Arrière-plan de l'invention

La présente invention a pour objet un accessoire formant béquille amovible pour une bicyclette. Elle trouve en particulier une application pour un véhicule à deux roues, du type bicyclette, pour lui permettre d'être maintenu en appui sur ses roues, par exemple dans une position verticale, lorsqu'il n'est pas en mouvement, afin de faciliter, par exemple, son rangement, ou sa présentation, lorsque le véhicule est disposé sur un lieu de vente.

On connaît des béquilles amovibles configurées pour être montées sur une bicyclette par des moyens de fixation tels que des boulons. Cependant, la solidarisation de telles béquilles sur la bicyclette est souvent rendue complexe, et requiert généralement un outillage dédié dont l'utilisateur ne dispose pas nécessairement.

On connaît également des béquilles amovibles configurées pour être montées sur une bicyclette sans requérir l'utilisation d'un outillage dédié. De telles béquilles sont en particulier décrites par les documents US 7 059 622 et US 4 591 180, qui présentent tous deux un accessoire formant béquille amovible pour une bicyclette, comprenant un élément longiligne fixé à une embase qui vient s'adapter sur la partie inférieure de la bicyclette.

Le problème posé par ce type d'accessoire est qu'il ne peut être maintenu solidarisé en un unique emplacement de la bicyclette selon que la bicyclette est en mouvement ou immobile : l'utilisateur doit ainsi démonter l'accessoire, pour éventuellement le remonter à un autre emplacement de la bicyclette, multipliant ainsi les manipulations requises, et par là même, les risques de détérioration et de pertes de l'accessoire. Par ailleurs, la solidarisation de ce type d'accessoire à la bicyclette est généralement instable et fragile, l'accessoire risquant de se désolidariser accidentellement de la bicyclette lorsqu'elle est en mouvement.

Objet et résumé de l'invention

La présente invention a pour but d'équiper un accessoire formant béquille amovible d'un système de fixation simple, intuitif et robuste, permettant à la bicyclette d'être alternativement immobilisée ou mise en mouvement, sans que l'accessoire ne soit démonté ou déplacé en un emplacement distinct de la bicyclette.

Ce but est atteint par le fait que l'accessoire selon l'invention comprend :

- un élément mâle constitué d'un plot à tête élargie ;

- un élément femelle muni d'un orifice dimensionné pour accueillir la tête élargie, abritant des moyens de verrouillage configurés pour coopérer avec le plot, l'élément femelle étant pourvu d'une surface de contact, l'orifice débouchant sur la surface de contact.

Ainsi, en engageant la tête élargie dans l'orifice, la coopération des moyens de verrouillage de l'élément femelle avec le plot à tête élargie de l'élément mâle permet de solidariser de manière simple et intuitive les deux éléments l'un à l'autre, et ainsi de solidariser l'accessoire formant béquille amovible à la bicyclette. En outre, la présence des moyens de verrouillage permet d'éviter toute désolidarisation accidentelle des deux éléments.

En outre, la présence de la surface de contact permet de limiter le jeu qui pourrait se créer entre les éléments mâle et femelle, un tel jeu pouvant être particulièrement gênant pour l'utilisateur, en particulier lorsque la bicyclette est en mouvement.

Les dimensions extérieures de la tête élargie sont égales, voire légèrement inférieures, à celles de l'orifice formé dans l'élément femelle, de manière à ce que la tête élargie puisse être engagée dans l'élément femelle.

L'invention est déclinée ci-après dans une série de variantes de réalisation, qui peuvent être considérées seules ou en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes.

Avantageusement, l'élément femelle abrite un premier mors mobile selon une première direction et un second mors, le premier mors pouvant se déplacer par rapport au second mors.

Par mors, on entend toute pièce configurée pour entrer en contact et maintenir le plot de l'élément mâle.

Par cette disposition, on comprend que le premier mors est éloigné du second mors par un mouvement de translation selon la première direction, de manière à permettre l'engagement de la tête élargie au travers de l'orifice de l'élément femelle, le premier mors étant rapproché du second mors, par un mouvement de translation selon la première direction de sens opposé, afin de maintenir la tête élargie dans l'élément femelle, pour verrouiller la solidarisation des éléments mâle et femelle.

Le plot définit un axe disposé, de préférence, transversalement, et encore de préférence, perpendiculairement à la première direction.

De manière avantageuse, l'élément femelle comporte un ressort qui sollicite le premier mors vers une position de verrouillage.

Par cette disposition, le ressort sollicite le premier mors vers le second mors, selon la première direction, de manière à maintenir les premier et second mors de part et d'autre de la gorge formée sur l'élément mâle, entre la tête élargie et le corps du plot, de telle sorte qu'ils maintiennent la tête élargie du plot dans l'élément femelle, dans la position de verrouillage, en empêchant un déplacement relatif entre le plot et l'élément femelle selon l'axe du plot.

De préférence, l'élément femelle comporte un premier socle formant coulisseau et le premier mors est fixé sur le premier socle.

On comprend donc que, par solidarisation avec le premier mors, le premier socle est mobile en translation selon la première direction, le coulissement du premier socle dans l'élément femelle entraînant le premier mors en translation.

Avantageusement, l'élément femelle comporte un système de déverrouillage configuré pour écarter le premier mors du second mors.

Le système de déverrouillage permet ainsi, en comprimant le ressort qui sollicite le premier mors vers le second mors, de déplacer le premier mors selon la première direction, afin de faire passer le premier mors de la position de verrouillage à une position de déverrouillage, de manière à étendre l'espace formé entre les premier et deuxième mors, permettant ainsi à la tête élargie d'être retirée de l'élément femelle, en s'extrayant au travers de l'orifice.

