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Title:
REFLECTOR DEVICE SUITABLE FOR BEING ATTACHED IN THE HORIZONTAL POSITION AT AN OPENING IN A BUILDING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/046387
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a reflector device intended to be attached in the horizontal position at an opening in a building, characterised in that it comprises: a plate (100) forming a reflector, a support casing (200) comprising attachment means (220, 230) suitable for receiving the plate (100) forming a reflector and allowing reflective plates (100) of different sizes to be attached to the support casing (200), the casing comprising reinforcing means (214, 216) suitable for supporting the plate (100) in the planar state without deflection along the entire length of same, - support means (300) for supporting the casing (200) on an element linked to the carcass of a building and means (400) incorporated into the casing (200), for angular adjustment of the inclination of the casing (200) about a horizontal axis (O-O) that coincides with a major axis of the plate (100) forming a reflector, relative to the support means (300), in order to make it possible to optimise the capturing and redirecting of daylight into the building.

Inventors:
HERVE ALEXI (FR)
Application Number:
PCT/EP2015/072149
Publication Date:
March 31, 2016
Filing Date:
September 25, 2015
Export Citation:
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Assignee:
ESPACIEL (FR)
International Classes:
E04F10/10; E06B7/28; F21S11/00; F21V7/05; F21V17/02; E06B9/24
Foreign References:
US1434075A1922-10-31
JPS63187208U1988-11-30
EP0913623A21999-05-06
GB2239085A1991-06-19
ES2229872A12005-04-16
US20130248124A12013-09-26
US20130301134A12013-11-14
US4791533A1988-12-13
DE29805191U11998-06-04
JPS618289U1986-01-18
US20120180957A12012-07-19
FR2936584A12010-04-02
FR2963663A12012-02-10
Other References:
See also references of EP 3198088A1
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S

1. Dispositif réflecteur destiné notamment à être fixé en position horizontale au niveau d'une ouverture de bâtiment, caractérisé en ce qu'il comprend :

une plaque formant réflecteur (100),

un caisson support (200) comprenant des moyens de fixation (220, 230) adaptés pour recevoir la plaque formant réflecteur (100) et permettre de fixer des plaques réflectrices (100) de tailles différentes sur le caisson support (200), le caisson comprenant des moyens de raidissement (214, 216) adaptés pour supporter la plaque (100) en l'état plan sans flèche sur toute sa longueur,

des moyens (300) supports du caisson (200) sur un élément lié au gros œuvre d'un bâtiment et

- des moyens (400) intégrés au caisson (200), de réglage angulaire de l'inclinaison du caisson (200) autour d'un axe horizontal (O-O) qui coïncide avec un grand axe de la plaque formant réflecteur (100), par rapport aux moyens supports (300), pour permettre d'optimiser la capture et le renvoi vers l'intérieur du bâtiment de la clarté du jour.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque formant réflecteur (100) est constituée d'une plaque multicouche d'aluminium.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le caisson (200) est réalisé par pliage d'une feuille de métal .

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le caisson (200) comprend deux flasques plans latéraux coplanaires (220, 230) destinés à servir d'appui à la plaque formant réflecteur (100).

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le corps du caisson (200) comprend deux ailes ou murs (214, 216) servant de raidisseur au caisson (200) et à la plaque formant réflecteur (100).

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les longueur et largeur (L3, L4) du caisson (200) sont inférieures à la longueur et à la largeur (Ll, L2) de la plaque formant réflecteur 100.

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la plaque (100) formant réflecteur est fixée sur le caisson (200) par collage.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens supports (300) du caisson comprennent au moins deux étriers (310) destinés à être serrés sur un barreau horizontal (B) d'un garde-corps de bâtiment.

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens supports (300) du caisson comprennent au moins une patte (450) réglable en inclinaison et destinée à reposer sur un élément de gros œuvre.

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens supports (300) du caisson comprennent au moins une patte (380) adaptée pour être fixée sur un élément de gros œuvre.

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (300) servant de support au caisson (200) et les moyens (400) de réglage en inclinaison sont formés sur un élément commun.

12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7 et 11, caractérisé en ce que les moyens supports (300) du caisson (200) sur un élément lié au gros œuvre, par exemple l'embrasure d'une ouverture, sont des éléments (410, 360) de type télescopique susceptibles d'extension.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens télescopiques (410, 360) comprennent des flasques d'appui (370) à leurs extrémités.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les flasques d'appui (370) possèdent deux pieds (372, 374) destinés à reposer contre un dormant d'ouverture ou le gros oeuvre.

15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7 et 11, caractérisé en ce que les moyens supports (300) du caisson (200) comprennent au moins deux colliers de serrage (390).

16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que les moyens (400) de réglage angulaire comprennent un tube

(410) pincé entre un mur (214) du caisson et au moins une plaquette (430, 440) sollicitées en rapprochement du mur (214) par des moyens filetés ou équivalent (432, 442).

17. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que les moyens (400) de réglage angulaire comprennent au moins un organe élastique (392) formant une boucle dont les deux extrémités (394, 396) sont destinées à être fixées sur le caisson (200) de part et d'autre d'un barreau principal(B), l'élément (392) possédant deux brins (395, 397) dont la partie commune (398) opposée aux extrémités (394, 396) est destinée à entourer un élément secondaire (BS) de garde-corps sous-jacent au barreau principal (B).

18. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le caisson support (200) est formé par la combinaison d'une plaque support (260) et d'entretoises, telles que des bandes d'encollage.

19. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que le caisson support (200) est discontinu.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que le caisson support (200) est formé de deux lames supports (290) pliées supportant des zones distantes de la plaque qui forme réflecteur (100).

21. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que le caisson support (200) comprend une plaque (260) qui comporte une pluralité de pattes (270, 272, 274, 276 et 280, 282, 284 et 286), prédécoupées pliables à la demande en fonction de la configuration support recherchée.

22. Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que la plaque (260) comporte une première paire de pattes (270, 272) disposées respectivement sur les deux extrémités longitudinales de la plaque (260), reliées à la masse de la plaque (260) par des lignes de faiblesse qui définissent des lignes d'articulation transversales, perpendiculaires aux bords longitudinaux (262 et 264) de la plaque, une deuxième paire de pattes (274, 276) disposées respectivement sur les deux extrémités longitudinales de la plaque (260), mais à proximité du second bord longitudinal (264), reliées à la masse de la plaque (260) par des lignes de faiblesse qui définissent des lignes d'articulation transversales, perpendiculaires aux bords longitudinaux (262 et 264) de la plaque, et deux autres paires de pattes (280, 282, 284, 286), reliées à la masse de la plaque (260) par des lignes de faiblesse qui définissent des lignes d'articulation longitudinales, parallèles aux bords (262, 264), alignées entre elles deux à deux mais décalées d'une distance adaptée pour recevoir un élément support destiné à être placé entre lesdites pattes (280, 282, 284, 286).

