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Patent Searching and Data


Title:
PUMP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/033595
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a pump comprising a fluid product chamber (Cp), an actuating rod (T) and a return means (Cd) for returning the actuating rod (T) to an idle position, wherein the actuating rod (T) is provided with a push member (P) that can be actuated by a user, characterised in that the return means comprises a depression chamber (Cd) having a volume that can be varied between a minimum volume state and a maximum volume state by moving the actuating rod (T), the minimum volume state being obtained when the actuating rod (T) is in the idle position and the maximum volume state being obtained when the actuating rod (T) is in the depressed position, wherein the maximum volume state corresponds to a maximum depression and the minimum volume state corresponds to a minimum depression and the actuating rod (T) is biased towards its idle position by the depression prevailing in the depression chamber (Cd).

Inventors:
FABIEN DAVID (FR)
CAMPLONE FABRIZIO (IT)
ZAVARELLA MARCO (IT)
Application Number:
PCT/FR2023/051259
Publication Date:
February 15, 2024
Filing Date:
August 09, 2023
Export Citation:
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Assignee:
APTAR FRANCE SAS (FR)
International Classes:
A61M15/00; B05B11/00; B05B11/10
Foreign References:
JP3839600B22006-11-01
EP1083002A22001-03-14
EP3753638A12020-12-23
EP3682973A12020-07-22
EP3275554A12018-01-31
JP2014214724A2014-11-17
Attorney, Agent or Firm:
CAPRI (FR)
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Claims:
Revendications 1. Pompe comprenant une chambre de produit fluide (Cp) de volume variable, ainsi qu’une tige d’actionnement (T) déplaçable axialement entre une position de repos et une position enfoncée, de manière à faire varier le volume de la chambre de produit fluide (Cp), respectivement entre un état de volume maximal et un état de volume minimal, la pompe comprenant un moyen de rappel (Cd) pour ramener la tige d’actionnement (T) en position de repos, correspondant à l’état de volume maximal pour la chambre de produit fluide (Cp), la tige d’actionnement (T) étant pourvue d’un poussoir (P) actionnable par un utilisateur, dans laquelle le moyen de rappel comprend une chambre de dépression (Cd) de volume variable entre un état de volume minimal et un état de volume maximal par déplacement de la tige d’actionnement (T), l’état de volume minimal de la chambre de dépression (Cd) étant atteint en position de repos de la tige d’actionnement (T) et l’état de volume maximal de la chambre de dépression (Cd) étant atteint en position enfoncée de la tige d’actionnement (T), l’état de volume maximal de la chambre de dépression (Cd) correspondant à une dépression maximale et l’état de volume minimal de la chambre de dépression (Cd) correspondant à une dépression minimale, la tige d’actionnement (T) étant sollicitée vers sa position de repos par la dépression régnant dans la chambre de dépression (Cd), dans laquelle des moyens mécaniques (22, 32), indépendants de la dépression dans la chambre de dépression (Cd), sont actionnables par l’utilisateur pour ramener et maintenir la chambre de dépression (Cd) dans son état de volume minimal, caractérisée en ce que  les moyens mécaniques comprennent une prise filetée (22, 32), qui permet de déplacer la tige d’actionnement (T) et son poussoir (P) à la fois axialement et en rotation. 2. Pompe selon la revendication 1, dans laquelle les moyens mécaniques (22, 32) sont commandés par le poussoir (P) par l’intermédiaire de la tige d’actionnement (T). 3. Pompe selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la prise filetée (22, 32) définit une course axiale, qui est délimitée d’un côté par une butée haute (33) correspondant à l’état de volume minimal de la chambre de dépression (Cd) et de l’autre côté par une libération de prise filetée permettant une variation ultérieure du volume de la chambre de dépression (Cd) vers son état de volume maximal. 4. Pompe selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la chambre de dépression (Cd) communique avec l’extérieur dans son état de volume minimal. 