DE FORME ANALOGUE

La présente invention se rapporte à un emballage de protection et de calage pour un verre de lunettes ou produit analogue, au flan pour la réalisation du réceptacle d'un tel emballage et au procédé de conditionnement de l'objet dans cet emballage.

Plus particulièrement, la présente invention concerne le conditionnement à l'unité d'un verre de lunettes lorsque ce conditionnement se fait à l'aide d'un emballage en deux parties, c'est-à-dire comportant une enveloppe externe et, dans celle-ci, un réceptacle propre à la protection et au calage du verre de lunettes.

Elle porte également sur l'application de cet emballage à tous les autres objets ou produits situés dans des domaines différents de celui des produits ophtalmiques, et présentant des formes générales identiques ou analogues, ou plus généralement similaires à celles de verres de lunettes, par exemple des formes générales en galet ou en palet. A ce jour, le réceptacle le plus souvent utilisé pour un verre de lunettes est une coque en matière synthétique thermoformée présentant à mi- hauteur un épaulement pour 1'appui du verre de lunettes et ainsi la mise en suspension de celui-ci, et une enveloppe externe, en carton comportant, outre une paroi latérale cylindrique de section transversale rectangulaire, deux rabats de fermeture propres à la refermer à chacune de ses extrémités.

Un tel emballage a donné et peut encore donner satisfaction.

Il présente cependant des inconvénients, qui sont les suivants.

Tout d'abord, le réceptacle se prête mal à la réception de verres de lunettes de caractéristiques géométriques différentes.

Or en raison des différences de modèles et de puissances ces verres de lunettes varient largement en diamètre périphérique, en courbure radiale, et en épaisseur d'un verre à l'autre, mais varient aussi en épaisseur selon l'endroit de la périphérie sur un verre dit progressif. En pratique, avec l'emballage actuel, plus de vingt modèles d'emballage différents sont nécessaires pour couvrir toute la gamme de verres de lunettes à conditionner, au détriment des coûts de fabrication et de gestion de l'ensemble. En outre, en raison notamment de la présence de rabats de fermeture sur l'enveloppe externe, l'insertion du réceptacle dans cette enveloppe externe est difficile à automatiser.

En pratique, elle se fait encore le plus souvent à ce jour de manière manuelle, induisant une faible cadence et des coûts élevés.

Par ailleurs, la réalisation en matière synthétique du réceptacle pose des problèmes de recyclage dans l'état actuel des exigences anti- pollution.

Finallement, le prix unitaire des coques ne peut diminuer encore car l'outillage est déjà amorti.

La présente invention a pour objet un emballage de protection et de calage minimisant ces inconvénients qui s'applique à la protection et au calage de nombreux produits de forme générale analogue à celle d'un verre de lunettes. On peut ainsi citer à titre d'exemple les produits suivants: produits pharmaceutiques et médicaux - produits de beauté - objets décoratifs - médailles et décorations - bijoux, montres - produits informatiques - instruments de mesure portatifs - pièces détachées et accessoires -

articles de sport et de loisir - produits alimentaires - papeterie - objets publicitaires - contenants: pots, boîtiers et écrins, et tous leurs équivalents ainsi que le domaine des composants optiques pour la photographie, le cinéma, la télévision, l'observation visuelle et les prises de vue, notamment les objectifs, les lentilles et les filtres et tous leurs équivalents. A cet effet, l'invention se rapporte à un emballage de protection et de calage tout en carton approprié au calage de verres de lunettes formé d'un fourreau dans lequel vient s'engager à coulissement un réceptacle, caractérisé en ce que le réceptacle comporte un panneau de fond quadrangulaire, en particulier carré, sur lequel est déposé le verre de lunettes et, le long de deux bords opposés de ce panneau de fond, deux rebords en caisson articulés en parallélogramme déformable au panneau de fond, entre une position rétractée dans laquelle ils s'étendent à plat suivant le plan du panneau de fond, et une position érigée dans laquelle ils se dressent perpendiculairement à celui-ci, les deux rebords en caisson présentant dans leur panneau latéral interne une découpe faisant office d'ouverture pour la réception à calage du verre de lunettes. Outre les nombreux avantages propres au carton : coût, caractère recyclable, résistance aux chocs, légèreté en même temps qu'une résistance mécanique suffisante, cet emballage admet différents verres de caractéristiques géométriques différentes et l'opération de conditionnement peut facilement être automatisée.