23. Dispositif selon l'une des revendications 19 ou 20, caractérisé en ce que le caisson support (200) comprend deux lames (290), initialement planes, adaptées pour être chacune pliée autour de 3 lignes de pliage (292, 294, 296) parallèles entre elles et transversales à la direction d'élongation des lames (290) pour former deux ailettes d'extrémité (291, 297) reliées entre elles par deux ailes intermédiaires (293, 295), les deux ailettes d'extrémité (291, 297) coplanaires servant au support et à la fixation de la plaque réflectrice (100) et étant de préférence munies de bandes d'encollage à cette fin.

24. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que les ailettes intermédiaires (293, 295) sont de longueurs différentes et forment une triangulation.

Description:
Dispositif réflecteur adapté pour être fixé en position horizontale au niveau d'une ouverture de bâtiment

La présente invention concerne le domaine des réflecteurs destinés à être installés dans l'environnement d'une ouverture, telle qu'une fenêtre ou porte fenêtre, afin d'améliorer l'éclairage naturel de l'intérieur d'un logement.

Le souhait d'optimiser l'éclairage naturel de l'intérieur d'un bâtiment, d'une maison ou d'un appartement, en renvoyant vers cet intérieur la lumière naturelle provenant du soleil est connue depuis très longtemps.

L'inventeur a lui-même proposé différents types de réflecteurs verticaux décrits dans les documents FR-A-2936584 et FR-A-2963663.

La présente invention a maintenant pour objectif de proposer un nouveau concept de réflecteur visant à récupérer l'éclairage naturel solaire et opère une rupture par rapport aux solutions antérieurement proposées.

Un premier élément de rupture dans le cadre de l'invention est de proposer des moyens de pose simple pour permettre, contrairement aux solutions antérieures qui exigent généralement l'intervention d'un professionnel afin de sécurité, une pose sans risque par tous particuliers.

Un autre objectif de l'invention est de proposer des moyens de coût limité pour permettre d'optimiser le développement du concept.

Un autre élément de rupture de l'invention est de rompre avec la disposition verticale jusqu'ici proposée pour les réflecteurs de lumière solaire. Dans ce contexte un objectif de l'invention est de proposer des solutions permettant de s'affranchir des contraintes liées à la très grande diversité de géométrie et de dimensions des ouvertures existantes dans les bâtiments.

Enfin un élément additionnel de rupture par rapport à l'état de la technique relève d'une démarche visant non plus comme dans l'état de la technique a récupérer le rayonnement direct provenant du soleil pour le renvoyer vers l'intérieur d'un bâtiment, ce qui en pratique limite l'utilisation de tels systèmes aux étages supérieurs dans des immeubles urbains, mais de récupérer la clarté du jour, c'est-à-dire le rayonnement indirect. L'invention permet ainsi une généralisation à tout type de bâtiment, y compris dans les bas étages d'immeubles urbains, voir encore ce que l'on peut dénommer des puits de lumière dans une architecture de type haussmannien ou équivalent.

Les buts précités sont atteints dans le cadre de la présente invention grâce à un dispositif réflecteur destiné notamment à être fixé en position horizontale au niveau d'une ouverture de bâtiment, caractérisé en ce qu'il comprend :

une plaque formant réflecteur,

un caisson support comprenant des moyens de fixation adaptés pour recevoir la plaque formant réflecteur et permettre de fixer des plaques réflectrices de tailles différentes sur le caisson support, le caisson comprenant des moyens de raidissement adaptés pour supporter la plaque en l'état plan sans flèche sur toute sa longueur,

des moyens supports du caisson sur un élément lié au gros œuvre d'un bâtiment et

des moyens intégrés au caisson, de réglage angulaire de l'inclinaison du caisson autour d'un axe horizontal qui coïncide avec un grand axe de la plaque formant réflecteur, par rapport aux moyens supports, pour permettre d'optimiser la capture et le renvoi vers l'intérieur du bâtiment de la clarté du jour.

Selon une autre caractéristique avantageuse de la présente invention, le caisson support est formé par la combinaison d'une plaque support et d'entretoises, telles que des bandes d'encollage.

Selon une autre caractéristique avantageuse de la présente invention, le caisson support est discontinu et formé par exemple de deux lames supports pliées supportant des zones distantes de la plaque qui forme réflecteur.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels :

la figure 1 représente une vue schématique en perspective éclatée avant assemblage d'un dispositif conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention,

la figure 2 représente une vue en perspective d'une variante de moyens support du caisson selon la première variante de réalisation de l'invention,

la figure 3 représente une vue en perspective éclatée avant assemblage d'un dispositif conforme a une deuxième variante de réalisation de l'invention,

la figure 4 représente une vue similaire en perspective éclatée d'un dispositif conforme à une troisième variante de réalisation de l'invention,

- la figure 5 représente une vue similaire en perspective éclatée d'un dispositif conforme à une quatrième variante de réalisation de la présente invention,

la figure 6 représente une vue schématique en perspective éclatée d'un exemple conforme à un cinquième mode de réalisation de la présente invention,

la figure 7 représente une vue en coupe verticale du cinquième mode de réalisation,

la figure 8 représente une vue schématique en coupe verticale de l'implantation de quatre modes de réalisation conformes à la présente invention,

la figure 9 représente une vue en plan d'une plaque support conforme à une variante de réalisation de la présente invention formant un caisson en combinaison avec des entretoises telles que des bandes d'encollage, et comportant une pluralité de pattes prédécoupées pliables à la demande en fonction de la configuration support recherchée,

la figure 10 représente une vue en perspective d'une première configuration d'utilisation des moyens représentés sur la figure 9 pour une fixation sur une balustrade de balcon, la figure 11 représente schématiquement un ensemble de lames et de moyens de fixation filetés permettant la configuration illustrée sur la figure 10,

la figure 12 représente une vue latérale d'un étrier support formé à partir des lames illustrées sur la figure 11,

la figure 13 représente une vue en perspective d'une deuxième configuration d'utilisation des moyens représentés sur la figure 9 pour une fixation sur une barre extensible, en retour de fenêtre,

la figure 14 représente une autre variante de réalisation conforme à la présente invention selon laquelle le caisson support est discontinu et formé de deux lames supports pliées supportant des zones distantes de la plaque qui forme réflecteur, dans une application en montage mural d'intérieur,

la figure 15 représente une autre variante de réalisation conforme à la présente invention selon laquelle le caisson support est discontinu et formé de deux lames supports pliées supportant des zones distantes de la plaque qui forme réflecteur, dans une application de montage sous fenêtre de toit,

la figure 16 représente selon une vue en plan un exemple de réalisation d'une lame support pliable permettant notamment la mise en œuvre illustrée sur les figures 14 et 15,

la figure 17 représente la lame de la figure 16 à l'état plié, la figure 18 représente selon une vue en plan un exemple de réalisation d'une lame support mural permettant notamment la mise en œuvre illustrée sur la figure 14,

les figures 19 et 20 représentent la lame de la figure 18 selon deux états successifs de son pliage,

les figures 21, 22 et 23 représentent trois variantes d'implantation alternatives des moyens illustrés sur les figures 14 à 20, respectivement en fixation murale, fixation par ventouse et fixation sur une tablette, la figure 24, similaire à la figure 21 illustre la possibilité de réglage angulaire de la plaque formant réflecteur par contrôle du pliage des lames support,

les figures 25 à 29 représentent successivement :