5. Pompe selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la tige d’actionnement (T) comprend un piston de chambre de dépression (G23) qui coulisse axialement de manière étanche dans un fût de chambre de dépression (31), de manière à définir entre eux la chambre de dépression (Cd), la tige d’actionnement (T) formant une rainure d’éventation (12), qui fait communiquer la chambre de dépression (Cd) avec l’extérieur dans l’état de repos de la tige d’actionnement (T). 6. Pompe selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la tige d’actionnement (T) comprend une soupape (1) et un organe de piston (2), l’organe de piston (2) formant le piston de chambre de dépression (G23) coulissant dans le fût de chambre de dépression (31), l’organe de piston (2) formant également un piston de chambre de produit fluide (G27) coulissant dans un fût de chambre de produit fluide (4), l’organe de piston (2) formant avantageusement un organe mobile de clapet de sortie (26) pour la chambre de produit fluide (Cp) et la soupape 1() formant avantageusement un siège de clapet de sortie (G16) pour la chambre de produit fluide (Cp). 7. Pompe selon la revendication 6, dans laquelle l’organe de piston (2) est mobile axialement par rapport à la soupape (1) sous l’effet de la pression régnant dans la chambre de produit fluide (Cp), mais est entrainé en rotation par la soupape (1). 8. Pompe selon la revendication 6 ou 7, dans laquelle la prise filetée (22, 32) est située entre l’organe de piston (2) et le fût de chambre de dépression (31). 9. Pompe selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la chambre de dépression (Cd) définit une course axiale maximale entre son état de volume minimal et son état de volume maximal, cette course axiale maximale se décomposant en : - une course majeure à partir de l’état de volume maximal, qui est induite par la dépression régnant dans chambre de dépression (Cd), et - une course mineure jusqu’à l’état de volume maximal, qui est induite par un entrainement en rotation et/ou axial du poussoir (P), qui s’achève par une position de verrouillage axial du poussoir (P). * * *
Description:
Pompe La présente invention concerne une pompe comprenant une chambre de produit fluide de volume variable, ainsi qu’une tige d’actionnement déplaçable axialement entre une position de repos et une position enfoncée, de manière à faire varier le volume de la chambre respectivement entre un état de volume maximal et un état de volume minimal. La pompe comprend un moyen de rappel pour ramener la tige d’actionnement en position de repos, correspondant à l’état de volume maximal de la chambre de produit fluide. La tige d’actionnement est pourvue d’un poussoir actionnable par un utilisateur. Les domaines d’application privilégiés de l’invention sont ceux de la pharmacie, de la cosmétique et de la parfumerie, sans exclure d’autres. De manière classique, le moyen de rappel se présente sous la forme d’un ressort qui est généralement réalisé en métal. Le problème de ces ressorts en métal est qu’ils empêchent ou compliquent le recyclage de la pompe, et ceci d’autant plus qu’ils sont disposés dans le corps de pompe. Il existe aussi des ressorts en matière plastique, qui sont plus facilement recyclables, mais ils ont tendance à perdre leur raideur avec le temps. La présente invention cherche à remédier les inconvénients des ces ressorts de l’art antérieur en proposant un autre type de moyen de rappel élastique, qui ne présente aucun problème de recyclage ou de raideur. Pour ce faire, la présente invention propose que le moyen de rappel comprenne une chambre de dépression, dont le volume varie entre un état de volume minimal et un état de volume maximal par déplacement de la tige d’actionnement, l’état de volume minimal de la chambre de dépression étant atteint en position de repos de la tige d’actionnement et l’état de volume maximal de la chambre de dépression étant atteint en position enfoncée de la tige d’actionnement, l’état de volume maximal de la chambre de dépression correspondant à une dépression maximale et l’état de volume minimal de la chambre de dépression correspondant à une dépression minimale, la tige d’actionnement étant sollicitée vers sa position de repos par la dépression régnant dans la chambre de dépression. La chambre de dépression génère ainsi une dépression à partir d’un point où la pression