Description

Domaine technique de l'invention.

L'invention a pour objet un volet rétractable à montage rapide et son procédé de montage.

L'invention concerne le domaine technique des volets et plus particulièrement celui des volets rétractables rigides ou souples.

État de la technique.

On connaît les volets rétractables conventionnels se présentant sous la forme d'un boîtier équipé d'un tambour sur lequel est monté un corps enroulable, ledit boîtier étant agencé à l'extrémité supérieure de deux coulisses latérales. En pratique, lors de la pose d'un volet rétractable, les coulisses sont coupées à la dimension du cadre de fenêtre. Puis, les coulisses sont assemblées au boîtier, et l'ensemble est positionné à l'intérieur du cadre de fenêtre. Les coulisses sont alors fixées au cadre de fenêtre au moyen de vis.

Cependant, au cours du montage, la manipulation de l'assemblage coulisses - boîtier est complexe notamment lorsque le cadre de fenêtre a une grande dimension. Deux opérateurs sont souvent nécessaires pour effectuer cette manipulation. En outre, des joints à brosse, agencés sur les coulisses, gênent le passage des outils permettant la mise en place des vis pendant la fixation des coulisses au cadre de fenêtre.

On connaît par le document brevet FR 2.960.256 (PASQUET), un volet rétractable à montage rapide destiné à équiper une ouverture comprenant :

- un boîtier équipé d'un tambour sur lequel est monté un corps enroulable ou repliable,

- deux coulisses latérales à l'intérieur desquelles est destiné à coulisser le corps enroulable ou repliable,

- chaque coulisse est associée à une éclisse de fixation, lesquelles éclisses sont configurées pour recevoir le boîtier, lesdites éclisses étant agencées mobiles à l'extrémité supérieure de chaque dite coulisse de manière à régler l'écartement dudit boîtier par rapport aux extrémités supérieures desdites coulisses,

- des vis de blocage permettent de maintenir en position les éclisses sur l'extrémité supérieure des coulisses.

Il apparaît que la fixation des éclisses sur les coulisses n'est pas satisfaisante, et en outre relativement laborieuse.

Les documents brevets DE 20.2005.016059 (VEKA), FR 2.708.033 (DEPRAT), EP 1.571.287 (DEPRAT), ou EP 1.748.143 (ROMA ROLLADENSYSTEME), décrivent d'autres dispositifs similaires pour fixer un boîtier sur des coulisses latérales.

Face à cet état de fait, l'invention a pour principal objectif de fournir un volet dont la mise en place est rapide et facile.

Plus particulièrement, l'invention a pour objectif de proposer des supports permettant d'améliorer la fixation du boîtier sur les coulisses latérales. L'invention a également pour objectif de fournir un volet rétractable de conception simple, facile d'utilisation et peu onéreux. Divulgation de l'invention. La solution proposée par l'invention est un volet rétractable à montage rapide destiné à équiper une ouverture comprenant :

- un boîtier équipé d'un tambour sur lequel est monté un corps enrouiable ou repliable,

- deux coulisses latérales à l'intérieur desquelles est destiné à coulisser le corps enrouiable ou repliable,

- chaque coulisse comprend un support, lesquels supports sont configurés pour recevoir le boîtier, lesdits supports étant agencés mobiles à l'extrémité supérieure de chaque dite coulisse de manière à régler l'écartement dudit boîtier par rapport aux extrémités supérieures desdites coulisses,

- un moyen de blocage permettant de maintenir en position les supports sur l'extrémité supérieure des coulisses.

Pour améliorer la fixation du boîtier sur les coulisses latérales, ce volet rétractable est remarquable en ce que des crans sont disposés sur chaque support, lesquels crans sont configurés pour s'engager dans des crans correspondants disposés sur la coulisse respective, lesdits crans étant configurés pour s'opposer au déplacement dudit support par rapport à ladite coulisse une fois le réglage de l'écartement relatif du boîtier avec les extrémités supérieures desdites coulisses effectué. En outre, une vis de fixation exerce une pression sur le support de manière à ce que les crans disposés sur ledit support soient maintenus en position contre les crans disposés sur la coulisse.

