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Title:
RESCUE DEVICE FORMING A CRAFT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/016273
Kind Code:
A3
Abstract:
The present invention relates to a rescue device, of the type comprising at least one inflatable element (1), having at least two configurations, one being compact, termed first configuration, when said element is in the non-inflated state, and the other, termed second configuration, forming a craft, when said element is in the inflated state, said craft comprising at least one annular structure (2) and a seat-forming bottom. According to the invention, said seat-forming bottom is formed by a pocket (3), of the sheath or pocket type, of which the free edge is secured in a sealed manner to the annular structure (2), said pocket (3) being open towards the inside of the annular structure, this pocket extending, when the annular structure is in the inflated state, below said annular structure in the manner of a keel, the inside volume of said pocket forming the seat of said craft.

Inventors:
FOURNIER FREDERIC (FR)
GEOFFROY LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/000875
Publication Date:
May 22, 2009
Filing Date:
June 20, 2008
Export Citation:
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Assignee:
FOURNIER FREDERIC (FR)
GEOFFROY LAURENT (FR)
International Classes:
B63C9/04; B63C9/15
Foreign References:
FR2761045A11998-09-25
EP0191541A21986-08-20
US4001905A1977-01-11
DE3224139A11983-12-29
FR1179844A1959-05-28
Attorney, Agent or Firm:
LAGET, Jean-Loup (161 rue de Courcelles, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de sauvetage, du type comprenant au moins un élément gonflable (1), présentant au moins deux configurations, l'une de faible encombrement, dite première configuration, à l'état dégonflé dudit élément, et, l'autre, dite deuxième configuration, formant une embarcation, à l'état gonflé dudit élément, ladite embarcation comportant au moins une structure annulaire (2) et un fond formant siège, caractérisé en ce que ledit fond formant siège est formé par une poche (3), de type fourreau ou chaussette, dont le bord libre est solidarisé de manière étanche à la structure annulaire (2), ladite poche (3) étant ouverte en direction de l'intérieur de la structure annulaire (2), cette poche s'étendant, à l'état gonflé de la structure annulaire (2), sous ladite structure annulaire (2) à la manière d'une quille, le volume intérieur (4) de ladite poche (3) formant siège de ladite embarcation.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (5) anti-retournement et anti-expulsion de la personne.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que ledit moyen (5) anti-retournement et anti-expulsion affecte la forme d'un arceau (5) gonflable surmontant la structure annulaire (2) et reliant deux points diamétralement opposés de ladite structure annulaire (2).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le sommet (7) de l'arceau (5) est écarté du plan d'ouverture de la structure annulaire d'une distance comprise entre 40 cm et 100 cm, de préférence entre 40 et 70 cm de manière à former une butée frontale d'appui de la tête de la personne en position assise dans ladite poche (3).

5. Dispositif selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte une protection dorsale (6) qui est solidarisée, d'une part, à la partie de la structure annulaire (2) formant l'arrière de l'embarcation et, d'autre part,

au sommet (7) de l'arceau (5).

6. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de repérage (8) de l'embarcation disposé au sommet de l'arceau (4).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen de repérage (8) est du type lumineux, tel qu'un feu à éclat ou une bande réfléchissante.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit dispositif forme, dans sa première configuration de faible encombrement, soit un article vestimentaire, soit un objet conçu pour flotter et apte à être lancé à la personne à sauver.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit article vestimentaire est une ceinture (10) destinée à être passée autour de la taille, ladite poche (3) étant située, à l'état porté par la personne, au niveau du bas du dos de la personne.

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une réserve (14) de gaz comprimé associée à des moyens de déclenchement (13) de l'ouverture de la réserve de gaz permettant le gonflage dudit élément gonflable (1).

Description:

Titre : Dispositif de sauvetage formant embarcation

La présente invention concerne de manière générale les dispositifs de sauvetage d'une personne tombée en mer.

Elle concerne en particulier un dispositif de sauvetage, du type comprenant au moins un élément gonflable, présentant au moins deux configurations, l'une de faible encombrement, dite première configuration, à l'état dégonflé dudit élément, et, l'autre, dite deuxième configuration, formant une embarcation, à l'état gonflé dudit élément, ladite embarcation comportant au moins une structure annulaire et un fond formant siège.