de la chambre de dépression est proche ou égale à la pression atmosphérique. La pression dans la chambre de dépression est donc toujours inférieure ou égale à la pression atmosphérique. La dépression s’accroit à mesure que l’on déplace la tige d’actionnement de sa position de repos vers sa position enfoncée. C’est une sorte de pompe à air à l’envers. Selon l’invention, la pompe comprend en outre des moyens mécaniques, indépendants de la dépression dans la chambre de dépression, actionnables par l’utilisateur pour ramener et maintenir la chambre de dépression dans son état de volume minimal. Ainsi, en partant de l’état de volume maximal (dépression maximale), la chambre de dépression va diminuer de volume, dès que l’utilisateur relâche la pression sur le poussoir. Cette diminution de volume sous l’action de la dépression se poursuit jusqu’à ce que les moyens mécaniques soient en prise. Dès lors, l’utilisateur peut actionner ces moyens mécaniques pour diminuer encore davantage le volume de la chambre de dépression pour parvenir finalement dans son état de volume minimal. La dépression dans la l’état de volume minimal n’a pas besoin d’être présente durant la totalité de la séquence d’actionnement des moyens mécaniques. Il suffit que la dépression enclenche les moyens mécaniques. Avantageusement, les moyens mécaniques sont commandés par le poussoir par l’intermédiaire de la tige d’actionnement. En d’autres termes, l’utilisateur saisit le poussoir et le déplace, ce qui a pour effet d’actionner les moyens mécaniques. Le déplacement du poussoir peut être rotatif, axial ou les deux à la fois. Selon l’invention, les moyens mécaniques comprennent une prise filetée, qui permet de déplacer le poussoir et la tige d’actionnement à la fois axialement et en rotation. Avantageusement, la prise filetée peut définir une course axiale, qui est délimitée d’un côté par une butée haute correspondant à l’état de volume minimal de la chambre de dépression et de l’autre côté par une libération de prise filetée permettant une variation ultérieure du volume de la chambre de dépression vers son état de volume maximal. D’un point de vue ergonomique et gestuel, l’utilisateur va saisir le poussoir pour le faire tourner sur un angle déterminé, par exemple un quart de tour ou un demi-tour, pour l’amener sélectivement en position verrouillée ou déverrouillée. Ce système de verrouillage/déverrouillage par rotation du poussoir est classique. Dans le cadre de l’invention, l’actionnement du système de verrouillage/déverrouillage engendre également et simultanément l’actionnement des moyens mécaniques, et ceci, sans même que l’utilisateur ne le perçoive. Grâce aux moyens mécaniques, la chambre de dépression revient toujours au même point de départ de volume minimal. Selon une autre caractéristique intéressante de l’invention, qui est avantageusement combinable aux moyens mécaniques, la chambre de dépression communique avec l’extérieur dans son état de volume minimal. Ainsi, même si la chambre de dépression fuit et laisse entrer de l’air, cet air sera évacué vers l’extérieur, de sorte que la chambre de dépression part toujours la même pression, qui est proche de la pression atmosphérique. Cette fuite initiale ou finale peut être mise en œuvre indépendamment des moyens mécaniques, mais il faut alors que la dépression dans la chambre de dépression soit suffisante pour ramener la chambre de dépression dans ou à proximité de son état de volume minimal. Cela est possible, mais difficile à réaliser en pratique et surtout de manière répétable. C’est pourquoi cette fuite initiale ou finale trouve un avantage particulier en combinaison avec les moyens mécaniques, qui garantissent que la chambre de dépression revient toujours dans son état de volume minimal. On peut lors dire que les moyens mécaniques suppléent ou complètent la dépression pour assurer que la chambre de dépression est réinitialisée à chaque cycle d’actionnement en la reliant avec l’extérieur. Selon un mode de réalisation de l’invention, la tige d’actionnement comprend un piston de chambre de dépression qui coulisse axialement de manière étanche dans un fût de chambre de dépression, de manière à définir entre eux la chambre de dépression, la tige d’actionnement formant une rainure d’éventation, qui fait communiquer la chambre de