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Patent Searching and Data


Title:
REINFORCED STRUCTURES IN THE GROUND
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/131273
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to reinforced structures in the ground, including an embankment, a facing (4) placed along the front surface of the structure, an anchoring element (6) including a projecting element (8), which projects relative to an inner surface of the structure and an attachment element (10), and a stabilisation element (12) including at least two longitudinal portions (14, 16) continuously connected together by an elbow portion (18), said elbow portion being delimited by a throat (20) forming, together with said elbow portion, an anchoring space suitable for receiving the attachment element of the anchoring element, the anchoring space and the attachment element being shaped so as to limit the movement of the stabilisation element in every direction substantially parallel to the longitudinal direction of the stabilisation element (12).

Inventors:
FREITAG NICOLAS (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/050694
Publication Date:
October 04, 2012
Filing Date:
March 30, 2012
Export Citation:
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Assignee:
TERRE ARMEE INT (FR)
FREITAG NICOLAS (FR)
International Classes:
E02D29/02; E04C5/12
Domestic Patent References:
WO1998006907A11998-02-19
Foreign References:
US5807030A1998-09-15
Attorney, Agent or Firm:
KHAIRALLAH, Murielle et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ouvrage en sol renforcé, comprenant :

- un remblai,

- un parement (4) placé le long de la face frontale de l'ouvrage,

- un élément d'ancrage (6) comprenant un élément saillant (8) faisant saillie par rapport à une face interne de l'ouvrage et un élément de fixation (10), et

- un élément de stabilisation (12) comprenant au moins deux parties longitudinales (14, 16) reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée (18) , ladite partie coudée étant limitée par un étranglement (20) desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d' ancrage apte à recevoir l'élément de fixation de l'élément d'ancrage, dans lequel

l'élément de stabilisation (12) est ancré à ladite face interne de l'ouvrage en disposant l'élément de fixation (10) de l'élément d'ancrage (6) dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation,

l'espace d'ancrage et l'élément de fixation étant conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation (12) .

2. Ouvrage en sol renforcé selon la revendication 1, dans lequel les éléments de stabilisation et de fixation sont configurés de sorte que les dimensions dans la direction longitudinale de l'élément de stabilisation de l'espace d'ancrage dudit élément de stabilisation et de l'élément de fixation de l'élément d'ancrage soient sensiblement identiques .

3. Ouvrage en sol renforcé selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel il existe au niveau de l'étranglement un espace entre lesdites parties longitudinales de l'élément de stabilisation .

4. Ouvrage en sol renforcé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément de stabilisation comprend des parties transverses reliant entre elles les parties longitudinales.

5. Ouvrage en sol renforcé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément saillant (8) présente la forme d'une plaque s' étendant selon un plan sensiblement perpendiculaire à la face interne de l'ouvrage.

6. Ouvrage en sol renforcé selon la revendication 5, dans lequel l'élément de stabilisation (12) comprend un aplanissement au niveau de l'espace d'ancrage, ledit aplanissement étant au moins en partie en contact avec la plaque formant l'élément saillant.

7. Ouvrage en sol renforcé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément de fixation (10) est rapporté.

8. Ouvrage en sol renforcé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément saillant comprend deux plaques s' étendant selon des plans sensiblement parallèles entre eux et perpendiculaires à la face interne de l'ouvrage, l'élément de stabilisation comprenant un aplanissement au niveau de l'espace d'ancrage, ledit aplanissement étant disposé entre les deux plaques de l'élément saillant de sorte à être au moins en partie en contact avec lesdites plaques.

9. Elément de stabilisation (12) apte à stabiliser un ouvrage en sol renforcé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant au moins deux parties longitudinales (14, 16) reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée (18), ladite partie coudée étant limitée par un étranglement (20) desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d' ancrage pouvant recevoir un élément de fixation de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation (12) , dans lequel des parties transverses relient entre elles les parties longitudinales.

