La cuvette de wc n'est pas adaptée à la morphologie des hommes qui ont pour habitude d'uriner en restant debout. Il en résulte que les abattants de wc sont souillés.

La population est de plus en plus sensible au risque de transmission de maladie en particulier par voie sexuelle aussi est-elle soucieuse de se protéger de tout risque surtout dans les lieux publics où l'on ne connaît pas les autres utilisateurs du wc.

Il a été proposé certaines solutions mais leur mise en oeuvre est inadaptée aux exigences des usagers tel le brevet DE 29820437 qui propose un urinoir solidaire d'un couvercle de wc ou le brevet DE 198 50511 dont le couvercle est conformé en urinoir.

La combinaison d'un urinoir et d'une cuvette de wc permet d'apporter une réponse efficiente aux utilisateurs des deux sexes. La grandeur d'une cuvette de wc est telle qu'elle peut contenir un urinoir dont la conception permet de le dissimuler à la vue des femmes.

C'est l'objet de la présente invention qui permet de mettre à disposition du sexe masculin un urinoir escamotable, placé à l'extrémité d'un bras télescopique, caché dans le couvercle conformé en réceptacle.

Les figures 1 , 2 et 3 représentent un urinoir télescopique associé au couvercle de wc par une embase commune.

Les figures 4, 5 et 6 représentent le mécanisme d'extension de l'urinoir.

Les figures 7 et 8 représentent des moyens d'ancrage de l'urinoir au couvercle.

Les figures 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15 représentent l'urinoir extractible du bras mobile et son système de nettoyage doté de cartouches de produits d'entretien.

La présente invention, figure 1, consiste en un urinoir (1) comprenant un bol (7) fixé à l'extrémité d'un bras mobile, urinoir qui est agencé pour être rendu solidaire et intégré à un couvercle de wc (2) conformé en réceptacle solidaire d'une embase (3, 4) afin de dissimuler ledit urinoir lorsqu'il est en position de non utilisation et que Ie couvercle est relevé.

Le bras mobile (5) est coulissant sur un autre bras (6) rattaché à une embase (3) ou (4).

Afin de pouvoir intégrer cet urinoir sur la plupart des cuvettes l'embase peut-être conformée de deux manières.

Selon un mode préféré de réalisation, l'embase est conformée, figure 2, en rouleau ouvert (3) de diamètre et de forme quelconque, ledit rouleau étant emprisonné dans une cage de rotation (28), figure 3, solidaire du wc.

Selon un autre mode de réalisation, l'embase (4), figure 1 , est fixée sur la cuvette des wc par les trous réservés à la fixation des abattants. L'embase est munie d'un moyen quelconque de fixation telles des vis (36).

La liaison entre le bras (6) et l'embase (3,4) peut-être fixe ou mobile.

Selon un mode préféré de réalisation, le bras (6) se termine par un rouleau (3), figure 2. Le rouleau (3) est ouvert au moins sur une face de sorte de permettre le passage de divers dispositifs (tuyauterie vers le bol...)

Selon un autre mode de réalisation, le bras (6) est doté d'un moyen de rotation dans l'embase (4), figure 1 , ce moyen de rotation pouvant être un rouleau (37) ou un axe (38).

Le bras mobile (5) coulisse sur le bras (6) à l'aide d'un dispositif d'extension/rétraction.

Selon un mode préféré de réalisation, figure 4, le mécanisme d'extension est constitué d'un parallélogramme déformable associé au bras (6) par un axe d'ancrage (39).

L'extrémité (40) du parallélogramme (41), figure 4, est reliée au bras mobile (5) par un moyen quelconque.

L'extrémité (42), figure 5, du parallélogramme (31) est en appui sur un guide (43) qui détermine le mouvement d'avancée et recul de l'urinoir.

Le guide (43) est doté d'au moins une alvéole (32), figure 4, dans laquelle le galet de roulement (45) s'appuie pour maintenir l'urinoir à la hauteur désirée par son utilisateur. Le parallélogramme (31 ), figure 5, est activé par un ressort.

Avantageusement, le mouvement est créé par un ressort à lame (44), figure 4, portant un galet de roulement (45) circulant sur le guide (43).

Selon une autre forme de réalisation, le mouvement est créé par un ressort de traction (46), figure 5, ou par un ressort d'extension (47), figure 6.

Un tuyau (30) d'évacuation des liquides, figure 2, relie le bol d'urinoir (7) à la cuvette de wc. Selon un mode préféré de réalisation le tuyau transite par l'intérieur des bras.

Un tuyau d'arrivée d'eau (29) alimente le bol (7). Selon un mode préféré de réalisation, le tuyau est relié à un robinet (48), figure 2.

Selon un mode préféré de réalisation, le robinet est activé lors de la rotation de l'urinoir.

Le couvercle (2), figure 1 , est conformé en creux de sorte d'y recevoir l'urinoir (1). Avantageusement, il comporte au moins un orifice (49) au fond de sorte de permettre l'évacuation de liquide de nettoyage...

Le couvercle (2) est associé à l'axe de rotation.

Selon un mode préféré de réalisation, figure 3, le couvercle est doté d'un rouleau de rotation (50) dont la forme, le diamètre et l'épaisseur sont variables.

Selon un autre mode de réalisation, le couvercle (2) est maintenu en place par un axe de rotation (38), figure 1.

Avantageusement, le couvercle (2) est doté d'une casquette (35) qui permet de dissimuler l'entrée du bol (7) de l'urinoir lorsqu'il est rangé dans ledit couvercle (2).

Avantageusement, l'urinoir est équipé d'une poignée (34) permettant sa manipulation.

En soulevant la poignée, l'utilisateur déclenche, sous l'effet du ressort, l'extension du parallélogramme qui amène le bras mobile (5) à avancer sur le bras (6) relié à la base. L'urinoir est ainsi amené en position d'utilisation à la verticale de l'avant de la cuvette.

Lorsque la cuvette de wc ne comporte pas de réservoir, si l'usager veut utiliser ladite cuvette, il soulève le couvercle (2). L'extension de l'urinoir l'amène à se bloquer dans le couvercle (2), figure 7, à l'aide d'un point d'ancrage quelconque ou par conformation du couvercle. Avantageusement, un ergot (51) vient s'ancrer sur le couvercle doté d'un orifice (33).

Lorsque la cuvette comporte un réservoir le couvercle s'extrait de son axe de rotation (38). Avantageusement, le bras mobile (5) doté d'une rainure (52), figure 8, s'ancre par ladite rainure (52) sur un ergot (53) fixé sur le couvercle (2).

Pour assurer l'entretien des urinoirs, il est courant d'accrocher dans le bol un panier contenant un produit aseptisant ou un galet désinfectant. Avantageusement, le présent urinoir est équipé d'un dispositif d'entretien intégré pratique.

Selon un mode préféré de réalisation, le dispositif d'entretien intégré est activé par la rotation du bras (6), ladite rotation déclenchant l'ouverture du robinet (48).

Le bol (7), figure 10, est extractible et comporte au moins un logement (8,9), figure 11 , ledit logement étant équipé d'une cartouche (10, 11 ) remplie de produit de type solide à liquide.

Avantageusement, le bol comporte deux logements, le premier permettant d'ajouter un produit d'entretien à l'eau de rinçage, le second de distribuer un produit d'hygiène avec un effet retard, son rôle étant d'annihiler d'éventuelles odeurs.

Selon un mode préféré de réalisation, figure 9, l'étanchéité de la jonction entre le bol (7) et les tuyaux (29, 30) est assurée par des joints (54), le bol étant doté d'un point d'ancrage (55) et d'un dispositif de maintien (56).

Le premier type de logement (8), figure 12, est doté d'un orifice de sortie (12), d'un trou de vidange (13) et d'un filetage (14) destiné à maintenir la cartouche en place.

L'orifice (12) est doté d'un diffuseur (36) qui répartit l'eau traitée sur la paroi interne du bol.

L'eau résiduelle dans le logement après fermeture du robinet d'eau s'évacue par le trou (13) situé sous le filetage (14) destiné à maintenir la cartouche en place. Avantageusement, ce principe permet de pas diluer prématurément le produit d'entretien.

Selon un mode préféré de réalisation le premier type de cartouche (10) qui l'équipe, figure 13, est dotée d'un filetage (17) et d'ailettes (18) pour faciliter son vissage dans le logement (8), d'un moyen d'obturation extractibie (19) en sa partie supérieure et à sa base un orifice (20) surmonté d'un plot (21 ). Avantageusement, le moyen d'obturation extractible (19) est un film pelable adhérant à la cartouche (10).

La surélévation du plot (21), figure 14, par rapport à l'orifice d'entrée d'eau (20) permet à l'eau de se répartir dans la cartouche sans être freinée et d'éviter une surpression au niveau du joint (54) qui pourrait provoquer une fuite.

Le deuxième type de logement (9), figure 15, est doté d'un trou de vidange (15) et d'un filetage (16) destiné à maintenir la cartouche en place. Avantageusement, le trou de vidange (15) est placé en bas du logement et son diamètre est petit de sorte de permettre un écoulement lent du produit dans le bol de l'urinoir lorsqu'il est rangé.

Selon un mode préféré de réalisation, figure 16, le second type de cartouche (11) qui l'équipe est dotée d'un filetage (22) et d'ailettes (23) pour faciliter son vissage dans le logement (9), d'un tuyau (24) partant de sa base et dont la hauteur est inférieure à la paroi externe (25), d'un moyen d'obturation extractible (26), d'un orifice de vidange (27) situé au dessus du pas de vis 22).

Avantageusement, l'eau stagne au contact du produit contenu dans la cartouche (11) pendant un laps de temps lié au diamètre de l'orifice de vidange (27) et à celui de l'orifice (15) du logement.

L'arrivée d'eau (29) étant commune aux deux logements, la surpression est évitée par les évacuations (13) et (12).

L'hygiène intime des hommes, faute de présence de lavabos dans l'enceinte contenant le wc, ne peut-être effectuée malgré une demande de certaines populations.

Avantageusement, en version complète le bol (7) est doté d'au moins une douchette fixe ou mobile.

La douchette fixe est intégrée dans le bol; la douchette mobile fixée à l'extrémité d'un flexible est placée à l'extérieur du bol.

Judicieusement on y associe un système de séchage par soufflage ce dispositif pouvant être fixe ou mobile.