Les crans permettent d'assurer le maintien en position du boîtier contre la partie supérieure de l'ouverture, au cours du temps, malgré les vibrations et les efforts induits soit par la manipulation dudit volet par un utilisateur, soit par des causes extérieures naturelles telles que la pluie, le vent, ou autres. En outre, les supports sont rapidement bloquer en position par seulement quelques tours de tournevis.

Les supports mobiles permettent d'aménager un espace entre la partie supérieure de l'ouverture et les coulisses, plus important que celui réellement nécessaire pour le boîtier, de sorte que ce dernier puisse être facilement mis en place sur les supports, une fois les coulisses fixées à l'ouverture. L'excédent d'espace est ensuite supprimé en réglant la position verticale des supports. Dès lors, il n'est plus nécessaire de manipuler l'ensemble coulisses - boîtier. Chaque élément est fixé indépendamment, ce qui facilite grandement Sa mise en place du volet rétractable. Un seul opérateur suffit pour réaliser l'opération. En outre, Sa fixation des coulisses indépendamment du boîtier permet un montage desdites coulisses sans joints, Se boîtier ne gênant plus l'insertion de ces derniers après fixation de Sa coulisse sur l'ouverture.

D'autres caractéristiques techniques avantageuses de l'invention sont listées ci-dessous, ces différentes caractéristiques pouvant être considérées seules ou en combinaison, indépendamment des caractéristiques techniques remarquables définies ci-dessus :

- pour n'utiliser qu'une une seule vis au lieu de deux pour bloquer en position les supports et fixer la coulisse, la vis de fixation est agencée de manière à fixer la coulisse contre l'ouverture.

- pour maintenir les supports en position haute en dépit d'un serrage faible ou incomplet de la vis de fixation, les crans sont configurés pour s'opposer au déplacement dudit support par rapport à ladite coulisse malgré la présence d'un jeu, entre la vis de fixation et le support, inférieur à la profondeur desdits crans.

- pour utiliser des coulisses conventionnelles et/ou des supports conventionnels, les crans disposés sur la coulisse et/ou le support sont agencés sur une pièce rapportée fixée sur ladite coulisse et/ou ledit support. - pour assembier le boîtier au support en posant simplement Se boîtier sur Se support, l'extrémité supérieure de chaque support comporte un évidement destiné à recevoir un ergot agencé à chacune des extrémités du boîtier.

- pour facilement mettre en place les joints après montage des coulisses sur l'ouverture, lesdites coulisses comportent des rails à l'intérieur desquels sont destinés à être insérés des joints.

- pour protéger les coulisses contre la poussière et l'eau, et également de faciliter le guidage du volet dans les coulisses, un capot est agencé à l'extrémité supérieure de chaque coulisse, ledit capot étant configuré pour couvrir l'espace généré par î'écartement du boîtier par rapport aux extrémités supérieures desdites coulisses.

- un ressort est préférentsellement combiné au tambour de manière à mettre automatiquement ledit tambour en rotation dans un sens permettant de ravaler le corps enroulabie ou repliable à l'intérieur dud t boîtier, la tension dudit ressort étant réglable.

- pour régler ia tension du ressort, ce dernier est avantageusement fixé sur un manchon, lequel manchon est monté mobile en rotation dans un capot servant à obturer les extrémités du boîtier, une molette externe permettant de mettre en rotation ledit manchon, entraînant de fait ledit ressort de sorte que ia tension de ce dernier est modifiée.

- le manchon peut également être monté glissant dans le capot selon son axe longitudinal, de sorte que ledit manchon puisse sortir hors dudit capot.

- le manchon et le capot sont préférentiellement pourvus d'empreintes complémentaires configurées de manière à autoriser la rotation dudit manchon dans un sens mais à la bloquer dans le sens inverse, chaque empreinte pouvant comporter des portions circulaires présentant un pas hélicoïdal et se terminant par des butées.

Les caractéristiques techniques relatives à la mise sous tension du ressort sont indépendantes des autres caractéristiques. Elles pourront faire l'objet d'une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires. Un autre aspect de l'invention concerne un procédé de montage d'un volet rétractable selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- disposer une première coulisse contre une première paroi latérale interne de l'ouverture.

