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Title:
PROTECTIVE ELEMENT FOR FOOTWEAR, PARTICULARLY DANCE SHOE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/117558
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a protective element for footwear, to footwear having the protective element built therein, and to a method for manufacturing said protective element, with use in the field of dance shoes. The protective element is to be inserted into the front portion of the footwear and includes a shell 2 for enclosing the toes of the user. Said shell forms a one-piece assembly including an internal portion 3, for making contact with the toes of the user and formed of a resilient material having a first hardness, and an outer portion 4, opposite the inner portion and formed of a rigid material having a second hardness that is greater than the first hardness. The outer portion is formed by injecting the rigid material, having a second hardness, into a first mold. The inner portion is formed by injecting the resilient material, having a first hardness less than the second hardness, into a second overmolding mold wherein the outer portion 1 is positioned.

Inventors:
DESCARGUES CHRISTINE (FR)
GUILLOTEAU AMELIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/050672
Publication Date:
September 29, 2011
Filing Date:
March 28, 2011
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
DESCARGUES CHRISTINE (FR)
GUILLOTEAU AMELIE (FR)
International Classes:
A43B5/12; A43B13/41; A43B17/16; B29D35/12
Domestic Patent References:
WO2007113588A12007-10-11
WO2007113588A12007-10-11
WO2002087374A12002-11-07
Foreign References:
EP1249186A12002-10-16
US20080209761A12008-09-04
GB2264221A1993-08-25
US6810603B12004-11-02
EP1325688A12003-07-09
GB1220846A1971-01-27
FR2921236A12009-03-27
Attorney, Agent or Firm:
COCHONNEAU, Olivier (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Elément de protection, destiné à être inséré dans la partie avant (1) d'un article chaussant notamment de type chausson de danse, comprenant une coque (2) destinée à enserrer au moins les orteils de l'utilisateur, caractérisé en ce que ladite coque (2) constitue un ensemble monobloc intégral rigide consistant en une partie interne (3) destinée à être en contact avec les orteils de l'utilisateur et formée en matériau résilient présentant une première dureté par surmoulage à l'intérieur d'une partie externe (4) opposée à ladite partie (3) interne et formée en matériau rigide présentant une deuxième dureté supérieure à ladite première dureté.

2. Elément de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau résilient est un élastomère, de préférence de type SEBS.

3. Elément de protection selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première dureté est sensiblement comprise dans l'intervalle sensiblement comprise dans l'intervalle [0 shore A ; 40 Shore A], de préférence sensiblement égale à 0 shore A.

4. Elément de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le matériau rigide est de type matériau plastique, de préférence de type polypropylène.

5. Elément de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la deuxième dureté est sensiblement comprise dans l'intervalle [90 shore A ; 80 Shore D].

6. Elément de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la coque (2) comprend une partie avant (2a) de protection se prolongeant vers l'arrière en une partie arrière (2b), par exemple de type languette (2b) apte à être fixée par des moyens de fixation (6), par exemple de type rivets (6), avec une première de montage (5).

7. Elément de protection selon la revendication 7, caractérisé en ce que la partie arrière (2b) constitue un prolongement arrière de la partie externe (4) de la coque (2), sans constituer un prolongement arrière de la partie interne (3) de la coque (2).

8. Article chaussant, notamment de type chausson de danse, présentant une partie avant (1) pourvue d'un élément de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Article chaussant, notamment de type chausson de danse, présentant une partie avant (1) pourvue d'un élément de protection selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, et d'une première de montage (5), caractérisé en ce que la partie arrière (2b) est fixée par des moyens de fixation (6), par exemple par des rivets (6), à ladite première de montage (5).

10. Procédé de fabrication d'un élément de protection selon Tune quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de formation de la partie externe (4) par injection, dans un premier moule, du matériau rigide présentant une deuxième dureté, et une étape de formation de la partie interne (3) par injection, dans un deuxième moule de surmoulage dans lequel est positionnée ladite partie externe (4) préalablement formée, du matériau résilient présentant une première dureté inférieure à ladite deuxième dureté.

Description:
ELEMENT DE PROTECTION POUR ARTICLE CHAUSSANT, NOTAMMENT

CHAUSSON DE DANSE

L'invention a pour objet un élément de protection pour article chaussant, un article chaussant muni d'un tel élément de protection, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel élément de protection.

L'invention trouve notamment une application au domaine des chaussons de danse, plus communément appelés « pointes », qui permettent à une danseuse de se tenir sur la pointe des orteils et qui nécessitent donc un renfort au niveau de la pointe.

Les chaussons de danse traditionnellement utilisés se composent d'une semelle, généralement en cuir, à laquelle est fixé un revêtement souple que l'on appelle un dessus de chausson, par exemple en satin. De tels chaussons se composent également d'une pointe constituée d'une coque dure ou boîte entourant les orteils, et s'étendant par un cambrion raidisseur, en la partie inférieure du pied, qui se prolonge jusque sous la voûte plantaire.

Un tel chausson doit être à la fois flexible, pour permettre à la danseuse de se déplacer sur une scène, et suffisamment solide pour supporter le poids de la danseuse lorsque celle-ci danse sur les pointes.

En outre, le confort et la protection de la pointe des pieds des danseuses sont deux autres éléments importants. En effet, lors de l'exécution des pointes, la totalité des efforts d'appui au sol, qui peuvent être très importants, est absorbée par l'avant du pied, notamment les orteils, de la danseuse.

L'avant ou la coque est généralement constitué de plusieurs couches de matières, renforçant le chausson, mais le rendant aussi particulièrement inconfortable.

Pour pallier cet inconvénient, les danseuses rajoutent souvent du coton, du papier « bulle » ou encore des morceaux de mousse, afin de réduire l'inconfort pouvant provoquer des douleurs, tout en conservant une épaisseur minimale afin de garder le contact avec le sol. Il existe par ailleurs des mousses ou patins en matériau résilient de type silicone, que l'on peut insérer en fond de coque et qui jouent le rôle de protège orteil.

De telles solutions posent notamment le problème de ne pas être intégrées au chausson. Les éléments de protection doivent être achetés séparément et renouvelés en fonction de l'usure qui se produit notamment par frottement entre l'élément de protection et la coque.

Même dans les chaussons dans lesquels sont intégrés de façon inamovible une coque et une couche de protection améliorant le confort, généralement en matériau résiliant, cette couche de protection est rajoutée dans le cours du processus de fabrication, en sandwich entre la coque et un revêtement interne. Les frottements potentiels entre la couche de protection et la coque engendrent alors un inconfort et accélèrent l'usure.

A titre d'exemple, on peut citer les articles décrits dans les documents FR 2 921 236, WO 2007/113588 et WO 02/087374.

Le problème que cherche à résoudre l'invention est donc celui de disposer d'un élément de protection pour article chaussant, qui protège le pied de la danseuse, tout en présentant une rigidité suffisante pour la pratique des « pointes », et en assurant un bon contact avec le sol pour le pied de la danseuse.

L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution aux problèmes et inconvénients précités parmi d'autres.

L'invention se rapporte ainsi, selon un premier aspect, à un élément de protection destiné à être inséré dans la partie avant d'un article chaussant notamment de type chausson de danse.

Cet élément de protection comprend une coque destinée à enserrer au moins les orteils de l'utilisateur.

Cette coque constitue un ensemble monobloc intégral rigide consistant en une partie interne destinée à être en contact avec les orteils de l'utilisateur et une partie externe opposée à la partie interne. La partie interne est formée en matériau résilient présentant une première dureté, par surmoulage à l'intérieur de la partie externe, cette dernière étant formée en matériau rigide présentant une deuxième dureté supérieure à la première dureté.

