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Title:
REMOTE COMMUNICATION DEVICE AND ASSOCIATED METHOD FOR TRACKING MOVING PRODUCTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/036932
Kind Code:
A1
Abstract:
Remote communication device with a self-contained module (1) associated with an object (2) of which the position and/or the movements are to be determined. The device includes an electronic CPU (3) for managing the information from one or more terminal devices (4), one or more mobile electronic terminal devices (4) for locating, identifying and controlling one or more self-contained modules (1), and one or more mobile electronic self-contained modules (1) for identifying the object (2) in which it is located. The device is characterised in that each self-contained module (1) and each terminal device (4) are provided with omnidirectional transceiver means operating at ultra-high frequencies, or so-called decimetric waves. The invention is preferably used in stock management applications.

Inventors:
NOUAILHETAS YVES (FR)
MERCIER JOEL (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000731
Publication Date:
November 21, 1996
Filing Date:
May 15, 1996
Export Citation:
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Assignee:
APPLIC ELECTRONIQUES ET DE TEL (FR)
STAMPTRONIC S A (FR)
NOUAILHETAS YVES (FR)
MERCIER JOEL (FR)
International Classes:
G06K7/00; (IPC1-7): G06K7/10; G06K7/00
Domestic Patent References:
WO1993016531A11993-08-19
Foreign References:
EP0467036A21992-01-22
US5247164A1993-09-21
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de communication à distance avec un module autonome (1) associé à un objet (2), dont on veut connaître la position et/ou les déplacements, celuici comporte : une unité centrale électronique de gestion (3) des informations provenant d'au moins un opérateur terminal (4), au moins un opérateur terminal (4) électronique et mobile pour la recherche, pour l'identification et pour la gestion d'au moins un module autonome (1 ), et au moins un module autonome (1) électronique et mobile identifiant l'objet (2) où il est implanté, caractérisé par le fait que chaque module autonome (1) et chaque opérateur terminal (4) sont munis de moyens émetteurs ( 5)/récepteurs (6) qui fonctionnent omnidirectionnellement en ultra hautes fréquences, dites ondes décimétriques.
2. Dispositif, selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'unité centrale (3) est munie de moyens émetteurs/récepteurs qui fonctionnent omnidirectionnellement, en direction du ou des opérateurs terminaux (4), avec les mêmes fréquences que celuici ou ceuxci 4.
3. Dispositif, selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'ensemble des composants électroniques de chaque module autonome ( 1 ) et/ou de chaque opérateur terminal (4) est situé dans un boîtier (10), et que le boîtier (10) est un surmoulage qui comporte au moins une antenne (11).
4. Dispositif, selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, où chaque module autonome (1) et/ou chaque opérateur terminal (4) comporte(nt) un moyen économiseur d'énergie (12) qui permet d'activer l'ensemble des composants électroniques pendant une certaine durée et à une périodicité donnée, caractérisé par le fait que le moyen économiseur d'énergie (12) est constitué d'une horloge interne au microcontrôleur (8) associée à deux quartz (13 et 14), l'un (13) à faible fréquence et à basse vitesse pour une utilisation du moyen (12) en mode économique, l'autre (14) à plus forte fréquence et à grande vitesse pour une utilisation dudit moyen (12) en mode communication.
5. Dispositif, selon l'une quelconque des revendications 1, 2 ou 4, caractérisé par le fait 5 que les communications entre les modules ( 1 ), les opérateurs (4) et l'unité centrale (3) sont effectuées de façon hertzienne via des modems (19), qui comportent des moyens de réglage de leur puissance en fonction de l'utilisation ou de la portée recherchée.
6. Dispositif, selon la revendication 3, caractérisé par le 10 fait que chaque module autonome (1) comporte une antenne (11) omnidirectionnelle, et que chaque opérateur terminal (4) comporte une antenne omnidirectionnelle ou une antenne directive associée à un 15 atténuateur.
7. Procédé de communication, utilisant un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque module autonome (1 ) a une activité séquentielle et constante qui économise l'énergie dudit module autonome (1), 20 que chaque opérateur terminal (4) a une activité séquentielle et constante, lors de la recherche et de la communication, ce qui économise l'énergie dudit opérateur terminal (4), et que l'unité centrale (3) a une activité occasionnelle, selon la nécessité du déchargement des informations stockées au niveau 25 de chaque opérateur terminal (4) ou la volonté des utilisateurs de gérer la position et/ou les déplacements des objets (2).
8. Procédé de communication, selon la revendication 7 ou utilisant un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce 30 qu'il comporte les étapes successives suivantes : un module autonome (1 ) effectue une veille en écoutant la présence d'une porteuse de l'interrogation par l'intermédiaire d'un réveil cyclique, un opérateur terminal (4) émet, pendant un temps 35 suffisamment long, un court message d'interrogation, destiné à réveiller le module autonome (1) concerné, ledit module autonome (1) contrôle si les messages d'interrogation lui sont bien adressés, et si c'est le cas, le module autonome (1) effectue la tâche qui lui est demandée et envoie une réponse vers l'opérateur terminal (4) .
9. Procédé, selon la revendication 8, caractérisé en ce que la dernière étape consiste en la transmission de l'ensemble des informations, reçu par l'opérateur terminal (4), vers l'unité centrale (3) par voie hertzienne (17) ou filaire (7).
10. Procédé, selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que le taux de multiplexage, consistant en un rapport entre la durée de fonctionnement en mode communication (X) sur la durée de mise en veille du mode économique (Y), est compris entre 0,001 et 0,1.
11. Procédé, selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque message d'interrogation provenant d'un opérateur terminal (4) est formé de l'adresse d'un module autonome (1) et des informations qui le concernent.
Description:
"Dispositif de communication à distance et son procédé pour le suivi de produire en mouvement"