Par ailleurs, son coût de revient, même imprimé, est minime et il peut avantageusement être livré à plat, qu'il s'agisse du réceptacle ou de son fourreau.

De plus, le réceptacle se centre automatiquement autour du verre à protéger et

simultanément, centre le verre au fur et à mesure de sa mise en volume.

En pratique, avec l'emballage de protection et de calage selon l'invention, cinq modèles d'emballage différents suffisent pour couvrir toute la gamme de verres de lunettes possibles.

En outre, le réceptacle que comporte cet emballage est avantageusement livrable à plat, et, comme l'enveloppe externe à laquelle il est associé, il peut avantageusement être réalisé en carton ou carton ondulé si désiré en tirant profit des qualités de légèreté, de facilité de pliage et de rigidité de ce type de matériau.

Finallement, aucun collage ne s'avère nécessaire lors de la mise en volume, si bien que l'emballage selon l'invention peut être réutilisé pour un retour en garantie ou tout autre usage ultérieur.

La présente invention a encore pour objet un flan propre à la réalisation d'un seul tenant d'un tel réceptacle.

Les buts, les caractéristiques et les avantages de l'invention, ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux figures des dessins schématiques annexés dans lesquels :

. la figure 1 est une vue en perspective avec arrachement local sur la face supérieure de l'emballage de protection et de calage selon

1'invention à 1'état fermé et renfermant un verre de lunettes ;

. les figures 2 et 3 sont, à échelle supérieure, des vues en coupe transversale de 1'emballage de protection et de calage, chacune suivant respectivement les lignes II-II et III-III de la figure 1 ;

. la figure 4 est une vue en perspective d'ensemble de 1'emballage de protection et de calage selon

l'invention, réceptacle et fourreau dissociés ; . la figure 5 est, à échelle différente, une vue en plan de la découpe à plat du flan propre à la constitution du réceptacle que comporte l'emballage de protection et de calage selon 1'invention ;

. la figure 6 est une vue en plan de la découpe à plat après collage ; . les figures 7A, 7B, 7C, 7D et 7E sont des vues en perspective illustrant successivement, à partir de la vue à plat, diverses phases de mise en volume du réceptacle de l'emballage de protection et de calage selon l'invention jusqu'à sa forme définitive ; . la figure 8 est une vue schématique en perspective montrant le verre de lunette en position d'immobilisation dans l'entrée de l'ouverture de calage ; . la figure 9 est une vue agrandie d'un des bords de

1'ouverture ; . la figure 10 est une vue schématique frontale de l'ouverture montrant la position de deux verres l'un d'épaisseur minimale, l'autre d'épaisseur maximale , . la figure 11 est une vue schématique d'un bord latéral de l'ouverture destinée à visualiser la relation entre les épaisseurs de verres et la forme de tracé de la courbe dudit bord ,

. la figure 12 est une vue schématique en perpective analogue à celle de la figure 8 dans le cas de bords latéraux obliques ,

. la figure 13 est une vue schématique en perpective verre enlevé dans le cas de bords latéraux avec volets.

