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Title:
REAGENT STORAGE CONTAINER COMPRISING A SAMPLING PASSAGE WITH IMPROVED SEALING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/009357
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a container for storing a reagent, the container comprising: a storage space for reagent (R) comprising a flexible pouch; a passage having a first end (4) that opens onto the outside of the container and a second end that opens into the storage space, the passage being designed to allow a sampling device (20) to access the storage space; a deformable partition (7) that closes off the passage when said partition is not mechanically loaded and which can be loaded by the sampling device to a position in which the passage is open; a seal (6) that is positioned in the passage and comprises an elastically deformable rim (64) defining an orifice (61) that is designed to receive part of the sampling device (20), said rim (64) being designed to establish a seal together with the outer walls of the sampling device when said device is introduced into the passage.

Inventors:
VAZIRANI NIKHIL (IN)
GHORIS VALENTIN (FR)
HACKL MARTIN (AT)
KÖSTLER STEPHAN (AT)
THEISL PETRA (AT)
Application Number:
PCT/EP2020/070311
Publication Date:
January 21, 2021
Filing Date:
July 17, 2020
Export Citation:
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Assignee:
ERBA DIAGNOSTICS LTD (IE)
International Classes:
B01L3/00
Domestic Patent References:
WO1997016309A11997-05-09
Foreign References:
US9101936B22015-08-11
US20010039058A12001-11-08
US20180290141A12018-10-11
US20150224497A12015-08-13
US4837849A1989-06-06
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Récipient (1 ) pour le stockage d'un réactif, le récipient comprenant un espace de stockage de réactif, ledit espace de stockage de réactif comprenant une poche souple (10),

le récipient comprenant en outre :

- un passage (3) présentant une première extrémité (4) débouchant à l'extérieur du récipient, et une deuxième extrémité débouchant à l’intérieur de l'espace de stockage de réactif, le passage (3) étant adapté pour permettre l'accès à l'espace de stockage de réactif par un dispositif de prélèvement (20),

- une cloison déformable (7) qui obture le passage (3) lorsque ladite cloison (7) n'est pas sollicitée mécaniquement, et qui peut être sollicitée par le dispositif de prélèvement (20) vers une position où le passage (3) est ouvert,

- un joint (6) disposé dans le passage (3), ledit joint (6) comprenant un rebord (64) élastiquement déformable définissant un orifice (61 ) adapté pour recevoir une partie du dispositif de prélèvement (20), ledit rebord (64) étant adapté pour assurer une étanchéité avec des parois externes du dispositif de prélèvement (20) lorsque ledit dispositif (20) est introduit dans le passage (3).

2. Récipient selon la revendication 1 , dans lequel le rebord (64) élastiquement déformable est configuré pour que l’orifice (61 ) demeure ouvert en l’absence de dispositif de prélèvement (20) dans le passage (3).

3. Récipient selon la revendication 2, dans lequel le rebord (64) élastiquement déformable est configuré pour que l’orifice (61 ) soit circulaire et présente un diamètre compris entre 0,5 millimètres et 5 millimètres, en l’absence de dispositif de prélèvement (20) dans le passage (3).

4. Récipient selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le rebord (64) élastiquement déformable présente un périmètre intérieur, ledit rebord (64) étant configuré pour adhérer aux parois externes du dispositif de prélèvement (20) le long de tout le périmètre intérieur. 5. Récipient selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le rebord (64) élastiquement déformable est configuré pour s’agrandir de manière réversible en basculant en direction de l’espace de stockage de réactif, à l’insertion du dispositif de prélèvement (20).

6. Récipient selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le joint (6) comporte un corps en tronc de cône (63) se terminant par le rebord (64) élastiquement déformable. 7. Récipient selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le joint (6) comprend un bord annulaire externe (62) et comprend en outre une portion interne située radialement entre le bord annulaire externe (62) et le rebord (64) élastiquement déformable,

une épaisseur de la portion interne s’amincissant depuis le bord annulaire externe (62) jusqu’à atteindre une épaisseur minimale au niveau du rebord (64) élastiquement déformable.

8. Récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la cloison déformable (7) comprend une membrane pré-fendue (70) comportant une fente (71 ).

9. Récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel le récipient (1 ) comprend une cheminée (2) traversée par le passage (3), ladite cheminée (2) étant solidaire avec l'espace de stockage de réactif.

10. Récipient selon la revendication 7 et la revendication 9 prises en combinaison, dans lequel le bord annulaire externe (62) est fixé à la cheminée (2) . 11 . Récipient selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, dans lequel la cheminée (2) se termine par une tête élargie (9) pour la fermeture du récipient. 12. Récipient selon la revendication 11 , dans lequel la tête élargie (9) comporte une pluralité de stries (92) sur lesquelles est soudée la poche souple.

13. Récipient selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, dans lequel la cheminée (2) comprend un capuchon (8) à l'intérieur duquel s'étend une cavité interne, la cloison déformable (7) et le joint (6) étant disposés dans la cavité interne.

14. Récipient selon la revendication 13, dans lequel la cloison (7) présente un bord annulaire externe de cloison (72) et dans lequel le capuchon présente un épaulement (82) au niveau d'un bord intérieur de la cavité interne (80), l'épaulement (82) étant complémentaire avec le bord annulaire externe de cloison (72). 15. Récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel le récipient présente une surface extérieure (11 ) qui est au moins en partie recouverte d'un film comprenant un matériau adapté pour filtrer des rayonnements électromagnétiques nocifs pour le réactif liquide et/ou adapté pour réduire la porosité de la surface extérieure aux gaz,

ledit matériau étant de préférence l'aluminium.

16. Ensemble pour le stockage et le prélèvement d'un réactif, comprenant : - un récipient de stockage d'un réactif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15,

- un dispositif de prélèvement (20), de préférence une pipette, configuré pour être inséré au moins en partie dans le passage (3) du récipient via la première extrémité (4), et configuré pour déformer le joint (6) de sorte que le rebord (61 ) élastiquement déformable assure une étanchéité avec des parois externes du dispositif de prélèvement.

17. Ensemble selon la revendication 16, dans lequel le rebord (61 ) élastiquement déformable est configuré de sorte que l’orifice présente, au repos, une surface strictement inférieure à une surface de section du dispositif de prélèvement (20), de préférence une surface inférieure à 99% de ladite surface de section.

Description:
Récipient de stockage de réactif comprenant un passage de prélèvement d'étanchéité améliorée

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention s'inscrit dans le domaine technique des récipients pouvant servir pour le stockage et/ou pour le transport de réactifs, notamment liquides, par exemple pour l'analyse d'échantillons biologiques. L'invention s'applique par exemple à un récipient à parois souples déformables, par exemple à un récipient de type poche de perfusion. Le récipient garantit l'étanchéité entre un réactif contenu dans le récipient et le milieu extérieur, y compris pendant l'insertion et l'extraction d'un dispositif de prélèvement de réactif.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Dans le contexte du transport et du stockage de volumes de réactifs, utilisés pour réaliser des mesures physiologiques automatisées dans le cadre du diagnostic de pathologies, les réactifs ne doivent pas être contaminés par l'air ambiant. Il est donc nécessaire de réduire au maximum les surfaces de contact entre l'intérieur des récipients contenant les réactifs et le milieu extérieur. Plusieurs appareils de diagnostic comportent des récipients rigides dont une ouverture supérieure est supposée garantir l'étanchéité pour un réactif liquide qui y est contenu. L'ouverture supérieure comporte une membrane pré-percée ou pré-fendue. En l'absence de dispositif de prélèvement (tel qu'une pipette), la fente demeure fermée, ce qui garantit l'étanchéité pour le réactif.

Toutefois, la longueur de la fente est nécessairement plus élevée que le diamètre extérieur de la pipette, faute de quoi la pipette ne peut pas être correctement insérée. Pendant que la pipette est insérée, les côtés de la fente ménagent donc un espace et de l'air peut circuler d'un côté à l'autre de la membrane pré-percée.

De plus, si le volume de réactif prélevé au cours d'un prélèvement dans un tel récipient rigide n'est pas remplacé par de l'air, la pression à l'intérieur du récipient diminue. En-dessous d'une certaine pression du récipient, le prélèvement de réactif devient complexe et imprécis. Pour pallier ce problème, il est courant de réaliser une « mise à l'air » de l'intérieur du récipient, en ajoutant de l'air du milieu extérieur au sein du récipient. Toutefois, la qualité de l'air ainsi introduit n'est pas contrôlée et cet air est susceptible de contenir des particules perturbant le fonctionnement du réactif ou des agents pathogènes.