La présente invention concerne un dispositif de communication à distance entre un module autonome, associé à un objet dont on veut pouvoir connaître les informations associées (mémoire, capteurs, etc), la position et les déplacements, et une station mobile, appelée opérateur terminal.

L'invention concerne également un procédé de communication qui utilise un tel dispositif. Cette invention permet de gérer et/ou de contrôler le suivi d'objets en mouvement tels que des conteneurs dans les zones de fret. D'autres utilisations peuvent être envisagées.

De nombreux documents peuvent définir 1 'état de la technique.

Néanmoins les demandes de brevet ci-après sont , de l 'avis de la demanderesse, les plus pertinentes sans être toutefois gênantes.

Le document EP-A-0.467.036 propose une identification et un suivi d ' articles en fixant des étiquettes émettrices-réceptrices radio à ces articles, qui envoient des signaux entre les étiquettes et un ou plusieurs sous- systèmes d ' interrogation. Ces étiquettes sont signalées normalement au moins selon le mode d 'attente à faible puissance par un interrogateur. Cet interrogateur radio diffuse un signal à toutes les étiquettes à l 'intérieur d ' une gamme de réception, et celles-ci répondent après

des délais pseudo- aléatoires. Lorsque l 'interrogateur a identifié une étiquette, il signale ce fait en acquittant l 'étiquette, et celle-ci retourne en mode d 'attente. Les étiquettes qui sont identifiées par l 'interrogateur retransmettent leurs signaux d ' identification, et le procédé continue jusqu 'à ce que toutes les étiquettes à l 'intérieur de la gamme de l 'interrogateur aient été identifiées.

Il est fait état, dans ce document, d'un procédé d'inventaire qui est astucieux mais peu fonctionnel. Entre les messages émis et reçus, des collisions peuvent se produire. Ces risques de collision peuvent devenir quasi permanents si le nombre d'étiquettes est important. De plus, les explications techniques pour la réalisation d'un appareil d'identification permettant la mise en oeuvre du procédé sont insuffisantes. La faisabilité de ce produit et de son algorithme n'est pas avérée. Enfin, le système se limite aux traitements des inventaires, ce qui est un aspect limité des fonctions envisagées par la présente invention.

