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Patent Searching and Data


Title:
RETRACTABLE ANTI-SMOKE SCREEN GALLERY FOR CONFINED SPACES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/092818
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a retractable anti-smoke screen gallery which is placed above a pedestrian evacuation route (13) located in a confined space. The invention consists of an upper closure element or roof (1), at least one lateral access curtain (4) comprising vertical bands which are partially or fully transparent or which comprise windows and a fresh air supply installation (5, 6). According to the invention, in the event of smoke and/or toxic gas fumes, the gallery is designed to deploy at least one almost floor length access curtain (4), in such a way as to create a slight overpressure inside the gallery owing to the fresh air supply, thereby enabling a breathable, transparent atmosphere to be maintained in said gallery.

Inventors:
VAN SPROLANT WILLIAM (FR)
Application Number:
PCT/IB2003/001698
Publication Date:
November 13, 2003
Filing Date:
May 01, 2003
Export Citation:
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Assignee:
VAN SPROLANT WILLIAM (FR)
International Classes:
A62C2/10; A62C3/02; A62C3/04; A62C8/08; (IPC1-7): A62C3/02; A62C2/10; A62C3/04; A62C8/08
Domestic Patent References:
WO2001002056A22001-01-11
WO2001002056A22001-01-11
Foreign References:
US3960216A1976-06-01
FR2795648A12001-01-05
GB2105987A1983-04-07
Attorney, Agent or Firm:
Savatier, Yves (42 rue Plantamour, Geneve, CH)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Galerie parafumée escamotable placée audessus d'un chemin d'évacuation pédestre (13) situé dans un espace confiné, comprenant une fermeture sommitale ou toiture (1), latéralement au moins un rideau d'accès (4) à bandes toutes ou en partie transparentes ou munies de fentres, et une installation d'apport d'air frais (5,6), ladite galerie étant agencée pour déployer, en cas d'émanation de fumée et/ou de gaz toxique dans l'espace confiné, au moins le rideau d'accès (4) verticalement jusque près du sol, de façon à créer grâce à l'apport d'air frais une légère surpression à l'intérieur de la galerie qui permet de maintenir dans celleci une atmosphère respirable et transparente.
2. Galerie parafumée escamotable selon la revendication 1, caractérisée en ce que le rideau d'accès (4) est constitué de bandes se chevauchant successivement fixées individuellement par leur sommet à l'aide d'un axe pivotant (3), qui permet l'accès aux personnes par un léger écartement latéral des bandes, et un rangement dans un logement (2) situé au niveau de la fermeture sommitale ou toiture (1), par un basculement latéral complet des bandes.
3. Galerie parafumée escamotable selon la revendication 1, caractérisée en ce que le rideau d'accès (4) est constitué d'une succession côte à côte de bandes verticales semirigides articulées par charnières en plusieurs secteurs horizontaux nervurés et articulés, qui permet le passage des personnes par un écartement transversal des bandes suivi d'un relèvement partiel de cellesci et le rangement au niveau de la toiture par pliage et relèvement complet des bandes.
4. Galerie parafumée escamotable selon l'une des revendications 1 et 3, caractérisée en ce que les bandes verticales du rideau d'accès (4) sont montées sur un axe à tambour rotatif permettant leur déploiement vertical.
5. Galerie parafumée escamotable selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lors de la phase d'ouverture du rideau (4) la dilatation d'un boudin gonflable longitudinal (14), d'un vérin ou le déplacement d'un jeu de lames biseautées vient serrer des éléments de la partie supérieure du rideau contre des éléments de friction (16), de façon à maîtriser par pression le freinage, la rotation et parlà mme la descente des bandes jusque dans leur position verticale de travail.
6. Galerie parafumée escamotable selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la fermeture sommitale ou toiture (1) est formée de tôles, de plaques rigides ou semirigides par articulations, ou est une bâche souple ignifugée et pouvant tre enroulée sur un axe à tambour (11).
7. Galerie parafumée escamotable selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la fermeture sommitale ou toiture (1) et le rideau d'accès (4) sont montés sur des supports (10) à bras articulés et/ou coulissants (8,9), ou sont suspendus par des cables.
8. Galerie parafumée escamotable selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'apport d'air frais est réalisé par une gaine d'adduction (6) et des bouches d'aération (5), soit faisant partie intégrante du système de ventilation permanente de l'espace confiné, soit spécialement dédiées à ladite galerie.
9. Galerie parafumée escamotable selon la revendication 8, caractérisée en ce que la gaine de ventilation (6) et les bouches d'aération (5) font aussi office de fermeture sommitale ou toiture (1) au niveau de laquelle est suspendu le rideau d'accès (4) ou font aussi office de trottoir ou de quai de débarquement de type ferroviaire ou métro.
10. Galerie parafumée escamotable selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisée en ce que le système de ventilation (6) et les bouches d'aération (5) sont constitués de conduits transversaux équipés de ventilateurs situés à intervalles réguliers entre les deux tubes d'un tunnel bitube, ou entre un tunnel monotube et de sa galerie d'évacuation adjacente, de façon à prendre l'air frais dans le tube intact du tunnel bitube ou dans la galerie d'évacuation du tunnel monotube.
Description:
GALERIE PARA-FUMEE ESCAMOTABLE POUR ESPACES CONFINES Généralement lors d'un incendie, compte tenu des délais de détection, d'alerte et de décision d'évacuation, la vitesse de propagation de fumée toxique et « aveuglante » à l'intérieur d'un espace confiné, rendent l'air rapidement irrespirable, l'éclairage de secours et par-là mme le chemin d'évacuation inopérants. Des courants d'air plus ou moins importants peuvent encore accélérer la propagation de la fumée et perturber son évacuation par d'éventuelles trappes de désenfumage. Le temps de survie dans des fumées toxiques se compte en secondes : les victimes d'incendies en tunnels notamment routiers, ferroviaires, de métro, de funiculaire, ou dans d'autres espaces confinés, en particulier souterrains, résultent du manque de temps pour atteindre les portes de sorties de secours distantes de plusieurs centaines de mètres.