dépression avec l’extérieur dans l’état de repos de la tige d’actionnement, qui correspond à l’état de volume minimal de la chambre de dépression. La rainure, gorge ou passage établit une communication d’air entre la chambre de dépression et l’extérieur lorsque la pompe est au repos, cette communication étant coupée de manière à isoler la chambre de dépression, dès que la tige d’actionnement quitte son état de repos ou peu après avoir quitté son état de repos. Une course de quelques dixièmes de millimètres est suffisante pour isoler la chambre de dépression. Selon un autre aspect de l’invention, la tige d’actionnement peut comprendre un organe de piston et une soupape, l’organe de piston formant le piston de chambre de dépression coulissant dans le fût de chambre de dépression, l’organe de piston formant également un piston de chambre de produit fluide coulissant dans un fût de chambre de produit fluide, l’organe de piston formant avantageusement un organe mobile de clapet de sortie pour la chambre de produit fluide et la soupape formant avantageusement un siège de clapet de sortie pour la chambre de produit fluide. Avantageusement, l’organe de piston est mobile axialement par rapport à la soupape sous l’effet de la pression régnant dans la chambre de produit fluide, mais est entrainé en rotation par la soupape. Avantageusement, la prise filetée est située entre l’organe de piston et le fût de chambre de dépression. L’organe de piston peut être qualifié de piston différentiel, en ce qu’il se déplace sous l’effet de la pression régnant dans la chambre de produit fluide. A la place de cet organe de piston, on peut prévoir une tige d’actionnement pourvu d’un piston de chambre de dépression fixe et d’un piston de chambre de produit fluide qui coulisse sur la tige d’actionnement sous l’effet de la pression régnant dans la chambre de produit fluide. Selon une autre approche de l’invention on peut dire que la chambre de dépression définit une course axiale maximale entre son état de volume minimal et son état de volume maximal, cette course axiale maximale se décomposant en : - une course majeure à partir de l’état de volume maximal, qui est induite par la dépression régnant dans chambre de dépression, et - une course mineure jusqu’à l’état de volume maximal, qui est induite par un entrainement en rotation et/ou axial du poussoir, qui s’achève par une position de verrouillage axial du poussoir. L’utilisateur, qui se saisit un distributeur sur lequel la pompe de l’invention est montée, va vite comprendre que le poussoir est en position verrouillée en appuyant dessus ou en relevant une instruction visible sur le poussoir. Il va donc entrainer le poussoir en rotation sur angle déterminé pour le déverrouiller. Ce faisant mais imperceptiblement, il a actionné les moyens mécaniques, qui ont amené la chambre de dépression de son état de volume minimal dans lequel elle communique avec l’extérieur dans un état intermédiaire dans lequel elle est isolée de l’extérieur. Dans le cas où les moyens mécaniques mettent en œuvre une prise filetée, la position intermédiaire correspond à la fin de la prise filetée, dans laquelle la tige d’actionnement est libérée de cette prise filetée. L’utilisateur appuie alors axialement sur le poussoir, ce qui a pour effets simultanés de distribuer du produit fluide et de générer une dépression croissante dans la chambre de dépression. Une fois la distribution de produit fluide terminée, l’utilisateur relâche sa pression axiale sur le poussoir, de sorte que la dépression dans la chambre de dépression a pour effet de renvoyer la tige d’actionnement et son poussoir vers la position de repos. Cependant, la course de retour de la tige est stoppée en position intermédiaire, qui correspond à l’enclenchement des moyens mécaniques. Dans le cas où les moyens mécaniques mettent en œuvre une prise filetée, la dépression remonte la tige d’actionnement jusqu’à ce que les filets viennent en prise. Dès lors, il suffit à l’utilisateur de tourner le poussoir pour le verrouiller, ce qui a simultanément pour effet de ramener la tige d’actionnement en position de repos et la chambre de dépression dans son état de volume minimal dans lequel elle communique avec l’extérieur à travers la rainure d’éventation de la tige d’actionnement. La position verrouillée