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Patent Searching and Data


Title:
REFRIGERATION PROCESS AND DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1981/000904
Kind Code:
A1
Abstract:
Refrigeration process wherein: an adsorbing compound is heated until evaporation and on which a refrigerating fluid has been adsorbed; the vapours so produced from the refrigerating fluid are condensed and the liquid so produced is stored; then, this refrigerating liquid is again vaporized and the vapours thus expanded are again adsorbed on the adsorbing body, so that said expansion produces cold; and wherein this is effected by means of two tanks (3, 4) containing an adsorbing compound (7), these two tanks (3, 4) working respectively and alternatively in desorption and adsorption, so as to allow for a continuous production of cold, characterized in that the tank working in the adsorption mode is cooled. There is also disclosed such a plant. Application: air conditioning.

Inventors:
MERIGOUX J (FR)
MEUNIER F (FR)
Application Number:
PCT/FR1980/000139
Publication Date:
April 02, 1981
Filing Date:
September 19, 1980
Export Citation:
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Assignee:
TECH IND THERM CETIAT CENTRE (FR)
MERIGOUX J (FR)
MEUNIER F (FR)
International Classes:
F25B17/08; F25B27/00; F25B35/04; (IPC1-7): F25B17/08; F25B27/00
Foreign References:
US2024083A1935-12-10
FR2377589A11978-08-11
US1833901A1931-12-01
US4138861A1979-02-13
FR747191A1933-06-12
DE1800174A11970-03-19
GB190905299A
FR680894A1930-05-07
GB411522A1934-06-08
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de réfrigération dans lequel : on chauffe jusqu'à vaporation, un composé adsor bant, se présentant sous forme divisée, sur le quel a été adsorbé un fluide frigorigène, on condense les vapeurs ainsi produites de flui¬ de frigorigène et on stocke le liquide ainsi pro duit, puis, on vaporise à nouveau ce liquide frigorigè ne et on adsorbe à nouveau sur le corps adsorbant les vapeurs ainsi détendues, de sorte que cette détente produise du froid, et dans lequel on opère, au moyen de deux cuves contenant le composé adsorbant, ces deux cuves travaillant respectivement et alternativement en desorption et en adsorption, caractérisé en ce que pendant le traitement, on refroidit la cuve travaillant en adsorption par passage d'un fluide réfrigérant à la fois sur le condenseur et sur ladite cuve. „ Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'on inverse le cycle adsorptiondésorption lorsque partie essentielle du composé adsorbant de la cuve désorbée est désorbé, c'estàdire lorsque chaque cuve est proche de son point d'équilibre. 3<> Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, ca¬ ractérisé en ce que avant l'inversion du cycle, on égalise les températures entre les deux cuves. k . Installation réfrigérante du type comportant : une source de chaleur destinée à chauffer un flui¬ de de chauffage, un composé solide adsorbant ayant une grande capa¬ cité d' adsorption et une faible énergie d' adsorp¬ tion, OMPI . IPO un fluide frigorigène adsorbé sur ledit composé solide adsorban y un condenseur destiné à liquéfier les vapeurs de fluide frigorigène produites sous l'effet de l' action du fluide de chauffage issu de la source de chaleur et traversant le composé adsorbant chargé de luide rigorigène, un évaporâteur destiné à vaporiser le liquide ri gorigène produit, et deux cuves destinées à recevoir le composé ad¬ sorbant, lesdites cuves travaillant respective¬ ment l'une en desorption, l'autre en adsorption, caractérisé en ce que lesdites cuves sont reliées d'une part entre elles et d'autre part, par un jeu de vannes et de tuyauteries à la fois, au con¬ denseur et à l' évapora euro 5 Installation selon la revendication k , caractérisée en ce qu'elle présente un moyen apte à commuter au¬ tomatiquement les vannes reliant les cuves entre elles et au condenseur et à l' évaporateurβ 60 Installation selon l'une des revendications 4 et 5 caractérisée en ce que l'échange thermique entre le composé adsorbant contenant le fluide frigorigène adsorbé et le fluide de chauffage s'effectue par passage de ce dernier dans une batterie de tuyaute¬ ries munie d'ailettes, ladite batterie étant placée dans la cuve et le composé adsorbant étant disposé contre le tube et entre les ailettes de façon à as¬ surer le contact thermique. 7o Installation réfrigérante selon l'une des revendica¬ tions 4 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend : une source de chaleur destinée à chauffer un flui¬ de de chauffage, OMPI_ ~ • 5 deux cuves reliées par un jeu de tuyauteries et de vannes à la source de chaleur contenant cha¬ cune : un échangeur de température où circule ledit fluide de chauffage, et un composé adsorbant destiné à adsorber un fluide frigorigène, un circuit de fluide frigorigène en dépression reliant chaque cuve : . tout d'abord à un premier échangeur thermique servant de condenseur pour le fluide frigorigè ne, a ensuite, en série, à un second échangeur placé dans une cuve tampon destinée à stocker les fri gories produites. OMPI Λ WIPO.
Description:
PROCEDE ET DISPOSITIF DE REFRIGERATION