Le problème est presque similaire en cas d'épandage d'un gaz toxique sans incendie.

II existe des systèmes d'écrans ou de rideaux de « cantonnement atmosphérique » pour locaux ou ouvrages pouvant constituer un « espace de confinement » dangereux pour les usagers. Dans certains cas, de tels systèmes sont aussi utilisés pour agencer l'espace (hall d'exposition), ou simplement comme passage « coupe-froid » fait de bandes souples et translucides (frigo industriel, portes d'accès de hall d'entreprise, etc. ). Ce genre d'écran est par exemple divulgué dans le document WO 01/02056 concernant l'invention d'un système intégré de maîtrise incendie en tunnels de transport qui comprend entre autres un refuge longitudinal.

Toutefois, ces différents systèmes d'écrans de cantonnement atmosphérique entraînent en fonction du lieu et du type d'incident potentiel des contraintes complexes en matière d'efficacité, d'encombrement circulatoire et visuel ou de compatibilité avec les normes de sécurité.

A titre d'exemple, on a l'insuffisance ou l'incompatibilité que peut constituer un écran de cantonnement de secours (pour isolement de fumées d'incendie ou de gaz lourd circulant au niveau du sol) vis-à-vis du maintien de l'accès au chemin d'évacuation (hall d'exposition recevant du public, complexe industriel, etc. ).

N'est également pas résolu le problème de l'oscillation incontrôlée, avec le risque d'accrochage et d'arrachement, qu'aurait un rideau de cantonnement atmosphérique dans un tunnel de transport sous l'effet des turbulences de l'air (voir des ondes de chocs) induites par la circulation des véhicules (routiers) ou des convois (ferroviaires, métro, etc.). L'installation sans autre d'un tel rideau de secours constituerait ici paradoxalement un accroissement inacceptable du danger.

