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Patent Searching and Data


Title:
RETENTION AND DRIVE PAD FOR SNOW CHAIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/009415
Kind Code:
A1
Abstract:
The subject of the present invention is a way of installing and retaining a standard snow chain (200) on a tyre (100) of a motor vehicle wheel having a tread (101) and two sidewalls (103), by means of an interchangeable retention and drive pad (300) made from a natural or synthetic material capable, by being crushed and under the weight of the wheel of a vehicle, of penetrating the tread pattern (102) of the tread (101) of the tyre (100) in order, during rolling, to drive the end of the chain towards the other end thereof, near to the ground, and facilitate connection by means of a mechanical device (205). The retention and drive pad of the invention, which can be distributed already installed on and suited to all types of snow chains or "snow socks", in packages of several convertible units or in packages of several units specifically assigned to precise models of snow chain or of "snow socks", is described in the present patent installed on a standard snow chain (200) made up of two lateral chains (202) connecting the vertices (203) of a plurality of geometric shapes (204) made up of chain portions (201), joined together and at regular intervals by a chain (206). The retention and drive pad is introduced into one or more geometric shapes or may be cylindrical or some other shape so that it can be attached to the snow chain on one side or the other using mechanical fasteners.

Inventors:
OUABBAS ABDERRAHIM (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/000116
Publication Date:
January 21, 2021
Filing Date:
July 18, 2019
Export Citation:
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Assignee:
OUABBAS ABDERRAHIM (FR)
International Classes:
B60C27/12; B60C27/06; B60C27/14
Foreign References:
US20130105054A12013-05-02
JPS61145010U1986-09-06
FR2274462A11976-01-09
FR2915133A12008-10-24
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Claims:
REVENDICATIONS.

1.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige, caractérisé en ce qu’il est constitué d’un bloc de matériau souple, naturel ou synthétique, élastique et à déformation permanente (300), rapporté et fixé mécaniquement à l’extrémité ou à plusieurs endroits de la longueur d’une chaîne-neige (200), pour pénétrer par écrasement sous le poids de la roue d’un véhicule, dans les sculptures (102) de la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100) et y adhérer suffisamment pour entraîner et maintenir la chaîne-neige (200) en contact avec la bande de roulement (101) dudit pneumatique (100), jusqu’à ce qu’une extrémité de celle-ci soit amenée par le roulement de la roue du véhicule vers une position proche du sol et de l’extrémité opposée, afin d’en faciliter la liaison mécanique, le verrouillage et le maintien sur le pneumatique (100) de la roue du véhicule.

2.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est de forme, de dimensions et conception adaptées pour pouvoir être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), notamment en forme de parallélépipède carré ou losange présentant une face dite « face sol » (301) destinée à être en contact avec le sol et une face opposée dite « face écrasement » (304) destinée à être en contact avec la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100).

3.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu’il dispose de manière intégré par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et selon au moins une de ses diagonales, d’au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment un axe métallique de section cylindrique dit « axe interne » (302), ledit « axe interne » (302) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache axe » (303) , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige

4.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu’il dispose de manière intégré par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon au moins une de ses diagonales, d’au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne-neige (200) dit « chaîne interne » (306) ledit élément mécanique « chaîne interne » (306) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache chaîne » (309) , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige (200).

5.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est d’épaisseur supérieure au diamètre maximum des chaînes constituant la chaine-neige (200), de telle manière que la « face sol » (301) et la « face écrasement » (304) du patin dépassent suffisamment de part et d’autre dudit « axe interne » (302) et de ladite « chaîne interne » (306), pour optimiser le maintien de ces éléments mécaniques lors de l’écrasement du patin par le pneumatique (100) de la roue du véhicule.

6.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), notamment un bloc cylindrique (310) présentant une zone génératrice (311) destinée à être en contact avec une ou plusieurs chaînes constituant la chaîne-neige (200) et une zone génératrice (314) destinée à être en contact avec la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100).

7.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), notamment un parallélépipède rectangle (320) présentant une face dite « face chaîne » (321) destinée à être en contact avec une ou plusieurs chaînes constituant la chaîne-neige (200) et une face opposée dite « face écrasement » (324) destinée à être en contact avec la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100).

8.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1 et 6, caractérisé en ce que le patin de la forme d’un bloc cylindrique (310) dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances dit « axe lisse » (312), ledit « axe lisse » (312) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache lisse » (316) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige

(200).