Ainsi, on peut fabriquer en une seule opération une coque intégrale monobloc à la fois rigide et confortable, préformée à la taille de la danseuse, qui ne perturbe pas la sensation de contact du pied avec le sol nécessaire pour la danse.

Une telle coque intégrale monobloc rigide assure à la fois la fonction de renfort et de protection du chausson, et la fonction de protection des orteils de la danseuse.

Les variantes suivantes de l'invention sont présentées, qui peuvent être considérées seules ou en combinaison avec une ou plusieurs autres.

Le matériau résilient de la partie interne peut être un élastomère, de préférence de type SEBS.

La première dureté peut être sensiblement comprise dans l'intervalle [0 Shore A ; 40 Shore A]. Elle est de préférence sensiblement égale à 0 shore A.

Le matériau rigide peut être de type matériau plastique, de préférence de type polypropylène.

La deuxième dureté peut être sensiblement comprise dans l'intervalle [90 shore A ; 80 Shore D].

La coque peut comprendre une partie avant de protection se prolongeant vers l'arrière en une partie arrière, par exemple de type languette, apte à être fixée par des moyens de fixation, par exemple de type rivets, avec une première de montage.

La partie arrière peut elle-même constituer un prolongement arrière de la partie externe de la coque, sans pour autant constituer un prolongement arrière de la partie interne de cette coque.

L'invention se rapporte également, selon un deuxième aspect, à un article chaussant, notamment de type chausson de danse, présentant une partie avant pourvue d'un élément de protection tel que présenté ci-dessus. En particulier, dans le cas où la coque comprend une partie avant de protection se prolongeant vers l'arrière en une partie arrière, par exemple de type languette, l'article chaussant peut être pourvu d'une première de montage à laquelle la partie arrière de la coque est fixée par l'intermédiaire de moyens de fixation, par exemple par des rivets.

L'invention se rapporte encore, selon un troisième aspect, à un procédé de fabrication d'un élément de protection tel que présenté plus haut.

Le procédé comprend une étape de formation de la partie externe par injection, dans un premier moule, du matériau rigide présentant une deuxième dureté.

Ensuite, on positionne cette partie externe préalablement formée dans un deuxième moule de surmoulage, et on forme la partie interne par injection dans ce deuxième moule du matériau résilient présentant une première dureté inférieure à la deuxième dureté.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants.

figure 1 : représente schématiquement l'élément de protection de l'invention,

figure 2 : représente schématiquement l'élément de protection de la figure 1 , en coupe médiane,

figure 3 : représente schématiquement l'élément de protection de la figure 1 fixé sur une première de montage, - figure 4 : représente schématiquement un article chaussant de type chausson de danse dans lequel est inséré un élément de protection de l'invention, en coupe.

La figure 1 est une représentation schématique d'une variante de réalisation de l'élément de protection de l'invention destiné à être inséré dans un article chaussant.

Cette figure 1 donne un exemple de la forme d'ensemble de cet élément de protection, avec une coque 2 qui se décompose en une partie avant 2a qui est destinée tout particulièrement à recevoir les orteils d'une danseuse, et qui se prolonge en une partie arrière 2b.

Dans cet exemple, la partie arrière 2b prend la forme d'une languette qui dépasse de la partie avant 2a.

La figure 2 représente l'élément de protection de la figure 1 , vue en coupe médiane.

On peut voir ainsi, sur cette figure 2, que la coque 2 est pourvue d'une partie interne 3 destinée à être en contact avec les orteils d'une danseuse, et à l'opposé, d'une partie externe 4.

Dans cette variante, la partie arrière 2b de la coque 2 est elle-même pourvue d'une portion de la partie interne 3 et de la partie externe 4.

Toutefois, alternativement, il est possible d'arrêter la partie interne 3 de la coque 2 avant la partie arrière 2b de cette coque 2, de sorte que, dans ce cas, la partie arrière 2a de la coque 2 ne comprend qu'une portion de la partie externe 4.

