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Patent Searching and Data


Title:
PULL-OUT SLEEPING DEVICE FOR A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/013319
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a pull-out sleeping device (1) for a vehicle, comprising a frame (10), which is substantially flat after being unfolded, and has telescopic longitudinal elements (11), and lateral elements (12) which are also telescopic and cooperate, on the ends thereof, with the ends of the telescopic longitudinal elements by means of a mechanical connection. So that the pull-out sleeping device (1) can be adapted to most vehicles, longitudinal (11) and lateral (12) elements of the frame (10) cooperate in pairs viaa pivot connection on an axis (A) which is substantially perpendicular to said plane of the frame, and they can be adjusted longitudinally and individually.

Inventors:
LASSEYTE VALÉRIAN HÉDRICK JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/050991
Publication Date:
January 26, 2017
Filing Date:
April 27, 2016
Export Citation:
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Assignee:
LASSEYTE VALÉRIAN HÉDRICK JULIEN (FR)
International Classes:
A47C17/76; A47C17/80; A47C19/04; A47C19/12
Domestic Patent References:
WO2006131634A22006-12-14
Foreign References:
US4679261A1987-07-14
DE1529560A11970-03-19
US5815860A1998-10-06
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BRUN, Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de couchage escamotable (1) pour véhicule, comprenant une armature (10), sensiblement plane après déploiement, comportant deux éléments longitudinaux (11) télescopiques , deux éléments latéraux (12) également télescopiques coopérant en leurs extrémités avec les extrémités des deux éléments longitudinaux télescopiques selon une liaison mécanique, ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce que lesdits éléments longitudinaux (11) et latéraux (12) coopèrent deux à deux selon une liaison pivot selon un axe (A) sensiblement perpendiculaire audit plan de l'armature et sont ajustables longitudinalement et indépendamment les uns des autres.

Dispositif de couchage escamotable (1) selon la revendication précédente, pour lequel ladite armature (10) comprend en outre des moyens de soutien (13, 14) coopérant avec les éléments longitudinaux (11) et/ou les éléments latéraux (12).

Dispositif de couchage escamotable (1) selon la revendication 2, pour lequel les moyens de soutien (13, 14) comportent un pied (13) sensiblement perpendiculaire au plan de l'armature après déploiement, télescopique et/ou rabattable sensiblement dans le plan de l'armature ou parallèlement audit plan, ledit pied coopérant avec l'un des éléments longitudinaux (11) et/ou latéraux (12) selon une liaison pivot ou une liaison rotule.

Dispositif de couchage escamotable (1) selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, pour lequel les moyens de soutien (13, 14) comporte une barre (14) télescopique et positionnées entre lesdits éléments latéraux (12), ladite barre (14) coopérant avec les deux éléments longitudinaux (11) selon une liaison encastrement et/ou glissière.

Dispositif de couchage escamotable (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant en outre des lattes (21) transversales et extensibles selon leurs axes longitudinaux respectifs, lesdites lattes (21) coopérant sensiblement perpendiculairement avec les éléments longitudinaux (11) .

Dispositif de couchage escamotable (1) selon la revendication 5, comprenant en outre un matelas (30) comportant des moyens (33, 33' ) pour coopérer avec lesdites lattes (21) extensibles.

Dispositif de couchage escamotable (1) selon les revendications 6 ou 7, pour lequel le matelas (30) et les lattes (21) extensibles consistent en une seule et même entité, lesdites lattes (21) coopérant avec un ou plusieurs fourreaux (33) agencés sur l'une des faces dudit matelas (30) .

8. Dispositif de couchage escamotable (1) selon la revendication précédente, pour lequel le matelas

(30) est principalement constitué d'une enveloppe gonflable .

9. Dispositif de couchage escamotable (1) selon la revendication 8, pour lequel le matelas (30) comporte une pluralité d'unités (31, 311, 312, 313, 314, 315) dont deux desdites unités (31, 311, 312, 313, 314, 315) coopèrent l'une avec l'autre au moyen d'un système de vannes agencées respectivement pour mettre en communication fluidique et/ou assembler lesdites unités (31, 311, 312, 313, 314, 315).

10. Dispositif de couchage escamotable (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant en outre des moyens d'attache (16) agencés pour coopérer avec un habitacle du véhicule et l'armature (10) dudit dispositif (1) .

Description:
Dispositif de couchage escamotable pour véhicule

L'invention concerne le domaine des dispositifs de couchage, plus particulièrement les lits. Ces derniers sont utilisés pour tous types d'usage et préférentiellement mais non limitativement , adaptés et/ou agencés pour être installés et/ou employés à l'intérieur d'un véhicule terrestre, tel que par exemple une automobile . A l'heure actuelle, voyager, que ce soit pour de longs mois, quelques jours ou semaines, ou encore un simple weekend, est un loisir comportant un grand nombre de fidèles adeptes. Toutefois, dans la plupart des cas, voyager peut s'avérer onéreux, selon les destinations ou la période à laquelle on souhaite se déplacer. Par ailleurs, voyager requiert en outre une certaine organisation, puisqu' il est nécessaire de prévoir un certain nombre de facteurs, tels qu'à titre non exhaustif, le transport, le logement, les repas, les activités, etc. Aussi, bien souvent, les petits budgets doivent s'abstenir de voyager, faute de moyens suffisants. En variante ou en complément, les spontanés ou retardataires peuvent également être confrontés à certaines difficultés, puisque les propositions de logements ou de moyens de transports peuvent valoir des sommes exorbitantes à la dernière minute. Beaucoup de voyageurs n'ont finalement pas les moyens de s'offrir une ou plusieurs nuits en hôtel ou en gîte. Face à ces nombreux inconvénients, la pratique du camping s'est démocratisée. Pour ce faire, les voyageurs peuvent employer plusieurs dispositifs de logements temporaires ou itinérants. Les petits budgets ou baroudeurs utilisent classiquement des tentes, c'est-à- dire des logements ou abris provisoires et portatifs, généralement constitués d'une armature solide et/ou rigide, ladite armature étant en outre avantageusement couverte d'une toile imperméable et constituée par exemple de polyester enduit PU. Lesdites tentes permettent notamment de camper à un endroit désiré, qu'il s'agisse d'un camping classique ou d'un campement dit sauvage. Toutefois, de telles tentes présentent plusieurs inconvénients. Tout d'abord, de telles tentes, bien que présentant une toile imperméable, ne permettent pas toujours à leur (s) utilisateur ( s ) d'être isolé(s)de la foudre ou des intempéries. Par ailleurs, lorsque vient le départ au matin et le pliage de tentes, ces dernières peuvent être encore humides du fait de la présence de la rosée du matin. Enfin, les tentes ne disposent pas en principe de système de verrouillage pour sécuriser lesdites tentes et ainsi prévenir l'intrusion de tout individu malintentionné au sein desdites tentes.