9.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1, 6 et 8, caractérisé en ce que le patin de la forme d’un bloc cylindrique (310) dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne- neige dit « chaîne cylindre » (non représenté), ledit élément mécanique « chaîne cylindre » (non représenté) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache cylindre » (non représenté) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne- neige (200),

10.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1 et 7, caractérisé en ce que le patin de la forme d’un parallélépipède rectangle (320), dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment dit « axe bloc » (322) ledit « axe bloc » (322) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache bloc » (326) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne- neige (200). IL- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1, 7 et 10, caractérisé en ce que le patin de la forme d’un parallélépipède rectangle (320), dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne- neige dite « chaîne bloc » (non représentée), ledit élément mécanique « chaîne bloc » (non représenté) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache patin » (non représenté), pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne- neige (200),

12.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le placer et le fixer à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne neige (200), présente une « face écrasement » (304) souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures (102) et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une « face sol » (301) opposée, en matériau rigide et solide, de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique (100) sur le sol enneigé, notamment un rainurage en creux ou relief (308) ou une pluralité de nervures ou pointes. 13.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1,

6, 8 et 9, caractérisé en ce que le patin d’entraînement et de maintien de la forme d’un bloc cylindrique (310) présente une zone génératrice (314) souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures (102) et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une zone génératrice (311) opposée en matériau rigide et solide de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique (100) sur une ou plusieurs des chaînes composant une chaîne neige (200), notamment un rainurage en creux ou relief (non représenté) ou une pluralité de nervures ou pointes.

14.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon les revendications 1, 7, 10 et 11, caractérisé en ce que le patin d’entraînement et de maintien de forme parallélépipédique rectangle (320), présente une « face écrasement » (324) souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures (102) et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une « face chaîne » (321) opposée, en matériau rigide et solide de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique (100) sur une ou plusieurs des chaînes composant une chaîne neige (200), notamment un rainurage en creux ou relief (non représenté) ou une pluralité de nervures ou pointes.

15.- Patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige selon la revendication 1, caractérisé en ce que le patin d’entraînement et de maintien est constitué d’une plaque de matériau souple et élastique, naturel ou synthétique à déformation permanente capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile, de surface permettant le prélèvement d’une pluralité d’unités par découpage de morceaux (330) de forme et dimensions adaptées, chaque morceau (330) prélevé étant formé manuellement autour d’un élément mécanique notamment « axe interne » (302) ou « chaîne interne » (306) équipé d’un élément de fixation notamment « attache axe » (303) ou « attache chaîne » (309), pour constituer un patin d’entraînement et de maintien prêt à être installé sur la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200).

Description:
PATIN D'ENTRAINEMENT ET DE MAINTIEN

POUR CHAÎNE-NEIGE.

La présente invention vise principalement à faciliter la mise en place et le maintien des chaînes-neige sur les pneumatiques des véhicules automobiles en recourant à un ou des patins souples préalablement rapportés à un ou plusieurs endroits d’une chaîne-neige posée à plat sur le sol.

Le patin d’entraînement et de maintien pour chaîne-neige de l’invention est de forme, dimensions et configuration adaptées au type de chaîne-neige réceptrice. Il est réalisé dans un matériau à la fois souple, élastique et à déformation permanente, de type élastomère, plastomère, copolymère ou autre matériau naturel ou synthétique, doté de caractéristiques techniques permettant à un bloc de ce matériau de pénétrer sous écrasement à l’intérieur des sculptures de la bande de roulement d’un pneumatique de roue d’automobile et rester suffisamment adhérisé en cette position pour, d’une part relever une extrémité d’une chaîne-neige en début d’enroulement autour dudit pneumatique de manière à amener celle-ci à proximité de l’autre extrémité de ladite chaîne-neige en fin d’enroulement et d’autre part maintenir en position ladite chaîne- neige installée sur la bande de roulement du pneumatique équipé, sans que celle-ci ne puisse se déplacer latéralement et quitter ledit pneumatique sous l’effet de roulement.

On sait qu’une chaîne-neige est constituée le plus souvent d’un ensemble de portions de chaîne en métal, placées autour des pneumatiques d’un véhicule automobile pour renforcer l’adhérence de véhicule sur la voie de circulation, lorsque cette dernière est rendue glissante par une couche de neige fraîche ou tassée.

Cet accessoire a été inventé en 1904 par un américain Harry D. Weed et optimisé en 1935 par le canadien Auguste Trudeau propriétaire du brevet d’invention portant sur la « chaîne automobile portante et antidérapante ».