L'élément de protection tel que représenté schématiquement aux figures 3 et 4 est fabriqué de la façon suivante.

La partie externe 4 est tout d'abord formée par injection d'un matériau rigide, tel que du polypropylène, dans un premier moule.

Ensuite, on place la partie externe 4 préalablement formée dans un deuxième moule de surmoulage, puis on injecte dans se deuxième moule un matériau résilient, par exemple un élastomère tel que du SEBS pour former la partie interne 3 intégralement contre la partie externe 4.

On obtient ainsi une coque 2 intégrant la couche interne 3 molle et la couche externe 4 rigide, constituant un ensemble monobloc.

En choisissant un matériau rigide, tel le polypropylène, pour la couche externe 4, et un matériau résilient, tel du SEBS, pour la couche interne 3, qui soient chimiquement compatibles, on obtient une bonne adhésion de la couche interne 3 sur la couche externe 4 pendant le, et à la suite du, surmoulage.

II faut par ailleurs que le positionnement de la couche externe 4 dans le moule de surmoulage soit tel que cette couche externe 4 ne bouge pas sous la pression d'injection du matériau résilient. En particulier, la couche externe 4 préalablement formée doit être correctement plaquée contre le moule de surmoulage.

Le matériau résilient utilise pour la couche interne 3 et le matériau utilise pour la couche externe 4 présentent chacun une dureté différente, la dureté du matériau résilient étant inférieure à la dureté du matériau rigide.

En particulier, le matériau résilient peut avoir une dureté de l'ordre de 0 Shore A, ou sensiblement comprise entre 0 Shore A et 40 Shore A.

Par ailleurs, le matériau rigide peut avoir une dureté sensiblement comprise entre 90 Shore A et 80 Shore D.

La figure 3 représente schématiquement l'élément de protection de l'invention, avec la coque 2 comprenant la partie externe 4 et la partie interne 3, assemblée avec une première de montage 5, grâce à des moyens de fixation 6 qui sont de type rivets 6.

L'assemblage se fait au niveau de la partie arrière 2b de la coque 2, que cette partie arrière 2b prennent la forme d'une languette qui dépasse de la partie avant 2a, tel que représenté aux figures 1 et 2, ou une autre forme.

On a représenté à la figure 4, dans une vue en coupe, l'élément de protection assemblé avec une première de montage 5, le tout inséré dans un chausson de danse.

Précisément, la coque 2 est insérée par sa partie avant 2a dans la partie avant 1 du chausson, et assemblée par sa partie arrière 2b avec la première de montage 5 par l'intermédiaire des rivets 6.

La première de montage peut être en matériau de type Texon®, c'est-à- dire un matériau à base de fibres d'alpha-cellulose.

Le chausson en lui-même comprend classiquement une semelle 7, par exemple en cuir, et est recouvert d'une couche externe souple 8, par exemple en satin.

Dans cet exemple représenté à la figure 4, la partie arrière 2b de la coque 2, en laquelle vient se fixer la première de montage 5, est constituée uniquement de la partie externe 4 en matériau rigide, la partie interne 3 en matériau résilient s'a rrêtant juste avant. L'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple et n'est pas limitatif de l'invention.

En particulier, le choix des matériaux rigide et résilient pour la réalisation respectivement de la partie externe 4 et de la partie interne 3 de la coque 2, n'est pas limité au couple polypropylène-SEBS. Tout couple de matériau peut être utilisé, pour autant que le matériau résilient présente une dureté inférieure à la dureté du matériau rigide, et pour autant que les deux matériaux présentent des propriétés d'adhésion chimique mutuelle satisfaisante pour le surmoulage de la partie interne 3 sur la partie externe 4.

Par ailleurs, la forme exacte de la coque 2, notamment de sa partie avant 2a et de sa partie arrière 2b, n'est pas limitative de l'invention, pour autant que la partie avant 2a entoure les orteils et qu'elle se prolonge en une partie arrière 2b permettant l'assemblage avec une première de montage 5.