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Title:
PROVISIONALLY PRESTRESSED STRUCTURE ELEMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/229426
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a structure element (1) comprising: an elongate body (10), at least one tensioner (20) which longitudinally compresses the elongate body, and a means for deactivating (30) said tensioner, which allows the compression exerted by the tensioner on the elongate body to be released. The invention also concerns damping means (50) capable of braking the movement and/or the deformation of the tensioner during release of the compression.

Inventors:
SABBAH ALAIN (AE)
Application Number:
PCT/FR2018/051380
Publication Date:
December 20, 2018
Filing Date:
June 12, 2018
Export Citation:
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Assignee:
SABBAH ALAIN (AE)
International Classes:
E04C3/26; E04C5/08; E04C5/12; E04G21/12
Domestic Patent References:
WO2016016536A12016-02-04
Foreign References:
GB2106947A1983-04-20
US6195949B12001-03-06
FR3024480A12016-02-05
Attorney, Agent or Firm:
ORSINI, Fabienne et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Élément de structure (1 ) comportant :

- un corps allongé (10),

- au moins un tendeur (20) qui comprime longitudinalement le corps allongé (10), et

un moyen de désactivation (30) dudit tendeur (20), qui permet de relâcher la compression exercée par le tendeur (20) sur le corps allongé (10), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'amortissement (50) adaptés à freiner le mouvement et/ou la déformation du tendeur (20) lors de la relâche de la compression.

2. Elément de structure (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel les moyens d'amortissement (50) comportent un fluide ou un amas granulaire (52, 62) confiné dans une cavité (59, 69).

3. Elément de structure (1 ) selon la revendication 2, dans lequel une partie au moins du tendeur (20) est enfilée dans une gaine (61 ) de façon à délimiter avec cette gaine (61 ) ladite cavité (69).

4. Elément de structure (1 ) selon la revendication 3, dans lequel la gaine (61 ) comporte au moins un orifice (63) d'éjection d'une partie du fluide ou de l'amas granulaire (62) hors de la cavité (69).

5. Elément de structure (1) selon la revendication 2, dans lequel les moyens d'amortissement (50) comportent :

- un boîtier (51 ),

- au moins un piston (53) qui est raccordé à une extrémité du tendeur

(20), qui est monté coulissant dans le boîtier (51 ), et qui délimite avec le boîtier (51 ) ladite cavité (59),

et dans lequel le moyen de désactivation (30) comprend au moins une vanne (31 , 32, 33, 34) adaptée à permettre l'éjection ou le refoulement d'une partie du fluide ou de l'amas granulaire (62) hors de la cavité (59).

6. Elément de structure (1 ) selon la revendication 5, dans lequel le boîtier (51) est fixé au corps allongé (10) ou raccordée au corps allongé (10) par un autre tendeur (22).

7. Elément de structure (1 ) selon la revendication 5, dans lequel le boîtier (51 ) loge deux pistons (53, 54), dont l'un est raccordée à une extrémité dudit tendeur (20) et dont l'autre est raccordé à une extrémité d'un autre tendeur (23).

8. Elément de structure (1 ) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les moyens d'amortissement (50) comprennent un film à plusieurs épaisseurs (71 , 72, 73) qui est enroulé sur le tendeur (20) et qui est pris en sandwich entre le tendeur (20) et le corps allongé (10).

9. Elément de structure (1 ) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les moyens d'amortissement (50) comprennent au moins un autre tendeur (25) qui présente une section globale au moins deux fois supérieure à celle dudit tendeur (20) et qui est raccordé à une extrémité dudit tendeur (20).

10. Elément de structure (1 ) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le corps allongé (10) est réalisé en béton.

Description:
ÉLÉMENT DE STRUCTURE A PRECONTRAINTE PROVISOIRE

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale la fabrication d'éléments de structure, notamment de poutres, de dalles ou d'ourdis en béton.

Elle concerne plus particulièrement un élément de structure préfabriqué comportant un corps allongé, au moins un tendeur qui comprime longitudinalement le corps allongé, et un moyen de désactivation dudit tendeur qui permet de relâcher la compression exercée par le tendeur sur le corps allongé.

L'invention peut s'appliquer à tout type d'ouvrage, par exemple aux bâtiments, aux ponts, aux barrages...

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Il est courant, lors de la construction d'un bâtiment, d'un ouvrage routier ou de tout type d'infrastructure, d'utiliser des poutres en béton.

Un problème bien connu du béton est que, s'il résiste bien aux efforts de compression, il se fissure vite lorsqu'il est soumis à des efforts de traction, même de faibles intensités.

Il est alors connu de renforcer le béton par des armatures métalliques. On parle de béton armé.