Face aux désavantages que peut sous-tendre l'emploi desdits tentes, d'autres voyageurs préfèrent acquérir des caravanes ou camping-cars, consistant principalement en des véhicules automobiles habitables. De tels camping- cars sont généralement entièrement aménagés et peuvent contenir non exhaustivement un ou plusieurs couchages, un coin repas pourvu éventuellement de mobiliers électroménagers. Bien que résorbant les inconvénients précédemment décrits en lien avec la sécurité et les intempéries, les camping-cars présentent eux-aussi un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, les voyageurs doivent généralement se munir, en plus de leur véhicule personnel quotidien, d'un tel camping-car, entraînant des frais supplémentaires qui ne sont pas toujours à la portée de tous les voyageurs. En effet, du fait de la présence de nombreux équipements à bord des camping-cars, leurs prix sont généralement élevés et de ce fait les camping-cars ne sont pas accessibles à tous. Par ailleurs, la présence des équipements à bord de tels véhicules requiert, lors de certaines pauses, des aires de service aménagées pour, par exemple, vidanger leurs « eaux grises ou noires », se brancher sur le courant électrique ou encore s'alimenter en eau potable. En outre, selon les pays et/ou régions où ces véhicules sont employés, certaines normes et législations peuvent être très contraignantes. En effet, il n'est pas toujours licite de stationner où les utilisateurs le souhaitent et les stationnements prévus pour les véhicules légers sont dans certains cas trop exigus pour permettre à un camping-car d'y stationner.

Au vu des désagréments et incommodités que peuvent présenter les dispositifs de logements temporaires ou itinérants, dormir dans son propre véhicule semble présenter un grand intérêt, puisqu'une telle pratique garantit une lutte contre les intempéries ou la foudre, un environnement sécuritaire et des dépenses contenues. Toutefois, dans un état d'emploi usuel, l'habitacle d'un tel véhicule ou voiture n'est en général pas adapté pour permettre à son utilisateur d'y dormir confortablement. Pour pallier à ces différents problèmes, certains ont tenté de développer des lits pliables pour voiture. Toutefois, de tels lits pliables soulèvent, à l'instar des solutions précédemment décrites, des inconvénients. En effet, de tels lits pliables ont été développés pour des types de véhicules déterminés, en l'espèce certains modèles dits familiaux et/ou professionnels, tels que des monospaces compacts, des ludospaces, des combis et/ou fourgons, des breaks et des véhicules tous terrains. Aussi, les autres véhicules, dont les dimensions sont éventuellement moindres, ne peuvent être équipés de tels lits pliables.

L' invention permet de répondre à tout ou partie des inconvénients soulevés par les solutions connues.

Parmi les nombreux avantages apportés par un dispositif de couchage escamotable selon l'invention, nous pouvons mentionner que celui-ci permet :

de garantir à un utilisateur de voyager sans contraintes et à moindre frais ;

de proposer un modèle de dispositif de couchage universel, c'est-à-dire adaptable à l'habitacle de la plupart des véhicules, sans engendrer aucune modification desdits véhicules et sans altérer l'emploi usuel de tels véhicules ;

d'offrir un dispositif « tout-en-un », dont l'installation s'opère rapidement et facilement d'un seul bloc ;

d'assurer un espace suffisant pour l'insertion des bagages dans le coffre, même pendant l'utilisation dudit dispositif de couchage.

A cette fin, il est notamment prévu un dispositif de couchage escamotable pour véhicule, comprenant une armature sensiblement plane après déploiement, comportant deux éléments longitudinaux télescopiques , deux éléments latéraux également télescopiques coopérant en leurs extrémités avec les extrémités des deux éléments longitudinaux télescopiques selon une liaison mécanique. Afin de proposer un dispositif « tout-en-un », dont l'installation s'opère rapidement et facilement d'un seul bloc, ledit dispositif étant également adaptable à la plupart des véhicules existants, les éléments longitudinaux et latéraux de l'armature coopèrent deux à deux selon une liaison pivot selon un axe sensiblement perpendiculaire audit plan de l'armature et sont ajustables longitudinalement et indépendamment les uns des autres.

Afin d'accroître la rigidité de la structure d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention, l'armature de ce dernier peut comprendre en outre des moyens de soutien coopérant avec les éléments longitudinaux et/ou les éléments latéraux.

De manière préférée mais non limitative, les moyens de soutien peuvent comporter un pied sensiblement perpendiculaire au plan de l'armature après déploiement, télescopique et/ou rabattable sensiblement dans le plan de l'armature ou parallèlement audit plan, ledit pied coopérant avec l'un des éléments longitudinaux et/ou latéraux selon une liaison pivot ou une liaison rotule.

En variante ou en complément, les moyens de soutien peuvent comporter une barre télescopique et positionnées entre lesdits éléments latéraux, ladite barre coopérant avec les deux éléments longitudinaux selon une liaison encastrement ou glissière. Pour permettre à un utilisateur d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention de pouvoir dormir confortablement en proposant une structure rigide et souple, ledit dispositif de couchage peut comporter en outre des lattes transversales et extensibles selon leurs axes longitudinaux respectifs, lesdites lattes coopérant sensiblement perpendiculairement avec les éléments longitudinaux .

De manière avantageuse, un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention peut comprendre en outre un matelas comportant des moyens pour coopérer avec lesdites lattes extensibles.

Selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, afin de faciliter le pliage et dépliage d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention le matelas et les lattes extensibles de celui-ci peuvent consister en une seule et même entité, lesdites lattes coopérant avec un ou plusieurs fourreaux agencés sur l'une des faces dudit matelas.

Pour proposer un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention compact, c'est-à-dire à faible encombrement, le matelas de ce dernier peut être principalement constitué d'une enveloppe gonflable.

Afin de s'adapter à différents nombres d'utilisateurs, le matelas d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention peut comporter une pluralité d'unités dont deux desdites unités coopèrent l'une avec l'autre au moyen d'un système de vannes agencées respectivement pour mettre en communication fluidique et/ou assembler lesdites unités.

Pour permettre une utilisation optimale et sécurisée d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention, ce dernier peut comporter en outre des moyens d' attache agencés pour coopérer avec un habitacle du véhicule et l'armature dudit dispositif. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :

- les figures 1A et 1B illustrent des vues détaillées d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention respectivement en mode déplié et plié ;

- la figure 2A présente une vue détaillée de l'armature d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention, lorsque celle-ci est déployée ;

- les figures 2B et 2C illustrent des vues détaillées de l'armature d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention respectivement en mode déplié et plié ;

- la figure 2D illustre une vue en coupe schématisée d'un élément longitudinal de l'armature selon un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention ;

- la figure 3 présente un système de lattes d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention ;

- les figures 4A, 4B et 4C présentent respectivement trois agencements d'un matelas respectivement de premier, deuxième et troisième modes de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention. Les figures 1A et 1B schématisent un mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention respectivement en mode déplié et plié. Un tel dispositif de couchage garantit à un utilisateur dudit dispositif de pouvoir s'allonger afin de pouvoir se reposer, voire même dormir. Le terme « lit » pourra être indifféremment employé pour définir ledit dispositif de couchage .

Au sens de l'invention et dans tout le document, on entend par « dispositif escamotable », tout dispositif agencé pour être replié et dissimulé, dans l'exemple d'application, préférentiellement mais non limitativement dans un coffre au sein d'un véhicule. Le terme « escamotable », dans tout le document et au sens de l'invention, pourra être remplacé indifféremment par les termes « repliable », « rabattable » ou « rétractable ».