Outre ce problème d'oscillation dangereuse du rideau, dans le document WO 01/02056, la présence de gradins, de tuyaux longitudinaux et transversaux d'alimentation en air et en eau, ayant pour but de maintenir les usagers sur place dans ce « refuge » (et près de leurs voitures), encombre le passage et annule par définition la fonction d'évacuation du trottoir. Ceci va à l'encontre du principe de « l'auto- sauvetage » ou de l'évacuation des usagers hors du tunnel, valable seulement dans les premières minutes de l'incendie.

Les nombreux problèmes non résolus précités expliquent probablement qu'à ce jour il n'existe aucun complexe industriel accessible au public, et encore moins de tunnel de transport, qui soit équipé d'un dispositif de « sauvegarde de l'atmosphère » du chemin d'évacuation. Un tel dispositif pourrait pourtant sauver des vies en cas d'incendie ou d'épandage de gaz toxique en général.

Le problème ou but de la présente invention est de proposer un système d'écrans ou de rideaux de cantonnement atmosphérique qui ne présente pas les inconvénients des systèmes déjà connus, en particulier celui décrit dans WO 01/02056.

Ce problème est résolu par l'invention telle que définie dans le jeu de revendications ci-joint.

L'invention concerne une galerie para-fumée escamotable placée au- dessus d'un chemin d'évacuation pédestre situé dans un espace confiné, comprenant une fermeture sommitale ou toiture, latéralement au moins un rideau d'accès à bandes toutes ou en partie transparentes ou munies de fentres, et une installation d'apport d'air frais.

En temps normal, hors d'usage, le rideau d'accès, et selon le cas la fermeture sommitale ou toiture de la galerie para-fumée, sont repliés dans une position de repos. Ils réduisent ainsi leur encombrement et entrave à la circulation des personnes ou des véhicules. Le rideau est en général rentré dans un logement à l'abri des remous d'air éventuels.

En cas d'émanation de fumée et/ou de gaz toxique dans l'espace confiné, la galerie escamotable est agencée pour déployer le rideau d'accès verticalement jusque près du sol, c'est-à-dire en général à une distance inférieure à 5 cm, de façon à créer grâce à l'apport d'air frais une légère surpression à l'intérieur de la galerie qui permet de maintenir dans celle-ci une atmosphère respirable et transparente, dépourvue de fumée ou de gaz toxique.

La galerie para-fumée comporte en général un éclairage de secours pour donner une visibilité suffisante aux personnes se déplaçant à l'intérieur. La visibilité extérieure de la galerie déployée est améliorée par des parties du rideau en matière transparente ou munies de fentres.

En situation d'incendie, grâce au déploiement rapide de cette galerie para- fumée escamotable, accessible immédiatement et en tous lieux, les personnes peuvent rejoindre à pied les sorties de secours mme distantes. Le temps d'évacuation n'est dès lors plus limité par la vitesse d'invasion de la fumée ou d'un gaz toxique dans l'espace confiné.

La présente invention permet donc d'accroître considérablement la sécurité des personnes en cas d'incendie ou d'invasion d'un gaz toxique dans un espace confiné.

Elle peut trouver une application dans des ouvrages souterrains tels que les garages (parkings), les tunnels routiers ou ferroviaires, les tunnels de métros ou de funiculaires, ainsi que dans les couloirs et chemins d'évacuation de bâtiments, de complexes industriels, ou de halls recevant du public. Elle complète dans ces applications les mesures de sécurité conventionnelles existantes, avec un minimum d'infrastructure à réaliser. Elle est en effet relativement simple et rapide à mettre en

oeuvre dans un ouvrage neuf ou existant, par rapport à d'autres mesures envisagées pour accroître la sécurité, telles que par exemple le doublement d'un tunnel routier (circulation à sens unique) ou la réalisation d'une galerie d'évacuation séparée.

Selon un mode d'exécution de l'invention, le rideau d'accès est constitué de bandes se chevauchant successivement fixées individuellement par leur sommet à l'aide d'un axe pivotant, qui permet l'accès aux personnes par un léger écartement latéral des bandes, et un rangement dans un logement situé au niveau de la fermeture sommitale ou toiture par un basculement latéral complet des bandes. De préférence, ces bandes ne sont pas totalement rigides mais constituées d'une matière présentant une certaine élasticité de façon à permettre un léger pliage dans une direction perpendiculaire à leur plan lors d'un appui manuel sur ces bandes.