Toutefois, si le béton armé présente certains avantages, son utilisation devient contreproductive lorsque les contraintes exercées sur les poutres deviennent importantes, du fait de l'alourdissement de la section de béton armé.

La solution alors envisagée est d'utiliser du béton dit précontraint, c'est- à-dire du béton traversé par une armature métallique qui comprime le béton.

L'idée est alors de s'assurer que le béton travaille toujours en compression et jamais (ou peu) en traction. Pour cela, on exerce une traction initiale sur l'armature métallique de telle sorte qu'au repos, la poutre en béton soit comprimée.

De cette manière, lorsque le béton subit des efforts de traction, il se décomprime mais ne travaille jamais en traction, ce qui évite l'apparition de fissures.

L'armature métallique utilisée est généralement formée de câbles ou de barres. Lorsque la poutre est destinée à être installée horizontalement sur un ouvrage, les câbles sont généralement disposés dans la partie inférieure de la section de la poutre.

On connaît deux procédés de fabrication de poutres en béton précontraint. L'un de ces procédés, dit de pré-tension, consiste à appliquer une tension à l'armature métallique avant la prise complète du béton. L'armature est ensuite libérée, mettant ainsi le béton en compression par simple effet d'adhérence.

L'inconvénient de cette solution est que lorsque les câbles sont mis en tension et que la poutre n'est pas encore mise en charge, les câbles ont tendance à faire fléchir la poutre vers le haut (on parle de « contre-flèche ») et donc à générer des efforts de traction dans la poutre (notamment au centre de sa face supérieure).

Par conséquent, il n'est pas possible de tendre ces câbles au-delà d'un certain seuil.

Pour remédier à cet inconvénient, on connaît du document FR3024480 une poutre dans laquelle d'autres câbles gainés (appelés « tendeurs ») sont disposés dans la partie supérieure de la section de la poutre.

L'ensemble des câbles et des tendeurs sont alors mis en tension simultanément, ce qui diminue l'effet des câbles inférieurs et évite l'apparition d'une grosse contre-flèche dans la poutre. Cette solution permet donc de tendre les câbles davantage que dans la solution précitée.

Dans cette solution, la poutre doit cependant nécessairement être équipée de moyens permettant de relâcher les tendeurs une fois que le béton a suffisamment séché pour atteindre une bonne résistance sur le site de préfabrication ou une fois que la poutre est installée dans l'ouvrage et qu'elle est progressivement mise en charge (de façon à ce que les charges compensent la précontrainte supérieure ).

OBJET DE L'INVENTION

Le demandeur a anticipé un inconvénient que cette solution pourrait présenter et qui est que les moyens permettant de relâcher la tension des tendeurs sont tels que cette tension est relâchée brutalement. Chaque tendeur risque alors de se détendre brutalement dans sa gaine, à la manière d'un fouet, ce qui peut générer une onde de choc potentiellement destructrice pour la poutre et potentiellement dangereuse pour le personnel se trouvant à proximité.

Afin de prévenir ce risque, la présente invention propose un élément de structure tel que défini dans l'introduction, qui comporte des moyens d'amortissement adaptés à freiner le mouvement et/ou la déformation du tendeur lors de la relâche de la compression que le tendeur exerce sur le corps allongé.

Ainsi, ces moyens d'amortissement permettent soit de ralentir le tendeur lorsqu'il est brutalement détendu, ce qui amortit ou supprime l'onde de choc provoquée par le relâchement du tendeur, soit d'éviter l'apparition d'une onde de choc (en réduisant considérablement l'allongement du tendeur à relâcher).

Les moyens d'amortissement permettent ainsi de sécuriser l'opération consistant à relâcher la tension du ou des tendeurs, ce qui réduit les risques de rupture du corps allongé ainsi que les risques pour les opérateurs se trouvant à proximité de l'élément de structure.

D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'élément de structure conforme à l'invention sont les suivantes :

- les moyens d'amortissement comporte un fluide ou un amas granulaire confiné dans une cavité ;

- une partie au moins du tendeur est enfilée dans une gaine de façon à délimiter avec cette gaine ladite cavité ;

- la gaine comporte au moins un orifice d'éjection d'une partie du fluide ou de l'amas granulaire hors de la cavité ;

- les moyens d'amortissement comportent un boîtier et au moins un piston qui est raccordé à une extrémité du tendeur, qui est monté coulissant dans le boîtier, et qui délimite avec le boîtier ladite cavité, et le moyen de désactivation comprend au moins une vanne adaptée à permettre l'éjection ou le refoulement d'une partie du fluide ou de l'amas granulaire hors de la cavité ;

