mode de réalisation, les deuxièmes contacts 40 sont, eux, déconnectés électriquement les uns des autres et connectés chacun à une électrode distincte du circuit de commande de manière à commander les émetteurs de lumière 10 individuellement.

Les étapes d’injection 130, 160 et d’observation 140, 170 sont, par exemple, mises en oeuvre par un dispositif de test comportant la source d’alimentation électrique, l’imageur et un module électronique de commande.

Le module de commande est configuré pour commander l’injection par la source du premier courant et/ou du deuxième courant lors des étapes d’injection 130 et 160.

En outre, le module de commande est configuré pour recevoir de l’imageur la ou les images acquise(s) au cours de la première étape d’observation 140 et/ou de la deuxième étape d’observation 170. Le module de commande est, notamment, configuré pour détecter, à partir de la ou les image(s) reçue(s), au moins une structure émettrice 30 défectueuse au cours de la première étape d’observation 140 et/ou de la deuxième étape d’observation 170. En particulier, le module de commande est configuré pour mémoriser dans une mémoire, au cours de la première étape d’observation 140 et/ou de la deuxième étape d’observation 170, au moins une information relative à la position de chaque structure émettrice 30 défectueuse détectée.

L’information comporte, par exemple, un ensemble de coordonnées spatiales de la structure émettrice 30 défectueuse. En variante, l’information comporte un identifiant de la structure émettrice 30 défectueuse, par exemple un numéro de la structure émettrice 30 défectueuse.

Le module de commande comporte, par exemple, outre la mémoire, un processeur propre à exécuter des instructions logicielles mémorisées dans la mémoire pour mettre en oeuvre les étapes d’injection 130, 160 et d’observation 140, 170.

En variante, le module de commande comporte, outre la mémoire, un ensemble de circuits intégrés dédiés et/ou de composants logiques programmables, cet ensemble étant propre à commander la mise en oeuvre les étapes d’injection 130, 160 et d’observation 140, 170.

Il est également à noter que, bien que l’ensemble d’émetteurs de lumière 10 soit décrit ci-dessus dans un cas où tous les quatrièmes contacts 40 sont connectés au troisième contact 85 par la couche de connexion 72, des modes de réalisation dépourvus de couche de connexion 72 sont également envisageables.

Par exemple, les quatrièmes contacts 40 sont connectés au troisième contact 85 par un ensemble de conducteurs réalisés en un matériau métallique. Ces conducteurs sont, par exemple, incorporés dans la plaque 11 fournie lors de l’étape de fourniture 100, ou encore fabriqués sur l’une ou l’autre des faces 20 et 22 lors de l’étape de fabrication 110.

Il est également à noter que des modes de réalisation dans lesquels tous les deuxièmes contacts 40 ne sont pas connectés entre eux sont également considérés. Par exemple, deux groupes de deuxièmes contacts 40 ou plus sont présents, les deuxièmes contacts 40 de chaque groupe étant connectés entre eux et étant électriquement isolés des deuxièmes contacts 40 de chaque autre groupe.

De plus, dans certains modes de réalisation, le rayonnement émis lors des étapes d’injection 130, 160 est susceptible d’être observé à travers une autre face que la première face 20, notamment à travers la face 25.

GLOSSAIRE

DOPAGE Le dopage se définit comme la présence, dans un matériau, d’impuretés apportant des porteurs de charges libres. Les impuretés sont, par exemple, des atomes d’un élément qui n’est pas naturellement présent dans le matériau.

Lorsque les impuretés augmentent la densité volumique de trous dans le matériel, par rapport à du matériel non dopé, le dopage est de type p. Par exemple, une couche de nitrure de gallium, GaN, est dopée p en ajoutant des atomes de magnésium (Mg).

Lorsque les impuretés augmentent la densité volumique d’électrons libres dans le matériau, par rapport au matériau non dopé, le dopage est de type n. Par exemple, une couche de nitrure de gallium, GaN, est dopée n en ajoutant des atomes de silicium (Si).

