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Title:
REFUELING EQUIPMENT, AND METHOD FOR REFUELING AN AIRCRAFT USING SAID EQUIPMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/128246
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to equipment for refueling an aircraft, including a pipe (40) provided with means (42) for connecting onto an intake port (301) of the fuel tank of the aircraft (400) and, at or in the vicinity of the connection means (42), means (501) for determining the value of at least one parameter representative of a flow (E) of fuel passing through the connection means. Said equipment further includes at least one receiver onboard the refueling equipment (1), means (503, 504) for transmitting, to the receiver, a signal (Si(P)) representative of a parameter value predetermined by determination means (501) and an electronic unit capable of receiving, from the receiver, a signal representative of the parameter and of driving at least one flow control and monitoring device in accordance with the signal received from the receiver. The refueling method includes the steps of, during a refueling operation, determining the value of at least one parameter representative of the flow (E) at or in the vicinity of the connection means (42), transmitting, to at least one receiver onboard the refueling apparatus, a signal (Si(P)) representative of a parameter value predetermined during the previous step, and automatically driving, in accordance with the signal received by the receiver, a flow control and monitoring device.

Inventors:
BECK CLAUDE (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/050854
Publication Date:
November 11, 2010
Filing Date:
May 04, 2010
Export Citation:
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Assignee:
DESAUTEL (FR)
BECK CLAUDE (FR)
International Classes:
B64F1/28
Domestic Patent References:
WO1997023739A11997-07-03
Foreign References:
US6234224B12001-05-22
US5921266A1999-07-13
Attorney, Agent or Firm:
MYON, Gérard et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1.- Engin d'avitaillement (1 ) d'un aéronef en carburant, cet engin comprenant un conduit (40) équipé de moyens (42) de raccordement sur un orifice d'entrée (301 ) d'un réservoir de carburant (300) d'un aéronef (400) et, au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement (42), des moyens (501 ) de détermination de la valeur d'au moins un paramètre (P, T, V) représentatif d'un écoulement de carburant (E) transitant par les moyens de raccordement, caractérisé en ce que l'engin comprend,

- au moins un récepteur (600) embarqué sur l'engin d'avitaillement (1 )

- des moyens (503, 504) d'émission, vers le récepteur (600), d'un signal (Si(P), Si(P, T, V)) représentatif d'une valeur de paramètre (P, T, V) déterminée par les moyens de détermination (501 ) et - une unité électronique (110) apte à recevoir de la part du récepteur (600) un signal (S2(P), S2(P, T, V)) représentatif du paramètre (P, T, V) et à piloter au moins un dispositif (50, 60) de régulation et/ou de contrôle de l'écoulement (E) en fonction du signal reçu du récepteur.

2.- Engin selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de détermination comprennent un capteur (501 ) de pression (P) de l'écoulement (E), un capteur (501 ) de volume (V) de l'écoulement (E) et/ou un capteur (501 ) de température (T) de l'écoulement (E).

3.- Engin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement (42), des moyens (700) d'identification d'un aéronef et des moyens (503, 504) d'émission vers un récepteur (600) embarqué sur l'engin d'avitaillement d'un signal Si(I) représentatif du résultat de l'identification obtenue par les moyens d'identification.

4.- Engin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'émission sont des moyens d'émission sans fil (503, 504).

5.- Engin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'émission sont aptes à émettre le signal représentatif (Si(P), Si(P, T, V), Si(I)) sur au moins deux canaux distincts, de préférence trois canaux distincts, ou vers au moins deux adresses distinctes, de préférence trois adresses distinctes.

6.- Engin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (120) d'enregistrement des valeurs déterminées du ou des paramètres (P, T, V) et, éventuellement, des données d'identification (I) de l'aéronef.

7.- Engin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement (42), des moyens autonomes (502 ; 505-508) d'alimentation des moyens de détermination

(501 ), des moyens d'émission (503, 504) et, le cas échéant, des moyens d'identification (700).

8.- Engin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un oléoserveur (1 ) équipé d'un tuyau (20) permettant de le raccorder sur une bouche (200) de sortie d'un réseau fixe (R) de distribution de carburant et en ce que l'unité électronique (1 10) pilote des dispositifs (50, 60) qui régulent et contrôlent l'écoulement (E) entre la bouche (200) et l'entrée (301 ) du réservoir de l'aéronef (400), en fonction du signal (S2(P), S2(P, T, V)) reçu du récepteur (600).