10. Procédé de construction d'un ouvrage en sol renforcé dans lequel :

on dispose un parement suivant une face frontale de l'ouvrage délimitant un volume à remblayer, ledit parement comportant un élément d'ancrage (6) comprenant un élément saillant (8) faisant saillie par rapport à la face arrière du parement (4) et un élément de fixation (10) ,

- on dispose un élément de stabilisation dans une zone dudit volume, l'élément de stabilisation (12) comprenant au moins deux parties longitudinales (14, 16) reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée (18), ladite partie coudée étant limitée par un étranglement (20) desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d'ancrage apte à recevoir l'élément de fixation de l'élément d'ancrage,

on ancre l'élément de stabilisation au parement en disposant l'élément de fixation (10) de l'élément d'ancrage (6) dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation,

- on apporte du matériau de remblai (81) dans ledit volume et on compacte le matériau de remblai (81),

l'espace d'ancrage et l'élément de fixation étant conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation (12) .

11. Procédé de construction d'un ouvrage en sol renforcé devant une paroi préexistante comportant un élément d'ancrage (6) comprenant un élément saillant (8) faisant saillie par rapport à ladite paroi et un élément de fixation dans lequel :

on dispose un parement suivant une face frontale de d'ouvrage délimitant un volume à remblayer,

- on dispose un élément de stabilisation dans une zone dudit volume, l'élément de stabilisation (12) comprenant au moins deux parties longitudinales (14, 16) reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée (18), ladite partie coudée étant limitée par un étranglement (20) desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d'ancrage apte à recevoir l'élément de fixation de l'élément d'ancrage, on ancre l'élément de stabilisation à la paroi en disposant l'élément de fixation (10) de l'élément d'ancrage (6) dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation,

- on apporte du matériau de remblai (81) dans ledit volume et on compacte le matériau de remblai (81),

l'espace d'ancrage et l'élément de fixation étant conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation (12) .

Description:
Ouyrages en sol renforcé

La présente invention concerne des ouvrages en sol renforcé et des procédés de constructions d' ouvrages en sol renforcé .

Ces ouvrages comprennent traditionnellement un parement, un remblai qui comble un côté arrière du parement, des éléments de stabilisation répartis dans le remblai pour le stabiliser mécaniquement et un système de connexion entre les éléments de stabilisation et le parement .

Le parement est par exemple réalisé à partir d'éléments préfabriqués en béton, en forme de dalles ou de blocs, lesdits éléments préfabriqués étant juxtaposés pour recouvrir la face frontale de l'ouvrage. Un ouvrage ainsi réalisé est connu notamment sous la référence commerciale TerraClass ® de la société TERRE ARMEE INTERNA IONALE.

Le parement peut également être réalisé à partir d'une grille, notamment constitué de tiges métalliques soudées entre elles. Un tel parement peut comprendre un géotextile et peut être végétalisé. Un ouvrage ainsi réalisé est connu notamment sous le nom commercial TerraTrel ® de la société TERRE ARMEE INTERNATIONALE.

Divers types d'éléments de stabilisation peuvent être utilisés dans de tels ouvrages en sol renforcé.

Certains ouvrages comprennent des éléments de stabilisation métalliques comprenant des barres en acier galvanisé. Il est également possible d'utiliser des éléments de stabilisation tels que des bandes de stabilisation réalisées en matière synthétique, par exemple à base de fibres de polymère.

Les éléments de stabilisation sont mis en place dans le sol avec une densité dépendant des contraintes pouvant s'exercer sur l'ouvrage, les efforts de poussée du terrain étant repris par le frottement sol/élément de stabilisation. Les éléments de stabilisation sont rattachés au parement et/ou à une paroi située à une distance du parement .

On s'intéresse ici aux éléments de stabilisation qui se présentent sous la forme d'éléments métalliques.

Les éléments de stabilisation métalliques sont souvent considérés comme avantageux en termes d x efficacité mécanique et peuvent être constitués de barres métalliques soudées entre elles pour former, par exemple, une échelle ou un treillis. Un élément de stabilisation en forme d'échelle est en général constitué de deux tiges métalliques sensiblement parallèles constituant chacune une partie longitudinale et de tiges transverses qui relient les tiges longitudinales entre elles afin d'assurer une rigidité à l'ensemble.

On forme ainsi un élément de stabilisation ressemblant à une échelle.

En général, une extrémité de l'élément de stabilisation comprend un moyen de fixation au parement.