Le document EP-A-0.441.031 se rapporte à un système destiné à lire ou enregistrer des données dans des étiquettes électroniques pouvant être associées à des objets qui sont mobiles par rapport à un interrogateur, ou qui peuvent être situés à des positions fixes sur le trajet de l 'interrogateur mobile. Cet interrogateur, qui est εtationnaire si l 'étiquette est mobile, envoie un signal fréquence radio continu vers 1 'étiquette éloignée. Ladite étiquette module par rétrodif fusion le signal fréquence radio reçu avec des données mémorisées en permanence ou temporairement dans l ' étiquette, comprenant, par exemple, les données associées à l 'objet auquel l 'étiquette est attachée, par exemple son identité ou son contenu. Le système de 1 'invention utilise une technique efficace de codage pour les données qui sont modulées par rétrodif fusion par l ' étiquette et reçues par ledit interrogateur. Ces signaux modulés par rétrodif fusion sont composés de signaux de première et seconde fréquences respectivement , où ladite seconde fréquence est deux fois la première fréquence , et où un des deux bits binaires UN et ZERO est représenté par une moitié de période du signal de la première fréquence suivie par une période de la seconde fréquence, et l ' autre des deux bits binaires est représenté par une période du signal de la seconde fréquence suivie par une moitié de période

du signal de la première fréquence.

L'inconvénient essentiel de ce système réside dans sa directivité et sa faible portée. Au vu des fréquences utilisées et de la technique visée, le système ne permet qu'une identification des étiquettes dans un faisceau précis et avec une portée maximale de dix mètres. De plus, ce type de lecteur consomme beaucoup d'énergie, il est donc d'une construction encombrante et onéreuse (grosse antenne, poids élevé, etc), ce qui nécessite une infrastructure lourde. Le document WO-A-93/16531 a pour objet un système de communication à hyperfréquences entre des répondeurs et une unité centrale. Ce système est principalement caractérisé par une unité de communication permettant d ' établir une communication sélective à une distance relativement faible avec les répondeurs et à une distance relativement longue avec l 'unité centrale. L 'unité de communication comprend également une mémoire destinée au stockage intermédiaire de données.

Dans ce document, comme dans les précédents, il n'est jamais fait état de l'utilisation d'ondes décimétriques en ultra hautes fréquences, ce qui rendrait le système omnidirectionnel. Une telle fonction est, bien entendu, tout à fait intéressante pour quelqu'un qui utilise un dispositif selon l'invention permettant d'effectuer des recherches.

La présente invention résout les inconvénients développés ci- dessus en proposant un dispositif de communication à distance dont les performances sont accrues (distance de fonctionnement de quelques centaines de mètres, légèreté, directivité ou non, économie, etc. ) .

Le dispositif d'antenne fonctionne omnidirectionnellement ; néanmoins l'utilisation directive reste possible.

Les opérateurs terminaux sont mobiles, légers et économiques, ils peuvent transmettre les informations qu'ils reçoivent à une unité centrale, tel qu'un micro-ordinateur, qui sert à la gestion de l'ensemble. Ces qualités ont été obtenues en utilisant les fréquences permettant d'adapter la directivité au problème posé, et un moyen économiseur d'énergie, à la fois sur les modules autonomes solidaires des objets à gérer et sur les opérateurs terminaux.

La diminution des dimensions et poids des sources

énergétiques a donc rendu les modules et les opérateurs légers et maniables.

A cet effet, la présente invention propose un dispositif de communication à distance avec un module autonome associé à un objet, dont on veut connaître la position et/ou les déplacements, celui-ci comporte, tout d'abord, une unité centrale électronique de gestion des informations provenant d'au moins un opérateur terminal, ensuite au moins un opérateur terminal électronique et mobile pour la recherche, pour l'identification et pour la gestion d'au moins un module autonome, et enfin au moins un module autonome électronique et mobile identifiant l'objet où il est implanté. Ce dispositif est caractérisé par le fait que chaque module autonome et chaque opérateur terminal sont munis de moyens émetteurs/récepteurs qui fonctionnent omnidirectionnellement en ultra hautes fréquences, dites ondes décimétriques.

L'unité centrale est munie de moyens émetteurs/récepteurs qui fonctionnent omnidirectionnellement, en direction du ou des opérateurs terminaux, avec les mêmes fréquences que celui-ci ou ceux-ci. D'une part, l'ensemble des composants électroniques de chaque module autonome et/ou de chaque opérateur terminal est situé dans un boîtier. D'autre part, le boîtier est un surmoulage qui comporte au moins une antenne.

Chaque module autonome et/ou chaque opérateur terminal comporte(nt) un moyen économiseur d'énergie qui permet d'activer 1'ensemble des composants électroniques pendant une certaine durée et à une périodicité donnée. De plus, le moyen économiseur d'énergie est constitué d'une horloge interne au microcontrôleur associée à deux quartz, l'un à faible fréquence et à basse vitesse pour une utilisation du moyen en mode économique, l'autre à plus forte fréquence et à grande vitesse pour une utilisation dudit moyen en mode communication.

Les communications entre les modules, les opérateurs et 1'unité centrale sont effectuées de façon hertzienne via des modems, qui comportent des moyens de réglage de leur puissance en fonction de l'utilisation ou de la portée recherchée.

Chaque module autonome comporte une antenne omnidirectionnelle et chaque opérateur terminal comporte une antenne omnidirectionnelle ou une antenne directive associée à un

atténuateur.

Selon un mode particulier de réalisation, l'unité centrale est munie d'au moins une liaison filaire en direction du ou des opérateurs terminaux. Chaque module autonome ou chaque opérateur terminal est un transpondeur qui est constitué par :

- un émetteur/récepteur,

- un microcontrôleur,

- une mémoire morte électriquement effaçable et programmable, - une source d'énergie, et

- un boîtier de protection.

L'invention a également pour objet un procédé de communication, utilisant un dispositif tel que défini ci-dessus, qui est caractérisé en ce que chaque module autonome a une activité séquentielle et constante qui économise l'énergie dudit module autonome, que chaque opérateur terminal a une activité séquentielle et constante, lors de la recherche et de la communication, ce qui économise l'énergie dudit opérateur terminal, et que l'unité centrale a une activité occasionnelle, selon la nécessité du déchargement des informations stockées au niveau de chaque opérateur terminal ou la volonté des utilisateurs de gérer la position et/ou les déplacements des objets.

Le procédé comporte les étapes successives suivantes :

- un module autonome effectue une veille en écoutant la présence d'une porteuse de l'interrogation par l'intermédiaire d'un réveil cyclique,

- un opérateur terminal émet, pendant un temps suffisamment long, un message d'interrogation destiné à réveiller le module autonome concerné, - ledit module autonome contrôle si les messages d'interrogation lui sont bien adressés, et

- si c'est le cas, le module autonome effectue la tâche qui lui est demandée et envoie une réponse vers l'opérateur terminal.

La dernière étape du procédé peut également consister en ce que l'ensemble des informations, reçu par l'opérateur terminal, est transmis vers l'unité centrale par voie hertzienne ou filaire.

Le taux de multiplexage, consistant en un rapport entre la durée de fonctionnement en mode communication sur la durée de mise en veille du mode économique, est compris entre 0,001 et 0,1.

Chaque message d'interrogation provenant 'un opérateur terminal est formé de l'adresse module autonome et des informations qui le concernent.

Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. Ils représentent deux modes de réalisation préférés selon l'invention. Ils permettront de comprendre aisément l'invention.

La figure 1 représente une vue générale de l'ensemble des éléments constituant le dispositif de communication, à savoir, un module autonome, appliqué sur un objet devant être géré, un opérateur terminal intermédiaire et une unité centrale de gestion.

La figure 2 représente une vue éclatée des différents composants électroniques constituant un module autonome et/ou un opérateur terminal. Enfin, la figure 3 représente un chronogramme des alimentations lors du fonctionnement.

La présente invention concerne un dispositif de communication à distance qui comporte essentiellement trois éléments différents.

Comme on le voit bien sur la figure 1, les trois éléments communiquent grâce à des ondes hertziennes 17 mais également, dans certains cas, par des liaisons filaires 7.

Le dispositif de communication comporte donc une unité centrale électronique de gestion 3 qui peut être constituée par n'importe quel micro-ordinateur qui va pouvoir gérer l'ensemble des informations qui lui seront transmises.

Le deuxième élément du dispositif consiste en la présence d'au moins un opérateur terminal 4 qui est mobile, c'est-à-dire portable par une personne désirant réaliser la gestion pour un stock d'objet 2 à contrôler. Cet opérateur terminal 4 permet de rechercher et d'identifier les objets 2.

Pour ce faire, le dispositif comporte un troisième élément qui consiste en un module autonome 1 pour chaque objet 2 dont on veut connaître l'identité, la position, les informations et/ou les déplacements.

En fait, le module autonome 1 est solidaire de l'objet 2.

Il peut être fixé par tout moyen du domaine public à l'extérieur ou à l'intérieur dudit objet 2, par exemple des rivets.

Sur la figure 1, l'objet 2 est constitué par un conteneur sur lequel est riveté le module autonome 1.

En fait, on ne voit du module autonome 1 que le boîtier de protection 10 qui surmoule l'ensemble des composants électroniques y compris les antennes 11.

Dans le cas d'un module autonome 1 fixé à l'intérieur de l'objet ou conteneur 2 en métal, il est nécessaire de pratiquer une fenêtre transparente aux ondes, ou bien de fixer l'antenne à l'extérieur de l'objet 2 et reliée au module 1 par un câble qui traverse la cloison dudit objet 2.

L'ensemble de ces composants électroniques sera plus amplement décrit par la suite.

Ce boîtier 10 est par exemple constitué de polycarbonate. Néanmoins, la fixation peut également être réalisée à l'intérieur de la structure du conteneur 2, ceci afin d'éviter toute dépradation sur lesdits modules 1, soit par mégarde en manipulant les conteneurs 2 les uns par rapport aux autres, soit par un acte de vandalisme.

En fait, le module autonome 1 est destiné à l'identification, la recherche, la localisation ainsi qu'au dialogue longue distance avec lecture et écriture.

L'ensemble de ces fonctions est réalisé entre le module 1 et 1'opérateur terminal 4.

Comme on le voit bien sur la figure 2, chaque module autonome 1 et chaque opérateur terminal 4 sont munis de moyens émetteurs

5 et de moyens récepteurs 6 qui fonctionnent omnidirectionnellement en ultra haute fréquence dite onde décimétrique.

Néanmoins, on peut également faire fonctionner l'ensemble en très haute fréquence dite onde métrique. Pour cela, les fréquences utilisées sont comprises entre quelques mégahertz et 1 gigahertz. Néanmoins, pour rester dans les normes qui sont imposées au niveau européen, voire mondial, la fréquence radio est dans la bande normalisée européenne ETSI 300-220. Les moyens émetteurs 5 et récepteurs 6 comportent soit une seule et même antenne 11, dont l'utilisation nécessite un répartiteur ou circuit de commutation 18, soit deux antennes, afin de simplifier la commutation d'antenne, c'est-à-dire une antenne affectée à l'émission et une antenne affectée à la réception. Ce

dernier mode de réalisation n'est pas représenté sur les figures.

Comme on le voit sur la figure 1, l'unité centrale 3 est munie de moyens émetteurs/récepteurs qui fonctionnent omnidirectionnellement en direction du ou des opérateurs terminaux 4 avec les mêmes fréquences que celles énumérées auparavant.

En fait l'opérateur terminal 4 et l'unité centrale 3 comportent des modems 19 pour cette communication hertzienne. On peut néanmoins utiliser une liaison filaire 7, telle que représentée en pointillé sur cette figure 1, pour faire communiquer l'opérateur terminal 4, qui est mobile, avec l'unité centrale 3, qui est fixe.

Selon la figure 2, chaque module autonome 1 ou chaque opérateur terminal 4 est un transpondeur qui est constitué par un émetteur 5/récepteur 6, un microcontrôleur 8, une mémoire morte électronique effaçable et programmable 9, une source d'énergie non représentée sur les figures et un boîtier de protection 10.

En fait, pour que chaque module autonome 1 et chaque opérateur terminal 4 soient petits, économiques et durables, il est nécessaire de limiter la taille des piles au minimum en utilisant un moyen économiseur d'énergie 12 qui permet d'activer 1'ensemble des composants électroniques de ces deux éléments 1 et 4 sur une certaine durée et à une périodicité donnée.

Pour cela, on utilise comme moyen économiseur d'énergie 12 une horloge interne au microcontrôleur 8 qui est associée à deux quartz 13 et 14.

Le premier quartz 13 à faible fréquence et à basse vitesse est utilisé en mode économique. Ce mode d'utilisation est en fait le mode courant d'utilisation.

L'autre quartz 14 a une fréquence plus forte et fonctionne à grande vitesse pour une utilisation dudit moyen 12 en mode de communication. Ce mode de communication, bien que consommateur d'énergie, n'est que très rarement utilisé, c'est-à-dire uniquement lorsque la recherche d'un module 1 par un opérateur 4 est effectuée. Le module autonome 1 est en fait une étiquette électronique de longue portée réinscriptible à grande capacité mémoire qui est spécialement conçue pour résister en milieu très hostile.

L'opérateur terminal qui y est associé est un puissant outil de communication capable de gérer plusieurs modules autonomes 1.

L'opérateur terminal 4 comporte également un clavier 20 ainsi qu'un écran 21.

Le clavier 20 est destiné à écrire un texte qui va s'afficher sur l'écran 21 destiné à être envoyé et inscrit dans la mémoire 9 du module 1 via le modem 19.

Lorsque la recherche sera effectuée, le module autonome 1 va envoyer vers l'opérateur terminal 4, en réponse à un message,

1'ensemble des données qui seront inscrites dans sa mémoire 9. La commande d'alimentation électrique de la mémoire 9 est référencée 36.

Ces données vont pouvoir s'afficher sur l'écran 21 de l'opérateur terminal 4 et ainsi permettre à la personne utilisant l'opérateur 4 de connaître les informations qui y sont reportées.

On peut par exemple indiquer la position de stockage du conteneur 2 mais également les marchandises qui sont contenues à 1'intérieur dudit conteneur 2.

On peut également prévoir tout autre type d'utilisation.

De la même façon, l'unité centrale 3 comporte un écran 23 et un clavier 22 auxquels sont affectées les mêmes fonctions qu'aux écran 21 et clavier 20.

Ce mode de fonctionnement émetteur/récepteur radio ultra haute fréquence et omnidirectionnel avec moyen économiseur d'énergie 12 permet des performances en distance de communication qui sont très importantes, c'est-à-dire plusieurs centaines de mètres, tout en garantissant une longue durée de vie sans changer les piles, c'est-à-dire plusieurs années.

En champ libre, la distance de communication de la présente invention peut être supérieure à un kilomètre. En champ difficile ou pollué, la distance est de toute façon supérieure à 100 mètres. En mode omnidirectionnel, il n'est pas nécessaire de passer dans un faisceau qui est en général fixe et nécessite le déplacement desdits objets 2. Néanmoins, la présente invention peut également être utilisée en mode directif, qui permet de reproduire toutes les fonctions des systèmes conventionnels concurrents.

On comprend donc facilement que la présente invention est d'une fonctionnalité bien supérieure à ce qui existait déjà.

En variante, on peut également permettre le suivi des objets 2 par un réseau d'antenne fixe de façon à couvrir un champ plus

important.

Les puissances misent en jeu, de l'ordre de 10 milliwatts ne nécessitent pas d'utilisation ou licence. Si la distance ou la portée des dispositifs doit être limitée, comme c'est le cas avec des antennes directives, on peut jouer sur la puissance d'émission et la sensibilité du récepteur.

Un atténuateur peut alors être utilisé devant l'antenne, afin de limiter la distance au champ proche, c'est-à-dire quelques dizaines de mètres. Les domaines d'application sont très nombreux et peuvent couvrir par exemple la traçabilité des conteneurs dangereux ou frigorifiques ou à forte valeur ajoutée, mais également la traçabilité sécurisée d'objets de valeur dont on veut effectuer une surveillance régulière, mais encore la traçabilité dans le domaine logistique et tout ce qui concerne les marchandises.

Dans un mode de réalisation, le module autonome 1 peut posséder une interface d'acquisition série et parallèle qui lui permet de se connecter à un périphérique quelconque possédant également une liaison série. Différents types de capteurs 30 et/ou d'actionneurs peuvent également être intégrés et exploités par ledit module 1. Il y a donc nécessité d'avoir une commande d'alimentation 37 et une ligne de transmission 38 des mesures données par le capteur 30.

La nature des interfaces électroniques doit faire l'objet d'une carte d'extension spécifique à inclure dans le module 1. Cette adaptation est fonction de l'application que l'on veut donner audit module 1.

Le concept de cette invention est donc de proposer un module autonome 1 qui est une mémoire électronique fixée sur un container interrogeable à distance par radio fréquence.

Chaque module 1 possède une identité complète du conteneur 2. Ledit module 1 est alors consultable à tout moment et en tout lieu dans un périmètre efficace de quelques dizaines à plus de quatre cents mètres. Ceci est ajustable sur le modem 19. Le module autonome 1 est exploité à l'aide d'un opérateur terminal 4 fixé sur un véhicule ou porté par un utilisateur.

L'opérateur terminal 4 est entièrement programmable et peut effectuer différentes fonctions, par exemple la liaison réseau avec l'informatique centrale ou local, la liaison radio avec

1'ensemble des modules opérateurs 1.

On peut donc réaliser une recherche, une localisation pour une identification physique, l'inventaire physique d'un parc, la vérification physique d'une livraison ou d'un lot de conteneurs 2, la lecture physique des mémoires conteneurs 2 ou l'écriture physique des mémoires conteneurs 2.

Les avantages de ce système sont à chercher dans le suivi physique en temps réel des mouvements avec une possibilité d'obtenir une qualité à zéro défaut. Le dispositif selon l'invention permet également des dialogues permanents avec le centre de gestion ici constitué par une unité centrale 3.

Ceci permet également une recherche des objets 2 égarés, 1'inventaire des parcs ainsi qu'une très grande sécurité quant au déplacement desdits objets 2.

Le dispositif est associé à un procédé de communication qui se résume dans le fait que chaque module autonome 1 a une activité périodique donnée qui permet l'économie d'énergie dudit module autonome 1 et augmente la durée de vie dudit dispositif. Chaque opérateur terminal 4 a également une activité périodique donnée, ce qui permet également d'économiser l'énergie dudit opérateur terminal 4.

Enfin, l'unité centrale 3 a une activité qui est occasionnelle selon la nécessité de déchargement des informations stockées au niveau de chaque opérateur terminal 4, ou selon la volonté des utilisateurs de gérer la position et/ou les déplacements des objets 2.

Comme on le voit sur la figure 3, un certain nombre de courbes permet de visualiser les différentes périodes d'activité au niveau des éléments électroniques d'un module autonome 1.

Les cinq courbes représentent du haut vers le bas, tout d'abord, la commande d'alimentation de réception 33 présente entre le micro-contrôleur 8 et le moyen récepteur 6, ce qui permet la surveillance de détection d'une porteuse 15 et éventuellement des informations 16 fournies avec l'adresse du module 1. Ensuite, la détection 35 de la porteuse 24 est envoyée par les moyens récepteurs 6 vers le microcontrôleur 8. En fait, l'émission de porteuse 24, issue de l'opérateur 4, induit le fonctionnement 15 et 16 de la courbe d'alimentation du récepteur 33, correspondant

à la détection 25 de la porteuse 24. Lorsque la porteuse 24 est détectée 25, et que l'adresse est correcte, la durée de cette détection est égale à W. Si le message reçu comporte une adresse incorrecte, celle-ci est référencée 26 et sa durée Z est inférieure à W qui est la durée de réception des informations 16. Puis il y a la courbe de réception des données 31 entre les moyens récepteurs 6 et le microcontrôleur 8, la durée de décodage du message et donc d'alimentation du récepteur 25 ou 26 dépend du fait que les données 27 reçues par le module 1 comportent une adresse correcte ou que les données 28 du module 1 comportent une adresse incorrecte.

L'avant-dernière ligne concerne la combinaison des deux liaisons filaires qui existe entre le microprocesseur 8 et l'émetteur 5, à savoir d'une part l'émission 32 des informations stockées dans la mémoire 9 du module 1 et d'autre part la commande d'alimentation d'émission 34 du module 1. Cette combinaison n'est effectuée que si l'adresse est correcte et que la demande 27 a été traitée et nécessite une réponse 29.

La dernière courbe montre la vitesse et donc la consommation du module 1 selon les phases de fonctionnement. Lorsque la consommation est égale à VI, le quartz à faible vitesse fonctionne c'est-à-dire que la consommation ne dépasse pas 50 microampères, alors que lorsque l'on fonctionne au niveau de V2, c'est-à-dire en grande vitesse, la consommation est comprise entre 5 et 10 milliampères en réception, et quelques dizaines de milliampères en émission.

Pour en revenir à la première courbe, c'est-à-dire à la commande d'alimentation de réception 33, le taux de multiplexage, consistant en un rapport entre la durée de fonctionnement en mode communication c'est-à-dire X sur la durée de mise en veille du mode économique Y, est compris entre 0,001 et 0,1. C'est ce taux de multiplexage temporel qui définit le niveau de consommation du récepteur, mais aussi le temps de réponse du module 1 à une interrogation. En effet, une veille radio de 10 millisecondes toutes les secondes demande un temps de réveil de l'ordre de la seconde, alors qu'une veille radio de 10 millisecondes toutes les 100 millisecondes demande 100 millisecondes de temps de réponse, c'est-à-dire la durée totale du cycle de veille, ceci est donc

plus rapide.

Chaque message d'interrogation provenant d'un opérateur terminal 4 est formé d'une adresse, qui est toujours prise en compte par les modules autonomes 1, et une information (données de message) qui n'est prise en compte que si l'adresse est correcte.

REFERENCES

1. Module autonome

2. Objet recevant un module 1

3. Unité centrale électronique de gestion 4. Opérateur terminal

5. Circuit d'émission

6. Circuit de réception

7. Liaison filaire

8. Microcontrôleur 9. Mémoire morte électriquement effaçable et programmable

10. Boîtier de protection

11. Antenne

12. Moyen économiseur d'énergie

13. Quartz à faible fréquence 14. Quartz à grande fréquence

15. Commande d'alimentation du récepteur pour traiter la présence d'une porteuse

16. Réveil et traitement en réception du message

17. Ondes hertziennes 18. Répartiteur ou circuit de commutation d'antenne

19. Modulateur démodulateur dit modem

20. Clavier d'un opérateur 4

21. Ecran d'un opérateur 4

22. Clavier d'une unité 3 23. Ecran d'une unité 3

24. Porteuse envoyée par un opérateur 4

25. Traitement après détection de la porteuse 24 avec l'adresse correcte

26. Détection de la porteuse 24 avec l'adresse incorrecte 27. Réveil et traitement du module 1 lorsque l'adresse est correcte

28. Réveil puis arrêt du module 1 lorsque l'adresse est incorrecte

29. Réponse du module 1 après traitement 27

30. Capteur 31. Données en réception

32. Données en émission

33. Commande d'alimentation du récepteur

34. Commande d'alimentation de l'émetteur

35. Détection de la porteuse 24 et traitement des données

36. Commande d'alimentation de la mémoire

37. Commande d'alimentation de l'interface de télémesure

38. Mesure du capteur 30

VI. Faible consommation et basse vitesse

V2. Forte consommation et grande vitesse

W. Durée de la détection et du traitement 25

X. Durée du réveil 15

Y. Durée entre deux réveils 15

Z. Durée du traitement de la détection de la porteuse 26