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Patent Searching and Data


Title:
PROTECTION UNIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/034972
Kind Code:
A3
Abstract:
Protection unit comprising a differential stage (1) provided with a relay trip (3) and at least two independent circuit breakers (2) protecting separate circuits, each circuit breaker (2) having its own magnetothermal tripping elements and a lock for unlocking it upon a command from the differential stage (1). The input connection terminals (10, 11) of the protection unit are connected to the differential stage. The protection unit includes output connection terminals (12, 12'; 13, 13'; 14, 14'; 15, 15'; 16, 16') for each circuit breaker. The circuit breakers are each provided with a tripping mechanism (20) connected to the trip of the differential stage and/or to the tripping mechanism of at least one adjacent circuit breaker. Said tripping mechanisms are capable of simultaneously exerting a tripping action on the locks of the circuit breakers upon a pulse or command from the trip of the differential stage.

Inventors:
DECKERT DENIS (FR)
DE COMBEJEAN MATTHIEU (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/001515
Publication Date:
July 10, 2008
Filing Date:
September 18, 2007
Export Citation:
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Assignee:
HAGER ELECTRO SAS (FR)
DECKERT DENIS (FR)
DE COMBEJEAN MATTHIEU (FR)
International Classes:
H01H83/22; H01H71/08
Domestic Patent References:
WO2003012814A12003-02-13
Foreign References:
FR2391549A11978-12-15
EP0704874A11996-04-03
GB597155A1948-01-20
Attorney, Agent or Firm:
LITTOLFF, Denis (20 place des Halle, Bureaux Europe Strasbourg, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Bloc de protection comportant un étage différentiel (1) muni d'un déclencheur à relais (3) et au moins deux disjoncteurs (2) indépendants protégeant des circuits distincts, chaque disjoncteur (2) comportant ses propres éléments de déclenchement magnétothermiques ainsi qu'une serrure permettant son déverrouillage sur commande de l'étage différentiel (1), caractérisé en ce que :

- les bornes de raccordement d'entrée (10,1 1 ) du bloc de protection sont reliées à l'étage différentiel (1 ) ; - le bloc de protection comporte des bornes de raccordement de sortie

(12,12' ; 13,13' ; 14,14' ; 15,15'; 16,16') pour chaque disjoncteur (2) ;

- les disjoncteurs (2) sont chacun dotés d'un mécanisme de déclenchement (20) relié au déclencheur de l'étage différentiel (1 ) et/ou au mécanisme de déclenchement (20) d'au moins un disjoncteur (2 1 ) adjacent ;

- lesdits mécanismes de déclenchement (20) sont aptes à exercer simultanément une action de déclenchement sur les serrures des disjoncteurs (2) sur impulsion ou commande du déclencheur de l'étage différentiel (1). 2. Bloc de protection selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit mécanisme de déclenchement est un levier (20) disposé dans chaque disjoncteur (2) et dont l'une des extrémités (22) est déplacée, lors du déclenchement de l'étage différentiel (1), selon un trajet lui permettant d'entrer en contact avec la serrure en vue de la déverrouiller. 3. Bloc de protection selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque levier (20) comporte des moyens de solidarisation (26) à l'étage différentiel (1 ) ou à au moins un levier (20) d'un disjoncteur (2) adjacent.

4. Bloc de protection selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation consistent en une entretoise (26) dont chaque extrémité permet la fixation à l'étage différentiel (1 ) ou à un levier (20) d'un disjoncteur (2) adjacent.

5. Bloc de protection selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation consistent en un arbre unique reliant les leviers (20) des disjoncteurs (2) et l'étage différentiel (1). 6. Bloc de protection selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier unique (4) contenant l'étage différentiel (1 ) et les disjoncteurs (2).

7. Bloc de protection selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les leviers (20) sont mobiles à rotation, articulés à l'une de leurs extrémités (21) au voisinage de la manette de commande (18) du disjoncteur (2), l'autre extrémité (22) comportant une zone de contact avec la serrure. 8. Bloc de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le déclencheur de l'étage différentiel (1 ) est composé d'un ensemble relais électromagnétique (3) associé à une serrure (5) de déclenchement, permettant un fonctionnement indépendant de la tension d'alimentation du bloc. 9. Bloc de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le déclencheur de l'étage différentiel (1 ) comporte un relais (3) présentant une bobine à émission, permettant un fonctionnement dépendant de la tension d'alimentation du bloc.

