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Title:
PROPULSION ASSEMBLY FOR AN AIRCRAFT, COMPRISING AN INTERMEDIATE COWL OF THE STATIONARY, REMOVABLE TYPE, MOUNTED ON A HINGE SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/187298
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a propulsion assembly for an aircraft, comprising a nacelle (24) which comprises a fan compartment (48), a front cowling (34) forming an air inlet, and an intermediate section (36) including at least one intermediate cowling (66, 70) of the stationary and removable type that delimits the fan compartment (48) on the outside and is attached to another structure of the propulsion assembly via removable attachment through-members (86, 90, 94). The intermediate cowling is connected to another element of the propulsion assembly by means of a hinge system (96, 100) which, by removing the removable attachment through-members, is configured to enable movement of the intermediate cowling between a closed position, in which it extends as a continuation of the front cowling (34), and an open position, in which the intermediate cowling is offset upstream or downstream so as to open the fan compartment (48).

Inventors:
GONIDEC PATRICK (FR)
BOILEAU PATRICK ANDRÉ (FR)
LAFONT ALBIN (FR)
SARTORI JÉRÉMIE (FR)
GERARD CAROLINE (FR)
BOUDEHEN FRÉDÉRIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050461
Publication Date:
October 05, 2023
Filing Date:
March 30, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN NACELLES (FR)
International Classes:
B64D29/00; B64C7/02; B64D29/06
Foreign References:
EP1112931B12004-04-07
US20120280081A12012-11-08
US20070267539A12007-11-22
US20100040466A12010-02-18
FR3004700A12014-10-24
Attorney, Agent or Firm:
BREVALEX (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensemble propulsif (8) pour aéronef, comprenant :

- un turboréacteur (10) comprenant une soufflante (12) et un carter de soufflante (32) entourant la soufflante ; et

- une nacelle (24) entourant le turboréacteur (10) et comprenant un compartiment de soufflante (48) délimité intérieurement par le carter de soufflante (32) ; dans lequel la nacelle (24) comprend, de l'amont vers l'aval selon un axe (28) de l'ensemble propulsif :

- un capotage avant (34) formant une entrée d'air ; et

- une section intermédiaire (36) comportant au moins un capotage intermédiaire (66, 70) de type fixe et démontable, délimitant extérieurement le compartiment de soufflante (48), et fixé à au moins une autre structure de l'ensemble propulsif par des organes de fixation traversants démontables (86, 90, 94) ; caractérisé en ce que ledit au moins un capotage intermédiaire est relié à un autre élément de l'ensemble propulsif au moyen d'un système d'articulation (96, 100) qui, moyennant un démontage desdits organes de fixation traversants démontables, est configuré pour permettre un déplacement du capotage intermédiaire entre une position de fermeture, dans laquelle le capotage intermédiaire s'étend en continuité avec le capotage avant (34), et une position d'ouverture, dans laquelle le capotage intermédiaire est décalé vers l'amont ou vers l'aval par rapport à son emplacement dans la position de fermeture de manière à ouvrir le compartiment de soufflante (48).

2. Ensemble propulsif selon la revendication 1, dans lequel le système d'articulation (96, 100) comporte au moins deux dispositifs d'articulation (144, 110, 116) ayant chacun une première extrémité (146, 112, 118) articulée sur ledit au moins un capotage intermédiaire, et une seconde extrémité (152, 114, 120), opposée, articulée sur ledit autre élément de l'ensemble propulsif, de manière à permettre un déplacement du capotage intermédiaire entre la position de fermeture et la position d'ouverture.

3. Ensemble propulsif selon la revendication 2, dans lequel chacun des dispositifs d'articulation (144) comprend au moins un organe passif à liaison glissière configuré pour permettre une variation d'écartement entre la première extrémité (146) et la seconde extrémité (152) du dispositif d'articulation.

4. Ensemble propulsif selon la revendication 3, dans lequel ledit organe passif à liaison glissière est un vérin passif (178).

5. Ensemble propulsif selon la revendication 3 ou 4, dans lequel chacun des dispositifs d'articulation (144) comprend en outre des moyens pour assujettir la première extrémité (146) du dispositif d'articulation selon une trajectoire elliptique (T2).

6. Ensemble propulsif selon la revendication 5, dans lequel lesdits moyens pour assujettir la première extrémité (146) du dispositif d'articulation (144) selon la trajectoire elliptique (T2) comprennent :

- une première poulie (192) montée sur ledit au moins un capotage intermédiaire (66) ;

- deux secondes poulies (194) montées sur ledit autre élément de l'ensemble propulsif de manière à définir sensiblement deux foyers de la trajectoire elliptique (T2) ; et

- un câble fermé (198) engagé autour de la première poulie (192) et des secondes poulies (194) de manière à contraindre la première poulie (192) à suivre la trajectoire elliptique (T2).

7. Ensemble propulsif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel ledit au moins un capotage intermédiaire présente une surface interne (122) pourvue de premiers motifs (124) en relief configurés pour coopérer par emboîtement avec des seconds motifs (126) de forme complémentaire formés sur une surface externe (128) de ladite au moins une autre structure de l'ensemble propulsif, dans la position de fermeture.

8. Ensemble propulsif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel ladite au moins une autre structure de l'ensemble propulsif comprend au moins l'un parmi le capotage avant (34), une cloison arrière (56) rigidement portée par le carter de soufflante (32), et un autre capotage (70, 66, 76) de la section intermédiaire.

9. Ensemble propulsif selon la revendication 8, dans lequel ledit au moins un capotage intermédiaire comprend un capotage inférieur (66) s'étendant au moins dans une portion angulaire inférieure de l'ensemble propulsif, pour lequel lesdits organes de fixation traversants démontables comprennent au moins des premiers organes de fixation traversants démontables (86) par lesquels ledit capotage inférieur est fixé à ladite autre structure de l'ensemble propulsif, pour lequel ledit autre élément de l'ensemble propulsif est le turboréacteur (10), et pour lequel la position d'ouverture est une position dans laquelle ledit capotage inférieur (66) est écarté transversalement, moyennant une déformation en flexion circonférentielle dudit capotage inférieur, et décalé axialement, par rapport à son emplacement dans la position de fermeture.

10. Ensemble propulsif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, comprenant en outre un mât (62) relié au turboréacteur, dans lequel ledit au moins un capotage intermédiaire comprend un capotage supérieur (70) comprenant un capot de mât (72) et un tablier (74) s'étendant circonférentiellement de part et d'autre du capot de mât (72), dans lequel le capot de mât (72) s'étend devant le mât (62) en continuité avec ce dernier dans la position de fermeture et est écarté du mât (62) dans la position d'ouverture.

11. Ensemble propulsif selon la revendication 10, dans lequel le capotage supérieur (70) présente une face d'appui arrière (218) agencée de manière à exercer une pression contre une structure d'appui (220) du mât (62) lorsque l'entrée d'air subit une poussée verticale de bas en haut.

12. Ensemble propulsif selon la revendication 11, dans lequel le capotage supérieur (70) comporte une structure interne de rigidification (210) présentant une section creuse fermée, et une structure interne d'appui (216) encastrée dans la structure interne de rigidification (210) et présentant ladite face d'appui arrière (218), et ladite structure d'appui (220) du mât (62) présente une face d'appui avant (222) disposée axialement en regard et au contact de la face d'appui arrière (218) de la structure interne de rigidification (210), lorsque le capotage supérieur (70) est dans la position de fermeture.