9. Engin selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un avitailleur équipé d'une citerne et en ce que l'unité électronique (1 10) pilote des dispositifs qui régulent et contrôlent l'écoulement (E) entre la citerne et l'entrée (301 ) du réservoir de l'aéronef (400), en fonction du signal (S2(P), S2(P, T,

V)) reçu du récepteur (600).

10.- Procédé d'avitaillement d'un aéronef en carburant dans lequel on connecte, par des moyens de raccordement (42), un conduit (40) porté par un engin d'avitaillement (1 ) à l'entrée (301 ) d'un réservoir (300) de carburant de l'aéronef (400) et on fait circuler un écoulement (E) de carburant dans le conduit jusque dans le réservoir, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant, au cours d'une opération d'avitaillement, à : a) déterm iner ( 1003) la valeur d'au moins un paramètre (P, T, V) représentatif de l'écoulement (E) au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement (42) ; b) émettre (1004) vers au moins un récepteur (600) embarqué sur l'engin d'avitaillement (1 ) un signal (Si(P), Si(P, T, V)) représentatif d'une valeur de paramètre (P, T, V) déterminée lors de l'étape a) ; c) piloter automatiquement, en fonction du signal (Si(P), Si(P, T, V) reçu par le récepteur (600), au moins un dispositif (50, 60) de régulation et/ou de contrôle de l'écoulement (E).

1 1 .- Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes supplémentaires consistant à : d) à réception (1005) d'un signal par le récepteur, comparer (1006) la valeur du paramètre (P, T, V) à une valeur de référence (Po) et e) en fonction du résultat de la comparaison de l'étape c), poursuivre (1010), en mode normal ou dégradé, ou interrompre (1008) l'opération d'avitaillement en cours.

12.- Procédé selon l'une des revendications 10 ou 11 , caractérisé en ce que les étapes a) et b) sont effectuées de façon continue ou répétée au cours d'une opération d'avitaillement et les valeurs du paramètre (P, T, V) déterminées lors de l'étape a) (1003) sont enregistrées (1006) sur la durée de l'opération d'avitaillement.

Description:
Engin d'avitaillement et procédé d'avitaillement d'un aéronef en carburant au moyen d'un tel engin

L'invention a trait à un engin d'avitaillement d'un aéronef en carburant ainsi qu'à un procédé d'avitaillement d'un aéronef en carburant au moyen d'un tel engin.

Sur les aéroports et aérodromes civils et militaires, il est connu d'utiliser des engins d'avitaillement que l'on déplace à proximité des aéronefs pour procéder au remplissage en carburant de leurs réservoirs. Un premier type d'engin d'avitaillement comprend les « avitailleurs » qui sont des véhicules munis d'une citerne dans laquelle on puise le carburant à transférer vers un réservoir d'un aéronef. Un deuxième type d'engin avitailleur comprend des véhicules destinés à se brancher sur une bouche de sortie d'un réseau fixe de distribution de carburant, parfois dénommé « oléoréseau ». Ces véhicules d'un deuxième type sont couramment dénommés « oléoserveurs » et sont prévus pour se brancher, d'une part, sur l'oléoréseau, et d'autre part, sur le réservoir de l'aéronef, en permettant le raccordement entre l'oléoréseau et ce réservoir.

Avec ces deux types d'engin d'avitaillement, un tuyau flexible est utilisé pour raccorder un système de circulation du carburant, à partir de la citerne ou de l'oléoréseau, à l'entrée d'un réservoir de l'aéronef. Pour ce faire, l'extrémité aval du tuyau flexible est pourvue de moyens de raccordement sur l'orifice d'entrée du réservoir de l'aéronef. Un engin d'avitaillement est généralement équipé de moyens de contrôle, de comptage et de régulation de l'écoulement de carburant, tels que des débitmètre(s), compteur(s) de volume et un régulateur de pression, ces dispositifs étant montés sur l'engin et permettant de piloter en boucle ouverte l'écoulement. Lorsqu'il quitte le conduit formé sur le châssis de l'engin par des tuyaux rigides, l'écoulement pénètre dans le tuyau flexible sous pression asservie mais non contrôlée en continu, ce qui pose un problème de fiabilité. Compte tenu de la position du tuyau flexible, les pertes de charges qu'il induit sont variables, au point que la pression du carburant pénétrant dans le réservoir de l'aéronef n'est pas maîtrisée précisément, alors qu'elle doit être limitée à 3,5 bar pour ne pas endommager la structure de l'aéronef, tout en étant aussi élevée que possible pour ne pas allonger inutilement la durée d'avitaillement d'un aéronef. En outre, les dispositifs de régulation et de contrôle montés sur l'engin d'avitaillement doivent faire l'objet d'une vérification périodique car ils fixent à eux seuls la pression du carburant entrant dans le réservoir de l'aéronef. Cette vérification périodique diminue le temps d'exploitation effectif donc la disponibilité, de chaque engin d'avitaillement.

