Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
PROGRAMMING OF A HEATED TRANSCUTANEOUS ELECTROSTIMULATION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/167768
Kind Code:
A1
Abstract:
Proposed is a method for adjusting a transcutaneous electrostimulation device, the device comprising at least one heating element, at least one electrode, a rechargeable battery connected to the electrode, a control unit coupled to a memory, the control unit being capable of configuring an electric current supplied by the battery and delivered by the electrode. The method comprises the operations consisting in selecting, in the memory, a program associated with several parameters of the electric current delivered by the electrode, each parameter being associated with a value, the program comprising as parameters at least: a voltage of the pulses of the electric current; a duration of the pulses of the electric current; a frequency of the pulses of the electric current, configuring the control unit so that the electric current delivered by the electrode corresponds to the values of the parameters of the selected program.

Inventors:
GUY MARTINE (FR)
SAVELII INNA (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050219
Publication Date:
August 11, 2022
Filing Date:
February 04, 2022
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
URGO RECH INNOVATION ET DEVELOPPEMENT (FR)
International Classes:
A61N1/36; A61N1/04; A61F7/00
Domestic Patent References:
WO2017074196A12017-05-04
Foreign References:
US20130304176A12013-11-14
US20170128722A12017-05-11
US20120109233A12012-05-03
Attorney, Agent or Firm:
BANDPAY & GREUTER (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

[Revendication 1] Procédé de réglage d’un dispositif d’électrostimulation transcutanée, le dispositif comprenant :

- au moins un élément chauffant ;

- au moins une électrode ;

- une batterie rechargeable connectée à l’électrode et à l’élément chauffant ;

- une première unité de commande couplée à une mémoire, l’unité de commande étant apte à configurer un courant électrique fourni par la batterie et délivré par l’électrode ;

- une deuxième unité de commande apte à faire délivrer un courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant ; le procédé comprenant les opérations consistant à :

- sélectionner, dans la mémoire, un programme associé à plusieurs paramètres du courant électrique délivré par l’électrode, chaque paramètre étant associé à une valeur, le programme comprenant au moins comme paramètres :

- une tension des impulsions du courant électrique ;

- une durée des impulsions du courant électrique ;

- une fréquence des impulsions du courant électrique ;

- configurer la première unité de commande pour que le courant électrique délivré par l’électrode corresponde aux valeurs des paramètres du programme sélectionné, dans lequel sélectionner un programme comprend les opérations consistant à :

- sélectionner un programme par défaut ;

- fournir une valeur par défaut, stockée dans la mémoire, associée à chaque paramètre du programme par défaut sélectionné.

[Revendication 2] Procédé selon la revendication 1, dans lequel sélectionner un programme comprend en outre l’opération consistant à :

- sélectionner, par action utilisateur sur un premier organe de sélection, une nouvelle valeur d’au moins un paramètre du courant électrique délivré par l’électrode.

[Revendication 3] Procédé selon la revendication 2, dans lequel la nouvelle valeur sélectionnée du au moins un paramètre est une valeur d’intensité d’un courant électrique.

[Revendication 4] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel sélectionner un programme comprend en outre l’opération consistant à :

- sélectionner séquentiellement, par action utilisateur sur un deuxième organe de sélection, un programme parmi au moins deux programmes stockés sur la mémoire.

[Revendication 5] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une opération de sélection comprend en outre :

- émettre, par un dispositif d’émission de lumière, un signal lumineux pour chaque nouvelle sélection.

[Revendication 6] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une des opérations consistant à sélectionner un programme comprend en outre :

- émettre, par un dispositif d’émission de son, un son qui identifie de manière unique le programme sélectionné.

[Revendication 7] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la mémoire stockant un premier programme pour lequel :

- la largeur des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses ou entre 50 et 120 microsecondes bornes incluses ;

- la fréquence des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses ou entre 60 et 110 hertz.

[Revendication 8] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la mémoire stockant un deuxième programme pour lequel :

- la largeur des impulsions du courant électrique est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses ;

- la fréquence des impulsions du courant électrique est comprise entre 2 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 3 et 6 hertz bornes incluses.

[Revendication 9] Procédé selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9, dans lequel les impulsions du courant électrique délivré par l’électrode sont générées en continu.

[Revendication 10] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la mémoire stockant un troisième programme pour lequel :

- la largeur des impulsions du courant électrique est comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 mi- crosecondes bornes incluses ;

- la fréquence des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode comprend :

— une première fréquence d’impulsion du courant électrique comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses ; et

— une deuxième fréquence d’impulsion du courant électrique comprise entre 2 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 4 et 6 hertz bornes incluses ;

— une première durée de génération des impulsions selon la première fréquence et une deuxième durée de génération des impulsions selon la deuxième fréquence, la première durée et la deuxième durée étant sensiblement égales.

[Revendication 11] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la mémoire stockant un quatrième programme pour lequel :

- la fréquence des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise entre 1 et 150 hertz bornes incluses, la fréquence des impulsions augmentant et diminuant en fonction du temps afin de former un signal triangle ;

- la largeur des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 50 et 250 microsecondes bornes incluses, la largeur de l’impulsion diminuant pour chaque augmentation de la fréquence des impulsions et augmentant pour chaque diminution de la fréquence des impulsions.

[Revendication 12] Procédé selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11, dans lequel les impulsions du courant électrique délivré par l’électrode sont générées par cycles discontinus.

[Revendication 13] Procédé selon la combinaison des revendications 7 à 13, dans lequel la mémoire stocke un cinquième programme qui exécute successivement les premier, deuxième, troisième et quatrième programmes de manière répétée, aucun signal électrique n’étant émis entre chaque répétition afin que chaque exécution successive des trois programmes ait une durée comprise entre 45 et 75 secondes, de préférence sensiblement égale à 60 secondes.

[Revendication 14] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la mémoire stockant un sixième programme comprenant six phases formant un cycle pouvant être répété : - une première phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses ;

- une deuxième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses, leur génération étant réalisée avec une périodicité comprise entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ;

- une troisième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 40 et 120 hertz bornes incluses, de préférence entre 60 et 100 hertz bornes incluses ;

- une quatrième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 40 et 120 hertz bornes incluses, de préférence entre 60 et 100 hertz bornes incluses, leur génération étant réalisée avec une périodicité comprise entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ;

- une cinquième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 20 et 100 hertz bornes incluses, de préférence entre 40 et 80 hertz bornes incluses ;

- une sixième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 20 et 100 hertz bornes incluses, de préférence entre 40 et 80 hertz bornes incluses, leur génération étant réalisée avec une périodicité avec une fréquence comprises entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ; et pour lesquelles la largeur des impulsions du courant électrique est comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 microsecondes bornes incluses.

[Revendication 15] Procédé selon l’une quelconque des revendications 7, 10 à 13 dans lequel les impulsions du courant électrique sont délivrées par un premier cycle de durée tl pendant lequel les impulsions générées en continue, le premier cycle étant suivi d’un deuxième cycle de durée t2 pendant lequel aucune impulsion est générées, tl étant supérieur à t2.

[Revendication 16] Procédé selon l’une quelconque des revendications 7 à 15, dans lequel la valeur de tension du courant électrique est comprise entre 3,5 et 30 volts, bornes incluses. [Revendication 17] Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre l’opération consistant à :

- commander, par action utilisateur sur un troisième organe de sélection, la deuxième unité de commande pour qu’un courant électrique soit délivré à l’élément chauffant.

[Revendication 18] Procédé selon la revendication 17, dans lequel la deuxième unité de commande est en outre couplée à la mémoire, la mémoire stockant un septième programme contrôlant la délivrance, par la deuxième unité de commande, du courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant.

[Revendication 19] Programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l’exécution des étapes du procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, 18, lorsque ledit programme est exécuté sur une unité de commande du dispositif d’électrostimulation transcutanée.

[Revendication 20] Dispositif d’électrostimulation transcutanée, comprenant :

- au moins un élément chauffant ;

- au moins une électrode ;

- une batterie rechargeable connectée à l’électrode ;

- une première unité de commande couplée à une mémoire, l’unité de commande étant adaptée pour configurer un courant électrique fourni par la batterie et délivré par l’électrode, la mémoire comprenant des instructions de code de programme du programme selon la revendication 19 ;

- une deuxième unité de commande apte à commander la livraison d’un courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant.