Egalement, au sens de l'invention et dans tout le document, on entend par « élément télescopique », tout élément extensible selon un de ses axes longitudinaux et/ou tout élément comportant deux sous-éléments coopérant ou coulissant l'un dans l'autre selon une liaison glissière ou hélicoïdale, la coopération ou le coulissement pouvant éventuellement être stoppé au moyen d'un système de verrouillage, tel qu'à titre d'exemple non limitatif une goupille.

Un dispositif de couchage 1 escamotable conforme à l'invention est préférentiellement mais non limitativement agencé pour être employé et/ou installé au sein d'un habitacle et/ou d'un coffre ou malle d'un véhicule. Un tel véhicule est généralement un véhicule automobile roues propulsé par un moteur et destiné au transport terrestres d'êtres humains ou animaux, tel qu'une voiture. On définit « l'habitacle d'un véhicule » comme l'espace intérieur principal défini par la carrosserie d'un véhicule à moteur constituant l'espace réservé aux occupants. Par ailleurs, on définit « le coffre d'un véhicule » comme l'espace intérieur aménagé pour le rangement, généralement à l'arrière dudit véhicule. Le coffre d'un véhicule peut, dans certains cas, ne pas communiquer avec l'habitacle dudit véhicule. Un tel dispositif de couchage 1 est particulièrement avantageux, puisqu' aucune modification préalable ou subséquente du véhicule n'est nécessaire. En effet, il s'adapte à toutes les configurations de l'habitacle de véhicule, dont les sièges sont avantageusement rabattables et dont la distance entre la porte du coffre ou dudit habitacle et le volant (éventuellement le premier obstacle infranchissable selon la taille et le modèle du véhicule) n'est pas inférieure à la taille de l'utilisateur qui s'allonge. De tels sièges rabattables, positionnés au sein dudit habitacle, permettent ainsi de replier les sièges facilement et ainsi augmenter l'espace disponible au sein dudit habitacle. L'invention ne saurait être limitée par le fait que les sièges du véhicule dans lequel on souhaite installer un dispositif selon l'invention se rabattent ou par la manière dont lesdits sièges se rabattent ou s'escamotent.

Préférentiellement mais non limitativement , afin de faciliter l'exploitation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention, le véhicule et l'habitacle et/ou du coffre au sein desquels le dispositif peut être installé, possèdent les caractéristiques et dimensions suivantes : - un coffre de largeur sensiblement égale ou supérieure à cinquante centimètres, de hauteur sensiblement égale ou supérieure à quinze centimètres et de longueur sensiblement égale ou supérieure à quatre- vingt dix centimètres. L'invention ne saurait toute fois être limitée à une largeur de coffre de cinquante centimètres. Lorsque la largeur du coffre est inférieure, il est éventuellement possible de poser verticalement le dispositif de couchage lorsque ce dernier est replié. Selon cet agencement, ledit dispositif de couchage sera toutefois plus encombrant .

- une largeur minimale de l'habitacle (à l'endroit le plus étroit) sensiblement égale ou supérieure à quatre-vingt dix centimètres ;

- une longueur minimale définie par la distance entre le hayon du coffre et le premier obstacle infranchissable, c'est-à-dire selon le modèle du véhicule et la manière dont les sièges avant se rabattent, le point bas du volant ou les sièges avant, sensiblement égale ou supérieure à cent quatre-vingt dix centimètres ;

- une hauteur supérieure minimale définie par la distance entre le point le plus haut des sièges rabattus et le plafond de l'habitacle (pour pouvoir circuler) , sensiblement égale ou supérieure à soixante centimètres ;

- une hauteur inférieure maximale, définie par la distance entre le point le plus haut des sièges rabattus et le plancher de l'habitacle sensiblement égale ou inférieure à soixante centimètres. Un dispositif de couchage escamotable 1 pour véhicule, conforme à l'invention, comprend une armature. On entend par « armature » au sens de l'invention l'assemblage de différentes pièces permettant de supporter l'ensemble du dispositif de couchage. La figure 2A présente une vue détaillée de l'armature 10 d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de couchage 1 conforme à l'invention. Les figures 2B et 2C, quant à elles, illustrent des vues détaillées de l'armature d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention respectivement en mode déplié et plié. Une telle armature 10 est en principe sensiblement plane après déploiement, comme le montre les figures 2A et 2B. Ladite armature comporte deux éléments longitudinaux télescopiques 11. En lien avec les figures 2A à 2C, ladite armature 10 peut préférentiellement comporter quatre éléments longitudinaux 11 télescopiques, permettant ainsi un meilleur support des autres structures pouvant être comprises au sein du dispositif de couchage escamotable. Tout élément longitudinal télescopique est avantageusement constitué d' au moins deux sous-éléments coopérant l'un avec l'autre selon une liaison glissière, garantissant ainsi l'accroissement et/ou extension de la taille de l'élément longitudinal. De telles liaisons glissières permettent ainsi de guider en translation dans la direction de la liaison et de bloquer tout autre degré de liberté, notamment les mouvements en translation selon d'autres directions ou les mouvements en rotation. Selon les figures 2A et 2B, lesdits éléments longitudinaux 11 peuvent avantageusement et respectivement être constitués de cinq sous-éléments llu. A titre d'exemples préférés non limitatifs, selon les premier et deuxième modes de réalisation décrits en lien avec les figures 2A à 2C, de tels sous-éléments llu peuvent consister en des barres d'aluminium à section carrée creuses déployables, lesdites barres pouvant s'emboîter et coulisser, c'est-à-dire coopérer deux à deux selon une liaison glissière, les unes au sein des autres. L'aluminium est un matériau particulièrement intéressant pour les éléments constituant l'armature, puisqu'il a l'avantage d'être facilement manipulable, relativement solide et plutôt léger. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée au matériau constituant les éléments et sous-éléments. En variante, de tels sous-éléments llu peuvent éventuellement être constitués d'une matière de type polymère plastique ou tout autre matériau solide et léger. Egalement, l'invention ne saurait être limitée à la forme de la section des sous-éléments llu. En variante, de tels sous- éléments llu peuvent consister en des tubes, éventuellement à section circulaire (variante non représentée sur les figures) .