Pour ces deux raisons, le réactif est fortement susceptible d'être contaminé par l'air ambiant lorsqu'il est stocké ou transporté dans un récipient rigide.

En variante, certains récipients rigides de l'état de la technique comportent un film perçable, qui ferme hermétiquement le récipient avant le premier prélèvement, et qui peut être percé sur le passage d'une pipette. Le film est par exemple fabriqué en feuille métallique de faible épaisseur. Toutefois, le perçage du film n'est pas réversible et la périphérie de l'orifice pratiqué dans le film après insertion de la pipette n'est pas collée à la pipette. Ainsi, l'étanchéité n'est garantie ni pendant le premier prélèvement, ni pour des prélèvements ultérieurs.

Il a été proposé de doter l'ouverture supérieure des récipients rigides d'un bouchon mobile, par exemple monté sur une charnière.

Cette solution introduit toutefois des commandes mécaniques d'ouverture et de fermeture du bouchon qui induisent une complexité supplémentaire ; de plus, l'étanchéité entre le réactif et le milieu extérieur n'est pas garantie au cours d'un prélèvement.

Les variétés de récipients rigides décrits ci-avant ne donnent donc pas satisfaction, notamment parce qu'ils nécessitent une mise à l'air du réactif contenu dans le récipient. La qualité de l'air introduit n'est pas contrôlée, ce qui accélère la dégradation du réactif. La perte de stabilité du réactif causée par cette dégradation n'est pas acceptable pour de nombreuses applications. L'état de la technique ne fournit donc pas un récipient de structure simple et ne nécessitant pas des commandes mécaniques supplémentaires, tout en garantissant l'étanchéité entre le réactif liquide contenu dans le récipient et le milieu extérieur, y compris pendant l'insertion et l'extraction d'une pipette.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION Il existe donc un besoin pour un récipient de stockage de réactif qui empêche tout échange de fluide entre le réactif qui y est contenu et le milieu extérieur. L'étanchéité de l'intérieur du récipient vis-à-vis du milieu extérieur doit être garantie avant, pendant et après un prélèvement par un dispositif de prélèvement.

De manière préférée, le récipient recherché doit être compatible avec des dispositifs de prélèvement classiques tels que des pipettes. Ainsi, les parties assurant l'étanchéité ne doivent pas nécessiter une force de pénétration trop importante, ni des formes spécifiques de dispositif de prélèvement, pour être franchies par le dispositif de prélèvement.

Il existe un besoin supplémentaire pour un récipient permettant une aspiration du réactif contenu à l'intérieur du récipient sans baisse de pression dans le récipient. En effet, il est préférable que la pression au sein du récipient demeure supérieure à celle du milieu extérieur lors du prélèvement, faute de quoi le prélèvement est complexe et imprécis. Pour des raisons de stabilité du réactif, la solution consistant à maintenir la pression dans le récipient par ajout d'air du milieu extérieur (« mise à l'air » ) dans le récipient n'est pas satisfaisante.

Le récipient recherché est de préférence de fabrication simple et peu onéreuse.

A ce titre, un premier objet de l'invention est un récipient pour le stockage d'un réactif, le récipient comprenant un espace de stockage de réactif et un passage présentant une première extrémité débouchant à l'extérieur du récipient et une deuxième extrémité débouchant dans l'espace de stockage, le passage étant adapté pour permettre l'accès à l'espace de stockage par un dispositif de prélèvement,

le récipient comportant une cloison déformable qui obture le passage lorsque ladite cloison n'est pas sollicitée mécaniquement, et qui peut être sollicitée par le dispositif de prélèvement vers une position où le passage est ouvert, ledit récipient étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre un joint disposé dans le passage, ledit joint étant adapté pour assurer une étanchéité avec les parois externes du dispositif de prélèvement lorsque ledit dispositif est introduit dans le passage.

Le récipient de réactif de l'invention comprend ainsi un passage permettant l'insertion d'un dispositif de prélèvement (par exemple une pipette) lors d'un prélèvement de réactif. Le passage comprend, sur une extrémité, une cloison déformable qui constitue un premier niveau d'étanchéité, empêchant l'entrée d'air du milieu extérieur dans l'espace de stockage de réactif en l'absence de dispositif de prélèvement dans le passage, à la fois avant et après le prélèvement.

Ledit passage comprend en outre un joint. Les parois du dispositif de prélèvement coopèrent avec le joint de sorte que ce dernier assure une étanchéité avec les parois externes du dispositif de prélèvement. Le joint constitue un deuxième niveau d'étanchéité, empêchant les échanges de fluide entre le milieu extérieur et l'espace contenant le réactif pendant qu'un dispositif de prélèvement est inséré dans le passage.

Le récipient de l'invention présente plusieurs avantages.

La combinaison des deux niveaux d'étanchéité - la cloison déformable et le joint, tous deux agencés sur le passage du dispositif de prélèvement - protège le réactif de toute contamination par le milieu extérieur, que ce soit avant, pendant ou après un prélèvement.

Dans la mesure où le joint se déforme de manière réversible lors de l'insertion d'un dispositif de prélèvement (par exemple grâce à un rebord élastiquement déformable du joint), l'étanchéité est à nouveau assurée par le joint pendant des prélèvements ultérieurs.

De plus, le joint utilisé pour réaliser l'étanchéité pendant le prélèvement peut être dimensionné pour se déformer sous l'effet d'une force de pénétration peu importante exercée par le dispositif de prélèvement. Il n'est pas nécessaire de prévoir un dispositif de prélèvement spécifique qui soit compatible avec ce récipient. Une pipette standard, dont les parois externes présentent un diamètre approprié au vu des dimensions du joint, convient pour les prélèvements. Enfin, le passage de prélèvement du récipient de l'invention présente une structure mécanique simple. Le joint et la cloison déformable peuvent éventuellement être retirés et remplacés indépendamment l'un de l'autre. Le récipient défini ci-avant peut présenter en outre, de façon optionnelle et non limitative, les caractéristiques suivantes, prises seules ou en l'une quelconque des combinaisons techniquement possibles :

- l'espace de stockage du récipient comprend une poche souple.

Un avantage de cette caractéristique additionnelle est qu'au moins une paroi de la poche souple est capable de se rétracter lors d'un prélèvement de réactif pour compenser une baisse de pression et/ou une réduction du volume de liquide dans l'espace de stockage. Ainsi, il n’est pas nécessaire de recourir à une mise à l’air avec de l’air potentiellement contaminé.

La poche souple peut se déformer pour s’adapter aux variations de pression à l’intérieur de l’espace de stockage, ce qui est particulièrement intéressant en combinaison avec la cloison déformable et le joint élastiquement déformable tels que définis ci-avant. En effet, cette cloison et ce joint maintiennent l’étanchéité entre l’intérieur de l’espace de stockage et le milieu extérieur, à la fois pendant un prélèvement et entre les prélèvements.

- le joint comprend un rebord élastiquement déformable définissant un orifice adapté pour recevoir une partie du dispositif de prélèvement, ledit rebord étant adapté pour assurer une étanchéité avec des parois externes du dispositif de prélèvement lorsque ledit dispositif est introduit dans le passage, le rebord élastiquement déformable est configuré pour que l’orifice demeure ouvert en l’absence de dispositif de prélèvement dans le passage.

- le rebord élastiquement déformable est configuré pour que l’orifice soit circulaire en l’absence de dispositif de prélèvement dans le passage.

- le rebord élastiquement déformable est configuré pour que l’orifice présente un diamètre compris entre 0,5 millimètres et 5 millimètres, en l’absence de dispositif de prélèvement dans le passage.

- le rebord élastiquement déformable présente un périmètre intérieur, ledit rebord étant configuré pour adhérer aux parois externes du dispositif de prélèvement le long de tout le périmètre intérieur. - le rebord élastiquement déformable est configuré pour s’agrandir de manière réversible en basculant en direction de l’espace de stockage de réactif, à l’insertion du dispositif de prélèvement.

- le joint comporte un corps en tronc de cône.