Pour en améliorer les caractéristiques et optimiser ses performances, la chaîne communément appelée « chaîne-neige » a progressivement évolué pour donner naissance à de très nombreux concepts de produits de même objet différents et variés

Il est également accessible dans le commerce, des chaînes-neige dites chaînes universelles prévues pour s’adapter à toutes les tailles de roues et prétendues plus faciles à installer. Certains modèles ne ressemblent plus à des chaînes mais plutôt à des bandes cloutées ou munies d’éléments divers destinés à accrocher le sol enneigé, fixées le plus souvent directement sur les jantes des roues du véhicule, par exemple, les bandes dites « chaussettes à neige », mais si le montage semble simplifié, l’efficacité est contestable dans certaines situations.

Quel que soit le modèle de chaîne-neige aujourd’hui disponible et utilisé, l’installation et le verrouillage sur le pneumatique restent des opérations compliquées et non sécurisées malgré la disponibilité de notices d’installation prétendues toujours plus claires.

En effet, les conditions environnementales de la pose sont généralement mauvaises et limitent les capacités de réflexion et de raisonnement et les difficultés persistent quelle que soit l’évolution des modèles proposés.

Les problèmes techniques à résoudre résident principalement dans la forme et la présentation des chaînes-neige actuellement commercialisées mais surtout dans les difficultés d’accès. En effet, si l’accès à la face avant de la roue d’un véhicule, de sa jante et de son pneumatique reste facile, il n’en est pas de même pour l’accès à la face arrière de la roue qui est voisine de la mécanique de direction et qui de fait pose beaucoup de problèmes au commun des mortel ignorant tout de la mécanique automobile.

D'autre part, une chaîne-neige bien installée doit permettre un roulement régulier à petite vitesse et ne doit en aucun cas quitter la bande de roulement du pneumatique. Pour satisfaire à cette exigence technique la plupart des fabricants habituels a conçu des chaînes-neige disposant une fois étalées sur le sol, d’une part d’une zone destinée à porter exclusivement sur la bande de roulement du pneumatique désignée ci-après « zone axiale », elle-même constituée d’une succession de petites chaînes dites « chaînon axial » qui seules ou associées forment une ou des figures géométriques dont la fonction consiste à accrocher le pneumatique au sol enneigé et d’autre part, de part et d’autre de ladite « zone axiale », d’une zone destinée à porter sur chacun des flancs du pneumatique désignée « zone latérale » et constituée de préférence d’une chaîne rattachée à chacun des « chaînon axial » ou des formes géométriques constituées par ceux-ci dans la « zone axiale ».

Ainsi, une fois la « chaîne-neige » installée autour du pneumatique, la « zone axiale » recouvre la bande de roulement du pneumatique et les « zone latérale » recouvrent d’une part la partie latérale avant du pneumatique et d’autre part la partie latérale arrière.

S’il est aisé d’intervenir manuellement sur la bande de roulement et la « zone axiale » de la chaîne-neige une fois celle-ci posée, il est plus compliqué d’intervenir manuellement sur le flanc interne du pneumatique et sur la « zone latérale » de la chaîne neige qui la recouvre.

Bien souvent l’installation de la chaine-neige sur le pneumatique conduit à déplacer le véhicule alors même que celle-ci l’équipe partiellement, l’opération reste donc très compliquée par le faible accès réservé à la partie cachée de la roue.

Souhaitant améliorer pour l’usager l’installation d’une chaîne-neige sur un pneumatique de roue d’automobile, l’auteur de la présente invention s’est inspiré des caractéristiques particulières de la gomme en copolymère isobutylène-isoprène utilisée et traitée pour la fabrication de la gomme à mâcher, pour imaginer un patin d’entrainement et de maintien interchangeable réalisé dans un matériau naturel ou synthétique, aisément rapporté en un ou plusieurs exemplaires sur la plupart des modèles de chaînes-neige et capable de pénétrer par écrasement et sous le poids de la roue d’un véhicule dans les sculptures de la bande de roulement d’un pneumatique.

Avantageusement, le patin d’entraînement et de maintien est disposé et fixé à un ou plusieurs endroits de la « zone axiale » d’une chaîne-neige étalée sur le sol, de manière à être écrasé entre d’une part le pneumatique de la roue du véhicule et le sol, lorsque le véhicule est en mouvement.

La matière souple et élastique qui constitue le patin d’entraînement et de maintien se déforme sous l’effet de l’écrasement et pénètre alors à l’intérieur des sculptures du pneumatique pour y adhérer suffisamment et consécutivement entraîner et maintenir la partie de la chaîne-neige qui y est associée, en contact avec la bande de roulement du pneumatique.