Selon le mode de réalisation de la figure 55 de la demande US 5807030, les deux extrémités des tiges longitudinales sont reliées par une pièce plate et percée. La partie percée de ladite pièce est destinée à recevoir des moyens de liaison avec le parement.

Cette solution présente de nombreux avantages dont un point de connexion unique permettant d' imposer une déviation de l'élément de stabilisation par rapport à la perpendiculaire au parement et un équilibre des tensions assuré entre les deux tiges longitudinales.

Cependant, une telle échelle est obtenue en soudant aux deux tiges longitudinales la pièce plate destinée à recevoir les moyens de liaison avec le parement. Ce procédé de fabrication est coûteux et lent.

D'autres solutions ont été envisagées notamment l'utilisation d'échelle dite en épingle à cheveux, telle que, par exemple, décrite à la figure 38 de la demande US 5 807 030.

Ces échelles en épingle à cheveux présentent l'avantage de n'être constituées que d'une tige longitudinale cintrée en épingle diminuant ainsi les faiblesses mécaniques au niveau de la liaison avec le parement .

Cependant, ce type d'échelle n'est pas compatible avec les connexions classiques utilisées dans les parements.

De plus, lorsque ce type d'échelle est connectée au parement grâce à un boulon ou à une goupille, il reste un jeu longitudinal. Ce jeu longitudinal peut conduire à des tensions différentes dans les différentes échelles connectées au même élément de parement et avoir une incidence sur la sécurité et/ou le coût de ces éléments.

Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités et notamment de proposer un élément de stabilisation ne présentant pas les inconvénients des éléments de stabilisation de l'art antérieur.

L' invention propose ainsi un ouvrage en sol renforcé comprenant :

- un remblai,

un parement placé le long de la face frontale de 1' ouvrage,

- un élément d'ancrage comprenant un élément saillant faisant saillie par rapport à une face interne de l'ouvrage et un élément de fixation, et un élément de stabilisation comprenant au moins deux parties longitudinales reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée, ladite partie coudée étant limitée par un étranglement desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d'ancrage apte à recevoir l'élément de fixation de l'élément d'ancrage,

dans lequel l'élément de stabilisation est ancré à ladite face interne de l'ouvrage en disposant l'élément de fixation de l'élément d'ancrage dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation, et l'espace d'ancrage et l'élément de fixation étant conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation.

Avantageusement, dans l'ouvrage en sol renforcé selon l'invention, les déplacements longitudinaux de l'élément de stabilisation sont limités augmentant ainsi la fiabilité de l'ouvrage en sol renforcé selon l'invention.

Un ouvrage en sol renforcé selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons possibles :

les éléments de stabilisation et de fixation sont configurés de sorte que les dimensions dans la direction longitudinale de l'élément de stabilisation de l'espace d'ancrage dudit élément de stabilisation et de l'élément de fixation de l'élément d'ancrage soient sensiblement identiques ; et/ou

- il existe au niveau de l'étranglement un espace entre lesdites parties longitudinales de l'élément de stabilisation ; et/ou l'élément de stabilisation est conformé de sorte à maintenir un espace au niveau de l'étranglement entre lesdites parties longitudinales de l'élément de stabilisation ; et/ou l'élément de stabilisation comprend des parties transverses reliant entre elles les parties longitudinales ; et/ou

l'élément saillant présente la forme d'une plaque s' étendant selon un plan sensiblement perpendiculaire à la face interne de l'ouvrage ; et/ou

- l'élément de stabilisation comprend un aplanissement au niveau de l'espace d'ancrage, ledit aplanissement étant au moins en partie en contact avec la plaque formant l'élément saillant ; et/ou

- l'élément de fixation est rapporté ; et/ou

- l'élément saillant comprend deux plaques s' étendant selon des plans sensiblement parallèles entre eux et perpendiculaires à la face interne de l'ouvrage, l'élément de stabilisation comprenant un aplanissement au niveau de l'espace d'ancrage, ledit aplanissement étant disposé entre les deux plaques de l'élément saillant de sorte à être au moins en partie en contact avec lesdites plaques ; et /ou

- les parties longitudinales sont en métal, notamment en acier galvanisé, par exemple formées de tiges cylindriques ; et/ou

- les parties transverses sont en métal, notamment en acier galvanisé, par exemple formées de tiges cylindriques ; et/ou

- la partie coudée à la forme d'un U ou d'un V.