[Revendication 21] Dispositif selon la revendication 20, dans lequel :

- la batterie, la première et la deuxième unité de commande et la mémoire sont agencées dans un boîtier comprenant un fond formant une surface ;

- l’électrode est disposée sur un matériau souple qui est sensiblement dans le même plan que le fond du boîtier ;

- l’élément chauffant est disposé dans le matériau souple.

[Revendication 22] Dispositif selon la revendication 20 ou 21, dans lequel l’élément chauffant est configuré pour chauffer à une température inférieure à 43 °C, de préférence à une température comprise entre 38 °C et 42°C, bornes incluses.

Description:
Description

Titre de l’invention : PROGRAMMATION D’UN DISPOSITIF

D’ELECTROSTIMULATION TRANSCUTANEE CHAUFFANT

DOMAINE DE L’INVENTION

[0001] La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs d’électrostimulation transcutanée chauffant.

ARRIERE-PLAN TECHNIQUE

[0002] Le message de la douleur est transmis depuis la zone douloureuse jusqu’au cerveau par l’intermédiaire de fibres nociceptives. On connait deux types de fibres nociceptives. Le premier type est les fibres Aô (A delta) qui sont impliquées dans une transmission rapide de l’information jusqu’au cerveau par exemple dans le cas de douleurs immédiates, intenses et très brèves. Le deuxième type de fibres est les fibres C qui sont les plus nombreuses et qui sont impliquées pour une transmission lente et durable de l’information par exemple pour une douleur persistante et diffuse.

[0003] La neurostimulation électrique transcutanée procure le soulagement de la douleur à l’aide d’un courant électrique d’une intensité qui est spécifiquement adaptée. Cette méthode non médicamenteuse est utilisée quotidiennement dans les centres antidouleur. La neurostimulation électrique transcutanée réduit ou supprime la douleur sur l’ensemble des tissus musculaires et articulaires douloureux, mais ne traite pas la cause de la douleur. Le courant électrique est transmis par des électrodes placées à la surface de la peau. Afin de faciliter le circuit électrique, un gel est généralement utilisé entre l’électrode et la peau. Le courant électrique crée une excitation électrique des nerfs. La douleur est atténuée grâce à deux actions. Tout d’abord une action immédiate obtenue grâce à la diminution de la transmission de la douleur vers la moelle épinière, autrement dit un « effet porte » est réalisé par le dispositif d’électrostimulation transcutanée. Il y a ensuite une action durable qui est causée par l’augmentation de la sécrétion des endorphines, hormones antidouleur naturelles sécrétées par le cerveau.

[0004] La neurostimulation électrique transcutanée est donc une vraie alternative aux antalgiques qui a été prouvée de manière scientifique par le corps médical. Elle offre en outre une atténuation de la douleur immédiate et/ou durable. De plus, c’est une solution ayant très peu d’effets secondaires, contrairement aux effets indésirables des antalgiques et anti-inflammatoires les plus communs tels que des effets secondaires digestifs et/ou cardiovasculaires.

[0005] Par ailleurs, l’utilisation thérapeutique de la chaleur, également appelée

« thermothérapie », pour traiter la douleur est une méthode naturelle pour soulager les douleurs par l’application locale de chaud. Aujourd’hui, l'utilisation de la chaleur notamment est une méthode reconnue pour soulager les douleurs musculaires. Une élévation locale de la température permet d'activer la circulation sanguine à un endroit précis. Ainsi, les échanges y sont facilités : plus de nutriments, d'eau, d'oxygène... Tous les éléments permettant la réparation des cellules sont présents en abondance.

[0006] Par conséquent, appliquée sur un muscle douloureux, la chaleur facilite le nettoyage et la réparation. La chaleur diminue l'efficacité de la transmission des messages nerveux. Ainsi, les sensations de douleurs ont du mal à passer de la zone chauffée jusqu'au cerveau. C'est pourquoi une élévation de la température possède également un effet antalgique assez rapide.

[0007] Le réglage d’un dispositif d’électrostimulation transcutanée peut s’avérer être complexe pour le grand public car le nombre de combinaisons des paramètres du courant électrique est très important (théoriquement infini). De plus, seul un nombre restreint de ces combinaisons offre une efficacité thérapeutique optimale. En outre, l’intensité de la douleur peut nécessiter ou pas un soulagement rapide qui va dépendre des caractéristiques de la neurostimulation électrique. De plus, le type de douleur (musculaire) et l’emplacement de la douleur (ventre, tête...) nécessitent également des paramètres particuliers du courant électrique pour une plus grande efficacité.

[0008] Il n'existe donc pas actuellement de méthode simple de réglage d’un dispositif de neurostimulation électrique transcutanée qui soit susceptible de s’adapter à différentes situations de douleurs et qui soit combiné à un élément chauffant.

Résumé de l’invention

[0009] La présente invention propose un procédé de réglage d’un dispositif d’électrostimulation transcutanée combiné à un élément chauffant. Le dispositif comprend au moins un élément chauffant, au moins une électrode, une batterie rechargeable connectée à l’électrode et à l’élément chauffant, et une première unité de commande couplée à une mémoire, l’unité de commande étant apte à configurer un courant électrique fourni par la batterie et délivré par l’électrode, une deuxième unité de commande apte à faire délivrer un courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant. Le procédé comprend les opérations consistant à :

- sélectionner, dans la mémoire, un programme associé à plusieurs paramètres du courant électrique délivré par l’électrode, chaque paramètre étant associé à une valeur, le programme comprenant au moins comme paramètres :

- une tension des impulsions du courant électrique ;

- une durée des impulsions du courant électrique ;

- une fréquence des impulsions du courant électrique ;

- configurer la première unité de commande pour que le courant électrique délivré par l’électrode corresponde aux valeurs des paramètres du programme sélectionné ; - optionnellement actionner l’élément chauffant via la deuxième unité de commande.

[0010] Un tel procédé améliore l’efficacité, l’utilisation et la sûreté d’utilisation d’un dispositif d’électrostimulation transcutanée. En effet, le dispositif comprend une mémoire dans laquelle un programme est stocké. Ce programme est associé à au moins trois des paramètres principaux du courant électrique qui va être envoyé sur la zone de douleur, et chacun de ces paramètres est associé à une valeur. Ces paramètres et leurs valeurs respectives définissent les conditions nécessaires pour obtenir une configuration du courant électrique qui agisse sur la douleur sans qu’une intervention de l’utilisateur (par exemple une configuration manuelle) ne soit nécessaire. L’utilisateur peut optionnellement actionner l’élément chauffant du dispositif afin de procurer une chaleur localisée. De plus, le procédé de réglage d’un dispositif d’électrostimulation transcutanée selon l’invention permet à un utilisateur d’utiliser tout seul le dispositif pour des parties du corps plus difficiles d’accès car l’appel d’un programme ne nécessite pas ou peu d’action de la part de l’utilisateur ; il est donc possible pour un utilisateur seul de régler le dispositif, même si ce dernier est placé sur des zones du corps moins bien accessibles, par exemple l’épaule.

[0011] Selon différents modes de réalisation, toute combinaison d’au moins l’une des caractéristiques suivantes peut être implémentée :

- sélectionner un programme comprend les opérations consistant à sélectionner un programme par défaut, fournir une valeur par défaut, stockée dans la mémoire, associée à chaque paramètre du programme par défaut sélectionné ;

- sélectionner un programme comprend en outre l’opération consistant à sélectionner, par action utilisateur sur un premier organe de sélection, une nouvelle valeur d’au moins un paramètre du courant électrique délivré par l’électrode ;

- la nouvelle valeur sélectionnée du au moins un paramètre est une valeur d’intensité d’un courant électrique ;

- sélectionner un programme comprend en outre l’opération consistant à sélectionner séquentiellement, par action utilisateur sur un deuxième organe de sélection, un programme parmi au moins deux programmes stockés sur la mémoire ;

- une opération de sélection comprend en outre émettre, par un dispositif d’émission de lumière, un signal lumineux pour chaque nouvelle sélection ;

- une des opérations consistant à sélectionner un programme comprend en outre émettre, par un dispositif d’émission de son, un son qui identifie de manière unique le programme sélectionné ;

- la mémoire stockant un premier programme pour lequel la largeur des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses ou entre 50 et 120 microsecondes bornes incluses, la fréquence des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses ou entre 60 et 110 hertz ;