Ainsi maintenue par le patin d’entraînement et de maintien la chaîne-neige reste plaquée sur la bande de roulement du pneumatique jusqu’à ce que son extrémité ainsi retenue soient amenée par le roulement vers une position proche du sol et de l’autre extrémité de la chaîne-neige. La liaison mécanique des deux extrémités opposées de la chaîne-neige et le verrouillage de celle-ci sur la roue du véhicule s’en trouve ainsi grandement facilité. Avantageusement, le patin d’entraînement et de maintien est positionné et fixé à plusieurs endroits successifs sur la longueur de la « zone axiale » de la chaîne-neige, de manière à ce que l’effet d’entrainement dans l’installation soit amplifié et le maintien de la chaîne-neige sur la bande de roulement du pneumatique renforcé pendant le roulement de la roue et le déplacement du véhicule.

La fonctionnalité du patin d’entrainement et de maintien étant dépendante des caractéristiques d’adhérisation du matériau, la gomme de base utilisée est conçue par un mélange de composants dosés avec rigueur, lesdits composants étant malaxés selon des durées précises et des températures pouvant atteindre parfois 95°C à 98°C, pour atteindre des caractéristiques compatibles avec l’effet recherché soit : la fluidité permettant le remplissage complet de tous les types de sculptures rencontrées, la déformation permanente pour garder en position ledit remplissage des sculptures, l’adhérisation par compression sur l’élastomère d’un pneumatique humide, la résistance mécanique et la force de contact suffisante avec le métal pour entraîner et maintenir en contact la chaîne-neige avec la bande de roulement d’un pneumatique pendant au moins un demi tour de roue (du point d’écrasement au point diamétralement opposé), la résistance au cisaillement suffisante pour assurer le maintien de la chaîne-neige sur la bande de roulement du pneumatique lors du déplacement (à faible vitesse) du véhicule et enfin le vieillissement et la mutation du matériau à l’usage pour permettre la désolidarisation du patin d’entraînement de la bande de roulement et de la chaîne-neige après usage.

On sait qu’à ce jour les composants et techniques disponibles pour la transformation des élastomères et/ou la création de caoutchouc et plastiques synthétiques sont suffisamment performants pour permettre la fabrication du patin d’entraînement et de maintien de l’invention, sachant que les élastomères subissent des déformations élastiques et les Plastomères des déformations élastiques accompagnées de déformations plastiques permanentes sous l’action d’une contrainte.

Les applications en secteur automobile et aéronautique révèlent la multiplicité d’associations temporaires ou permanentes de divers types de caoutchoucs naturels ou synthétiques donnant d’excellents résultats en matière d’adhérisation. L’auteur de la présente invention a imaginé un patin d’entraînement et de maintien adaptable à tout type de chaîne-neige proprement dite ou couverture de pneumatique communément appelé « chaussette », par exemple distribué en conditionnements de plusieurs unités de forme unique et transformable à souhait selon la chaîne-neige à équiper, en conditionnements de plusieurs unités déjà formées selon le modèle de chaîne-neige à équiper ou encore en une ou plusieurs unités déjà associées à un modèle de chaîne ou de « chaussette » spécifique, permettant ainsi à l’utilisateur d’acquérir la chaîne ou la « chaussette » déjà équipée, correspondant aux dimensions des pneumatiques de son véhicule.

Avantageusement, chaque patin d’entraînement et de maintien dispose d’un moyen de fixation pour permettre de l’attacher solidement de part et d’autre de la « zone axiale », de manière à éviter tout déplacement lors du passage de la roue et de l’écrasement du patin ou lors du freinage de la roue équipée lorsque le patin est en contact avec la voie de circulation, par exemple un ou des mousquetons, un raccord à connexion et déconnexion rapide, ou tout autre attache rapide de type attache de sangle, etc.

Compte tenu du nombre important de modèles de chaines-neige disponibles dans le commerce, il ne sera fait état ci-dessous et au seul titre d’exemple que d’un des modèles basiques de chaînes-neige utilisés à ce jour. Cette description ne limite en aucune manière l’invention ni à ce modèle de chaîne-neige, ni aux formes et positionnements du ou des patins d’entrainement et de maintien sur celle-ci.