correspond à une butée de la prise filetée. L’esprit de l’invention réside dans la prise filetée qui permet au ressort pneumatique de revenir à son point de départ. D’autre part, afin de palier un risque de fuite, on l’évente à son point départ. La prise filetée combinée à la fuite au point de départ procure un effet synergique, en rendant son fonctionnement parfaitement répétable, et donc fiable. Le ressort pneumatique est ainsi réinitialisé après chaque actionnement. L’invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints, donnant à titre d’exemple non limitatif, un mode de réalisation de l’invention. Sur les figures : La figure 1 est une vue en coupe transversale verticale à travers un distributeur de produit fluide intégrant une pompe selon l’invention au repos verrouillée, La figure 2a est une vue agrandie de la figure 1 avec la pompe au repos verrouillée, La figure 2b est une vue similaire à la figure 2a avec la pompe déverrouillée, La figure 3a est une vue fortement agrandie d’une partie de la figure 2a, La figure 3b est une vue fortement agrandie d’une partie de la figure 2b, Les figures 4a, 4b et 4c représentent la soupape de la pompe selon l’invention, Les figures 5a, 5b, 5c et 5d représentent l’organe de piston de la pompe selon l’invention, et Les figures 6a, 6b, 6c et 6d représentent le corps de la pompe selon l’invention La figure 1 montre la pompe de l’invention montée sur un réservoir de produit fluide R, qui n’est pas critique pour la présente invention. En effet, ce réservoir R peut être de toute nature, de toute forme, et réalisé en un matériau approprié quelconque. Il suffit qu’il forme une ouverture, par exemple sous la forme d’un col, sur lequel la pompe de l’invention peut être montée de manière fixe et étanche. La pompe de l’invention comprend tout d’abord un corps de pompe 3 qui reçoit des éléments fixes 4, 5 et 6 ainsi qu’un élément mobile, à savoir une tige d’actionnement T. Le corps de pompe 3 forme une bague 35 destinée à coopérer avec le col du réservoir R pour la fixation de la pompe sur le réservoir. En dessous de cette bague de fixation 35, le corps de pompe 3 forme une douille d’assemblage 36, dans laquelle sont montés fixement une pièce de fond 6 dotée d’un tube plongeur 61, une pièce de fût 5 pourvue d’un clapet d’entrée 51 et un manchon 4 qui sert au guidage étanche de la tige d’actionnement T. La pièce de fût 5 est maintenue entre la pièce de fond 6 et le manchon 4. La pièce de fond 6 peut être encliquetée de manière définitive dans des ouvertures formées par la douille 36 du corps de pompe 3. La conception de ces pièces fixes 4, 5 et 6 n’est pas critique pour la présente invention, de sorte que d’autres architectures peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l’invention. La tige d’actionnement T est montée de manière coulissante à l’intérieur du corps de pompe 3 selon un axe longitudinal X. Une partie de la tige d’actionnement T émerge hors du corps de pompe 3 vers le haut : cette partie émergeante reçoit un poussoir P, sur lequel l’utilisateur peut appuyer pour déplacer axialement la tige d’actionnement T en va-et-vient à l’intérieur du corps de pompe 3. Sur la figure 1, le poussoir P est un poussoir de type nasal, mais n’importe quel poussoir peut être monté sur la tige d’actionnement T. Le poussoir P n’est pas critique pour la présente invention. La tige d’actionnement T est ici d’un type particulier, puisqu’elle comprend une soupape 1 en partie haute et un organe de piston 2 en partie basse. Ces deux pièces sont reliées l’une à l’autre avec une liberté de déplacement axial selon l’axe X. Cependant, elles sont reliées fixement l’une à l’autre en rotation de sorte que la rotation de la soupape 1 entraîne la rotation de l’organe de piston 2. Et comme le poussoir P est monté fixement sur la soupape 1, la rotation du poussoir P entraîne la rotation de la tige d’actionnement T dans son ensemble. Plus précisément, la soupape 1 comprend un tube 11 qui s’étend vers le haut à partir d’une embase 13. La soupape 1 est plus visible sur les figures 4a, 4b et 4c. Le tube 11 forme une extrémité libre sur laquelle le poussoir P est monté fixement à la fois axialement et en rotation. On peut remarquer que le tube 11 forme une rainure d’éventation 12, dont la plus grande dimension est axiale. Cette rainure