Il est connu de US-B-6 234 224 de monter une jauge pression à l'extrémité aval d'un tuyau d'alimentation en carburant d'un aéronef. Cette jauge est peu accessible et la détection d'une surpression dépend de la concentration de l'opérateur. En outre, même s'il détecte une surpression, l'opérateur, qui se tient alors au voisinage du réservoir de l'aéronef, ne peut pas agir sur l'écoulement pour en diminuer la pression.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouvel engin d'avitaillement dont le fonctionnement est fiabilisé.

A cet effet, l'invention concerne un engin d'avitaillement d'un aéronef en carburant, cet engin comprenant un conduit équipé de moyens de raccordement sur un orifice d'entrée d'un réservoir de carburant d'un aéronef. Cet engin comprend, au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement à l'aéronef, des moyens de détermination de la valeur d'au moins un paramètre représentatif d'un écoulement de carburant transitant par les moyens de raccordement. Cet engin est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un récepteur embarqué sur l'engin d'avitaillement, des moyens d'émission, vers le récepteur, d'un signal représentatif d'une valeur de paramètre déterminée par les moyens précités de détermination, ainsi qu'une unité électronique apte à recevoir de la part du récepteur un signal représentatif du paramètre précité et à piloter au moins un dispositif de régulation et/ou de contrôle de l'écoulement, en fonction du signal reçu de la part du récepteur.

Au sens de la présente invention, les moyens de détermination sont au voisinage ou au niveau des moyens de raccordement en ce sens qu'ils sont à proximité du point de transfert du carburant entre le système d'avitaillement et le réservoir de l'aéronef. Ce point de transfert est défini par l'extrémité aval des moyens de raccordement, eux-mêmes montés à l'extrémité aval du tuyau flexible de l'engin d'avitaillement. En pratique, les moyens de détermination de la valeur du paramètre sont disposés à moins de 50 cm de ce point de transfert.

Grâce à l'invention, il est possible de connaître la valeur du paramètre de l'écoulement, par exemple sa pression, immédiatement avant que le carburant ne pénètre dans le réservoir. Les moyens d'émission et le récepteur permettent que la valeur de ce paramètre soit prise en compte par le système de régulation embarqué sur l'engin, notamment par l'unité électronique, de façon à conserver cette valeur dans une plage prédéterminée correspondant aux préconisations du constructeur de l'aéronef et des autorités aéronautiques et pétrolières.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel engin peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :

- Les moyens de détermination comprennent un capteur de pression de l'écoulement, un capteur de volume de l'écoulement, éventuellement de précision métrologique, et/ou un capteur de température de l'écoulement. Ces moyens peuvent être complétés par des mesures de la turbidité du carburant distribué, de sa densité etc.

- L'engin comprend en outre, au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement, des moyens d'identification d'un aéronef et des moyens d'émission vers un récepteur embarqué sur l'engin d'avitaillement d'un signal représentatif du résultat de l'identification obtenue par les moyens d'identification.

- Les moyens d'émission sont des moyens d'émission sans fil.

- Les moyens d'émission sont aptes à émettre le signal représentatif, à finalité de comparaison pour validation, sur au moins deux canaux distincts, de préférence trois canaux distincts, ou vers au moins deux adresses distinctes, de préférence trois adresses distinctes.

- L'engin comprend des moyens d'enregistrement des valeurs déterminées du ou des paramètres et, éventuellement, des données d'identification de l'aéronef.

- L'engin comprend, au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement, des moyens autonomes d'alimentation des moyens de détermination, des moyens d'émission et, le cas échéant, des moyens d'identification.

- L'engin d'avitaillement est un oléoserveur équipé d'un tuyau permettant de le raccorder sur une bouche de sortie d'un réseau fixe de distribution de carburant et l'unité électronique pilote des dispositifs qui régulent et contrôlent l'écoulement entre la bouche et l'entrée du réservoir de l'aéronef, en fonction du signal reçu du récepteur.