- le boîtier est fixé au corps allongé ou raccordée au corps allongé par un autre tendeur ;

- le boîtier loge deux pistons, dont l'un est raccordée à une extrémité dudit tendeur et dont l'autre est raccordé à une extrémité d'un autre tendeur ;

- les moyens d'amortissement comprennent un film à plusieurs épaisseurs qui est enroulé sur le tendeur et qui est pris en sandwich entre le tendeur et le corps allongé ;

- les moyens d'amortissement comprennent au moins un autre tendeur qui présente une section globale au moins deux fois supérieure à celle dudit tendeur et qui est raccordé à une extrémité dudit tendeur ; - le corps allongé est réalisé en béton ;

- les moyens d'amortissement sont réalisés dans une matière différente de celle du corps de la poutre.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE D'UN EXEMPLE DE RÉALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés :

- la figure 1 A est une vue schématique de côté d'un élément de structure conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ;

- les figures 1 B et 1 C sont des vues de détail de deux variantes de réalisation de la zone I de la figure 1 A ;

- la figure 2A est une vue schématique de côté d'un élément de structure conforme à un second mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2B est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 2A ;

- la figure 3A est une vue schématique de côté d'un élément de structure conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 3B est une vue de détail de la zone III de la figure 3A ;

- la figure 4A est une vue schématique de côté d'un élément de structure conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 4B est une vue en coupe selon le plan B-B de la figure 4A ;

- la figure 5A est une vue schématique de côté d'un élément de structure conforme à un cinquième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 5B est une vue en coupe selon le plan C-C de la figure 5A ; - la figure 5C est une vue en coupe selon le plan D-D de la figure 5A ;

- la figure 6A est une vue schématique de côté d'un élément de structure conforme à un sixième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 6B est une vue de détail de la zone VI de la figure 6A.

En préliminaire on notera que les éléments identiques ou similaires des différentes variantes et des différents modes de réalisation de l'invention représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois.

On notera également que l'expression « élément de structure » pourra désigner tout élément utilisé dans un ouvrage pour composer et/ou rigidifier la structure de cet ouvrage (cet ouvrage pouvant être de tout type : bâtiment, pont, canal...).

L'élément de structure pourra présenter tout type de forme, et avoir des fonctions diverses. Il pourra par exemple s'agir d'une dalle ou d'un hourdi. Dans la suite de la description, l'élément de structure considéré sera une poutre 1.

Cette poutre 1 sera préférentiellement profilée et elle pourra présenter tout type de section transversale (carrée, en I, en T, ....). On considérera ici qu'elle présente une section rectangulaire.

II s'agira d'une poutre précontrainte en ce sens qu'elle comporte un corps 10 allongé, réalisé de préférence en béton, ainsi que des tendeurs permanents 20' (visibles sur la figure 1 uniquement) et des tendeurs provisoires 20 destinés à comprimer le corps 10. Ces tendeurs sont ici formés par des câbles métalliques mais ils pourraient présenter d'autres formes (tiges métalliques, câbles en fibres de carbone...).

On définira la « fibre neutre A1 » du corps 10 de la poutre 1 comme la ligne géométrique passant par les centres de gravité des sections transversales du corps. Ici, la section de la poutre est rectangulaire, si bien que les centres géométriques et les centres de gravité des sections sont confondus.

On distinguera les « tendeurs permanents » 20' des « tendeurs provisoires » 20 de la façon suivante : alors que les tendeurs permanents sont prévus pour rester définitivement tendus et attachés au corps 10 de la poutre 1 (notamment après que la poutre a été placée de façon définitive dans un ouvrage et qu'elle supporte des charges), les tendeurs provisoires sont conçus pour pouvoir être détendus (notamment au moment où la poutre est placée de façon définitive dans un ouvrage et qu'elle est mise en charge).

On utilisera par ailleurs les termes « inférieur » et « supérieur » par rapport à la poutre, en considérant la poutre telle qu'elle sera positionnée dans un ouvrage (ici on considérera que la poutre sera placée horizontalement, en appui par ses deux extrémités sur un bâti). La partie inférieure d'un élément désignera alors la partie de cet élément qui est tournée du côté du sol et la partie supérieure désignera la partie de cet élément qui est tournée vers le ciel.

Dans cette configuration, les tendeurs permanents 20' s'étendront parallèlement à la fibre neutre A1 de la poutre, sous cette fibre neutre, et les tendeurs provisoires 20 s'étendront parallèlement à la fibre neutre A1 de la poutre, au-dessus de cette fibre neutre.

Comme cela apparaît sur les différentes figures, on considérera que la poutre 1 est prévue pour être posée par ses extrémités sur des appuis 100 formés par le reste de l'ouvrage.