- dans ce dernier cas, le corps en tronc de cône se termine par le rebord élastiquement déformable.

- le joint comprend un bord annulaire externe et comprend une portion interne située radialement entre le bord annulaire externe et le rebord élastiquement déformable,

une épaisseur de la portion interne s’amincissant depuis le bord annulaire externe jusqu’à atteindre une épaisseur minimale au niveau du rebord élastiquement déformable.

- la cloison déformable comprend une membrane pré-fendue comportant une fente.

- la cloison déformable est adaptée pour se déformer et ouvrir le passage sous l'effet d'une force de pénétration du dispositif de prélèvement comprise entre 0,1 et 10 Newton, de préférence comprise entre 1 et 3 Newton.

- le récipient comprend une cheminée traversée par le passage, ladite cheminée étant solidaire avec l'espace de stockage.

- dans ce dernier cas, le bord annulaire externe est fixé à la cheminée.

- la cheminée se termine par une tête élargie pour la fermeture du récipient.

- la tête élargie comporte une pluralité de stries sur lesquelles est soudée la poche souple.

- la cheminée comprend un capuchon à l'intérieur duquel s'étend une cavité interne, la cloison déformable et le joint étant disposés dans la cavité interne.

- la cloison présente un bord annulaire externe de cloison et le capuchon présente un épaulement au niveau d'un bord intérieur de la cavité interne, l'épaulement étant complémentaire avec le bord annulaire externe de cloison.

- le récipient présente une surface extérieure qui est au moins en partie recouverte d'un film comprenant un matériau adapté pour filtrer des rayonnements électromagnétiques nocifs pour le réactif liquide et/ou adapté pour réduire la porosité de la surface extérieure aux gaz, ledit matériau étant de préférence l'aluminium. Un deuxième objet de l'invention est un ensemble pour le stockage et le prélèvement d'un réactif, comprenant un récipient de stockage d'un réactif tel que défini ci-avant, et comprenant un dispositif de prélèvement, de préférence une pipette, configuré pour être inséré au moins en partie dans le passage du récipient via la première extrémité, et configuré pour déformer le joint de sorte à assurer une étanchéité avec les parois externes du dispositif de prélèvement.

De manière optionnelle et avantageuse, l'ensemble de stockage et de prélèvement défini ci-avant présente les caractéristiques suivantes prises seules ou en l’une quelconque des combinaisons techniquement possibles :

- le joint présente un rebord élastiquement déformable qui est configuré pour assurer l’étanchéité avec les parois externes du dispositif de prélèvement.

- le rebord élastiquement déformable définit un orifice adapté pour recevoir une partie du dispositif de prélèvement.

- l’orifice présente, au repos, une surface strictement inférieure à une surface de section du dispositif de prélèvement, de préférence une surface inférieure à 99% de ladite surface de section. DESCRIPTION GENERALE DES FIGURES

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés parmi lesquels :

La Figure 1a est une vue d'un récipient de stockage et de transport de réactif selon un exemple de réalisation de l'invention, sur laquelle une cheminée est vue séparément d'une poche souple de l'espace de stockage.

La Figure 1 b est une vue éclatée de la cheminée du récipient de la Figure 1 a, dans laquelle un capuchon et les éléments qu'il contient sont représentés isolément.

La Figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'extrémité basse de la cheminée des Figures 1 a et 1 b alors que le capuchon est fixé sur cette extrémité basse. La Figure 3 est une vue de dessous en perspective d'un capuchon du récipient des Figures 1 a et 1 b.

La Figure 4a est une vue en perspective de dessus d'une cloison déformable du récipient des Figures 1 a et 1 b.

La Figure 4b est une vue du dessus d'une cloison déformable selon une première variante, dans une position de fermeture.

La Figure 4c est une vue du dessus d'une cloison déformable selon une première variante, dans une position d'ouverture.

La Figure 4d est une vue du dessus d'une cloison déformable selon une deuxième variante, dans une position de fermeture.

La Figure 4e est une vue du dessus d'une cloison déformable selon une troisième variante, dans une position de fermeture.

La Figure 5a est une vue en perspective de dessous d'un joint déformable du récipient des Figures 1 a et 1 b.

La Figure 5b est une vue de côté du joint de la Figure 4a dans une position non sollicitée.

La Figure 5c est une vue de côté du joint de la Figure 4a dans une position de déformation.

La Figure 6 est une vue en coupe longitudinale d’un ensemble comportant une cloison déformable et un joint déformable selon un deuxième exemple de réalisation. Lesdits joint et cloison peuvent être montés dans un capuchon selon la Figure 3.

La Figure 7a représente schématiquement un récipient de réactif et un dispositif de prélèvement au début de l'insertion du dispositif de prélèvement. La Figure 7b représente schématiquement lesdits récipient et dispositif de prélèvement à un stade ultérieur de l'insertion du dispositif de prélèvement.

La Figure 7c représente schématiquement lesdits récipient et dispositif de prélèvement à la fin de l'insertion du dispositif de prélèvement. DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION

Les exemples de récipient décrits ci-après se rapportent à un récipient comprenant une poche souple de type « poche de perfusion » adaptée pour le stockage et le transport d'un réactif, notamment d'un réactif liquide. Toutefois, l'invention peut s'appliquer pour le stockage d'un réactif dans un récipient dont les parois sont rigides.

Sur l'ensemble des dessins annexés et dans la description ci-après, les éléments similaires portent des références identiques.

Récipient de stockage de réactif

Les Figures 1 a et 1 b illustrent un récipient de stockage de réactif selon un exemple de réalisation. Ce récipient comprend un espace de stockage de réactif adapté pour recevoir un volume de réactif, par exemple à l'état liquide, inférieur à un volume prédéterminé.

Dans le présent exemple, l'espace de stockage est formé par une poche souple 10. Par « souple », on entend qu'au moins une paroi de la poche, et avantageusement toutes les parois de la poche, sont flexibles et peuvent se déformer sous l'effet d'une aspiration de réactif à l'intérieur de la poche. Ici, la poche souple 10 comprend des parois souples 11 entre lesquelles s'étend un espace de stockage. L'espace de stockage permet de recevoir, stocker et transporter un réactif, par exemple à l'état liquide.

L'usage d'une poche souple, par exemple de type poche de perfusion, est notamment avantageux car il permet d'éviter une baisse trop importante de pression au sein du récipient lors d'un prélèvement de réactif, sans qu'il ne soit nécessaire de recourir à une introduction d'air extérieur potentiellement contaminant. Les parois de la poche souple peuvent se déformer pour compenser la baisse de pression à l'intérieur de la poche lors du prélèvement de réactif (notamment de réactif liquide).

Lors du remplissage du récipient, l'atmosphère du milieu extérieur au récipient est de préférence maîtrisée. Ainsi, il est possible d'introduire un petit volume d'air de ce milieu extérieur, qui est stérile, dans l'espace de stockage du réactif. Dans toute la suite, on entendra par des conditions en « atmosphère contrôlée » soit une absence d'air dans l'espace de stockage de réactif, soit la présence dans cet espace d'un volume d'air dont la qualité est supposée satisfaisante.

L'objectif est de maintenir les conditions d'atmosphère contrôlée, en évitant l'introduction d'air d'un autre milieu qui pourrait contaminer le réactif. Grâce à l'étanchéité entre le réactif et le milieu extérieur garantie par le récipient des Figures 1 à 5, un utilisateur du récipient rempli de réactif n'est pas tenu de maintenir un milieu ambiant stérile dans la pièce où est rangé le récipient.

Sur la Figure 1 a, la poche souple 10 comprend un espace central ménagé entre deux parois souples 11 s'étendant l'une en face de l'autre vers le haut depuis une paroi de fond 12. La paroi de fond 12 est préférentiellement également souple. La paroi de fond 12 est de préférence arrondie ou conique, afin de créer une cuvette de collecte de liquide au bas de la poche souple. On réduit ainsi le « volume mort » du récipient, c'est-à-dire le volume de réactif qui pourra difficilement être prélevé. En alternative, la paroi de fond peut présenter une forme plane pour permettre la pose du récipient en position verticale sur une surface plane.