- fixer la première coulisse contre la première paroi latérale interne de l'ouverture,

- disposer Sa deuxième coulisse contre une deuxième paroi latérale interne de l'ouverture,

- fixer la deuxième coulisse contre la deuxième paroi latérale interne de l'ouverture,

- disposer le support de chacune des coulisses dans une position basse,

- poser le boîtier sur les supports,

- monter Se support d'une première coulisse jusqu'en position haute,

- bloquer le support de Sa première coulisse dans sa position haute,

- monter le support de la deuxième coulisse jusqu'en position haute,

- bloquer le support de la deuxième coulisse dans sa position haute. Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention permettant de faciliter Se montage des couSssses, un outil étant plus facilement intraduisible dans Sesdites couiisses lorsque celles-ci ne comportent pas de joints à brosse, les joints sont ensuite insérés dans Ses rails des coulisses.

Description des figures.

D'autres avantages et caractéristiques de S'invention apparaîtront mieux à Sa lecture de Sa description d'un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs et sur Sesquels : - Ses figures 1 à 6 représentent schématiquement un exemple de montage d'un volet rétractable selon l'invention,

- la figure 1 représente schématiquement la mise en position d'une première coulisse sur une première paroi latérale interne de l'ouverture,

- la figure 2 représente schématiquement ia fixation de la première coulisse sur la première paroi latérale interne de l'ouverture, et la mise en position d'une deuxième coulisse sur une deuxième paroi latérale interne de l'ouverture,

- la figure 3 représente schématiquement la fixation de la deuxième coulisse sur la deuxième paroi latérale interne de l'ouverture, et la mise en position du boîtier sur les supports,

- la figure 4 représente schématiquement le boîtier en position sur les supports, ces derniers étant en position basse,

- la figure 5 représente schématiquement le boîtier en position sur les supports, un premier support étant réglé en position haute,

- la figure 6 représente schématiquement le boîtier en position sur les supports, les deux supports étant réglés en position haute,

- ia figure 7 représente schématiquement une vue agrandit du détail D1 représenté sur la figure 6,

- la figure 8 représente schématiquement une vue agrandit du détail D2 représenté sur la figure 6,

- la figures 9 représente une vue schématique de face d'un exemple de réalisation du support d'un volet rétractable selon l'invention,

- la figure 10a représente une vue schématique de gauche, selon une première variante de réalisation, du support de la figure 9,

- la figure 10b représente une vue schématique de gauche, selon une seconde variante de réalisation, du support de ia figure 9,

- la figure 1 1 représente une vue schématique de dessus du support de la figure 9,

~ la figure 12 est une vue en coupe transversale partielle d'un boîtier conforme à l'invention, le manchon de réglage de ia tension du ressort enrouleur étant en position rentrée dans un capot d'extrémité, - !a figure 13 est une vue en coupe transversale partielle d'un boîtier conforme à l'invention, le manchon de réglage de la tension du ressort enrouleur étant en position sortie du capot d'extrémité,

- la figure 14 et une vue schématique de face d'un capot d'extrémité dans lequel est destiné à se loger le manchon de réglage.

Modes de réalisation de l'invention. En référence aux figures 1 à 6, le volet rétractable (10) objet de l'invention permet un montage simple et rapide. Π est destiné à équiper, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un bâtiment, une ouverture (1 ) du type fenêtre, porte, porte-fenêtre, etc. Par volet, on entend tous dispositifs destinés à équiper une ouverture et du type volets, moustiquaires, contrevents, stores, etc.

Le volet rétractable (10) comporte un corps enroulable ou repliable qui peut être rigide ou souple. Ce corps enroulable ou repliable peut être employé pour occulter la lumière, pour protéger du vent, pour empêcher la pénétration d'insectes tels que les moustiques, etc. Il peut se présenter sous la forme d'une toile souple enroulable ou repliable au moyen d'une corde de traction. Cette dernière peut être réalisée en tissu, en matière plastique laminée ou tissée, ou autre. La toile souple peut être opaque, translucide ou transparente. Elle peut également être perméable ou imperméable à i'air et/ou à l'eau. La toile souple peut avoir une largeur et une hauteur variant de 10 cm à 300 cm. Le corps enroulable ou repliable peut également se présenter sous la forme de lames rigides articulées entre-elles, par exemple dans le cas d'un volet roulant, ou articulées sur une échelle déformable, par exemple dans le cas d'un store vénitien ou d'un brise soleil orientable. Les lames rigides articulées peuvent être réalisées en matière plastique, en métal, en bois, ou autre. Le corps peut comporter de 5 à 100 lames rigides articulées, voire plus. Ces dernières peuvent être opaques, translucides ou transparentes. E!!es peuvent avoir une largeur variant de 10 cm à 300 cm et une hauteur variant de 0,5 cm à 5 cm.