Description:
Ensemble propulsif pour aéronef comprenant un capot intermédiaire de type fixe démontable monté sur un système d'articulation

Description

Domaine technique

La présente invention se rapporte au domaine des ensembles propulsifs pour aéronefs, et concerne plus particulièrement un ensemble propulsif dont la nacelle est du type dont la section intermédiaire comporte un ou plusieurs capots fixes démontables, c'est-à-dire des capots rigidement fixés au reste de la nacelle au moyen d'organes de fixation traversants qu'il est nécessaire de démonter pour permettre un accès à l'intérieur de l'ensemble propulsif.

État de la technique antérieure

Une nacelle d'ensemble propulsif pour aéronef présente généralement une structure tubulaire comprenant, de l'amont vers l'aval, une section avant comprenant une entrée d'air, une section intermédiaire destinée à entourer une soufflante de turboréacteur, et une section arrière comportant des moyens d'inversion de poussée et destinée à entourer le générateur de gaz du turboréacteur.

L'entrée d'air, de forme générale annulaire, est destinée à séparer, en fonctionnement, le flux d'air entrant dans le turboréacteur et le flux d'air contournant l'ensemble propulsif.

De manière générale, la nacelle doit présenter des performances de rigidité mécanique de manière à limiter ses déformations du fait de sollicitations en fonctionnement.

Dans certaines nacelles, les capots de la section intermédiaire, couramment dénommés capots de soufflante, sont montés articulés sur une structure fixe de la nacelle ou du mat de l'ensemble propulsif et sont ainsi capables de pivoter latéralement d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, selon un mouvement dit en « papillon », pour permettre un accès à l'intérieur de l'ensemble propulsif, par exemple pour des opérations de maintenance. Ces nacelles présentent en général une masse importante, un encombrement important, un coût important, et leur ouverture implique des charges élevées.

Dans d'autres nacelles, notamment lorsqu'il est souhaité d'éviter les inconvénients précités, les capots de la section intermédiaire sont rigidement fixés au reste de la nacelle au moyen d'organes de fixation traversants démontables, tels que des boulons, qu'il est nécessaire de démonter pour permettre un accès à l'intérieur de l'ensemble propulsif. Les capots peuvent dans ce cas être qualifiés de « fixes » et « démontables ». Cette solution est particulièrement adaptée à une section avant conçue sans cloison arrière, c'est-à-dire sans paroi reliant transversalement une virole interne de la section avant à une virole externe de celle-ci en arrière et à distance de l'entrée d'air.

Le document FR3004700 divulgue un exemple de nacelle à capots fixes démontables.

La présente divulgation a pour but d'améliorer les nacelles comportant de tels capots.

Exposé de l'invention

Elle propose à cet effet un ensemble propulsif pour aéronef, comprenant :

- un turboréacteur comprenant une soufflante et un carter de soufflante entourant la soufflante ; et

- une nacelle entourant le turboréacteur et comprenant un compartiment de soufflante délimité intérieurement par le carter de soufflante ; dans lequel la nacelle comprend, de l'amont vers l'aval selon un axe de l'ensemble propulsif :

- un capotage avant formant une entrée d'air ; et

- une section intermédiaire comportant au moins un capotage intermédiaire de type fixe et démontable, délimitant extérieurement le compartiment de soufflante, et fixé à au moins une autre structure de l'ensemble propulsif par des organes de fixation traversants démontables. Selon l'invention, ledit au moins un capotage intermédiaire est relié à un autre élément de l'ensemble propulsif au moyen d'un système d'articulation qui, moyennant un démontage desdits organes de fixation traversants démontables, est configuré pour permettre un déplacement du capotage intermédiaire entre une position de fermeture, dans laquelle le capotage intermédiaire s'étend en continuité avec le capotage avant, et une position d'ouverture, dans laquelle le capotage intermédiaire est décalé vers l'amont ou vers l'aval par rapport à son emplacement dans la position de fermeture de manière à ouvrir le compartiment de soufflante.

Le système d'articulation permet de supporter le capotage intermédiaire en position d'ouverture, et d'éviter ainsi aux opérateurs de maintenance d'avoir à manipuler ce capotage en le portant pour le disposer sur un support adéquat, ce qui, en plus de nécessiter la mise à disposition d'un tel support, peut s'avérer fatiguant voire dangereux pour les opérateurs.

Dans des modes de réalisation préférés, le système d'articulation comporte au moins deux dispositifs d'articulation ayant chacun une première extrémité articulée sur ledit au moins un capotage intermédiaire, et une seconde extrémité, opposée, articulée sur ledit autre élément de l'ensemble propulsif, de manière à permettre un déplacement du capotage intermédiaire entre la position de fermeture et la position d'ouverture, préférentiellement en translation, notamment en translation curviligne.

Dans des modes de réalisation préférés, chacun des dispositifs d'articulation comprend au moins un organe passif à liaison glissière configuré pour permettre une variation d'écartement entre la première extrémité et la seconde extrémité du dispositif d'articulation.

Dans des modes de réalisation préférés, ledit organe passif à liaison glissière est un vérin passif.

Dans des modes de réalisation préférés, chacun des dispositifs d'articulation comprend en outre des moyens pour assujettir la première extrémité du dispositif d'articulation selon une trajectoire elliptique. Dans des modes de réalisation préférés, lesdits moyens pour assujettir la première extrémité du dispositif d'articulation selon la trajectoire elliptique comprennent :

- une première poulie montée sur ledit au moins un capotage intermédiaire ;

- deux secondes poulies montées sur ledit autre élément de l'ensemble propulsif de manière à définir sensiblement deux foyers de la trajectoire elliptique ; et

- un câble fermé engagé autour de la première poulie et des secondes poulies de manière à contraindre la première poulie à suivre la trajectoire elliptique.

Dans des modes de réalisation préférés, ledit au moins un capotage intermédiaire présente une surface interne pourvue de premiers motifs en relief configurés pour coopérer par emboîtement avec des seconds motifs de forme complémentaire formés sur une surface externe de ladite au moins une autre structure de l'ensemble propulsif, dans la position de fermeture.

Dans des modes de réalisation préférés, ladite au moins une autre structure de l'ensemble propulsif comprend au moins l'un parmi le capotage avant, une cloison arrière rigidement portée par le carter de soufflante, et un autre capotage de la section intermédiaire.

Dans des modes de réalisation préférés, ledit au moins un capotage intermédiaire comprend un capotage inférieur s'étendant au moins dans une portion angulaire inférieure de l'ensemble propulsif, pour lequel lesdits organes de fixation traversants démontables comprennent au moins des premiers organes de fixation traversants démontables par lesquels ledit capotage inférieur est fixé à ladite autre structure de l'ensemble propulsif, pour lequel ledit autre élément de l'ensemble propulsif est le turboréacteur, et pour lequel la position d'ouverture est une position dans laquelle ledit capotage inférieur est écarté transversalement, moyennant une déformation en flexion circonférentielle dudit capotage inférieur, et décalé axialement, par rapport à son emplacement dans la position de fermeture.

Dans des modes de réalisation préférés, l'ensemble propulsif comprend en outre un mât relié au turboréacteur, ledit au moins un capotage intermédiaire comprend un capotage supérieur comprenant un capot de mât et un tablier s'étendant circonférentiellement de part et d'autre du capot de mât, et le capot de mât s'étend devant le mât en continuité avec ce dernier dans la position de fermeture et est écarté du mât dans la position d'ouverture.

Dans des modes de réalisation préférés, le capotage supérieur présente une face d'appui arrière agencée de manière à exercer une pression contre une structure d'appui du mât lorsque l'entrée d'air subit une poussée verticale de bas en haut.