L' invention se rapporte également à un élément de stabilisation apte à stabiliser un ouvrage en sol renforcé selon l'invention, comprenant au moins deux parties longitudinales reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée, ladite partie coudée étant limitée par un étranglement desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d' ancrage pouvant recevoir un élément de fixation de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation, dans lequel des parties transverses relient entre elles les parties longitudinales .

L' invention concerne également un procédé de construction d'un ouvrage en sol renforcé dans lequel :

on dispose un parement suivant une face frontale de l'ouvrage délimitant un volume à remblayer, ledit parement comportant un élément d'ancrage comprenant un élément saillant faisant saillie par rapport à la face arrière du parement et un élément de fixation,

- on dispose un élément de stabilisation dans une zone dudit volume, l'élément de stabilisation comprenant au moins deux parties longitudinales reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée, ladite partie coudée étant limitée par un étranglement desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d'ancrage apte à recevoir l'élément de fixation de l'élément d'ancrage,

on ancre l'élément de stabilisation au parement en disposant l'élément de fixation de l'élément d'ancrage dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation,

- on apporte du matériau de remblai dans ledit volume et on compacte le matériau de remblai, l'espace d'ancrage et l'élément de fixation étant conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation.

L' invention se rapporte également à un procédé de construction d'un ouvrage en sol renforcé devant une paroi préexistante comportant un élément d'ancrage comprenant un élément saillant faisant saillie par rapport à ladite paroi et un élément de fixation dans lequel :

on dispose un parement suivant une face frontale de d'ouvrage délimitant un volume à remblayer,

- on dispose un élément de stabilisation dans une zone dudit volume, l'élément de stabilisation comprenant au moins deux parties longitudinales reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée, ladite partie coudée étant limitée par un étranglement desdites parties longitudinales, ledit étranglement formant avec ladite partie coudée un espace d'ancrage apte à recevoir l'élément de fixation de l'élément d'ancrage,

on ancre l'élément de stabilisation à la paroi en disposant l'élément de fixation de l'élément d'ancrage dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation,

- on apporte du matériau de remblai dans ledit volume et on compacte le matériau de remblai,

l'espace d'ancrage et l'élément de fixation étant conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation dans toute direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation.

L' invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une vue schématique en coupe latérale d'un ouvrage en sol renforcé selon un premier mode de réalisation ;

La figure 2 est une vue schématique de dessus du parement et de l'élément de stabilisation représenté sur la figure 1 ;

la figure 3 est une vue schématique en coupe latérale d'un parement et d'un élément de stabilisation selon l'invention ; et les figures 4a et 4b représentent un élément de stabilisation selon un mode de réalisation de l' invention ;

la figure 5 est une vue schématique en coupe latérale d'un ouvrage en sol renforcé selon un deuxième mode de réalisation.

Pour des raisons de clarté, les différents éléments représentés sur les figures ne sont pas nécessairement à 1' échelle .

La figure 1 représente un ouvrage en sol renforcé selon un premier mode de réalisation. Cet ouvrage en sol renforcé peut être un mur de soutènement en sol renforcé.

L'ouvrage en sol renforcé représenté à la figure 1 comprend un remblai 1, des parements 4 placés le long de la face frontale de l'ouvrage et des éléments de stabilisation 2.

Les éléments de stabilisation destinés à être utilisés dans des ouvrages en sol renforcé selon l'invention comprennent généralement des parties longitudinales, de forme allongée. Leur longueur peut être comprise entre environ un mètre et plusieurs mètres. Les parties longitudinales des éléments de stabilisation peuvent être disposées une à une dans le sol ou être assemblées entre elles par différents moyens. La largeur et l'épaisseur de ces parties longitudinales sont de l'ordre du centimètre et ne dépasse en général pas la dizaine de centimètre. L'espacement entre les parties longitudinales est de l'ordre de la dizaine de centimètres, entre quelques centimètres et quelques décimètres.