Comme déjà indiqué les applications de l'invention s'étendent de façon non limitative aux objets commerciaux autres que les produits ophtalmiques du type verres de lunettes relatifs aux domaines suivants : produits pharmaceutiques et médicaux - produits de

beauté - objets décoratifs - médailles et décorations - bijoux, montres - produits informatiques - instruments de mesure portatifs - pièces détachées et accessoires - articles de sport et de loisir - produits alimentaires - papeterie - objets publicitaires - contenants: pots, boîtiers et écrins, et tous leurs équivalents ainsi que le domaine des composants optiques pour la photographie, le cinéma, la télévision, l'observation visuelle et les prises de vue, notamment les objectifs, les lentilles et les filtres et tous leurs équivalents.

Comme on le comprendra aisément, il s'agit de maintenir à calage un objet de forme générale équivalente ou approchante à celle d'un verre de lunettes, mais plus particulièrement de forme générale plate et approximativement cylindrique à faces opposées planes ou bombées, en retrait ou en saillie mais aussi à faces opposées de forme quelconque, régulière ou non. La forme de la surface latérale pourra varier, par exemple une forme de section oblongue, polygonale ou autre.

Pour les raisons indiquées ci-dessus la description ci-après utilise comme exemple un verre de lunettes référencé 10. Il est bien entendu que l'objet conditionné peut varier dans sa forme et dans sa nature. Il suffit qu'il puisse matériellement être contenu dans l'emballage, c'est-à-dire être entouré et calé par les formes de carton dressées décrites ci- après.

Ainsi, l'exemple du verre de lunettes utilisé ci-après vaut pour tous les produits susceptibles d'être conditionnés dans cet emballage.

Le conditionnement à l'unité de ce verre de lunettes 10, de surface supérieure 11, se fait à l'aide d'un emballage 12 comportant, dans une enveloppe externe 13, un réceptacle 14 propre à sa protection et à son calage.

Le réceptacle 14 comporte un panneau de fond

15 quadrangulaire, de préférence carré, sur lequel est déposé le verre de lunettes 10, et, le long de deux bords opposés de ce panneau de fond 15, de préférence à ras avec ceux-ci, deux rebords en caisson 16 de section quadrangulaire, par exemple rectangulaire. Ces rebords en caisson sont articulés en parallélogramme déformable au panneau de fond entre une position rétractée (figure 7A) dans laquelle ils s'étendent à plat sur le plan du panneau de fond et une position érigée (figures 1,4,7C et 7D) dans laquelle ils se dressent perpendiculairement à celui-ci. Ces rebords en caisson

16 présentent sur leur panneau latéral 18 interne, à ras avec le panneau de fond 15 selon des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, une découpe 19, constituant une ouverture de calage pour l'insertion partielle de l'objet à conditionner: verre de lunettes ou autre.

A titre d'exemple, cette conformation se montre par exemple bien adaptée à l'immobilisation d'une paire de lunettes équipée ou non de ses verres, par exemple une paire de lunettes de soleil qui se trouve ainsi suffisamment protégée pour les besoins courants du transport, de la livraison et éventuellement de la vente et de son utilisation. Les deux rebords en caisson 16 sont identiques et s'étendent parallèlement l'un à l'autre en reposant de toute leur largeur sur le panneau de fond 15.

Chacun d'eux comporte successivement, séparés par des lignes de pliage parallèles 22, un panneau latéral 23 relié d'un seul tenant au panneau de fond 15 par une ligne de pliage 24, et un panneau de façade 25. La ligne de pliage 24 formant le bord correspondant du panneau de fond 15 est parallèle aux lignes de pliage 22 précédentes. Les deux rebords en caisson 16 comportent, outre le panneau latéral 18 présentant la découpe 19, un panneau de liaison 26 par lequel chaque

caisson est solidarisé par collage au panneau de fond 15.

De l'une à l'autre des lignes de pliage 22 ou 24 qui les délimitent, les panneaux latéraux 18 et 23 présentent la même largeur. Cette largeur correspond à la hauteur des rebords en caisson 16.