La matérialisation des différentes liaisons glissières entre les sous-éléments llu d'un élément longitudinal peut être réalisée au moyen de différents systèmes. Selon le premier mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention décrit en lien avec la figure 2A, des rainures llug peuvent être pratiquées sur la paroi extérieure des sous-éléments llu. Pour chaque rainure llug, une butée llus peut être avantageusement positionnée à l'extrémité de ladite rainure llug, afin d'arrêter la course et/ou le coulissement des sous-éléments et contrôler in fine le déplacement des sous-éléments les uns par rapport aux autres. Une telle butée llus peut éventuellement être réalisée avec un rivet aveugle. Les systèmes « rainures- butées » pourront éventuellement être qualifiées de glissières. Lorsqu'elles sont employées, de telles glissières peuvent ne pas être alignées et finalement être positionnées en quinconce les unes des autres, afin d'éviter tout chevauchement entre les sous-éléments constituant les éléments longitudinaux. En variante, selon le deuxième mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention décrit en lien avec les figures 2B et 2C, les sous-éléments llu ne possèdent plus de rainures. La matérialisation de la liaison glissière (non représentée en figure 2B et 2C) est décrite, selon ce deuxième mode de réalisation, en lien avec la figure 2D. Pour les besoins de cet exemple de réalisation, l'élément longitudinal 11 comprend trois sous-éléments llul, llu2 et llu3. Le premier sous-élément llul coopère selon une liaison encastrement, sur sa paroi extérieure et à son extrémité, avec une bague de butée llulre, également connue sous la dénomination de « bague d'arrêt », et est insérée au sein du deuxième sous- élément llu2 en une première extrémité de celui-ci. Ainsi, la bague de butée llulre peut se déplacer et coulisser le long de la paroi intérieure du deuxième sous-élément llu2. Le deuxième sous-élément llu2 coopère selon une liaison encastrement, en une première extrémité et sur sa paroi intérieure, avec une bague de butée llu2ri. Ainsi, la bague de butée llu2ri peut se déplacer et coulisser le long de la paroi extérieure du premier sous-élément llul. La « rencontre » des bagues de butée llulre et llu2ri permet ainsi de limiter la course du deuxième sous-élément llu2 par rapport au premier sous- élément llul. En outre, ledit deuxième sous-élément llu2 coopère également selon une liaison encastrement, en une deuxième extrémité et sur sa paroi extérieure, avec une bague de butée llu2re. Ladite deuxième extrémité du deuxième sous-élément llu2 est insérée au sein du troisième sous-élément llu3. Ainsi, la bague de butée llu2re peut se déplacer et coulisser le long de la paroi intérieure du troisième sous-élément llu3. Le troisième sous-élément llu3, quant à lui, coopère selon une liaison encastrement, sur sa paroi intérieure et à son extrémité, avec une bague de butée llu3ri. Ainsi, la bague de butée llu3ri peut se déplacer et coulisser le long de la paroi extérieure du deuxième sous-élément llu2. La « rencontre » des bagues de butée llu2re et llu3ri permet ainsi de limiter la course du troisième sous-élément llu3 par rapport au deuxième sous-élément llu2. Les bagues de butée llulre, llu2ri, llu2re et llu3ri peuvent avantageusement et principalement constituées d'un matériau plastique. Du fait de cet agencement particulièrement avantageux, les sous-éléments ne doivent plus subir de modification pour éventuellement pratiquer une rainure en leur sein. Par ailleurs, les frottements entre les sous-éléments en aluminium et les bagues en plastiques sont fortement diminuées et permettent un meilleur coulissement des différents sous-éléments les uns par rapport aux autres. Le même agencement peut être répété autant de fois qu'il réside de sous-éléments llu au sein d'un élément longitudinal 11. Afin de constituer et rigidifier l'armature 10 et finalement former une structure solide, cette dernière comporte également deux éléments latéraux 12 également télescopiques coopérant en leurs extrémités avec les extrémités des deux éléments longitudinaux télescopiques 11 selon une liaison mécanique, permettant l'association desdits éléments longitudinaux 11 et latéraux 12. Selon les figures 2A à 2C, l'armature 10 comporte avantageusement deux éléments télescopiques latéraux 12. A l'instar des éléments longitudinaux 11, tout élément latéral 12 télescopique est avantageusement constitué d'au moins deux sous-éléments coopérant l'un avec l'autre selon une liaison glissière, garantissant ainsi l'accroissement et/ou extension de la taille des éléments latéraux. Conformément aux premier et deuxième modes de réalisation décrits en lien avec les figures 2A et 2B, lesdits éléments latéraux 12 peuvent avantageusement et respectivement être constitués de trois sous-éléments 12u, 12uc. De tels sous-éléments 12u, 12uc peuvent consister en des barres d'aluminium à section carrée creuses déployables, lesdites barres pouvant s'emboîter et coulisser, c'est-à-dire coopérer selon une liaison glissière, les unes au sein des autres. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée au matériau constituant les éléments et sous-éléments. En variante, de tels sous-éléments 12u, 12uc peuvent éventuellement être constitués d'une matière de type polymère plastique ou tout autre matériau solide et léger. Egalement, l'invention ne saurait être limitée à la forme de la section des sous-éléments 12u, 12uc. En variante, de tels sous-éléments 12u, 12uc peuvent consister en des tubes, éventuellement à section circulaire (variante non représentée sur les figures) . Dans les présents premier et deuxième modes de réalisation, les sous-éléments 12u distaux s'emboîtent dans le sous-élément 12uc central. A l'instar des éléments longitudinaux 11, la matérialisation des différentes liaisons glissières entre les sous-éléments 12u, 12uc d'un élément latéral 12 peut être réalisée au moyen de différents systèmes, à savoir par l'emploi de systèmes rainure-butée selon un premier mode de réalisation et/ou, en variante ou en complément, de bagues de butées selon un deuxième mode de réalisation .

Pour pouvoir s'adapter à tout type de véhicule et ajuster les dimensions et formes de l'armature, les éléments longitudinaux et latéraux coopèrent deux à deux selon une liaison pivot, c'est-à-dire qu'ils sont montés rotatifs deux à deux l'un par rapport à l'autre, selon un axe (A) sensiblement perpendiculaire audit plan de l'armature. De telles liaisons pivot permettent ainsi de guider deux à deux les éléments longitudinaux 11 et latéraux 12 en rotation autour de l'axe (A) de liaison et de bloquer tout autre degré de liberté, notamment les mouvements en translation ou les mouvements en rotation selon d'autres directions. En variante ou en complément, lesdites liaisons pivot peuvent éventuellement être remplacées par des liaisons rotule ou toute autre liaison mécanique permettant de guider les éléments longitudinaux 11 et latéraux 12 en rotation autour de l'axe (A) de liaison. Selon les figures 2A à 2C, à titre d'exemple non limitatif, lorsque l'armature 10 comporte quatre éléments longitudinaux 11, seuls les éléments longitudinaux 11 distaux coopèrent avec les éléments latéraux 12 selon une liaison pivot aux extrémités de chacun desdits éléments. Les éléments longitudinaux 11 centraux en leurs extrémités, d'une part, ne coopèrent pas avec les extrémités des éléments latéraux 12. De tels éléments longitudinaux 11 centraux peuvent coopérer en leurs extrémités avec les éléments latéraux 12 selon une liaison encastrement, c'est-à-dire que lesdits éléments longitudinaux 11 centraux peuvent être soudés ou serties aux éléments latéraux 12 (agencement décrit en lien avec les figures 2A à 2C) . De telles liaisons pivot peuvent être matérialisées par des axes ou guides mécaniques, c'est-à-dire des pièces mécaniques rectilignes autour desquelles les éléments latéraux 12 et longitudinaux 11 peuvent tourner, ou tout autre moyen équivalent capable d'assurer la même fonction.