Comme schématisé sur Ses figures 3 à 6, le volet rétractable (10) comprend un boîtier (1 1 ). Ce dernier a une forme généralement paraliélépipédique, mais peut avoir une forme cylindrique ou autre, il peut être réalisé en matière plastique, en métal, en bois, ou autres, et être obtenu par moulage, extrusïon, pliage, découpe, etc. Le boîtier (11 ) a une longueur pouvant varier de 10 cm à 300 cm et une hauteur et une profondeur pouvant varier de 3 cm à 50 cm.

Le boîtier (1 1 ) est généralement équipé d'un tambour sur lequel est monté, selon le cas, le corps enroulabîe, la corde de traction, ou l'échelle déformabie. En pratique, Se tambour est monté mobile sur Se boîtier (1 1 ) de manière à enrouier ou dérouler le corps enrouSable, la corde de traction, ou l'échelle déformabSe. Le tambour est généralement creux, mais peut éventuellement être plein. H peut être réalisé en acier, en matière plastique, en bois, ou autre, et être obtenu par moulage, extrusïon, découpe, etc. Il peut être en une ou plusieurs parties dont la longueur peut varier de 0,5 cm à 300 cm et le diamètre peut varier de 0,3 cm à 5 cm. En principe, lorsqu'il est un une seule partie, la longueur du tambour est sensiblement égale, à 1 cm ou 2 cm près, à la largeur ou à la longueur du corps enrouSable ou repSiable selon que ledit corps enroulabîe ou repliable soit fixé sur ledit tambour selon sa largeur ou selon sa longueur. Le corps enroulabîe, Sa corde de traction, ou l'échelle déformabie, est fixé sur le tambour par coliage, soudure, rivetage, pincement, ou autres. Le tambour peut comporter un épaulement à chacune de ses extrémités permettant le guidage du corps enroulabîe, de la corde de traction, ou de l'échèle déformabie lorsqu'il ou elle s'enroule autour dudit tambour. Le tambour est monté mobile sur Se boîtier (11 ) au moyen de paliers lisses, de roulements à billes, de roulements à rouleaux, de butées à biSles, ou autres. Sur l'exemple illustré sur les figures 12 et 13, un ressort (1 12) est combiné au tambour (1 10). D'une manière bien connue de l'homme du métier, ce ressort (1 12) a pour fonction de mettre automatiquement le tambour (1 10) en rotation dans un sens permettant de ravaler le corps enrouiable ou repliable à l'intérieur du boîtier (1 1 ). En d'autres termes, le ressort (1 12) permet de faire remonter le corps enrouiable ou repliable lorsque ce dernier est descendu. La vitesse de remontée du corps enrouiable varie en fonction de la tension du ressort (1 12) : plus le ressort est tendu, plus la vitesse de remontée est importante. A l'inverse, plus le ressort est détendu, plus la vitesse de remontée est lente. Il apparaît donc avantageux de pouvoir régler la tension du ressort (112) en fonction de la vitesse de remontée désirée. Pour ce faire, le ressort (1 12) est fixé sur un manchon (1 13).

Ce manchon (1 13) est monté mobile en rotation dans un des capots (1 14) servant à obturer les extrémités du boîtier (1 1 ). Le manchon (1 13) est mis en rotation par l'intermédiaire d'une molette externe (1 15), laquelle molette est manipulable par l'utilisateur. Lorsque ce dernier fait tourner la molette (1 15), le manchon (1 13) est mis en rotation, entraînant de fait le ressort (1 12) de sorte que la tension de ce dernier est modifiée. Le manchon (1 13) est également monté glissant dans le capot (1 14) selon son axe longitudinal. Il est ainsi possible de faire sortir le manchon (1 13) hors du capot (1 14). Toutefois, le ressort (1 12) (ou un autre ressort) maintient naturellement le manchon (1 13) en position rentrée dans le capot ( 14).