Dans la forme de réalisation représentée, le réceptacle 14 comporte, en outre, des rabats de fermeture 27, qui, de hauteur au plus égale à celle des rebords en caisson 16, sont chacun respectivement reliés d'un seul tenant au panneau de fond 15 le long des deux autres bords de celui-ci, par des lignes de pliage 28 qui, formant les bords correspondants de ce panneau de fond 15, sont perpendiculaires aux lignes de pliage 22, 24 des rebords en caisson 16.

En pratique, la hauteur de ces rabats de fermeture 27 est égale à celle des rebords en caisson 16.

Dans la forme de réalisation représentée, les rabats de fermeture 27 sont reliés aux rebords en caisson 16 par des articulations de coin, par exemple, des soufflets 30 à ligne de pliage médiane 31 issue, en pratique à 45°, de l'angle correspondant du panneau de fond 15, et de sens de pliage inverse de celui des lignes de pliage 22, 24 des rebords en caisson 16.

Chacun de ces soufflets 30 se raccorde au rabat de fermeture 27 et au panneau latéral 23 qu'il relie par des lignes de pliage de même sens que les lignes de pliage 22, 24 des rebords en caisson 16, à savoir, pour le rabat de fermeture 27, une ligne de pliage 32, qui, perpendiculaire à la ligne de pliage 28 de ce rabat de fermeture 27, est dans le prolongement de la ligne de pliage 24 du panneau latéral 23, et, pour le panneau latéral 23, une ligne de pliage 33 qui, perpendiculaire à la ligne de pliage 24 de ce panneau latéral 23, est dans le prolongement de la ligne de pliage 28 du rabat de fermeture 27.

Dans la forme de réalisation représentée, et pour en faciliter le pliage, la ligne de pliage médiane 31 des soufflets 30 est localement interrompue par une découpe 35. En pratique, cette découpe 35 s'étend jusqu'à la ligne de pliage 32, et elle se substitue à elle sur une partie de sa longueur.

Les soufflets 30 présentent une forme générale en arc de cercle. Dans la forme de réalisation représentée, les bords latéraux 36 de la découpe 19 que présente chaque rebord en caisson 16 sur son panneau latéral 18 le plus interne sont de forme générale oblique par rapport au panneau de fond 15, en convergeant 1'un vers 1'autre au fur et à mesure qu'ils s'éloignent de celui-ci.

En pratique, ces bords latéraux 36 présentent un tracé géométrique fonction de 1'application envisagée en vue du maintien à calage de l'objet. Ils sont par exemple chacun arrondis en arc de cercle, ou en segment d'arche en ayant l'un et l'autre un même centre, et, issus de la ligne de pliage 22 du panneau latéral 18 qu'ils affectent, en interrompant localement cette ligne de pliage 22 à l'une de leurs extrémités.

Ces bords latéraux sont raccordés 1'un à l'autre par un bord droit 37 parallèle à cette ligne de pliage 22 à l'autre de leurs extrémités.

D'autres formes techniques des bords latéraux 36 sont possibles. Certaines d'entre elles sont décrites ci-après. Une ligne de coupe 38 parallèle à ce bord droit 37 tronque à son extrémité la languette 40 dégagée dans le panneau latéral 18 par la découpe 19, et cette languette 40 s'étend d'un seul tenant avec le panneau de liaison 26 adjacent, en prolongeant localement celui-ci dans sa partie médiane.

De même, et pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, les lignes de pliage 24 formant les

bords du panneau de fond 15 le long duquel s' étendent les rebords en caisson 16 sont chacune localement interrompues par au moins une découpe en anse 41, qui, dirigée vers 1' intérieur du panneau de fond 15 à partir d'une telle ligne de pliage 24, ménage un tenon 42, en continuité avec le panneau latéral 23 proche des rebords en caisson 16.

En pratique, deux découpes en forme d'anse 41, et donc deux tenons 42, sont ainsi prévus, à distance l'un de l'autre, sur chacun des deux bords opposés concernés du panneau de fond 15.