. figure 25 une variante de réalisation d'une lame support mural respectivement à l'initial plan et en cours de pliage,

. figure 26 la fixation de deux de telles lames support mural sur un mur en dessous d'une ouverture, lesquelles lames support mural portent elles-mêmes des lames respectives support d'une plaque formant réflecteur,

. figure 27 le pliage desdites lames respectives support d'une plaque formant réflecteur selon l'inclinaison recherchée pour la plaque formant réflecteur,

. figure 28 l'implantation finale desdites lames respectives support d'une plaque formant réflecteur, en position pliée, et

. figure 29 l'ensemble final obtenu par mise en place d'une plaque formant réflecteur sur lesdites lames respectives support et

la figure 30 représente une variante de réalisation conforme à la présente invention en piètement.

Dans la description qui suit et sur les figures annexées, les moyens identiques repris dans les différents modes de réalisation seront assortis de références identiques.

Les différents modes de réalisation de dispositifs réflecteurs illustrés sur les figures annexées comprennent comme indiqué précédemment : - une plaque 100 formant réflecteur,

un caisson support 200 pouvant être standard pour l'ensemble des modes de réalisation,

des moyens 300 servant de support au caisson 200 sur un élément lié au gros œuvre d'un bâtiment, et

- des moyens 400 intégrés dans le caisson 200 et adaptés pour permettre un réglage angulaire de l'inclinaison du caisson 200 autour d'un axe horizontal 0-0 qui coïncide avec un grand axe de la plaque 100 formant réflecteur, par rapport au moyen support 300, pour permettre d'optimiser la capture et le renvoi vers l'intérieur du bâtiment de la clarté du jour.

Comme on l'indiquera par la suite, selon certains modes de réalisation de l'invention, les moyens 300 servant de support au caisson 200 et les moyens 400 de réglage en inclinaison, peuvent être formés sur un élément commun.

La plaque 100 formant réflecteur peut faire l'objet de nombreux modes de réalisation.

Il s'agit de préférence d'une plaque multicouche d'aluminium . La plaque formant réflecteur 100 est de préférence conçue de faible épaisseur pour être légère et permettre ainsi une implantation sur de nombreux éléments de gros œuvres de bâtiment. Le corolaire de la légèreté de la plaque support 100 est sa faible tenue mécanique. Dans le cadre de l'invention, comme on le décrira pas la suite, la tenue mécanique de l'ensemble, en particulier la résistance au risque de fléchissement, est assurée par la structure du caisson associé 200.

La plaque formant réflecteur 100 est ainsi formée de préférence d'une plaque de contour rectangulaire comprenant deux bords longitudinaux 102, 104 parallèles entre eux et deux bords transversaux 106, 108 parallèles entre eux et orthogonaux aux bords latéraux 102, 104. Les angles 101, 103, 105, 107 de la plaque 100 sont de préférences arrondis.

A titre d'exemple non limitatif on peut prévoir des plaques support 100 dont la longueur Ll (distance entre les bords transversaux 106 et 108) est adaptée à la largueur des ouvertures, par exemple 60 cm, 80cm, 100cm, 120cm ou plus et une largueur L2 (distance entre les bords longitudinaux 102 et 104) de l'ordre de 25cm .

Le caisson support 200 peut également faire l'objet de nombreux modes de réalisation.

II est de préférence réalisé en métal, par exemple en aluminium .

De préférence le caisson 200 a une section droite constante sur toute sa longueur. Il peut être formé par extrusion d'un profilé. Cependant selon l'invention le caisson 200 est de préférence réalisé par pliage d'une feuille initialement plane autour de différentes arrêtes 201, 203, 205, 207 parallèles en elles.

Le caisson 200 a typiquement une forme générale de section droite transversale en U ouvert, prolongée sur ses flans par deux flasques plans latéraux coplanaires 220, 230.

Le corps en U 210 du caisson 200 comprend un fond plan 212 parallèle aux flasques 220, 230 et deux ailes ou murs 214, 216 transversaux par rapport au fond 212 et flasques 220, 230 et assurant le liaison respectivement entre l'un des bords du fond 212 et l'un des flasques 220, 230.

Selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures annexées l'aile ou mur 214 qui est reliée au fond 212 par la ligne de pliage 205 et au flasque 230 par la ligne de pliage 207 s'étend perpendiculairement à ce fond 212 et à ce flasque 230.

Par contre le mur ou aile 216 est incliné de l'ordre de 135 degrés par rapport au fond 210.

Le mur 216 s'étend vers l'extérieur en éloignement du fond 212. Le mur 216 est relié au fond 212 par la ligne de pliage 203 et au flasque 220 par la ligne de pliage 201.

L'homme de l'art comprendra que les deux ailes 214, 216 qui s'étendent transversalement au plan d'appui défini par les flasques 220, 230 servent de raidisseur au caisson 200 et à l'ensemble du dispositif conforme à la présente invention et permettent de supporter la plaque formant réflecteur 100 en l'état plan, sans flèche, sur toute sa longueur.

La longueur L3 du caisson 200 considérée parallèlement aux lignes de pliages 201, 203, 205 et 207 est inférieure à la longueur Ll de la plaque formant réflecteur 100. La longueur L3 du caisson 200 est typiquement comprise entre un tiers et deux tiers, voire quatre cinquième, de la longueur Ll de la plaque formant réflecteur 100.

La largueur L4 du caisson 200 prise entre les deux bords libres extrêmes des flasques 220, 230 est quant à elle inférieure à la largueur L2 de la plaque support 100. La plaque 100 formant réflecteur est avantageusement fixée sur le caisson 200 par collage sur les flasques 220, 230.

On va maintenant décrire les moyens 300 formant support du caisson 200 sur un élément lié au gros œuvre du bâtiment, tel qu'illustrés sur la figure 1.