En se rapportant aux figures 13 et 14, le manchon (1 13) et le capot (1 14) sont pourvus d'empreintes complémentaires, respectivement (1 130) et (1 140), configurées de manière à autoriser la rotation dudit manchon dans un sens mais à la bloquer dans le sens inverse. En effet, étant donné que le ressort (1 12) a naturellement tendance à se détendre, le manchon ( 13) est naturellement entraîné en rotation dans le sens de cette détente. Et les empreintes (1 130, 1 140) sont configurées pour bloquer la rotation du manchon (1 13) dans ce sens de détente. Préférentiellement, chaque empreinte (1 130, 1 140) comporte des portions circulaires présentant un pas hélicoïdal et se terminant par des butées.

Ainsi, lorsque l'utilisateur souhaite tendre le ressort (1 12), il lui suffit de tourner ia molette (1 15) dans ce sens (figure 12). Les empreintes (1 130, 1 140) étant en prise, elles empêchent toute rotation inverse du manchon (1 13). Et lorsque l'utilisateur souhaite détendre le ressort (1 12), il lui suffit de sortir Se manchon (1 13) du capot (1 14) de manière à désengager les empreintes (1 130, 1 140) (figure 13). L'utilisateur peut alors librement tourner le manchon (1 13) pour détendre le ressort (1 12). Lorsque le manchon (1 13) est repositionné dans le capot (1 14), les empreintes (1 130, 1140) sont de nouveau en prise, empêchant toute rotation inverse dudit manchon.

En se référant aux figures 1 à 7, le volet rétractable (10) comprend deux coulisses (14, 15) latérales à l'intérieur desquelles est destiné à coulisser le corps enroulable ou repliable. En particulier dans le cas d'un corps rétractable à lames rigides, ces dernières comportent généralement à leurs extrémités, un guide configuré pour s'insérer dans les coulisses (14, 15). Ce dernier coulisse verticalement entre les coulisses (14, 15) de manière à obturer ou désobturer, partiellement ou totalement, l'espace délimité par lesdites coulisses. Les coulisses (14, 15) ont généralement la forme d'un profilé en « U », mais peuvent également avoir celle, d'un profilé en « H ». Elles peuvent être fabriquées en métal, en bois, en matière plastique, ou autre, et être obtenues par moulage, extrudage, pliage, soudure, etc. Les coulisses (14, 15) ont une largeur et une profondeur pouvant varier de 0,5 cm à 5 cm et une hauteur pouvant varier de 10 cm à 300 cm. Les coulisses (14, 15) sont disposées verticalement de part et d'autre de l'ouverture (1 ), contre les parois latérales internes de ladite ouverture. Elles sont alors fixées sur les parois latérales internes de l'ouverture (1 ) par vissage, collage, soudure, rivetage, etc. Les coulisses (14, 15) sont généralement fabriquées selon des dimensions standard et sont ensuite découpées sur place à la dimension de l'ouverture (1). En principe, les coulisses (14, 15) seront découpées à une longueur égale à :

- la hauteur de l'ouverture (1),

- moins la hauteur du boîtier (11 ) _s

- et moins un jeu facilitant la mise en place dudit boîtier pouvant varie de 0,5 cm à 5 cm.

De manière à permettre une obturation efficace sur le pourtour du corps enrouîable ou repliabîe, et à éviter l'insertion de poussière dans les coulisses (14, 15), ces dernières peuvent être équipées d'un joint conventionnel du type joint brosse, joint à lèvre, ou autre, En pratique, les coulisses (14, 15) comportent des rails à l'intérieur desquels sont destinés à être insérés Ses joints. Les rails ont généralement un profil en « C » et une largeur et une profondeur pouvant varier de 1 mm à 2 mm. La tranche supérieure du rai! peut être biseautée vers l'intérieur de manière à faciliter l'insertion du joint dans ledit rail. Les rails peuvent être réalisés directement sur les coulisses (14, 15) par moulage, extrusion, usinage, ou autres, ou se présenter sous la forme d'une pièce rapportée collée, soudée, vissée, rivetée, etc. La pièce rapportée peut être réalisée en métal, en matériau plastique, en bois, etc. De manière à faciliter la fixation des coulisses (14, 15), ces dernières sont montées sans les joints, iesdsts joints étant ensuite insérés dans les rails desdites coulisses.