d’éventation 12 est située à proximité de l’embase 13. Sa fonction sera donnée ci-après. L’embase 13 présente un diamètre accru par rapport à celui du tube 11. L’embase 13 comprend tout d’abord deux nervures axiales longitudinales 14 qui font saillie radialement vers l’extérieur. Les deux nervures 14 sont disposées de manière diamétralement opposée. On peut même remarquer que la rainure d’éventation 12 est située axialement juste au-dessus d’une des nervures 14. En dessous des nervures 14, l’embase 13 forme dune gorge annulaire 15, qui sert à la réception d’un joint torique G15, visible sur la figure 1. Intérieurement, l’embase 13 forme un logement 16 pour un autre joint torique G16, également visible sur la figure 1. La soupape 1 est traversée intérieurement par un conduit traversant 10 qui s’étend du logement 16 jusqu’à l’extrémité supérieure libre du tube 11 sur laquelle est monté le poussoir P. L’organe de piston 2 comprend une tête 21 et une tubulure 25. L’organe de piston 2 est plus visible sur les figures 5a, 5b, 5c et 5d. La tête 21 forme extérieurement un sillon hélicoïdal 22, dont la fonction sera donnée ci-après. En dessous de ce sillon hélicoïdal 22, la tête 21 forme une gorge 23 pour la réception d’un joint torique G23, visible sur la figure 1. Intérieurement, la tête 21 définit un logement de réception 20, qui forme deux évidements axiaux longitudinaux 24, destinés à la réception des deux nervures 14 de la soupape 1, de manière à bloquer les deux pièces en rotation l’une par rapport à l’autre. Les évidements 24 présentent des dimensions très légèrement supérieures à celles des nervures 14 de manière à pouvoir les recevoir sans jeu, ni frottement excessif, de manière à ce que les deux pièces puissent quand même se déplacer axialement par coulissement. La tubulure 25, à son extrémité inférieure, forme avec un logement interne 27 pour un joint torique G27. A son extrémité supérieure, la tubulure 25 forme intérieurement un organe de clapet mobile 26, qui va coopérer avec le joint torique G16 de la soupape 1, de manière à former ensemble un clapet de sortie de la pompe. Comme on peut le voir sur la figure 5d, le logement de réception 20 communique avec l’intérieur de la tubulure 25 par des passages formés autour de l’organe de clapet mobile 26, qui est relié à la tubulure 25 par des ponts de matière. Le corps de pompe 3 est plus visible sur les figures 6a, 6b et 6d. Le corps de pompe 3 définit intérieurement un fût de coulissement 31, qui a la particularité de former à son extrémité supérieure un filet hélicoïdal 32. Au- dessus de ce filet hélicoïdal 32, le corps de pompe forme une butée axiale 33 définissant intérieurement un logement 34 pour un joint torique G34, visible sur la figure 1. En dessous du fût de coulissement 31, le corps 3 forme la bague de fixation 35, déjà décrite, ainsi que la douille d’assemblage 36. On se référera maintenant à nouveau à la figure 1, ainsi qu’aux figures 2a et 3a pour expliquer la coopération de ces différentes pièces au sein de la pompe de l’invention. Comme déjà mentionné, l’embase 13 de la soupape 1 est engagée axialement à l’intérieur du logement de réception 20 de l’organe de piston 2, avec les nervures 14 engagées par coulissement à l’intérieur des évidements 24 du logement de réception 20. L’engagement maximal de l’embase 13 à l’intérieur du logement de réception 20 entraîne un contact étanche entre le joint torique G23 et la paroi du logement de réception 20, ainsi qu’un contact étanche entre le joint torique G16 et l’organe de clapet mobile 26. Un léger déplacement axial de ces deux pièces à partir de cette position d’engagement maximale conduit à décoller le joint G16 de l’organe de clapet mobile 26, alors que le joint torique G23 reste en contact étanche avec la paroi interne du logement de réception 20. En d’autres termes, le joint de col G16 se décolle, alors que le joint torique G23 coulisse de manière étanche. Ainsi, une étanchéité est toujours maintenue entre ces deux pièces. Cette tige d’actionnement T, constituée par l’assemblage de la soupape 1 avec l’organe de piston 2, est intégrée dans le corps de pompe 3 de la manière suivante. Dans l’état de repos verrouillé de la pompe, la tête 21 de l’organe de piston 2 est en prise filetée avec le fût 31. Plus précisément, le filet hélicoïdal 