L’état de la technique révèle de nombreux brevets et dispositifs existants en matière de renforcement de l’accroche des pneumatiques sur sol enneigé, mais aucun ne fait état de patin d’entraînement et de maintien adhérant sur la bande de roulement d’un pneumatique, pour faciliter l’installation d’une chaine-neige et garantir son maintien en position lors du roulement et du déplacement du véhicule.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien est installé sur une chaîne-neige métallique de modèle courant constituée principalement lorsqu’elle est étalée au sol, de deux chaînes latérales opposées dites « chaîne latérale » joignant chacune les sommets d’angles opposés d’une pluralité successive de carrés ou losanges dits « forme axiale », placés de préférence à intervalle régulier et constitués de préférence par quatre petites chaînes dites « chaînon axial » préférablement de même constitution que les « chaîne latérale ». Les « forme axiale » sont reliées entre elles par leurs sommets libres au moyen d’une chaîne dite « chaîne de liaison » préférablement de même constitution que les « chaîne latérale » et les « chaînon axial ».

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, chacune des extrémités de la chaîne- neige est équipée d’au moins un dispositif mécanique d’attache rapide dit « attache chaîne » permettant de raccorder ensemble les extrémités de la chaîne neige et de régler le serrage de celle-ci sur la bande de roulement du pneumatique.

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est constitué d’un bloc de matériau souple, élastique et à déformation permanente, naturel ou synthétique, capable de se déformer lorsqu’il est écrasé par le pneumatique d’une roue de véhicule et pénétrer consécutivement à l’intérieur des sculptures dudit pneumatique de ladite roue pour rester adhérisé aux parois et au fond desdites sculptures pendant une durée minimum prédéterminée.

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement à une extrémité de la chaîne-neige à installer, de telle manière que lorsqu’il est écrasé par le pneumatique de la roue d’un véhicule, il pénètre à l’intérieur des sculptures de la bande de roulement de celui-ci et maintien la chaîne-neige plaquée sur ladite bande de roulement du pneumatique pour l’entraîner dans le mouvement de rotation de la roue.

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en plusieurs exemplaires et à plusieurs endroits de la longueur de la « zone axiale » de la chaîne-neige, de manière à maintenir celle-ci en position sur la bande de roulement du pneumatique et éviter tout déplacement latéral lors du roulement de la roue et du déplacement du véhicule.

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien est de forme, de dimensions et conception adaptées pour pouvoir être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » de la « zone axiale » d’une chaîne- neige, par exemple en forme de bloc parallélépipédique carré ou losange présentant une face dite « face sol » destinée à être en contact avec le sol et une face opposée dite « face écrasement » destinée à être en contact avec la bande de roulement d’un pneumatique.

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien, de forme, dimensions et conception adaptées pour être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » de la « zone axiale » d’une chaîne-neige, dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon au moins une de ses diagonales, d’au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment un axe métallique de préférence de section cylindrique dit « axe interne », ledit « axe interne » disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache forme » , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » de la chaîne-neige,

Selon un autre mode de fabrication de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien, de forme, dimensions et conception adaptées pour être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » de la « zone axiale » d’une chaîne-neige, dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon au moins une de ses diagonales, d’au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne-neige dit « chaîne interne » ledit « chaîne interne » disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache latérale » , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » de la chaîne-neige, Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien est d’épaisseur supérieure au diamètre maximum des chaînes constituant la chaine-neige, de telle manière que la « face sol » et la « face écrasement » du patin dépassent suffisamment de part et d’autre de la chaîne-neige, pour optimiser le maintien de celle-ci lors de l’écrasement du patin par le pneumatique de la roue du véhicule. Selon un mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces de la « zone axiale » d’une chaîne-neige, par exemple un bloc cylindrique ou parallélépipédique rectangle présentant une génératrice ou une face dite « face chaîne » destinée à être en contact avec une ou plusieurs chaînes constituant la chaîne-neige et une génératrice ou une face opposée dite « face écrasement » destinée à être en contact avec la bande de roulement d’un pneumatique.

Selon ce mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne- neige, par exemple un bloc cylindrique ou parallélépipédique rectangle, dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances dit « axe interne », ledit « axe interne » disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache forme » , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » de la chaîne-neige,

Selon ce mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne- neige, par exemple un bloc cylindrique ou parallélépipédique rectangle, dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne- neige dit « chaîne interne » ledit « chaîne interne » disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache latérale » , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » de la chaîne-neige,