Selon un autre mode d'exécution de l'invention, le rideau d'accès est constitué d'une succession côte à côte de bandes verticales semi-rigides articulées par charnières en plusieurs secteurs horizontaux nervurés et articulés, qui permet le passage des personnes par un écartement transversal des bandes suivi d'un relèvement partiel de celles-ci et le rangement au niveau de la toiture par pliage et relèvement complet des bandes.

En fonction d'une souplesse ou d'un nombre suffisant de secteurs articulés, les bandes verticales du rideau d'accès peuvent également tre montées sur un axe à tambour rotatif, par exemple motorisé, permettant leur déploiement vertical.

De préférence, la galerie para-fumée escamotable est agencée de façon à ce que lors de la phase d'ouverture du rideau d'accès, la dilatation d'un boudin gonflable longitudinal, d'un vérin ou le déplacement d'un jeu de lames biseautées vienne serrer des éléments de la partie supérieure du rideau contre des éléments de friction, de façon à maîtriser par pression le freinage, la rotation et par-là mme la descente des bandes jusque dans leur position verticale de travail. Dans le cas d'un rideau à bandes pivotantes, lesdits éléments de la partie supérieure du rideau peuvent tre les parties supérieures des bandes pivotantes, en particulier dans les zones où elles se chevauchent. Dans le cas d'un rideau à bandes articulées par charnières, lesdits éléments de la partie supérieure du rideau peuvent tre les charnières

supérieures.

La fermeture sommitale ou toiture peut tre par exemple formée de tôles, de plaques rigides ou semi-rigides par articulations, ou tre une bâche souple ignifugée pouvant pour cette dernière aussi tre enroulée sur un axe à tambour. Dans le cas où le plafond de l'espace confiné est bas, il peut remplir le rôle de fermeture sommitale.

La fermeture sommitale ou toiture et le rideau d'accès peuvent tre montés sur des supports à bras articulés et/ou coulissants. Ceux-ci sont en général munis de verrous actionnés manuellement ou à distance pour l'ouverture de l'ensemble par gravité ou par des actionneurs. Une suspension par câbles de manoeuvre de la galerie para-fumée escamotable peut aussi tre réalisée dans le cas d'une hauteur importante de plafond.

La fermeture sommitale ou toiture et le rideau d'accès peuvent aussi tre suspendus par des cables.

L'apport d'air frais est en général réalisé par une gaine d'adduction et des bouches d'aération, soit faisant partie intégrante du système de ventilation permanente de l'espace confiné, soit spécialement dédiées à ladite galerie para-fumée escamotable. Dans ce dernier cas, la mise en route du système d'apport d'air frais est en général commandée par le système de détection de fumée, de gaz toxique ou d'incendie, qui déclenche aussi le déploiement du rideau d'accès et le cas échéant de la toiture. Un dispositif de freinage contrôle l'ouverture de l'ensemble en douceur.

Selon un mode de réalisation, la gaine de ventilation et les bouches d'aération font aussi office de fermeture sommitale ou toiture au niveau de laquelle est suspendu le rideau d'accès.

Selon un autre mode de réalisation, la gaine de ventilation et les bouches ou grilles d'aération font office de trottoir ou de quai de débarquement de type ferroviaire ou métro.

Le système de ventilation et les bouches d'aération peuvent tre constitués de conduits transversaux équipés de ventilateurs situés à intervalles réguliers entre les

deux tubes d'un tunnel bi-tube, ou entre un tunnel mono-tube et de sa galerie d'évacuation adjacente, de façon à prendre l'air frais dans le tube intact du tunnel bi- tube ou dans la galerie d'évacuation du tunnel mono-tube.

Les dessins annexés illustrent schématiquement différentes formes d'exécution de la présente invention, à titre d'exemples et sans aucun caractère limitatif.