L'invention se rapporte à un nouveau procédé pour la production de froid à partir d'une source de cha¬ leur ; elle concerne également une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. L'invention vise plus particulièrement un nouveau processus de réfrigération produit à partir de l'énergie solaire.

Il existe déjà plusieurs procédés permettant d'u¬ tiliser l'énergie solaire pour produire du froid. On a par exemple suggéré de faire appel à des groupes à absorption : à ammoniaque ou à bromure de lithium, dans lesquels le fluide réfrigérant est absorbé avec dégagement de chaleur par une phase liquide, pour dé- sorber à plus haute pression sous l'action de l'énergie solaire. Après condensation à une température compati¬ ble avec une source froide disponible, le fluide frigo¬ rigène est détendu au cours de la phase d'absorption qui se déroule à plus faible pression. Cette détente provoque une vaporisation et s'accompagne d'une pro- duction de froid.

Ces installations font en général appel à des pom¬ pes et à d'autres organes qui, d'une part, augmentent le prix et, d'autre part, en limitent l'emploi dans les pays éloignés ou par du personnel non spécialisé. Les groupes à bromure de lithium ont un coefficient de performance (COP) relativement bon, mais ils présen¬ tent toutefois l'inconvénient notable d'être difficiles à réguler, car en dehors d'une plage de température assez limitée, le bromure de lithium se cristallise et ainsi ne circule plus.

Récemment, on a proposé de remplacer le fluide.fri¬ gorigène des systèmes à absorption par un adsorbant solide tel qu'une zéolithe. Ainsi, pendant le jour, l'énergie fournie par le soleil permet la desorption d le- zéolithe et le fluide frigorigène libéré est

-CREAIT

OMPI

/,, WIPO «

stocké sous forme liquide dans un réservoir après condensation dans un échangeur. En revanche, pendant la nuit, la zéolithe peut à nouveau réadsorber le flui¬ de frigorigène gazeux préalablement vaporisé dans 1 ' é- vaporateur, avec production simultanée de froid. Les avantages d'un tel système à adsorption solide par rap¬ port à ceux "à absorption liquide sont multiples.

Or, en règle générale, il est beaucoup plus inté¬ ressant de produire le froid pendant la journée, c'est à dire au moment où l'on en a le plus besoin. Cela est vrai aussi bien en climatisation qu'en conservation, bien qu'à un degré moindre. Malheureusement, à ce jour les systèmes de ré rigération fonctionnant sur ce prin¬ cipe d'adsorption solide ont un cycle intermittent : jour et nuit, qui en limite la portée pratique, sauf à utiliser des organes volumineux de stockage, ce qui alors augmente considérablement le coût de ces instal¬ lations .