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le placer et le fixer à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » de la « zone axiale » d’une chaîne neige, présente une « face écrasement » souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures d’un pneumatique de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une « face sol » opposée en matériau rigide et solide de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique sur le sol enneigé, par exemple un rainurage en creux ou relief, une pluralité de nervures ou pointes, etc. Selon un mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne neige, par exemple un bloc cylindrique ou parallélépipédique rectangle, présente une génératrice ou « face écrasement » souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures d’un pneumatique de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une génératrice ou « face chaîne » opposée en matériau rigide et solide de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique sur une ou plusieurs des chaînes composant une chaîne neige, par exemple un rainurage en creux ou relief, une pluralité de nervures ou pointes, etc.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le placer et le fixer à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » de la « zone axiale » d’une chaîne neige ou de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne neige est aisément désolidarisé de la chaîne neige lorsque celle-ci est retirée du pneumatique de la roue du véhicule, en agissant sur les dispositifs mécaniques de fixation.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est constitué d’une plaque de matériau souple et élastique, naturel ou synthétique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures d’un pneumatique de roue d’automobile, de surface permettant le prélèvement d’une pluralité d’unités par découpage de morceaux de forme et dimensions adaptées, chaque morceau prélevé étant formé manuellement autour d’un élément mécanique notamment « axe interne » ou « chaîne interne » équipé d’un élément de fixation notamment « attache forme » ou « attache latérale », pour constituer un patin d’entraînement et de maintien prêt à être installé sur la « zone axiale » d’une chaîne- neige ».

Le dispositif ici décrit dans le cas précis d’une application, n’est en aucune manière limité à cette seule application, il peut être mis en œuvre dans d’autres applications et selon d’autres modes de fabrication.

La description suivante en regard des dessins annexés à titre d’exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre comment l’invention peut être mise en pratique.

La figure 1 est une vue en perspective montrant l’installation d’une chaîne-neige sur une roue de véhicule équipée d’un pneumatique, le patin d’entrainement et de maintien de l’invention maintenant ladite chaîne-neige sur la bande de roulement dudit pneumatique.

La figure 2 est une vue en perspective d’un patin d’entraînement et de maintien de l’invention en forme de carré portant un « axe interne » et une « attache forme ».

La figure 3 est une vue en perspective d’un patin d’entraînement et de maintien de l’invention en forme de carré portant une « chaîne interne » et une « attache latérale ».

Les figures 4, 5, 6 et 7 sont des vues de face d’une roue de véhicule munie d’un pneumatique, montrant les différentes phases de l’enroulement d’une chaîne-neige sur la bande de roulement au moyen d’un patin d’entraînement et de maintien de l’invention.

La figure 8 est une vue de dessus d’une portion de chaîne-neige standard étalée sur le sol portant sur sa « zone axiale » une succession de formes géométriques constituées par des « chaînon axial », une desdites formes étant équipée d’un patin d’entraînement et de maintien de l’invention.

La figure 9 est une vue de dessus d’une chaîne-neige complète étalée sur le sol présentant une succession de formes géométriques constituées par des « chaînon axial », deux de ces formes géométriques étant équipées de patin d’entraînement et de maintien de l’invention.

La figure 10 montre l’installation d’un patin d’entraînement et de maintien de l’invention à l’intérieur d’une forme géométrique d’une chaîne-neige.

La figure 11 montre un patin d’entrainement et de maintien de l’invention selon un autre mode de fabrication, installé sur une chaîne-neige.

La figure 12 est une vue en perspective d’un patin d’entraînement et de maintien de forme parallélépipédique rectangle.

La figure 13 est une vue en perspective d’un patin d’entraînement et de maintien de forme cylindrique.

La figure 14 est une vue schématique montrant le montage d’un patin d’entraînement et de maintien sur la face intérieure de la chaîne-neige entre celle-ci et le pneumatique.

La figure 15 est une vue schématique montrant le montage d’un patin d’entraînement et de maintien sur la face extérieure de la chaîne-neige.

La figure 16 est une vue de côté d’un patin d’entraînement et de maintien de forme en carré dont la partie supérieure et rigide et munie de rainures d’accrochage.

La figure 17 est une vue d’une main d’un utilisateur ayant lui-même constitué un patin d’entraînement et de maintien en enroulant un morceau autour d’une chaîne.

La présente invention a pour objet un mode d’installation et de maintien d’une chaîne- neige standard sur le pneumatique d’une roue d’automobile, au moyen d’un patin d’entrainement et de maintien interchangeable réalisé dans un matériau naturel ou synthétique, capable de pénétrer par écrasement et sous le poids de la roue d’un véhicule dans les sculptures de la bande de roulement dudit pneumatique.

