LISSE POUR FAUSSE-PAROI A TOILE TENDUE

La présente invention concerne une lisse pour fausse paroi et notamment faux-plafond, à toile tendue, et notamment pour des faux-plafonds dans lesquels la toile est reliée à la lisse par l'intermédiaire de lacets.

Les faux-plafonds comprennent classiquement une ou plusieurs lisses d'accrochage qui sont fixées sur chacun des murs d'une pièce, à faible distance de celles-ci, et d'une toile élastique, par exemple en polychlorure de vinyle (PVC) , qui est déformée par tension afin que ses bords, pourvus de moyens d'accrochage, puissent venir se fixer aux lisses à l'aide de ces moyens d'accrochage.

Une des principales difficultés rencontrée dans la technique de mise en place de ces faux-plafonds est que cette toile, pour offrir un bel aspect, doit être fortement tendue sur les lisses. Or, les faux-plafonds sont généralement disposés dans des pièces de surfaces relativement importantes, ce qui impose d'exercer sur chacun des côtés de la toile des forces de tension importantes.

Il est connu à cet effet de relier la toile aux lisses à l'aide de lacets que l'on fait passer dans des orifices réalisés dans la toile et qui sont reliés à la lisse à l'aide de crochets disposés dans des perçages de la lisse.

Un tel faux plafond, tel qu'illustré à la figure 1, comprend une lisse 1, reliée à une toile 2 en polychlorure de vinyle, tendue à l'aide de lacets élastiques 3.

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La lisse 1 est en forme de U avec une aile de base 9 et deux ailes parallèles 10,11. Les deux ailes 10,11 sont perpendiculaires à l'aile de base 9. L'aile- inférieure 10 est munie de perçages 7. La lisse 1 est fixée à une paroi 12 de la pièce à l'aide de vis non représentées vissées dans des trous filetés 8 disposés sur l'aile de base 9 de la lisse 1.

Les lacets élastiques 3 sont reliés d'une part à la lisse 1, à l'aide de crochets 4 en forme de S, et d'autre part à la toile 2, grâce à des orifices 5 pratiqués sur un bord périphérique 6 de la toile 2. Les crochets 4 soutiennent ainsi le lacet 3 à une de leurs extrémités et sont disposés à leur autre extrémité dans les perçages 7 de la lisse 1. On voit les inconvénients liés à l'usage d'une telle lisse 1. La présence des crochets 4 à proximité des orifices 8 rend difficile la fixation de la lisse 1 sur la paroi 12. La fixation des crochets 4 dans les orifices 7 est en outre longue est difficile. Par ailleurs, il faut percer de nombreux orifices 7 dans la lisse 1, ce qui nécessite également beaucoup de temps. De plus, si l'on souhaite utiliser un espacement déterminé des orifices 7, en fonction de la surface à équiper, il faut soit disposer d'un jeu de lisses 1 avec des espacements différents, soit percer des orifices 7 à la demande, ce qui est assez contraignant.

On connaît également un dispositif de mise en place d'un faux plafond, décrit dans la demande de brevet

FR 2 861 769, constitué d'une toile tendue par sa périphérie sur des lisses solidaires des murs d'une

pièce, comportant des poulies-crochets de rappel de force solidarisables des lisses et traversées par un lien dont une extrémité comporte des moyens de fixation sur la toile et l'autre extrémité assure le maintien d'un élément de rappel de force aval, un second lien formant une boucle traversant lesdits éléments de rappel de force avals et comportant des moyens d'enroulement de celui-ci, de façon à en diminuer la longueur et rapprocher ainsi des lisses les points d'accrochage sur la toile. Ce dispositif ne permet pas d' immobiliser les poulies- crochets le long des lisses à des positions choisies. La présente invention propose une lisse permettant de remédier à ces inconvénients.

L'invention a ainsi pour objet une lisse pour fausse paroi et notamment faux-plafond, à toile tendue, du type comportant une ou plusieurs zones de fixation à une paroi, et étant destinée à être reliée à la toile par l'intermédiaire d'un ou plusieurs lacets. La lisse selon l'invention comprend une glissière accueillant des éléments de réception de lacet, chaque élément de réception de lacet étant par le biais d'un support, d'une part, monté en glissement et, d'autre part, apte à être immobilisé par rapport à ladite glissière. La présente invention permet de résoudre les problèmes de positionnement et d'immobilisation des éléments de réception de lacet le long de la glissière de la lisse et donc d'avoir des points de tension de la toile à intervalle choisi et d' adapter à volonté leur position notamment à la forme de la pièce et de la paroi.

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La fixation de la lisse peut s'effectuer sur tout type de paroi, tel qu'un mur ou un plafond.

Afin d'assurer le verrouillage de l'élément de réception de lacet, le support est avantageusement traversé par un trou fileté dans lequel est vissé l'élément de réception de lacet.

On peut envisager que seuls certains éléments de réception de lacet soient liés à tel support. De préférence, tous les éléments de réception de lacet sont liés à un tel support.

Afin de faciliter la fixation de la lisse à la paroi, la lisse comprend avantageusement une première aile destinée à être fixée à une paroi, et une deuxième aile comprenant la glissière. Selon une variante, la première aile comprend également une glissière. Il est de cette façon possible d'adapter la réception du lacet à la configuration de la pièce. On peut ainsi envisager qu'en passant d'une première lisse à une deuxième lisse, le lacet soit d'abord réceptionné sur la première aile de la première lisse, puis sur la deuxième aile de la deuxième lisse.

Selon un autre mode de réalisation, la première et la deuxième aile sont réunies en une seule aile. Cette aile comprend donc la glissière tout en assurant la fixation de la lisse à la paroi.

De préférence, les deux ailes viennent de matière.