- En variante, l'engin d'avitaillement est équipé d'une citerne et l'unité électronique pilote des dispositifs qui régulent et contrôlent l'écoulement entre la citerne et l'entrée du réservoir de l'aéronef, en fonction du signal reçu du récepteur.

L'invention concerne également un procédé d'avitaillement d'un aéronef en carburant qui peut être mis en œuvre avec un engin tel que mentionné ci-dessus et, plus spécifiquement, un procédé dans lequel on connecte, par des moyens de raccordement, un conduit porté par un engin d'avitaillement à l'entrée d'un réservoir de carburant d'un aéronef et on fait circuler un écoulement de carburant dans le conduit jusque dans le réservoir. Ce procédé comprend des étapes consistant, au cours d'une opération d'avitaillement, à : a) déterminer la valeur d'au moins un paramètre représentatif de l'écoulement au niveau ou au voisinage des moyens de raccordement ; b) transmettre vers au moins un récepteur embarqué sur l'engin d'avitaillement un signal représentatif d'une valeur de paramètre déterminée lors de l'étape a) ; et c) piloter automatiquement, en fonction du signal reçu par le récepteur, au moins un dispositif de régulation et/ou de contrôle de l'écoulement.

Avantageusement, le procédé comprend des étapes supplémentaires consistant à : d) à réception d'un signal par le récepteur, à comparer la valeur du paramètre à une valeur de référence et e) en fonction du résultat de la comparaison de l'étape c), poursuivre, en mode normal ou dégradé, ou interrompre l'opération d'avitaillement en cours. En outre, on peut prévoir que les étapes a) et b) sont effectuées de façon continue ou répétée au cours d'une opération d'avitaillement et que les valeurs du paramètre déterminées lors de l'étape a) sont enregistrées sur la durée de l'opération d'avitaillement. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un engin d'avitaillement et d'un procédé d'avitaillement conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de principe d'un engin d'avitaillement conforme à l'invention en cours d'utilisation pour remplir le réservoir d'un aéronef en carburant,

- la figure 2 est une représentation schématique de principe à plus grande échelle de l'extrémité aval d'un tuyau flexible de raccordement de l'engin au réservoir, en place sur l'orifice d'entrée d'un réservoir.

- la figure 3 est un schéma bloc partiel d'un procédé d'avitaillement mis en œuvre avec l'engin des figures 1 et 2, et

- la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, pour un engin conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. L'engin d'avitaillement ou oléoserveur 1 représenté à la figure 1 se présente globalement sous la forme d'un véhicule industriel et comporte un châssis 11 qui repose sur le sol par des roues, dont deux sont visibles avec la référence 12, et qui supporte un moteur à combustion interne 13 au-dessus duquel est disposée une cabine 14 pour le chauffeur de cet engin. L'engin 1 est équipé d'un tuyau flexible 20 permettant de le raccorder sur une bouche de sortie 200 appartenant à un réseau fixe R de distribution de carburant dans un aéroport. La bouche 200 est disposée sous la surface S du sol, au voisinage d'un emplacement de stationnement d'un aéronef. Le tuyau 20 est équipé d'un connecteur 21 de raccordement sur la bouche 200. A son extrémité opposée au connecteur 21 , le tuyau 20 est équipé d'un autre connecteur 22 de raccordement sur un connecteur 31 constituant l'embouchure d'un conduit 32 fixe de l'engin 1. En d'autres termes, le tuyau 20 permet de raccorder la bouche de sortie 200 qui appartient au réseau fixe R, au conduit 32, qui appartient à l'engin 1. Le conduit 32 débouche dans un filtre 33 prévu pour débarrasser le carburant des résidus, notamment aqueux, qu'il peut contenir. En aval du filtre 33, un conduit 34 s'étend jusqu'à un connecteur 35 sur lequel est raccordé un connecteur amont 41 d'un second tuyau flexible 40 dont l'extrémité aval est équipée d'un « accrocheur d'aile » 42 qui constitue un moyen de branchement du tuyau 40 sur un orifice d'entrée 301 d'un réservoir 300 intégré à l'aile 400 d'un avion. Pour la clarté des dessins, les tuyaux flexibles 20 et 40 sont représentés, à la figure 1 , par des traits d'axes correspondant à leurs axes longitudinaux respectifs.