Le réceptacle 14 est issu entièrement d'un seul et même flan 14', en carton, carton ondulé ou autre matériau en feuille convenablement découpé, rainé et plié.

Sur la figure 5, sur laquelle le flan 14' est représenté développé à plat, et de manière conventionnelle, les lignes de coupe sont représentées en trait continu, et les lignes de rainage, et donc de pliage, sont représentées en tirets lorsqu'elles correspondent à un premier sens de pliage, et en pointillés lorsqu'elles correspondent au sens de pliage opposé au précédent.

Dans le flan 14', les panneaux latéraux 23 des rebords en caisson 16 bordent le panneau de fond 15 en alternance avec les rabats de fermeture 27, et à compter de ces panneaux latéraux 23, s'étendent, successivement alignés les uns avec les autres, pour chacun des rebords en caisson 16, le panneau de façade 25, le panneau latéral 18 et le panneau de liaison 26.

Après encollage des panneaux de liaison 26, tel que schématisé par des hachures sur la figure 5, les panneaux de façade 25, les panneaux latéraux 18 et les panneaux de liaison 26 sont rabattus sur le reste du flan 14', par pliage de 180° autour de la ligne de pliage 22 intermédiaire entre les panneaux latéraux 23 et les panneaux de façade 25.

Au terme de ce rabattement, les panneaux de liaison 26 et les languettes 40 qui les prolongent sont solidarisés par collage au panneau de fond 15, et, les rebords en caisson 16 étant en position rétractée, le flan 14' ainsi plié et collé est avantageusement livrable à plat (figure 6).

Pour sa mise en volume sur ses lieux d'utilisation, et donc pour la constitution du réceptacle 14 suivant l'invention, il suffit, après pose sur le panneau de fond 15, suivant la flèche F1 de la figure 7A, du verre de lunettes 10 à conditionner, d'exercer une action de poussée sur les deux bords opposés de ce flan 14' correspondant aux rebords en caisson 16, suivant les doubles flèches F2 de la figure 7A.

Les rebords en caisson 16 passent alors d'eux-mêmes en position érigée, en se dressant perpendiculairement au panneau de fond 15 avec leur panneau de façade 25 parallèle à celui-ci, figure 7B, et dans le même temps, ils viennent enserrer par les bords latéraux 36 de leur découpe 19 le verre de lunettes 10, en maintenant dès lors celui-ci appliqué contre le panneau de fond 15, grâce au caractère oblique de ces bords latéraux 36. II suffit, ensuite (figure 7B) de relever les rabats de fermeture 27, suivant les deux flèches F3 de la figure 7C, ce qui implique un simple pliage de 90° de ces rabats de fermeture 27 autour de leurs lignes de pliage 28 avec un pliage conjoint sur eux-mêmes des soufflets 30 autour de leur ligne de pliage médiane 31 , jusqu'à ce que, tel que représenté sur la figure 7D, ces rabats de fermeture 27 se dressent eux aussi perpendiculairement au panneau de fond 15.

Dans la forme de réalisation représentée, l'enveloppe externe 13 dans laquelle doit être glissé le réceptacle 14 ainsi constitué se réduit à un simple fourreau tubulaire (figure 7E).

Autrement dit, cette enveloppe externe 13 comporte un alignement de panneaux principaux 44 et latéraux 45 qui, alternant les uns avec les autres, sont conjointement refermés en boucle sur eux-mêmes par une languette de liaison 46, suivant une section transversale rectangulaire et un contour carré correspondant à la section transversale et au contour du réceptacle 14.

La constitution d'une telle enveloppe externe 13 étant bien connue par elle-même, et ne relevant pas en propre de la présente invention, elle ne sera pas décrite plus en détail ici.

Il suffira d'indiquer que, comme pour le réceptacle 14, cette enveloppe externe 13 peut avantageusement être issue entièrement d'un seul et même flan en carton, carton ondulé ou autre matériau en feuille, convenablement découpé, rainé, plié et collé.