Selon ce premier mode de réalisation représenté sur la figure 1, les moyens supports 300 sont formés d'au moins deux structures séparées d'étriers étaux 310 destinés à être serrés sur un barreau horizontal B d'un garde-corps de bâtiment.

Chaque étrier 310 comprend essentiellement deux lames

320, 330 destinées à être placées respectivement de part et d'autre du barreau B en position diamétralement opposée et resserrées sur ce barreau B grâce à des moyens filetés 340, 345 assurant lors de leur serrage le rapprochement des lames 320, 330.

Les lames 320, 330 peuvent être incurvées de géométrie complémentaire de la surface extérieure du barreau B. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1 les lames 320, 330 sont des lames rectilignes permettant de s'adapter à toute géométrie de garde-corps.

La lame 320 a selon la variante illustrée sur la figure 1 une géométrie en L formée de deux ailes 322, 324 orthogonales. L'aile 324 la plus courte, verticale à l'utilisation, a à la fois une fonction d'habillage esthétique permettant de dissimuler en partie les moyens de serrage 340, 345 et par ailleurs une fonction de sécurité et d'aide au positionnement, assurant une butée latérale aux moyens 300 par rapport au barreau de garde-corps B lors de la mise en place du dispositif.

Les moyens de serrage 340, 345 peuvent être l'objet de nombreuses variantes de réalisation. Ils sont formés de préférence de boulons, goujons ou tiges filetées en prise avec l'une des lames 320, 330, traversant l'autre lame 330, 320 et coopérant par ailleurs avec des boulons complémentaires (référencés 341 et 346 sur la variante de la figure 2) permettant d'assurer de manière connue en soi le serrage par rapprochement des deux lames 320, 330 sur le barreau B. L'aile 322 de la lame 320, horizontale à l'utilisation, a de préférence une longueur supérieure à la seconde lame 330 et possède à son extrémité un orifice traversant 321 permettant de recevoir en fixation les moyens 400 de réglage angulaire.

Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1, les moyens 400 de réglage angulaire sont formés essentiellement d'un tube 410, par exemple un tube en aluminium de diamètre 20mm, s'étendant suivant la longueur Ll de la plaque 100 et la longueur L3 du caisson 200, c'est-à-dire parallèlement aux bords longitudinaux 102, 104 et aux lignes de pliage 201, 203, 205 et 207.

Le tube 410 a de préférence ses deux extrémités 402, 404 aplaties et munies d'orifices traversants 403, 405. Les orifices 403, 405 sont destinés à être placés en regard des orifices 321 des deux étriers 310 afin de fixer le tube 410 sur les étriers 310 grâce à des moyens filetés ou tous moyens équivalents illustrés sous la référence 420 sur la figure 1.

Le tube 410 est destiné à être placé à l'intérieur du caisson 200, en position accolée au mur 214. Pour permettre la liaison entre le tube 410 et les étriers 310, le caisson 200 est muni de deux découpes 250 s'étendant en partie dans la base du mur 214 et dans le fond 212 transversalement à la ligne de pliage 205. Les extrémités des lames 322 munies de l'orifice 321 sont engagées à l'intérieur des découpes 250.

Bien entendu la distance séparant les deux découpes 250 doit être adaptée à la longueur du tube 410 retenu en fonction des conditions d'implantation spécifiques et les étriers 310 doivent être serrés sur le barreau B du garde-corps à une distance correspondant à l'écart entre ces deux découpes 250.

Le réglage angulaire de la plaque formant réflecteur 100 et du caisson 200 autour de l'axe horizontal 0-0 est assuré en opérant une immobilisation relative en position choisie du tube 410 sur le caisson 200. Pour ce faire le tube 410 est pincé entre le mur 214 et deux plaquettes 430, 440 sollicitées en rapprochement du mur 214 par des moyens filetés ou équivalent 432, 442. Pour installer le dispositif illustré sur la figure 1 sur un barreau B de balustrade on procède de préférence comme suit (le dispositif étant livré prémonté, c'est-à-dire le tube 410 placé dans le caisson 200 entre le mur 214 et les plaquettes 430 et 440 et fixé par ses extrémités sur les lames 320 des étriers engagées dans les découpes 250 du caisson 200, la plaque réflecteur 100 de dimensions choisies étant fixée par collage sur les flasques 220 et 230 du caisson) :

. dans un premier temps les deux étriers 310 sont serrés sur le barreau B,

. puis le caisson 200 est orienté angulairement autour de l'axe 0-0 et immobilisé en position par serrage des moyens 432 et 442.

On a représenté sur la figure 2 une variante de réalisation des étriers 310 selon laquelle la lame 320 est équipée de deux profilés en U transversaux 326, 328, verticaux à l'utilisation, logeant les tiges filetées 340, 345 afin d'améliorer l'esthétique du système et recevant à coulissement les extrémités de la lame 330 comme illustré sur la figure 2.

On a aussi illustré sur la figure 2 deux bandes 350, 352 de matériau protecteur, par exemple en élastomère, tel que EPDM ou équivalent, destinées à être placées sur les surfaces en regard des lames 320, 330 de part et d'autre du barreau B de garde-corps afin de protéger celui-ci lors du serrage.

L'installation du dispositif illustré sur la figure 2 est identique à celui représenté sur la figure 1.

On va maintenant décrire la variante de réalisation représentée sur la figure 3.

On retrouve sur cette figure 3 une plaque 100 formant réflecteur et un caisson 200 tels que décrits précédemment en regard de la figure 1.

Selon ce deuxième mode de réalisation, le tube 410 servant de moyen de réglage angulaire au dispositif autour de l'axe 0-0 intervient également dans la réalisation des moyens 300 supports du caisson 200 sur l'élément lié au gros œuvre du bâtiment. Il s'agit en l'espèce de l'encadrement ou embrasure d'une ouverture.

Plus précisément selon le mode de réalisation représenté sur la figure 3, les moyens supports 300 du caisson 200 sur l'élément lié au gros œuvre du bâtiment en l'espèce l'embrasure d'une ouverture, sont des éléments de type télescopique susceptibles d'extension selon l'axe O-O.

De nombreuses variantes de réalisation de moyens télescopiques peuvent être envisagées dans le cadre de l'invention.

Selon la représentation donnée sur la figure 3, les moyens télescopiques sont formés de deux éléments susceptibles d'extension ou de rétractation contrôlée selon l'axe 0-0 : le tube 410 et une tige filetée 360 engagée dans le tube 410 et dont l'extension pénétrant dans le tube 410 est contrôlée par un ensemble formé d'un écrou 362 et d'une rondelle 364, engagé sur la tige 360 et reposant sur l'extrémité du tube 410. Le serrage de l'écrou 362 sur la tige 360 augmente l'extension de la tige 360 située à l'intérieur du tube 410 et donc réduit l'extension de l'ensemble 300 entre ses deux extrémités. Inversement le desserrage de l'écrou 362 sollicite la tige filetée 360 vers l'extérieur du tube 410 et tend donc à étendre la longueur de l'élément 300 selon l'axe 0-0 et ce faisant à assurer le serrage des moyens 300/400 entre deux faces opposées de l'embrasure d'une ouverture.