Dans le brevet américain 3 5 270, $ 12 de NASA, on a décrit un système de réfrigération, notamment pour en¬ gins spaciaux, comportant deux cuves contenant chacune un composé adsorbant, tel qu'un gel de silice, et tra¬ vaillant alternativement en adsorption et en desorption. Ce dispositif qui ne peut fonctionner qu'aux rayonne- ments directs du soleil, a un cycle assez long et donc un rendement assez faible. Lorsque l'on désire utili¬ ser cette installation au sol, le cycle dure une jour¬ née, ce qui est pratiquement incompatible avec une ex¬ ploitation industrielle. L'invention pallie ces inconvénients. Elle concer¬ ne plus particulièrement un perfectionnement au procé¬ dé de réfrigération par adsorbants solides qui soit continu et qui ne nécessite qu'un entretien réduit et entraîne une faible consommation auxiliaire. Dans ce procédé, où l'on fait appel à deux cuves

OMPI

contenant chacune un adsorbant solide (zéolithe ou au¬ tre) , lesdites cuves fontionnent alternativement en adsorption, puis en desorption. Toutefois, pendant la phase de desorption, la chaleur est fournie par une source quelconque telle qu'un échangeur à eau chaude alimenté par un moyen quelconque tel qu'un capteur so¬ laire, alors que durant la phase d'adsorption, la cha¬ leur est évacuée par un échangeur raccordé à une sour¬ ce froide, telle qu'un échangeur à air ou à eau selon le cas. Dans une forme de réalisation, la chaleur pro¬ venant des capteurs solaires peut éventuellement tran¬ siter par un stockage de façon à régulariser la produc¬ tion.

L' vaporâteur, quant à lui, est placé dans une cuve tampon pour permettre le stockage des frigories pro¬ duites.

L'invention vise essentiellement une installation appropriée. Cette installation réfrigérante du type comportant : - une source de chaleur destinée à chauffer un fluide de chauf age,

- un composé solide adsorbant ayant une grande ca¬ pacité d 'adsorption, mais une faible énergie d'adsorp¬ tion, - un fluide frigorigène adsorbé sur ledit compo- se solide adsorbant,

- un condensateur destiné à liquéfier les vapeurs de fluide frigorigène produites sous l'effet de l'ac¬ tion du fluide de chauffage issu de la source de cha- leur sur le composé adsorbant saturé de fluide frigo¬ rigène,

- un évaporateur destiné à vaporiser le liquide frigorigène produit,

- et deux cuves destinées à recevoir le composé adsorbant, ces deux cuves travaillant respectivement

l'une en desorption, l'autre en adsorption se caractérise en ce que lesdites cuves sont reliées, d'une part entre elles et d'autre part, par un jeu de vannes et de tuyauteries au condenseur et à l' évapora— teur.

L'invention concerne également un procédé de réfri¬ gération, notamment pour la mise en oeuvre de cette installation. Ce procédé de réfrigération dans lequel :

- on vaporise par chauffage un fluide frigorigène préalablement fixé sur un composé adsorbant,

- on condense les vapeurs ainsi produites et on stocke le liquide frigorigène produit,

- puis on vaporise ce liquide frigorigène et on adsorbe à nouveau sur le corps adsorbant les vapeurs ainsi détendues, de sorte que par cette détente, on produise du froid, et dans lequel, on opère avec deux cuves contenant chacune un composé adsorbant, ces deux cuves travail¬ lant respectivement et alternativement en desorption et en adsorption. Ce procédé se caractérise en ce que pendant le traitement, on refroidit la cuve travail¬ lant en adsorption par passage d'un fluide réfrigérant sur le condenseur. En pratique : - on inverse le cycle de onctionnement lorsque chaque cuve est proche de son point d'équilibre, c'est- à-dire lorsque les phases d'adsorption et de desorption ont atteint dans chacune des cuves le voisinage du point d'équilibre, - avant l'inversion du cycle, on vise à égaliser les températures entre les deux cuves.

Comme matière solide adsorbante, on utilise des composés connus ayant, d'une part, une grande capacité d'adsorption et, d'autre part, une faible valeur d'é- nergie d 'adsorption. On peut citer le charbon actif,

les gels de silice, les alumines activées. En pratique, on utilise avec succès les zéolithes qui donne d'excel¬ lents résultats. Comme on le sait, ces zéolithes, natu¬ relles ou de synthèse, sont des aluminosilicates cristal- lins dont la teneur en silice varie d'un type à l'autre. On utilise de préférence des zéolithes de type 13 X-

Comme fluide de chauffage, on utilise avantageuse¬ ment de l'eau ou un-fluide caloporteur, dénommé aussi parfois fluide thermique, tel que des mélanges de di- phényl et d'oxyde de qiphélynle connus sous le nom de "diphyl" et commercialisés sous les dénominations de Gtilliotherm, Dowtherms , etc...