L'accrocheur d'aile 42 comprend un corps cylindrique 421 équipé d'une bague 422 permettant son verrouillage par coopération de forme sur un connecteur correspondant non représenté délimitant l'orifice 301. L'accrocheur d'aile 42 est également pourvu d'un volant de manœuvre 423 en forme de tube circulaire entourant le corps 421 et relié à celui-ci par deux bras rigides 424. En variante, ce volant de manœuvre peut être remplacé par des poignées.

Les éléments 32 à 34 définissent ensemble un trajet fixe d'écoulement du carburant dans l'engin 1 , entre deux lignes flexibles constituées respectivement par les tuyaux 20 et 40. Ce trajet d'écoulement fixe et ces lignes flexibles s'étendent entre des premiers moyens 21 de branchement sur le réseau R et des deuxièmes moyens 42 de branchement sur l'orifice 301.

On note E l'écoulement de carburant entre la bouche 200 et le réservoir 300.

L'engin 1 est équipé d'un compteur 50 qui permet de mesurer la quantité de carburant transitant par le conduit 34, c'est-à-dire la quantité de carburant délivrée au réservoir 300. L'engin comporte également un régulateur de pression 60 qui permet de contrôler la pression de l'écoulement E dans le conduit 34. L'engin 1 porte un vérin hydraulique 70 dont la tige 71 est équipée d'une plateforme 72 sur laquelle se tient un opérateur qui peut manipuler la partie aval du tuyau 40, notamment l'accrocheur d'aile 42. La tige 71 permet à l'opérateur, par son mouvement vertical ascendant ou descendant représenté par la double flèche Fi, d'accéder à l'orifice d'entrée 301.

Une pompe hydraulique à moteur électrique 73 est utilisée pour fournir au vérin 70 une quantité d'huile sous pression suffisante pour la manœuvre de la tige 71 , vers le haut ou vers le bas. Un jeu d'électrovanne 74 permet de contrôler l'écoulement d'huile sous pression de la pompe 73 vers le vérin 70.

Une unité électronique 110 est montée sur le châssis de l'engin 1 et contrôle, par des signaux électroniques adaptés S 5 o, Sβo et S 74 , respectivement le compteur 50, le régulateur de pression 60 et le jeu d'électrovannes 74. Les éléments 73 et 110 sont alimentés en courant électrique par des moyens non représentés.

Un module 500 est disposé entre l'extrémité aval 43 du tuyau 40 et l'accrocheur d'aile 42. Ce module est représenté en coupe à la figure 2, alors que l'accrocheur d'aile 42 et le tuyau 40 sont représentés en vue de côté. Le module 500 se présente sous la forme d'une bague de connexion entre l'extrémité 43 et l'accrocheur d'aile 42. Il comprend une cellule 501 de mesure de la pression de l'écoulement E pénétrant dans l'accrocheur d'aile 42.

Compte tenu de l'emplacement du module 500 qui est à proximité immédiate de l'accrocheur d'aile 42, la cellule 501 permet de connaître, avec un dégrée de précision satisfaisant, la pression de l'écoulement E lorsqu'il pénètre dans le réservoir 300, à travers l'orifice 301. En d'autres termes, l'emplacement du module 500, au niveau du moyen de raccordement formé par l'accrocheur d'aile 42, permet à la cellule 501 de donner une valeur représentative de la pression P de l'écoulement E transitant à travers l'accrocheur d'aile 42. Dans l'exemple, le module 500 est en contact de l'accrocheur d'aile 42, de sorte que la distance entre la cellule 501 et le point A de transfert du carburant du système d'avitaillement vers l'aéronef est inférieure à 50 cm.

Le point de transfert du carburant A est défini à la sortie de l'accrocheur d'aile 42 comme le point où la propriété du carburant passe de la compagnie fournissant le carburant à la compagnie exploitante de l'aéronef.

La cellule 501 est alimentée en énergie électrique à partir d'une batterie 502, intégrée au module 500 et qui est rechargée lorsque l'accrocheur d'aile 42 est rangé dans un réceptacle 80 prévu à cet effet sur l'engin 1. Le réceptacle 80 est équipé d'un chargeur 82 positionné de telle sorte que la batterie 502 vient en regard de ce chargeur lorsque l'accrocheur d'aile 42 est disposé dans le réceptacle 80, ce qui permet de charger la batterie 502 par induction. En variante, la batterie 502 peut être remplacée par un condensateur, auquel cas le chargeur 82 est adapté en conséquence.