- la mémoire stockant un deuxième programme pour lequel la largeur des impulsions du courant électrique est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses, la fréquence des impulsions du courant électrique est comprise entre 2 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 3 et 6 hertz bornes incluses ;

- les impulsions du courant électrique délivré par l’électrode sont générées en continu, par exemple pour le premier programme et le deuxième programme ;

- la mémoire stockant un troisième programme pour lequel la largeur des impulsions du courant électrique est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses, la fréquence des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode comprend : une première fréquence d’impulsion du courant électrique comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses ; et une deuxième fréquence d’impulsion du courant électrique comprise entre 2 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 4 et 6 hertz bornes incluses ; une première durée de génération des impulsions selon la première fréquence et une deuxième durée de génération des impulsions selon la deuxième fréquence, la première durée et la deuxième durée étant sensiblement égales ;

- la mémoire stockant un quatrième programme pour lequel la fréquence des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise entre 1 et 150 hertz bornes incluses, la fréquence des impulsions augmentant et diminuant en fonction du temps afin de former un signal triangle ;

- la largeur des impulsions du courant électrique délivré par l’électrode est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 50 et 250 microsecondes bornes incluses, la largeur de l’impulsion diminuant pour chaque augmentation de la fréquence des impulsions et augmentant pour chaque diminution de la fréquence des impulsions ;

- les impulsions du courant électrique délivré par l’électrode sont générées par cycles discontinus ;

- la mémoire stocke un cinquième programme qui exécute successivement les premier, deuxième, troisième et quatrième programmes de manière répétée, aucun signal électrique n’étant émis entre chaque répétition afin que chaque exécution successive des trois programmes ait une durée comprise entre 45 et 75 secondes, de préférence sensiblement égale à 60 secondes ;

- la mémoire stockant un sixième programme comprenant six phases formant un cycle pouvant être répété : — une première phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses ;

— une deuxième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses, leur génération étant réalisée selon une périodicité comprise entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ;

— une troisième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 40 et 120 hertz bornes incluses, de préférence entre 60 et 100 hertz bornes incluses ;

— une quatrième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 40 et 120 hertz bornes incluses, de préférence entre 60 et 100 hertz bornes incluses, leur génération étant réalisée selon une périodicité comprise entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ;

— une cinquième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 20 et 100 hertz bornes incluses, de préférence entre 40 et 80 hertz bornes incluses ;

— une sixième phase dans laquelle des impulsions du courant électrique sont générées avec une fréquence comprise entre 20 et 100 hertz bornes incluses, de préférence entre 40 et 80 hertz bornes incluses, leur génération étant réalisée selon une périodicité avec une fréquence comprises entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ; et pour lesquelles la largeur des impulsions du courant électrique est comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 microsecondes bornes incluses ;

— les impulsions du courant électrique sont délivrées par un premier cycle de durée tl pendant lequel les impulsions générées en continue, le premier cycle étant suivi d’un deuxième cycle de durée t2 pendant lequel aucune impulsion est générées, tl étant supérieur à t2 ;

— la valeur de tension du courant électrique est comprise entre 3,5 et 30 volts, bornes incluses ;

— commander, par action utilisateur sur un troisième organe de sélection, la deuxième unité de commande pour qu’un courant électrique soit délivré à l’élément chauffant ;

— la deuxième unité de commande est en outre couplée à la mémoire, la mémoire stockant un septième programme contrôlant la délivrance, par la deuxième unité de commande, du courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant. - l’élément chauffant est de préférence située sous les électrodes et est en métal conductif flexible. La température diffusée est de préférence inférieure à 43 °C, plus préférentiellement située entre 38 et 42°C.

[0012] La présente invention propose également un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l’exécution des étapes du procédé selon l’invention lorsque ledit programme est exécuté sur une unité de commande du dispositif d’électrostimulation transcutanée.

[0013] On propose aussi un support d’information lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré le programme d’ordinateur.

[0014] On propose également un dispositif d’électrostimulation transcutanée, comprenant :

- au moins un élément chauffant ;

- au moins une électrode ;

- une batterie rechargeable connectée à l’électrode ;

- une première unité de commande couplée à une mémoire, l’unité de commande étant adaptée pour configurer un courant électrique fourni par la batterie et délivré par l’électrode, la mémoire comprenant des instructions de code de programme du programme selon l’invention ;

- une deuxième unité de commande apte à commander la livraison d’un courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant.

[0015] Le dispositif peut en outre comprendre :

- la batterie, la première et la deuxième unité de commande et la mémoire sont agencées dans un boîtier comprenant un fond formant une surface ;

- l’électrode est disposée sur un matériau souple qui est sensiblement dans le même plan que le fond du boîtier ;

- l’élément chauffant est disposé dans le matériau souple ;

- l’élément chauffant est configuré pour chauffer à une température inférieure à 43°C, de préférence à une température comprise entre 38°C et 42°C, bornes incluses. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0016] Des modes de réalisation de l’invention vont être maintenant décrits au moyen d’exemples non-limitatifs de l’invention, et en référence aux figures, où :

[0017] [fig.l] est un exemple de vue de dessus d’un dispositif selon l’invention ;

[0018] [fig.2] est un deuxième exemple de vue de dessus d’un dispositif selon l’invention ;

[0019] [fig.3] est une représentation générique de l’intensité du courant en fonction du temps d’impulsions de courant ;

[0020] [fig.4] est une représentation de la largeur des impulsions de courant d’un premier exemple de programme d’impulsions de courant ;

[0021] [fig.5] est une représentation de la largeur des impulsions de courant d’un deuxième exemple de programme de courant ;

[0022] [fig.6] est une représentation de la fréquence en fonction du temps d’un troisième exemple de programme d’impulsions de courant ;

[0023] [fig.7] est une représentation de la largeur des impulsions de courant de l’exemple de la [fig.6] ;

[0024] [fig.8] est une représentation de la fréquence en fonction du temps d’un quatrième exemple de programme d’impulsions de courant ;

[0025] [fig.9] est un tableau présentant un exemple des paramètres du programme de courant de la [fig.8] ;

[0026] [fig.10] est une représentation de la largeur des impulsions de courant de l’exemple de la [fig.9] ;

[0027] [fig.l 1] est une représentation de la fréquence en fonction du temps d’un neuvième exemple de programme d’impulsions de courant ;

[0028] [fig.12] est une représentation de la fréquence en fonction du temps d’un dixième exemple de programme d’impulsions de courant similaire au premier programme ;

[0029] [fig.13] est une représentation de la fréquence en fonction du temps d’un onzième exemple de programme d’impulsions de courant ;

[0030] [fig.14] est un exemple schématique d’un dispositif selon l’invention ;

[0031] [fig.15] est un exemple d’un procédé de programmation selon l’invention ;

[0032] [fig.16] est une photographie d’un exemple d’élément chauffant.

DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L’INVENTION

[0033] La présente invention concerne le réglage ou encore la programmation d’un dispositif d’électrostimulation transcutanée et de chauffage. Un tel dispositif permet de soulager immédiatement et/ou durablement une douleur pouvant être, mais pas limitée à, musculaire, ... à l’aide d’un courant électrique d’une intensité et d’une fréquence adaptée.

[0034] En référence à la [fig.14], il est discuté un exemple schématique d’un dispositif 600 d’électrostimulation transcutanée. Le dispositif comprend au moins une électrode 610 qui est un dispositif conducteur d’électricité qui permet d’amener de l’énergie électrique au niveau de la peau de la partie du corps sur laquelle elle est disposée. L’énergie électrique est typiquement un courant électrique de type courant continu. Le courant continu peut être dispensé de manière discontinue. L’électrode comprend généralement une première face conductrice d’électricité, et une deuxième face qui est isolante afin de prévenir tout contact électrique entre cette deuxième face et un autre objet ou corps ou partie de corps.