En variante, la poche souple 10 peut être élaborée sous une forme dite « verticale » ou en « doypack » au moyen de techniques particulières de pliage et de soudage (par exemple d'une manière similaire à celle divulguée dans le document US 4 837 849) afin que soit obtenue une paroi de fond 12 de préférence arrondie pour créer une cuvette de collecte de liquide et simultanément permettre la pose du récipient en position verticale sur une surface plane.

De plus, la poche souple 10 comprend, des deux côtés de l'espace central, des portions de jonction 13. Les parois souples 11 ménageant l'espace central sont collées ensemble au niveau des portions de jonction 13, de préférence sur tout le long de l'espace central.

Sur la partie haute de la poche souple 10 et entre les portions de jonction 13, les parois souples 11 ne sont pas jointes entre elles, de sorte que les parois souples 11 ménagent une ouverture supérieure 14.

La poche souple 10 est préférentiellement fabriquée en polymère, par exemple en polyéthylène ou en polypropylène. Ces matériaux présentent l'avantage d'être chimiquement compatibles avec la majorité des compositions chimiques que le récipient peut être amené à contenir en tant que réactifs. En outre, ces matériaux ont pour avantage d'être faciles à sceller à la chaleur, ce qui permet la formation d'une poche souple 10 par soudage thermique le long des parties de jonction 13, et l'attachement de la poche souple aux parois verticales 91 de la tête 9 ou aux parois de cheminée 31 par soudage thermique.

De façon optionnelle et avantageuse, le récipient présente au moins une surface extérieure qui est au moins en partie recouverte d'un film de protection comprenant un matériau adapté pour filtrer des rayonnements électromagnétiques nocifs pour le réactif liquide (par exemple des rayonnements ultraviolets), et/ou pour réduire la porosité de la surface extérieure aux gaz. De préférence, les surfaces extérieures des deux parois souples 11 formant l'espace central de la poche souple 10 sont recouvertes d'un tel film. Un film d'aluminium est par exemple utilisé pour recouvrir les parois. Le film protecteur peut avoir un rôle additionnel d'amélioration des performances mécaniques des parois de la poche.

De façon optionnelle, la poche souple est faite d'un film stratifié multicouche comprenant différents matériaux devant contribuer à différentes propriétés. La couche intérieure faisant face au réactif est de préférence faite d'un film de polyéthylène ou de polypropylène ayant pour avantages d'être chimiquement compatible avec la majorité des réactifs et de pouvoir être scellé à la chaleur. L'épaisseur de cette couche intérieure en polymère est de préférence comprise entre 20 et 200 micromètres, de manière encore préférentielle entre 50 et 150 micromètres.

En outre, le stratifié est composé d'au moins une couche faite d'un polymère différent de celui de la couche intérieure. Cette couche joue un rôle dans l'amélioration des performances mécaniques des parois de la poche. Cette couche est de préférence choisie parmi un matériau polymère ayant une résistance mécanique et un point de fusion plus élevés que ceux du polymère de la couche intérieure. Des exemples de tels matériaux polymères sont le poly téréphtalate d'éthylène (PET) ou le polyamide (PA). L'épaisseur de cette au moins une couche de polymère est de préférence comprise entre 5 et 100 micromètres, de manière encore préférentielle entre 10 et 25 micromètres.

Le film stratifié peut en option contenir une couche additionnelle faite d'un matériau protecteur afin de bloquer les rayonnements électromagnétiques (tels que la lumière) et/ou réduire la perméabilité aux gaz. Le matériau protecteur peut être choisi par exemple parmi l'aluminium, l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de silicium ou un autre matériau de barrière connu de l’état de la technique. Le matériau protecteur peut être incorporé dans le stratifié soit sous la forme d'un film autoportant (par exemple par coextrusion ou stratification adhésive) soit sous la forme d'un revêtement très mince appliqué sur l'une des couches de polymère (par exemple par revêtement en phase vapeur, revêtement en phase liquide, revêtement électrochimique, etc.). L'épaisseur d'un tel revêtement ou couche de film protecteur peut par conséquent aller d'une valeur inférieure au micromètre jusqu’à 100 micromètres, de préférence inférieure à 50 micromètres, mieux encore inférieure à 20 micromètres. L'utilisation de revêtements minces et de films minces de polymère est avantageuse pour réduire la rigidité de la poche souple 10. Une faible rigidité et une flexibilité élevée sont importantes afin que soit facilitée son aptitude à se rétracter quand le réactif est prélevé et la pression à l'intérieur du récipient de réactif est réduite.

Il est préférable de disposer ledit film sur les surfaces extérieures de sorte à empêcher un contact entre les particules dudit film et le réactif contenu dans le récipient. De manière générale, il convient d'utiliser des surfaces de contact entre la poche souple et le réactif qui empêchent la dissémination de particules du matériau des parois à l'intérieur du réactif.

On notera qu'en alternative, l'espace de stockage pourrait comprendre uniquement des parois rigides et ne pas être déformable sous l'effet d'une baisse de pression.

Conformément à l'invention, le récipient comporte en outre un passage 3 de prélèvement, présentant une première extrémité 4 débouchant à l'extérieur du récipient ainsi qu'une deuxième extrémité débouchant dans l'espace de stockage. Ici, le passage 3 débouche dans la poche souple via la deuxième extrémité. On a illustré schématiquement le passage 3 en pointillés sur la vue éclatée de la Figure 1 b. Le passage 3 est, dans le présent exemple, réalisé à l'intérieur d'une cheminée cylindrique 2 qui est rapportée sur la poche souple

10 lors de la fabrication du récipient 1 . La cheminée est décrite ci-après.

Le passage 3 est adapté pour permettre à un dispositif de prélèvement (non représenté sur les Figures 1 a et 1 b) inséré dans le passage d'accéder à l'espace de stockage. Ici, le passage est pratiqué dans une cheminée 2 qui sera décrite ci-après, la cheminée 2 étant solidaire de la poche souple 10.

Le récipient comporte une cloison déformable 7. La cloison 7 obture le passage 3 au repos, lorsqu'elle n'est pas sollicitée mécaniquement. La cloison est ici disposée à l'intérieur de la paroi intérieure tubulaire qui forme le passage de prélèvement. La cloison peut être sollicitée par un dispositif de prélèvement vers une position d'ouverture du passage.

La cloison 7 assure une fermeture hermétique de l'espace de stockage. La communication de fluide entre l'espace de stockage de réactif et le milieu extérieur via le passage 3 est empêchée lorsque le passage n'est pas traversé par un dispositif de prélèvement - par exemple, lorsque le récipient est en attente de prélèvement.

Le récipient comporte en outre un joint 6 disposé dans le passage.

Le joint 6 assure l'étanchéité entre les parois externes du dispositif de prélèvement et les parois du passage (ici la paroi intérieure tubulaire de la cheminée) lorsqu'un dispositif de prélèvement est inséré dans le passage de prélèvement, typiquement pendant un prélèvement de réactif. Le joint empêche la communication accidentelle de fluide (par exemple d'air) entre l'espace de stockage et l'extérieur du récipient durant le prélèvement. De préférence, seul le volume de réactif prélevé par le dispositif de prélèvement est apte à circuler entre l'intérieur de l'espace de stockage et l'extérieur du récipient.

On évite ainsi de faire rentrer de l'air du milieu extérieur dans l'espace de stockage à l'occasion des prélèvements successifs de réactif par le dispositif de prélèvement, que ce soit pendant l'insertion du dispositif de prélèvement, pendant le transvasement de réactif entre l'espace de stockage et le dispositif de prélèvement, ou pendant l'extraction du dispositif de prélèvement du récipient.

Le réactif demeure ainsi stocké sous des conditions d'atmosphère contrôlée. Les performances des réactifs sont ainsi préservées au cours de leur stockage dans le récipient, quelles que soient les conditions environnementales : qualité de l'air ambiant du laboratoire, présence de contaminants dans le milieu extérieur au récipient, etc. Le récipient décrit en relation aux Figures 1 à 5 est donc utilisable pour le stockage et le transport d'une grande variété de réactifs, même avec des réactifs très sensibles à des interactions avec le milieu extérieur. Cheminée étanche

Sur la Figure 1 b, le joint 6 assurant l'étanchéité pendant le prélèvement est positionné au-dessus de la cloison 7 assurant l'étanchéité en l'absence de prélèvement. Le joint et la cloison sont positionnés sur l'extrémité basse de la cheminée cylindrique 2. La partie haute de la cheminée 2 est fixée à une portion supérieure des parois souples 11 de la poche 10.