La Figure 1 est une vue transversale d'une première forme d'exécution de la galerie para-fumée de l'invention (à gauche en position escamotée, à droite en position déployée), qui comporte une fermeture sommitale ou toiture escamotable montée sur une paroi murale de l'espace confiné et un rideau d'accès avec bandes à pivotement latéral.

La Figure 2 est une vue latérale du rideau d'accès avec bandes à pivotement latéral (à gauche à la fois en position de repos et en position intermédiaire, à droite en position déployée).

La Figure 3 est une vue transversale partielle d'une deuxième forme d'exécution de la galerie para-fumée de l'invention (à gauche en position escamotée, à droite en position déployée), qui comporte une toiture en bâche souple déroulante.

La Figure 4 est une vue transversale d'une troisième forme d'exécution de la galerie para-fumée de l'invention, dans laquelle la gaine de ventilation fait également office de toiture fixe.

La Figure 5 est une vue transversale d'une variante de la première forme d'exécution de la galerie para-fumée de l'invention (à gauche en position escamotée, à droite en position déployée et en positions intermédiaires), avec un rideau semi-rigide à secteurs et charnières pour ouverture transversale à la place du rideau d'accès avec bandes à pivotement latéral.

La Figure 6 est une vue transversale d'une variante de la première forme d'exécution de la galerie para-fumée de l'invention d'exécution (à gauche en position escamotée, à droite en position intermédiaire), qui comporte un dispositif de freinage du

rideau d'accès avec bandes à pivotement latéral.

La première forme d'exécution de la galerie para-fumée selon la Figure 1 et sa variante selon la Figure 5 comportent chacune une fermeture sommitale 1, également appelée toiture, escamotable, formée de plaques ou tôles (par exemple en acier inoxydable, aluminium ou en un autre métal protégé par un revtement anti- corrosion). Cette toiture est rigidifiée par des nervures ou est semi-rigide par des articulations et montée sur la paroi murale 12 via des supports 10 à bras articulés et/ou coulissants 8 et 9. Elle est placée par tronçons juxtaposés tout le long et au-dessus du chemin d'évacuation pédestre 13 à une hauteur (environ 2 m) compatible avec la circulation des personnes et éventuellement d'un véhicule léger de secours. A défaut d'un plafond bas dans l'espace confiné, la fermeture sommitale ou toiture 1 a pour fonction de limiter le volume vertical de la galerie escamotable et la hauteur du rideau d'accès 4.

Dans le cas où l'espace confiné comporterait un plafond bas, celui-ci pourrait constituer la toiture 1. Le déploiement de la galerie pourrait alors se limiter en un déploiement d'un rideau d'accès 4 si la galerie est adossée contre une paroi de l'espace confiné, ou de deux rideaux d'accès dans le cas contraire (par exemple en étant située au milieu du couloir).

Pour réduire l'encombrement de la galerie para-fumée lorsqu'elle n'est pas en usage, celle-ci est escamotée et verrouillée dans sa position de repos contre la paroi de fixation 12, à l'aide des bras articulés et/ou coulissants 8,9. Les verrous sont constitués d'une penne et d'une gâche à oeillet ou crochet. Les commandes de déverrouillage (retrait) des pennes et de libération des gâches, suivis de l'ouverture ou de la mise en position de travail de la toiture et du rideau d'accès, sont faites par l'intermédiaire d'un actionneur de type vérin pneumatique ou électroaimant, ou d'une manette de commande locale. Afin d'assurer une fiabilité de fonctionnement, après le déverrouillage, l'ouverture de la galerie para-fumée se fait sous son propre poids (par gravité). Pour ne pas alourdir inutilement les dessins, les verrous et leurs actionneurs ne sont pas représentés.

Dans la deuxième forme d'exécution de la présente invention représentée

sur la Figure 3, la toiture est plus légère et encore moins encombrante en étant formée d'une bâche 1 montée sur un axe à tambour 11 permettant son déroulement similaire à un store. Le rideau d'accès 4 et son logement 2 sont alors fixés sur l'extrémité des bras articulés et/ou coulissants 8, 9. II est à noter que cette bâche 1, comme le rideau d'accès 4, devront répondre aux critères d'incendie et de résistance dans l'environnement considéré..