Du fait de son poids propre et du poids des charges qu'elle devra supporter, cette poutre 1 a alors naturellement tendance à fléchir vers le bas, ce qui génère des contraintes de traction dans la zone centrale inférieure du corps 10 (au risque de voir apparaître des fissures dans le béton).

Pour éviter l'apparition de fissures, il est prévu de précontraindre le corps

10 de la poutre 1 à l'aide des tendeurs permanents 20'. Ces tendeurs permanents 20' peuvent à cet effet être noyés dans le béton du corps 10 de la poutre, dans un état étiré.

Du fait de la position des tendeurs permanents 20' dans la partie inférieure de la poutre, cette dernière a alors tendance à fléchir dans le sens inverse, vers le haut (on parle de « contre-flèche »), ce qui lui permet de supporter de plus grosses charges.

On comprend qu'au moment de la construction de la poutre (lorsque la poutre n'est pas encore chargée), il n'est pas possible de tendre exagérément les tendeurs permanents 20', sauf à risquer de voir apparaître des fissures dans la partie centrale supérieure de la poutre. C'est la raison pour laquelle il est prévu de tendre provisoirement (tant que la poutre 1 n'est pas chargée) les tendeurs provisoires 20, de façon à réduire la contre-flèche.

L'invention porte alors sur les moyens permettant de détendre ensuite ces tendeurs provisoires 20, lorsque le béton a atteint une bonne résistance, ou lorsque la poutre est mise en charge.

Selon l'invention, la poutre 1 est équipée à cet effet, non seulement d'un moyen de désactivation 30 qui permet de relâcher la compression exercée par chaque tendeur provisoire 20 sur le corps allongé 10, mais aussi de moyens d'amortissement 50 adaptés à freiner le mouvement et/ou la déformation de chaque tendeur provisoire 20 lorsque ce dernier est relâché.

Dans l'énoncé du paragraphe ci-dessus, on distingue les moyens de désactivation 30 (qui permettent de relâcher la tension des tendeurs provisoires 20) des moyens d'amortissement 50 (qui permettent d'amortir le choc provoqué par le relâchement brutal des tendeurs provisoires 20), mais ces différents moyens pourront se confondre partiellement ou complètement. Ceci sera bien expliqué dans la suite de cet exposé.

Les moyens de désactivation 30 et d'amortissement 50 peuvent se présenter sous des formes très diverses.

Pour bien comprendre l'invention, on a respectivement représenté sur les figures 1A à 1 C, 2A et 2B, 3A et 3B, 4A et 4B, 5A à 5C, 6A et 6B, six modes de réalisation de l'invention. En référence à ces figures, on ne décrira à chaque fois qu'un seul des tendeurs provisoires 20 équipant la poutre 1 (on considérera que les éventuels autres tendeurs provisoires présentent des formes identiques).

Comme cela apparaîtra bien dans la suite de cet exposé, dans les trois premiers modes de réalisation, les moyens d'amortissement 50 comporteront un volume de fluide incompressible (de préférence un liquide, par exemple de l'eau, de l'huile) ou un amas granulaire sec (sable, poudre...), confiné dans une cavité afin de ralentir la déformation et le mouvement du tendeur provisoire 20 lorsque sa tension est brutalement relâchée.

Dans les trois autres modes de réalisation, ces moyens d'amortissement 50 se présenteront sous des formes différentes.

Plus précisément, dans le premier mode de réalisation représenté sur les figures 1A et 1 B, le tendeur provisoire 20 s'étend sur une majeure partie de la longueur de la poutre 1. Il est fixé par l'une de ses extrémités 20A au corps 10 de la poutre 1 et par l'autre de ses extrémités 20B à un piston 53.

Sa première extrémité 20A est plus précisément ici noyée dans le béton du corps 10 de la poutre 1 (lors de l'opération de coulage du béton formant le corps 10).

La partie centrale 20C du tendeur provisoire 20 est gainée, de façon à ce qu'elle puisse coulisser librement par rapport au corps 10 de la poutre 1 (sans adhérer au béton).

La seconde extrémité 20B du tendeur provisoire 20 est quant à elle connectée au corps 10 de la poutre 1 via un système de « boîte à sable ».

Plus précisément, dans ce premier mode de réalisation, les moyens d'amortissement 50 se présentent sous la forme d'une sorte de vérin qu'on peut appeler « boîte à sable ». Ce vérin comprend un boîtier 51 et un piston 53 auquel est raccordée l'extrémité 20B du tendeur provisoire 20 et qui est monté coulissant dans le boîtier 51.