En se rapportant aux figures 1 à 8, le volet rétractable (10) comprend en outre un support (12, 13) par coulisses (14, 15). Ces support (12, 13) sont configurés pour recevoir le boîtier (11). Les supports (12, 13), schématisés plus en détails aux figures 9 à 11 , se présentent sous la forme d'une pièce de forme globalement paralîélépipédique. lis peuvent être réalisés en acier, en matière plastique, en bois, ou autre, et être obtenus par moulage, extrusion, découpe, etc. Les supports (12, 13) ont une longueur pouvant varier de 1 cm à 10 cm, une largeur pouvant varier de 0,4 cm à 4,8 cm et une profondeur pouvant varier de 0,2 cm à 1 cm. En pratique, et comme schématisé à Sa figure 8, l'extrémité supérieure de chaque support (12, 13) comporte un évidement (18) destiné à recevoir un ergot (19) agencé à chacune des extrémités du boîtier (11). En se rapportant à la figure 9, S'évidement (18) peut avoir une forme de U, de V, ou toute autre forme convenant à l'homme du métier, i! peut être traversant ou non et être obtenu par moulage, découpe, etc. L'évidement (18) peut avoir une largeur pouvant varier de 0,3 cm à 4 cm, une profondeur pouvant varier de 0,5 cm à 4 cm et une épaisseur pouvant varier de 0,2 cm à 1 cm. L'ergot (19) agencé à chacune des extrémités du boîtier (11) se présente généralement sous la forme d'un cylindre, mais peut également se présenter sous la forme d'un parallélépipède, d'un cube, d'une sphère, etc. I! peut être réalisé en acier, en matière plastique, en bois, ou autre. L'ergot (19) peut être directement réalisé sur les extrémités du boîtier (11) par moulage, extrusion, usinage, ou autres, ou se présenter sous Sa forme d'une pièce rapportée collée, soudée, vissée, rivetée, etc. La pièce rapportée peut être réalisée en métal, en matériau plastique, en bois, etc. Les ergots (19) peuvent avoir une longueur pouvant varier de 0,5 cm à 10 cm et un diamètre pouvant varier de 0,3 cm à 4 cm.

Comme schématisé sur les figures 5 et 6, les supports (12, 13) sont agencés mobiles à l'extrémité supérieure de chaque coulisse (14, 15). Pour ce faire, le support (12, 13) a des dimensions inférieures d'au moins 1 mm à celles de l'intérieur de la coulisse (14, 15) de manière à permettre au support (12, 13) de se translater à l'intérieur de ladite coulisse. Cette mobilité permet de régler l'écartement du boîtier (11) par rapport aux extrémités supérieures des coulisses (14, 15). En pratique, les supports (12, 13) sont mobiles entre :

- une position basse destinée à fournir un écartement entre le support (12, 13) et la partie supérieure de l'ouverture (1) suffisant pour la mise en place du boîtier

(1 1 ).

- et une position haute destinée à plaquer le boîtier (11) contre la partie supérieure de l'ouverture (1 ). Le volet rétractable (10) peut également comprendre un moyen de blocage en position des supports (12, 13). Le moyen de blocage peut se présenter sous la forme d'un obstacle du type vis, goupille, ou autres, sous la forme de deux surfaces rugueuses ou élastiques contraintes l'une contre l'autre par une vis de fixation de manière à bloquer le déplacement par friction, ou tout autre moyen convenant à l'homme du métier.