Préférentiellement mais non limitativement , comme décrit en lien avec les premier et deuxième modes de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention, tels que ceux décrit en lien avec les figures 2A et 2B, l'armature de ce dernier peut avantageusement comporter une forme sensiblement trapézoïdale après déploiement. Une telle forme sensiblement trapézoïdale est particulièrement avantageuse, puisqu'elle permet au dispositif de s'adapter à la plupart des modèles de véhicules. En effet, certains véhicules, considérés comme plus compacts et éventuellement qualifiés de « citadins », ont parfois des largueurs de coffre et/ou de hayon plus réduite que celles de l'habitacle du véhicule. En outre, les éléments longitudinaux et latéraux télescopiques sont ajustables longitudinalement et indépendamment les uns des autres. L'ajustement longitudinal signifie que ce sont les longueurs desdits éléments latéraux 12 et/ou longitudinaux 11, par le déploiement de différents sous- éléments télescopiques llu, 12u et 12uc, qui sont ajustés. Pour assurer l'ajustement et/ou le réglage des longueurs des éléments longitudinaux et/ou latéraux, indépendamment les uns des autres et finalement bloquer lesdits éléments à la longueur voulue, lesdits éléments longitudinaux et/ou latéraux peuvent comporter des moyens de fixation afin de figer les longueurs desdits éléments et solidifier l'armature dans une position prédéterminée. Chaque sous-élément llu et 12u des éléments longitudinaux et/ou latéraux peut comporter ou coopérer avec des moyens de fixation. A titre d'exemples non limitatifs, selon la figure 2A, de tels moyens de fixation peuvent consister en des cliquets, éventuellement à ressort, positionnés à l'intérieur ou à l'extérieur des sous-éléments. Selon les dimensions des sections des sous éléments llu, 12u, notamment pour les plus larges, de tels moyens de fixation peuvent consister en des vis, éventuellement papillons, des écrous cages, des poignées de serrage ou encore tout moyen équivalent capable d'assurer la même fonction. L'invention ne saurait être limitée par la nature et/ou la forme des moyens de fixation employés. Préférentiellement , chaque sous-élément des éléments longitudinaux et/ou latéraux peut comporter son propre moyen de fixation, afin d'assurer un ajustement plus précis des longueurs des éléments longitudinaux et/ou latéraux et s'adapter à un grand nombre de véhicules différents.

Par ailleurs, pour faciliter le pliage et le dépliage d'un dispositif de couchage conforme à l'invention, l'invention prévoit que les extrémités de l'un des éléments latéraux 12, avantageusement positionné à l'extrémité de l'armature destinée à coopérer avec le fond de l'habitacle et/ou le coffre du véhicule, puissent coopérer avec les parois, éventuellement latérales, de l'habitacle et/ou du coffre selon une liaison encastrement, c'est-à-dire être maintenues fixes, par exemple en prenant appui sur lesdites parois et/ou en employant une sangle.

En complément, ladite armature 10 d'un dispositif de couchage escamotable 1 conforme à l'invention peut comprendre en outre des moyens de soutien 13, 14 coopérant avec les éléments longitudinaux 11 et/ou les éléments latéraux 12. De tels moyens de soutien 13, 14 permettent notamment d'améliorer la rigidité de la structure de l'armature 10 dudit dispositif de couchage 1.

Selon un exemple de réalisation, les moyens de soutien 13, 14 de l'armature peuvent comporter un pied 13 sensiblement perpendiculaire au plan de l'armature 10 après déploiement, télescopique et/ou rabattable sensiblement dans le plan de l'armature ou parallèlement audit plan, ledit pied 13 coopérant avec l'un des éléments 11 longitudinaux et/ou latéraux 12 selon une liaison pivot ou une liaison rotule. Un tel pied peut avantageusement être remplacé par tout moyen permettant d'assurer la stabilité et la rigidité de l'armature, tel qu'à titre d'exemple non limitatif une cale. Conformément aux premier et deuxième modes de réalisation d'un dispositif de couchage 1 conforme à l'invention, décrits en lien avec les figures 2A à 2C, les moyens de soutien 13, 14 de l'armature 10 dudit dispositif de couchage peuvent consister en quatre pieds 13, lesdits quatre pieds coopérant respectivement avec les extrémités des deux éléments longitudinaux 11 et/ou des deux éléments latéraux. A l'instar des éléments longitudinaux 11 et latéraux 12, tout pied 13 peut être télescopique c'est-à- dire être avantageusement constitué d'au moins deux sous- éléments coopérant l'un avec l'autre selon une liaison glissière, garantissant ainsi l'accroissement et/ou extension de la taille dudit pied selon un axe longitudinal. Conformément aux premier et deuxième modes de réalisation décrits en lien avec les figures 2A et 2B, lesdits pieds 13 peuvent avantageusement et respectivement être constitués de deux sous-éléments 13u. De tels sous-éléments 13u peuvent consister en des barres d'aluminium à section carrée creuses déployables, lesdites barres pouvant s'emboîter et coulisser, c'est-à- dire coopérer selon une liaison glissière, les unes au sein des autres. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée à la configuration et au matériau constituant les pieds et sous-éléments. En variante, de tels sous- éléments 13u peuvent éventuellement être constitués d'une matière de type polymère plastique ou tout autre matériau solide et léger. Egalement, l'invention ne saurait être limitée à la forme de la section des sous-éléments 13u. En variante, de tels sous-éléments 13u peuvent consister en des tubes, éventuellement à section circulaire (variante non décrite par les figures) . A l'instar des éléments longitudinaux 11 et latéraux 12, la matérialisation des différentes liaisons glissières entre les sous-éléments 13u d'un pied 13 peut être réalisée au moyen de différents systèmes, tels qu'à titres d'exemples non limitatifs, des systèmes de bagues de butées selon un deuxième mode de réalisation.

Afin d'ajuster les dimensions desdits pieds à l'habitacle et/ou au coffre du véhicule où l'utilisateur souhaite employer un dispositif de couchage 1 conforme à l'invention, à l'instar des éléments longitudinaux 11 et latéraux 12, lesdits pieds 13 sont ajustables longitudinalement et indépendamment les uns des autres. Comme précisé précédemment, l'ajustement longitudinal signifie que ce sont les longueurs desdits pieds 13, par le déploiement de différents sous-éléments télescopiques 13u, qui sont modifiés. Pour assurer l'ajustement et/ou le réglage des longueurs des pieds, indépendamment les uns des autres et finalement bloquer lesdits éléments à la longueur voulue, lesdits pieds 13 peuvent comporter des moyens de fixation afin de figer les longueurs desdits éléments et solidifier l'armature dans une configuration prédéterminée. Chaque sous-élément 13u des pieds peut éventuellement comporter ou coopérer avec des moyens de fixation. A titre d'exemples non limitatifs, selon la figure 2A, de tels moyens de fixation peuvent consister en des cliquets, éventuellement à ressort, positionnés à l'intérieur ou à l'extérieur des sous- éléments. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée par la nature et/ou la forme des moyens de fixation employés. Préférentiellement , chaque sous-élément des éléments longitudinaux et/ou latéraux peut comporter son propre moyen de fixation, afin d'assurer un ajustement plus précis des longueurs des éléments longitudinaux et/ou latéraux et s'adapter à un grand nombre de véhicules différents. Selon les exemples de réalisation décrits en lien avec les figures 2A et 2B, un des sous- éléments 13u de chaque pied 13 peut comporter un ou plusieurs orifices pratiqués sur sa paroi coopérant avec un cliquet ou une goupille et permettant d'ajuster les dimensions desdits pieds. En outre, afin de garantir une meilleure précision de l'ajustement desdits pieds, les parties distales de ces derniers peuvent respectivement comporter ou coopérer avec des moyens de butée ou patins 13b, tels qu'à titre d'exemples non limitatifs des bouchons à insert taraudé et/ou une tige filetée avec rondelle amortissante. En outre, la partie distale du pied peut comprendre un patin amortissant afin d'éviter toute détérioration du ou des sièges avant lorsque le pied est éventuellement positionné sur le ou lesdits sièges .