Dans une configuration alternative, la cloison 7 peut être positionnée au-dessus du joint 6 au sein du passage. D'une manière générale, le joint 6 et la cloison 7 peuvent être placés à toute position longitudinale entre la première extrémité 4 et l'espace de stockage.

La cheminée 2 est ainsi solidaire avec l'espace de stockage et notamment avec la poche souple 10.

Sur une partie basse, la cheminée 2 comprend une paroi latérale intérieure 30 et une paroi latérale extérieure 31 concentriques s'étendant parallèlement à la direction D. Le passage 3 de prélèvement est délimité par la paroi latérale intérieure 30. Les deux parois 30 et 31 sont étanches.

De manière alternative et avantageuse, les parois latérales intérieures 30 de la cheminée sont inclinées par rapport à la direction D de façon que le diamètre intérieur du passage de prélèvement 3 soit réduit en direction de la partie inférieure de la cheminée s'approchant de la position du joint 6. Ceci a pour avantage de guider le dispositif de prélèvement 20 (par exemple une pipette) en direction du centre du passage de prélèvement 3 durant une insertion dans la cheminée et d'aligner le centre du dispositif de prélèvement avec le centre de l'orifice 61 du joint 6. Ceci évite un endommagement du joint 6 durant l'insertion du dispositif de prélèvement 20 du fait d'imprécisions de positionnement et d'alignement entre le dispositif de prélèvement 20 et le récipient de réactif 10.

En variante, des structures de guidage telles que des coins ou rebords rétrécissant l'espace ouvert en direction de la partie inférieure de la cheminée peuvent être incluses sur les parois latérales intérieures 30 de la cheminée afin de réaliser un alignement équivalent, ou un effet "d'entonnoir ", entre l'orifice 61 et le dispositif de prélèvement inséré.

De manière avantageuse, la partie haute de la cheminée 2 est fixée à l'espace de stockage au niveau d'une tête élargie 9 de la cheminée.

La tête 9 est élargie selon une surface 90 sensiblement perpendiculaire à la direction D d'extension du passage 3 de prélèvement. Ici, la tête 9 est élargie par rapport à la paroi latérale extérieure 31 de la cheminée selon toutes les directions de la surface 90.

Ici, la tête 9 comprend en outre quatre parois 91 s'étendant depuis la surface 90 en direction de l'extrémité basse de la cheminée. Le rapport entre l'extension longitudinale des parois 91 selon la direction D et l'extension longitudinale totale de la cheminée 2 est ici faible. Ce rapport est par exemple compris entre 10% et 30%. Les parois 91 dessinent par exemple, vues de dessous, une forme de losange.

De façon avantageuse, la tête élargie 9 comporte une pluralité de stries 92 pour la soudure des parois de la poche souple. Les stries 92 sont ici au nombre de trois et sont creusées depuis l'extérieur dans les quatre parois 91 de la tête 9.

Si la soudure de la poche souple sur la cheminée est réalisée par fusion à chaud, le matériau des parois de la poche souple s'engage partiellement dans les stries pendant la soudure. Ainsi, les stries améliorent la cohésion mécanique et l'étanchéité entre la cheminée 2 et la poche souple 10 et garantissent l'intégrité mécanique du récipient 1 . La soudure est réalisée au niveau des parois 91 , qui sont par exemple fabriquées en polyéthylène haute densité ou

PEHD, polyéthylène basse densité (LDPE), ou polypropylène (PP).

En variante, la poche souple peut aussi être soudée directement sur la surface extérieure de le cheminée 31 , juste sous la surface de tête 90. Ceci a pour avantage de ne requérir qu'une ouverture supérieure 14 étroite, ce qui facilite la rétractation et l’affaissement de la poche souple 10 quand le réactif est prélevé.

De façon avantageuse, la surface 90 comprend un orifice 93 de fermeture au niveau de l'extrémité haute 4 du passage 3. L'orifice 93 peut être bouché pendant la fabrication du récipient, puis ouvert lors d'un prélèvement. L'orifice 93 est par exemple bouché par un film déchirable fin. Le film déchirable est en matériau étanche, de préférence métallique. Le film est percé par l'insertion d'un dispositif de prélèvement, ou bien retiré manuellement par un utilisateur avant le prélèvement. En alternative ou en combinaison avec ce film déchirable fin, la tête élargie 9 peut comprendre un bouchon amovible pour la fermeture de l'extrémité haute du passage 3. Le bouchon amovible peut comprendre un couvercle monté sur une charnière.

La tête 9 comprend en outre un micro-orifice 94 pour le transvasement du réactif dans l'espace de stockage, lors de la fabrication du récipient contenant le réactif. Ce micro-orifice permet de ne pas solliciter la cheminée avec le joint 6 et la cloison 7 dès la fabrication, pour ne pas abîmer ces éléments. Le micro-orifice 94 peut être bouché après ce remplissage, par collage d'un film ou par soudage ou collage d'un tenon.

Pendant la fabrication du récipient, après l'insertion de la cheminée 2 via l'ouverture supérieure 14, le haut de la tête 9 dépasse de l'ouverture supérieure 14 formée par les parois souples 11 . Le positionnement relatif de la cheminée 2 et de la poche souple 10 est ainsi facilité et rendu plus précis.

La cheminée 2 traversée par le passage de prélèvement 3 forme ainsi une interface étanche de prélèvement, rapportée sur la poche souple 10 via l'ouverture supérieure 14 lors de la fabrication du récipient 1 .

Capuchon

On a illustré en Figure 2 l'extrémité basse de la cheminée 2. Le joint 6 et la cloison 7 sont ici représentés au repos, en l'absence de sollicitation de la part d'un dispositif de prélèvement. Le passage 3 ne contient pas de dispositif de prélèvement sur cette figure.

Dans cet exemple, le joint 6 et la cloison 7 sont fixés sur l'extrémité basse de la cheminée par un capuchon 8. Le capuchon 8 présente un bord supérieur 81 propre à s'engager dans une rainure 25 pratiquée à l'extrémité basse de la cheminée, dans la paroi latérale extérieure 31 de la cheminée. De préférence, la rainure est pratiquée sur toute la circonférence de la paroi latérale extérieure 31 . Le capuchon 8 est de forme générale cylindrique creuse. Sur la partie supérieure du capuchon délimitée par le bord supérieur 81 , l'épaisseur du capuchon est faible. Sur une partie médiane du capuchon, l'épaisseur du capuchon est plus élevée.

Les parois intérieures du capuchon délimitent ainsi une première partie de cavité présentant un diamètre D1 et une deuxième partie de cavité qui est concentrique avec la première partie. La deuxième partie de cavité présente un diamètre D2 qui est plus faible que le diamètre D1 de la première partie de cavité. Les deux parties de cavité forment ensemble une cavité interne 80 dans laquelle sont disposés le joint 6 et la cloison 7, ces derniers étant solidarisés avec la cheminée 2.

Le capuchon 8 comprend, à l'interface entre la partie supérieure du capuchon et la partie médiane du capuchon, un bord intérieur qui définit un épaulement 82.

Cet épaulement 82 est avantageux car il permet le maintien en position d'un bord annulaire externe 72 de la cloison 7 contre les parois du capuchon 8. En effet, la forme de l'épaulement 82 est ici complémentaire avec la forme du bord annulaire externe 72 de la cloison 7. Le diamètre extérieur du bord annulaire externe 72 est égal au diamètre D1 et la cloison 7 comprend une portion cylindrique 73 qui s'étend vers le bas depuis le bord annulaire externe 72, la portion cylindrique 73 ayant un diamètre extérieur égal au diamètre D2. De plus, le joint 6 présente ici également un bord annulaire externe 62 dont le diamètre est égal au diamètre D1 .

Ainsi, le joint 6 peut être maintenu en position contre la cloison 7, alors que cette dernière est elle-même maintenue en position contre l'épaulement 82 du capuchon.

En alternative, le joint 6 et la cloison 7 pourraient être séparés par une entretoise. Il est alors nécessaire d'assurer l'étanchéité du contact entre l'entretoise et chacun de ces deux éléments.