Selon un premier mode de réalisation, le second mors est fixe et le système de déverrouillage comporte une butée portée par le premier socle qui vient s'engager dans une ouverture de l'élément femelle sous la sollicitation du ressort. Par cette disposition, on comprend qu'une force peut être appliquée sur la butée portée par le premier socle, au travers de l'ouverture formée dans l'élément femelle, de manière à écarter le premier mors du second mors, en comprimant le ressort. En l'absence de force appliquée sur la butée au travers de l'ouverture formée dans l'élément femelle, le ressort maintient la butée engagée dans l'ouverture, de manière à ce que la butée soit accessible à l'utilisateur, pour qu'il puisse actionner le système de déverrouillage.

De préférence, l'ouverture est dimensionnée de telle sorte qu'un outil dédié est nécessaire pour appliquer une force sur la butée, afin de limiter le risque que l'accessoire ne soit subtilisé.

Par cette disposition, une personne mal intentionnée, qui ne disposerait pas de l'outil dédié, ne pourrait pas actionner le système de déverrouillage, de manière à désolidariser les éléments mâle et femelle, pour éventuellement subtiliser l'accessoire formant béquille amovible. Selon ce mode de réalisation, le montage de l'accessoire est simple et intuitif, et ne requiert pas d'outil dédié, alors que le démontage, pour des raisons de sécurité, nécessite l'utilisation d'un outil dédié.

De manière avantageuse, la force appliquée sur la butée est dirigée selon la première direction, dans le même sens que celui dans lequel le premier mors est translaté pour passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage.

Selon un deuxième mode de réalisation, le second mors est fixe et le système de déverrouillage est une tirette solidaire du premier socle, accessible et déplaçable dans une lumière de l'élément femelle, le premier socle étant sollicité vers la position de verrouillage par le ressort.

Par cette disposition, on comprend que l'actionnement de la tirette permet d'éloigner le premier mors du second mors, en comprimant le ressort ; en l'absence de force exercée sur la tirette, le ressort maintient le premier mors en position de verrouillage, alors que la tirette est engagée dans la lumière, de manière à être accessible à l'utilisateur.

On comprend que l'actionnement de la tirette est réalisé par une translation selon la première direction, dans le même sens que celui dans lequel le premier mors est translaté pour passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage. Selon un troisième mode de réalisation, le système de déverrouillage comporte une portion portée par le premier socle qui vient s'engager dans une ouverture de l'élément femelle sous la sollicitation du ressort.

De manière similaire au premier mode de réalisation de la présente invention, une force peut être appliquée sur la portion du premier socle, au travers de l'ouverture formée dans l'élément femelle, de manière à écarter le premier mors du second mors, la force appliquée sur la portion du premier socle étant dirigée selon la première direction, dans le même sens que celui dans lequel le premier mors est translaté pour passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage.

De manière avantageuse, l'élément femelle comporte un second socle formant coulisseau, mobile selon une seconde direction, parallèle à la première direction, le second mors étant fixé sur le second socle et le second socle étant sollicité vers la position de verrouillage par le ressort.

Dans cette disposition, on comprend qu'au contraire des premier et deuxième modes de réalisation, le second mors est mobile. Ainsi, l'actionnement du système de déverrouillage permet de déplacer en translation respectivement selon les première et seconde directions, parallèles l'une à l'autre et de sens opposés, les premier et second mors, de manière à écarter le premier mors et le second mors l'un de l'autre ; le ressort, en agissant sur les premier et second socles, permet, à l'inverse, de rapprocher les premier et second mors l'un de l'autre.

De préférence, l'élément femelle comporte un axe perpendiculaire aux première et seconde directions, portant une première et une seconde cames configurées pour coopérer respectivement avec le premier et le second socles, de telle sorte que la translation du premier socle entraîne la translation en sens inverse du second socle.

De manière avantageuse, l'axe portant les cames est disposé perpendiculairement par rapport à l'axe défini par le plot de l'élément mâle.

Par cette disposition, on comprend que les cames permettent d'appliquer au second socle une force de direction parallèle et de sens opposé à la force reçue suite à l'actionnement de la butée portée par le premier socle : en particulier, lorsqu'une force est appliquée au premier socle de manière à déplacer le premier socle selon la première direction, une force dirigée selon la première direction est appliquée à la première came. Par suite, les première et seconde cames étant montées rotatives autour d'un axe perpendiculaire à la première direction, la seconde came applique au second socle une force dirigée selon la seconde direction, parallèle à la première direction, de sens opposé, le second socle étant ainsi déplacé selon la deuxième direction, dans un sens opposé au sens de translation du premier socle.

Avantageusement, les premier et second socles coulissent l'un dans l'autre.

Par cette disposition, l'encombrement de l'élément femelle est limité.

De manière avantageuse, le ressort est maintenu entre le premier et le second socles.

Ainsi, le ressort permet de solliciter les premier et second mors, portés par les premier et second socles, l'un vers l'autre, en position de verrouillage. Par suite, la compression du ressort permet d'écarter les premier et second mors l'un de l'autre, afin de passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage.

De préférence, l'embase comporte au moins une saillie qui définit une cavité de réception pour la tête du plot.

Par cette disposition, le jeu de l'accessoire selon la présente invention, lorsque le plot est engagé au travers de l'orifice de l'élément femelle, est limité, l'extrémité de la tête élargie du plot venant se loger dans la cavité de réception formée par la saillie.

Selon l'un quelconque des modes de réalisation de la présente invention, avantageusement, le premier socle comporte un logement dans lequel le ressort est maintenu.

Par cette disposition, la robustesse du verrouillage de l'accessoire est assurée, le ressort ne risquant pas d'être extrait accidentellement de l'élément femelle, ce qui compromettrait l'existence de la position de verrouillage, ainsi que la possibilité de passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage, et inversement, et compromettrait par là même le fonctionnement de l'accessoire.

De manière avantageuse, le premier socle comporte une cavité configurée pour accueillir une portion de la tête élargie dudit plot. Par cette disposition, le jeu de l'accessoire selon la présente invention, lorsque le plot est engagé au travers de l'orifice de l'élément femelle, est limité, la présence de la cavité du premier socle réduisant, voire empêchant, tout déplacement de l'élément mâle par rapport à l'élément femelle, lorsque l'accessoire est en position de verrouillage. En outre, la tête élargie de l'élément mâle est ainsi maintenue dans l'élément femelle lorsqu'il se trouve en position de verrouillage.

De préférence, la tête du plot est chanfreinée ou arrondie.

La forme de la tête élargie du plot facilite la coopération de l'élément mâle avec l'élément femelle ; en particulier, lorsque l'élément mâle est engagé dans l'élément femelle au travers de l'orifice, la forme de la tête élargie permet au plot de coopérer avec les premier et second mors, de manière à écarter les premier et second mors l'un de l'autre, pour permettre l'engagement de la tête élargie au travers de l'orifice formé dans l'élément femelle, jusqu'à ce qu'elle atteigne la cavité formée dans le premier socle de l'élément femelle.

L'invention porte également sur une bicyclette comportant une béquille amovible et un cadre équipé dans sa partie inférieure d'une plaque de montage de la béquille, la plaque comportant une face inférieure et une face supérieure, la béquille étant constituée d'un accessoire selon la présente invention, l'embase venant s'adapter sur la face inférieure de la plaque de montage.

Par cette disposition, on comprend que l'embase est conformée de telle sorte qu'elle peut coopérer avec la face inférieure de la plaque, permettant ainsi un montage solide et stable de l'accessoire sur la plaque de la bicyclette.

Avantageusement, selon le deuxième mode de réalisation de l'accessoire selon la présente invention, le plot est fixé sur l'embase de la béquille et l'élément femelle forme un boîtier séparé qui vient se positionner sur la face supérieure de la plaque de montage.

De manière avantageuse, la plaque de montage comporte un trou, le plot s'engageant au travers de la plaque de montage, depuis sa face inférieure.

Par cette disposition, on comprend que le montage de l'accessoire sur la bicyclette est réalisé tout d'abord par l'engagement du plot depuis la face inférieure de la plaque de montage, au travers du trou de la plaque de montage ; par suite, l'élément femelle est positionné sur la face supérieure de la plaque de montage, le plot venant s'engager au travers de l'orifice de l'élément femelle depuis la face supérieure, jusqu'à ce que la tête élargie du plot de l'élément mâle atteigne la cavité formée dans premier socle de l'élément femelle.

Selon les premier et troisième modes de réalisation de l'accessoire selon la présente invention, de préférence, le plot est monté à demeure sur la plaque de montage, et l'élément femelle constitue l'embase de la béquille.

Par cette disposition, on comprend que le plot fait saillie depuis la face inférieure de la plaque de montage, l'élément femelle étant déplacé selon une direction parallèle à l'axe défini par le plot, dans un mouvement ascendant, de manière à engager le plot au travers de l'orifice de l'élément femelle.

Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci- après de plusieurs modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants sur lesquels :

- les figures 1A et 1B représentent schématiquement une vue éclatée d'un premier mode de réalisation de l'accessoire selon la présente invention ;

les figures 2A et 2B représentent schématiquement coopération des éléments mâle et femelle de l'accessoire figures 1A et 1B ;

- les figures 3A, 3B et 3C représentent schématiquement un deuxième mode de réalisation de l'accessoire selon la présente invention ;

- la figure 4 représente schématiquement une vue éclatée d'un troisième mode de réalisation de l'accessoire selon la présente invention ;

- les figures 5A et 5B représentent schématiquement la coopération des éléments mâle et femelle de l'accessoire de la figure 4 ; et la figure 6 représente schématiquement une bicyclette sur laquelle est monté un accessoire selon la présente invention.

Description détaillée de l'invention

Dans le premier mode de réalisation représenté aux figures 1A et

1B, l'accessoire 10 formant béquille amovible pour une bicyclette 512 comprend un élément longiligne 12 et une embase 14 comportant une face supérieure 16 et une face inférieure 18, l'élément longiligne 12 étant fixé à l'embase 14 en s'étendant depuis la face inférieure 18.

Dans l'exemple représenté, l'accessoire 10 comprend également un élément mâle 20 comportant un axe fileté 26 et définissant une première et une seconde extrémités ; l'élément mâle 20 est constitué d'un plot 22 se terminant, en la première extrémité de l'élément mâle 20, par une tête élargie 24, une gorge 28 étant formée entre l'axe fileté 26, disposé en la seconde extrémité de l'élément mâle 20, et la tête élargie 24.

Tel que représenté sur les figures 1A et 1B, l'élément mâle 20 est configuré pour être monté sur une plaque de montage 500, la plaque de montage 500 comportant une face inférieure 502 et une face supérieure 504 et un trou 506 s'étendant de part et d'autre de la plaque de montage 500 ; on comprend donc que l'axe fileté 26 de l'élément mâle 20 peut être engagé dans le trou 506 de la plaque de montage 500, depuis la face inférieure 502 de la plaque de montage 500.

On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, tout autre moyen de montage, tel que par exemple une soudure ou un clippage, permettant de monter l'élément mâle 20 sur la plaque de montage 500, de manière à ce que le plot 22 de l'élément mâle 20 s'étende depuis la face inférieure 502 de la plaque de montage 500. On pourrait également concevoir un élément mâle 20 ne formant qu'une pièce avec la plaque de montage 500 et s'étendant depuis la face inférieure 502 de la plaque de montage 500.

L'accessoire 10, selon ce premier mode de réalisation, comprend en outre un élément femelle 30, constitué de l'embase 14 de l'accessoire 10 ; l'élément femelle 30 est muni d'un orifice 32 débouchant sur la face supérieure 16 de l'embase 14, et comprend des moyens de verrouillage 34 et une surface de contact 35, confondue dans l'exemple représenté, avec la face supérieure 16 de l'embase 14. Tel que cela apparaît en particulier sur les figures 1A et 1B qui représentent une vue éclatée de l'accessoire 10, les moyens de verrouillage 34 comprennent un premier socle 36 configuré pour être monté mobile en translation selon une première direction Dl dans une chambre 39 formée dans l'élément femelle 30.

Tel que représenté sur les figures 1A et 1B, la chambre 39 formée dans l'élément femelle 30 débouche, d'une part sur l'orifice 32 formé sur la surface de contact 35, et d'autre part sur une extrémité latérale de l'élément femelle 30 ; le premier socle 36 est donc introduit dans la chambre 39 de l'élément femelle 30 par cette extrémité latérale.

En outre, le premier socle 36 comporte une cavité 38, par exemple et de manière non limitative, de forme parallélépipédique, le premier socle 36 comportant en outre une première et une seconde 37 extrémités disposées selon la direction Dl, la première extrémité étant constituée d'une butée 40, un logement 42, dont l'utilité apparaîtra plus clairement dans la suite de la description, débouchant sur la seconde extrémité 37.

Le premier socle 36 est par ailleurs configuré de telle sorte à recevoir, sur sa partie supérieure, un premier mors 44, le premier mors 44 comportant une échancrure 46 de forme partiellement cylindrique dont l'utilité apparaîtra plus clairement dans la suite de la description. Par exemple et de manière non limitative, le premier mors 44 est configuré pour être maintenu sur la seconde extrémité 37 du premier socle 36, au- dessus du logement 42, par exemple par clippage ou par tout autre moyen de maintien ; on pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un premier socle 36 constitué d'une seule pièce et dont une portion constituerait un premier mors 44.

Les moyens de verrouillage 34 comportent par ailleurs un capot 48 configuré pour être monté sur la seconde extrémité 37 du premier socle 36, ainsi qu'un ressort 50, configuré pour être disposé dans le logement 42.

Par ailleurs, l'élément femelle 30 comporte un second mors 52, logé dans la chambre 39, qui définit également une échancrure 57 venant partiellement obstruer l'orifice 32 de l'élément femelle 30, depuis le volume intérieur défini par la chambre 39.

En outre, le capot 48 comporte une patte souple 49 configurée pour coopérer par clippage avec une fente 31 formée sur l'extrémité latérale de l'élément femelle 30 dans laquelle débouche la chambre 39 ; tel que cela apparaîtra plus clairement en particulier à l'observation des figures 2A et 2B, on comprend que le premier socle 36, sur lequel est fixé le premier mors 44, est engagé dans la chambre 39 depuis l'extrémité latérale de l'élément femelle 30. Par suite, le ressort 50 est disposé dans le logement 42, le capot 48 venant alors obstruer l'ouverture de la chambre 39 formée dans l'élément femelle 30 et maintenir le ressort 50 dans le logement 42, la patte souple 49 du capot 48 s'engageant dans la fente 31. Par exemple et de manière non limitative, le capot 48 présente une saillie cylindrique 51 configurée pour s'engager dans le volume intérieur du ressort 50, de manière à maintenir le ressort 50.

Tel que représenté sur les différentes figures, l'axe du ressort 50 est parallèle à la direction Dl définie par le premier socle 36.

Les figures 2A et 2B représentent une vue en coupe de la coopération les éléments mâle 20 et femelle 30 de l'accessoire 10.

Tel que représenté sur la figure 2A, dans laquelle le premier socle est disposé dans la chambre et maintenu par le capot 48, l'élément femelle se trouve dans une position de verrouillage, la tête élargie 24 du plot est disposée dans la cavité du premier socle, la tête élargie 24 étant engagée au travers de l'orifice. On comprend que la cavité, formée dans le premier socle, est disposée de telle sorte que l'orifice débouche dans la cavité.

Dans cette position de verrouillage, les premier 44 et second 52 mors sont disposés de part et d'autre de la gorge 28 du plot, les échancrures 46, 57 étant disposées en regard l'une de l'autre, la gorge 28 présentant une section, par exemple et de manière non limitative, de forme cylindrique, les échancrures 46, 57 des mors 44, 52 étant configurées de manière à entourer la section de forme cylindrique de la gorge 28.

Tel que représenté sur la figure 2A, le ressort 50 sollicite le premier mors 44, par l'intermédiaire d'une plaque de coulissement 45, de manière à maintenir l'échancrure 46 du premier mors 44 engagée dans la gorge 28.

On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, des moyens de verrouillage dans lesquels le ressort 50 coopérerait de manière directe avec le premier mors 44, de manière à maintenir l'échancrure 46 engagée dans la gorge 28.

On pourrait tout aussi bien concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un ressort 50 dont une extrémité serait conformée de manière à constituer le premier mors 44.

Par ailleurs, la butée 40, dans la position de verrouillage représentée par la figure 2A, est engagée dans une ouverture 54 traversante formée dans l'élément femelle, dans l'extrémité latérale opposée à celle dans laquelle débouche la chambre.

Tel que représenté sur la figure 2A, l'élément mâle 20 comporte en outre un col 29, la gorge 28 étant formée entre la tête élargie 24 et le col 29 ; dans la position de verrouillage, le col 29 est maintenu dans l'orifice formé dans la surface de contact de l'élément femelle.

Les dimensions de la section extérieure du col 29, ainsi que celles de la section maximale de la tête élargie 24, sont égale, voire légèrement inférieures à celles de l'espace formé par l'orifice 32 ; par ailleurs, les dimensions de la section extérieure de la gorge 28 sont inférieures à celles de la section extérieure du col 29 et à celles de la section maximale de la tête élargie 24.

Dans la position de verrouillage, la surface de contact 35 est disposée contre la face inférieure 502 de la plaque de montage 500, la coopération des éléments mâle 20 et femelle 30 étant telle que le contact entre la surface de contact 35 et la face inférieure 502 est maintenue, sans jeu ; dans cette position, l'embase 14 vient s'adapter sur la face inférieure 502 de la plaque de montage 500.

La figure 2B représente l'élément femelle de l'accessoire en position de déverrouillage.

Tel que représenté en traits pointillés, un outil 510 peut être engagé depuis l'extérieur de l'élément femelle, dans l'ouverture 54, de manière à appliquer une force sur la butée 40 du premier socle de l'élément femelle ; la force ainsi appliquée permet de translater le premier socle dans la chambre de l'élément femelle selon la direction Dl. La translation du premier socle conduit à comprimer le ressort 50 contenu dans le logement, contre la face interne du capot 48, de manière à écarter le premier mors 44 du second mors. Par face interne du capot 48, on entend la face du capot 48 dirigée vers l'intérieur du logement 42, lorsque les moyens de verrouillage 34 sont montés dans la chambre 39 de l'élément femelle 30, la face interne du capot 48 étant, par ailleurs, la face sur laquelle est formée la saillie cylindrique 51.

Tel que représenté sur la figure 2B, l'action de l'outil 510 permet de dégager partiellement l'orifice 32 de l'élément femelle, afin de permettre, par une translation de l'embase de l'accessoire vers le bas, symbolisée par les deux flèches verticales, d'extraire la tête élargie 24 de l'élément mâle 20 hors de la cavité formée dans le premier socle, de manière à désolidariser l'élément femelle et l'élément mâle 20.

On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, une butée 240 dimensionnée de telle sorte qu'elle s'engage au travers de l'ouverture 54, de manière qu'elle soit directement accessible pour que l'utilisateur puisse translater le premier socle 36 sans requérir l'utilisation d'un outil dédié.

A l'inverse, on comprend que, lorsqu'aucune force n'est appliquée sur la butée 40 et que le plot 22 de l'élément mâle 20 n'est pas engagé au travers de l'orifice 32, le premier socle 36 est disposé de telle sorte que la butée 40 s'engage au travers de l'ouverture 54 de l'élément femelle 30 et que le premier mors 44 obstrue partiellement l'orifice 32 depuis le volume intérieur défini par la chambre 39. La tête élargie 24 de l'élément mâle 20 étant arrondie et présentant une section qui augmente depuis la première extrémité du plot 22 vers la gorge 28, tel que représenté sur les différentes figures, l'introduction de la tête élargie 24 au travers de l'orifice 32 conduit à écarter en force le premier mors 44 du second mors 52, la tête élargie 24 coopérant avec l'échancrure 46 du premier mors 44, de manière à élargir l'espace défini entre les mors 44, 52, dans le volume intérieur de la chambre 39, en regard de l'orifice 32.

Lorsque le plot 22 est suffisamment engagé dans la cavité 38 de l'élément femelle 30, c'est-à-dire lorsque la tête élargie 24 dépasse l'espace formé entre les échancrures des premier 44 et second 52 mors, le premier mors 44 est sollicité contre la gorge 28 par le ressort 50, tel que décrit précédemment à l'observation de la figure 2A.

Tel que représenté sur les différentes figures, on comprend que, dans ce premier mode de réalisation de la présente invention, le second mors 52, par exemple et de manière non limitative constitué par une portion de la surface interne de la chambre 39, est fixe dans la chambre 39 de l'élément femelle 30, alors que le premier mors 44 est monté libre en translation selon la direction Dl de manière à faire varier l'espace défini entre les mors 44, 52, en regard de l'orifice 32.

Tel que représenté sur les différentes figures, l'axe défini par l'élément mâle 20 est transversal, de préférence perpendiculaire, à la direction Dl selon laquelle le premier socle 36 peut être coulissé dans la chambre 39 de l'élément femelle 30.

On comprend également que la position de verrouillage de l'élément femelle 30 est permise par le ressort 50 qui sollicite le premier mors 44 vers le second mors 52 ; à l'inverse, le passage de la position de verrouillage à la position de déverrouillage est permis par la coopération de l'outil 510 s'engageant au travers de l'ouverture 54 de l'élément femelle 30, de manière à coopérer avec la butée 40 pour écarter le premier mors 44 du second mors 52.

On comprend que le montage de l'accessoire 10 sur la plaque de montage 500 ne nécessite pas l'utilisation d'outils, alors que le démontage, pour des raisons de sécurité précédemment évoquées, requiert l'utilisation d'un outil dédié.

Les figures 3A à 3C représentent schématiquement un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; tel que représenté sur les différentes figures, l'accessoire 110 comporte, de manière similaire au premier mode de réalisation décrit précédemment, un élément longiligne 112 et une embase 114 comportant une face supérieure 116, et un élément mâle 120 s'étendant depuis la face supérieure 116 de l'embase 114, l'élément mâle 120 comportant un plot 122, une tête élargie 124, une gorge 128 et un col 129, et un élément femelle 130 comportant un orifice 132 débouchant sur une cavité 138 ; les contraintes liant les dimensions des différents composants de l'élément mâle 120 par rapport à celles de l'orifice 132 sont identiques à celles détaillées précédemment à la description du premier mode de réalisation. L'élément femelle 130 comporte par ailleurs un premier et un second 144, 152 mors, un premier socle 136 formant coulisseau sur lequel est fixé le premier mors 144, et un ressort 150 maintenu dans un logement 142 formé dans le premier socle 136, le ressort 150 permettant de solliciter le premier mors 144 vers le second mors 152, en position de verrouillage. En outre, la cavité 138 est formée dans le premier socle 136 et est configurée pour recevoir la tête élargie 124 de l'élément mâle 120, engagée au travers de l'orifice 132, en position de verrouillage.

Tel que représenté sur les différentes figures, l'élément mâle 120 et l'embase 114 forment une pièce unique ; on pourrait également concevoir un accessoire dont l'élément mâle 120 et l'embase 114 seraient deux éléments distincts fixés l'un à l'autre, par exemple par la coopération d'un axe fileté et d'un trou, ou par tout autre moyen de fixation.

Tel que représenté sur les différentes figures, l'élément mâle 120 est configuré de manière à s'engager, depuis la face inférieure 502, au travers du trou 506 formé dans la plaque de montage 500.

Par suite, et tel que représenté sur la figure 3B, la tête élargie 124 de l'élément mâle 120 s'étend depuis la face supérieure de la plaque de montage 500.

Par ailleurs, contrairement au précédent mode de réalisation, l'élément femelle 130 constitue un boîtier 162 distinct de l'embase 114 de l'accessoire 110 ; en outre, l'élément femelle 130 comporte une tirette 160 dont le fonctionnement apparaîtra plus clairement à la description des figures suivantes.

De manière similaire au premier mode de réalisation, la forme de la tête élargie 124 de l'élément mâle 120 permet d'engager l'élément mâle 120 en force dans l'élément femelle 130 au travers de l'orifice 132, en écartant les premier 144 et second 152 mors l'un de l'autre. Lorsque la tête élargie 124 est engagée dans l'élément femelle 130 de manière à ce que la tête élargie 124 dépasse l'espace formé par l'orifice 132, et de manière similaire au premier mode de réalisation, les échancrures des premier 144 et second 152 mors coopèrent avec la gorge 128 de l'élément mâle 120, en position de verrouillage.

Dans la position de verrouillage, l'embase 114 vient s'adapter sur la face inférieure 502 de la plaque de montage 500.

En outre, tel que cela apparaît à l'observation des différentes figures, la tirette 160 est fixée au premier socle 136 et est rendue accessible et déplaçable au travers d'une lumière 161 formée dans l'élément femelle 130 ; l'actionnement de la tirette 160 permet d'écarter le premier mors 144 du second mors 152, de manière à faire passer l'élément femelle 130 de la position de verrouillage à la position de déverrouillage.

Dans ce deuxième mode de réalisation, le boîtier 162 est donc configuré pour venir se positionner sur la face supérieure 504 de la plaque de montage 500 de manière à verrouiller l'accessoire 110 sur la plaque de montage 500, la plaque de montage 500 étant maintenue entre, d'une part l'élément femelle 130 dont la surface de contact 135 coopère avec la face supérieure 504, et d'autre part l'embase 114 dont la face supérieure 116 coopère avec la face inférieure 502.

On comprend donc que l'élément femelle 130 est engagé sur l'élément mâle 120 par une translation verticale vers le bas de l'élément femelle 130, alors que dans le premier mode de réalisation décrit précédemment, l'engagement est permis par une translation verticale vers le haut de l'élément femelle 130.

On pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un accessoire 110 dont l'élément femelle 130 serait formé dans l'embase 114, et l'élément mâle 120 constituerait un boîtier 162 configuré pour être engagé, depuis la face supérieure 504 de la plaque de montage 500, successivement au travers du trou 506 de la plaque de montage 500 et de l'orifice 132 formé dans la surface de contact 135 de l'élément femelle 130.

On pourrait tout aussi bien concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un accessoire 110 dont l'élément femelle 130 ne comporterait qu'un premier mors 144 mobile, le déplacement du premier mors permettant à lui seul à l'accessoire de passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage, et inversement.

De manière similaire au premier mode de réalisation, le passage vers la position de verrouillage de l'élément femelle 130 est facilité par la coopération du chanfrein de la tête élargie 124 avec les premier 144 et second 152 mors, alors que le passage de la position de verrouillage à la position de verrouillage est permis par l'actionnement d'un système de verrouillage, constitué par la butée 40 dans la premier mode de réalisation et par la tirette 160 dans le deuxième mode de réalisation, qui permet d'écarter le premier mors 44, 144 mobile en translation selon la direction Dl, du second mors 52, 152 monté fixement dans la cavité 38, 138 de l'élément femelle 30, 130.

De manière similaire au premier mode de réalisation décrit précédemment, et sans sortir du cadre de la présente invention, on pourrait concevoir un élément femelle dont le premier mors 144 serait directement constitué d'une portion d'extrémité du ressort 150, ou dont le second mors 152 serait directement formé par une portion de surface interne de l'élément femelle 130.

La figure 4 représente une vue éclatée d'un troisième mode de réalisation, selon la présente invention.

Tel que représenté sur la figure 4, l'accessoire 210, de manière similaire au premier mode de réalisation, comporte une embase 214, un élément longiligne 212, un élément mâle 220 constitué d'un axe fileté 226, d'un plot 222 comportant une tête élargie 224, un col 229 et une gorge 228, et un élément femelle 230 comportant un orifice 232 et des moyens de verrouillage 234 ; les contraintes liant les dimensions des différents composants de l'élément mâle 220 par rapport à celles de l'orifice 232 sont identiques à celles détaillées précédemment. De manière similaire au premier mode de réalisation, l'élément femelle 230 est constitué de l'embase 214 de l'accessoire, l'orifice 232 débouchant sur la surface de contact 235 de l'embase 214.

Les moyens de verrouillage 234 comportent également un premier socle 236 comportant une première 241 et une seconde 237 extrémités ; sur la première extrémité 241 du premier socle est fixé un premier mors 244, alors qu'un logement 242 configuré pour recevoir un ressort 250 est formé à proximité de la seconde extrémité 237. En outre, une cavité 238 est formée dans le premier socle 236.

Par exemple et de manière non limitative, l'embase 214 définit une chambre 239 présentant une forme parallélépipédique qui comporte une paroi inférieure 219 et qui définit une première 254 et une seconde 255 ouvertures, la première ouverture 254 étant formée sur l'un des côtés de l'embase 214, la seconde ouverture 255 étant formée au-dessus de la chambre 239, en regard de la paroi inférieure 219 ; sur la face interne de la paroi inférieure 219 est formée une saillie 278, composée de deux portions disjointes qui définissent une portion cylindrique. Par face interne, on entend la face de la paroi inférieure 219 sur laquelle le premier socle 236 est configuré pour être monté libre en translation. L'élément longiligne 212 s'étend, quant à lui, depuis la face externe de la paroi inférieure 219. Par ailleurs, deux orifices 273, 273' sont formés en regard l'un de l'autre sur chacun des bords latéraux de la paroi inférieure 219, les bords latéraux s'étendant parallèlement l'un à l'autre depuis la face interne.

Par ailleurs, l'accessoire 210 comporte un deuxième socle 270 configuré pour coulisser dans la cavité 238 du premier socle 236, le second socle 270 comportant par ailleurs un second mors 252, le second mors 252 étant disposé, lorsque les premier 236 et second 270 socles sont disposés de manière à pouvoir coulisser l'un par rapport à l'autre, entre la seconde extrémité 237 du premier socle 236 et le premier mors 244.

Tel que représenté sur les différentes figures, les premier 244 et second 252 mors sont constitués d'une portion respective des premier 236 et second 270 socles ; on pourrait également concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, des premier et second 244, 252 mors distincts des socles 236, 270, et fixés aux socles, par exemple par clippage ou par tout autre moyen de fixation, ou un deuxième mors 252 qui serait constitué par une portion d'extrémité du ressort 250.

En outre, l'accessoire 210 comporte un axe 272 portant une première 274 et une seconde 276 cames dont l'utilité apparaîtra plus clairement à la suite de la description, l'axe 272 étant configuré pour être engagé dans les orifices 273, 273' formés dans l'embase 214.

Par ailleurs, l'embase 214 comporte un couvercle 280 comportant une paroi supérieure 282, dans laquelle est formé l'orifice 232 de l'élément femelle 230, le couvercle 280 étant dimensionné de manière à recouvrir la chambre 239 formée dans l'embase 214, en étant disposé sur la seconde ouverture 255 définie par la chambre 239, les bords latéraux de l'embase 214 se trouvant en particulier recouverts par le couvercle 280 ainsi disposé ; en outre, le couvercle 280 est configuré de manière à maintenir dans la chambre 239 les moyens de verrouillage 234 constitués des premier et second socles 236, 270, de l'axe 272 et du ressort 250.

Le couvercle 280 comporte par ailleurs une ouverture latérale 281 configurée pour être disposée en regard de la première ouverture 254 définie par la chambre 239 lorsque le couvercle 280 recouvre la chambre 239, de manière à permettre à la seconde extrémité 237 du premier socle 236 d'être accessible au travers de la première ouverture 254 de l'embase 214.

Dans cette disposition de l'élément femelle 230 ainsi monté, le premier socle 236 est configuré de manière à ce que l'orifice 232 débouche dans la cavité 238 formée dans le premier socle 236.

La figure 5A représente l'accessoire lorsque l'élément femelle se trouve en position de verrouillage.

Tel que représenté et de manière similaire aux modes de réalisation précédents, dans la position de verrouillage, les premier et second mors 244, 252 sont engagés autour de la gorge 228 de l'élément mâle 220, de manière à maintenir la tête élargie 224 de l'élément mâle 220 dans la cavité 238 du premier socle 236.

Tel que cela apparaît également, la saillie 278 formée sur la face interne de la paroi inférieure 219 de l'embase 214 définit une cavité de réception 279 configurée pour recevoir l'extrémité de la tête élargie 224, de façon à réduire, voire à supprimer, le jeu qui pourrait se manifester lorsque l'élément mâle 220 est engagé dans l'élément femelle 230.

Tel que cela apparaît à l'observation de la figure 5A, dans la position de verrouillage, le plot est engagé dans la cavité du premier socle de manière à ce que la gorge 228 soit engagée dans la cavité au-delà de l'orifice ; la surface de contact de l'élément femelle 230, constituée par la paroi supérieure du couvercle, vient en contact contre la face inférieure de la plaque de montage 500, de manière également à réduire le jeu qui pourrait se créer lors de la mise en mouvement de la bicyclette 512 sur laquelle est montée la béquille amovible constituée par l'accessoire 210.

De manière similaire aux précédents modes de réalisation, dans la position de verrouillage, l'embase 214 vient s'adapter sur la face inférieure 502 de la plaque de montage 500.

Tel que représenté sur la figure 5A, dans la position de verrouillage, le ressort 250 est maintenu entre la seconde extrémité 237 du premier socle et le second mors 252 porté par le second socle 270. Le ressort 250 permet ainsi de maintenir le second mors 252 dans la gorge 228 de l'élément mâle. En outre, le ressort 250, en coopérant simultanément avec la seconde extrémité 237 du premier socle, contribue également à maintenir le premier mors dans la gorge 228.

La figure 5B représente le passage de l'élément femelle de la position de verrouillage à la position de déverrouillage.

Tel que symbolisé par la flèche pleine horizontale, lorsqu'une force est appliquée sur la seconde extrémité 237 du premier socle au travers de la première ouverture, le premier socle est translaté dans la chambre de l'élément femelle selon la direction Dl. Le déplacement du premier mors 244 entraîne alors le déplacement de la première came 274. On comprend donc que la portion du premier socle constituée par la seconde extrémité 237 permet à l'utilisateur de déverrouiller l'élément femelle.

Par suite, l'axe 272 étant monté libre en rotation dans l'embase 214 par l'intermédiaire des orifices, le déplacement de la première came 274 entraîne le déplacement dans un sens opposé de la seconde came 276. Par suite, la seconde came 276 vient pousser contre l'extrémité inférieure 271 du second socle, de manière à faire coulisser le second socle selon la direction D2 parallèle et opposée à la direction Dl.

Par extrémité inférieure du second socle 270, on entend l'extrémité du second socle 270 opposée à celle contre laquelle le ressort 250 vient coopérer, l'extrémité inférieure étant par ailleurs disposée à proximité de la paroi inférieure 219 de l'embase 214.

Il s'ensuit que le second mors 252, en se déplaçant selon la direction D2, s'écarte de la gorge 228 de l'élément mâle 220, en comprimant le ressort 250 contre la face interne de la seconde extrémité 237 du premier socle 236 ; par face interne de la seconde extrémité 237, on entend la face disposée vers le logement 242 formé dans le premier socle 236.

On comprend donc que la force appliquée sur la seconde extrémité 237 du premier socle 236 permet, par l'intermédiaire des cames 274, 276 montées rotatives sur l'axe 272, d'écarter simultanément les mors 244, 252 l'un de l'autre, de manière à libérer l'espace formé par l'orifice 232 de l'élément femelle 230 ; par suite, l'élément mâle 220 peut être extrait hors de la cavité 238 de l'élément femelle 230, par exemple et de manière non limitative par une translation verticale vers le bas de l'élément femelle 230. On comprend que, de manière différente aux précédents modes de réalisation, le second mors 252 est ici mobile dans l'élément femelle 230, libre en translation dans la chambre 239 selon une direction parallèle à la direction selon laquelle le premier mors 244 est également libre en translation dans la chambre 239.

Par ailleurs, dans ce troisième mode de réalisation, le système de déverrouillage est également constitué d'une portion du premier socle qui demeure accessible en dehors de la chambre 239 lorsque l'élément femelle 230 est en position de verrouillage, en l'occurrence la seconde extrémité 237 ; l'utilisateur peut ainsi exercer une force sur le premier socle 236 par l'intermédiaire de la seconde extrémité 237, de manière à écarter les premier et second mors 244, 252 l'un de l'autre.

On comprend des différentes figures décrites précédemment que l'engagement de l'élément mâle 20, 120, 220 dans l'élément femelle 30, 130, 230 est facilité, dans les différents modes de réalisation, par la coopération de la surface chanfreinée de la tête élargie 24, 124, 224 avec les mors 44, 144, 244, 52, 152, 252. On comprend cependant que le passage en position de verrouillage de l'élément femelle des différents accessoires 10, 110, 210 resterait néanmoins possible en l'absence de surface chanfreinée, la tête élargie pouvant coopérer en force avec les mors, ou l'utilisateur pouvant actionner le système de déverrouillage de l'accessoire pour permettre le passage en position de verrouillage. Par ailleurs, le ressort 50, 150, 250 permet de maintenir les mors l'un vers l'autre, de manière à ce qu'ils soient maintenus engagés dans la gorge 28, 128, 228 de l'élément mâle. L'actionnement du système de déverrouillage permet ensuite d'écarter les mors l'un de l'autre, de manière à libérer l'espace formé par l'orifice 32, 132, 232 de l'élément femelle, pour que le plot 22, 122, 222 puisse être dégagé hors de l'élément femelle.

La figure 6 représente schématiquement la bicyclette 512 comportant, de manière traditionnelle, une roue avant 516, une roue arrière 514, un cadre 518 et un pédalier 520. Par ailleurs, la bicyclette 512 comporte une plaque de montage 500 disposée à proximité du pédalier 520.

En outre, tel que représenté sur la figure 6, la bicyclette 512 comporte un accessoire 10, 110, 210 selon la présente invention, l'accessoire étant monté sur la plaque de montage 500 et constituant une béquille amovible ; l'accessoire 10, 110, 210 comporte un axe d'articulation 522 liant la partie longiligne à l'embase, configuré de telle sorte que la béquille amovible peut alternativement être déployée, pour maintenir la bicyclette 512 en appui sur ses roues, ou rabattue, afin de ne pas empêcher le déplacement de la bicyclette 512.

L'accessoire 10, 110, 210 permet donc d'équiper la bicyclette 512 de manière rapide et intuitive, sans requérir l'utilisation d'outils dédiés ; par ailleurs, l'accessoire 10, 110, 210 ne nécessite pas d'être démonté pour permettre à la bicyclette 512 d'être mis en mouvement.

La description ci-dessus est donnée à titre d'exemple ; elle n'est donc pas limitative de l'invention. En particulier, l'invention, bien que particulièrement adaptée au domaine des bicyclettes, peut trouver une application pour tout type de véhicules à deux roues et ne pouvant être maintenu en appui sur ses roues sans la présence d'un accessoire dédié.