La cellule 501 est raccordée électriquement à un émetteur radio 503 lui- même alimenté par la batterie 502. La cellule 501 fournit à l'émetteur 503 un signal électronique So(P) correspondant à la valeur de la pression qu'elle détecte. L'émetteur 503 est équipé d'une antenne 504 qui lui permet d'émettre un signal non filaire Si(P) incluant des données correspondant à la valeur de la pression P détectée par la cellule 501.

A titre d'exemple, le mode de transmission du signal Si(P) peut être par radio, par infra-rouge, etc.. Par ailleurs, l'engin 1 est équipé d'un récepteur 600 apparié au module 500 et dont l'antenne ou capteur 604 lui permet de recevoir le signal Si(P).

Le récepteur 600 est alors en mesure de transmettre à l'unité électronique de contrôle 110 un signal S 2 (P) représentatif de la pression de l'écoulement E détectée par la cellule 501. L'unité 1 10 peut alors tenir compte de la valeur de cette pression P pour piloter, notamment, le régulateur de pression 60 au moyen du signal électronique approprié Sβo- Le compteur 50 fournit, quant à lui, à l'unité 1 10, un signal S' 5 o représentatif du comptage qu'il effectue.

Comme représenté à la figure 3, lorsque une opération d'avitaillement est initiée par une étape de départ 1001 , l'unité électronique de commande 1 10 commande des dispositifs électroniques de régulation et de contrôle de l'écoulement E entre la bouche 200 et le réservoir 300, notamment le régulateur de pression 60. Ceci a lieu dans une seconde étape 1002 de la méthode.

Dans une troisième étape 1003, la cellule 501 détermine la pression de l'écoulement E dans le module 500, c'est-à-dire à proximité du point de transfert A. Cette pression étant déterminée, elle est intégrée au signal non filaire Si(P) qui est émis par l'émetteur 503 lors d'une étape suivante 1004.

Les étapes 1003 et 1004 sont répétées à intervalle régulier pendant toute la durée de l'opération d'avitaillement, par exemple toutes les 10 ms. Au cours d'une étape suivante 1005, le signal Si(P) émis par l'émetteur 503 est reçu par le récepteur 600 et transmis à l'unité 1 10 sous la forme du signal S 2 (P).

Au cours d'une étape suivante 1006, l'unité 110 extrait la valeur de la pression P du signal S 2 (P) et compare cette valeur à une valeur de seuil Po égale, par exemple, à 3,5 bar. Si le signal Si(P) est codé, il est décodé lors de cette étape. Au cours de cette étape, la valeur P de la pression est stockée dans une mémoire 120 associée à l'unité 110.

Si la pression P est supérieure à cette valeur de référence, un cycle automatique est mis en action dans une étape 1007. Dans un premier temps ce cycle corrige la valeur pour tenter de remettre l'écart à un niveau acceptable. Cet écart est à nouveau mesuré dans l'étape 1006. Si cet écart ne diminue pas, alors le système force un mode sécurisé qui va vers une limitation de la pression, c'est- à-dire un fonctionnement en mode dégradé. Et si cette pression ne diminue pas vers la consigne imposée, alors l'opération d'avitaillement est arrêtée dans une étape 1008. Une alarme est alors activée pour que l'opérateur puisse prendre des mesures de repli appropriées.

Si la valeur de la pression P est inférieure à la valeur de référence Po, alors cette valeur de pression P est comparée à une valeur de consigne Pi dans une étape 1009. Si la valeur P peut être considérée comme sensiblement égale à la valeur P 1 , par exemple avec un écart paramétrable inférieur à 5%, l'opération d'avitaillement continue sans modification des paramètres de réglage du régulateur de pression 60, ceci dans une étape 1010. Si la pression P s'écarte de plus de 5% de la valeur P 1 , le réglage du régulateur 60 est ajusté dans une étape 1011 avant que l'opération d'avitaillement soit poursuivie à l'étape 1010. Les étapes 1005 à 1011 sont mises en œuvre après chaque réception d"un signal S 1 (P). En particulier, les valeurs de la pression P successivement reçues de la cellule 501 sont stockées dans la mémoire 120 pendant toute l'opération d'avitaillement.

Pour fiabiliser la transmission du signal Si(P) entre l'émetteur 503 et le récepteur 600, cette transmission a lieu simultanément, sur trois canaux différents ou avec des adresses différentes. Dans ce cas, les données transmises sur les différents canaux ou récupérées par les différentes adresses sont comparées et validées si leurs valeurs demeurent à l'intérieur d'écarts jugés acceptables, par exemple 1 %. En cas de défaillance d'une chaîne de transmission, sur un canal ou par une adresse spécifique, cette chaîne défaillante est automatiquement isolée et une pré-alerte est émise à destination de l'opérateur. Dans le cas peu probable où deux chaînes de transmission de signal sont simultanément défaillantes, un fonctionnement en mode dégradé est mis en place dans lequel le régulateur de pression 60 est piloté pour réguler la pression en sortie du conduit 34 à une valeur strictement inférieure à la valeur P 0 de sorte que, compte tenu des pertes de charge qui se produisent nécessairement dans le tuyau 40, la pression au niveau du point de transfert A est forcément inférieure à cette valeur.

En mode de fonctionnement non dégradé, l'invention permet de piloter le régulateur de pression 60 avec une valeur de consigne supérieure à la valeur P 0 , pour que la pression de l'écoulement E au niveau du point de transfert et au sein de l'accrocheur d'aile 42 soit la plus proche possible de la valeur Pi qui peut être égale à la valeur P 0 , soit 3,5 bar dans l'exemple, ou inférieure à celle-ci.

En plus ou à la place de la cellule 501 , le module 500 peut être équipé d'une cellule de détection de température de l'écoulement E, d'une cellule de mesure, éventuellement métrologique, du volume, de cet écoulement, et/ou d'une cellule de mesure de turbidité ou de densité du carburant distribué, la valeur de ces paramètres étant transmise à l'unité 110 comme expliqué précédemment pour le signal représentatif de la pression. Les moyens d'émission peuvent être communs aux différentes cellules de mesure lorsque plusieurs cellules sont intégrées au module 500. Par ailleurs, selon un aspect avantageux mais optionnel de l'invention, un capteur d'identification 700 est monté sur le corps 421 de l'accrocheur d'aile, à proximité de la bague 422. Ce capteur, s'il n'est est alimenté en courant électrique par la batterie 502 et relié à l'émetteur 503. Ce capteur est adapté pour lire une étiquette 800 fixée sur l'aile 400 de l'avion, à proximité de l'orifice 301 et contenant des identifiants I de l'avion, par exemple son immatriculation, le type de carburant requis et/ou des données administratives relatives au paiement de la transaction d'avitaillement. A titre d'exemple, l'étiquette 800 peut être une étiquette de type RFID et le capteur 700 est adapté pour récupérer des données à partir de cette étiquette.

Les données collectées grâce au capteur 700 sont adressées à l'émetteur 503 sous la forme d'un signal électronique S 7 oo et l'émetteur 503 le transmet sous la forme d'un signal non filaire Si(I) à l'unité 110, par l'intermédiaire du récepteur 600. Cette identification de l'aéronef a lieu automatiquement au début de l'opération d'avitaillement. Ceci évite les risques graves d'incompatibilité sur le type de carburant fourni à l'aéronef devant être avitaillé.

Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 4, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références. L'accrocheur d'aile 42 de ce mode de réalisation est associé à un module 500 qui comprend une cellule 501 de mesure de la pression, de la température et du volume, éventuellement métrologique, de l'écoulement E. En d'autres termes, la cellule 501 de ce mode de réalisation est une cellule triple permettant de déterminer trois paramètres physiques de l'écoulement E. Ceci n'exclut pas la détermination de paramètres nouveaux, comme la turbidité du carburant, sa densité, et de manière plus globale de toutes les caractéristiques physiques utiles, spécifiques au carburant délivré et propres au déroulement de l'opération d'avitaillement. A la place de la batterie 502 du premier mode de réalisation, une turbine

505 a son hélice 506 installée sur le trajet de l'écoulement E. Cette turbine 505 est couplée à un alternateur 507 et à un redresseur 508 permettant de fournir un courant continu à la cellule 501 , à trois émetteurs 503 et à un capteur 700 analogues à ceux du premier mode de réalisation. En pratique le rotor de l'alternateur 507 peut être constitué par des aimants montés sur l'arbre de la l'hélice 506 et disposés en regard d'une bobine fixe. Il est également possible de prévoir la charge par induction d'une batterie ou d'un condensateur lorsque le module 500 est rangé dans un réceptacle analogue à celui du premier mode de réalisation. Ceci permet de disposer d'énergie électrique pour les éléments 501 et 502 avant même que l'écoulement E soit établi.