32 du corps 3 est en prise avec le sillon hélicoïdal 22 de la tête 21 de l’organe de piston 2. Dans cet état de repos verrouillé, on peut remarquer que la tête 21 est en contact avec la butée 33. Cependant, le joint torique G23 reste toujours en contact de coulissement étanche à l’intérieur du fût 31. La tubulure 25 de l’organe de piston 2 est engagée à l’intérieur du manchon 4 et coulisse de manière étanche grâce au joint torique G4. D’autre part, la tubulure 25 est également engagée autour du fût 52 de la pièce de fût 5 avec un contact étanche coulissant assuré par le joint torique G27. Ainsi, une chambre de produit fluide Cp est créée entre le clapet d’entrée 51 et le clapet de sortie formé par le joint torique G16 et l’organe de clapet mobile 26. On peut dire que le piston de la chambre de produit fluide Cp est formé par le joint torique G27 supporté par la tubulure 25. La soupape 1, dont l’embase 13 est engagée dans la tête 21 de l’organe de piston 2, fait saillie avec son tube 11 à travers la butée 33. On peut remarquer que l’embase 13 peut également venir en contact avec la butée 33. Le joint torique G34 entoure le tube 11 : toutefois, dans cette position de repos verrouillée, on peut remarquer sur la figure 3a que le contact étanche entre le joint torique G34 et le tube 11 est rompu par la rainure d’éventation 12, qui est située axialement au niveau du joint torique G34. A partir de cette position de repos verrouillée, représentée sur les figures 1, 2a et 3a, l’utilisateur peut saisir le poussoir P et l’entraîner en rotation, ce qui a pour effet de faire tourner l’organe de piston 2 à l’intérieur du corps de pompe 1 par l’intermédiaire de la soupape 1. En effet, le couple appliqué au poussoir P est transmis par la soupape 1 à l’organe de piston 2, du fait du blocage en rotation réalisé par l’engagement des nervures 14 dans les évidements 24. Cette rotation appliquée au poussoir P engendre un actionnement de la prise filetée créée entre le sillon hélicoïdal 22 et le filet hélicoïdal 32. Il en résulte que le poussoir P et la tige d’actionnement T se déplacent axialement vers le bas. Ceci est représenté sur les figures 2b et 3b. Le filet hélicoïdal 32 est complétement désengagé du sillon hélicoïdal 22 et la tête 21 avec son joint torique G23 peut dès lors coulisser axialement de manière étanche dans le fût 31 du corps de pompe 3 par appui axial sur le poussoir P. L’espace ainsi formé entre la tête 21 et la butée 33 constitue une chambre de dépression Cd, qui naît avec la rotation du poussoir P et qui croît encore davantage par appui axial sur le poussoir P. Grâce aux joints toriques G23 et G34, la chambre de dépression Cd est isolée de l’extérieur, de sorte qu’une dépression croissante se produit, à mesure que la tête 21 s’éloigne de la butée 33. Simultanément, le joint torique G27 coulisse le long du fût 52, réduisant ainsi le volume de la chambre de pompe Cp et augmentant la pression sur le produit fluide. En réaction à cette augmentation de pression, un léger déplacement axial se crée entre l’organe de piston 2 et la soupape 1, de manière à décoller le joint torique G16 de l’organe de clapet mobile 26, créant ainsi un passage de sortie pour le produit fluide à travers la soupape 1 et le poussoir P. Le fonctionnement de ce piston différentiel ne sera pas plus amplement décrit ici, étant donné qu’il est connu de l’art antérieur. Une fois le poussoir P complètement enfoncé, la distribution de produit fluide est terminée et l’utilisateur relâche alors la pression exercée sur le poussoir P. La dépression créée à l’intérieur de la chambre de dépression Cd a pour effet de ramener la tige de soupape T vers la position de repos. En d’autres termes, la dépression créée dans la chambre de dépression Cd sollicite la tête 21 de l’organe de piston 2 en direction de la butée 33. Le joint torique G23 se déplace donc de manière coulissante et étanche à l’intérieur du fût 31 jusqu’à ce que la tête 21 vienne en butée sur le début du filet hélicoïdal 32. L’utilisateur sait alors qu’il faut à nouveau verrouiller la pompe en entraînant le poussoir en rotation, ce qui a pour effet d’imbriquer le filet hélicoïdal 32 dans le sillon hélicoïdal 22. La fin de la rotation, correspondant à la position de repos verrouillée, est atteinte lorsque la tête 21 vient à nouveau