[0035] Le dispositif comprend en outre au moins un élément chauffant 612. L’élément chauffant peut être aussi appelé élément de chauffage. L’élément chauffant produit de la chaleur lorsqu’il reçoit (il est alimenté par) un courant électrique. Par exemple, l’élément chauffant peut être une résistance électrique. L’élément chauffant est de préférence un matériau en métal conductif flexible. La [fig.16] est une photographie d’un exemple d’élément chauffant qui comprend deux résistances en métal conducteur flexible disposées sur un support unique plastique et dont les points de branchement à la batterie (non représentée) sont disposés les uns en face de l’autre pour simplifier leur connexion de la batterie. L’élément chauffant est de préférence disposé de sorte qu’il ne vienne pas perturber le fonctionnement de l’électrode. Par exemple, l’élément chauffant peut être disposé entre la première face conductrice d’électricité, et la deuxième face qui est isolante. Dans un autre exemple, l’élément chauffant peut être disposé entre le boitier et la matière souple électrique isolante ; l’élément chauffant est ainsi disposé sur la deuxième face. Dans un autre exemple, l’élément chauffant est disposé dans la deuxième face qui est isolante. L’élément chauffant est alimenté en électricité par la batterie. Dans des exemples, l’alimentation en électricité de l’élément chauffant peut être contrôlée par un logiciel. L’élément chauffant peut être configuré pour que la température de chauffage soit inférieure à 43 °C, préférentiellement située entre 38 et 42°C (bornes incluses), permettant ainsi d’éviter de trop chauffer localement la peau et de limiter la consommation d’énergie au niveau de la batterie. L’élément chauffant peut être programmé par le logiciel pour que la température de chauffage reste inférieure à 43°C, préférentiellement située entre 38 et 42°C.

[0036] Dans certains modes de réalisation, l’électrode peut comprendre un gel conducteur qui facilite la transmission de l’énergie électrique entre l’électrode et la peau, et évite des irritations cutanées au niveau de la peau. Le gel conducteur est donc déposé sur la face conductrice de l’électrode.

[0037] Dans certains modes de réalisation, le gel conducteur peut être un gel adhésif qui est déposé sur l’électrode avant que le dispositif ne soit utilisé. Le gel adhésif peut être disposé entre deux feuilles (ou encore films de protection) qui le maintienne et le protège avant son application sur l’électrode. Les deux feuilles peuvent être en matière plastique. Lorsque le gel est disposé sur l’électrode, une des deux feuilles peut être retirée, libérant ainsi l’une des faces du gel adhésif qui va être mise au contact de l’électrode. Les propriétés adhésives du gel le maintiennent sur l’électrode. La deuxième feuille est ensuite retirée, de sorte que l’électrode présente sur sa face conductrice le gel adhésif. Lorsque le dispositif est déposé sur la zone du corps à traiter, il peut être maintenu fixe sur le corps grâce aux propriétés adhésives du gel adhésif. Lorsque le dispositif n’est pas utilisé, le gel adhésif qui est toujours sur l’électrode peut être protégé en replaçant dessus un des films de protection.

[0038] Le dispositif 600 comprend de plus une batterie 606. La batterie est un élément électrochimique dans lequel de l'énergie chimique est convertie en énergie électrique. La batterie est rechargeable, c’est-à-dire qu’il est possible d’y stocker à nouveau de l’énergie électrique, par exemple en branchant la batterie à une source externe d’électricité. La batterie rechargeable peut être de toute technologie telle que, mais n’est pas limitée à, lithium ion, lithium polymer, ... La batterie rechargeable est connectée à l’électrode, c’est-à-dire que l’énergie électrique produite par la batterie peut être transmise à l’électrode.

[0039] La batterie produit un courant de type continu et a donc une borne de sortie positive et une borne de sortie négative. L’électrode 610 se décompose donc en deux sous électrodes : une électrode positive qui est connectée à la borne positive de la batterie et une électrode négative qui est connectée à la borne négative de la batterie. Lorsque l’électrode est déposée sur la zone de peau à traiter, le courant électrique passe donc de l’électrode négative vers l’électrode positive.

[0040] Toujours en référence à la [fig.14], le dispositif 600 d’électrostimulation transcutanée comprend une unité de commande 608 qui comprend une première unité de commande (UC) 608a et une deuxième unité de commande 608b. Dans cet exemple, la première et la deuxième unité de commande forment un ensemble 608 ; on peut donc considérer qu’il n’y a qu’une unité de commande dans cet exemple la [fig.14]. Dans cet exemple, les deux unités de commande sont couplées à la mémoire. Des exemples de la première et la deuxième unité de commande sont maintenant discutées.

[0041] La première unité de commande (UC) 608a de la batterie a pour fonction de configurer (on peut également dire conformer) le courant électrique fourni par la batterie afin qu’il ait la forme recherchée. L’énergie électrique produite par la batterie est donc transformée en un signal électrique qui est transmis à l’électrode, et cette dernière délivre ce signal électrique à la zone du corps sur laquelle l’électrode (et donc le dispositif) est appliquée. La première unité de commande est programmable, c’est-à-dire qu’elle peut être configurée pour produire différents signaux électriques à partir de l’énergie fournie par la batterie. L’unité de commande est donc semblable à une unité de calcul.

[0042] La deuxième unité de commande (UC) 608b de la batterie a pour fonction d’alimenter l’élément chauffant en courant électrique fourni par la batterie afin que l’élément chauffant produise de la chaleur ; elle est donc apte à faire délivrer un courant électrique fourni par la batterie à l’élément chauffant. Dans des exemples, la deuxième unité de commande peut être également couplée à une mémoire et peut être programmable, c’est-à-dire qu’elle peut être configurée par le programme pour fournir en courant électrique l’élément chauffant. La deuxième unité de commande est dans cet exemple semblable à une unité de calcul.

[0043] On comprendra que dans l’exemple particulier de la [fig.14], la première 608a et la deuxième 608b unités de commande sont confondues en une seule unité de commande 608 couplée à la mémoire 604. On comprendra que la première 608a et la deuxième 608b unités de commande peuvent être toutes les deux indépendantes, et couplées à une même mémoire ou bien chacune à une mémoire respective. On comprendra que la deuxième unité de commande peut être similaire à un interrupteur qui ouvre ou bien ferme le circuit électrique reliant la batterie à l’élément chauffant.

[0044] Le dispositif 600 d’électrostimulation transcutanée comprend également une mémoire qui est couplée avec l’unité de commande. Dans l’exemple de la [fig.14], l’unité de commande et la mémoire sont couplées via un BUS 602, étant entendu qu’ils peuvent être couplés (c’est-à-dire mis en relation) par n’importe quel moyen. La mémoire est une mémoire permettant de stocker les instructions et les données nécessaires au fonctionnement d’un programme d’ordinateur. La mémoire peut-être, mais n’est pas limitée à, une mémoire non volatile, incluant par exemple des mémoires semi-conducteurs tels que des EPROM, EEPROM, mémoire flash. Tous les éléments 602, 604, 606, 608 peuvent être suppléés par ou incorporés dans, des ASICs (acronyme anglais de « application- specific integrated circuits »).

[0045] Le programme d’ordinateur peut comprendre des instructions exécutables par l’unité de commande 608. Les instructions comprennent des moyens pour amener le système à exécuter le procédé selon l’invention. Le programme peut être enregistrable sur n’importe quel support de stockage de données, y compris la mémoire 604. Le programme peut, par exemple, être mis en œuvre dans des circuits électroniques numériques, ou dans du matériel informatique, des micrologiciels, des logiciels ou des combinaisons de ceux-ci. Le programme peut être mis en œuvre sous la forme d'un appareil, par exemple un produit incorporé de manière tangible dans un dispositif de stockage lisible par machine pour une exécution par un processeur programmable. Les étapes du procédé selon l’invention peuvent être exécutées par un processeur programmable exécutant un programme d'instructions pour exécuter des fonctions du procédé en opérant sur des données d'entrée et en générant une sortie. L’unité de commande peut être ou peut comprendre le processeur programmable. Le processeur peut ainsi être programmé et couplé pour recevoir des données et des instructions, pour transmettre des données et des instructions à un système de stockage de données, à au moins un dispositif d'entrée et à au moins un dispositif de sortie. Le programme d'ordinateur peut être implémenté dans un langage de programmation procédural ou orienté objet de haut niveau, ou en langage assembleur ou machine si nécessaire. Dans tous les cas, le langage peut être un langage compilé ou interprété. Le programme peut être un programme d'installation complet ou un programme de mise à jour. L'application du programme sur le système entraîne dans tous les cas des instructions pour l'exécution de la méthode.

[0046] En référence à la [fig.15], il est maintenant discuté des exemples du procédé de réglage du dispositif d’électrostimulation transcutanée. Les différents exemples peuvent se combiner entre eux, les combinaisons n’étant pas limitées à celle représentée sur la [fig.15].