Ce boîtier 51 comporte ici une paroi latérale tubulaire, fermée d'un côté par une paroi d'extrémité 56 et de l'autre par un bouchon 55.

Le boîtier 51 délimite une chambre profilée selon un axe parallèle à la fibre moyenne A1 de la poutre, de façon à permettre le coulissement du piston 53. La section de cette chambre peut être circulaire, oblongue ou plus généralement de forme quelconque.

Une partie de la chambre, située entre la paroi d'extrémité 56 et le piston 53, forme une cavité 59 qui est remplie d'un fluide incompressible ou de granulats secs. On considérera ici que la cavité 59 est remplie de sable 52 sec.

L'extrémité 20B du tendeur provisoire 20 pénètre dans cette cavité 59 au travers d'une ouverture pratiquée au centre de la paroi d'extrémité 56 du boîtier 51. Pour se rattacher au piston 53, cette extrémité 20B du tendeur provisoire 20 traverse une ouverture pratiquée au centre du piston 53 et est encapsulée dans une butée 57 qui s'appuie sur le piston 53.

Ici, la gaine 21 dans laquelle est enfilée la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20 se prolonge jusqu'à la paroi d'extrémité 53 du boîtier 51.

Le boîtier 51 est quant à lui fixé, directement ou indirectement, au corps de la poutre 1.

On peut ainsi envisager de noyer le boîtier 51 dans le béton du corps 10 de la poutre 1.

Toutefois, ici, comme le montre la figure 1 B, le bouchon 55 du boîtier 51 est raccordé au corps 10 de la poutre 1 via un second tendeur 22. Ce second tendeur 22 est à cet effet fixé d'un côté au bouchon 55 et est noyé de l'autre dans le béton du corps 10 de la poutre 1.

Selon une autre variante, on pourrait prévoir de placer le boîtier 51 à l'extérieur du corps 10 de la poutre 1 , contre une extrémité de celui-ci. Ainsi le boîtier serait-il plus facilement accessible à l'usager. Il pourrait en outre être réutilisable.

Quoi qu'il en soit, lorsque le tendeur provisoire 20 est tendu en usine, il s'allonge d'environ 1 centimètre par mètre (sa section se réduit en conséquence) en glissant dans la gaine 21 , ce qui a pour effet de comprimer le corps 10 de la poutre 1. Lors de cette opération de mise en tension, le piston 53 reste immobile par rapport au boîtier 51 grâce au caractère incompressible du sable 52 utilisé. Le moyen de désactivation 30, dont on rappelle qu'il permet de relâcher la tension du tendeur provisoire 20 (lorsque la poutre 1 est installée dans un ouvrage quelconque), comporte au moins une vanne.

Il comporte plus précisément ici deux vannes 31 , 32 qui se présentent sous la forme de vis. Ces vis sont ici vissées dans des alésages taraudés qui sont pratiqués dans le boîtier 51 et dans le piston 53, et qui débouchent, d'un côté, dans la cavité 59, et, de l'autre, vers l'extérieur ou vers une chambre ménagée à l'intérieur du boîtier 51.

Ces deux vannes 31 , 32 sont ainsi prévues pour permettre l'éjection d'une partie au moins du sable 52 hors de la cavité 59.

Lorsque les vis sont vissées, les vannes sont dites « à l'état fermé », et la tension du tendeur provisoire 20 ne varie pas.

En revanche, lorsque l'une au moins des vis est retirée, les vannes sont dites « à l'état ouvert », et le sable 52 est libre de s'échapper hors de la cavité 59.

Le tendeur provisoire 20 étant alors tendu, il a tendance à ramener le piston 53 vers la paroi d'extrémité 56 du boîtier, ce qui force l'éjection du sable au travers des vannes 31 , 32. Ainsi le tendeur provisoire 20 se détend-t-il progressivement.

La progressivité de cette détente est choisie en dimensionnant en conséquence la ou les vannes 31 , 32. On observe donc que dans ce mode de réalisation, les vannes 31 , 32 font partie intégrante des moyens d'amortissement 50, lesquels se confondent donc partiellement avec les moyens de relâchement 30.

Ici, la longueur du boîtier 51 est conçue de telle sorte que lorsque le piston 53 s'appuie contre la paroi d'extrémité 56 du boîtier 51 , le tendeur provisoire 20 est complètement détendu.

Sur la figure 1 C, on a représenté une variante de ce premier mode de réalisation, dans laquelle le boîtier 51 loge non plus un mais deux pistons 53, 54.

Le boîtier 51 présente ici une forme de tube fermé à ses deux extrémités par des parois d'extrémité 56. Ce boîtier 51 est de préférence situé à mi-longueur du corps 10 de la poutre 1.