en contact contre la butée 33. On se retrouve alors dans la configuration représentée sur les figures 1, 2a et 3a, dans laquelle la chambre de dépression Cd, réduite à un état de volume minimal, peut communiquer avec l’extérieur grâce au défaut d’étanchéité généré par la rainure d’éventation 12. Ainsi, la course de la tige d’actionnement P permet de faire varier le volume de la chambre de dépression Cd entre un état de volume minimal, voire nul, et un état de volume maximal. La course de la tête 21, qui peut être assimilée à un piston de chambre de dépression, avec son joint torique G23 faisant office de lèvre de piston, peut être décomposée en deux parties, à savoir une course majeure correspondant au coulissement étanche sans composante rotative et une course mineure correspondant à la prise filetée du filet 32 dans le sillon 22. La course majeure est générée par la dépression régnant dans la chambre de dépression Cd, alors que la course mineure est générée par l’entrainement manuel en rotation du poussoir P. En d’autres termes, la course majeure est uniquement pneumatique, alors que la course mineure est essentiellement mécanique. On peut ainsi qualifier la prise filetée entre le filet 32 et le sillon 22 de moyens mécaniques par opposition aux moyens pneumatiques de la course majeure. Les moyens mécaniques, formés par le filet 32 et le sillon 22, permettent de ramener assurément la tige d’actionnement T en position de repos verrouillée, dans laquelle la chambre de dépression Cd, réduite à son état de volume minimal, communique avec l’extérieur par l’intermédiaire de la rainure d’éventation 12. On comprend aisément en se référant à la figure 3a, que cette communication avec l’extérieur est très rapidement rompue dès lors que la rainure d’éventation 12 n’est plus située axialement au niveau du joint torique G34. Une course de quelques dixièmes de millimètres suffit à rompre cette communication et à isoler la chambre de dépression Cd de l’extérieur. L’éventation de la chambre de dépression Cd permet de réinitialiser la pression à chaque actionnement de la pompe. Ainsi, même dans le cas où la chambre de dépression Cd serait fuyante, et laisserait ainsi rentrer de l’air à l’intérieur, cet air serait évacué en fin d’actionnement, grâce à la mise à l’air libre de la chambre Cd à travers la rainure d’éventation 12. En l’absence de moyens mécaniques, constitués par le filet 32 et le sillon 22, le fonctionnement de la pompe est possible, mais il faudrait dans ce cas que la dépression à l’intérieur de la chambre de dépression Cd soit suffisante pour ramener la tête 21 en contact de la butée 33, de manière à rétablir la communication avec l’extérieur à travers la rainure 12. A l’inverse, la pompe peut fonctionner sans rainure d’éventation 12, mais il faut alors dans ce cas qu’il n’y ait pas de fuite au niveau de la chambre de dépression Cd. Bien entendu, la mise en œuvre cumulative des moyens mécaniques et de la mise à l’air libre est particulièrement avantageuse et constitue le mode de réalisation préféré. La pompe ici décrite intègre un organe de piston 2 que l’on peut qualifier de piston différentiel, puisqu’il se déplace non seulement par appui sur le poussoir mais également en réponse à une pression seuil à l’intérieur de la chambre de produit fluide Cp. Sans sortir du cadre de l’invention, il est possible de mettre en œuvre la chambre de dépression Cd de l’invention dans une pompe plus classique, dans laquelle le piston de la chambre de dépression est monté de manière fixe sur la tige d’actionnement, alors que le piston de la chambre de produit fluide Cp est monté coulissant sur la tige d’actionnement. Sans sortir du cadre de l’invention, on peut prévoir plusieurs rainures d’éventation 12 et une seule ou plus de deux nervures 14. Les joints toriques mis en œuvre sur différentes pièces peuvent être remplacés par des lèvres monobloc. Grâce à l’invention, on peut remplacer le ressort métallique ou plastique de l’art antérieur par un ressort pneumatique dont une partie de la course résulte de l’actionnement du poussoir, qui est de préférence rotatif. Toutefois, on peut également envisager de déplacer le poussoir uniquement dans la direction axiale. Quant à l’éventation de la chambre de dépression Cd, elle permet une remise à zéro à chaque actionnement.