[0047] Dans des modes de réalisation selon l’invention, le procédé peut comprendre une opération de mise sous tension du dispositif d’électrostimulation transcutanée. La mise sous tension signifie que l’unité de commande est apte à recevoir des instructions d’un programme d’ordinateur stocké sur la mémoire, ou encore une instruction d’un utilisateur.

[0048] Dans des modes de réalisation selon l’invention, le dispositif d’électrostimulation transcutanée peut comprendre un organe de mise sous tension qui en réponse à une action utilisateur (1300) met le dispositif sous tension (1302). L’organe peut être un interrupteur, par exemple un bouton, sur lequel l’utilisateur appuie, par exemple, pendant une durée prédéterminée.

[0049] Dans des exemples, le dispositif peut comprendre un dispositif d’émission de son, par exemple un haut-parleur ou encore un buzzer. Après que l’utilisateur ait appuyé sur l’organe de mise sous tension, un son est émis (1304), par exemple un bip sonore, confirmant que le dispositif est bien sous tension.

[0050] Dans des exemples, le dispositif peut comprendre un dispositif d’émission de lumière, par exemple une diode électroluminescente (DEL). Après que l’utilisateur ait appuyé sur l’organe de mise sous tension, un signal lumineux est émis (1304). Le signal lumineux peut être bref, par exemple de l’ordre de quelques secondes, ou au contraire le signal lumineux peut être constamment allumé tant que le dispositif est sous tension.

[0051] Ensuite, une sélection d’un programme est réalisée. La sélection est réalisée dans la mémoire du dispositif, c’est-à-dire que le programme est stocké sur la mémoire. La sélection signifie qu’il y a identification du programme dans la mémoire, et que l’unité de commande peut accéder au programme, par exemple pour son exécution. Le programme est une liste de plusieurs paramètres du courant électrique à délivrer à l’électrode (et donc en conséquent à délivrer par l’électrode) dans laquelle chaque paramètre est associé à une valeur. Le courant électrique délivré par l’unité de commande à l’électrode est une succession d’impulsions de courant, c’est-à-dire que le courant est à l’état variable. Les impulsions sont du type signaux rectangulaires. La variation de l’intensité du courant au cours du temps produit les impulsions, et une impulsion est une variation de courte durée d'une grandeur physique du courant avec retour à l'état initial. Les paramètres du courant représentent des caractéristiques physiques de ce dernier qui peuvent varier.

[0052] L’un de ces paramètres est la tension des impulsions du courant. Sa valeur est exprimée en volts. On comprend qu’il est équivalent de parler d’intensité des impulsions du courant. [0053] Un autre de ces paramètres est la durée des impulsions électriques. La durée des impulsions représente le temps durant lequel une tension est émise ; par exemple, pour un signal rectangulaire, il s’agit du temps pendant lequel le signal reste haut. Sa valeur peut être exprimée en seconde ou en sous-multiples.

[0054] Le troisième de ces paramètres est la fréquence des impulsions du courant électrique. La fréquence représente le nombre d’impulsions qui sont émises par seconde. Sa valeur s’exprime en Hertz.

[0055] On comprendra que ces valeurs de paramètres sont particulièrement adaptées pour caractériser des impulsions électriques de type rectangulaires pouvant être utilisées pour l’ électrostimulation transcutanée. La [fig.3] illustre un exemple générique d’impulsions électriques rectangulaires pouvant être programmée. Les deux impulsions ont une hauteur qui représente une intensité du courant. Leurs largeurs d’impulsion sont identiques. Le temps T qui s’écoule entre deux fronts montants de deux impulsions successives est la périodicité entre deux impulsions. Dans l’exemple de la [fig.3], les impulsions sont unidirectionnelles, c’est-à-dire que le courant est polarisé. Dans des exemples de programmes qui vont être décrits ci-dessous, les impulsions peuvent être bidirectionnelles, c’est-à-dire que le courant est dépolarisé et donc que les pôles négatif et positif s’inversent à chaque impulsion.

[0056] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un premier programme schématiquement représenté sur la [fig.4], dans lequel la valeur de tension du courant électrique est comprise entre 3,5 et 21 volts bornes incluses. On note que sur la [fig.4] l’intensité des impulsions est représentée en fonction du temps. Les impulsions sont bidirectionnelles, les valeurs de tensions sont donc données en valeur absolue. La largeur des impulsions du courant électrique est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses. Dans un autre exemple (non représenté sur la [fig.4]), la largeur des impulsions du courant électrique est comprise de préférence entre 75 et 150 microsecondes bornes incluses. Sur la [fig.4], toutes les impulsions ont une largeur sensiblement égale avec une valeur correspondante de 180 microsecondes. La fréquence des impulsions est comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses. Dans un autre exemple (non représenté sur la [fig.4]), la fréquence des impulsions est comprise de préférence entre 60 et 110 hertz bornes incluses Sur la [fig.4], la fréquence est de 100Hz. Le premier programme est une simulation de fréquence élevée. Il est adapté pour stimuler en continu les fibres nerveuses du type Aa et A| pour réduire le message transmis par les fibres nerveuses de la douleur Aô et C. Ce premier programme produit donc un soulagement rapide, mais peu durable. De plus, l’utilisateur peut faire varier la valeur de l’intensité du courant électrique jusqu’à ce qu’il trouve une valeur qui lui convienne, c’est-à-dire une valeur à laquelle la zone traitée répond, ou en d’autres termes une valeur d’intensité pour laquelle l’utilisateur est soulagé.

[0057] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un deuxième programme schématiquement représenté sur la [fig.5], dans lequel la valeur de tension du courant électrique est comprise entre 7 et 30 volts bornes incluses. L’intensité des impulsions est représentée en fonction du temps sur la [fig.5]. Les impulsions sont aussi bidirectionnelles. La largeur des impulsions du courant électrique est comprise en 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 150 et 250 microsecondes bornes incluses. Sur la [fig.5], toutes les impulsions ont une largeur sensiblement égale avec une valeur correspondante de 200 microsecondes. La fréquence des impulsions est comprise entre 2 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 3 et 6 hertz bornes incluses. Sur la [fig.5], la fréquence est de 4Hz. Le deuxième programme est une simulation de fréquence basse. Il est adapté pour stimuler la sécrétion d’endorphines par le cerveau, ce qui permet de soulager de façon retardée, mais durable, la douleur. La tension du courant peut être sélectionnée aux alentours de la borne supérieure mentionnée précédemment, par exemple entre 20 et 30 volts afin d’améliorer les effets susmentionnés.

[0058] Dans des exemples, les impulsions du premier programme et du deuxième programme sont générées en continue. En d’autres termes, il n’y a pas de cycles.

[0059] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un troisième programme schématiquement représenté sur la [fig.6] . Ce troisième programme comprend deux phases successives : une première phase où les impulsions sont générées à haute fréquence et une deuxième où les impulsions sont générées à basse fréquence. La fréquence des impulsions de la première phase peut être comprise entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses. La fréquence des impulsions de la 2ème phase peut être comprise entre 2 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 4 et 6 hertz bornes incluses. La [fig.6] illustre ces deux phases avec une première phase durant laquelle les impulsions sont générées à la fréquence de 100Hz et une deuxième phase durant laquelle les impulsions sont générées à une fréquence de 4 hertz. La largeur des impulsions du courant électrique peut être comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 130 et 220 microsecondes bornes incluses. Sur la [fig.7], les impulsions sont représentées avec une largeur de 150 microsecondes pour la première phase et de 200 microsecondes pour la deuxième phase. Dans l’exemple de la [fig.7], la durée de la première et de la deuxième phase sont identiques, étant entendu qu’elles peuvent être de durées différentes. La première et la deuxième phase forment un cycle. Dans des exemples les cycles peuvent être générés continuellement. Dans des exemples, et de préférence, les cycles sont discontinus avec une pause entre chaque cycle d’une durée pouvant être comprise par exemple entre 1 et 3 secondes. Dans l’exemple de la [fig.7], un cycle comprenant la première et la deuxième phase a une durée de 6 secondes, et une pause de 1 seconde sépare chaque cycle généré. La valeur de tension du courant électrique peut être comprise entre 2.8 et 29 volts bornes incluses. On note que sur la [fig.7] la largeur ou durée des impulsions est représentée en fonction du temps et que les impulsions sont bidirectionnelles. Le troisième programme est donc à une combinaison du premier programme (fréquence élevée, faible intensité avec par exemple 17V au maximum) et du deuxième programme (fréquence faible, haute intensité avec par exemple 24V au maximum) qui est générée de manière discontinue. Le soulagement apporté par le troisième programme est immédiat et durable.