Le document FR2761045 propose un dispositif de sauvetage, tel que décrit ci- dessus, qui constitue, après gonflage, une embarcation de structure annulaire. Le fond de cette structure annulaire est constitué par une toile étanche qui s'étend dans le plan moyen de la structure annulaire et sur laquelle la personne s'assoit. Cette toile formant siège surmonte une poche dont la fonction unique est de servir de lest. On observe cependant que, lorsque la mer est agitée, le risque de retournement d'une telle embarcation de sauvetage est élevé. Le risque d'éjection de la personne hors de l'embarcation est également important. Le document US-4.001.905 divulgue également un dispositif de sauvetage gonflable similaire au dispositif du document FR2761045. En effet, comme illustré à la figure 3 du document US-4.001.905, le siège de la structure annulaire de ce dispositif est formé par une toile étanche qui s'étend dans le plan moyen de la structure annulaire.

Le document EP-0.191.541 divulgue un dispositif de sauvetage gonflable aéroportable comportant une structure annulaire. L'embarcation comporte également une poche qui s'étend sous ladite structure annulaire. Cependant, la poche est formée par un filet, ce dont il résulte que ladite poche n'est pas étanche. La personne qui prend place dans ce filet formant poche est alors soumise aux courants d'eau froide et ne peut pas rester longtemps dans ce type d'embarcation sous peine de se retrouver rapidement en état

d'hypothermie.

On connaît également, dans l'état de la technique, d'autres dispositifs de sauvetage, tels que des bouées gonflables, pouvant se porter autour de la taille. Ces dispositifs ne sont pas totalement adaptés à la sécurité en mer car, s'ils assurent bien la fonction de flottabilité, ils ne permettent pas à la personne en difficulté de lutter efficacement contre le froid.

Il est également connu d'utiliser des gilets qui comportent une partie gonflable qui maintient la tête hors de l'eau. Les gilets sont équipés d'un réservoir de gaz sous pression associé à un mécanisme de déclenchement et de répartition du gaz. Lorsque le mécanisme de déclenchement est activé, la partie gonflable destinée à soutenir la tête se gonfle très rapidement. Cependant, la personne qui tombe à la mer risque de subir, du fait de ce gonflage rapide, le "coup du lapin".

La présente invention a pour but de limiter le risque de retournement de l'embarcation, lorsque la mer est agitée.

Un autre but de l'invention est d'assurer que la personne à sauver ne soit pas expulsée de l'embarcation.

Un autre but de l'invention est encore d'éviter que la personne tombée à l'eau ne subisse le "coup du lapin" du fait du gonflage rapide de l'embarcation.

Un autre but de l'invention est de proposer une embarcation dont le fond forme à la fois siège et quille.

Enfin, un autre but de l'invention est d'améliorer l'isolation thermique du naufragé pour permettre à celui-ci de résister pendant un temps long aux intempéries.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif de sauvetage, du type comprenant

au moins un élément gonflable, présentant au moins deux configurations, l'une de faible encombrement, dite première configuration, à l'état dégonflé dudit élément, et, l'autre, dite deuxième configuration, formant une embarcation, à l'état gonflé dudit élément, ladite embarcation comportant au moins une structure annulaire et un fond formant siège, caractérisé en ce que ledit fond formant siège est formé par une poche, de type fourreau ou chaussette, dont le bord libre est solidarisé de manière étanche à la structure annulaire, ladite poche étant ouverte en direction de l'intérieur de la structure annulaire, cette poche s'étendant, à l'état gonflé de la structure annulaire, sous ladite structure annulaire à la manière d'une quille, le volume intérieur de ladite poche formant siège de ladite embarcation.

Autrement dit, la structure annulaire est munie intérieurement d'un siège formé par une poche étanche, de type fourreau ou chaussette, dont le bord libre est solidaire de ladite structure annulaire et forme avec cette dernière une liaison étanche, cette poche ouverte en direction de l'intérieur de la structure annulaire s'étendant à l'état gonflé de la structure annulaire sous ladite structure annulaire à la manière d'une quille, le fond de la poche étant apte à former l'assise du siège, c'est-à-dire la partie du siège contre laquelle le fessier de la personne à sauver peut prendre appui.

Ainsi, le fond de l'embarcation délimite un espace de réception de la personne ouvert vers l'intérieur de la structure annulaire, c'est-à-dire un espace qui n'est pas refermé au niveau de la structure annulaire, par exemple par une autre toile. L'espace de réception de la personne est ainsi situé principalement sous la structure annulaire et ouvert en partie supérieure, au niveau de la structure annulaire, ce qui permet à la personne d'accéder à cet espace de réception par ladite structure annulaire. Le fessier de la personne repose ainsi sur la toile de fond étanche formant poche, et les jambes et les bras peuvent reposer sur les bords de la structure annulaire.

Grâce à cette poche formant siège, le centre de gravité de l'ensemble constitué de la personne et de l'embarcation est abaissé, ce qui confère à la poche dans

laquelle est assise la personne une fonction de quille. Les risques de retournement de l'embarcation et de dérive sont ainsi limités.

Enfin, lors du gonflage de l'embarcation ou lorsque la personne s'assoit dedans, la poche se remplit progressivement d'eau. Du fait de ce remplissage progressif de la poche, la remontée du dispositif à la surface de l'eau est ralentie, réduisant ainsi les risques de "coup du lapin". Cette eau qui s'infiltre dans la poche, est stagnante et se réchauffe rapidement au contact de la personne, à la manière de l'eau qui s'infiltre dans une combinaison de plongée. La personne est donc isolée des courants d'eau froide, à l'inverse d'une bouée annulaire par exemple ou encore d'un gilet de sauvetage.

Selon une première caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif comporte un moyen anti-retournement et anti-expulsion de la personne. Selon un mode de réalisation préféré, ledit moyen anti-retournement et anti-expulsion affecte la forme d'un arceau gonflable surmontant la structure annulaire et reliant deux points diamétralement opposés de ladite structure annulaire. On peut également prévoir que le sommet de l'arceau soit écarté du plan d'ouverture de la structure annulaire d'une distance comprise entre 40 cm et 100 cm, de préférence entre 40 et 70 cm de manière à former une butée frontale d'appui de la tête de la personne en position assise dans ladite poche.

Ainsi, en cas de basculement en avant de l'embarcation, la tête de la personne prend appui sur l'arceau, l'empêchant de plonger dans l'eau. En outre, les extrémités de l'arceau raccordées à la structure annulaire de l'embarcation offrent des surfaces d'appui permettant à la personne de remettre à plat l'embarcation.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu une protection dorsale qui est solidarisée, d'une part, à la partie de la structure annulaire formant l'arrière de l'embarcation et, d'autre part, au sommet de l'arceau.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il est prévu un moyen de repérage de l'embarcation disposé au sommet de l'arceau. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen de repérage est du type lumineux, tel qu'un feu à éclat ou une bande réfléchissante.

Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit dispositif forme dans sa première configuration de faible encombrement soit un article vestimentaire, soit un objet conçu pour flotter et apte à être lancé à la personne à sauver. De préférence, ledit article vestimentaire est une ceinture destinée à être passée autour de la taille, ladite poche étant située, à l'état porté par la personne, au niveau du bas du dos de la personne.

Ainsi, lorsque cet article vestimentaire est porté initialement par la personne au moment ou celle-ci tombe à la mer, la personne déclenche le gonflage de l'élément gonflable et la poche formant siège se remplit progressivement d'eau, ce qui limite la vitesse de remontée de l'embarcation à la surface de l'eau. La personne ne risque donc pas de subir le "coup du lapin".

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif comporte au moins une réserve de gaz comprimé associée à des moyens de déclenchement de l'ouverture de la réserve de gaz permettant le gonflage dudit élément gonflable.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective du dispositif de sauvetage à l'état gonflé ;

- la figure 2 est une vue de côté d'une personne tombée en mer et équipée du dispositif de sauvetage selon l'invention, sous forme de ceinture, avant son gonflage ;

- la figure 3 est une vue de l'ouverture de la poche arrière de la ceinture de la figure 2 renfermant l'élément gonflable ;

- la figure 4 est une vue du début de gonflage, dans le dos de la personne, de l'élément de gonflage de la figure 3 ;

- la figure 5 est une vue de la poursuite du gonflage de l'élément de gonflage et de la mise en place de la personne dans la poche centrale de l'élément gonflable de la figure 4 ;

- la figure 6 est une vue de la remontée au niveau de la mer de l'ensemble de la personne et de l'élément gonflable de la figure 5 formant embarcation ;

- la figure 7 est une vue de côté de la personne tirant sur des sangles de l'embarcation pour finir de prendre place dans la poche centrale de l'embarcation, tandis que l'arceau et la protection dorsale se mettent en place ;

- la figure 8 est une vue de coté de la personne installée dans l'embarcation une fois le gonflage terminé ;

- la figure 9 est une vue en perspective de la personne et de l'embarcation de la figure 7 ;

- la figure 10 est une vue en coupe du dispositif de sauvetage selon l'invention à l'état gonflé.

On a représenté aux figures 1 à 9, un dispositif de sauvetage, du type comprenant au moins un élément gonflable 1 , présentant au moins deux configurations, une première configuration à l'état dégonflé dudit élément, de faible encombrement (figure 2) et une deuxième configuration à l'état gonflé dudit élément (figures 1 et 3 à 10) formant embarcation.

Selon un mode réalisation préférentiel, le dispositif de sauvetage forme, dans

sa première configuration à l'état dégonflé, un article vestimentaire. Ici, comme représenté sur la figure 2, cet article vestimentaire est une ceinture 10 qui est passée autour de la taille de la personne. La ceinture comporte une poche de protection qui se situe, à l'état porté, au niveau du bas du dos de la personne.

La poche de protection de la ceinture se présente sous la forme de deux demi- coques souples articulées l'une par rapport et qui peuvent s'ouvrir ou se refermer l'une sur l'autre. A l'état refermé, ces deux demi-coques sont maintenues l'une contre l'autre par des parties auto-agrippantes (non représentées). Ces deux demi-coques renferment l'élément gonflable, à l'état dégonflé et replié, ainsi que des sangles d'accrochage (non représentées) à l'embarcation.

Il est également prévu d'associer à l'élément gonflable 1 au moins une réserve 14 de gaz comprimé, ici de l'air, associée à des moyens de déclenchement 9 de l'ouverture de ladite au moins réserve 14 d'air comprimé permettant le gonflage dudit élément gonflable 1. Ici, ces moyens de déclenchement 9 de l'ouverture de la réserve 14 d'air comprimé comprennent une manette 9 que la personne tire pour libérer l'air comprimé dans l'élément gonflable 1.

Comme représenté plus particulièrement sur les figures 1 et 8 à 10, dans sa deuxième configuration, à l'état gonflé dudit élément gonflable 1 , le dispositif de sauvetage forme une embarcation. L'embarcation comporte au moins une structure annulaire 2 et un fond formant siège.

De manière caractéristique à l'invention, ledit fond formant siège est formé par une poche 3, de type fourreau ou chaussette, dont le bord libre est solidarisé de manière étanche à la structure annulaire 2. Ladite poche 3 est ouverte en direction de l'intérieur de la structure annulaire. La poche est souple et s'étend, à l'état gonflé de la structure annulaire 2, sous ladite structure annulaire 2 à la manière d'une quille. Ici, la poche 3 est soudée à la structure annulaire.

Le volume intérieur 4 de ladite poche 3 forme alors siège de ladite

embarcation.

Grâce à cette poche 3 et à son volume intérieur 4 qui permet de recevoir la personne en position foetale, le centre de gravité de l'ensemble constitué de la personne et de l'embarcation est abaissé, ce qui confère à la poche 3 une fonction de quille.

Avantageusement, selon l'invention, le dispositif de sauvetage comporte également un moyen 5 anti-retournement et anti-expulsion de la personne. Ledit moyen 5 anti-retournement et anti-expulsion affecte la forme d'un arceau 5 surmontant la structure annulaire 2 et reliant deux points diamétralement opposés de ladite structure annulaire 2. Les parties de liaison de l'arceau à la structure annulaire sont soudées à la structure annulaire.

En particulier, comme représenté sur la figure 9, l'arceau s'étend d'un bord latéral à l'autre de l'embarcation au niveau de la partie centrale de ladite embarcation. Les bords latéraux de l'embarcation ainsi que la partie avant et la partie arrière sont définies par référence à la personne assise dans l'embarcation. Les jambes de la personne sont disposées vers la partie avant de l'embarcation tandis que le tronc de la personne est situé vers la partie arrière de l'embarcation.

Le sommet 7 de l'arceau 5 est écarté du plan d'ouverture de la structure annulaire d'une distance comprise entre 40 cm et 100 cm, de préférence entre 40 et 70 cm de manière à former une butée frontale d'appui de la tête de la personne qui est assise en position fœtale dans ladite poche 3.

Ainsi, en cas de basculement de l'embarcation, la tête de la personne prend appui sur l'arceau l'empêchant de plonger dans l'eau. En outre, les parties de l'arceau raccordées à la structure annulaire offrent des surfaces d'appui permettant à la personne de remettre à plat l'embarcation.

Comme représenté, plus particulièrement sur les figures 1 , 8 et 9, le dispositif

de sauvetage comporte également une couverture 6, formant protection dorsale, qui permet de protéger la personne du vent et du soleil en particulier. La couverture 6 est rattachée, d'une part, à la partie de la structure annulaire 2 formant l'arrière de l'embarcation et, d'autre part, au sommet 7 de l'arceau 5.

Le dispositif de sauvetage comporte également un moyen de repérage 8 de l'embarcation disposé au sommet de l'arceau 4, c'est-à-dire en vision directe depuis le ciel. Ici, le moyen de repérage 8 est un feu à éclat, mais on pourrait également prévoir de le remplacer par une bande réfléchissante.

Le dispositif de sauvetage est également équipé sur sa structure annulaire de sangles 11 , 12 que peut saisir la personne. Il est prévu de disposer une paire de sangles à proximité de chacune des parties de liaison de l'arceau avec la structure annulaire 2, du côté de la partie avant de l'embarcation.

Le fonctionnement du dispositif de sauvetage est décrit ci-dessous.

On a représenté à la figure 2 une personne tombée en mer et équipée du dispositif de sauvetage sous forme de ceinture tel que décrit ci-dessus.

La personne tombée en mer tire alors sur la poignée 13 pour libérer dans l'élément gonflable 1 l'air comprimé contenu dans la réserve 14. Comme illustré sur la figure 3, sous l'effet du gonflement de l'élément gonflable 1 , la poche de protection de la ceinture s'ouvre et l'élément gonflable, qui commence à gonfler, sort de la poche de protection.

Comme représenté à la figure 4, l'air comprimé se répand dans l'élément gonflable 1 et en particulier dans la structure annulaire 2 qui se gonfle dans le dos de la personne autour de son fessier. En même temps, la poche 3 formant siège se déplie.

Le gonflage de l'élément gonflable 1 se poursuit comme illustré à la figure 5. En particulier la structure annulaire 2 continue à s'expanser pour atteindre les

cuisses de la personne tout en continuant d'entourer son fessier. La personne est ainsi engagée dans Ie volume intérieur de la poche 3 formant siège, ses jambes prenant appui au niveau des genoux sur la structure annulaire 2. La personne se retrouve ainsi en position fœtale dans l'embarcation.

Pendant ce temps, l'eau s'infiltre par le dessus de la structure annulaire 2 dans la poche 3 formant siège et limite ainsi la vitesse de remontée de l'embarcation à la surface, ce qui limite le risque pour la personne de subir le "coup du lapin". En outre, la poche remplie d'eau forme un lest qui limite la dérive de l'embarcation.

Comme rappelé ci-dessus, grâce à cette poche le centre de gravité de l'ensemble constitué de la personne et de l'embarcation est abaissé, ce qui limite le risque de retournement de l'embarcation en cas de mer agitée.

L'embarcation remonte ainsi lentement à Ia surface avec la personne assise dedans en position fœtale comme représenté la figure 6.

Comme représenté à la figure 7, la personne tire alors sur les sangles 11 , 12 de l'embarcation pour finir de s'enfoncer dans le volume intérieur 4 de la poche 3 formant siège. En même temps, l'arceau 5 se redresse en entraînant la couverture 6, pour atteindre une position sensiblement verticale. L'arceau 5 assure donc, au cours de son gonflage, la mise en place de la protection dorsale ou couverture 6. La couverture 6 qui relie l'arceau 5 à la partie arrière de l'embarcation permet également de retenir l'arceau 5 dans cette position verticale, à rencontre de l'action exercée par la personne sur ledit arceau 5. L'arceau 5 peut être gonflé à l'aide de la même réserve de gaz que celle agissant sur la structure annulaire ou à l'aide d'une réserve de gaz séparée.

La personne passe alors ses bras dans les ouvertures latérales définies entre l'arceau 5 et la couverture 6. La personne entoure ainsi de ses bras les parties de l'arceau 5 qui sont reliées à la structure annulaire 2 de l'embarcation, ce qui permet en cas de projection en avant, d'éviter l'expulsion de la personne. En

effet, dans le cas d'une projection en avant, les parties de l'arceau 5 situées au niveau des bras jouent le rôle de butée d'arrêt. A l'inverse, en cas de projection en arrière, c'est la couverture 6 qui empêche la personne d'être expulsée de l'embarcation.

Comme représenté sur les figures 8 à 10, la personne est alors assise en position fœtale dans l'embarcation, avec sa tête positionnée au niveau du sommet de l'arceau et ses bras entourant l'arceau.

L'eau qui remplit la poche formant siège est stagnante et est ainsi rapidement réchauffée, ce qui permet à la personne de conserver sa chaleur corporelle plus longtemps.

On peut également prévoir d'équiper le dispositif de sauvetage de manchons de protection des mains (non représentés) afin de protéger les mains de la personne contre le froid de l'eau et des intempéries.

Enfin, il est prévu que le dispositif de sauvetage intègre différents accessoires, tels qu'un sifflet 13 attaché par exemple à la couverture, une petite ancre flottante pour limiter la dérive, des poignées de maintien, une fusée d'alarme, ou encore un émetteur radio.

Comme représenté sur la figure 9, on peut prévoir qu'instantanément, ou au bout d'un temps donné, le feu à éclat 8 s'allume pour permettre le repérage de l'embarcation.

Bien entendu dans tout ce qui précède le dispositif pourrait former un autre article vestimentaire tel qu'un gilet, un harnais ou une veste, l'élément gonflable étant situé à proximité du bas du dos pour que la personne puisse prendre place correctement dans la poche formant siège, lors du gonflage de l'élément gonflable.

La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et

représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit.

Ici, les moyens de gonflage de l'embarcation sont à percussion manuelle, mais en variante on pourrait prévoir un système de percussion hydrostatique ou encore électrique.

En variante on peut prévoir que le dispositif forme non pas un article vestimentaire mais un objet conçu pour flotter et apte à être lancé à la personne à sauver.

Dans ce cas, lorsque la personne est tombée à la mer, une tierce personne lance dans sa direction le dispositif de sauvetage qui se présente extérieurement, par exemple, sous la forme d'une coque souple ou rigide qui renferme l'élément gonflable. La personne tombée atteint le dispositif de sauvetage qui flotte à la surface et tire sur une poignée pour libérer le gaz contenu dans au moins une réserve d'air. L'élément gonflable se gonfle et forme l'embarcation telle que décrit ci-dessus.

La personne n'a plus alors qu'à se hisser dans l'embarcation à l'aide des sangles. Durant cette étape la poche formant siège se remplit d'eau. Puis la personne prend place en position foetale dans l'embarcation en s'asseyant dans la poche remplie d'eau. Comme rappelé ci-dessus, cette eau est stagnante et va donc se réchauffer.

Bien entendu, comme décrit ci-dessus, la personne se positionne sous la couverture avec sa tête derrière le sommet de l'arceau, de telle sorte que l'arceau puisse faire office de butée frontale en cas de projection en avant. Enfin, la personne entoure l'arceau de ses bras.