STRUCTURE LED

Une structure LED est une structure semi-conductrice comprenant plusieurs zones semi-conductrices formant une jonction P-N et configurée pour émettre de la lumière lorsqu’un courant électrique circule à travers les différentes zones semi-conductrices.

Une structure bidimensionnelle comprenant une couche dopée n, une couche dopée p et au moins une couche émettrice est un exemple de structure LED. Dans ce cas, chaque couche émettrice est interposée, le long de la direction normale N, entre la couche dopée n et la couche dopée p.

Dans un mode de réalisation, chaque couche émettrice présente une valeur de bande interdite strictement inférieure à la valeur de bande interdite de la couche dopée n et strictement inférieure à la valeur de bande interdite de la couche dopée p. Par exemple, la couche dopée n et la couche dopée p sont des couches de GaN, et chaque couche émettrice est une couche d’InGaN.

La couche émettrice est, par exemple, non dopée. Dans d’autres modes de réalisation, la couche émettrice est dopée.

Un puits quantique constitue un exemple spécifique de couche émettrice présentant une valeur de bande interdite inférieure aux valeurs de bande interdite des couches dopées n et p.

PUITS QUANTIQUE

Un puits quantique est une structure dans laquelle un confinement quantique se produit, dans une direction, pour au moins un type de porteurs de charges. Les effets du confinement quantique se produisent lorsque la dimension de la structure le long de cette direction devient comparable à ou plus petite que la longueur d’onde de De Broglie des porteurs, lesquels sont généralement des électrons et/ou des trous, conduisant à des niveaux d’énergie appelés « sous-bandes d’énergie ».

Dans un tel puits quantique, les porteurs ne peuvent présenter que des valeurs d’énergie discrètes mais sont généralement aptes à se déplacer à l’intérieur d’un plan perpendiculaire à la direction dans laquelle le confinement se produit. Les valeurs d’énergie disponibles pour les porteurs, également appelées « niveaux d’énergie », augmentent lorsque les dimensions du puits quantique diminuent le long de la direction dans laquelle le confinement se produit.

En mécanique quantique, la « longueur d’onde de De Broglie » est la longueur d’onde d’une particule lorsque la particule est considérée comme une onde. La longueur d’onde de De Broglie des électrons est également appelée « longueur d’onde électronique ». La longueur d’onde de De Broglie d’un porteur de charge dépend du matériau dont est constitué le puits quantique.

Une couche émettrice dont l’épaisseur est strictement inférieure au produit de la longueur d’onde électronique des électrons dans le matériau semi-conducteur dont la couche émettrice est constituée et de cinq est un exemple de puits quantique.

Un autre exemple de puits quantique est une couche émettrice dont l’épaisseur est strictement inférieure au produit de la longueur d’onde de De Broglie d’excitons dans le matériau semi-conducteur dont la couche émettrice est constituée et de cinq. Un exciton est une quasi-particule comprenant un électron et un trou.

En particulier, un puits quantique présente souvent une épaisseur comprise entre 1 nm et 200 nm.

MATÉRIAU SEMI-CONDUCTEUR

L’expression « valeur de bande interdite » doit être comprise comme étant la valeur de la bande interdite entre la bande de valence et la bande de conduction du matériau.

La valeur de bande interdite est, par exemple, mesurée en électrons-volts (eV).

La bande de valence est définie comme étant, parmi les bandes d’énergie qui sont autorisées pour les électrons dans le matériau, la bande qui présente l’énergie la plus élevée tout en étant complètement remplie à une température inférieure ou égale à 20 Kelvin (K).

Un premier niveau d’énergie est défini pour chaque bande de valence. Le premier niveau d’énergie est le niveau d’énergie le plus élevé de la bande de valence. La bande de conduction est définie comme étant, parmi les bandes d’énergie qui sont autorisées pour les électrons dans le matériau, la bande qui présente l’énergie la plus faible tout en n’étant pas complètement remplie à une température inférieure ou égale à 20 K.