Comme on le voit sur la figure 3 de préférence le tube 410 et la tige filetée 360 constituant les moyens télescopiques sont munis au niveau de leurs extrémités de flasques d'appui respectifs 370.

Ces flasques 370 s'étendent dans des plans moyens perpendiculaires à l'axe 0-0 du tube 410 et ont pour but de reposer contre les faces opposées de l'embrassure de l'ouverture. Les flasques 370 peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation.

De préférence ils ont une forme échancrée au niveau d'un bord destiné à reposer contre le dormant des ouvertures ou le gros oeuvre. En l'espèce les flasques 370 ont une forme générale de A définissant à sa base deux pieds 372, 374 destinés à reposer contre le dormant de l'ouverture ou le gros oeuvre. La présence de deux pieds 372, 374 séparés et non pas d'une arête pleine ou face importante reposant contre le dormant permet à la fois de faciliter le déplacement du système support télescopique en regard du dormant d'ouverture et de faciliter le positionnement de celui-ci quelle que soit la géométrie du dormant.

Les flasques 370 sont en appui sur les montants latéraux du dormant de la fenêtre au niveau des pieds 372 et 374. Ceci permet d'effectuer un guidage en translation du dispositif. Ce mouvement permet de régler la hauteur du panneau formant réflecteur 100. Ceci permet de le placer au pied du clair de vitrage de l'ouverture quelle que soit la configuration du seuil et de l'appui de fenêtre. Ceci offre l'avantage d'optimiser le fonctionnement du réflecteur de manière systématique.

Le cas échéant la face extérieure des flasques 370 peut être recouverte d'un élément en élastomère destiné à éviter toute dégradation des faces de l'embrasure lors de l'extension de moyens 300.

Pour installer le dispositif illustré sur la figure 3 dans une embrasure d'ouverture, on procède de préférence comme suit (le dispositif étant livré prémonté, c'est-à-dire le tube 410 placé dans le caisson 200 entre le mur 214 et les plaquettes 430 et 440 et la plaque réflecteur 100 de dimensions choisies étant fixée par collage sur les flasques 220 et 230 du caisson) :

. dans un premier temps le tube télescopique 410/360 est allongé à force, les deux flasques 370 reposant sur des faces opposées de l'embrasure et les pieds 372 et 374 de ces flasques reposant contre les zones d'appui choisies du dormant d'ouverture,

. puis le caisson 200 est orienté angulairement autour de l'axe 0-0 et immobilisé en position par serrage des moyens 432 et 442.

Le mode de réalisation décrit ci-dessus en regard de la figure 3 n'exige aucun perçage dans le gros œuvre, pour assurer la fixation du dispositif. Cependant l'on notera la présence sur la figure 3 d'un perçage 376 traversant chaque flasque 370 selon son épaisseur. Ce perçage ou orifice 376 permet en option, si l'utilisateur le souhaite, une fixation sécurisée par vis sur le gros œuvre, par exemple pour une application au rez de chaussée d'un bâtiment afin d'éviter le risque de vol.

On a représenté sur la figure 4 une variante de réalisation selon laquelle le moyen 300 formant support du caisson 200 sur un élément lié au gros œuvre d'un bâtiment et les moyens 400 intégrés dans le caisson pour permettre un réglage angulaire de l'inclinaison du caisson autour d'un axe horizontal 0-0 sont formés d'une patte 450 fixée sur la face externe du mur 214 du caisson par tous moyens appropriés, par exemple par des moyens filetés ou équivalant 452, et susceptible d'orientation angulaire autour d'un axe A-A orthogonal à l'axe longitudinal O-O. La longueur L5 de la patte 450 située entre l'axe A-A d'articulation et son extrémité libre est supérieure à la hauteur du mur 214 situé entre l'axe d'articulation A-A et la surface externe du fond 212.

L'homme de l'art comprendra qu'en position rétractée de la patte 450 contre le flasque 230, le caisson repose sur le gros œuvre par le fond 212. En revanche lorsque la patte 250 est pivotée dans le sens d'une position perpendiculaire au fond 212, le caisson 200 repose sur le gros œuvre par l'extrémité libre de la patte 430. Ainsi l'inclinaison angulaire variable et progressive de la patte 430 autour de l'axe A-A permet d'assurer un réglage de l'inclinaison angulaire du caisson 200 par pivotement autour d'un axe horizontal qui correspond à l'arête de pliage 203 (ou défini par des patins d'appui 460) reposant sur le gros œuvre. Le cas échéant le caisson peut reposer contre le gros œuvre par la surface externe du mur 216.

La patte 250 forme ainsi une jambe d'appui d'orientation réglable qui permet de régler l'inclinaison du caisson autour de l'axe O-O.

En pratique il peut être prévu plusieurs pattes 430 réparties sur la longueur du caisson 200 pour améliorer la stabilité de l'ensemble.

On aperçoit sur la figure 4 des patins 460, par exemple en élastomère, tel que EPDM, susceptibles d'être fixés sur la surface extérieure du mur 216 pour améliorer la stabilité de l'ensemble et éviter de détériorer le gros œuvre, voire pouvant servir d'axe d'articulation lors du réglage en inclinaison.

Pour installer le dispositif illustré sur la figure 4 on procède de préférence comme suit (le dispositif étant livré prémonté, c'est-à-dire la plaque réflecteur 100 de dimensions choisies étant fixée par collage sur les flasques 220 et 230 du caisson et la patte 450 pré-positionnée sur le mur 214) :

. le caisson 200 est mis en appui sur son support du gros œuvre, typiquement sur un appui interne de fenêtre,

. puis le caisson 200 est orienté angulairement autour de l'axe 0-0 correspondant à la ligne de pliage 203 par pivotement de la patte 450 et immobilisé en position par serrage des moyens 452.

Une variante de la figure 4 est esquissée sur la figure 8. Cette variante comprend une patte 450 fixée sur un tube 410 susceptible de réglage angulaire autour de l'axe 0-0 selon les modalités précédemment décrites. La patte 450 émerge à l'extérieur du caisson 200 et servant d'appui permet de régler son inclinaison.