La matière souple et élastique qui constitue le patin d’entraînement et de maintien se déforme progressivement sous l’effet de l’écrasement et pénètre à l’intérieur des sculptures du pneumatique qu’elle remplit totalement, pour y adhérer suffisamment et entraîner et maintenir la partie de la chaîne-neige qui y est associée, en contact avec la bande de roulement du pneumatique. Maintenue par le patin d’entraînement et de maintien la chaîne-neige reste plaquée sur la bande de roulement du pneumatique jusqu’à ce que son extrémité ainsi retenue soient amenée par le roulement vers une position proche du sol et de l’autre extrémité de la chaîne-neige. La liaison mécanique des deux extrémités opposées de la chaîne-neige et le verrouillage de celle-ci sur la roue du véhicule s’en trouve ainsi grandement facilité.

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien est installé sur une chaîne-neige métallique (200) de modèle courant constituée principalement lorsqu’elle est étalée au sol, de deux chaînes latérales opposées dites « chaîne latérale » (202) joignant chacune les sommets d’angles opposés d’une pluralité successive de carrés ou losanges dits « forme axiale » (204), placés de préférence à intervalle régulier et constitués de préférence par quatre petites chaînes dites « chaînon axial » (201) préférablement de même constitution que les « chaîne latérale » (202). Les « forme axiale » (204) sont reliées entre elles par leurs sommets libres au moyen d’une chaîne dite « chaîne de liaison » (206) préférablement de même constitution que les « chaîne latérale » (202) et les « chaînon axial » (201). (Voir Fig 8).

Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, chacune des extrémités de la chaîne-neige (200) est équipée d’au moins un dispositif mécanique d’attache rapide dit « attache chaîne » (205) permettant de raccorder ensemble les extrémités de la chaîne- neige (200) et de régler le serrage de celle-ci sur la bande de roulement (101) du pneumatique (100). (Voir Fig 1 et 9).

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d'entraînement et de maintien est constitué d’un bloc de matériau souple, élastique et à déformation permanente, naturel ou synthétique, capable de se déformer lorsqu’il est écrasé par le pneumatique (100) d’une roue de véhicule et de pénétrer consécutivement à l’intérieur des sculptures (102) dudit pneumatique (100) de ladite roue, pour rester adhérisé aux parois et au fond desdites sculptures (102) pendant une durée minimum prédéterminée. (Voir Fig 1).

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement à une extrémité de la chaîne-neige (200) à installer, de telle manière que lorsqu’il est écrasé par le pneumatique (100) de la roue d’un véhicule, il pénètre à l’intérieur des sculptures (102) de la bande de roulement (101) de celui-ci et maintien la chaîne-neige (200) plaquée sur ladite bande de roulement (101) du pneumatique (100) pour l’entraîner dans le mouvement de rotation de la roue. (Voir Fig 1, 4, 5, 6 et 7).

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en plusieurs exemplaires et à plusieurs endroits de la longueur de la « zone axiale » (ZA) de la chaîne-neige (200), de manière à maintenir celle-ci en position sur la bande de roulement (101) du pneumatique (100) et éviter tout déplacement latéral lors du roulement de la roue et du déplacement du véhicule. (Voir Fig 9).

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien est de forme, de dimensions et conception adaptées pour pouvoir être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200) , par exemple en forme de bloc parallélépipédique carré ou losange présentant une face dite « face sol » (301) destinée à être en contact avec le sol et une face opposée dite « face écrasement » (304) destinée à être en contact avec la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100). (Voir Fig 2, 3, 10).

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien, de forme, dimensions et conception adaptées pour être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon au moins une de ses diagonales, d’au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment un axe métallique de préférence de section cylindrique dit « axe interne »

(302), ledit « axe interne » (302) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache axe »

(303) , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige (200). (Voir Fig 2). Selon un autre mode de fabrication de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien, de forme, dimensions et conception adaptées pour être placé et fixé à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon au moins une de ses diagonales, d’au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne-neige (200) dit « chaîne interne » (306) ledit élément mécanique « chaîne interne » (306) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache chaîne » (309) , pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige (200). (Voir Fig 3).

Selon le mode de fabrication préféré de l’invention, le patin d’entrainement et de maintien est d’épaisseur supérieure au diamètre maximum de « axe interne » (302) et de la « chaîne interne » (306), de telle manière que la « face sol » (301) et la « face écrasement » (304) du patin dépassent suffisamment de part et d’autre dudit « axe interne » (302) et de ladite « chaîne interne » (306), pour optimiser le maintien de ces éléments mécaniques lors de l’écrasement du patin par le pneumatique (100) de la roue du véhicule. (Voir Fig 3, 10).