Les parties longitudinales peuvent être disposées sensiblement parallèles ou bien être disposées avec un angle. En général, les parties longitudinales des éléments de stabilisation sont disposées dans un plan sensiblement horizontal .

Selon un mode de réalisation, les éléments de stabilisation 2 peuvent comprendre des parties transverses 22 reliant entre elles les parties longitudinales. Les parties transverses 22 peuvent être soudées aux parties longitudinales ou encore fixées de manière mobile.

Par exemple, chacune des extrémités des parties transverses peuvent être pourvues de crochets dont les extrémités sont dirigées vers l'intérieur des parties transverses .

On entend par « transverse » une partie d'un élément de stabilisation qui relie deux parties longitudinales entre elles. De telles parties transverses sont par exemple constituées de barres. En particulier, les parties transverses sont disposées de manière à être sensiblement perpendiculaires aux parties longitudinales ou en biais par rapport à la direction perpendiculaire aux parties longitudinales.

Ces barres transverses peuvent être réparties sur toute la longueur des tiges longitudinales, et notamment espacées de manière régulière. Par exemple, l'espacement entre deux tiges transverses est de l'ordre de quelques dizaines de centimètres pour un élément de stabilisation en forme d'échelle. Elles peuvent couvrir sensiblement la longueur entre les parties longitudinales ou être prolongées au-delà des parties longitudinales sur une certaine distance.

Les barres métalliques utilisées pour de tels éléments de stabilisation sont généralement des barres en acier. Elles sont souvent cylindriques et leur diamètre est en général de l'ordre du centimètre. Ces tiges sont avantageusement utilisées car leur coût est modéré.

L' ouvrage en sol renforcé comprend également des éléments d'ancrage 6.

Chaque élément d'ancrage comprenant un élément saillant 8 faisant saillie par rapport à la face interne 7 de l'ouvrage et un élément de fixation 6.

Le parement 4 peut être sensiblement vertical comme illustré sur la figure 1 et comprend une face avant 5 sensiblement confondue avec la face frontale de l'ouvrage et une face arrière située à l'opposé de la surface avant, ladite face arrière étant sensiblement confondue avec une face interne 7 de l'ouvrage.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, l'élément de stabilisation 2 comprend deux parties longitudinales 14 et 16 reliées entre elles en continuité de matière par une partie coudée 18.

Ladite partie coudée 18 est limitée par un étranglement 20 desdites parties longitudinales. L'étranglement 20 forme avec la partie coudée 18 un espace d'ancrage apte à recevoir l'élément de fixation 10 de l'élément d'ancrage 6. Comme illustré sur la figure 2, l'espace d'ancrage peut avoir une forme en trou de serrure. L'élément de stabilisation 2 est ancré à la face interne 7 de l'ouvrage en disposant l'élément de fixation 10 de l'élément d'ancrage 6 dans l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation 12.

L'espace d'ancrage et l'élément de fixation sont conformés de sorte à limiter les déplacements de l'élément de stabilisation sensiblement parallèles à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation.

En particulier, les éléments de stabilisation et de fixation sont choisis de sorte que les dimensions dans la direction longitudinale de l'élément de stabilisation de l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation et de l'élément de fixation de l'élément d'ancrage soient sensiblement identiques.

Avantageusement, une fois l'élément de fixation disposé dans l'espace d'ancrage, l'élément de stabilisation ne présente plus de jeu ou encore la possibilité de déplacement dans une direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale de l'élément de stabilisation.

Comme illustré sur la figure 2, selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de stabilisation 2 est conformé de sorte qu'au niveau de l'étranglement 20, un espace soit maintenu entre les deux parties longitudinales de l'élément de stabilisation.

Autrement dit, il n'y a pas de contact entre les parties longitudinales de l'élément de stabilisation au niveau de l'étranglement 20.

Avantageusement, cette absence de contact ou encore l'existence de cet espace entre les deux parties longitudinales de l'élément de stabilisation permet d'éviter le dépôt de gouttes de zinc lors des étapes de galvanisation des éléments de stabilisation. En effet, le milieu dans lequel la durée d'utilisation de la structure en sol renforcé pouvant être longue, par exemple être comprise entre 10 et 120 ans, il peut être nécessaire de galvaniser les éléments de stabilisation avant de les disposer dans l'ouvrage.