Description:

Bloc de protection

La présente invention a trait à un bloc de protection comportant un étage différentiel muni d'un déclencheur à relais et au moins deux disjoncteurs indépendants protégeant des circuits distincts. L'idée qui est à la base de l'invention est de regrouper des fonctions électriques différentes dans un ensemble monobloc principalement en vue de réduire les coûts à la fabrication.

L'idée à la base de l'association d'un étage différentiel et de plusieurs disjoncteurs provient de ce que, dans nombre de cas, dans un coffret de distribution électrique, ces produits sont placés côte à côte sur un rail et raccordés entre eux soit par l'intermédiaire de barres de pontage, soit par câblage individualisé. Ainsi, selon une configuration de circuit très répandue, un interrupteur différentiel par exemple bipolaire dans le cas d'une installation phase / neutre est placé en tête de plusieurs disjoncteurs, l'ensemble se situant par exemple en aval d'un interrupteur général lui-même connecté à un disjoncteur de branchement.

Le principe de leur association dans un même boîtier est donc assez naturel notamment dans la perspective précitée de réduction des coûts. Des gains sont alors par exemple possibles sur la quantité de plastique utilisée, sur le nombre de bornes de raccordement à prévoir selon la configuration mise en oeuvre, etc... Dans la même optique, un tel regroupement permet de s'affranchir de l'interrupteur dans l'étage différentiel, en prévoyant alors évidemment de relier mécaniquement le relais aux serrures des disjoncteurs. Une telle liaison existe déjà, par exemple dans certains blocs différentiels multipolaires, avec un lien mécanique entre le relais de déclenchement différentiel et les serrures des disjoncteurs qui fonctionne en cascade. Les disjoncteurs ont par conséquent tous et à tout moment un comportement identique, notamment parce qu'il n'y pas de débrayage possible entre leurs serrures. Du coup, I n'est pas possible par exemple d'en faire fonctionner un en particulier, notamment s'il est séparé de l'interrupteur différentiel par un ou plusieurs disjoncteurs.

Dans l'hypothèse des blocs différentiels, la totalité des disjoncteurs est en outre réarmée en même temps, ce qui rend impossible le fonctionnement d'une sélection d'un ou plusieurs disjoncteurs à l'exclusion des autres. Il n'y a donc pas, dans cette hypothèse, d'indépendance entre les disjoncteurs, ni de possibilité de protéger des circuits aux fonctionnements distincts.

Dans l'optique de l'invention, la mutualisation ou le regroupement de certaines fonctions en vue d'assurer des gains à la production doit être à l'inverse réalisé en

garantissant en même temps l'individualisation du fonctionnement des disjoncteurs qui sont liés à l'étage différentiel.

A cet effet, le bloc de protection de l'invention se caractérise à titre principal en ce que : - les bornes de raccordement d'entrée du bloc de protection sont reliées à l'étage différentiel ; le bloc de protection comporte des bornes de raccordement de sortie pour chaque disjoncteur ; les disjoncteurs sont chacun dotés d'un mécanisme de déclenchement relié au déclencheur de l'étage différentiel et/ou au mécanisme de déclenchement d'au moins un disjoncteur adjacent ; lesdits mécanismes de déclenchement sont aptes à exercer simultanément une action de déclenchement sur les serrures des disjoncteurs sur impulsion ou commande du déclencheur de l'étage différentiel.

Contrairement au fonctionnement en cascade dont il a été fait état précédemment pour ce qui concerne les blocs différentiels, les mécanismes de déclenchement propres à l'invention fonctionnent en parallèle. Le déplacement desdits mécanismes est commandé par le mouvement du relais de déclenchement de l'étage différentiel, quelles que soient par ailleurs les positions des serrures des disjoncteurs.

Selon une possibilité, ce mécanisme de déclenchement est un levier disposé dans chaque disjoncteur et dont l'une des extrémités est déplacée, lors du déclenchement de l'étage différentiel, selon un trajet lui permettant d'entrer en contact avec la serrure en vue de la déverrouiller. Comme indiqué ci-dessus, ce levier est distinct de la serrure proprement dite, et ne comporte une liaison mécanique qu'avec le relais de déclenchement et/ou un levier homologue, ou encore avec deux leviers identiques de disjoncteurs accolés de part et d'autre. En d'autres termes, il est localisé à un emplacement qui le rend insensible à la position des serrures des disjoncteurs. Chaque levier mobile comporte dès lors des moyens de fixation à l'étage différentiel ou à au moins un levier d'un disjoncteur adjacent.

Pour assurer la simultanéité des disjonctions lors du déclenchement de l'étage différentiel, il est nécessaire que ces moyens de fixation assurent la solidarisation entre la totalité des leviers et ledit relais. Selon une possibilité, lesdits moyens de fixation consistent en une entretoise dont chaque extrémité permet la fixation à l'étage différentiel ou à un levier d'un disjoncteur.

Chaque entretoise est donc fixée soit entre deux leviers adjacents, soit entre un levier et l'étage différentiel lorsqu'elle doit faire la liaison entre ledit étage et le disjoncteur qui lui est immédiatement adjacent.

Alternativement, ces moyens de fixation peuvent consister en un arbre unique - reliant les leviers des disjoncteurs et l'étage de déclenchement différentiel. Cette solution peut en particulier être mise en œuvre lorsqu'un boîtier monobloc unique est employé pour le bloc de protection de l'invention, boîtier qui contient alors l'étage différentiel et les disjoncteurs.

Outre l'économie de matière plastique qui est rendue possible par l'utilisation d'un seul boîtier pour l'interrupteur et les disjoncteurs, cette configuration présente l'avantage de permettre le remplacement des bornes d'entrée des disjoncteurs par de simples liaisons électriques, dans la mesure où elles n'ont pas à être accessibles de l'extérieur dudit boîtier. La connexion électrique entre la sortie de l'interrupteur différentiel et les entrées des disjoncteurs est en effet opaque pour l'utilisateur. Le bloc de protection peut également être composé de boîtiers accolés, un élément différentiel et au moins deux disjoncteurs, alors reliés par des entretoises qui constituent le lien mécanique entre les différents appareils.

Selon une solution préférentielle, les leviers peuvent être mobiles à rotation, par exemple articulés à l'une de leurs extrémités au voisinage de la manette de commande du disjoncteur, l'autre extrémité comportant une zone de contact avec la serrure.

Le déclencheur de l'étage différentiel peut être composé d'un ensemble relais électromagnétique associé à une serrure de déclenchement, permettant un fonctionnement indépendant de la tension d'alimentation du bloc.

Alternativement, ledit déclencheur peut comporter un relais présentant une bobine à émission, permettant un fonctionnement dépendant au contraire de la tension d'alimentation du bloc.

Ces deux versions correspondent en fait à des appareils différentiels qualifiés respectivement d'éiectromécanique et d'électronique.

L'invention va à présent être décrite plus en détails, en référence aux figures annexées, pour lesquelles :

- la figure 1 représente un schéma d'installation classique d'un interrupteur différentiel associé à des disjoncteurs ;

- la figure 2 représente un schéma d'installation selon l'invention ;

- la figure 3 montre, de manière schématique, la réalisation d'un bloc de protection selon l'invention ;

- la figure 4 montre une implantation et une configuration possibles d'un levier d'actionnement par rapport à une serrure classique de disjoncteur ; et

- la figure 5 représente en perspective un alignement de tels leviers, avec des entretoises de fixation les uns aux autres.

En référence à la figure 1 , le schéma d'installation classique, en l'espèce représenté en bifilaire, comporte un étage différentiel (1) implanté en amont d'une rangée de disjoncteurs (2), constitué d'un interrupteur différentiel ayant notamment pour fonction de couper le circuit par ouverture des contacts via un schéma classique à tore (6), relais (3) et serrure (5). Comme on l'a déjà mentionné, l'association d'un interrupteur différentiel (1) de tête et de plusieurs disjoncteurs (2) constitue un schéma électrique extrêmement courant dans les coffrets de distribution, réalisé sous forme d'appareils modulaires disposés en rang sur des rails normalisés. L'interrupteur différentiel (1 ) est en général situé à l'une des extrémités du rail, et un certain nombre de disjoncteurs (2) lui sont accolés. Les normes prévoient en principe le nombre de disjoncteurs (2) maximal qui peut être associé à un interrupteur différentiel (1). Ainsi, par exemple, le nombre de disjoncteurs (2) maximal que la norme espagnole prévoit d'associer à un interrupteur différentiel (1) est égal à 5.

Dans les coffrets de distribution, les appareils modulaires sont raccordés entre eux par l'intermédiaire soit de barres de pontage (une pour la phase et une pour le neutre dans le cas d'un schéma bifilaire comme celui qui est représenté en figure 1), soit par câblage.

L'objectif de l'invention est donc de regrouper les fonctions électriques précitées (protection différentielle et contre les surcharges ou les courts-circuits), comme cela est montré en figure 2, en faisant l'économie d'un interrupteur dans l'étage différentiel (1 ), et en reliant le relais (3) et - selon un exemple possible - une serrure (5) de l'étage différentiel (1) aux disjoncteurs (2).

On peut de surcroît simplifier le raccordement électrique par insertion desdites fonctions dans un ensemble monobloc constitué d'un unique boîtier (4) (voir en figure 3). Ce boîtier (4) intègre un ensemble de protection différentielle (1) composé d'un tore de mesure (6) relié à un relais (3), capable par l'intermédiaire d'une liaison mécanique (7) de déclencher les serrures des disjoncteurs (2) associés si un défaut différentiel survient.

Selon l'invention, ladite liaison mécanique (7) n'empêche pas la gestion individualisée des disjoncteurs (2). Elle assure donc le déclenchement simultané des serrures des disjoncteurs sans perturber leur fonctionnement individuel.

La figure 3 fait également apparaître le caractère interne des liaisons (8, 9) permettant dans cette version le raccordement respectivement de la phase et du neutre à l'entrée de chaque disjoncteur (2). Le boîtier (4) du bloc de protection selon l'invention ne comporte par conséquent que deux bornes de raccordement (10 ,11 ) d'entrée, pour un nombre de paires de bornes de raccordement de sortie (12,12' à 16,16') qui correspond au nombre de disjoncteurs (2) intégrés au boîtier (4). En l'espèce, cinq disjoncteurs (2) ont été associés au composant différentiel (1 ), et il y a donc dix connecteurs de raccordement de sortie (12,12' à 16,16').

En fait, en regardant la configuration d'un disjoncteur classique, telle qu'elle apparaît partiellement en figure 4, le levier (20) de l'invention, mobile en rotation autour d'une extrémité (21 ) et comportant à son autre extrémité (22) une excroissance lui permettant d'exercer une action sur le cliquet déclencheur (17) de la serrure, est distinct de cette dernière, placé entre la manette (18) de commande du disjoncteur et ledit cliquet déclencheur (17). Ce levier (20) n'interfère pas dans le fonctionnement propre des disjoncteurs, qui peuvent être chacun réarmés à l'aide de la manette de commande

(18) indépendamment des autres disjoncteurs. Une disjonction provoquée par exemple par le moteur électromagnétique (19) par action du percuteur (23) sur le déclencheur (17) n'a aucune influence sur ledit levier (20).

Lorsque le relais (3) de l'étage différentiel (2) bascule, le levier (20) se déplace, aboutissant à séparer le contact mobile (24) du contact fixe (25) par basculement de la serrure provoqué par le déplacement du cliquet déclencheur (17) suite à son contact avec l'extrémité (22).

Ce fonctionnement ne dépend pas de la place du disjoncteur relativement à l'étage différentiel (1). Ainsi, comme cela apparaît en figure 5, les leviers (20) équipant chaque disjoncteur sont par exemple reliés par des entretoises (26) qui répercutent le mouvement initialement impulsé par le relais à chaque disjoncteur. Ces entretoises (26) solidarisent, pour le déplacement rotatif, les différents leviers (20). Elles prennent par exemple la forme de languettes parallélépipédiques insérables dans des logements

(27) de forme correspondante. Ce solution convient par exemple pour les ensembles selon l'invention constitués de boîtiers accolés.

Bien entendu, l'exemple illustré ci-dessus ne peut pas être considéré comme limitatif de l'invention. Des alternatives de forme et de configuration peuvent également être utilisées. Ainsi, par exemple, l'usage des entretoises (26) peut être remplacé par un unique arbre reliant la totalité des leviers (20), dans l'hypothèse d'un boîtier unique.