[0060] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un quatrième programme schématiquement représenté sur la [fig.8] . Il s’agit de générer des successions de cycles d’impulsions de courant où pour chaque cycle la fréquence varie en fonction du temps afin de former un signal triangle : la fréquence croit graduellement pendant la première moitié du cycle et décroit graduellement pendant la deuxième moitié du cycle pour atteindre en fin de cycle une fréquence qui est égale à la fréquence de départ de la première moitié du cycle. Dans des exemples, la fréquence des impulsions du courant électrique est comprise entre 1 et 150 hertz bornes incluses. La largeur des impulsions diminue à chaque augmentation de la fréquence des impulsions, et inversement augmente à chaque diminution de la fréquence des impulsions. En d’autres termes, la première moitié du cycle voit la largeur des impulsions graduellement diminuer tandis que la deuxième moitié du cycle voit la largeur des impulsions graduellement augmenter. La valeur de tension du courant électrique peut être comprise entre 2.8 et 26 volts bornes incluses. La [fig.9] est un exemple de variations de la fréquence et de la largeur des impulsions pour un demi-cycle. Les mêmes valeurs inversées peuvent être utilisées pour le demi-cycle suivant. La largeur des impulsions du courant électrique peut être comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 50 et 250 microsecondes bornes incluses. Dans l’exemple de la [fig.9] , le temps d’impulsion de toutes les impulsions est égal à 0.5 secondes, et la somme des temps d’impulsion pour un demi-cycle est de 7 secondes. Un cycle complet est donc de 14 secondes. On note que sur la [fig.10] que la largeur ou durée des impulsions est représentée et que les impulsions sont bidirectionnelles. Les valeurs reportées sur la [fig.10] correspondent à celles du tableau de la [fig.9]. On peut ainsi observer sur la [fig.10] que la première impulsion comprend deux largeurs d’impulsion de 200 microsecondes sur un temps d’impulsion de 0.5 secondes à une fréquence de 2 Hertz, et la dernière impulsion du demi-cycle (montant) comprend deux impulsions de 96 microsecondes sur un temps d’impulsion de 0.5 secondes et à une fréquence de 100 Hertz. Cette dernière impulsion du demi-cycle montant est également la première impulsion du demi-cycle descendant, et la première impulsion du demi-cycle montant devient la dernière impulsion du demi-cycle descendant. Dans des exemples les cycles successifs peuvent être générés continuellement, c’est-à-dire sans pause entre eux. Dans des exemples, et de préférence, les cycles sont discontinus avec une pause entre chaque cycle pouvant être comprise par exemple entre 1 et 3 secondes. Le quatrième programme provoque un soulagement rapide et durable de la douleur accompagné d’une sensation de massage qui est notamment causée par la variation progressive et simultanée de la fréquence et de la largeur d’impulsion du signal électrique.

[0061] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un cinquième programme qui exécute successivement les premier, troisième et quatrième programmes de manière répétée. Entre chaque répétition, aucun signal électrique n’est émis afin que chaque exécution successive des trois programmes dure entre 45 et 75 secondes, de préférence autour de 60 secondes.

[0062] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un sixième programme qui est une combinaison du premier programme exécuté successivement avec une fréquence respective sensiblement égale à 100 hertz, puis 80 hertz et puis 60 hertz, et du deuxième programme exécuté successivement avec une fréquence respective sensiblement égale à 100/2 hertz, puis 80/2 hertz et puis 60/2 hertz. La largeur des impulsions peut être comprise entre 80 et 120 microsecondes, et de préférence sensiblement égale à 100 microsecondes. Ce programme est particulièrement bien adapté pour les dysménorrhées.

[0063] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un septième programme semblable au premier programme, pour lequel la fréquence des impulsions est comprise entre 80 et 120 hertz, de préférence sensiblement égale 100 hertz et la largeur des impulsions est comprise entre 80 et 120 microsecondes, de préférences sensiblement égale 100 microsecondes. Les dysménorrhées peuvent être traitées à l’aide de ce septième programme.

[0064] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un neuvième programme schématiquement représenté sur la [fig.l 1], Ce neuvième programme comprend six phases successives formant un cycle, le cycle pouvant être répété tant que le neuvième programme est exécuté :

[0065] - une première phase où les impulsions du courant électrique sont générées en discontinu à une fréquence fl durant un temps tl;

[0066] - une deuxième phase où les impulsions du courant électrique sont générées à fréquence f2 durant un temps t2avec une périodicité de basse fréquence ;

[0067] - une troisième phase où les impulsions du courant électrique sont générées en discontinu à une fréquence f3 durant un temps t3 ;

[0068] - une quatrième phase où les impulsions du courant électrique sont générées à une fréquence f4 durant un temps t4 avec une périodicité de basse fréquence;

[0069] - une cinquième phase où les impulsions du courant électrique sont générées en discontinu à une fréquence f5 durant un temps t5;

[0070] - une sixième phase où les impulsions du courant électrique sont générées à une fréquence f6 durant un temps t6 avec une périodicité de basse fréquence.

[0071] Dans des exemples de la [fig.l l], les temps tl, t2, t3, t4, t5 et t6 sont égaux ou encore sensiblement égaux. Par exemple, la durée de chaque phase est de 60 secondes, étant entendu que d’autres valeurs peuvent être envisagées, par exemple 30s, 45s, 75s, 90s, 105s, 120s,... Dans des exemples de la [fig.l l], la répétition de stimulation à haute fréquence pendant la deuxième, quatrième et sixième phases sont identiques ou bien sensiblement identiques, mais leur valeurs respectives de hautes fréquences diffèrent. Dans des exemples de la [fig.l 1], les fréquences fl et f2 peuvent être comprises entre 60 et 140 hertz bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 hertz bornes incluses. Un exemple particulier est une fréquence fl et f2 égales à 100Hz. Dans des exemples de la [fig.11], les fréquences f3 et f4 peuvent être comprises entre 40 et 120 hertz bornes incluses, de préférence entre 60 et 100 hertz bornes incluses. Un exemple particulier est une fréquence f3 et f4 égales à 80Hz. Dans des exemples de la [fig.11], les fréquences f5 et f6 peuvent être comprises entre 20 et 100 hertz bornes incluses, de préférence entre 40 et 80 hertz bornes incluses. Un exemple particulier est une fréquence f5 et f6 égales à 60Hz. Dans des exemples de la [fig.l 1], la périodicité de basse fréquence de la deuxième, quatrième et sixième phases est comprise entre 1 et 8 hertz bornes incluses, de préférence entre 1 et 3 hertz bornes incluses ; on dit également que les deuxième, quatrième et sixième phases sont chacune un mode « bursts » dans lesquels la génération des impulsions est entrecoupée de pauses avec une périodicité de basse fréquence. Par exemple, la périodicité de basse fréquence du mode « burst » de la deuxième, quatrième et sixième phases est de 2Hz, avec une phase de travail de 0.25s et une phase de pause de 0.25s. Dans des exemples de la [fig.11], la largeur des impulsions du courant électrique peut être comprise entre 50 et 500 microsecondes bornes incluses, de préférence entre 80 et 120 microsecondes bornes incluses. Dans des exemples de la [fig.l l], la valeur de tension du courant électrique peut être comprise entre 2.8et 29 volts bornes incluses. Dans des exemples, une pause courte entre chaque phase peut être instaurée à la fin de chaque phase afin que la transition d’une phase à l’autre soit plus confortable et agréable pour l’utilisateur. Par exemple, lorsque les temps tl, t2, t3, t4, t5 et t6 sont égaux (ou encore sensiblement égaux) et d’une valeur de 60s, chaque phase aura un temps actif de 59 secondes et une pause de 1 second. On comprendra que le temps de pause peut être de 2, 3, 4 voire 5 secondes. Les première, troisième et cinquième phases sont discontinues, et donc chacune d’elle a au moins un temps actif (ON) suivi d’un temps inactif (OFF). Dans des exemples, ces temps actifs et inactifs sont identiques pour chaque phase ; par exemple, elles peuvent être actives 5 secondes et inactive pendant une seconde. Un ou plusieurs des exemples de la [fig.l 1] peuvent être combinés entre eux. Dans les exemples discutés, les fréquences fl, f2 et f3 décroissent (par exemple 100Hz, 80Hz, 60Hz) ; on comprend que les fréquences fl, f2 et f3 peuvent au contraire croitre (par exemple 60Hz, 80Hz, 100Hz).