L'élément de réception de lacet peut être tout élément comportant un orifice, permettant ainsi le

passage du lacet et sa solidarisation de la lisse. On peut notamment utiliser tout pièce recourbée du type crochet, ou bien un œillet. L'emploi d'un crochet permet de réceptionner facilement le lacet. L'invention a également pour objet une fausse paroi et notamment un faux-plafond du type comprenant une toile tendue reliée à une lisse décrite ci-dessus par l'intermédiaire d'un ou plusieurs lacets.

Les lacets peuvent être choisis parmi tous types de lacets, et de préférence parmi les lacets élastiques. On peut notamment employer les lacets élastiques de type Sandow®.

Pour recevoir les lacets, la toile est avantageusement munie d'orifices destinés à recevoir les lacets.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1, déjà décrite, illustre une partie d'un faux-plafond comprenant une toile tendue à l'aide d'un lacet fixé à une lisse selon l'état de la technique, la figure 2 illustre une lisse selon l'invention,

- la figure 3 illustre une lisse selon une variante de l'invention,

- la figure 4 Illustre une partie d'un faux-plafond comprenant une toile tendue à l'aide d'un lacet fixé à

une lisse selon un premier mode de réalisation de l' invention, et

- la figure 5 illustre une partie d' un faux-plafond comprenant une toile tendue à l'aide d'un lacet fixé à une lisse selon un deuxième mode de réalisation de l' invention.

La lisse 27 selon l'invention, telle qu'illustrée à la figure 2, comprend une première aile 13 destinée à être fixée à une paroi à l'aide de zones de fixation qui sont des trous filetés 15. La lisse 27 comprend également une deuxième aile 14, perpendiculaire à la première aile 13. La deuxième aile 14 comprend une glissière 16 apte à accueillir en glissement un support 18 traversé par un trou fileté 19. La première aile 13 et la deuxième aile 14 viennent de matière. Les œillets 17 sont montés en glissement par vissage partiel dans le support 18 à l'aide d'une zone filetée 21 apte à être vissée dans le trou fileté 19 du support 18. Les œillets 17 sont munis d'un orifice 200 destiné à accueillir des lacets. La glissière 16 est en forme de U muni d'une aile inférieure 20, de deux ailes latérales parallèles 21,22, perpendiculaires à l'aile inférieure 20. La glissière 16 est en outre munie de deux rebords 23,24 disposés au sommet des ailes latérales 21,22, et qui sont parallèles à l'aile inférieure 20. La forme de la glissière 16 délimite ainsi un évidemment 25 apte à guider en glissement le support 18 et par conséquent l'oeillet 17 partiellement vissé dans le support 18.

Le support 18 peut être de section carrée ou rectangulaire, sa largeur et sa hauteur étant choisies de façon à ce que le support 18 puisse glisser dans l' évidemment 25. Le verrouillage de chaque œillet 17 s'effectue de façon simple par vissage complet de l'œillet 17 dans le support 18. Le verrouillage est alors réalisé lorsque la zone filetée 21 de l'oeillet 17 entre en contact avec l'aile inférieure 20 de la glissière 16. Il est ainsi possible de positionner rapidement et de façon simple chaque œillet 17 à l'endroit souhaité sur la lisse 27 par glissement de l'œillet 17 dans la glissière 16, puis par verrouillage, en vissant complètement l'œillet 17 dans le support 18. Selon la variante illustrée à la figure 3, où les éléments identiques à ceux de la figure 2 portent les mêmes références, la première aile 13 de la lisse 27 comprend également une glissière 30. La glissière 30 est identique à la glissière 16 de la deuxième aile 14 et est disposée au-dessus des trous filetés 15. La glissière 30 est en forme du U muni d'une aile inférieure 31, de deux ailes latérales parallèles 32,33, perpendiculaires à l'aile inférieure 31. La glissière 30 est en outre munie de deux rebords 34,35 disposés au sommet des ailes latérales 32,33, et qui sont parallèles à l'aile inférieure 31. La forme de la glissière 30 délimite ainsi un évidemment 36 apte à guider en glissement un élément de réception de lacet identique à celui décrit figure 2.

Selon cette variante de l'invention, la lisse 27 est ainsi munie de deux glissières 16,30. Cette disposition

permet d'obtenir des configurations originales ou plus adéquates, en permettant la réception de lacet sur l'une ou l'autre des deux glissières 16,30.

Le faux plafond illustré à la figure 4, sur laquelle les éléments identiques à ceux de la figure 2 portent les mêmes références, comprend une toile tendue 2 en polychlorure de vinyle munie d' orifices 5 pratiqués sur un bord périphérique 6 de la toile 2. La toile 2 est reliée à la lisse 27 précédemment décrite par l'intermédiaire de lacets élastiques 3. La lisse 27 est fixée à une paroi 12 grâce à des vis 26. Les lacets élastiques 3 assurent la tension de la toile en passant alternativement dans un orifice 5 de la toile 2 puis dans l'orifice 200 d'un œillet 17 verrouillé dans la glissière 16 de la lisse 27.

Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, la première aile et la deuxième aile sont réunies en une seule aile 28. Telle que représentée, l'aile 28 se confond avec l'aile inférieure 20 de la glissière 16 illustrée à la figure 2. L'aile 28 peut toutefois également être identique à l'aile 14, également illustrée à la figure 2. La lisse 27 est fixée à la paroi 12 grâce aux vis 26 disposées dans des zones de fixation de l'aile 28 qui sont des trous filetés, non représentés. La lisse 27 selon l'invention permet ainsi de disposer les œillets 17 de façon optimale, en fonction de l'espacement des orifices 5 de la toile 2. Elle permet également d' éviter les nombreux perçages ménagés dans la lisse 1 de l'état de la technique.