Grâce à cette configuration, bien que les bords annulaires 62 et 72 présentent un diamètre extérieur supérieur au diamètre de la paroi latérale intérieure 30 de la cheminée, il est possible de maintenir le joint 6 et la cloison 7 sur le passage 3 de prélèvement. Un avantage supplémentaire du capuchon 8 est d'améliorer l'étanchéité entre les parois de la cheminée 2 d'une part et le joint 6 et la cloison 7 d'autre part grâce à l'effort de compression exercé par le capuchon, en protégeant latéralement le dispositif de prélèvement lors de son insertion et de son extraction.

On peut noter un avantage supplémentaire du capuchon 8 : ce dernier sert de jupe pour empêcher que les parois déformables de la poche souple 10 ne se rétractent jusqu'à être très proches ou en contact avec l'extrémité basse de la cheminée 2, lorsque la pression au sein de la poche souple baisse lors du prélèvement de réactif. Le bord inférieur du capuchon 8 bloque les parois de la poche souple et ménage une chambre de prélèvement de réactif.

En option, le capuchon 8 présente, sur une partie basse, une pluralité de fentes 83. Ici, les fentes 83 s'étendent verticalement et présentent une forme en chevrons répartis régulièrement sur le périmètre du capuchon.

Comme visible sur la Figure 3, les fentes 83 traversent l'épaisseur du capuchon, si bien que la cavité interne est accessible par les fentes 83 depuis l'extérieur. La cheminée 2 est configurée pour qu'une extrémité basse 21 d'un dispositif de prélèvement 20 (tel qu'une pipette) inséré dans le passage 3 atteigne la cavité interne du capuchon lors d'un prélèvement de réactif.

Ainsi, la cavité interne délimite la chambre de prélèvement. Un avantage des fentes 83 est de mettre la cavité interne en communication directe avec l'espace de stockage de réactif. Si le réactif est à l'état liquide et si le niveau de liquide dépasse le niveau du capuchon 8, le renouvellement du réactif au sein de la chambre de prélèvement est facilité par les fentes 83.

Un autre avantage des fentes 83 est qu elles évitent le piégeage d'air et de bulles d'air dans l'espace en cavité sous la cloison 7, qui pourrait provoquer un prélèvement imprécis de réactif.

Cloison déformable

Pour empêcher la communication de fluide entre l'espace de stockage comprenant le réactif et le milieu extérieur en l'absence de dispositif de prélèvement dans le passage, et notamment pour empêcher que de l'air du milieu extérieur ne s'infiltre dans l'espace de stockage, le récipient 1 comprend une cloison 7 déformable.

De manière préférentielle, la cloison 7 est configurée pour se déformer et permettre l'accès à un réactif contenu dans l'espace de stockage par un dispositif de prélèvement, sous l'effet d'une force de pénétration faible. La force de pénétration nécessaire pour l'ouverture de la cloison est de préférence comprise entre 0,1 et 10 Newton, et encore plus préférentiellement comprise entre 1 et 3 Newton.

Le récipient comportant la cloison est ainsi compatible avec une large gamme de dispositifs de prélèvement. La cloison 7 peut être sollicitée vers une position d'ouverture par une simple pipette. A l'inverse, l'utilisation d'une membrane élastique non pré-percée - telle que celle utilisée dans certains tubes de prélèvement sanguin - à la place de la cloison 7 nécessiterait une force de pénétration importante pour permettre l'ouverture, ce qui restreindrait le champ des dispositifs de prélèvement utilisables.

On a représenté sur les Figures 4a à 4c une cloison 7 selon une première variante correspondant à la cloison de la Figure 2. Cette cloison comprend une membrane pré-fendue.

La cloison 7 présente une forme générale en chapeau. Elle comprend le bord annulaire externe 72 et la portion cylindrique 73. La portion 73 a la forme d'un cylindre creux, la face située du côté du bord annulaire 72 étant ouverte et la face opposée étant refermée par la membrane pré-fendue 70.

La membrane 70 étanche pré-fendue comporte en son centre une fente 71 pouvant être ouverte par un dispositif de prélèvement. Un avantage est que ce type de cloison est simple à mettre en œuvre et ne nécessite pas des matériaux onéreux.

En variante, la cloison 7 peut être moulée directement sur les parois latérales intérieures du capuchon 8 par un procédé de moulage par injection à deux composants destiné à fabriquer une seule pièce moulée comprenant le capuchon 8 avec la cloison 7 intégrée. Ceci facilite davantage un assemblage avec la cheminée 2 correspondante.

Dans l'exemple des Figures 4a à 4c, la membrane pré-fendue 70 présente la forme d'un dôme légèrement arrondi. La fente 71 est facile à ouvrir par un dispositif de prélèvement et nécessite une force de pénétration faible. En alternative, la membrane 70 peut présenter une forme de type « bec de canard » ou « duckbill » selon la terminologie anglo-saxonne. La forme en bec de canard de la membrane nécessite également une force de pénétration faible, tout en assurant que la déformation élastique de la membrane 70 soit réactive. Par « réactive » on entend que le temps entre un retrait du dispositif de prélèvement et un retour élastique de la membrane 70 à sa forme au repos est court. De manière encore alternative, la membrane 70 peut être plane.

Dans la position de repos, la fente 71 est fermée (Figure 4b). Comme les parois de la cheminée 2 et de la poche souple 10 ainsi que la membrane 70 sont étanches, la cloison 7 garantit une bonne étanchéité entre l'intérieur du récipient et le milieu extérieur avant et après un prélèvement.

Dans une position d'ouverture, les bords de la fente 71 sont éloignés, de sorte qu'une ouverture est ménagée dans la membrane 70 (Figure 4c).

De préférence, la membrane est configurée pour permettre la formation d'une ouverture de diamètre minimal supérieur à un diamètre extérieur des parois d'un dispositif de prélèvement.

Le matériau de la membrane 70 est choisi pour permettre une déformation élastique réversible de la membrane. La membrane est de préférence fabriquée en polymère, par exemple en élastomère. Des matériaux possibles, pris seuls ou en combinaison, sont le silicone, l'EPDM (pour éthylène-propylène- diène monomère) ou un fluoropolymère, un élastomère thermoplastique (TPE), ou un élastomère de polyuréthane thermoplastique (TPU).

De préférence, le matériau de la membrane 70 est hydrophobe, dans le cas de réactifs aqueux (en général peu mouillables par le milieu de réactif). Ceci limite le mouillage des parois de la membrane 70 et crée une pression capillaire pour éviter davantage le passage de liquide à travers la fente 71 , dans le cas d'une position ouverte durant l'insertion, l'aspiration de réactif, et la rétractation d'un dispositif de prélèvement.

La membrane pré-fendue retrouve facilement sa position de repos après extraction du dispositif de prélèvement. Ainsi, l'étanchéité avant et après le prélèvement demeure pleinement satisfaisante, même après un grand nombre de prélèvements. La Figure 4d illustre une deuxième variante de cloison 7. Ici, la membrane 70 est traversée par deux fentes 71 ' sensiblement perpendiculaires, dessinant une forme de croix sur la membrane. Un dispositif de prélèvement peut passer au centre de la croix.

La Figure 4e illustre une troisième variante de cloison 7. La forme de croix de la deuxième variante est ici remplacée par une forme d'étoile formée de cinq fentes. Deux fentes consécutives forment entre elles un angle d'environ 35° . Un avantage de cette forme est que la force de pénétration nécessaire pour un dispositif de prélèvement pour écarter la membrane et ouvrir le passage est plus faible. On peut choisir un autre nombre de fentes en fonction du compromis souhaité entre force de pénétration nécessaire pour l'insertion du dispositif de prélèvement et performances en termes d'étanchéité.

La cloison 7 permet une bonne étanchéité avant et après un prélèvement. Toutefois, pendant un prélèvement, c'est-à-dire pendant qu'un dispositif de prélèvement est inséré dans le récipient et traverse le passage de prélèvement, il existe un espace de communication de fluide entre les parois externes du dispositif de prélèvement et les bords de la fente 71 de la cloison déformable 7. Des fluides, et en particulier de l'air, peuvent s'introduire dans l'espace de stockage depuis le milieu extérieur et contaminer le réactif.

Pour pallier ce problème, le récipient 1 comporte en outre un joint déformable

6.

Joint d'étanchéité déformable

Le joint 6 est disposé sur le passage de prélèvement 3. Une fonction du joint 6 est de se conformer à la circonférence des parois externes d'un dispositif de prélèvement inséré dans le passage 3 de prélèvement, de sorte à assurer une étanchéité directe avec le dispositif de prélèvement 20 pendant les phases de prélèvement.