Selon les figures 2A et 2B, chaque pied 13 peut avantageusement être sensiblement perpendiculaire au plan de l'armature 10 après déploiement. En variante ou en complément, chaque pied peut être éventuellement rabattable sensiblement dans le plan de l'armature ou parallèlement audit plan, à l'instar du mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention décrit par la figure 2C. Conformément audit mode de réalisation décrit en lien avec la figure 2C, lorsque le dispositif de couchage 1 escamotable conforme à l'invention est en position repliée, les pieds se plient et/ou se rabattent dans l'environnement proche, voire éventuellement contre, des éléments longitudinaux. L' invention peut éventuellement prévoir des moyens pour maintenir les pieds 13 en position repliée, tels qu'à titre d'exemple non limitatif des pastilles aimantées ou éventuellement des fermoirs à clips. Pour garantir la fonction rabattable du ou desdits pieds 13, ce ou ces derniers peuvent coopérer avec un des éléments 11 longitudinaux et/ou latéraux 12 selon une liaison pivot ou une liaison rotule. Ainsi, le ou lesdits pieds 13 sont montés rotatifs par rapport à un des éléments 11 longitudinaux et/ou latéraux 12. De telles liaisons pivot permettent ainsi de guider le ou les pieds 13 en rotation et de bloquer tout autre degré de liberté, notamment les mouvements en translation ou les mouvements en rotation selon d'autres directions. Eventuellement, à l'instar du premier mode de réalisation décrit en lien avec la figure 2A, chaque pied 13 coopère avec les extrémités des éléments latéraux 12. Toutefois, l'invention ne saurait être limité par l'emplacement de coopération des pieds : lesdits pieds peuvent indifféremment coopérer avec lesdits éléments longitudinaux et/ou latéraux sur toutes leurs longueurs. Toujours selon la figure 2A, à titre d'exemple non limitatif, la liaison pivot entre chaque pied et une extrémité des éléments latéraux 12 peut être matérialisée par une charnière. Une charnière est un organe mécanique permettant l'articulation de deux éléments en rotation selon une liaison pivot. En principe, une telle charnière est composée de trois parties : la première immobile correspond au charnier et peut être fixée sur l'élément latéral 12, la deuxième intermédiaire correspond au gond servant d'axe et enfin, la troisième mobile correspond à la charnière et peut être fixée sur le pied 13. Eventuellement, pour éviter de créer une surépaisseur lorsque le pied est rabattu, l'extrémité supérieure du pied, c'est-à-dire l'extrémité coopérant avec la charnière, peut présenter une coupe, avantageusement à 45°. De la même façon, l'extrémité de l'élément latéral, coopérant également avec la charnière, présente également une coupe correspondante à 45°. Tout autre système équivalent permettant la mise en œuvre d'une telle liaison pivot, tel qu'à titre d'exemple non limitatif un axe de rotation, une bielle comportant une liaison pivot, pourrait également être employé. L' invention ne saurait néanmoins être limitée à l'utilisation d'une seule liaison pivot. En variante ou en complément, la coopération entre le pied et les éléments longitudinaux et/ou latéraux peut être assurée au moyen d'une double liaison pivot ou plusieurs liaisons pivots associées si nécessaire. En effet, dans certains cas, notamment selon la manière dont les sièges peuvent être rabattus, le positionnement des pieds peut se révéler complexe à l'avant de l'habitacle, notamment du fait de la présence du volant ou d'obstacle formé par les sièges, quand bien même ces derniers auraient été rabattus. Pour pallier à cet inconvénient, l'emploi d'un bras supplémentaire peut s'avérer avantageux. Selon un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de couchage conforme à l'invention décrit en lien avec la figure 2B, deux pieds 13, avantageusement positionnés à l'extrémité de l'armature destinée à coopérer avec les sièges conducteur et passager (s) avant du véhicule, peuvent être désaxés. La coopération entre l'élément latéral et/ou l'élément longitudinal concernés peut être réalisée au moyen d'une double liaison pivot, matérialisé par un bras rotatif ou pivotant 15' . Une première extrémité du bras rotatif 15' assure une première liaison pivot entre l'extrémité de l'élément latéral et/ou longitudinal. La deuxième extrémité dudit bras rotatif assure quant à elle une deuxième liaison pivot avec le pied 13.

Comme précisé, le ou les pieds 13, avantageusement installés à l'extrémité de l'armature destinée à coopérer avec les sièges conducteur et passager (s) avant du véhicule, peuvent en outre prendre différentes configurations, à savoir principalement rabattue (le ou les pieds forment alors un angle de zéro degré par rapport au plan de l'armature, agencement décrit en lien avec la figure 2C) ou dépliée (le ou les pieds forment alors un angle de quatre-vingt dix degrés par rapport au plan de l'armature, agencement décrit en lien avec la figure 2A) . En variante ou en complément, toujours afin d'optimiser l'adaptation de l'armature 10 d'un dispositif de couchage escamotable 1 selon l'invention à la plupart des modèles de véhicules, le ou les pieds 13 peuvent en outre prendre des positions intermédiaires, afin de s'affranchir des contraintes imposées par les sièges avant et de s'adapter aux différents types de sièges rabattus. A titre d'exemples non limitatifs, le ou les pieds 13 peuvent décrire un angle de quarante-cinq degrés avec un des éléments longitudinaux 11 et/ou latéraux 12 de l'armature 10. En variante, le ou les pieds 13 peuvent décrire un angle de cent trente-cinq degrés avec un des éléments longitudinaux 11 et/ou latéraux 12 de l'armature 10. En variante ou en complément, les moyens de soutien peuvent comporter une barre 14 télescopique et positionnée entre lesdits éléments latéraux 12, ladite barre coopérant avec les éléments longitudinaux 11 selon une liaison encastrement et/ou glissière. Conformément aux premier et deuxième modes de réalisation d'un dispositif de couchage 1 conforme à l'invention, décrits en lien avec les figures 2A à 2C, une telle barre de soutien 14 de l'armature 10 dudit dispositif de couchage 1 peut avantageusement être positionnée équidistante des extrémités des éléments longitudinaux 11, afin d'assurer un meilleur maintien de l'armature 10. Toutefois, ladite barre de soutien 14 peut être positionnée à une distance quelconque des éléments latéraux 12. L'invention peut également prévoir que les moyens de soutien puissent comprendre une pluralité de barres de soutien 14 télescopiques . A l'instar des éléments longitudinaux 11 et latéraux 12 ainsi que des pieds 13, toute barre 14 de soutien télescopique est avantageusement constituée d' au moins deux sous-éléments coopérant l'un avec l'autre selon une liaison glissière, garantissant ainsi l'accroissement et/ou extension de la longueur de ladite barre de soutien 14. Conformément aux premier et deuxième modes de réalisation décrits en lien avec les figures 2A et 2B, une telle barre de soutien 14 peut avantageusement être constituée de deux sous-éléments. De tels sous- éléments peuvent consister en des barres d'aluminium à section carrée creuses déployables, lesdites barres pouvant s'emboîter et coulisser, c'est-à-dire coopérer selon une liaison glissière, les unes au sein des autres. Toutefois, l'invention ne saurait être limitée au matériau constituant la barre et sous-éléments. En variante, de tels sous-éléments peuvent éventuellement être constitués d'une matière de type polymère plastique ou tout autre matériau solide et léger. Egalement, l'invention ne saurait être limitée à la forme de la section des sous-éléments d'une barre de soutien 14. En variante, de tels sous-éléments peuvent consister en des tubes, éventuellement à section circulaire (variante non représentée sur les figures) . A l'instar des éléments longitudinaux 11 et latéraux 12 ainsi que des pieds 13, la matérialisation des différentes liaisons glissières entre les sous-éléments d'une barre de soutien 14 peut être réalisée au moyen de différents systèmes, tels qu'à titres d'exemples non limitatifs, des systèmes de bagues de butées selon un deuxième mode de réalisation.