Selon un mode préféré de réalisation représenté en détail sur la figure 7, le moyen de blocage comprend des crans (16) disposés sur chaque support (12, 13) et configurés pour s'engager dans des crans (17) correspondants disposés sur la coulisse (14, 15) respective. Les crans (16, 17) sont configurés pour s'opposer au déplacement du support (12, 13) par rapport à la coulisse (14, 15) une fois le réglage de l'écartement relatif du boîtier (1 1 ) avec les extrémités supérieures desdites coulisses effectué. Les crans ont une profondeur pouvant varier de 1 mm à 8 mm. Les crans (16, 17) disposés sur la coulisse (14, 15), respectivement sur le support (12, 13) peuvent être réalisé directement sur ladite coulisse, respectivement ledit support (figure 10a), par moulage, extrusion, usinage, ou autres, ou être agencés sur une pièce rapportée fixée sur ladite coulisse, respectivement ledit support (figure 10b), par collage, soudure, vissage, rivetage, etc. La pièce (160) rapportée peut être réalisée en métal, en matériau plastique, en bois, etc. Le moyen de fixation peut également comporter une vis de fixation (100) configurée pour exercer une pression sur le support (12, 13) de manière à ce que les crans (16) disposés sur ledit support soient maintenus en position contre les crans (17) disposés sur la coulisse (14, 15). La vis de fixation (100) peut être auto-perforante et percer le support (12, 13). D'une autre façon, le support (12, 13) peut comporter un trou oblong (20) configuré pour permettre le passage de la tige de ladite vis de fixation (100) à travers ledit support de manière à permettre la mobilité dudit support avant serrage de ladite vis de fixation. Le trou oblong (20) a une longueur pouvant varier de 0,5 cm à 5 cm, et une largeur pouvant varier de 0,2 cm à 2 cm. Il peut être obtenu par moulage, usinage, etc. La vis de fixation (100) peut également traverser la coulisse (14, 15) et s'ancrer dans ia paroi latérale interne de l'ouverture (1) de sorte que ladite vis de fixation permette également la fixation de ladite coulisse contre la paroi latérale interne de ladite ouverture. Pour ce faire, la coulisse peut comporter un orifice de forme circulaire, oblong, rectangulaire, ou autre.

La solution par crans (18, 17) possède l'avantage, par rapport aux solutions par friction, qu'en dépit d'un serrage faible ou incomplet de Sa vis de fixation, les supports sont maintenus en position haute. Les crans peuvent donc être configurés pour s'opposer au déplacement dudit support par rapport à ladite coulisse malgré la présence d'un jeu entre la vis de fixation et le support, lequel jeu est inférieur à la profondeur desdits crans. En pratique, ce jeu est compris entre 0,5 mm et 7,5 mm.

Le volet rétractable (10) peut éventuellement comprendre un ou plusieurs capots (114) agencés à l'extrémité supérieure de chaque coulisse (14, 15). Ces capots (114) sont configurés pour couvrir l'espace généré par l'écartement du boîtier (11) par rapport aux extrémités supérieures des coulisses (14, 15). Ils peuvent être fixés sur les coulisses (14, 15), ou sur les supports (12, 13), ou sur le boîtier (11) par ciipsage, vissage, rivetage, etc. Ils peuvent être réalisés en en métal, en matériau plastique, en bois, ou autres, et être obtenus par moulage, extrusion, etc.

En pratique pour procéder au montage d'un volet rétractable (10) selon l'invention, il est recommandé de procéder comme suit :

- disposer une première coulisse (14) contre une première paroi latérale interne de l'ouverture (1), comme schématisé par une flèche horizontale sur la figure 1 , - fixer la première coulisse (14) contre la première paroi latérale interne de l'ouverture (1), comme schématisé par des flèches horizontales entourées par des flèches courbes sur la figure 2,

- disposer la deuxième coulisse (15) contre une deuxième paroi latérale interne de l'ouverture (1), comme schématisé par une flèche horizontale sur la figure 2, - fixer ia deuxième coulisse (15) contre la deuxième paroi latérale interne de l'ouverture (1 ), comme schématisé par des flèches horizontales entourées par des flèches courbes sur la figure 3,

- disposer le support (12, 13) de chacune des coulisses (14, 15) dans une position basse,

- poser le boîtier (11) sur Ses supports (12, 13), comme schématisé par une flèche verticale sur la figure 3,

- monter le support (13) d'une première coulisse (15) jusqu'en position haute, comme schématisé par une flèche verticale sur la figure 5,

- bloquer le support (13) de la première coulisse (15) dans sa position haute, comme schématisé par une flèche horizontale entourée par une flèche courbe la figure 5,

- monter Se support (12) de la deuxième coulisse (14) jusqu'en position haute, comme schématisé par une flèche verticale sur la figure 6,

- bloquer le support (12) de la deuxième coulisse (14) dans sa position haute, comme schématisé par une flèche horizontale entourée par une flèche courbe la figure 6,

- insérer ensuite les joints dans les rails des coulisses (14, 15),

- positionner les capots à l'extrémité supérieure de chaque coulisse (14, 15).