Comme fluide frigorigène en dépression, on utilise des fluides connus tels que l'eau, le methanol, l'ammo- niaque, etc.. On utilise de préférence la vapeur d'eau car pour une masse donnée de zéolithe, on traite ainsi plus de vapeur d'eau que de methanol. Ainsi pour une quantité donnée " de frigories à produire, on aura besoin de moins de zéolithe avec de la vapeur d'eau qu'avec du m thanol, ce qui avantageusement, diminue les dimensions des cuves. En outre, comme on le sait, ce liquide est maintenu en dépression pour permettre le déroulement du cycle qui s'effectue entre la pression d ' vaporation et celle de condensation. En conséquence, la pression de ce fluide est déterminée par les températures désirées pour ces deux phases de condensation et d' vaporation.

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent donnés à titre in—_ dicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. La figure 1 représente schématiquement une instal¬ lation pour la mise en oeuvre de l'invention.

La figure 2 montre une telle installation fonction¬ nant dans sa première phase. La figure 3 représente la même installation dans la phase suivante.

La figure k illustre la phase intermédiaire de fonc¬ tionnement, l'une des caractéristiques de l'invention.

La figure 5 montre un évaporateur condenseur tubu- laire susceptible d'être mis en oeuvre dans l'invention. En se référant aux figures :

- 1 désigne une source de chaleur d'un type quel¬ conque connu, dans lequel en pratique la température du fluide de chauffage est comprise entre 80°C et 150°C (dans certains cas, cette température peut même attein- dre 220°C) ; cette source 1 peut être soit de la cha¬ leur de récupération, soit un capteur solaire tel que par exemple un capteur du type thermique plan, sous vide ou non, avec ou sans surface sélective, ou à concentration, par exemple du type parabolique ou sphé- rique ou cylindro-parabolique :

- 2 désigne un conduit où circule le fluide de chauffage ;

- 3 e k désignent deux cuves en acier inox ou au¬ tre matériau, résistant au vide et à la corrosion,

.chacune . , contenant/un échangeur de température 5 et 6 ou circu¬ le le fluide de chauffage ou de refroidissement ; cet échangeur est avantageusement une batterie à ailettes de climatisation dont les interstices sont remplis de zéolithe 7.a ou ~~~ z_ ; la zéolithe qui se présente sous forme de petits bâtonnets ou mieux de billes, entoure les tubes de la batterie où circule le fluide de chauf¬ fage issu de 2 ou de refroidissement et les ailettes favorisent un transfert de chaleur rapide et uniforme entre ce fluide et la zéolithe ; - 8 désigne un circuit de fluide frigorigène en dépression, par exemple de la vapeur d'eau, reliant chaque cuve, respectivement 3 ° u ***• dans l'ordre :

. tout d'abord, à un premier échangeur thermique 9 servant de condenseur, par exemple du type tubulaire montré à la figure 5 > refroidi soit par de l'eau,

soit par de l'air, qui passe dans une cheminée 10 où est placé ce condenseur, et est aspiré par un ventila¬ teur 11 afin d'accélérer les échanges thermiques, puis en série, à un second échangeur 12 placé dans une cuve tampon 13 permettant de stocker l'eau froide ou la gla¬ ce produite ; cet échangeur 12 servant d' évaporateur et ^ette cuve 13 étant reliée par un jeu de vannes et de pompes appropriées à la centrale à régrigérèr ou de conditionnement d'air ; on prélève dans cette cuve de stockage 13 » en soi connue, au fur et à mesure des besoins ;

- 1-+» 15 . 16 et 17 désignent des vannes multi-voies notamment trois voies.

Comme on le sait, la pression du fluide frigorigène est imposée par le choix des températures de condensa¬ tion et d' vaporation désirées.

Cette installation fonctionne de la manière sui¬ vante :

PHASE I ; Cuve 3 en desorption - cuve h en adsorption (figure 2 .