Les Figures 5a à 5c sont des vues rapprochées de l'exemple de joint 6 utilisé dans le récipient représenté en Figure 2. Les Figures 5a et 5b correspondent à la position de repos du joint 6, tandis que la Figure 5c correspond à une position déformée. Le joint 6 présente, au repos, un orifice 61 central visible sur les Figures 5a à 5c. De manière très avantageuse, l’orifice 61 demeure ouvert en l’absence de dispositif de prélèvement dans le passage 3 de prélèvement. En effet, grâce à la cloison 7, le passage 3 de prélèvement demeure obstrué en l’absence de dispositif de prélèvement.

Dans cet exemple, le joint 6 présente une forme générale en chapeau et comporte un bord annulaire externe 62 qui se prolonge en un corps 63 en tronc de cône incliné vers l'intérieur du bord annulaire. Le corps 63 est creux et se termine vers l'intérieur par un rebord 64 élastiquement déformable. Le rebord 64 élastiquement déformable définit l’orifice 61 central.

Le rebord 64 élastiquement déformable peut se conformer aux parois externes du dispositif de prélèvement 20, lorsque ce dernier est engagé dans le passage 3 de prélèvement.

De manière préférentielle, le rebord 64 élastiquement déformable est prévu pour adhérer aux parois externes du dispositif de prélèvement 20, le long de tout un périmètre intérieur du rebord 64 élastiquement déformable. Autrement dit, l’intégralité du pourtour du rebord 64 élastiquement déformable est plaquée contre les parois externes du dispositif de prélèvement 20 et colle auxdites parois, ce qui empêche une entrée ou sortie d’air via le passage 3.

L'orifice 61 central est choisi de sorte à présenter, au repos, une surface strictement inférieure à une surface de section d'un dispositif de prélèvement utilisé avec le récipient. La surface de l'orifice 61 est préférentiellement inférieure à 99% de ladite surface de section du dispositif de prélèvement, encore plus préférentiellement inférieure à 95%.

Dans le présent exemple, l'orifice 61 est de forme sensiblement circulaire. L'orifice 61 est ici délimité par l'intérieur du rebord 64. Dans le cas où l’orifice 61 central est circulaire au repos, l’orifice 61 central présente de préférence au repos un diamètre DO compris entre 0,5 et 5 millimètres.

La déformabilité du rebord 64 est, par exemple, obtenue par un amincissement localisé des parois du corps 63 au voisinage de l'orifice 61 .

A partir du bord annulaire externe 62, le corps 63 s’étend vers le bas (c’est-à- dire vers la cloison 7, lorsque le joint 6 et la cloison 7 sont engagés ensemble) en s’amincissant vers l’intérieur, c’est-à-dire en s’amincissant jusqu’au rebord 64. L’épaisseur au niveau du rebord 64 selon une direction normale est, par exemple, au moins 2 fois inférieure à l’épaisseur au niveau du bord annulaire externe 62 selon une direction normale, et de préférence au moins 3 fois inférieure.

Ici, à partir d'un bord circulaire 65 du corps 63, qui est visible du dessous sur la Figure 5a, les parois du corps 63 se réduisent vers l'intérieur et s'amincissent jusqu'à l'orifice 61 .

Le rebord 64 forme ainsi, dans l’exemple de la Figure 5a, un deuxième tronc de cône concentrique avec le corps 63 en tronc de cône.

Les parois du rebord 64 sont représentées sur la Figure 5c dans une position déformée par un dispositif de prélèvement (ce dernier n'étant pas illustré sur la figure). Lorsqu'une force de pénétration est exercée du haut vers le bas sur le rebord 64, ledit rebord s’agrandit de manière réversible en basculant vers l'espace de stockage du récipient, c'est-à-dire vers le bas ici.

Ainsi, l'orifice se déforme réversiblement pour permettre le passage du dispositif de prélèvement 20, tout en assurant un contact continu avec les parois de ce dernier. Le rebord 64 fonctionne donc comme un joint torique. Dans le présent exemple, l'orifice central 61 s'agrandit réversiblement au passage des parois du dispositif de prélèvement lors de son insertion.

On utilise, de préférence, un dispositif de prélèvement dont les parois externes ont un diamètre extérieur supérieur au diamètre DO de l'orifice 61 du joint 6 au repos. Ainsi, lors de l'insertion du dispositif de prélèvement et de sa traversée du joint 6, le rebord 64 est déformé élastiquement et s'écarte.

Une lèvre d'étanchéité est ainsi créée par le joint 6 sur toute la circonférence des parois externes du dispositif de prélèvement.

Le joint 6 constitue ainsi un deuxième niveau d'étanchéité qui complète le premier niveau formé par la cloison déformable 7. Le joint 6 empêche les échanges de fluide entre le milieu extérieur et l'espace contenant le réactif, même lorsque la cloison 7 est ouverte, notamment pendant un prélèvement.

On rappelle que, de préférence, les parois du récipient comprennent une poche souple 10, formée par les parois souples 11 entre lesquelles s'étend l’espace de stockage. La poche souple 10 peut s’adapter aux variations de pression à l’intérieur de l’espace de stockage au fil des prélèvements. Une « mise à l’air » du volume intérieur de l’espace de stockage n’est donc pas nécessaire.

Ainsi, il est particulièrement pertinent d’équiper le récipient avec la cloison 7 et le joint 6, qui empêchent les échanges de fluide entre l’intérieur de l’espace de stockage et l’environnement.

Le rebord 64 est de préférence fabriqué en polymère, par exemple en élastomère. Des matériaux possibles du rebord, pris seuls ou en combinaison, sont le silicone, l'EPDM (pour éthylène-propylène-diène monomère) ou un fluoro-polymère, un élastomère thermoplastique (TPE), ou un élastomère de polyuréthane thermoplastique (TPU).

Dans l'exemple où la cloison 7 comprend une membrane pré-fendue avec une fente 71 , cette dernière présente une longueur LF supérieure au diamètre DO de l'orifice 61 du joint 6 au repos. Cette configuration permet l'insertion du dispositif de prélèvement à travers le joint 6 et la cloison 7 simultanément, tout en permettant une bonne adhérence des parois de l'orifice 61 contre les parois du dispositif de prélèvement.

Dans un procédé de fabrication alternatif, le joint 6 peut être directement attaché et moulé sur l'extrémité inférieure de la cheminée 2 par un procédé de moulage par injection à deux composants afin que soit fabriquée une seule pièce moulée comprenant la cheminée 2 et le joint 6. Ceci facilite davantage l'insertion et l'assemblage avec le capuchon 8 correspondant.

Exemple alternatif de joint élastiquement déformable et de cloison

On a représenté sur la Figure 6 une cloison 7 déformable et un joint 6 déformable selon un exemple alternatif, montés ensemble. La vue en coupe de la Figure 6 correspond, par exemple, à une position d’insertion du joint 6 et de la cloison 7 dans le capuchon 8.

La fonction générale du joint 6 et de la cloison 7 est inchangée. La cloison 7 garantit l’étanchéité entre l'intérieur du récipient et le milieu extérieur, avant et après un prélèvement. Le joint 6 se conforme à la circonférence des parois externes d'un dispositif de prélèvement inséré dans le passage 3 de prélèvement, de sorte à assurer une étanchéité directe avec le dispositif de prélèvement 20, pendant les phases de prélèvement.

Le joint 6 présente, ici encore, un orifice 61’ central déformable, adapté pour s’ouvrir de manière réversible. L’orifice 61’ est défini par un rebord 64’ élastiquement déformable. De manière préférée, le rebord 64’ s’agrandit de manière réversible en basculant vers l’espace de stockage (c’est-à-dire ici en direction de la cloison 7) lorsqu’un dispositif de prélèvement 20 est inséré.

Le joint 6 présente un bord annulaire externe 62’, prévu pour être positionné contre les parois intérieures du capuchon 8 ou contre les parois intérieures d’un passage de prélèvement. Dans le présent exemple, le joint 6 présente un bourrelet 621 du côté radialement intérieur opposé au bord annulaire externe 62’. Le joint 6 présente une surépaisseur au niveau du bourrelet 621 .