Dans des modes de réalisation préférés, le capotage supérieur comporte une structure interne de rigidification présentant une section creuse fermée, et une structure interne d'appui encastrée dans la structure interne de rigidification et présentant ladite face d'appui arrière, et ladite structure d'appui du mât présente une face d'appui avant disposée axialement en regard et au contact de la face d'appui arrière de la structure interne de rigidification, lorsque le capotage supérieur est dans la position de fermeture.

Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise, et d'autres détails, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1] est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un ensemble propulsif pour aéronef, illustrant une nacelle et un turboréacteur de celui-ci ;

[Fig. 2] est une vue schématique partielle de côté de l'ensemble propulsif, illustrant une partie avant d'un mât, et des éléments de la nacelle et du turboréacteur de l'ensemble propulsif ;

[Fig. 3A] est une vue schématique partielle de côté de l'ensemble propulsif, illustrant une partie avant du mât et des sections avant et intermédiaire de la nacelle, et montrant en particulier un capotage supérieur et un capotage inférieur dans leurs positions de fermeture ;

[Fig. 3B] est une vue schématique partielle de l'ensemble propulsif en coupe selon le plan B-B de la figure 3A, montrant en particulier le capotage supérieur et le capotage inférieur dans leurs positions de fermeture ; [Fig. 4A] est une vue semblable à la figure 3A, montrant le capotage supérieur et le capotage inférieur dans leurs positions d'ouverture ;

[Fig. 4B] est une vue semblable à la figure 3B montrant en particulier le capotage inférieur dans sa position d'ouverture ;

[Fig. 5] est une vue semblable à la figure 3A d'un ensemble propulsif selon une variante ; [Fig. 6] est une vue semblable à la figure 4A, illustrant l'ensemble propulsif de la figure 5 ;

[Fig. 7] est une vue semblable à la figure 3A d'un ensemble propulsif selon une autre variante ;

[Fig. 8] est une vue semblable à la figure 4A, illustrant l'ensemble propulsif de la figure 7 ;

[Fig. 9] est une vue schématique partielle en coupe axiale de l'ensemble propulsif de l'une quelconque des figures 3A, 5 et 7 , montrant une région de chevauchement d'une partie d'extrémité du capotage inférieur et d'une partie d'extrémité d'un capot ou capotage adjacent, selon le plan IX-IX de la figure 11 ;

[Fig. 10] est une vue semblable à la figure 9, selon le plan X-X de la figure 11 ;

[Fig. 11] est une vue schématique partielle de ladite partie d'extrémité du capotage inférieur, vue radialement depuis l'intérieur ;

[Fig. 12] est une vue semblable à la figure 9, illustrant une région de chevauchement d'une partie d'extrémité du capotage inférieur et d'une structure du turboréacteur ;

[Fig. 13] est une vue schématique partielle en coupe transversale de l'ensemble propulsif de l'une quelconque des figures 3A, 5 et 7, montrant un dispositif d'articulation reliant le capotage inférieur à un carter de soufflante du turboréacteur et comprenant des bielles de longueur fixe ;

[Fig. 14] est une vue semblable à la figure 13, illustrant une variante ;

[Fig. 15] est une vue schématique partielle en coupe axiale de l'ensemble propulsif de l'une quelconque des figures 3A, 5 et 7, montrant le capotage inférieur en position de fermeture ;

[Fig. 16] est une vue semblable à la figure 15, montrant le capotage inférieur au cours d'un déplacement vers sa position d'ouverture ;

[Fig. 17] est une vue semblable à la figure 15, montrant le capotage inférieur en position d'ouverture ; [Fig. 18] est une vue schématique en coupe axiale d'un vérin passif faisant partie d'un dispositif d'articulation selon une variante, montré en configuration déployée ;

[Fig. 19] est une vue semblable à la figure 18, montrant le vérin passif en configuration rétractée ;

[Fig. 20] est une vue semblable à la figure 13, illustrant une variante dans laquelle les bielles de longueur fixe du dispositif d'articulation sont remplacées par des vérins passifs tels que celui des figures 18 et 19, et dans laquelle le dispositif d'articulation comporte en outre un moyen pour assujettir son extrémité côté capot selon une trajectoire elliptique ;

[Fig. 21] est une vue semblable à la figure 15, illustrant une variante dans laquelle le dispositif d'articulation est du type illustré sur la figure 20 ;

[Fig. 22] est une vue semblable à la figure 16, illustrant la variante dans laquelle le dispositif d'articulation est du type illustré sur la figure 20 ;

[Fig. 23] est une vue semblable à la figure 17, illustrant la variante dans laquelle le dispositif d'articulation est du type illustré sur la figure 20 ;

[Fig. 24] est une vue semblable à la figure 21, illustrant une variante dans laquelle le dispositif d'articulation comporte en outre un moyen d'entraînement ;

[Fig. 25] est une vue semblable à la figure 20, illustrant une variante dans laquelle le dispositif d'articulation comporte un moyen de renfort latéral ;

[Fig. 26] est une vue semblable à la figure 20, illustrant une autre variante dans laquelle le dispositif d'articulation comporte un moyen de renfort latéral ;

[Fig. 27A] est une vue semblable à la 3B, illustrant une autre variante dans laquelle le capotage inférieur comporte une bande médiane élastiquement déformable ;

[Fig. 27B] est une vue semblable à la 4B, illustrant la variante de la figure 27A ;

[Fig. 28] est une vue schématique partielle de côté et en coupe axiale de l'ensemble propulsif de l'une quelconque des figures 3B, 5 et 7, montrant notamment une structure interne d'appui du capotage supérieur, par laquelle ce dernier est en appui axial sur une structure d'appui du mât ;

[Fig. 29] est une vue schématique partielle en coupe transversale de l'ensemble propulsif de l'une quelconque des figures 3B, 5 et 7, selon le plan A-A de la figure 28, montrant notamment la structure d'appui du mât et une attache moteur avant. Dans l'ensemble de ces figures, des références identiques peuvent désigner des éléments identiques ou analogues.

Exposé détaillé de modes de réalisation préférés

La figure 1 illustre un ensemble propulsif 8 pour aéronef, comprenant un turboréacteur 10 par exemple du type à double flux et à double corps, ce dernier comportant de manière générale une soufflante 12 destinée à l'aspiration d'un flux d'air Fl se divisant en aval de la soufflante en un flux primaire F2 circulant dans un canal d'écoulement de flux primaire, ci-après dénommé veine primaire PV, au sein d'un cœur du turboréacteur, et un flux secondaire F3 contournant ce cœur dans un canal d'écoulement de flux secondaire, ci-après dénommé veine secondaire SV.

Le cœur du turboréacteur comporte, de manière générale, un compresseur basse pression 14, un compresseur haute pression 16, une chambre de combustion 18, une turbine haute pression 20 et une turbine basse pression 22.

Les rotors respectifs du compresseur haute pression et de la turbine haute pression sont reliés par un arbre dit « arbre haute pression », tandis que les rotors respectifs du compresseur basse pression et de la turbine basse pression sont reliés par un arbre dit « arbre basse pression », d'une manière bien connue.

Le turboréacteur est caréné par une nacelle 24 entourant la veine secondaire SV. Par ailleurs, les rotors du turboréacteur sont montés rotatifs autour d'un axe du turboréacteur, qui coïncide avec l'axe de la nacelle 24 au sein de l'ensemble propulsif 8. Ces deux axes sont indifféremment désignés par la référence 28 dans l'ensemble de cette description.

Dans l'ensemble de cette description, la direction axiale X est la direction de l'axe 28, la direction verticale Z est une direction orthogonale à la direction axiale X et orientée selon la verticale lorsque l'ensemble propulsif 8 équipe un aéronef stationné au sol, et la direction transversale Y est orthogonale aux deux directions précédentes. Par ailleurs, la direction radiale R et la direction circonférentielle C ou direction azimutale sont définies par référence à l'axe 28, tandis que les directions « amont » et « avant » d'une part, et « aval » et « arrière » d'autre part, sont définies selon la direction de l'axe 28, par référence au sens général d'écoulement des gaz dans le turboréacteur, depuis l'amont ou l'avant vers l'aval ou l'arrière.

Le turboréacteur comprend un carter inter-compresseur 30 agencé axialement entre le compresseur basse pression 14 et le compresseur haute pression 16. Dans le contexte non limitatif d'un turboréacteur à double corps, un tel carter intercompresseur 30 est parfois dénommé carter intermédiaire.

Par ailleurs, le carter inter-compresseur 30 porte un carter de soufflante 32 agencé en amont de celui-ci, autour de la soufflante 12.

De plus, la nacelle 24 comprend, de l'avant vers l'arrière, une section avant constituée d'un capotage avant 34 formant une entrée d'air en forme de lèvre à son extrémité amont, une section intermédiaire 36, et une section arrière 38.

En référence à la figure 2, le capotage avant 34 comporte principalement une paroi externe 40 à section globalement en forme de C, à convexité orientée vers l'amont, destinée à séparer, en fonctionnement, le flux d'air entrant dans le turboréacteur 10 et le flux d'air contournant l'ensemble propulsif 8. La paroi externe 40 présente ainsi deux portions d'extrémités opposées définissant respectivement une virole interne 42 (visible par transparence en trait interrompu sur la figure 2) et une virole externe 44, reliées l'une à l'autre par une portion intermédiaire 46 de forme annulaire à section convexe. La paroi externe 40 délimite ainsi une portion avant d'un volume interne de la nacelle 24, ci-après dénommé compartiment de soufflante 48. La virole interne 42 présente par exemple une portion d'extrémité arrière formant un panneau acoustique 42A (également visible par transparence en trait interrompu sur la figure 2). Les viroles interne 42 et externe 44 et la portion intermédiaire 46 de la paroi externe 40 sont de préférence formées d'un seul tenant de sorte que le capotage avant 34 est du type couramment dénommé « lèvre avant étendue », mais ces éléments peuvent, en variante, être assemblés les uns aux autres au moyen d'organes de fixation démontables tels que des boulons.

La virole interne 42 définit, à son extrémité arrière, une extrémité arrière interne 50 du capotage avant 34, tandis que la virole externe 44 définit, à son extrémité arrière, une extrémité arrière externe 52 du capotage avant 34. L'extrémité arrière interne 50 forme une bride annulaire, parfois dénommée bride Al, par laquelle le capotage avant 34 est rigidement fixé de manière démontable à une bride annulaire amont 54 du carter de soufflante 32, par exemple au moyen d'une ou plusieurs rangées annulaires d'organes de fixation traversants démontables tels que des boulons.

Le carter de soufflante 32 comporte en outre une cloison annulaire aval 56, ci-après dénommée cloison arrière, agencée en aval par rapport à la bride annulaire amont 54. Cette cloison arrière 56 s'étend en saillie radialement vers l'extérieur de manière à former un support de fixation pour la section intermédiaire 36, comme cela apparaîtra plus clairement dans ce qui suit. La cloison arrière 56 scinde ainsi axialement le compartiment de soufflante 48 en deux parties, à savoir la portion avant précitée de celui-ci et une portion arrière. Dans la présente divulgation, on appelle portion avant 32A du carter de soufflante la partie de ce dernier agencée en amont de la cloison arrière 56 et qui participe à délimiter intérieurement la portion avant du compartiment de soufflante 48, et on appelle portion arrière 32B du carter de soufflante la partie de ce dernier agencée en aval de la cloison arrière 56 et qui participe à délimiter intérieurement la portion arrière du compartiment de soufflante 48.

La figure 2 montre notamment une attache moteur avant 60 reliée à la portion arrière 32B du carter de soufflante et par laquelle le turboréacteur 10 est relié à un mât 62 de l'ensemble propulsif 8, dont seule une partie avant est visible sur la figure 2 et les suivantes. L'attache moteur avant 60 s'étend dans la portion arrière du compartiment de soufflante 48.

La figure 2 permet en outre d'apercevoir une grille d'inverseur de poussée 64 dans une position avancée adaptée à un fonctionnement de l'ensemble propulsif en mode poussée directe. Dans une telle position avancée, la grille 64, qui est solidaire de la section arrière 38 de la nacelle, s'étend autour de la portion arrière 32B du carter de soufflante 32. Les enseignements de la présente divulgation sont en effet avantageusement applicables à des ensembles propulsifs dans lesquels la section arrière de la nacelle comprend un inverseur de poussée du type à grille coulissante, c'est-à-dire dont la grille est déplaçable entre une position avancée pour un fonctionnement en mode poussée directe, et une position reculée pour un fonctionnement en mode inversion de poussée.

En référence aux figures 3A, 3B et 4A, 4B, la section intermédiaire 36 de la nacelle comporte un capotage inférieur 66 s'étendant autour de la portion avant 32A du carter de soufflante, c'est-à-dire radialement en regard de celle-ci, et délimitant ainsi une partie de la portion avant du compartiment de soufflante 48. Ce capotage inférieur 66 est de préférence formé d'un unique capot, mais peut, en variante, être formé de plusieurs capots juxtaposés circonférentiellement, avec ou sans recouvrement de leurs extrémités circonférentielles adjacentes.

La section intermédiaire 36 comprend en outre un capotage supérieur 70 comprenant une portion centrale formant capot de mât 72, et des portions latérales s'étendant circonférentiellement de part et d'autre du capot de mât 72 et formant un tablier 74. Le capotage supérieur 70 délimite une autre partie de la portion avant du compartiment de soufflante 48 ainsi qu'une partie de la portion arrière du compartiment de soufflante 48.

Le capotage inférieur 66 et le capotage supérieur 70 constituent chacun un capotage intermédiaire, selon la terminologie de la présente invention.

La section intermédiaire 36 comprend enfin un capotage arrière 76 agencé en arrière du capotage inférieur 66. Ce capotage arrière 76 est de préférence formé d'un unique capot, mais peut, en variante, être formé de plusieurs capots juxtaposés circonférentiellement. Le capotage arrière 76 délimite une autre partie de la portion arrière du compartiment de soufflante 48.

Plus précisément, le capotage inférieur 66 s'étend autour d'une certaine portion angulaire inférieure de la portion avant 32A du carter de soufflante 32 autour de l'axe 28, et présente deux extrémités circonférentielles 78 qui laissent apparaître, entre elles, une portion angulaire supérieure de la portion avant 32A du carter de soufflante 32 (figures 3A et 3B). Cette portion angulaire supérieure de la portion avant 32A est recouverte par le capotage supérieur 70. La portion angulaire inférieure de la portion avant 32A s'étend par exemple sur plus de 180 degrés autour de l'axe 28, par exemple sur 300 degrés. De manière analogue, le capotage arrière 76 s'étend autour d'une certaine portion angulaire inférieure de la portion arrière 32B du carter de soufflante 32 autour de l'axe 28, et présente deux extrémités circonférentielles 80 qui laissent apparaître, entre elles, une portion angulaire supérieure de la portion arrière 32B du carter de soufflante 32. Cette portion angulaire supérieure de la portion arrière 32B est également recouverte par le capotage supérieur 70. La portion angulaire inférieure de la portion arrière 32B s'étend par exemple sur plus de 180 degrés autour de l'axe 28, par exemple sur 300 degrés.

Le capotage inférieur 66, le capotage arrière 76, et le capotage supérieur 70, sont du type fixe et démontable, c'est-à-dire qu'ils sont fixés à d'autres structures de l'ensemble propulsif, en l'occurrence des éléments de la nacelle et du turboréacteur, au moyen d'organes de fixation traversants démontables.

En particulier, le capotage inférieur 66 présente une extrémité avant 82 fixée à l'extrémité arrière externe 52 du capotage avant 34, et une extrémité arrière 84 fixée au turboréacteur, en l'occurrence sur la cloison arrière 56.

La fixation des extrémités avant 82 et arrière 84 du capotage inférieur 66 respectivement au capotage avant 34 et à la cloison arrière 56 est réalisée au moyen de premiers organes de fixation traversants démontables 86.

De plus, les extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66 sont respectivement fixées à des extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70. Dans l'exemple illustré, les extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70 recouvrent les extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66. En variante, les extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66 peuvent recouvrir les extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70.

De manière analogue, les extrémités circonférentielles 80 du capotage arrière 76 sont respectivement fixées aux extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70. Les extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70 recouvrent les extrémités circonférentielles 80 du capotage arrière 76.

La fixation des extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70 aux extrémités circonférentielles 78 et 80 du capotage inférieur 66 et du capotage arrière 76 est réalisée au moyen de deuxièmes organes de fixation traversants démontables 90.

Le capotage supérieur 70 présente en outre une extrémité avant 92 fixée à l'extrémité arrière externe 52 du capotage avant 34 au moyen de troisièmes organes de fixation traversants démontables 94.

Selon un premier aspect de la présente divulgation, le capotage inférieur 66 est relié au turboréacteur au moyen d'un premier système d'articulation 96.

Le premier système d'articulation 96 est configuré pour permettre un déplacement du capotage inférieur 66 entre une position de fermeture et une position d'ouverture, dès lors que les premiers organes de fixation traversants démontables 86 reliant le capotage inférieur 66 au capotage avant 34 et à la cloison arrière 56 sont démontés, et le cas échéant, dès lors que les deuxièmes organes de fixation traversants démontables 90 reliant le capotage supérieur 70 au capotage inférieur 66 sont également démontés.

La position de fermeture du capotage inférieur 66 correspond à la configuration fermée illustrée sur les figures 3A et 3B, dans laquelle le capotage inférieur 66 s'étend en continuité en particulier avec le capotage avant 34, mais également, dans l'exemple illustré, avec le capotage supérieur 70 et avec le capotage arrière 76.

La position d'ouverture du capotage inférieur 66, illustrée sur les figures 4A et 4B, est une position dans laquelle le capotage inférieur 66 est écarté radialement vers l'extérieur par déformation élastique en suivant une cinématique déterminée par le premier système d'articulation 96, et est décalé axialement par rapport à son emplacement dans la position de fermeture, de manière à ouvrir la portion avant du compartiment de soufflante 48 et offrir ainsi en particulier un accès à l'extrémité arrière interne 50 du capotage avant 34, par exemple pour permettre une dépose de ce dernier. Dans la position d'ouverture, le capotage inférieur 66 recouvre partiellement ou totalement le capotage arrière 76, dans le cas d'un déplacement axial vers l'arrière. En variante, le capotage inférieur 66 peut recouvrir partiellement ou totalement le capotage avant 34, dans le cas d'un déplacement axial vers l'avant. Le premier système d'articulation 96 permet de supporter le capotage inférieur 66 en position d'ouverture, et d'éviter ainsi aux opérateurs de maintenance d'avoir à manipuler le capotage inférieur 66 en le portant pour le disposer sur un support adéquat, ce qui, en plus de nécessiter la mise à disposition d'un tel support, peut s'avérer fatiguant voire dangereux pour les opérateurs. Le premier système d'articulation 96 permet en particulier d'induire la déformation élastique du capotage inférieur 66 se traduisant par un écartement des extrémités circonférentielles 78 de celui-ci vers l'extérieur de la nacelle et permettant un déplacement de l'ensemble du capotage inférieur 66 vers le bas, par exemple sous l'effet de son propre poids, ce qui rend possible le déplacement de ce dernier vers l'arrière autour du capotage arrière 76 ou vers l'avant autour du capotage avant 34 par exemple sous l'effet d'une sollicitation d'un opérateur, comme cela apparaîtra plus clairement dans ce qui suit au vu de la description détaillée du premier système d'articulation 96.

Selon un deuxième aspect de la présente divulgation, le capotage supérieur 70 est relié à l'un au moins parmi le turboréacteur 10 et le mât 62, au moyen d'un deuxième système d'articulation 100, ce qui offre un avantage analogue à celui mentionné ci-dessus en ce qui concerne le capotage inférieur 66.

Le deuxième système d'articulation 100 est configuré pour permettre un déplacement du capotage supérieur 70 entre une position de fermeture et une position d'ouverture, dès lors que les deuxièmes organes de fixation traversants démontables 90 reliant le capotage supérieur 70 au capotage inférieur 66 sont démontés, et le cas échéant, dès lors que les troisièmes organes de fixation traversants démontables 94 reliant le capotage supérieur 70 à l'extrémité arrière externe 52 du capotage avant 34 sont également démontés.

La position de fermeture du capotage supérieur 70 correspond à la configuration fermée illustrée sur les figures 3A et 3B, dans laquelle le capot de mât 72 s'étend devant le mât 62 en continuité avec ce dernier, et le tablier 74 s'étend en continuité aérodynamique avec le capotage inférieur 66 et avec le capotage avant 34.

La position d'ouverture du capotage supérieur 70, illustrée sur la figure 4A, est une position dans laquelle le capotage supérieur 70 est décalé vers l'avant ou vers l'arrière par rapport à son emplacement dans la position de fermeture de manière à ouvrir le compartiment de soufflante 48, notamment la portion arrière de celui-ci, de manière à offrir en particulier un accès à l'attache moteur avant 60.

De plus, dans le cas où, comme dans les exemples illustrés, les extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70 recouvrent les extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66 dans la configuration fermée, la position d'ouverture du capotage supérieur 70 est telle que les extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70 sont éloignées des extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66 de manière à autoriser le déplacement du capotage inférieur 66 entre la position de fermeture et la position d'ouverture de celui-ci.

Dans l'exemple des figures 3A et 4A, le deuxième système d'articulation 100 est configuré pour former une liaison pivot entre le capotage supérieur 70 et le mât 62, et permettre ainsi une rotation du capotage supérieur vers l'arrière autour d'un axe transversal 104, pour passer de la position de fermeture à la position d'ouverture du capotage supérieur 70. À cet effet, le deuxième système d'articulation 100 comporte par exemple deux pivots 106 disposés de chaque côté du mât 62 (un seul de ces pivots est visible sur les figures 3A et 4A).

Les figures 5 et 6 illustrent une variante dans laquelle le deuxième système d'articulation 100 est configuré pour relier le capotage supérieur 70 au carter de soufflante 32 ou au capotage avant 34 d'une manière permettant une rotation du capotage supérieur vers l'avant autour d'un axe transversal mobile 108 pour passer de la position de fermeture à la position d'ouverture du capotage supérieur 70. À cet effet, le deuxième système d'articulation 100 comporte par exemple une biellette 109 ayant une première extrémité 109A articulée à une région avant du capotage supérieur 70 et définissant l'axe transversal mobile 108, et ayant une seconde extrémité 109B articulée au carter de soufflante 32 ou au capotage avant 34.

Les figures 7 et 8 illustrent une autre variante, dans laquelle le deuxième système d'articulation 100 présente une configuration de parallélogramme déformable.