De préférence, entre l'enveloppe externe 13 ainsi constituée et le réceptacle 14 sont prévus des moyens d'arrêt.

Dans la forme de réalisation représentée, ces moyens d'arrêt comportent, le long de deux bords opposés du panneau de fond 15 du réceptacle 14, au moins un tenon 42 qui résulte d'une découpe en anse 41 interrompant localement la ligne de pliage 24 correspondante.

Comme décrit également précédemment, deux tenons 42 sont ainsi prévus sur chacun des deux bords opposés du panneau de fond 15 le long desquels s'étendent les rebords en caisson 16 et font saillie du côté du panneau de fond opposé aux rebords en caisson 16, lorsque ces rebords en caisson 16 sont eux-mêmes en position déployée.

Lorsque, avec le verre de lunettes 10, le réceptacle 14 est glissé dans l'enveloppe externe 13, les tenons 42 du réceptacle 14 viennent donc chacun respectivement s'engager dans les encoches 48 de

l'enveloppe externe 13, (figures 4 et 7E), ce qui suffit au maintien du réceptacle 14 dans l'enveloppe externe 13.

Comme décrit dans le cadre de son application particulière au conditionnement des lentilles ou verres de lunettes, l'emballage selon l'invention présente une ouverture en découpe 19 à bords latéraux 36 de forme particulière pour le calage qui sera décrite plus en détail ci-après. Pour maintenir et caler au mieux et sans dommage, pour la surface extérieure des lentilles à protéger, l'immobilisation résulte du contact ponctuel des bords latéraux 36 de l'ouverture en découpe 19 avec ladite surface extérieure supérieure de l'objet. Un maintien par contact en quatre points ou zones élémentaires de contact dont deux pour chaque ouverture et un appui-plan sur le fond du réceptacle suffisent à réaliser une immobilisation globale satisfaisante. On immobilise le corps de la lentille ou du verre de lunettes par contact au niveau de chaque ouverture en découpe 19 en au moins deux zones élémentaires localisées de contact correspondant à l'appui ponctuel de chaque bord latéral 36 de chaque ouverture en découpe 19 sur la surface latérale supérieure du verre, juste au niveau de son bord périphérique supérieur et ceci quelle que soit 1'épaisseur du verre qui varie en fonction de la puissance et donc de la courbure de la lentille et en fonction de son orientation angulaire dans le plan de base du corps de l'emballage pour les verres dits progressifs.

La forme des bords latéraux 36 de la découpe 19 peut varier en fonction du degré d'efficacité de l'effet de maintien à obtenir, et de l'amplitude de la variation d'épaisseur à couvrir.

La forme la plus simple est une ligne oblique

49 convergeant vers le haut avec son homologue symétrique 50 tel que représenté sur la figure 12.

La pente de ces bords obliques dépend largement de la plage des différences d'épaisseurs à couvrir. Si cette plage est étendue, pour un nombre de modèles de verre à couvrir, par exemple voisin de cinq, la pente sera forte. Par contre, s'il n'existe que quelques modèles d'épaisseurs voisines à emballer, la pente sera moins inclinée. Malheureusement ce tracé en ligne oblique des bords latéraux 36 de l'ouverture de la découpe 19 ne peut procurer un maintien efficace sur une plage trop étendue de différence d'épaisseurs de verres.

On peut améliorer le maintien d'immobilisation par des volets de renforcement 51 et 52 obtenus par une non éjection de la matière de l'ouverture de la découpe 19 lors de la découpe du carton comme représenté sur la figure 13.

Ces volets 51 et 52 améliorent la rigidité du bord oblique de l'ouverture utilisé comme ligne d'articulation à pivotement 53 et 54 et donc la qualité et la force du maintien d'immobilisation. Ouverts, ces volets assurent également, par leur présence une meilleure tenue mécanique des caissons 16 et un maintien supplémentaire de l'extrémité engagée dans 1'ouverture de la découpe 19.