La chambre délimitée par le boîtier 51 présente ici une section de forme oblongue.

Les deux pistons 53, 54 présentent des formes correspondantes. Ils sont initialement chacun situés à proximité l'un de l'autre, au milieu du boîtier 51. Ils délimitent ainsi chacun, avec la paroi d'extrémité 56 correspondante, une cavité 59, 59' remplie ici de sable 52.

Le tendeur provisoire 20 traverse l'une première des parois d'extrémité 56 et se rattache au piston 53 situé du côté de cette paroi d'extrémité 56. Il traverse pour cela une ouverture pratiquée dans ce piston 53, à une petite distance du centre de ce piston 53.

Il est ici en outre prévu un second tendeur provisoire 23 qui traverse l'autre des parois d'extrémité 56 et se rattache au second piston 54. Il traverse pour cela une ouverture pratiquée dans ce second piston 54, à une petite distance du centre de ce piston 54.

Les longueurs des deux cavités 59 et 59' sont conçues de façon que lorsque les deux pistons se trouvent aux extrémités du boitier 51 , les deux tendeurs provisoires 20, 23 sont complètement détendus.

Une partie centrale du second tendeur provisoire 23, qui débouche hors du boîtier 51 , est placée dans une gaine 23' de façon à ne pas adhérer au béton. L'extrémité opposée de ce second tendeur provisoire 23 est quant à elle noyée dans le béton.

Ici encore, il est prévu deux vannes 33, 34 par cavité 59, 59', se présentant sous la forme de vis vissées dans le boîtier 51 ou dans les pistons.

Dans cette variante, lorsque les vis sont dévissées et que le sable 52 situé entre les deux pistons 53, 54 s'évacue hors des cavités 59, 59', les deux pistons s'éloignent l'un de l'autre si bien que les deux tendeurs provisoires 20, 23 se détendent progressivement.

Sur les figures 2A et 2B, on a représenté un second mode de réalisation de l'invention.

Dans ce mode de réalisation, le tendeur provisoire 20 s'étend sur toute la longueur du corps 10 de la poutre 1.

Il est fixé par ses extrémités 20A, 20B aux abouts du corps 10 de la poutre 1. Ici, ces deux extrémités 20 A, 20B sont plus précisément noyées dans le béton du corps 10 de la poutre 1.

La partie centrale 20C du tendeur provisoire 20 (celle qui n'est pas noyée dans le béton) est pour sa part enfilée dans une gaine 61 de façon à pouvoir coulisser dans celle-ci sans adhérer au béton. Dans ce mode de réalisation, le moyen de désactivation 30 est simplement formé par une niche 35 qui est prévue en creux dans la face supérieure du corps 10 de la poutre 1 et qui permet d'accéder à un tronçon de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20.

Cette niche 35 permet à un opérateur de découper avec un outil (cisaille, chalumeau...) ou un produit (acide...) le tendeur provisoire 20 de façon à relâcher la contrainte en compression qu'il exerce sur le corps 10 de la poutre 1.

La niche 35 est ici placée à mi-longueur du corps 10 de la poutre 1. En variante, elle pourrait être placée, autrement, pour autant qu'elle donne accès à un tronçon de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20.

Ici, la gaine 61 présente un diamètre intérieur sensiblement plus grand que le diamètre extérieur du tendeur provisoire 20, de façon à ce qu'elle délimite avec celui-ci une cavité 69 remplie d'un volume de fluide ou d'un amas granulaire. Cette cavité 69 est ici remplie de sable 62.

Cette gaine 61 comporte préférentiel lement au moins un orifice permettant l'éjection du sable 62 hors de la cavité 69 après que le tendeur provisoire 20 a été rompu. Ici, le tendeur provisoire 20 et sa gaine 61 sont conçus pour être découpés via la niche 35, si bien que cet orifice d'éjection du sable se forme naturellement lorsque la gaine 61 est découpée.

Le tendeur provisoire 20, lorsqu'il est découpé au niveau de la niche 35, a naturellement tendance à reprendre sa forme initiale en se retirant dans les deux parties de la gaine 61 situées de part et d'autre de la niche 35.

Le sable 62 permet alors de ralentir le mouvement de retrait de ce tendeur provisoire 20. Il évite ainsi que le tendeur provisoire 20 n'endommage le corps 10 de la poutre 1.

En variante, afin d'assurer une bonne évacuation du sable hors de la cavité 69, on pourra prévoir que la gaine 61 présente davantage d'orifices, qui pourront par exemple être régulièrement répartis le long de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20.

Sur les figures 3A et 3B, on a représenté un troisième mode de réalisation de l'invention.