[0072] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un dixième programme schématiquement représenté sur la [fig.12]. Le dixième programme est semblable au premier programme schématiquement représenté sur la [fig.4] . La [fig.12] diffère de la [fig.4] en ce que toutes les impulsions ont une largeur sensiblement égale avec une valeur correspondante de 100 microsecondes.

[0073] Dans des exemples, la mémoire du dispositif peut stocker un onzième programme schématiquement représenté sur la [fig.l 3]. Ce onzième programme comprend les caractéristiques d‘un et/ou d’une combinaison quelconque des premier, troisième, quatrième et cinquième programmes déjà discutés. Le onzième programme ne génère pas les impulsions en continue et la génération comprend deux cycles successivement répétés : un premier cycle de durée tl pendant lequel les impulsions générées en continue et un deuxième cycle de durée t2 pendant lequel il y a une pause (les impulsions ne sont plus générées). La durée de tl peut être supérieure à celle de t2. Dans l’exemple de la [fig.l 3], les impulsions ont une fréquence sensiblement égale à 85 Hz pour une largeur d’impulsion sensiblement égale à 75 microsecondes. Le premier cycle à une durée tl (sensiblement) égale à 3 secondes et le deuxième cycle à une durée t2 (sensiblement) égale à 1 seconde.

[0074] Dans des exemples, la durée des programmes susmentionnés peut être comprise entre 20 et 35 minutes, de préférence la durée d’un programme est sensiblement égale à 30 minutes, voire 60 minutes pour une meilleure efficacité tout en préservant le niveau de charge de la batterie.

[0075] Dans des exemples, la valeur de la tension du courant électrique pour les programmes est comprise entre 3,5 et 15 volts, bornes incluses. Ces valeurs ont montré une bonne efficacité de la stimulation tout en étant adaptées aux tensions que peut délivrer la batterie rechargeable.

[0076] De retour sur la [fig.15], des exemples de sélection d’un programme stocké sur la mémoire sont discutés. Sur la [fig.15], la sélection est présentée comme étant réalisée après la mise sous tension du dispositif, on comprendra cependant que la sélection peut être réalisée à n’importe quel moment, par exemple il est possible de sélectionner un autre programme alors même qu’un programme est en cours d’exécution. De manière générale, une condition nécessaire et suffisante pour qu’un programme puisse être sélectionné est que le dispositif soit sous tension. [0077] Dans des exemples, la sélection comprend la sélection d’un programme par défaut. Par exemple, si la mémoire comprend plusieurs programmes, l’un de ces programmes est automatiquement sélectionné pour générer le courant électrique délivré par l’électrode. Dans un exemple, ce programme par défaut est le premier programme précédemment discuté qui permet de soulager rapidement une douleur. La sélection du programme par défaut peut être accompagnée par la fourniture d’une valeur par défaut pour chaque paramètre du programme par défaut ; chaque valeur est comprise dans la mémoire.

[0078] Dans des exemples, l’utilisateur peut sélectionner un programme (1320), ou bien encore changer le programme par défaut si celui-ci a été sélectionné suite à la mise sous tension du dispositif. Sur la [fig.15], la sélection est effectuée suite à la sélection par défaut du premier programme (opération non représentée). La sélection est obtenue par une action utilisateur sur un organe de sélection (1310), par exemple un bouton disposé sur le dispositif, qui déclenche la sélection d’un autre programme compris dans la mémoire. Lorsque la mémoire comprend plusieurs programmes, les programmes peuvent être sélectionnés séquentiellement, c’est-à-dire que chaque nouvelle action utilisateur sur l’organe de sélection déclenche la sélection d’un nouveau programme, et lorsque tous les programmes ont été proposés à l’utilisateur, le programme par défaut est à nouveau proposé pour une nouvelle action utilisateur sur l’organe de sélection. Cela permet à l’utilisateur de faire défiler continuellement tous les programmes un par un. Le dernier programme sélectionné est le dernier programme présenté à l’utilisateur, soit le programme sélectionné par défaut soit le programme sélectionné suite à la dernière action utilisateur sur l’organe de sélection.

[0079] Dans des exemples, l’organe de sélection permet de proposer un nouveau programme, mais également de proposer un programme précédemment présenté. Cela permet à l’utilisateur de sélectionner plus rapidement le programme qu’il souhaite avoir par exemple au cas où il l’aurait manqué. Dans un exemple, l’organe de sélection comprend deux organes de sélection, par exemple un bouton « plus » et un bouton « moins », où chaque organe permet de faire défiler les programmes dans un sens qui lui est propre ; par exemple le bouton « plus » permet de progresser dans une liste ordonnée des programmes dans un sens (par exemple dans le sens croissant) alors que le bouton « moins » permet de progresser dans la liste dans un sens inverse.

[0080] Dans des exemples, la sélection d’un programme peut être accompagnée d’un son qui identifie de manière unique le programme sélectionné. On comprend que le dispositif comprend alors un dispositif d’émission de son, qui peut être mais n’est pas limité à, un hautparleur, un buzzer,... L’identification du programme sélectionné peut être réalisée par exemple à l’aide d’un nombre de bip où chaque nombre est associé à un seul programme ; par exemple le premier programme avec un bip, le deuxième avec deux bips, et ainsi de suite.

[0081] Dans des exemples, la sélection peut être accompagnée d’un signal lumineux émis par le dispositif d’émission de lumière.

[0082] Dans des exemples, la sélection peut être accompagnée (1322) d’un son qui identifie de manière unique le programme sélectionné, comme précédemment sélectionné, ou encore d’un son qui a pour unique but d’informer que la sélection est confirmée.

[0083] Ensuite, une fois la sélection opérée, l’unité de commande est configurée pour que le courant électrique délivré par l’électrode corresponde aux valeurs des paramètres du programme sélectionné. En d’autres termes, l’unité de commande est configurée pour exécuter la stimulation électrique associée au programme. Cette configuration est donc une programmation (ou une reprogrammation) du dispositif.

[0084] Dans des exemples, la sélection peut être suivie d’une confirmation de la sélection. La confirmation de la sélection permet à l’utilisateur de confirmer au dispositif qu’il souhaite que le programme sélectionné soit exécuté. Dans un exemple, cela peut être réalisé avec une action utilisateur particulière sur l’organe de sélection.

[0085] Dans des exemples, la confirmation de la sélection peut être implicite avec le démarrage de la stimulation (et donc une fois que l’unité de commande a été configurée), par exemple en effectuant une action utilisateur sur l’organe de sélection (1330).

[0086] Dans des exemples, la sélection du programme peut comprendre une action utilisateur permettant de sélectionner (1340) une nouvelle valeur d’un paramètre du programme sélectionné. La sélection de cette valeur de paramètre peut être faite via un organe de sélection.

[0087] Dans des exemples, l’organe servant à sélectionner cette valeur de paramètre peut être le même que celui utilisé pour sélectionner le programme. Dans un exemple, l’organe de sélection comprend deux boutons, un bouton « plus » et un bouton « moins ». Chaque action sur le bouton « plus » augmente la valeur, et inversement chaque action utilisateur sur le bouton « moins » diminue la valeur du paramètre (1342). Afin de pouvoir faire la distinction entre une sélection de programme et une modification d’une valeur de paramètre lorsque le même organe de sélection est utilisé, la durée de l’action utilisateur sur l’organe peut être utilisée : une action longue (par exemple appuyer plus de trois secondes sur le bouton) sera interprétée par le dispositif comme étant une sélection de programme, et inversement une action courte (par exemple appuyer moins de trois secondes sur le bouton) sera interprétée par le dispositif comme étant une sélection de valeur de paramètre. De retour sur la [fig.15], l’utilisateur peut commander (1350) la deuxième unité de commande pour qu’un courant électrique soit délivré à l’élément chauffant. Dans des exemples, l’utilisateur peut actionner un troisième organe de sélection. On comprendra que la décision (1350) de mettre en route ou non l’élément chauffant peut être faite à n’importe quel moment après que le dispositif ait été mis sous tension (1302) ; c’est-à-dire que l’action utilisateur sur la deuxième unité de commande peut être réalisée après chacune des étapes 1304 à 1342. Suite à l’actionnement (1350), le ou les éléments chauffants sont mis en route. On comprendra que l’élément chauffant peut être éteint à tout instant, après sa mise en route, en commandant la deuxième unité de commande, par action de l’utilisateur, que le courant électrique ne soit plus délivré à l’élément chauffant ; par exemple l’utilisateur peut actionner le troisième organe de sélection pour que l’élément chauffant ne soit plus alimenté en électricité. Dans des exemples, la durée de fonctionnement de l’élément chauffant peut être prédéterminée. Dans ces exemples, la deuxième unité de commande peut être couplée à une mémoire stockant un programme apte à configurer l’unité de commande pour qu’elle fournisse en électricité l’élément chauffant pendant le temps prédéterminé.