Les volets peuvent être rabattus entièrement ou partiellement. Pour ce faire, on découpe en biais et plus ou moins les extrémités des volets 51 et 52, par exemple selon les parties d'extrémité 55 et 56 hachurées sur la figure 13, de manière à pouvoir les ouvrir plus ou moins en fonction de la forme de l'objet à conditionner et de l'application visée. On peut arriver ainsi à un véritable effet d'enveloppement et de protection supplémentaire de la partie de l'objet engagée dans 1'ouverture de la découpe 19.

Un autre tracé des bords latéraux 36 convient

pour un nombre important de modèles de même diamètre. Il s'agit de la courbe spécifique représentée sur les figures 8 à 10. Cette courbe est formée d'une partie inférieure 57 et d'une partie supérieure 58 curvilignes et de courbures inverses, raccordées entre elles par une zone d'inflexion 59 plus ou moins étendue. La partie inférieure est convexe alors que la partie supérieure est concave.

Comme on peut le remarquer sur la figure explicative 11, ce type de tracé, en forme générale de "S" à deux courbures inverses 57 et 58 constitue le meilleur compromis possible entre la ligne oblique 50 ou 51 des bords latéraux 36 et une ligne verticale 60 formée par la succession des zones élémentaires de contact, matérialisées chacune par une croix, correspondant à différentes épaisseurs de verres de même diamètre. Ce tracé garantit par sa seule forme un contact efficace d'appui pour toutes les épaisseurs de verres situées à l'intérieur d'une zone utile indiquée par une flèche à deux extrémités et située entre deux limites matérialisées par un tiret sur la figure 11.

Cette forme de découpe admet une plage suffisamment étendue de variation en hauteur entre une épaisseur minimale et une épaisseur maximale de verres. Dans la pratique en effet, les verres de lunettes ne peuvent devenir trop minces pour des raisons de solidité et de tenue dans la monture ou dépasser une certaine épaisseur pour des raisons esthétiques et de capacité des montures. Cette limitation d'ordre pratique détermine la plage utile de variation en hauteur désignée par une flèche à deux extrémités.

De plus, on peut jouer sur les paramètres suivants : position, inclinaison et étendue de la zone d'inflexion, convexité et concavité des parties inférieure et supérieure, pour augmenter l'étendue de la zone efficace de maintien du tracé de chaque bord

latéral 36 de l'ouverture de la découpe 19.

Lors du choix de la forme exacte du tracé de la découpe 19, la portion des bords latéraux de l'ouverture correspondant à la plage utile de maintien c'est-à-dire celle située de part et d'autre de la zone d'inflexion, sera disposée à une hauteur telle qu'elle pourra couvrir le maximum d'épaisseurs réelles de verres.

Par leur découpe 19, les rebords en caisson 16 du réceptacle 14 permettent avantageusement de se satisfaire de caractéristiques géométriques différentes pour le verre de lunettes 10 et les autres objets à conditionner.

Ainsi, les opérations nécessaires à la mise en place d'un verre de lunettes sur un flan 14', à la mise en volume de celui-ci pour l'obtention d'un réceptacle 14 et à la mise en place de ce réceptacle 14 dans l'enveloppe externe 13, sont facilement automatisables. Par exemple, la mise en place du réceptacle

14 dans l'enveloppe externe 13 se fait par insertion dans une enveloppe externe 13 déjà formée.

En variante, l'enveloppe externe 13 peut être formée autour du réceptacle 14, par enveloppement de celui-ci.

Quoi qu'il en soit, lorsque le réceptacle 14 est ainsi glissé dans l'enveloppe externe 13, ses rebords en caisson 16 et ses rabats de fermeture 27 sont également dûment maintenus en place par elle.