Un deuxième niveau d’énergie est défini pour chaque bande de conduction. Le deuxième niveau d’énergie est le niveau d’énergie le plus élevé de la bande de conduction.

Ainsi, chaque valeur de bande interdite est mesurée entre le premier niveau d’énergie et le deuxième niveau d’énergie du matériau.

Un matériau semi-conducteur est un matériau présentant une valeur de bande interdite strictement supérieure à zéro et inférieure ou égale à 6,5 eV.

Un semi-conducteur à bande interdite directe constitue un exemple de matériau semi- conducteur. Un matériau est considéré comme présentant une « bande interdite directe » lorsque le minimum de la bande de conduction et le maximum de la bande de valence correspondent à une même valeur de quantité de mouvement de porteurs de charge. Un matériau est considéré comme présentant une « bande interdite indirecte » lorsque le minimum de la bande de conduction et le maximum de la bande de valence correspondent à différentes valeurs de quantité de mouvement de porteurs de charge.

Chaque matériau semi-conducteur est susceptible d’être choisi, par exmeple, parmi l’ensemble formé des semi-conducteurs lll-V, notamment des nitrures d’éléments III, des semi-conducteurs ll-VI, ou encore des semi-conducteurs IV-IV.

Les semi-conducteurs lll-V comportent notamment InAs, GaAs, AlAs et leurs alliages, InP, GaP, AIP et leurs alliages, et les nitrures d’éléments III.

Les semi-conducteurs ll-VI comportent notamment CdTe, HgTe, CdSe, HgSe, et leurs alliages.

Les semi-conducteurs IV-IV comportent notamment Si, Ge et leurs alliages.

STRUCTURE TRIDIMENSIONNELLE

Une structure tridimensionnelle est une structure qui s’étend le long d’une direction principale. La structure tridimensionnelle présente une longueur mesurée le long de la direction principale. La structure tridimensionnelle présente également une dimension latérale maximale mesurée le long d’une direction latérale perpendiculaire à la direction principale, la direction latérale étant la direction perpendiculaire à la direction principale le long de laquelle la dimension de la structure est la plus grande.

La dimension latérale maximale est, par exemple, inférieure ou égale à 10 micromètres (pm), et la longueur est supérieure ou égale à la dimension latérale maximale. La dimension latérale maximale est avantageusement inférieure ou égale à 2,5 gm.

La dimension latérale maximale est, notamment, supérieure ou égale à 10 nm.

Dans des modes de réalisation spécifiques, la longueur est supérieure ou égale à deux fois la dimension latérale maximale, par exemple elle est supérieure ou égale à cinq fois la dimension latérale maximale.

La direction principale est, par exemple, la direction normale N. Dans ce cas, la longueur de la structure tridimensionnelle est appelée « hauteur » et la dimension maximale de la structure tridimensionnelle, dans un plan perpendiculaire à la direction normale N, est inférieure ou égale à 10 pm.

La dimension maximale de la structure tridimensionnelle, dans un plan perpendiculaire à la direction normale N, est souvent appelée « diamètre » quelle que soit la forme de la section transversale de la structure tridimensionnelle.

Par exemple, chaque structure tridimensionnelle est un microfil. Un microfil est une structure tridimensionnelle cylindrique.

Dans un mode de réalisation spécifique, le microfil est un cylindre s’étendant le long de la direction normale N. Par exemple, le microfil est un cylindre à base circulaire. Dans ce cas, le diamètre de la base du cylindre est inférieur ou égal à la moitié de la longueur du microfil. Un microfil dont la dimension latérale maximale est inférieure à 1 pm est appelé un « nanofil ».

Une pyramide s’étendant le long de la direction normale N à partir du substrat 12 constitue un autre exemple de structure tridimensionnelle.

Un cône s’étendant le long de la direction normale N constitue un autre exemple de structure tridimensionnelle.

Un cône tronqué ou une pyramide tronquée s’étendant le long de la direction normale N constitue encore un autre exemple de structure tridimensionnelle.