Le fluide de chauffage 2 issu : de la source de cha¬ leur 1 , par exemple un capteur solaire, arrive à la vanne k - puis de là pénètre dans l'échangeur 5 de la cuve 3• La zéolithe 7^ , » contenue dans cette cuve 3 s ' é- chauffe au contact de la tubulure de cet échangeur 5 et donc se dessèche. A la sortie de l'échangeur 5 » l fluide de chauffage arrive à la vanne 15 » puis retour¬ ne à la source de chaleur 1 ; puis le cycle recommence.

La vapeur d'eau désorbée de la zéolithe J ~ z_ quitte la cuve 3 en passant dans le conduit 8, puis passe en¬ suite à travers la vanne 17 > puis de là, sur le conden¬ seur » -A. . titre d'exemple, la pression de cette vapeur d'eau à l'entrée en est de l'ordre de 75 millibars. Le liquide frigorigène continue ensuite son parcours dans le conduit 18 jusqu'à 1 ' changeur-évapor teur 12

- ξUKE ~ J*

OMPI

/., WIPO <

où il se vaporise. Cela provoque le refroidissement de l'eau contenue dans la cuve de stockage 13- Enfin, ce liquide frigorigène continue dans le circuit 18 jusqu'à la vanne . 6 qui l'amène alors en tête de la cuve h , Cette vapeur d'eau est alors adsorbée par la zéolithe 7a__ contenue dans la cuve k . Comme l'adsorption est une réaction exothermique, il faut donc refroidir cet¬ te cuve „ Pour ce faire, le conduit 1 qui traverse cette cuve k est connecté- par la vanne i k à l'échan- geur 20, puis par la vanne 15 revient sur la cuve k . On évacue ainsi les calories produites en k pendant la phase d'adsorption de la zéolithe.

Sur les figures 2 et 3 » o ~~ ~ - représenté :

- en traits pleins larges, le circuit de chauffa- ge au moyen du fluide de chauffage issu de la source de chaleur 1 ,

- en tirets réguliers, le circuit de fluide fri¬ gorigène,

- en pointillés, le circuit de refroidissement. Pendant la phase de desorption de la cuve 3 » le circuit de chauffage va de la source de chaleur 1 à la vanne Λ k, de là pénètre dans la cuve 3 » ~~~ - jusqu'à la vanne 15 et retourne à la source 1.

Pendant ce temps, le circuit frigorigène part de la cuve 4, arrive à la vanne 17» traversé le conden seur 9» d là traverse également 1 ' évaporateur 12, ar¬ rive à la vanne . 6 et pénètre dans la cuve k .

En revanche, le circuit de re roidissement de la cuve k sort de cette cuve, arrive à la vanne i k et traverse l'échangeur 20 et revient à cette cuve k .

Lorsque la zéolithe 7b , contenue dans la cuve 3 est presque sèche, c'est à dire lorsque la zéolithe est presque toute désorbée, et lorsque la zéolithe 7a conte¬ nue dans la cuve k est gorgée d'eau, alors on commute l es vannes i k , 15 » 16 et 17 et on inverse le circuit

QMPI_ V V..''IIPPOO

pour travailler selon la deuxième phase.

PHASE II ; Cuve 3 en adsorption - cuve k en desorption

(figure 3)

Lorsque, dans la cuve en cours de d sorption, la teneur du gaz désorbé descend en dessous d'une certai¬ ne valeur qui peut être détectée par exemple par une élévation de la température dé la- .zéolithe, on commute comme déjà dit automatiquement les vannes ~ k , 15 » 16 et 17 de façon à inverser le cycle et ce, afin d'éviter ou d'arrêter la phase de desorption à faible rendement (point d'équilibre).

En pratique, cette inversion a lieu toutes les quinze minutes environ, de sorte que pour une puissan¬ ce de frigorie donnée, on pourra considérablement di- minuer la quantité de zéolithe nécessaire. On a donc intérêt à avoir des cycles raisonnablement courts.

Ce résultat est fondamental et constitue un pro¬ grès considérable et totalement inattendu par rapport aux techniques antérieures, notamment celle décrite dans le brevet américain 3 » 270,512 cité dans le préam¬ bule. En effet, si on adoptait ce système NASA au sol, on aurait un seul cycle par jour, alors qu'en revanche le dispositif de l'invention permet d'en avoir jusqu'à au moins une centaine environ. Ce progrès dans un rap- port de 1 à 100 est imprévu et considérable. En outre, à rendement égal, le volume de l'installation est considérablement réduit.