À cet effet, le deuxième système d'articulation 100 comporte au moins une biellette avant 110 ayant une première extrémité 112 articulée à une région avant du capotage supérieur 70, et ayant une seconde extrémité 114 articulée au carter de soufflante 32 ou au capotage avant 34, et dans laquelle le deuxième système d'articulation 100 comporte en outre au moins une biellette arrière 116 ayant une première extrémité 118 articulée à une région arrière du capotage supérieur 70, et ayant une seconde extrémité 120 articulée au carter de soufflante 32, par exemple à la cloison arrière 56, ou à une autre partie du turboréacteur.

Le système d'articulation 100 peut bien entendu comporter deux telles biellettes avant 110 disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre, de part et d'autre d'un plan vertical médian de l'ensemble propulsif, et/ou deux telles biellettes arrière 116 également disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre, de part et d'autre du plan vertical médian.

Les biellettes 110, 116 sont configurées pour guider le capotage supérieur 70 dans un mouvement de translation circulaire, entre la position de fermeture et la position d'ouverture de celui-ci.

En variante, les biellettes 110 et 116 peuvent être de longueurs différentes de sorte que le mouvement du capotage supérieur 70 soit une combinaison d'une translation curviligne et d'une rotation.

Selon un troisième aspect de la présente divulgation, en référence aux figures 9 à 12, au moins l'un parmi le capotage inférieur 66 et le capotage supérieur 70 présente une surface interne 122 pourvue de premiers motifs 124 en relief configurés pour coopérer par emboîtement avec des seconds motifs 126 de forme complémentaire formés sur une surface externe 128 d'au moins un capotage adjacent et/ou d'une structure du turboréacteur, dans la configuration fermée.

Les figures 9 et 10 montrent par exemple l'extrémité avant 82 du capotage inférieur 66, lequel est par exemple réalisé en un matériau composite du type plastique renforcé par des fibres, qui chevauche (c'est-à-dire recouvre au moins partiellement) l'extrémité arrière externe 52 du capotage avant 34, lequel est par exemple réalisé en métal.

La surface interne 122 du capotage inférieur 66, également visible sur la figure 11, est pourvue de premiers motifs 124 en relief, comportant par exemple deux nervures circonférentielles 124A espacées l'une de l'autre axialement et reliées l'une à l'autre par des nervures axiales 124B espacées les unes des autres. Les nervures 124A, 124B définissent ainsi des creux 130 délimités par ces dernières à la fois dans la direction axiale X et dans la direction circonférentielle C.

La surface externe 128 du capotage avant 34 présente des seconds motifs 126 de forme complémentaire des premiers motifs 124, comportant par exemple deux rainures circonférentielles 126A espacées l'une de l'autre axialement et reliées l'une à l'autre par des rainures axiales 126B espacées les unes des autres (dont l'une seulement est visible sur la figure 10). Les rainures 126A, 126B définissent ainsi des bosses 132 délimitées par ces dernières à la fois dans la direction axiale X et dans la direction circonférentielle C.

Ainsi, les nervures 124A, 124B du capotage inférieur 66 et les rainures 126A, 126B du capotage avant 34 définissent des surfaces de butée réciproque à la fois dans la direction axiale X et dans la direction circonférentielle C.

Les nervures 124A, 124B du capotage inférieur 66 s'emboîtent dans les rainures 126A, 126B du capotage avant 34 tandis que les bosses 132 du capotage avant 34 s'emboîtent dans les creux 130 du capotage inférieur 66. Les motifs 124 et 126 établissent ainsi un emboîtement réciproque entre le capotage inférieur 66 et le capotage avant 34, qui implique des appuis à la fois dans la direction axiale X et dans la direction circonférentielle C.

Les nervures 124A, 124B et rainures 126A, 126B sont avantageusement à section présentant des flancs 134, 135 en V, séparés par exemple par un fond plat 136.

Une couche de plastique d'interposition 138 est par exemple prévue sur l'une des surfaces 122 et 128 pour améliorer le contact entre ces dernières, réduire les éventuels interstices entre elles, et permettre au besoin de lisser ou d'atténuer les marches aérodynamiques, c'est-à-dire les différences de niveaux entre la surface externe 139 du capotage considéré 66 ou 70 et la surface externe 128 de l'élément précité. Le plastique d'interposition est avantageusement un plastique résistant et ayant un faible coefficient de friction avec les matériaux avec lesquels la couche 138 doit être en contact, par exemple un matériau commercialisé sous les dénominations ERTACETAL™ ou TEFLON™. La couche de plastique d'interposition 138 permet ainsi de contribuer à garantir le bon fonctionnement de la cinématique d'ouverture du capotage considéré.

En référence à la figure 11, des orifices de passage 140 pour les premiers organes de fixation traversants démontables 86 sont avantageusement prévus au sein des creux 130 du capotage inférieur 66. De manière analogue, en référence à la figure 9, des orifices de passage 142 pour les premiers organes de fixation traversants démontables 86 sont avantageusement prévus au sein des bosses 132 du capotage avant 34, en alignement avec les orifices de passage 140.

Par ailleurs l'inclinaison des flancs 134, 135 est adaptée pour ne pas entraver la cinématique d'ouverture du capotage considéré, comme cela apparaîtra plus clairement dans ce qui suit, et est adaptée au flux d'effort de cisaillement à passer entre les éléments. Il est avantageux que ladite inclinaison soit importante de façon à ce que la structure reprenne au maximum le cisaillement et ne transmette qu'une faible composante verticale aux organes de fixation 86 correspondants.

Lorsqu'il est prévu un chevauchement entre les extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66 et les extrémités circonférentielles 88 du capotage supérieur 70, comme dans les exemples illustrés, une coopération par emboîtement de motifs en relief telle que décrite ci-dessus est avantageusement prévue entre ces extrémités circonférentielles 78, 88.

Une telle coopération par emboîtement de motifs en relief est aussi avantageusement prévue à l'interface entre le capotage supérieur 70 et le capotage avant 34.

La figure 12 montre l'extrémité arrière 84 du capotage inférieur 66 qui recouvre la cloison arrière 56. Ici encore, la surface interne 122 du capotage inférieur 66 est pourvue de motifs 124 en relief, tandis que la surface externe 128 de la cloison arrière 56 est pourvue de motifs 126 de forme complémentaire, de manière analogue à ce qui est décrit ci-dessus.

Les appuis axiaux et tangentiels induits par l'emboîtement des motifs en relief 124, 126 permettent la reprise d'une partie des efforts axiaux et tangentiels transitant entre des capots adjacents ou entre un capot et la structure du turboréacteur, et permettent de réduire ainsi la contrainte subie par les organes de fixation traversants démontables concernés. Le nombre et/ou la force de serrage de ces organes de fixation peuvent ainsi être réduits, ce qui permet notamment l'utilisation d'organes de fixation à serrage rapide. De plus, de tels appuis permettent de bloquer les pièces concernées l'une par rapport à l'autre et de réduire ainsi la friction entre ces pièces.

Les figures 13 à 26 illustrent plus en détail l'implémentation du premier aspect de la présente divulgation, concernant le premier système d'articulation 96, qui va être décrit en référence constante aux figures 3A-4B.

Le premier système d'articulation 96 est formé d'un ou plusieurs dispositifs d'articulation 144, préférentiellement un dispositif d'articulation central 144A et deux dispositifs d'articulation latéraux 144B symétriques l'un de l'autre par rapport au plan vertical médian de l'ensemble propulsif (figures 4A et 4B).

Les dispositifs d'articulation latéraux 144B sont avantageusement décalés dans la direction axiale X par rapport au dispositif d'articulation central 144A. Une telle disposition permet de reprendre le moment qui tend à faire tourner le capotage inférieur 66 autour d'un axe sensiblement vertical sous l'action de la force d'ouverture d'un opérateur agissant d'un seul côté du capotage. En variante, les trois dispositifs d'articulation 144 peuvent être ancrés au turboréacteur en un même plan transversal, auquel cas le moment précité est avantageusement repris au moyen d'un dispositif d'articulation supplémentaire décalé axialement par rapport audit plan transversal.

En référence à la figure 13, un tel dispositif d'articulation 144 présente une première extrémité 146 en liaison rotule avec une embase 148 correspondante rigidement portée par le capotage inférieur 66, et une seconde extrémité 152, opposée, en liaison rotule avec le turboréacteur, en l'occurrence avec le carter de soufflante 32.

Dans l'exemple de la figure 13, le dispositif d'articulation 144 comporte deux bielles 156 qui, dans la position de fermeture, sont par exemple agencées symétriquement par rapport à un plan axial médian XR du dispositif. Les bielles 156 présentent des premières extrémités 158 respectives en forme de bagues, reliées par des liaisons rotules à un premier axe d'articulation 150 s'étendant orthogonalement à l'axe 28 et porté par une chape 160 de l'embase 148 de part et d'autre de celle-ci, et qui, ensemble, définissent la première extrémité 146 du dispositif d'articulation 144. De plus, les bielles 156 présentent des secondes extrémités 162 respectives en forme de bagues, reliées par des liaisons rotules à des seconds axes d'articulation 154 respectifs s'étendant orthogonalement à l'axe 28 et portés par des chapes 164 respectives d'embases 166 correspondantes rigidement solidaires du carter de soufflante 32. Les bagues précitées forment typiquement des cages de réception de rotules 167 montées sur l'axe 150, 154 correspondant. Le premier axe d'articulation 150, commun aux deux bielles 156, s'étend sensiblement selon la direction circonférentielle C.

Dans le cas correspondant à la figure 13, les bielles 156 étant de longueur fixe, l'agencement des dispositifs d'articulation latéraux 144B est tel que pour ces derniers, les points de liaison des secondes extrémités 162 aux seconds axes d'articulation 154 sont décalés l'un de l'autre dans la direction axiale X de manière à permettre l'écartement des extrémités circonférentielles 78 du capotage inférieur 66 par déformation élastique circonférentielle. Dans le même but, les premières extrémités 158 sont reliées au premier axe d'articulation 150 avec une certaine faculté de débattement dans la direction de cet axe. À cet effet, les rotules correspondantes sont par exemple montées sur le premier axe d'articulation 150 avec un jeu selon la direction de cet axe.

La figure 14 illustre une variante dans laquelle un tel dispositif d'articulation 144 comporte une unique bielle 170 centrée par rapport au plan axial médian XR du dispositif. La bielle 170 présente de préférence une structure renforcée avec, par exemple, une première extrémité 172 en forme de double bague définissant un entrefer dans lequel est logé la chape 160 de l'embase 148, et une deuxième extrémité formée de deux jambes 174 présentant des extrémités respectives pourvues chacune d'une bague correspondante articulées respectivement à deux chapes 164 portées par une embase 166 commune. Dans un tel cas, le second axe d'articulation 154, commun aux deux jambes 174, s'étend sensiblement selon la direction circonférentielle C.

En référence aux figures 15 à 17, le déplacement du capotage inférieur 66 de la position de fermeture (figure 15) à la position d'ouverture (figure 17) implique sensiblement, pour chaque dispositif d'articulation 144, une translation de l'embase 148 correspondante selon une trajectoire circulaire Tl. Comme illustré sur la figure 15, le déplacement du capotage inférieur 66 est permis par le fait que la direction initiale DI du mouvement fait, avec la direction axiale X, un angle 01 supérieur à un angle 02 défini entre les flancs aval 135 des nervures circonférentielles 124A et rainures circonférentielles 126A d'une part, et la direction axiale X d'autre part.

Comme le montrent les figures 16 et 17, le déplacement du capotage inférieur 66 vers la position d'ouverture implique un écartement du capotage transversalement à l'axe 28, et un décalage du capotage dans la direction axiale X, par exemple vers l'arrière. Comme expliqué ci-dessus, l'écartement du capotage inférieur transversalement à l'axe 28 s'opère moyennant une déformation en flexion du capotage dans la direction circonférentielle, c'est-à-dire avec un moment de flexion sensiblement parallèle à l'axe 28, pouvant dans certains cas être complétée par une légère déformation en torsion du capotage.

Dans des variantes préférentielles, le (ou chaque) dispositif d'articulation 144 comprend au moins un organe passif à liaison glissière configuré pour permettre une variation d'écartement entre la première extrémité 146 et la seconde extrémité 152 du dispositif d'articulation. Une telle variation d'écartement entre les extrémités permet, de manière générale, de réduire l'écartement du capotage concerné dans la direction transversale, imposé par la cinématique du dispositif, et donc de réduire les contraintes appliquées au capotage pour permettre le déplacement de celui-ci.

Au lieu de la bielle 170 ou des bielles 156, un tel dispositif d'articulation 144 comporte donc un ou plusieurs organes passifs à liaison glissière. Un tel organe comporte deux parties en liaison glissière l'une par rapport à l'autre, et qui sont donc mobiles l'une par rapport à l'autre selon un mouvement relatif de translation rectiligne, l'une des parties définissant la première extrémité 146 du dispositif d'articulation 144 tandis que l'autre partie définit la seconde extrémité 152 du dispositif.

De préférence, le (ou chaque) organe passif à liaison glissière est un vérin passif 178, tel qu'illustré sur les figures 18 et 19. Un tel vérin comporte une tige 180 pourvue d'une bague 182 qui définit par exemple la première extrémité 146 du dispositif d'articulation 144, et un corps 184 pourvu d'une bague 186 définissant par exemple la seconde extrémité 152 du dispositif. La tige 180 comporte un piston 188 logé dans le corps 184 et sollicité en direction de la bague 182 de la tige 180 par un moyen élastique, tel qu'un ressort 190 logé dans le corps 184, ou, en variante, un gaz sous pression emprisonné dans une chambre délimitée par le piston 188 au sein du corps 184. Les bagues 182 et 186 forment, ici aussi, des cages de réception pour des rotules 181, 187 destinées à être montées sur les axes d'articulation 150, 154.

Le moyen élastique permet notamment de réduire les efforts nécessaires de la part des opérateurs lors des manœuvres d'ouverture et de fermeture du capotage inférieur 66.

Les figures 20 à 23 illustrent un dispositif d'articulation 144 semblable à celui de la figure 13, mais dont les bielles sont remplacées par des vérins passifs 178.

Le dispositif d'articulation 144 des figures 20-23 comprend en outre des moyens pour assujettir la première extrémité 146 du dispositif selon une trajectoire elliptique T2. De tels moyens comprennent une première poulie 192 montée sur l'embase 148 portée par le capotage inférieur 66, avec faculté de rotation selon la direction du premier axe d'articulation 150 ; deux secondes poulies 194 montées sur le turboréacteur, en l'occurrence sur des embases 195 prévues à cet effet sur le carter de soufflante 32, avec faculté de rotation selon des axes 196 parallèles au premier axe d'articulation 150 et définissant sensiblement deux foyers de la trajectoire elliptique ; et un câble 198 fermé, engagé autour de la première poulie 192 et des secondes poulies 194.

Le câble 198 contraint la somme des distances entre le premier axe d'articulation 150 et chacun des axes 196 définis par les secondes poulies 194 à être constante quelle que soit la position du capotage inférieur 66.