Le rideau d'accès 4, est formé de bandes verticales qui vont jusque près du sol (à une distance entre 1 et 5 cm de celui-ci) en position de travail. II est placé sur au moins un côté et sur toute la longueur et la hauteur de la galerie para-fumée. Le rideau d'accès a une fonction de cloisonnement latéral pour limiter l'intrusion des fumées ou du gaz toxique tout en gardant un accès facile et rapide des personnes.

Illustrées à la Figure 2, les bandes verticales du rideau 4 de la première forme d'exécution se chevauchent partiellement et successivement. Elles sont fixées individuellement par leur partie supérieure à l'aide d'un axe pivotant 3 permettant par un léger écartement latéral des bandes l'accès aux personnes et par un basculement latéral complet des bandes un rangement au repos dans un logement 2 situé sous la toiture 1. Pour ne pas entraver davantage l'ouverture de la galerie para-fumée en cas d'avarie ou d'empchement sur un tronçon, les bandes verticales du rideau sont montées par tronçon sur deux plans ou rangées parallèles et contiguës dans le logement 2, ceci de façon à pouvoir tre repliées l'une vers l'autre en se croisant sans déborder sur les tronçons juxtaposés. En position de repos, les bandes sont maintenues dans leur logement par des appuis 11 (voir Fig. 1). Ces derniers peuvent former un caisson continu servant également de logement pour les câbles et tuyaux de commande et de contrôle du dispositif.

Illustrée par la Figure 5, une alternative aux bandes à pivotement latéral est l'usage de bandes semi-rigides constituées de plusieurs secteurs, nervurés et articulés.

Les bandes sont suspendues côte à côte par charnières au niveau de la fermeture sommitale (toiture). Elles ont une largeur pratique de l'ordre de 0,5 à 1 m. Un écartement transversal suivi d'un relèvement partiel sous la poussée de la main ouvre le passage aux personnes. Un pliage et un relèvement complet de ces bandes à

secteurs permettent un rangement au niveau de la toiture 1 (Fig. 5-gauche).

L'ensemble des bandes d'un module suspendues, par exemple sur un tube-charnière 17, peut alors tre déplié/replié par la rotation ou l'entraînement (ergots) sur ce tube.

Illustré par la Figure 6, un dispositif longitudinal de retenue par dissipation d'énergie (mécanique, gaz ou liquide) peut freiner la descente brusque du rideau ainsi qu'éventuellement celle de la toiture. Cette dernière peut aussi comporter des butées de fins de cours. Lors de la phase d'ouverture de la galerie (Fig. 6-droite), la dilatation d'un boudin gonflable 14, d'un vérin ou le déplacement d'un jeu de lames biseautées vient serrer (forces F-F) dans une mâchoire longitudinale 15 la partie supérieure des bandes du rideau 4 contre des éléments de friction 16 contrôlant ainsi par pression la rotation des bandes à pivotement latéral jusque dans leur position verticale de travail.

La Figure 6-gauche montre en coupe les bandes du rideau 4 alignées sous le dispositif de freinage au repos. Dans cette position de repos les bandes sont toutes en dehors de la mâchoire. Lors du pivotement des bandes les parties supérieures de celles-ci rentrent dans la mâchoire dans laquelle elles sont serrées, en particulier dans les zones où deux bandes se chevauchent (Fig. 6-droite). Les éléments de friction peuvent tre par exemple en caoutchouc, élastomère, etc.

Le dispositif de freinage à l'ouverture du rideau s'applique également au rideau à secteurs avec charnières décrit précédemment. Dans ce cas le tube charnière 17 (Fig. 5), élément de la partie supérieure du rideau, peut aussi faire office de mâchoire longitudinale 15 et constituer ou revtir un des éléments de friction 16. L'élément de serrage longitudinal 14 vient alors pousser (tel un patin de frein) les tubes support et charnières 17 l'un contre l'autre.

La présence de courants d'air plus ou moins importants peut dans certains cas perturber la fermeture correcte des bandes du rideau (soulèvement ou écartement partiel) et faciliter l'intrusion de fumée ou du gaz toxique. On peut néanmoins remédier à cela par le choix de l'épaisseur, de l'usage d'un lestage, d'aimants de maintien des bandes placés par exemple à leur base, ou encore plus simplement du chevauchement des bandes à pivots (en fonction du sens et de l'intensité du courant d'air dominant).

Le positionnement correct des bandes du rideau (parallélisme) est

particulièrement indiqué avec l'usage d'aimants de maintien (p. ex. avec des cônes de guidage). II peut aussi tre amélioré par le dispositif longitudinal de freinage qui appuierait simultanément sur le plat de la tranche supérieure de toutes les bandes (voir fig. 6-droite). Le basculement latéral d'une bande a pour effet de soulever, au moins un tronçon, de la mâchoire longitudinale 15. Malgré la force d'appui de positionnement dans le fond de la mâchoire 15, l'important bras de levier que constitue la longueur d'une bande vis-à-vis de la distance entre son axe à pivot 3, fixé sur le support 18, et le point (glissant) d'appui permet néanmoins d'écarter facilement une bande pour l'ouverture du rideau. Pour faciliter encore la manoeuvre, les coins supérieurs des bandes sont arrondis et éventuellement une bande de glissement 19 (par exemple en téflon) placée dans le fond de la mâchoire longitudinale vient en contact avec la tranche supérieure des dites bandes à pivotement latéral.

Avantageusement, pour ne pas masquer depuis l'extérieur l'éclairage de secours 7 situé à l'intérieur de la galerie, ou la vision en générale au travers du rideau d'accès 4, les bandes sont en partie transparentes ou munies de fentres, et en conséquence éventuellement aussi partiellement en matière plastique compatible du <BR> <BR> point de vue incendie (absence d'halogènes, etc. ). Une matière plastique envisageable est par exemple un polycarbonate extrudé d'une épaisseur d'environ 1 à 2 mm particulièrement résistant (du type de celui utilisé dans les vitres pare-balles, les <BR> <BR> boucliers, etc. ). En outre, le polycarbonate supporte en continu des températures de plus de 135 °C. En cas d'usage de bandes en plastique, des bandes « coupe-feu » sont néanmoins recommandées et placées à intervalles réguliers pour éviter la propagation éventuelle d'un feu d'une bande plastique à l'autre. Des matières envisageables pour les bandes « coupe-feu » sont par exemple l'aluminium et l'acier inoxydable. Des bords arrondis, repliés ou munis d'un joint de protection évitent le côté saillant des bandes.

On peut encore prévoir à l'intérieur de la galerie para-fumée ainsi qu'à ses extrémités des rideaux transversaux, faits de bandes verticales, qui créent un cloisonnement régulier et empchent la propagation longitudinale d'une invasion forcée de fumée. Ceci par exemple sous l'effet d'un courant d'air important ou par la présence d'un véhicule en feu contre la galerie.

La légère surpression crée par l'apport permanent d'air frais dans la galerie para-fumée repousse la fumée ou le gaz toxique par les fentes entre et sous le rideau d'accès 4, créant et maintenant ainsi un véritable couloir d'air respirable et transparent, dépourvue de fumée ou de gaz toxique, pour les personnes empruntant le chemin d'évacuation pédestre sous protection de la galerie para-fumée.

A cet effet, sur toute la longueur de la galerie para-fumée, des bouches de distribution d'air frais 5, soit font directement partie du système de ventilation permanente de base de l'espace confiné, soit sont installées spécialement pour le fonctionnement de la galerie.

Dans un long tunnel routier, l'utilisation de l'air frais provenant de son système de ventilation dit transversal ou semi-transversal, est particulièrement indiquée et constitue une importante économie d'infrastructure. Précisément, dans ces systèmes de ventilation, la distribution de l'air frais se fait en général déjà par des bouches d'aération 5 situées dans le piédroit du tunnel au niveau du trottoir d'évacuation ou à hauteur d'homme et sont espacées de 6 à 10 m. De plus, le débit d'air est compatible avec celui nécessaire pour le bon fonctionnement de la galerie para-fumée, qui est de l'ordre de 30 à 50 I/s par mètre de longueur de galerie.

Dans un tunnel muni d'une ventilation longitudinale (ventilateurs jet), on prévoit une installation d'apport d'air frais spécialement dédiée à la galerie para-fumée.

Selon la configuration ou le système de tunnel (mono-tube ou bi-tube), différentes variantes sont envisageables ou combinables entre eux.

Dans un tunnel bi-tube (circulation unidirectionnelle, donc en général l'un des tubes est intact suite à un accident dans l'autre tube), le système de ventilation peut tre constitué d'une succession de conduits transversaux espacés (rameaux) entre les deux tubes et équipés de ventilateurs réversibles de manière à prendre l'air frais sur le tube intact et qui sert alors aussi de galerie d'évacuation finale.

Dans un tunnel mono-tube (circulation bidirectionnelle) mais pourvu d'une galerie de secours conventionnelle et séparée, le mme principe de distribution d'air peut tre adopté, sauf qu'ici les ventilateurs dans les rameaux ne sont pas réversibles.

La gaine de distribution d'air frais 6 et les bouches ou grilles d'aération 5 peuvent aussi tre intégrées dans le trottoir ou le quai de débarquement de type ferroviaire ou métro, ou alternativement tre intégrées à la toiture escamotable.

En effet, dans la troisième forme d'exécution de la présente invention représentée sur la Figure 4, la gaine d'apport d'air frais 6 située au plafond avec les bouches d'aération 5 d'un couloir peut avantageusement faire office de toiture fixe et de support au logement 2 du rideau d'accès escamotable 4 de la galerie.

La mise en route du dispositif, c'est-à-dire le cas échéant le déverrouillage suivi de l'ouverture de la toiture 1 et du rideau d'accès 4, ainsi que l'arrivée de l'air frais 5 dans la galerie para-fumée, se fait manuellement ou automatiquement sur ordre du système de détection de fumée, de gaz toxique et/ou d'incendie.

Dans le cas d'un tunnel de transport, l'ouverture de la galerie para-fumée peut se faire « sélectivement » en fonction des « zones contaminées » ou envahies de fumée ou risquant de l'tre. L'ouverture se fait alors par « secteurs entiers » de part et d'autre de l'incendie. Un secteur devrait englober au moins trois portes de sortie de secours (2 extrémités et 1 milieu), ce qui correspond à une longueur déployée de la galerie para-fumée d'au moins 500 m de chaque côté d'un incendie ou du lieu d'émission du gaz toxique.

En résumé, l'invention consiste à créer en cas d'urgence un espace d'air frais délimité d'une part par un chemin d'évacuation 13, éventuellement une paroi murale 12 contre la quelle serait adossée la galerie para-fumée escamotable et d'autre par une fermeture sommitale (toiture) 1 et latéralement par un rideau mobile d'accès 4.

Ce dernier étant à bandes verticales munis de pivots (ouverture latérale) ou de charnières (ouverture transversale) pour faciliter l'accès à tout endroit de la dite galerie para-fumée. Des bandes transparentes ou munis de fentres assurent une visibilité au travers du rideau 4 et un éclairage de secours 7 à l'intérieur de la galerie. L'apport d'air frais peut tre réalisé par des bouches d'aération spécifiques 5, ou appartenant sans autre au système de ventilation de l'ouvrage ou du bâtiment. Pour réduire l'encombrement physique et visuel de la galerie para-fumée au repos, elle est escamotée au moins au niveau du rideau mobile d'accès et éventuellement au niveau de la fermeture sommitale ou toiture. A partir de là, beaucoup de formes d'exécution des éléments constituants la galerie para-fumée escamotable sont possibles dans le cadre de l'invention.