Afin d'ajuster les dimensions d'une barre de soutien 14 à l'habitacle et/ou au coffre du véhicule où l'utilisateur souhaite employer un dispositif de couchage 1 conforme à l'invention, à l'instar des éléments longitudinaux 11 et latéraux 12 ainsi que les pieds 13, ladite barre 14 peut être ajustable longitudinalement et indépendamment des autres composants de l'armature 10. Comme précisé précédemment, l'ajustement longitudinal signifie que ce sont les longueurs de ladite barre, par le déploiement de différents sous-éléments télescopiques , qui sont modifiés. Pour assurer l'ajustement et/ou le réglage des longueurs d'une barre de soutien 14 et finalement bloquer lesdits éléments à la longueur voulue, ladite barre 14 peut comporter des moyens de fixation afin de figer les longueurs desdits éléments et solidifier l'armature dans une configuration prédéterminée. A titre d'exemples non limitatifs, selon la figure 2A, de tels moyens de fixation peuvent consister en un ou plusieurs cliquets, éventuellement à ressort, positionnés à l'intérieur ou à l'extérieur des sous-éléments. En variante ou en complément, de tels moyens de fixation peuvent consister en des vis, éventuellement papillons, des écrous cages, des poignées de serrage, des crans d'arrêt, des goupilles ou encore tout moyen équivalent capable d'assurer la même fonction. L'invention ne saurait être limitée par la nature et/ou la forme des moyens de fixation employés. Afin d'assurer un ajustement plus précis des dimensions de ladite barre de soutien 14 et finalement garantir un meilleur support de l'armature 10 d'un dispositif de couchage conforme à l'invention, les extrémités d'une barre de soutien 14 peuvent comprendre ou coopérer avec des moyens de butée 14b ou patins, tels qu'à titre d'exemples non limitatifs des bouchons à insert taraudé et/ou une tige filetée avec rondelle amortissante. Lesdits moyens 14b peuvent ainsi prendre appui contre les parois internes latérales de 1 ' habitacle .

Par ailleurs, un dispositif de couchage 1 escamotable conforme à l'invention peut en outre comporter des moyens d'attache 16 agencés pour coopérer avec un habitacle du véhicule et l'armature 10 dudit dispositif 1. A l'instar du premier mode de réalisation d'un tel dispositif de couchage 1 décrit en lien avec la figure 2A, de tels moyens d'attache 16 peuvent comporter une ou plusieurs sangles. La ou lesdites sangles peuvent ainsi respectivement coopérer avec la ou les extrémités de la barre 14 de l'armature 10 dudit dispositif. Tout autre moyen équivalent permettant d'assurer une fonction identique ou équivalent pourrait éventuellement être employé en lieu et place des sangles. Par la suite, ladite barre de soutien 14 peut être ainsi maintenue à l'habitacle d'un véhicule où le dispositif est installé à l'aide éventuelle d'une ou plusieurs accroches supérieures des ceintures de sécurité présentes au sein de l'habitacle (ceintures avant ou arrière selon la taille et/ou le modèle du véhicule) . Lorsque le dispositif de couchage 1 est en configuration repliée, tel que celle décrit en lien avec la figure 2C, lesdites sangles 16 ou tout autre moyen d'attache équivalent peuvent enceindre ledit dispositif, permettre de maintenir tous les composants dudit dispositif 1 ensemble tel un fagot et finalement faciliter le transport de celui-ci .

En variante ou en complément, afin d'obtenir une surface à la fois suffisamment rigide et souple pour permettre à un utilisateur d'un dispositif de couchage 1 escamotable conforme à l'invention de pouvoir dormir confortablement, ce dernier peut comporter en outre des lattes 21 transversales et extensibles selon leurs axes longitudinaux respectifs. De telles lattes constituent en quelque sorte le « sommier » du dispositif de couchage. Un exemple non limitatif d'un premier mode de réalisation d'un tel sommier 20 est décrit en lien avec la figure 3. Selon ladite figure 3, un tel sommier 20 peut comprendre onze lattes 21, éventuellement principalement constituées de bois. L'invention ne saurait toutefois être limitée au nombre de lattes ou au matériau le constituant. La longueur des lattes 21 peut avantageusement être sensiblement égale à la largeur du coffre d'un véhicule.

Pour coopérer ensemble et former une seule et même entité, le sommier 20 peut avantageusement comporter une ou plusieurs rangées de sangles 23 coopérant avec les lattes 21. Lesdites sangles 23 peuvent avantageusement être cousues ou collées autour des lattes 21 et éventuellement maintenues avec lesdites lattes 21 à l'aide d'agrafes ou de tout moyen équivalent capable d'assurer une fonction similaire ou identique. Lesdites sangles peuvent éventuellement être remplacées par tout moyen équivalent de maintien des lattes. Par ailleurs, afin de permettre un ajustement optimal des lattes à l'armature d'un dispositif de couchage conforme à l'invention et finalement une adaptation à la plupart des véhicules disponibles sur le marché, chacune des lattes 21 peut comporter ou coopérer, en chacune de leurs extrémités, avec des extensions 22, éventuellement en aluminium, garantissant ainsi l'accroissement de la taille des lattes jusqu'à une largeur maximale équivalente à celle de l'armature 10 d'un dispositif de couchage conforme à l'invention. De telles extensions 22 peuvent avantageusement être coulissantes, c'est-à-dire que toutes ou partie des extensions 22 peuvent coopérer leurs lattes 21 correspondantes selon une liaison glissière. Chaque liaison glissière peut avantageusement être matérialisée au moyen d'une rainure pratiquée dans chaque extension 22 coopérant avec une protubérance avantageusement positionnée sur la latte 21. Tout autre système pourrait toutefois être employé en lieu et place du système rainure-protubérance, comme par exemple des bagues de butée, telles que celles décrites précédemment.

Pour permettre à un dispositif de couchage conforme à l'invention de former un tout, les lattes 21 peuvent coopérer sensiblement perpendiculairement avec les éléments longitudinaux 11 de l'armature 1 dudit dispositif de couchage, c'est-à-dire que lesdites lattes 21 reposent ou prennent appui sur lesdits éléments longitudinaux 11. En variante ou en complément, le dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention peut comporter une ou plusieurs sangles 24 coopérant avec les lattes aux extrémités du sommier 20 ainsi constitué, lesdites sangles 24 permettant la coopération entre les lattes 21 et les éléments latéraux 12. Un tel agencement se révèle particulièrement avantageux, puisqu'il permet de créer un dispositif de couchage « tout-en-un » pouvant être déplié et/ou replié d'un seul tenant et ainsi faciliter l'installation et le rangement dudit dispositif. En variante, lesdites sangles 24 peuvent éventuellement être remplacées par un ou plusieurs treillis à nœuds articulés (non représentés sur les figures) .

En variante ou en complément, afin d'assurer un certain confort à son utilisateur lorsque celui-ci s'allonge ou s'étend sur un dispositif de couchage escamotable 1 conforme à l'invention, ce dernier peut comprendre en outre un matelas 30. Un tel matelas 30 peut être constitué de différents matériaux, tels que par exemple, de la mousse, du latex, de la laine, etc. Toutefois, pour faciliter un rangement dudit dispositif dans le coffre du véhicule et ainsi conserver le caractère tout-en-un et peu encombrant d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention, le matelas 30 est préférentiellement mais non limitativement principalement constitué d'une enveloppe gonflable. Un tel matelas 30 peut être avantageusement prévu pour accueillir deux personnes adultes ou encore trois enfants. Des exemples de réalisation d'un tel matelas 30 sont décrits en lien avec les figures 4A à 4C. Un tel matelas 30 peut comporter un corps principal 31 ou une enveloppe lorsque ce dernier est avantageusement gonflable. Dans cette même situation, ledit matelas 30 peut également comporter une entrée d' air 32 avantageusement positionnée sur une des parois du matelas 30 et agencée pour coopérer avec une pompe à air (non représentée sur les figures) , éventuellement électrique, permettant de gonfler ledit matelas 30. En complément, pour permettre un dépliage et/ou un pliage facilités d'un dispositif de couchage escamotable 1 conforme à l'invention, le matelas 30 peut comporter des moyens 33, 33' pour coopérer avec lesdites lattes 21 extensibles.

Selon un premier mode de réalisation de matelas décrit en lien avec les figures 4B et 4C, de tels moyens pour coopérer avec lesdites lattes 21 peuvent consister en une pluralité de bandes constituées principalement d'une matière auto-agrippante, communément appelées « scratch », avantageusement placées le long de la ou des parois latérales (bordures) dudit matelas 30 par couture ou collage. De leurs côtés, toutes ou parties des lattes 21 et/ou extensions 22 du sommier 20, tel que celui décrit en lien avec la figure 3, peuvent comporter des fentes 22a ou excroissances pratiquées éventuellement aux extrémités desdites lattes 21 et/ou desdites extensions 22. Lesdites fentes 22a sont avantageusement agencées pour accueillir les bandes 33' correspondantes du matelas 30, tel que le montre la figure 1A. Selon ce premier mode de réalisation avantageux, lorsque le matelas 30 se gonfle, ce dernier « tire automatiquement » sur les lattes 21 ou les extensions 22, de sorte que les lattes 21 ou les extensions 22, ainsi que le matelas 30, puissent se positionner automatiquement aux dimensions adéquates pour épouser les contraintes de forme du véhicule où ledit dispositif 1 est employé.

En variante, selon un deuxième mode de réalisation d'un matelas 30 décrit en lien avec la figure 4A, de tels moyens pour coopérer avec lesdites lattes 21 peuvent consister en un ou plusieurs fourreaux 33 agencés sur l'une des faces dudit matelas 30. De tels fourreaux 33 sont particulièrement avantageux, puisqu' ils permettent de s'affranchir de l'emploi de sangles 23, telles que celles décrites en lien avec la figure 3. Selon la figure 4A, lesdits fourreaux 33 peuvent être, de manière avantageuse, agencées en « rangées » de deux ou quatre fourreaux selon un même axe, sensiblement parallèle à la bordure du matelas 30. Selon cette configuration avantageuse, une latte correspondante peut être insérée dans chaque rangée. En variante, les lattes correspondantes peuvent éventuellement être constituées de deux sous-lattes, éventuellement en bois, de dimensions semblables, coopérant l'une avec l'autre (arrangement non représenté sur les figures) . Selon ce deuxième mode de réalisation, lorsque le matelas 30 se gonfle, ce dernier permet l'extension des deux sous lattes et leur positionnement optimal, de sorte que les lattes 21 ainsi que le matelas 30, puissent se placer aux dimensions adéquates pour épouser les contraintes de forme du véhicule où ledit dispositif 1 est employé. Le matelas et les lattes extensibles consistent ainsi en une seule et même entité. Selon cet agencement, le dispositif de couchage 1 s'avère plus léger et plus facile à manipuler .

Enfin, en variante ou en complément, selon un troisième mode de réalisation, le matelas 30 d'un dispositif de couchage escamotable conforme à l'invention peut comporter une pluralité d'unités 31, 311, 312, 313, 314, 315. De telles unités peuvent consister, de manière non limitative, en un corps central 314, des extensions 311, 312, 315 ou encore un coussin. Selon le nombre d'utilisateurs d'un dispositif de couchage 1 escamotable conforme à l'invention, le ou les utilisateurs dudit dispositif peut choisir de gonfler tout ou partie desdites unités 31, 311, 312, 313, 314, 315 dudit matelas 30. Pour se faire, au moins deux desdites unités 31, 311, 312, 313, 314, 315 peuvent coopérer l'une avec l'autre au moyen d'un système de vannes agencées respectivement pour mettre en communication fluidique et/ou assembler lesdites unités, c'est-à-dire assurer le passage et/ou le transfert de gaz d'une unité vers l'autre unité et finalement permettre le gonflage des unités souhaitées. Chaque unité communique l'une avec l'autre au moyen d'une ou plusieurs vannes, lesdites présentant a minima un état ouvert et un état fermé pour permettre ou stopper un débit d'air. A titre d'exemples préférés mais non limitatif, le système de vannes peut comporter une ou plusieurs vannes diaphragmes. Une seule entrée d'air 32 est prévue sur le matelas 30 pour garantir le gonflage. En variante, il pourrait être prévu autant d'entrées d'air que d'unités. L'invention a été décrite lors de son utilisation en lien avec des véhicules préférentiellement mais non limitativement terrestres qualifiés de « légers ». Elle peut également être mise en œuvre pour tout type de couchage à installation rapide, notamment dans des véhicules maritimes, tels qu'un bateau, ou aériens, tels qu'un avion.

L' invention a été décrite en lien avec un dispositif de couchage escamotable dépliable et repliable manuellement. Des moyens pour déplier et plier automatiquement un tel dispositif de couchage, mettant par exemple en œuvre un ou plusieurs moteurs, peuvent être également prévus, de sorte qu'un utilisateur dudit dispositif de couchage puisse prévenir tout danger inhérent aux dépliage et pliage manuels dudit dispositif et que l'utilisateur, quels que soient sa morphologie ou/et son gabarit, puisse mettre en œuvre ledit dispositif par lui-même.

L'invention ne saurait être limitée à l'application au sein de laquelle le dispositif conforme à l'invention est employé. D'autres modifications peuvent être envisagées sans sortir du cadre de la présente invention défini par les revendications ci-annexées.