Selon un mode de fabrication différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), notamment un bloc cylindrique (310) présentant une zone génératrice dite « génératrice chaîne » (311) destinée à être en contact avec une ou plusieurs chaînes constituant la chaîne-neige (200) et une zone génératrice dite « génératrice écrasement » (314) destinée à être en contact avec la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100). (Voir Fig 13).

Selon un autre mode de fabrication de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200), notamment un bloc parallélépipédique rectangle (320) présentant une face dite « face chaîne » (321) destinée à être en contact avec une ou plusieurs chaînes constituant la chaîne-neige (200) et une face opposée dite « face écrasement » (324) destinée à être en contact avec la bande de roulement (101) d’un pneumatique (100). (Voir Fig 12).

Selon un mode de fabrication différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne- neige (200), par exemple un bloc cylindrique (310) dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances dit « axe lisse » (312) ledit « axe lisse » (312) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache lisse » (316) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige (200). (Voir Fig 13)

Selon un mode de fabrication différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs imités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne- neige (200), par exemple un bloc parallélépipédique rectangle (320) dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances dit « axe bloc » (322) ledit « axe bloc » (322) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d'au moins un élément mécanique de fixation dit « attache bloc » (326) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige (200). (Voi Fig 12).

Selon ce mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne- neige (200), par exemple un bloc cylindrique (310) dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne-neige dit « chaîne cylindre » (non représenté), ledit élément mécanique « chaîne cylindre » (non représenté) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache cylindre » (non représenté) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne- neige (200),

Selon ce mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne- neige (200), par exemple un bloc parallélépipédique rectangle (320) dispose de manière intégrée par surmoulage ou rapporté sur tout ou partie de sa surface et préférablement selon son axe longitudinal, au moins un élément mécanique interne destiné à optimiser ses caractéristiques et performances, notamment une portion de chaîne de mêmes dimensions et caractéristiques que les chaînes constituant la chaîne-neige dit « chaîne bloc » (non représenté) ledit élément mécanique « chaîne bloc » (non représenté) disposant à chacune des ses extrémités et à l’extérieur du patin d’au moins un élément mécanique de fixation dit « attache patin » (non représenté) pour permettre l’attache rapide sur l’une et l’autre des « chaîne latérale » (202) de la chaîne-neige (200),

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le placer et le fixer à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne neige (200), présente une « face écrasement » (304) souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures (102) et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une « face sol » (301) opposée, en matériau rigide et solide, de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique (100) sur le sol enneigé, par exemple un rainurage en creux ou relief (308), une pluralité de nervures ou pointes, etc. (Voir Fig 16).

Selon un mode de réalisation différent de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne neige (200), par exemple un bloc cylindrique (310) ou parallélépipédique rectangle (320), présente une zone génératrice (314) ou « face écrasement » (324) souple et élastique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile pour adhérer aux parois et au fond desdites sculptures (102) et rester en cette position pendant une durée minimum déterminée et une zone génératrice (311) ou « face chaîne » (321) opposée en matériau rigide et solide de surface, forme, dimensions et conception optimisant l’adhérence du pneumatique (100) sur une ou plusieurs des chaînes composant une chaîne neige (200), par exemple un rainurage en creux ou relief (non représenté), une pluralité de nervures ou pointes, etc. (Voir Fig 12, 13). Selon le mode de réalisation préféré de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien de forme, de dimensions et conception permettant de le placer et le fixer à l’intérieur d’au moins une des « forme axiale » (204) de la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne neige (200) ou de le rapporter et le fixer mécaniquement en une ou plusieurs unités sur l’une ou l’autre des faces d’une chaîne neige (200) est aisément désolidarisé de la bande de roulement (101) du pneumatique (100) et de la chaîne neige (200), lorsque celle-ci est retirée du pneumatique (100) de la roue du véhicule, en agissant sur les dispositifs mécaniques de fixation (Voir Fig 10).

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, le patin d’entraînement et de maintien est constitué d’une plaque de matériau souple et élastique, naturel ou synthétique à déformation permanente, capable de pénétrer par écrasement à l’intérieur des sculptures (102) d’un pneumatique (100) de roue d’automobile, de surface permettant le prélèvement d’une pluralité d’unités par découpage de morceaux (330) de forme et dimensions adaptées, chaque morceau (330) prélevé étant formé manuellement autour d’un élément mécanique notamment « axe interne » (302) ou « chaîne interne » (306) équipé d’un élément de fixation notamment « attache axe » (303) ou « attache chaîne » (309), pour constituer un patin d’entraînement et de maintien prêt à être installé sur la « zone axiale » (ZA) d’une chaîne-neige (200) (Voir Fig 17)..