Selon un mode de réalisation représenté à la figure 1, l'élément saillant 8 de l'élément d'ancrage 6 présente la forme d'une plaque s' étendant selon un plan sensiblement perpendiculaire à la face interne 7 de l'ouvrage.

Selon l'invention, l'élément de fixation 10 peut être en continuité de matière avec l'élément saillant 8 ou encore être un élément rapporté venant s'intégrer dans un trou préalablement percé dans l'élément saillant 8.

Par exemple, l'élément de fixation 10 peut être un boulon ou une goupille.

Selon un mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 3, l'élément d'ancrage 6 peut comprendre deux éléments saillants sous forme de plaques comprenant des trous se correspondant.

Les deux plaques s'étendent dans des plans sensiblement parallèles entre eux et perpendiculaires à la face interne de l'ouvrage.

Comme illustré sur les figures 4a et 4b, l'élément de stabilisation 2 peut comprendre un aplatissement au niveau de l'espace d'ancrage.

Selon le mode de réalisation représenté à la figure 4b, l'élément d'ancrage comprendre deux éléments saillants sous forme de plaques comprenant des trous se correspondant.

L'élément de stabilisation est disposé entre les deux plaques de l'élément d'ancrage de sorte à ce que la zone d'ancrage soit en contact avec lesdites plaques.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel l'élément saillant 8 de l'élément d'ancrage 6 présente la forme d'une plaque s' étendant selon un plan sensiblement perpendiculaire à la face interne 7 de l'ouvrage, l'élément de stabilisation peut être disposé de sorte à ce que ledit aplanissement soit au moins en partie en contact avec ladite plaque.

Avantageusement, le contact entre 1 ' aplanissement au niveau de l'espace d'ancrage de l'élément de stabilisation avec l'élément saillant permet de réduire ou d'annuler la pénétration de la corrosion dans l'élément de stabilisation à l'endroit de ce contact.

L'invention n'est pas limitée par la forme de l'élément d'ancrage en particulier l'élément d'ancrage peut comprendre deux plaques en forme de L faisant saillie par rapport à la face interne de l'ouvrage ou encore une plaque en forme de poire comme illustrée sur la figure 3.

Selon un mode de réalisation non représenté de l'invention, le parement peut être réalisé à base de treillis métallique sur lequel l'élément d'ancrage 6 est fixé .

Selon un mode de réalisation représenté à la figure 5, l'ouvrage en sol renforcé selon l'invention peut être un ouvrage en sol renforcé devant une paroi préexistante. Selon ce mode de réalisation, la paroi peut représenter une face interne de l'ouvrage en sol renforcé et comprendre des éléments d'ancrage 32 faisant saillie par rapport à ladite paroi .

Les éléments d'ancrage et les éléments de stabilisation peuvent être conformes à ceux décrits en rapport avec les modes de réalisation décrits précédemment.

Selon un mode de réalisation, les éléments de stabilisation peuvent être ancrés à plusieurs faces internes de l'ouvrage. Par exemple, dans le mode de réalisation de la figure 4, les éléments de stabilisation peuvent être ancrés à la face interne définie par le parement et à la face interne définie par la paroi .

Les éléments de stabilisation selon l'invention peuvent être obtenus par un procédé comprenant les étapes suivantes :

cintrage d'une barre métallique en forme d'épingle à cheveux pour former la partie coudée,

forgeage à mi-chaud pour former l'étranglement, et

soudure éventuelle des parties transversales.

Les éléments de stabilisation selon l'invention peuvent également être obtenus par un procédé comprenant les étapes suivantes :

pli à 90° de deux barres en acier en leurs extrémités,

soudage bout-à-bout des deux barres métallique ainsi pliées,

forgeage à mi-chaud pour former l'étranglement et permettre de recuire l'acier autour du point de soudure, et

soudure éventuelle des parties transversales.

On comprendra que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui ont été décrits ci- dessus, de nombreuses variantes pouvant être conçues sans sortir de la portée définies par les revendications jointes. En particulier, la manière dont l'élément d'ancrage est fixé au parement et/ou à la paroi n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits.