[0001] L'invention a trait au domaine des sièges de véhicules sur glissière, et plus particulièrement à la fixation d'une glissière de siège sur un plancher de véhicule.

[0002] Un siège de véhicule est généralement constitué d'un dossier, en liaison avec une assise destinée à recevoir un ou plusieurs passagers. Afin d'augmenter l'habitabilité de l'habitacle, le siège est souvent monté sur glissière, ce qui permet de mouvoir le siège selon une direction longitudinale.

[0003] Contrairement à un siège fixe, qui présente une structure directement solidaire avec le plancher, un siège sur glissière ne peut être lié au plancher que par l'intermédiaire de la glissière. Ainsi, le siège est rattaché sur une partie mobile de la glissière, qui coulisse sur une partie fixe, rattachée au plancher du véhicule. La partie fixe est en général fixée au plancher, par l'intermédiaire de deux vis de fixation, en insertion dans des trous taraudés, prévus au droit de la glissière.

[0004] Un tel type de fixation n'est néanmoins pas adapté pour des sièges ou des banquettes destinés à accueillir au moins deux personnes. En effet, pour une banquette présentant une taille et une masse supérieure à celle d'un siège destiné à recevoir une seule personne, l'effort exercé par cette banquette sur le plancher du véhicule, est sensiblement plus élevé que l'effort exercé par un siège à une seule personne sur le plancher. Une telle situation peut s'avérer problématique en situation de choc. En effet, lors d'un choc frontal, la banquette subit un effort de traction, qui engendre au niveau des fixations de la glissière une concentration d'effort sur le plancher, autour des vis de fixation. Si le siège possède une masse importante, cette concentration d'effort peut aboutir, dans des cas extrêmes, à un arrachement du plancher, conduisant au détachement du siège du plancher du véhicule.

[0005] Pour éviter une telle situation, il est généralement prévu de renforcer la fixation de la glissière sur le plancher du véhicule, par l'intermédiaire de pattes de fixation, rapportées sous la glissière. Les pattes de fixation dépassent de la glissière. Les pattes de fixation, destinées à être solidarisées avec le plancher, sont fixées à la glissière par rivetage ou soudage, afin de résister aux contraintes locales élevées liées au choc. De cette manière, l'effort est réparti sur deux points, ce qui permet de renforcer la fixation du siège sur le plancher.

[0006] De telles pattes de fixation présentent néanmoins l'inconvénient d'être lourdes, ce qui augmente le poids total du siège, et le rend difficile à manipuler par des opérateurs. De plus, la patte de fixation dépassant de la glissière, et par extension du siège, est associée à un encombrement important, ce qui a pour effet, d'une part, de rendre complexe la manutention du siège sur un convoyeur mécanique, et, d'autre part, d'empêcher un stockage optimal du siège en entrepôt.

[0007] Afin de remédier aux inconvénients précités, le document FR 3 006 253 divulgue un dispositif de fixation amovible d'une glissière de siège sur un plancher de véhicule, la glissière étant attachée au plancher par un dispositif de fixation qui comprend notamment une embase, un pion de centrage et un boulon. Le pion de centrage, permet la mise en position de l'embase sur la glissière, et est destiné à se rompre en cas de choc, ce qui permet de limiter les efforts en cas de choc dans la zone de centrage. Néanmoins, pour le cas d'un siège lourd, comme par exemple une banquette, un tel dispositif ne résout pas le problème de concentration de contraintes sur le plancher. En effet, la rupture du pion de centrage, conduit à n'avoir qu'un seul point de rattachement de la glissière sur le plancher par le boulon, cet unique point de rattachement pouvant être insuffisant pour retenir une banquette sur le plancher en cas de choc.

[0008] Un premier objectif est de proposer un dispositif de renfort permettant de déporter les efforts de fixation de la glissière sur le plancher, et ainsi de renforcer la fixation d'une glissière sur un plancher de véhicule.

[0009] Un deuxième objectif est de proposer un dispositif de renfort apte à résister aux chocs.

[0010] Un troisième objectif est de proposer un siège muni d'une glissière répondant aux objectifs précités.

[0011] Un quatrième objectif est de proposer un véhicule muni d'un dispositif de renfort tel que présenté ci-dessus.

[0012] À cet effet, il est proposé, en premier lieu, un dispositif de renfort agencé entre une glissière d'un siège et un plancher de véhicule, le dispositif de renfort comprenant une entretoise incluant une partie proximale, destinée à être fixée entre la glissière et le plancher, et une partie distale, en prolongement de la partie proximale, la partie distale s'étendant au-delà de la glissière, la partie distale étant destinée à être fixée sur le plancher.

[0013] Un tel dispositif de renfort permet de répartir les efforts exercés par le siège sur le plancher du véhicule, ce qui permet de renforcer la fixation du siège sur le plancher.

[0014] Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison :

- la partie distale est destinée à former une liaison encastrement avec le plancher ;

- le dispositif de renfort comprend une ouverture distale, disposée sur la partie distale, et une vis de fixation, l'ouverture distale étant apte à permettre le passage de la vis de fixation ;

- le dispositif de renfort comprend un pion de centrage, le pion de centrage étant apte à être inséré dans un orifice agencé dans le plancher du véhicule ;

- le dispositif de renfort comprend plusieurs parties distales ;

- le dispositif de renfort comprend une ouverture proximale, disposée sur la partie proximale, et une vis d'assemblage, la vis d'assemblage s'insérant au sein de l'ouverture proximale ;

- le dispositif de renfort comprend un évidement, disposé autour de l'ouverture proximale, l'évidement formant une zone déformable sur l'entretoise.

[0015] Il est proposé, en deuxième lieu, un véhicule comprenant un dispositif de renfort tel que présenté ci-dessus.

[0016] Selon un mode de réalisation, le véhicule comprend, en outre, une glissière, destinée à être fixé sur le plancher du véhicule.

[0017] Selon un mode de réalisation particulier, le véhicule comprend, en outre, une cale de fixation faisant saillie de la glissière, la partie proximale du dispositif de renfort comprenant un trou, destiné à recevoir la cale de fixation.

[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière concrète à la lecture de la description ci-après de modes de réalisation, laquelle est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un véhicule, le véhicule comprend un siège muni d'une glissière et d'un dispositif de renfort ;

- la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de renfort, monté entre une glissière de siège et un plancher ;

- la figure 3 est une vue de dessus du dispositif de renfort, monté entre une glissière de siège et un plancher ;

- la figure 4 est une vue en coupe du dispositif de renfort, monté entre une glissière de siège et un plancher ;

- la figure 5 est une vue en perspective éclatée du dispositif de renfort, monté entre une glissière de siège et un plancher ;

- la figure 6 est une vue en coupe du dispositif de renfort monté entre une glissière de siège et un plancher, le dispositif de renfort étant représenté selon une variante de réalisation ; - la figure 7 est une vue en perspective éclatée du dispositif de renfort, monté entre une glissière de siège et un plancher, le dispositif de renfort étant représenté selon une variante de réalisation.

[0019] Sur la figure 1 est représenté un véhicule 1 comprenant un siège 2 pourvu d'une glissière 3, la glissière 3 étant fixée au plancher 4 du véhicule 1, par l'intermédiaire d'un dispositif 5 de renfort.

[0020] Le siège 2, représenté partiellement sur la figure 1, est une banquette, apte à accueillir plusieurs occupants, comme par exemple une banquette arrière d'un véhicule 1 automobile.

[0021] Selon d'autres modes de réalisation, non représenté, le siège

2 est destiné à recevoir une unique personne, comme l'est par exemple un siège avant d'un véhicule 1 automobile.

[0022] De manière non limitative, le véhicule 1 représenté est un véhicule 1 automobile, mais d'autres types de véhicules peuvent être envisagés, par exemple un véhicule maritime, ferroviaire ou aérien.

[0023] On définit par rapport au véhicule 1 un repère orthogonal XYZ comprenant trois axes perpendiculaires deux à deux, à savoir :

- un axe X, définissant une direction longitudinale, horizontale, confondue avec la direction générale de déplacement du véhicule 1,

- un axe Y, définissant une direction transversale, horizontale, qui avec l'axe X définit un plan XY horizontal, - un axe Z, définissant une direction verticale, perpendiculaire au plan XY horizontal.

[0024] Dans la suite de la description, et en relation au repère défini ci-dessus, les termes "longitudinal" ou "longitudinalement" font référence à une direction confondue avec l'axe X, les termes "transversal" ou "transversalement" font référence à une direction confondue avec l'axe Y, et les termes "vertical" ou "verticalement" font référence à une direction confondue avec l'axe Z. Les termes de position absolue, tels que "avant", "arrière", "haut", "bas", "gauche", "droite", ou relatifs comme "dessus", "supérieur", "dessous", "inférieur" sont définis par rapport au sens de progression normale du véhicule 1, dite "marche avant".

[0025] Comme représenté sur les figures, le véhicule 1 comprend un plancher 4, disposé, de manière non limitative, horizontalement.

[0026] Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1, le siège 2 comprend une assise 6 et un dossier 7. Le siège 2 est fixé à une glissière 3, par exemple par l'intermédiaire d'une pluralité de pieds 8.

[0027] Tel qu'illustré sur l'ensemble des figures, la glissière 3 comprend une partie 9 fixe, et une partie 10 mobile, la partie 10 mobile étant solidaire des pieds 8 du siège 2, et la partie 9 fixe étant fixée à un support, par exemple le plancher 4 du véhicule 1.

[0028] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, la partie 9 fixe est liée solidairement à des pièces en interface avec le plancher 4.

[0029] La partie 10 mobile est montée coulissante par rapport à la partie 9 fixe, ce qui permet de déplacer le siège 2, par exemple selon une direction longitudinale, vers l'avant ou l'arrière du véhicule 1.

[0030] Le dispositif 5 de renfort comprend une entretoise 11, intercalée entre le plancher 4 et la glissière 3, afin de permettre une bonne transmission des efforts entre la glissière 3 et le plancher 4.

[0031] Comme représenté sur l'ensemble des figures, l'entretoise 11 comprend une partie 12 proximale, une partie 13 distale, la partie 13 distale étant disposée au bout d'un prolongement 14, la partie 13 distale s'étendant au-delà de la glissière 3.

[0032] Avantageusement, la partie 12 proximale et la partie 13 distale sont respectivement munies d'une surface 15 proximale, et d'une surface 16 distale, destinées à entrer en contact avec le plancher 4 du véhicule 1. Aussi, l'entretoise 11 comprend deux surfaces de contact avec le plancher 4. De cette façon, les efforts subis par l'entretoise 11 sont répartis sur ces deux aires de contact.

[0033] Selon d'autres modes de réalisation non représentés, l'entretoise 11 comprend une pluralité de parties 13 distales, chacune d'entre elles étant en contact respectivement avec le plancher 4 par leur surface 15 proximale. Une telle caractéristique permet d'accroître la surface de contact entre l'entretoise 11 et le plancher 4.

[0034] Selon le mode de réalisation représenté, la partie 12 proximale est destinée à être fixée entre la glissière 3 et le plancher 4 du véhicule 1. Comme illustré sur les figures 4 et 5, la partie 12 proximale est fixée entre la partie 9 fixe de la glissière 3, et le plancher 4. De cette manière, la partie 12 proximale est apte à reprendre les efforts du siège 2 et de la glissière 3, lorsqu'une contrainte, par exemple une contrainte de compression, est appliquée en direction du plancher 4. Autrement dit, la partie 12 proximale est fixée au plancher 4 du véhicule 1, par l'intermédiaire de la pression exercée par la partie 9 fixe de la glissière 3.

[0035] Selon le mode de réalisation représenté, le dispositif 5 de renfort comprend au sein de la partie 12 proximale, une ouverture 17 proximale et un moyen d'assemblage, comme une vis 18 d'assemblage. La vis 18 d'assemblage et la partie 12 proximale sont toutes deux avantageusement coaxiales avec une cavité 24, disposée sur la partie 9 fixe de la glissière 3, et un trou 21 fileté, agencé sur le plancher 4 du véhicule 1. De cette manière, la vis 18 d'assemblage est apte à traverser à la fois la cavité 24, et l'ouverture 17 proximale, afin de s'insérer au sein du plancher 4, ce qui offre l'avantage de permettre un montage simple du dispositif 5 de renfort au sein du véhicule 1, comme illustré sur la figure 5.

[0036] Selon le mode de réalisation représenté, la partie 12 proximale est en contact avec la glissière 3, par l'intermédiaire de la surface opposée à la surface 15 proximale.

[0037] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, la partie 12 proximale n'est pas directement en contact avec la glissière 3, mais avec des pièces d'interface disposées entre la partie 12 proximale et la glissière 3, comme par exemple une rondelle d'appui.

[0038] Comme représenté sur l'ensemble des figures, le dispositif 5 de renfort comprend un pion 22 de centrage, destiné à être inséré au sein d'un orifice 25 agencé dans le plancher 4 du véhicule 1. Un tel pion 22 de centrage permet d'arrêter la rotation du dispositif 5 de renfort, et agit comme détrompeur afin d'éviter les erreurs d'assemblage, lors du montage du dispositif 5 de renfort sur le plancher 4.

[0039] Comme représenté sur les figures 4 et 5, le pion 22 de centrage 22 est inséré dans l'entretoise 11, par l'intermédiaire d'une ouverture 23 de centrage.

[0040] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, le pion 22 de centrage est venu de matière de l'entretoise 11.

[0041] Grâce aux effets conjugués du pion 22 de centrage, du contact plan sur plan des surfaces 15, 16 de l'entretoise 11 sur le plancher 4, de l'effort de compression de la vis 18 d'assemblage, l'entretoise 11 est fixée sur le plancher 4.

[0042] Selon le mode de réalisation représenté, la partie 13 distale comprend une ouverture 26 distale, apte à permettre le passage d'un moyen de fixation, par exemple une vis 19 de fixation destinée à être en insertion dans un alésage 20 taraudé prévu dans le plancher 4. De cette façon, l'entretoise est maintenue en position, et fixée au plancher 4. Le mouvement de la partie 26 distale est arrêté verticalement et horizontalement.

[0043] Avantageusement, la partie 13 distale est solidairement rattachée au plancher 4 du véhicule 1, par exemple en rendant le plancher 4 et la surface 16 distale contraints entre eux en compression. Par ce biais, la partie 16 distale est bloquée en rotation.

[0044] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, le moyen de fixation est une tige filetée, un goujon, ou tout autre type d'assemblage boulonné.

[0045] De préférence, la partie 13 et le plancher 4 sont en liaison encastrement, par exemple grâce à la contrainte de compression entre la partie 13 distale et le moyen de fixation. Autrement dit le plancher 4 et la partie 13 distale ne présentent sensiblement entre eux aucun degré de liberté de mouvement.

[0046] De cette manière, le plancher 4 et la partie 13 distale restent en contact l'un de l'autre, y compris lorsqu'un effort, par exemple une force de séparation conséquente à un choc du véhicule 1 sur un obstacle, tend à les séparer l'un de l'autre. Une telle caractéristique permet de renforcer la fixation de la glissière 3 sur le plancher 4, car l'entretoise 11 comprend une fixation additionnelle sur le plancher 4, en sus de la fixation localisée au sein de la partie 12 proximale. L'effort d'arrachement exercée par le siège 2 et la glissière 3 sur le plancher 4 est ainsi réparti sur deux localisations. Aussi, le plancher 4 subissant des efforts locaux diminués, les risques d'arrachement des points de fixation de la glissière 3 sont minimisés.

[0047] Selon le mode de réalisation représenté, le dispositif 5 de renfort présente une forme allongée et définit une courbure. Une telle entretoise 11 en élongation, outre son encombrement réduit, permet de disposer la partie 13 distale sur des trous préexistant situés au delà du voisinage de l'alésage, ce qui évite de devoir effectuer des perçages supplémentaires sur le plancher 4 du véhicule 1.

[0048] Comme représenté sur la figure 4, le dispositif 5 de renfort comprend avantageusement un évidement 27 autour de l'ouverture 17 proximale, l'évidement 27 étant en retrait par rapport à la surface 15 proximale. Ainsi, au moment du montage de la glissière 3 sur l'entretoise 11, la pression exercée par le moyen de fixation entraîne une poussée de la partie 9 fixe de la glissière 3 sur l'entretoise 11, ce qui occasionne une déformation de l'évidement 27 de l'entretoise 11. En d'autres termes, l'entretoise 11 présente une zone 28 déformable accrue au voisinage de l'évidement 27, causée par l'amincissement de matière de l'entretoise localisée au droit de l'évidement 27.

[0049] Selon le mode de réalisation représenté, le véhicule 1 comprend un siège 2 muni d'un dispositif 5 de renfort tel que précédemment décrit. Comme représenté sur la figure 5, la partie 9 fixe est, par exemple munie sur sa face 29 inférieure d'une cale 30 de fixation, la cale 30 présente une lumière 33, destinée au passage de la vis 18 d'assemblage. En général, la glissière 3 est ancrée au véhicule 1 par deux cales 30 de fixation.

[0050] Selon d'autres modes de réalisation, non représentés, les cales 30 sont venues de matière de la partie 9 fixe.

[0051] Comme représenté sur la figure 5, la partie 12 proximale comprend sur la surface opposée à la surface 15 proximale un trou 32, présentant un contour 31. Le trou 32 présente avantageusement une section transversale ayant une forme complémentaire à la section transversale de la cale 30 de fixation de la glissière 3. Autrement dit, la forme de l'ouverture est identique à la forme du contour 31. Le trou 32 est ainsi destiné à permettre de recevoir la cale 30 de fixation. De cette façon, la mise en position de la glissière 3 sur l'entretoise 11 est guidée par le trou 32, ce qui facilite le montage de la glissière 3 sur le dispositif

5 de renfort.

[0052] Selon une variante du mode de réalisation, représentée figure

6 et figure 7, le trou 32 est débouchant, autrement dit la cale 30 est directement en contact avec le plancher du véhicule 1. La reprise d'effort a lieu sur les bords du trou 32, plus précisément au voisinage du contour 31, le trou 32 est alors confondu avec l'ouverture 17 proximale. La reprise d'effort a lieu autour du trou 32, au voisinage du contour. Comme représenté figure 6, la zone à déformabilité accrue 28 est préférentiellement localisée autour du trou 32, et est par exemple formée par un évidement 27 réalisé au voisinage du bord du trou 32.

[0053] Le dispositif 5 de renfort tel que décrit ci-dessus présente l'avantage d'être escamotable de la structure du siège 2, et de la structure de la glissière 3.

[0054] Le dispositif 5 de renfort offre des facilités de montage. L'opération de montage du dispositif 5 de renfort sur le plancher 4 peut, en effet, être réalisée séparément de l'opération de montage du siège 2 et de la glissière 3 sur le plancher 4 du véhicule 1. La simplicité de montage permet d'améliorer l'ergonomie des mouvements du monteur en usine.

[0055] Etant indépendant du siège 2, le dispositif 5 de renfort offre également l'avantage de ne pas alourdir le siège 2, notamment dans le cas de banquettes arrière coulissantes.

[0056] Le dispositif 5 de renfort ne compromet pas non plus l'encombrement du siège 2, ce qui permet d'optimiser l'emballage du siège 2 et son stockage en entrepôt.

[0057] Le dispositif 5 de renfort est par ailleurs facilement adaptable aux sièges 2 et glissières 3 préexistants, les modifications à apporter étant mineures, ce qui offre au fabriquant une flexibilité quant à l'utilisation ou non du dispositif 5 de renfort sur les sièges 2. Par exemple, pour une application dans l'automobile, la présence ou non du dispositif 5 de renfort peut être uniquement dictée par les impératifs de sécurité, liés aux résultats des crashs tests.

[0058] Enfin, le dispositif 5 de renfort est simple, peu coûteux à réaliser et compatible avec une utilisation en grande série.