On a représenté sur la figure 5 une variante de réalisation selon laquelle le tube 410 est adapté pour être fixé au niveau des découpes 250 sur des pattes en L 380. Plus précisément le tube 410 est fixé sur une première aile 382 des pattes 380. La seconde aile 384 des pattes en L 380 est munie de moyens 385, perforation ou lumière par exemple, permettant une fixation approprié sur un élément de gros œuvre comme on le voit sur la figure 8.

Pour installer le dispositif illustré sur la figure 5 on procède de préférence comme suit (le dispositif étant livré prémonté, c'est-à-dire le tube 410 placé dans le caisson 200 entre le mur 214 et les plaquettes 430 et 440 et fixé par ses extrémités sur les ailes 382 des pattes 380 engagées dans les découpes 250 du caisson 200, la plaque réflecteur 100 de dimensions choisies étant fixée par collage sur les flasques 220 et 230 du caisson) :

. dans un premier temps les deux pattes 384 sont fixées par tout moyen approprié sur un élément de gros œuvre, . puis le caisson 200 est orienté angulairement autour de l'axe 0-0 et immobilisé en position par serrage des moyens 432 et 442.

On a représenté sur les figures 6 et 7 une autre variante de réalisation selon laquelle le caisson 200 est adapté pour être fixé sur un barreau B de garde-corps par deux colliers 390 de serrage.

Le caisson 200 peut être identique à celui décrit précédemment. Cependant comme illustré sur les figures 6 et 7, le fond 212 du caisson 200 est muni de préférence d'une forme en dièdre 213, longitudinale et concave vers l'extérieur, destinée à chevaucher le barreau B afin d'améliorer la stabilité et le positionnement du caisson 200 sur le barreau B. Le dièdre 213 est formé de deux plans réalisés par pliage. En variante il peut s'agir d'une calotte cylindrique de révolution.

Le réglage angulaire du caisson 200 autour d'un axe horizontal 0- 0 coïncidant sensiblement avec l'axe du barreau B est défini par un ou plusieurs organe(s) élastique(s) 392 formant une boucle dont les deux extrémités 394, 396 sont fixées sur le caisson 200 de part et d'autre du barreau B. L'élément 392 possède ainsi deux brins 395, 397 dont la partie commune 398 opposée aux extrémités 394, 396 entoure un élément secondaire BS de garde-corps sous-jacent au barreau principal B.

Par réglage de la longueur relative des deux brins 395, 397 par déplacement de l'élément de liaison 398 autour du tube BS, on règle l'inclinaison du caisson 200 et se faisant du réflecteur.

Pour installer le dispositif illustré sur les figures 6 et 7 sur un barreau B de balustrade on procède de préférence comme suit (le dispositif étant livré prémonté, c'est-à-dire la plaque réflecteur 100 de dimensions choisies étant fixée par collage sur les flasques 220 et 230 du caisson 200, les colliers de serrage 390 étant prépositionnés sur le caisson 200 et l'élément de réglage 392 étant fixé par une première de ses deux extrémités sur le caisson 200) :

. dans un premier temps le caisson 200 est placé sur le barreau B,

. puis le caisson 200 est orienté angulairement autour de l'axe 0-0 et immobilisé en position par réglage de la longueur des deux brins 395 et 397 et fixation de la second extrémité de l'élément 392 sur le caisson 200.

On a illustré sur la figure 8 annexée l'implantation de plusieurs dispositifs réflecteurs conformes à la présente invention, correspondant respectivement aux modes de réalisation illustrés sur les figures 1 ou 2 sur un barreau B de garde-corps, figure 3 en extérieur dans une embrasure d'ouverture, figure 4 sur un appui ou tablette interne de fenêtre et figure 5 sur un champ vertical de cet appui interne. La figure 8 montre également la possibilité de juxtaposer plusieurs dispositifs réflecteurs des différents types précités si l'on souhaite optimiser la récupération de la clarté du jour.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais s'étend à toute variante conforme à son esprit.

On peut par exemple prévoir de pré-usiner diverses découpes 250 et/ou différents préperçages dans les différents éléments pour permettre une adaptation aisée aux dimensions réelles du site d'installation.

La surface externe de la plaque réflectrice 100 peut également faire l'objet de tout traitement approprié, par exemple d'un revêtement diffusant.

La présente invention offre une solution grand public, donc aisément accessible et facile à mettre en œuvre par l'utilisateur.

La quasi-totalité des modes de réalisation proposés dans le cadre de l'invention peuvent être installés sans outil particulier ou à tout le moins avec des outils simples, sans perçage. Ainsi l'installation du dispositif n'est pas destructrice du gros œuvre.

Les dispositifs conformes à l'invention sont aisément réglables et amovibles.

Ils sont fonctionnels en permanence, par tout temps et à toute heure de la journée. Et ils s'adaptent à tout type de fenêtre et/ou de balustrade ou garde-corps.

La disposition horizontale toujours en appui sur un élément lié au gros œuvre offre une totale sécurité. La combinaison du caisson 200 et de la plaque 100 permet de disposer d'un élément cohérent et robuste parfaitement plan, malgré la réalisation de la plaque réflectrice 100 de manière économique.

Le système conforme à la présente invention est modulaire en ce sens que différents éléments, par exemple la plaque 100, le caisson 200 et le tube 410 sont communs à plusieurs modes de réalisation.

L'homme de l'art appréciera que les solutions proposées dans le cadre de la présente invention, en particulier celle représentée sur la figure 3 qui comprend des moyens support de type télescopique, permettent de s'affranchir du fait que le seuil d'une fenêtre peut masquer le réflecteur et occulter son effet lorsque ce dernier est fixé sur l'appui de fenêtre. Comme évoqué en préambule cette situation, particulièrement problématique du fait de la multiplicité des cas de figure et de la variabilité de dimensions du dormant, du seuil et de l'appui de fenêtre, est parfaitement résolue grâce aux moyens conformes à l'invention.

On va maintenant décrire les variantes de réalisation conformes à la présente invention représentées sur les figures 9 à 13 annexées pour illustrer la possibilité dans le cadre de la présente invention de former le caisson support 200 par la combinaison d'une plaque support 260 et d'entretoises, telles que des bandes d'encollage.

La figure 9 représente une vue en plan d'une plaque support 260 conforme à une variante de réalisation de la présente invention formant un caisson 200 en combinaison avec des bandes d'encollage assurant la fixation de la plaque support 260 sur la face arrière d'une plaque 100 formant réflecteur, voire en combinaison avec toute entretoise équivalente. Les inventeurs ont en effet déterminé que des bandes d'encollage d'une épaisseur minimale d'un millimètre sont suffisantes pour constituer une configuration de caisson apte à assurer la rigidité requise. Typiquement les bandes d'encollage précitées peuvent être positionnées de manière longitudinale au voisinage des deux bords latéraux 262, 264 de la plaque support 260, entre la plaque support 260 et la plaque 100 formant réflecteur, par exemple sous les zones référencées C sur la figure 9.

Par analogie avec les modes de réalisation précédemment décrits en regard des figures 1 à 8, la plaque support 260 correspond au fond 212 et les bandes d'encollage C correspondent aux ailes ou murs 214, 216 transversaux par rapport au fond 212 grâce à leur épaisseur. Les faces des bandes d'encollage C en contact avec la plaque 100 formant réflecteur correspondent quant à elles aux flasques 220 et 230 coplanaires.

Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 9 la plaque support 260 est formée d'une plaque de contour rectangulaire comprenant deux bords longitudinaux 262, 264 parallèles entre eux et deux bords transversaux 266, 268 parallèles entre eux et orthogonaux aux bords latéraux 262, 264. Les angles 261, 263, 265, 267 de la plaque 260 sont arrondis.

La plaque 260 est de préférence réalisée en métal, par exemple en aluminium .

La longueur de la plaque 260 considérée parallèlement aux bords longitudinaux 262, 264 est inférieure à la longueur Ll de la plaque formant réflecteur 100. La largueur de la plaque 260 prise entre les deux bords longitudinaux 262, 264 est quant à elle inférieure à la largueur L2 de la plaque support 100.

Comme on le voit sur les figures 9, 10 et 13, la plaque 260 comporte par ailleurs une pluralité de pattes 270, 272, 274, 276 et 280, 282, 284 et 286, prédécoupées pliables à la demande en fonction de la configuration support recherchée.

Les pattes 270, 272, 274, 276 et 280, 282, 284 et 286 peuvent par exemple être prédécoupées par découpage laser.

La plaque 260 comporte ainsi une première paire de pattes 270, 272 disposées respectivement sur les deux extrémités longitudinales de la plaque 260, à proximité d'un premier bord longitudinal 262. Les pattes 270, 272 sont individualisées dans des lumières 271, 273. Elles sont reliées à la masse de la plaque 260 par des lignes de faiblesse qui définissent des lignes d'articulation transversales, perpendiculaires aux bords 262 et 264. En position de repos d'origine, les pattes 270, 272 s'étendent dans l'épaisseur de la plaque 260 comme illustré sur la figure 9. Les pattes 270 et 272 peuvent cependant être pliées à la demande à 90° du plan moyen de la plaque 260 comme on le voit sur la figure 10 pour servir de support à tous moyens support appropriés 300, par exemple des moyens 300 permettant d'assurer la fixation sur une balustrade de balcon comme représenté sur la figure 10.

Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 9, 10 et 13 la plaque 260 comporte de plus une seconde paire de pattes 274, 276 disposées également respectivement sur les deux extrémités longitudinales de la plaque 260, mais à proximité du second bord longitudinal 264. Les pattes 274, 276 sont individualisées dans des lumières 275, 277. Elles sont reliées à la masse de la plaque 260 par des lignes de faiblesse qui définissent des lignes d'articulation transversales, perpendiculaires aux bords 262 et 264. En position de repos d'origine, les pattes 274, 276 s'étendent dans l'épaisseur de la plaque 260 comme illustré sur la figure 9. Les pattes 274 et 276 peuvent cependant être pliées à la demande à 90° du plan moyen de la plaque 260 comme on le voit sur la figure 10 pour servir de support à tous moyens support appropriés 300, par exemple des moyens 300 permettant d'assurer la fixation sur une traverse 480 pour fixation murale.

Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 9, 10 et 13 la plaque 260 comporte par ailleurs deux autres paires de pattes 280 et 282, respectivement 284 et 286, disposées entre les pattes 274 et 276 à proximité du bord 264. Les pattes 280, 282, 284 et 286 sont individualisées dans des lumières 281, 283. Elles sont reliées à la masse de la plaque 260 par des lignes de faiblesse qui définissent des lignes d'articulation longitudinales, parallèles aux bords 262 et 264. Les lignes d'articulation des pattes 280 et 284 sont alignées entre elles et respectivement les lignes d'articulation des pattes 282 et 286 sont également alignées entre elles, tout en étant décalées des lignes d'articulation des pattes 280 et 284 d'une distance égale typiquement à l'épaisseur ou au diamètre d'un élément support destiné à être placé entre les pattes 280 et 282, et respectivement 284 et 286. En position de repos d'origine, les pattes 280, 282, 284 et 286 s'étendent dans l'épaisseur de la plaque 260 comme illustré sur la figure 9. Les pattes 280, 282, 284 et 286 peuvent cependant être pliées à la demande à 90° du plan moyen de la plaque 260 comme on le voit sur la figure 13 pour former deux chapes ou étriers servant de support à tous moyens support appropriés, par exemple une barre extensible 470, en retour de fenêtre, placées entre les deux paires de pattes 280 et 282, respectivement 284 et 286.

De préférence chacune des pattes 270, 272, 274, 276 et 280, 282, 284 et 286, prédécoupées et pliables comporte un orifice traversant permettant le passage d'un moyen de fixation, par exemple d'un élément fileté.

La figure 10 représente l'utilisation d'une plaque support 260 représentée sur la figure 9, collée sur une plaque formant réflecteur 100, pour une fixation sur une balustrade B de balcon . Plus précisément selon la figure 10 les pattes 270 et 272 sont fixées sur une traverse en U 480 elle-même fixée sur des étriers étaux 310 équivalents à ceux représentés sur les figures précédentes.

Les figures 11 et 12 montrent la possibilité de réalisation de la traverse 480 et des étriers 310 à partir de simples lames 480, 312, 313 initialement planes et pliées in situ manuellement à la demande en fonction des conditions d'implantation particulières.

La traverse 480 et les étriers 310 peuvent faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation. Ceux représentés sur les figures 10 à 12 ne seront donc pas décrits plus en détail par la suite.

De même la barre extensible 470 représentée sur la figure 13 peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation et ne sera donc pas décrite plus en détail par la suite.

On a représenté sur la figure 30 annexée la possibilité dans le cadre de la présente invention de réaliser les moyens support de la plaque 100 formant réflecteur sous forme de piètement, tel qu'un piètement qui supporte lui-même une plaque 260 du type précité. Là encore la réalisation concrète de ce piètement peut faire l'objet de très nombreux modes de réalisation et ne sera donc pas décrit plus en détail par la suite.

On va maintenant décrire les variantes de réalisation conformes à la présente invention représentées sur les figures 14 à 29 annexées pour illustrer la possibilité dans le cadre de la présente invention de réaliser le caisson support 200 sous forme discontinu, par exemple sous forme de deux lames supports 290 pliées supportant des zones distantes de la plaque 100 qui forme réflecteur.

Les inventeurs ont en effet également déterminé qu'une telle réalisation d'un caisson discontinu formé à partir de deux lames 190 pliées et fixées chacune en deux points séparés sur une face commune de la plaque réflecteur 100 permet d'une part dans un sens transversal de constituer une triangulation, par la géométrie de chaque lame pliée 190, ainsi que d'autre part une rigidification dans le sens longitudinal résultant de la fixation des deux lames sur une pièce de gros œuvre, et par conséquent une configuration de caisson 200 apte à assurer la rigidité requise pour la plaque réflectrice 100.

De préférence comme on le voit à l'examen comparé des figures 16 et 17, ainsi que sur les figures 14, 15, 17 et 25 à 29, chaque lame 290, initialement plane, est pliée autour de 3 lignes de pliage 292, 294 et 296 parallèles entre elles et transversales à la direction d'élongation des lames 290 pour former deux ailettes d'extrémité 291 et 297 reliées entre elles par deux ailes intermédiaires 293 et 295.

Les deux ailettes d'extrémité 291 et 297 servent au support et à la fixation de la plaque réflectrice 100. Elles sont coplanaires après le pliage. Elles sont de préférence munies de bandes d'encollage permettant de fixer les lames pliées 390 par collage sur la face arrière de la plaque réflectrice 290 comme on le voit sur les figures 14, 15, 21 à 24 et 29. Les ailettes intermédiaires 293 et 295 forment une triangulation. Elles sont de préférence de longueurs différentes. Elles peuvent servir pour fixer l'ensemble selon la configuration retenue directement ou indirectement sur un élément lié au gros œuvre du bâtiment.

On a représenté sur la figure 14 une application en montage mural d'intérieur. Dans ce cas de préférence les lames 390 sont fixées sur le gros œuvre par les ailettes 293 de plus faible longueur, globalement transversales au plan moyen de la plaque réflectrice 100.

Plus précisément encore selon le mode de réalisation représenté sur la figure 14 dans ce cas l'ailette 293 coopère avec un bloc support 2900 lui-même destiné à être fixé sur le gros œuvre.

Un tel bloc support 2900 peut faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Il ne sera donc pas décrit dans le détail par la suite.

Selon le mode de réalisation illustré sur les figures 14 et 18 à 20, un tel bloc support 2900 est conformé en cage par pliage d'une lame initialement plane autour de 4 lignes de pliage parallèles entre elles 2902, 2904, 2906 et 2908 délimitant 5 plaquettes 2901, 2903, 2905, 2907 et 2909. Après pliage les deux plaquettes d'extrémité 2901 et 2909 sont coplanaires et parallèles à la plaquette médiane 2905, tandis que les deux plaquettes intermédiaires 2903 et 2907 sont perpendiculaires aux plaquettes précitées 2901, 2909 et 2905. Le bloc constitue alors une cage de section droite carrée ou rectangulaire dans laquelle la plaquette médiane 2905 est destinée à reposer contre le gros œuvre et à être fixée sur celui-ci par tous moyens appropriés, par exemple par des moyens filetés, les plaquettes intermédiaires 2903 et 2907 servent d'entretoise et les plaquettes coplanaires 2901 et 2909 maintiennent l'ailette 293. A cette fin par exemple ladite ailette 293 peut être munie de deux lumières parallèles 2931 et 2932 dans lesquelles les plaquettes 2901 et 2909 sont engagées avant d'être repliées sur l'intérieur de l'ailette 293.

La plaquette médiane 2905 peut être munie d'orifices traversants appropriés 2950, 2951, 2952 pour coopération avec tous moyens de fixation appropriés, par exemple des moyens filetés de fixation sur gros œuvre coopérant par exemple de préférence avec une lumière oblongue centrale 2951 pour fixation murale (voir figure 21), et/ou des moyens de fixation type ventouse 2954 coopérant par exemple de préférence avec deux orifices latéraux 2950 et 2952 (voir figure 22). Le cas échéant la face externe de la plaquette médiane 2905 peut également être munie d'un adhésif pour fixation sur un support approprié.

On a représenté sur la figure 15 une application de montage sous fenêtre de toit, dans laquelle les lames 390 sont fixées par l'intermédiaire des ailettes de grande longueur 295, globalement parallèles au plan moyen de la plaque réflectrice 100, tout en étant inclinées par rapport à ce plan moyen, sur des blocs supports adaptés 2940 globalement équivalents aux blocs 2930 précités.

Ces blocs supports 2940 peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation et ne seront pas décrits dans le détail par la suite.

Comme indiqué précédemment les figures 21, 22 et 23 représentent trois variantes d'implantation alternatives des moyens illustrés sur les figures 14 à 20, respectivement en fixation murale (figure 21 grâce à des moyens filetés engagés dans les lumières oblongues 2951 de la plaquette médiane 2905 accolée contre le gros œuvre), fixation par ventouse (figure 22 grâce à des ventouses 2954 maintenues dans les orifices 2950 et 2952 ) et fixation sur une tablette (figure 23 l'ailette 295 reposant sur la face supérieure de la tablette).

La figure 24, similaire à la figure 21 illustre la possibilité de réglage angulaire de la plaque formant réflecteur 100 par contrôle du pliage des lames support 290. Plus précisément la figure 24 montre la possibilité de régler l'inclinaison de la plaque réflectrice 100 en contrôlant l'inclinaison relatives des ailettes 291, 295 et 297 par rapport à l'ailette support 293 et ce faisant la distance séparant les deux ailettes d'extrémité encollées 291 et 297 qui restent coplanaires pour supporter la plaque réflectrice 100.

Les figures 25 à 29 représentent une variante de réalisation des blocs supports 2900 en application murale. Là encore ces blocs supports 2900 peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation et ne seront donc pas décrits dans le détail par la suite.

L'on observera que selon les modes de réalisation illustrés sur les figures 14, 15 et 17, l'ailette 291 est repliée vers l'intérieur de la lame 290, tandis que l'ailette 297 est repliée vers l'extérieur de celle-ci, alors que selon les modes de réalisation illustrés sur les figures 21 à 29 les deux ailettes 291 et 297 sont repliées vers l'extérieur. En variante les deux ailettes 291 et 297 pourraient être repliées vers l'intérieur ou l'ailette 291 repliée vers l'extérieur tandis que l'ailette 297 serait repliée vers l'intérieur.

L'homme de l'art comprendra que la réalisation de moyens support de la plaque réflectrice 100 par pliage manuel pour faire ressortir les fonctions supports in situ à la demande et en fonction des conditions précises d'implantation à partir de pattes pré-positionnées par découpage laser dans la masse d'une plaque 260 ou de lame support 290 permet un conditionnement plan en volume réduit initial, ainsi qu'un montage simple sans outillage particulier à la portée de tout intervenant.