Toutefois, l'inversion du cycle est une opération brusque et la cuve qui était désorbée est chaude alors qu'elle devient adsorbante et devrait être froide et vice— ersa. La compensation de ces températures provo¬ que des pertes de chaleur, ce qui diminue le coeffi¬ cient de performance (COP).

Pour pallier cet inconvénient, on passe par une phase intermédiaire de courte durée (figure k ) au

cours de laquelle l'eau de refroidissement du circuit 19 de la cuve k passe également dans la cuve 3« Pour ce faire, on modifie les vannes ~ k et 15 pour avoir un passage direct (par exemple par des vannes à quatre voies) , de manière *à ce que le fluide de refroidisse¬ ment (l'eau) traverse les tuyauteries des deux échan- geurs 5 et 6 respectivement des deux cuves 3 et k comme indiqué par le circuit représenté en pointillés à la figure k . Ainsi, le transfert d'une partie de la chaleur sensible d'une cuve à l'autre, atténue le dé¬ lai pour, selon le cas, refroidir ou réchauffer la cu¬ ve. Cela augmente le coefficient de performance de 1 'installation.

Pendant la deuxième phase, le circuit de l'eau de chauffage va de la source de chaleur 1 jusqu'à la van;-, ne 14 qui la renvoie dans l'échangeur 6 de la cuve k , de là arrive à la seconde vanne 15 et retourne à la source de chaleur 1.

Pendant ce temps, le circuit du fluide frigorigène va de la cuve 4, arrive à la vanne 17 qui l'envoie sur le condenseur 9 » pénètre dans 1' évaporâteur 12, de là repasse sur la vanne „16 qui le renvoie en tête de la cuve 3.

En revanche, le circuit de refroidissement est alors établi dans la cuve 3 » passe donc par la tuyau¬ terie de l'échangeur 5 de cette cuve, arrive à la van¬ ne 15» passe dans l'échangeur 20 et par la vanne 14 est renvoyé en tête de la cuve.

Pendant le cycle, ' la masse de zéolithe est donc utilisée plusieurs fois dans la même journée et donc pour une puissance frigorifique donnée, la masse de zéolithe est beaucoup plus faible que dans un système intermittent .

Comme déjà dit, la figure 5 représente un échangeur d'un type tubulaire connu susceptible d'être utilisé

en 9 et 12. Ce condenseur se compose d'une arrivée de fluide frigorigène sous forme de vapeur 31 dans une enceinte cylindrique 32 d'où part une multitude de tuyauteries 33 disposées de part et d'autre du dessous de ce cylindre 32, lesdites tuyauteries 33 débouchant dans un second cylindre 3*4 où sont récupérés les condensats des vapeurs amenées en 31 • Une tuyauterie 35 prélève le liquide formé et l'amène à un organe inter¬ médiaire de stockage 36 avant de le renvoyer dans le circuit normal. Les tuyauteries verticales 33 sont dé¬ calées de manière à faciliter le passage de l'eau ou de l'air de refroidissement.

Une telle installation présente de nombreux avan¬ tages par rapport aux solutions commercialisées à ce jour. On peut citer :

- possibilité de produire du' froid à la demande,

- possibilité de produire du froid à partir d'un capteur solaire, même pendant la journée, c'est à dire pendant les heures où on en a le plus besoin, _ grâce à la phase intermédiaire de récupération de la chaleur et une utilisation optimum de la zéoli¬ the, meilleur COP que le système intermittent,

- système relativement statique, donc investisse¬ ment et entretien réduits et meilleure fiabilité. Outre les avantages considérables déjà cités par rapport au dispositif décrit dans le brevet américain 3,270,512 de NASA, cité dans le préambule, on peut ajouter également :

- production de froid améliorée de moitié du fait de la phase intermédiaire,

- à puissance égale, réduction sensible de la quantité de composé adsorbant nécessaire.

- utilisation au sol, sans exposition aux rayonne¬ ments directs du soleil, De la sorte, on peut utiliser ce type d' installa-

tion avec succès partout où l'on désire produire éco¬ nomiquement du froid, notamment pour la conservation et surtout pour la climatisation.