Ce troisième mode de réalisation de la poutre 1 se distingue du second mode en ce que :

- la gaine 62 s'interrompt au niveau de la niche 35 (de sorte que les extrémités de la gaine qui débouchent dans la niche 35 forment deux orifices 63) et

- en ce que ces deux orifices 63 sont obturés par des bouchons 37, 38 enfilés sur le tendeur provisoire 20.

Plus précisément ici, comme le montre la figure 3B, la gaine 61 est découpée au niveau des parois par lesquelles elle émerge dans la niche 35.

Les bouchons 37, 38 se présentent ici sous la forme de doubles clavettes engagés sur le tendeur provisoire 20. Ces systèmes de doubles clavettes comportent plus précisément une clavette intérieure qui est engagée sur le tendeur provisoire 20 et qui est emmanchée dans une clavette extérieure. Le diamètre externe de cette clavette extérieure est choisi de façon à permettre au bouchon 37, 38 correspondant de coulisser dans la gaine 62 (à titre d'exemple, il peut être choisi inférieur au diamètre intérieur de la gaine).

En variante, tout autre type de bouchon pourrait être utilisé : manchons en caoutchouc, colle...

Dans ce troisième mode de réalisation, on pourra observer que les deux orifices 63 pourront être utilisés afin de remplir la cavité 69 de sable après que le tendeur provisoire 20 a été tendu.

Sur les figures 4A et 4B, on a représenté un quatrième mode de réalisation de l'invention.

Dans ce quatrième mode, le tendeur provisoire 20 s'étend sur toute la longueur du corps 10 de la poutre 1. Comme le montre la figure 4B, il est ici formé d'un toron à six brins (les brins pouvant être enroulés en spirale ou s'étendre longitudinalement).

Comme le montre la figure 4A, le tendeur provisoire 20 est fixé par ses extrémités 20A, 20B aux abouts du corps 10 de la poutre 1. Ici, ses deux extrémités 20A, 20B sont plus précisément noyées dans le béton du corps 10 de la poutre 1.

Dans ce mode de réalisation, le moyen de désactivation 30 est ici encore simplement formé par une niche (non visible sur la figure) qui est prévue en creux dans la face supérieure du corps 10 de la poutre 1 et qui permet d'accéder à un tronçon de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20 (la partie centrale 20C étant définie comme celle qui n'est pas noyée dans le béton).

Les moyens d'amortissement 50 sont en revanche très différents de ceux décrits dans les trois premiers modes de réalisation de l'invention.

Ils comprennent en l'espèce un film 70 à plusieurs épaisseurs 71 , 72, 73 qui est enroulé sur le tendeur 20 et qui est pris en sandwich entre le tendeur 20 et le corps 10 de la poutre 1.

Ce film 70 comporte au moins deux épaisseurs et est noyé dans le béton du corps 10 de la poutre 1. Par film à plusieurs épaisseurs, on entend un film multicouches, ou plusieurs couches distinctes rapportées les unes sur les autres.

Sur la figure 4B, il est représenté comme comportant trois épaisseurs 71 , 72, 73. En variante, il pourrait en comporter davantage.

Grâce à ce film 70, lorsque le tendeur provisoire 20 est découpé en deux parties au niveau de la niche, chacune de ses deux parties se retire progressivement vers l'about correspondant du corps 10 de la poutre 1.

Cette progressivité est assurée par les différentes épaisseurs 71 , 72, 73 du film 70 qui glissent les unes contre les autres pour accompagner le mouvement des deux parties du tendeur provisoire 20. En effet, ces différentes épaisseurs 71 , 72, 73 du film 70 se déforment, se déchirent et s'échauffent, ce qui leur permet de reprendre une partie de l'énergie du choc provoquée par la rupture du tendeur provisoire 20. Ainsi la structure du corps 10 de la poutre 1 est-elle préservée.

Dans ce mode de réalisation, le film s'étend sur toute la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 5A à 5C, la poutre 1 se distingue de celle décrite en référence aux figures 4A et 4B en ce que :

- le film 80 est formé de plusieurs tronçons 81 , 82, 83, 84, 85, 86 répartis le long de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20, et en ce que

- la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20 est gainée dans les zones non recouvertes par le film 80.

Plus précisément, le film 80 comprend plusieurs tronçons 81 , 82, 83, 84, 85, 86 à deux épaisseurs (85A, 85B sur la figure 5C), enroulés sur le tendeur 20 et noyés dans le béton du corps 10 de la poutre 1.