De plus, le ou chaque vérin passif 178 du dispositif est configuré pour solliciter en permanence la première poulie 192 contre le câble 198 de manière maintenir ce dernier dans un état de tension.

Il en résulte que la trajectoire du premier axe d'articulation 150 est une ellipse (les centres des secondes poulies 194 étant sensiblement les foyers de cette ellipse). Il en est donc de même en ce qui concerne l'embase 148, et donc l'ensemble du capotage inférieur 66 dont ladite embase 148 est solidaire. Une telle trajectoire elliptique T2 permet d'accroître l'amplitude de déplacement axial du capotage inférieur 66 pour un niveau de déplacement radial (et donc de déformation en flexion) donné, par comparaison avec la trajectoire circulaire Tl inhérente à l'utilisation de bielles de longueurs fixes comme dans les modes de réalisation décrits ci-dessus en référence aux figures 13-17.

En variante, les secondes poulies 194 peuvent être remplacées par des points d'accroche fixes pour le câble 198 sur les embases 195, ou par des œillets solidaires des embases 195 dans lesquels le câble 198 est retenu.

Par ailleurs, les vérins passifs 178 peuvent, en variante, être dimensionnés de manière à être en extension maximale, et donc présenter une longueur constante, au début et à la fin de trajectoire, le câble 198 n'étant alors pas tendu. Dans une partie médiane de la trajectoire, les vérins passifs 178 sont comprimés par le câble de sorte que ladite partie médiane présente le caractère elliptique décrit ci-dessus. Une telle variante présente l'avantage d'accroître l'angle 0i au début de la trajectoire pour, le cas échéant, désengager plus facilement les motifs 124 et 126.

En référence à la figure 24, un dispositif d'articulation 144 semblable à celui des figures 20-23 comporte en outre un organe d'entraînement 200, par exemple un moteur ayant un axe de sortie 202 en contact avec le câble 198 de sorte qu'une rotation de l'axe de sortie 202 entraîne un déplacement du câble 198 autour de l'ensemble des trois poulies 192, 194, et donc un déplacement de l'embase 148 selon la trajectoire elliptique T2.

La figure 25 montre l'un des dispositifs d'articulation latéraux 144B dans une configuration semblable à celle des figures 20-23 ou de la figure 24, mais comprenant en outre une biellette de renfort 204 reliant une partie du corps 184 de l'un des vérins passifs 178 éloignée de la bague 186 de celui-ci à une embase 206 prévue à cet effet sur le carter de soufflante 32 (et partiellement masquée sur la figure 25 par l'une des embases 195) pour participer à la reprise des efforts induits par la gravité. L'embase 206 peut en variante être confondue avec l'embase 195. Les liaisons entre les extrémités de la biellette de renfort 204 et respectivement le corps 184 du vérin considéré et l'embase 206 sont des liaisons rotules. Dans l'exemple illustré, la biellette de renfort 204 est agencée du côté supérieur du dispositif de manière à travailler en compression. En variante, une telle bie Mette de renfort peut être agencée du côté inférieur du dispositif de manière à travailler en traction. La biellette de renfort 204 permet de contraindre la trajectoire du vérin passif 178 considéré et faire ainsi en sorte que ce dernier reprenne latéralement une partie du poids du capotage inférieur 66.

La figure 26 montre l'un des dispositifs d'articulation latéraux 144B dans une autre configuration également semblable à celle des figures 20-23 ou de la figure 24, mais dans laquelle l'un des vérins passifs, référencé 178', est relié à l'embase 166' correspondante par une liaison pivot au lieu d'une liaison rotule. Le second axe d'articulation 154' correspondant s'étend dans ce cas sensiblement selon la direction circonférentielle C. Le vérin passif 178' comporte une ou plusieurs bague(s) 186 définissant la seconde extrémité 152 du dispositif 144B, montées pivotante(s) sur le second axe d'articulation 154 correspondant.

D'une manière générale, compte-tenu des informations présentées ci- dessus, le dimensionnement des dispositifs d'articulation 144 permettant des manœuvres d'ouverture et de fermeture du capotage inférieur 66 sans appliquer de contrainte néfaste à ce dernier relève des compétences de la personne du métier.

À cet égard, l'embase 148 de chacun des dispositifs d'articulation latéraux 144B peut, en variante, être montée déplaçable sur la surface interne du capotage inférieur 66 selon une trajectoire comportant au moins une composante circonférentielle, au lieu d'être rigidement fixée sur ce capotage comme dans les exemples décrits ci-dessus. Une telle disposition a pour but de permettre à l'embase 148 de se déplacer en direction des l'extrémité circonférentielle 78 correspondante du capotage inférieur lors de la déformation globale en flexion de ce dernier au début d'une manœuvre d'ouverture.

Les figures 27A et 27B illustrent une variante dans laquelle le capotage inférieur 66 comporte deux portions latérales 66A rigides reliées l'une à l'autre par une bande médiane 66B élastiquement déformable, permettant de faciliter la déformation globale en flexion du capotage inférieur 66 au début d'une manœuvre d'ouverture. À cet effet, la bande médiane 66B est par exemple réalisée en un matériau élastomère. D'une manière générale, il doit donc être compris que le capotage inférieur 66 suit de préférence globalement un déplacement en translation curviligne entre ses positions de fermeture et d'ouverture.

Par ailleurs, les figures 28 et 29 illustrent plus en détail la structure du capotage supérieur et montrent des moyens d'appui axial par lesquels le capotage supérieur 70 est en mesure de transmettre des efforts au mât 62.

Les appuis axiaux et tangentiels induits par l'emboîtement de motifs en relief 124, 126 comme décrit ci-dessus, au niveau de l'interface entre le capotage supérieur 70 et le capotage avant 34, permettent une bonne transmission d'efforts depuis le capotage avant 34 vers le capotage supérieur 70. En particulier, les efforts résultants d'une forte incidence de l'entrée d'air, par exemple rencontrée lors du décollage, peuvent transiter dans le capotage supérieur de manière nettement plus efficace que dans les ensembles propulsifs de type connu.

Pour tirer au mieux bénéfice de cette transmission d'efforts améliorée, le capotage supérieur 70 comporte une structure interne de rigidification 210 présentant une section creuse fermée (figure 28). Une telle structure est par exemple formée par un prolongement 212 du tablier 74 sous le capot de mât 72, par une paroi de fond 214 sensiblement radiale reliant une extrémité arrière du prolongement 212 au capot de mât 72, et par le capot de mât lui-même, à la manière d'un caisson.

Le capotage supérieur 70 comprend en outre une structure interne d'appui 216 encastrée dans la structure interne de rigidification 210 et présentant une face d'appui arrière 218.

Le mât 62 comporte une structure d'appui 220 (figures 28 et 29) présentant une face d'appui avant 222 disposée axialement en regard et au contact de la face d'appui arrière 218 de la structure interne de rigidification 210 (figure 28), lorsque le capotage supérieur est en position de fermeture.

De préférence, les faces d'appui 218 et 222 s'étendent transversalement à l'axe 28 de l'ensemble propulsif, de manière à ne transmettre que des efforts axiaux. Du fait de la liaison par les deuxièmes organes de fixation traversants démontables 90 entre le capotage inférieur 66 et le capotage supérieur 70, les structures d'appui 216 et 220 permettent ainsi en particulier une transmission efficace des efforts résultant du moment de flexion subi par le capotage supérieur 70 et le capotage inférieur 66 lors d'un cabrage de l'aéronef équipé d'un tel ensemble propulsif, ce qui permet de limiter la déformation de ces capotages.