Un avantage du bourrelet 621 est de renforcer l’intégrité mécanique et la tenue du joint 6, lorsqu’il est maintenu en position à l’intérieur du récipient. Le joint 6 selon la variante de la Figure 6 comprend un corps 63’ en forme de tronc de cône, se terminant par le rebord 64’ élastiquement déformable. Le corps 63’ en tronc de cône se prolonge vers le bas (c’est-à-dire vers la cloison 7, lorsque le joint 6 et la cloison 7 sont engagés ensemble) à partir du bourrelet 621 , c’est-à-dire en direction de la cloison 7 lorsque le joint 6 et la cloison 7 sont engagés ensemble.

Le corps 63’ présente un bord 631 complémentaire avec un bord intérieur de la cloison 7. Le bord 631 s’incline moins rapidement vers l’intérieur à mesure que l’on se rapproche de l’espace de stockage, comparativement à l’inclinaison du corps 62 en tronc de cône du joint illustré sur les Figures 5a à 5c. Le bord 631 se termine par un coin arrondi 65’. L’angle formé par le coin arrondi 65’, entre le bord 631 et les surfaces du rebord 64’, est proche d’un angle droit. Ledit angle est par exemple compris entre 90° et 120° .

Le coin arrondi 65’ est complémentaire avec un épaulement formé du côté intérieur de la cloison 7. Un avantage est d’assurer un appui stable du joint 6 sur la cloison 7, et notamment de limiter les risques de glissement du joint 6 par rapport à la cloison 7 lorsque le dispositif de prélèvement est inséré et vient déformer le rebord 64’. A partir du bord annulaire externe 62’, le corps 63’ s’étend vers le bas en s’amincissant vers l’intérieur, c’est-à-dire en s’amincissant jusqu’au rebord 64’ élastiquement déformable. L’épaisseur au niveau du rebord 64’ selon une direction normale est, par exemple, au moins 2 fois inférieure à l’épaisseur au niveau du bourrelet 621 selon une direction normale.

Ainsi, lors de l’insertion du dispositif de prélèvement 20, l'orifice central 61’ s'agrandit réversiblement au passage des parois externes du dispositif de prélèvement. De préférence, le rebord 64’ est, là encore, configuré pour adhérer aux parois externes du dispositif de prélèvement 20 le long de tout un périmètre intérieur du rebord 64’ .

La cloison 7 selon la variante de la Figure 6 est, de même que l’exemple de cloison décrit ci-avant, configurée pour se déformer et permettre l'accès par le dispositif de prélèvement 20 à un réactif contenu dans l'espace de stockage, sous l'effet d'une force de pénétration faible. La force de pénétration nécessaire pour l'ouverture de la cloison 7 est de préférence comprise entre 0,1 et 10 Newton, et encore plus préférentiellement comprise entre 1 et 3 Newton. De préférence, la cloison 7 comprend une membrane pré-fendue, présentant une fente 71 prévue pour s’ouvrir au passage du dispositif de prélèvement 20. Dans le présent exemple, la cloison 7 présente une forme générale en escalier. La cloison 7 présente ainsi une portion supérieure de diamètre élevé, voisin du diamètre du bord annulaire externe 62’ du joint 6, et présente une portion inférieure comprenant la membrane pré-fendue (par portion inférieure, on entend la portion dirigée vers la cloison 7, lorsque le joint 6 et la cloison 7 sont engagés ensemble).

La portion supérieure présente un bord annulaire 72’ prévu pour appuyer contre les parois d’un capuchon ou d’un passage de prélèvement. La portion supérieure et la portion inférieure de la cloison 7 sont reliées entre elles par une portion intermédiaire 73’ cylindrique. Le diamètre extérieur de la portion intermédiaire 73’ est inférieur au diamètre de la portion supérieure.

Dans le présent exemple, à la place d’une membrane pré-fendue en forme de dôme, la cloison 7 présente une membrane pré-fendue de forme générale plane au niveau de la portion inférieure. De même que pour les variantes de joint et de cloison représentées en Figure 2, le joint 6 illustré sur la Figure 6 peut être maintenu en position contre la cloison 7 illustrée sur la Figure 6, alors que cette dernière est elle-même maintenue en position contre l'épaulement 82 du capuchon 8 de la Figure 3. L’épaulement 82 permet le maintien en position du bord annulaire 72’ de la cloison 7 contre les parois du capuchon 8. Ainsi, le joint 6 et la cloison 7 peuvent être positionnés de manière stable à l’intérieur du capuchon 8.

Procédé de prélèvement de réactif

Les Figures 7a à 7c illustrent des étapes successives d'un prélèvement de réactif liquide à l'aide d'un ensemble de stockage et de prélèvement de réactif.

Ce dernier ensemble comprend un récipient de stockage de réactif comprenant une poche souple 10 et un passage de prélèvement avec un joint 6 et une cloison 7, par exemple le récipient décrit ci-avant en relation aux Figures 2 à 5c. En alternative, le passage de prélèvement comporte un joint 6 et une cloison 7 conformes à la variante décrite ci-avant en relation à la Figure 6.

Le réactif est ici stocké sous atmosphère contrôlée, avec éventuellement un faible volume d'air stérile présent dans l'espace de stockage du réactif R. Cet ensemble comprend également un dispositif de prélèvement configuré pour être inséré au moins en partie dans le passage 3 et pour déformer le joint 6. Une pipette sert ici de dispositif de prélèvement 20.

Comme il a été indiqué ci-avant, le joint 6 et la cloison 7 forment deux niveaux d'étanchéité, de sorte que l'étanchéité entre le réactif R contenu à l'intérieur de la poche souple 10 et le milieu extérieur est assurée avant, pendant et après un prélèvement. Le niveau de réactif R dépasse la position verticale de la cloison 7.

En relation à la Figure 7a, la pipette vide est insérée via l'extrémité haute 4 du passage de prélèvement. Dans cet exemple, le joint 6 est situé au-dessus de la cloison 7 dans le passage de prélèvement. La cloison 7 est positionnée à l'extrémité basse du passage de prélèvement. L'orifice central 61 présente un diamètre inférieur au diamètre des parois externes de l'extrémité 21 de la pipette. En relation à la Figure 7b, l'extrémité 21 de la pipette traverse en premier le joint 6. Les parois de l'orifice 61 du joint 6 sont déformées dans le sens d'un élargissement de l'orifice, pour permettre le passage de l'extrémité 21 de la pipette. Ici, le rebord 64 du joint 6 s’agrandit et bascule vers le bas pour s'ouvrir vers l'espace de stockage de réactif, de manière réversible.

Comme indiqué précédemment, le rebord 64 adhère alors préférentiellement aux parois externes de la pipette le long de tout le périmètre intérieur du rebord 64.

En relation à la Figure 7c, l'insertion de la pipette jusqu'à l'intérieur de la poche souple 10 se termine par la traversée de la cloison 7 par l'extrémité 21 de la pipette. Ici, la cloison 7 comprend une membrane pré-fendue par une fente centrale. L'extrémité 21 exerce une force de pénétration sur les bords de la fente, qui a pour effet d'écarter lesdits bords et de ménager une ouverture qui permet le passage de la pipette. Enfin, l'extrémité 21 atteint le volume occupé par le réactif R, ce qui permet le prélèvement.

Les parois de l'espace de stockage étant souples, la réduction de pression provoquée par la diminution du volume de liquide est compensée par une rétractation des parois de l’espace de stockage. Ainsi, la pression à l'intérieur du récipient reste de préférence sensiblement constante, sans qu'une mise à l'air du réactif ne soit nécessaire.

Une fois achevé le prélèvement du volume souhaité de réactif R, le dispositif de prélèvement peut être retiré via l'extrémité haute 4 du passage de prélèvement.

La déformation du joint 6 et de la cloison 7 lors de l’insertion du dispositif de prélèvement 20 étant réversible, la cloison 7 retrouve sa position fermée après retrait du dispositif de prélèvement. De plus, le joint 6 retrouve sa position de repos, dans laquelle l’orifice 61 est ouvert.

Ainsi, un autre prélèvement peut être réalisé ultérieurement à l’aide de la pipette ou éventuellement à l’aide d’un autre dispositif de prélèvement. Le joint 6 et la cloison 7 assurent l’étanchéité entre le réactif R et le milieu extérieur avant, pendant et après ce nouveau prélèvement.