Ainsi, dans les deux modes de réalisation considérés, des moyens autonomes formés par la batterie 502 du premier mode de réalisation ou par l'ensemble 505-508 du deuxième mode de réalisation, permettent d'alimenter la cellule de mesure 501 , le ou les émetteurs 503 et le capteur 700. Il n'est dons pas nécessaire d'alimenter le module 500 et ses accessoires en courant à partir de l'oléoserveur 1. L'hélice 506 peut constituer le moyen de comptage, éventuellement métrologique, principal ou secondaire, du volume de carburant distribué.

Dans ce mode de réalisation, trois émetteurs 503 sont utilisés en étant repartis autour du corps 421 de l'accrocheur d'aile 42, de telle sorte que leurs antennes ou moyens d'émissions 504 peuvent émettre dans plusieurs directions, ce qui garantit une bonne transmission du signal tel que le signal Si(P) mentionné pour le premier mode de réalisation, à destination du récepteur 600. Ces émetteurs 503 peuvent être configurés pour émettre vers trois adresses distinctes de récepteur, plusieurs récepteurs 600 pouvant être prévus sur l'engin 1 , dans le but de sécuriser et fiabiliser les échanges non filaires de données. Dans ce deuxième mode de réalisation, le signal émis par les émetteurs

503 est représentatif des valeurs de la pression P, de la température T et du volume V de l'écoulement E depuis le début de l'opération d'avitaillement. Ce signal Si(P, T, V) est traité par le ou les récepteurs 600 et par l'unité 110 d'une façon comparable à ce qui est expliqué pour le premier mode de réalisation. En particulier, un signal S 2 (P, T, V) représentatif des valeurs de pression, température et volume est transmis par le ou les récepteur(s) 600 à l'unité électronique 110. La comparaison avec des valeurs de seuil est effectuée par l'unité 110 pour chacun des paramètres physiques concernés ou pour certains d'entre eux seulement. Les valeurs de ces paramètres sont stockées dans la mémoire 120, comme dans le premier mode de réalisation.

Dans les deux modes de réalisation, le fait de stocker dans la mémoire 120 des valeurs représentatives de certains paramètres de l'écoulement E permet d'effectuer a posteriori une analyse du bon fonctionnement de l'engin 1 au cours d'une opération d'avitaillement. Il est en particulier possible à la société qui distribue le carburant de remettre à l'exploitant de l'aéronef ou aux autorités un relevé reprenant toutes les valeurs du paramètre ou des paramètres, par exemple la pression, relevés à proximité du point de transfert A au cours d'une opération d'avitaillement. Ceci permet d'assurer qu'aucun dépassement d'une valeur de seuil n'a eu lieu et limite la vérification périodique des appareils de contrôle de l'écoulement E tels que le régulateur 60. La mémoire 120 peut également être utilisée pour stocker les données d'identification I collectées par le capteur 700, ce qui couvre les besoins de traçabilité des opérations d'avitaillement en facilitant de surcroît le travail d'imputation des coûts d'avitaillement.

L'invention est décrite ci-dessus dans le cas où elle est mise en œuvre grâce à un module 500 intercalé entre l'extrémité aval 43 du tuyau 40 et l'accrocheur d'aile 42, ce qui permet d'utiliser un accrocheur d'aile standard, en apposant éventuellement sur l'extérieur de son corps un capteur d'identification 700. En variante, les moyens de détermination de la valeur du paramètre d'écoulement, les moyens d'émission et, éventuellement, les moyens d'identification, tels que les éléments 501 , 503 et 700 susmentionnées, sont intégrés à un accrocheur d'aile conçu à cet effet. L'invention est décrite ci-dessus dans le cas de sa mise en œuvre avec un oléoserveur raccordé sur un oléoréseau. Elle peut toutefois être mise en œuvre avec un avitailleur équipé d'une citerne de transport de carburant jusqu'à proximité de l'aéronef à avitailler.

Bien que décrite ci-dessus lors de son utilisation pour le remplissage d'un réservoir d'avion, l'invention est utilisable pour le remplissage d'un réservoir de tout type d'aéronef, notamment d'un hélicoptère.