[0088] Dans des exemples, le choix d’une valeur de paramètre et/ou la mise en fonctionnement de l’élément chauffant et/ou l’arrêt de l’élément chauffant peuvent être accompagnés d’un son et/ou d’un signal lumineux pour assister l’utilisateur dans la sélection.

[0089] Par exemple, la plage de valeurs de paramètre pouvant être sélectionnée peut-être limitée. Lorsque l’utilisateur souhaite sortir de cette plage de valeurs, ce qui n’est pas possible, le système peut en informer l’utilisateur à l’aide d’un son et/ou d’un signal lumineux.

[0090] Dans des exemples, la nouvelle valeur sélectionnée est une valeur d’intensité du courant électrique. Cela permet à l’utilisateur d’augmenter l’effet de

F électrostimulation en fonction de son ressenti de la stimulation électrique et du soulagement de sa douleur obtenu.

[0091] On comprend que le choix de la valeur de l’intensité pourrait être réalisé avant le commencement de la stimulation, par exemple, l’utilisateur sait quelle intensité lui convient.

[0092] Dans des exemples, lorsque la batterie n’est pas suffisamment chargée pour réaliser un programme complet, le dispositif peut en informer l’utilisateur et/ou se mettre en sécurité (le programme ne peut pas être exécuté) ou alors être exécuté jusqu’à ce que la batterie soit vide.

[0093] Dans des exemples, lorsque la batterie n’est pas suffisamment chargée pour réaliser un programme complet (dans toute sa durée), il est possible de faire fonctionner le dispositif en reliant la batterie rechargeable à une source d’énergie externe. Le dispositif peut alors fonctionner sur secteur.

[0094] En référence à la [fig.l], un exemple du dispositif est maintenant discuté. La [fig.l] est une photographie du dispositif. Sur la [fig.l], le dispositif selon l’invention comprend un boîtier 12 dans lequel la batterie, la première et la deuxième unité de commande et la mémoire sont agencées. Le boîtier permet de les protéger d’éléments externes pouvant les détériorer (poussière, eau...). Le boîtier peut donc être étanche. Le boîtier peut comprendre un organe de mise sous tension et/ou de mise hors tension 120. Le boîtier peut également comprendre un premier organe de sélection d’un programme et/ou un deuxième organe de sélection d’une valeur de paramètre. Le boîtier peut également comprendre un troisième organe de sélection de commande de la deuxième unité de commande. Dans l’exemple de la [fig.l], le premier et le deuxième organe sont confondus et identiques : il s’agit d’un bouton « plus » 122a et d’un bouton « moins » 122b. Toujours sur la [fig.l], le troisième organe est un bouton 128. Le boîtier de cet exemple comprend une LED 124 agissant comme indicateur lumineux et un buzzer (non représenté). Le boîtier comprend deux électrodes, une positive et une négative, qui ne sont pas directement visibles avec la vue de dessus ; plus précisément, la deuxième face (isolante) de l’électrode 10a, 10b est visible. Les deux électrodes sont reliées et solidaires au boîtier, formant ainsi un dispositif compact.

[0095] Le boîtier peut être dans une matière polymère solide et protectrice, par exemple du plastique ABS (Acrylonitrile butadiene styrene) ou encore du plastique PET (polytéréphtalate d'éthylène). Le boîtier 12 et les électrodes 10a, 10b peuvent être recouverts sur cette face d’une matière souple et électriquement isolante de type silicone. Les électrodes comprennent en outre dans cet exemple des languettes 16a, 16b, 16c, 16d qui facilitent le retrait du dispositif qui est maintenu sur la peau par exemple à l’aide d’un gel adhésif.

[0096] Le boîtier 12 comprend un fond qui forme une surface, par exemple un plan. Cette surface est de préférence confondue avec la surface des électrodes 10a, 10b afin d’améliorer le placement du dispositif sur la zone à traiter. L’électrode est donc sensiblement dans le même plan que le fond du boîtier. Les surfaces conductrices d’électricité de l’électrode sont accessibles. Ces surfaces peuvent accueillir le gel, par exemple le gel adhésif.

[0097] Le boîtier 12 peut comprendre une ouverture qui donne accès à une interface permettant de relier électriquement la batterie à une source d’électricité externe, par exemple pour recharger la batterie. L’interface peut être de tout type. Dans un exemple, l’interface est une interface USB et elle peut être reliée à une source électrique à l’aide d’un câble USB 30. Toute technique permettant de recharger la batterie peut être utilisée. Par exemple, la technologie par induction magnétique peut être utilisée ; l’ouverture susmentionnée n’est donc pas nécessaire dans cet exemple.

[0098] Le dispositif représenté sur la [fig.l] est particulièrement adapté pour être disposé sur le ventre afin de soulager les dysménorrhées. Notamment les électrodes 10a à 10b ont une forme bien adaptée pour recouvrir les organes responsables des douleurs lorsque le dispositif est placé sur le ventre. La forme des électrodes peut permettre une application sur le bas du dos, par exemple pour soulager un lumbago. L’élément chauffant (non représenté) de la [fig.l] peut avoir sensiblement la même forme que les électrodes 10a et 10b afin que la chaleur puisse agir sur toute la zone du corps recouverte par le dispositif.

[0099] Dans des exemples le dispositif de la [fig.l] stocke en mémoire au moins les neuvième, dixième et onzième programmes discutés ci-dessous. Ces programmes sont particulièrement adaptés pour, mais pas limités pour, soulager les dysménorrhées primaires, ainsi que les douleurs pouvant être causée par une endométriose. Le programme pouvant être associé avec l’élément chauffant peut également être stocké en mémoire.

[0100] La [fig.2] est un autre exemple de dispositif semblable à celui de la [fig.1], excepté que les électrodes 10a, 10b ont une forme sensiblement différente qui est particulièrement adaptée pour être disposée sur des parties du corps larges, par exemple en haut du dos sur les épaules et en bas du dos sur la zone lumbago.

[0101] Dans des exemples le dispositif de la [fig.2] stocke en mémoire au moins les programmes premier, deuxième, troisième, quatrième et cinquième programmes discutés ci-dessus. Ces programmes sont particulièrement adaptés pour, mais pas limités pour, soulager les douleurs musculaires, par exemple des douleurs au niveau du dos ou encore des lombaires. Le programme pouvant être associé avec l’élément chauffant peut également être stocké en mémoire.

[0102] Les dispositifs présentés aux FIGs. 1 et 2 sont adaptés aux pathologies à traiter (la sélection des programmes précédemment discutée) et aux zones à appliquer grâce à leur forme. Concernant leur forme, on comprendra que les deux dispositifs peuvent avoir des électrodes de forme similaire, ou même identiques, pour permettre d’utiliser une même référence de gel adhésif. En outre, cela permet de simplifier le process du développement et de la production des deux exemples de dispositif présentés aux FIGs. 1 et 2. La différence de forme entre les patches des FIGs. 1 et 2 permet à l’utilisateur d’identifier rapidement quel patch prendre. De plus, il est possible de mettre sur le couvercle (non visible sur le FIGs. 1 et 2) qui ferme le boitier 12 côté intérieur du dispositif, de placer une étiquette avec un pictogramme out tout autre schéma représentant l’endroit d’application.

[0103] Dans des exemples, le boîtier peut en outre comprendre des moyens de communication sans fil permettant de configurer l’unité de commande, par exemple réaliser l’opération de sélection d’un programme et/ou l’opération de sélection d’une valeur de paramètre. La configuration peut par exemple s’effectuer avec le protocole Bluetooth© entre une application par exemple exécuté par un smartphone et l’unité de commande.