Ces tronçons sont régulièrement répartis sur la longueur de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20, à distance les uns des autres. Leur nombre et leurs longueurs sont choisis de façon à ce qu'ils exécutent efficacement leur fonction d'amortissement du choc provoqué par la rupture du tendeur provisoire 20. Comme le montre la figure 5B, les zones de la partie centrale 20C du tendeur provisoire 20 qui ne sont pas recouvertes par le film 80 sont en revanche engagées dans des tronçons de gaine 89, ce qui leur assure une mobilité de coulissement par rapport au corps 10 de la poutre 1.

Sur les figures 6A et 6B, on a représenté un sixième mode de réalisation de l'invention.

Dans ce sixième mode, le tendeur provisoire 20 s'étend sur une partie seulement de la longueur du corps 10 de la poutre 1 et il est connecté à un second tendeur 25 par un moyen de couplage 91 , lequel second tendeur 25 présente une section globale au moins deux fois supérieure à celle du tendeur provisoire 20.

Plus précisément ici, le tendeur provisoire 20 est fixé par une de ses extrémités 20A au corps 10 de la poutre 1 (cette extrémité 20A est ici noyée dans le béton du corps 10 de la poutre 1 ). Il présente une partie centrale 20C gainée et sa seconde extrémité 20B est fixée au moyen de couplage 91.

Le second tendeur 25 présente également une partie centrale gainée, une première extrémité noyée dans le béton du corps 10 de la poutre 1 et une seconde extrémité fixée au moyen de couplage 91.

Ces deux tendeurs 20, 25 s'étendent ensemble sur toute la longueur de la poutre 1.

Le moyen de couplage 91 est ici formée de deux manchons 92, 93 coaxiaux, de diamètres différents, respectivement moulés sur les secondes extrémités des deux tendeurs 20, 25.

Le moyen de couplage 91 est ici fusible, en ce sens qu'il est prévu pour relâcher les secondes extrémités des deux tendeurs 20, 25 lorsqu'il est chauffé ou lorsqu'un produit ad hoc est versé dessus (acide...). Il forme donc un moyen de désactivation qui permet de relâcher la tension des deux tendeurs 20, 25.

Le second tendeur 25 forme quant à lui un moyen d'amortissement en ce sens que sa section importante lui permet de s'allonger sur une distance moindre que le tendeur provisoire 20 lorsque ces deux tendeurs 20, 25 sont mis en tension. De ce fait, l'énergie libérée après la désactivation du moyen de couplage 91 est sensiblement inférieure à celle qui serait libérée si les deux tendeurs ne comportaient qu'un seul brin.

A titre d'exemple, on peut utiliser pour le tendeur provisoire 20 un câble du type T15 et une barre métallique (ou en fibre de verre) de 50 mm de diamètre pour le second tendeur 25. Ces tendeurs peuvent être installés dans le corps d'une poutre de 32 mètres de longueur. La première extrémité de chacun de ces tendeurs peut être scellée (c'est-à-dire noyée) dans le béton sur une longueur de 7 mètres. La longueur non scellée du tendeur provisoire 20 est ici conçue pour être réduite de façon à limiter au maximum l'énergie libérée au moment du relâchement des deux tendeurs. Ainsi la structure de la poutre est-elle préservée au mieux au moment où les tendeurs sont relâchés.

La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à l'invention.

En particulier, dans chacun des modes de réalisation décrits supra, on pourra prévoir de fixer le tendeur provisoire 20 au corps 10 de la poutre 1 non pas en la noyant dans le béton, mais en utilisant des moyens de fixation d'une autre sorte (boulonnage, doubles clavettes ... ).

Le moyen de désactivation utilisé pourra par ailleurs se présenter sous des formes différentes de celles représentées sur les figures. Ainsi, dans l'ensemble des modes de réalisation, on pourra utiliser aussi bien une niche (comme sur la figure 2A), qu'un élément fusible (accessible depuis l'extérieur du corps de la poutre ou noyé sous une épaisseur de béton suffisamment petite pour pouvoir être chauffée facilement), qu'une pâte fusible enduisant une partie du tendeur.

Selon une autre variante de l'invention utilisant un système de « boîte à sable », on pourrait prévoir que le sable soit prévu pour être refoulé hors de la cavité en passant par un petit espace situé entre la gaine et le piston.

Selon une autre variante de l'invention, on pourrait combiner plusieurs des moyens d'amortissement précités dans un seul et même dispositif, par exemple :

- un fluide ou un amas granulaire confiné dans une cavité (du type boîte à sable), et/ou

- un film à plusieurs épaisseurs, et/ou

- au moins un autre tendeur qui présente une section globale au moins deux fois supérieure à celle dudit tendeur provisoire 20 et qui est raccordé à une extrémité de ce tendeur provisoire 20.