Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
RETRACTABLE WING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/034814
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a retractable wing (100) equipping a watercraft (1), said wing comprising a first support upright (130), a first end of which engages with the hull (10) of the watercraft and a second end of which supports a first hydrofoil (140), said wing being characterized in that said first hydrofoil (140) and said first support upright (130) engage with one another by way of an articulated connection (150) having a degree of freedom in rotation about an axis (151) perpendicular to a longitudinal axis (131) passing through said ends of said first support upright (130), allowing said hydrofoil (140) to fold parallel to said longitudinal axis (131).

More Like This:
JPH09226672HYDROFOIL
JPS5592900WING STRETCHING APPARATUS
Inventors:
DALRYMPLE SMITH TERROT (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/052319
Publication Date:
March 10, 2016
Filing Date:
September 02, 2015
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
DALRYMPLE SMITH TERROT (FR)
International Classes:
B63B1/30
Domestic Patent References:
WO2011157658A12011-12-22
WO1993004909A11993-03-18
Foreign References:
US3613622A1971-10-19
JP4653255B12011-03-16
US3200781A1965-08-17
US7984384B22011-07-19
US20090013917A12009-01-15
US3241511A1966-03-22
US3236202A1966-02-22
US3044432A1962-07-17
Other References:
See also references of EP 3215416A1
Attorney, Agent or Firm:
BRUN, PHILIPPE (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Aile portante (100, 200) escamotable équipant un engin nautique (1), ladite aile portante comprenant un premier montant support (130, 230) dont une première extrémité coopère avec la coque (10) de l'engin nautique (1) et dont une deuxième extrémité supporte un premier plan porteur

(140, 240), ladite aile portante étant caractérisée en ce que ledit premier plan porteur (140, 240) et ledit premier montant support (130, 230) coopèrent par une liaison articulée (150, 250) comportant un degré de liberté en rotation autour d'un axe (151, 251) perpendiculaire à un axe longitudinal (131, 231) passant par lesdites extrémités dudit premier montant support (130, 230), permettant audit plan porteur (140, 240) de se replier parallèlement audit axe longitudinal (131, 231) . 2. Aile portante selon la revendication 1, pour laquelle la liaison articulée est une liaison pivot (150, 250) dont l'axe (151, 251) est perpendiculaire audit axe (131, 231) longitudinal dudit premier montant support (130, 230) .

3. Aile portante selon les revendications 1 ou 2, pour laquelle ledit premier montant support (130, 230) est monté pivotant autour d'un axe (120, 220) de rotation perpendiculaire à l'axe longitudinal de la coque (10) de l'engin nautique (1) permettant audit premier montant support (130, 230) de pivoter et se rabattre le long de ladite coque.

4. Aile portante selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour laquelle le premier plan porteur (140, 240) présente un centre de pression hydrodynamique (C) agencé sur ledit axe (131, 231) longitudinal dudit premier montant support (130, 230), tandis que l'axe (151, 251) autour duquel la liaison articulée (150, 250) comporte un degré de liberté en rotation est déporté par rapport audit axe (131, 231) longitudinal dudit premier montant support (130, 230) et audit centre de pression hydrodynamique (C) du plan porteur (140, 240) .

Aile portante selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour laquelle le premier plan porteur (140) consiste en deux parties (143, 144) mobiles coopérant chacune avec le premier montant support (130) par ladite liaison articulée (150) comportant un degré de liberté en rotation autour d'un axe (161) perpendiculaire à l'axe longitudinal (131) passant par lesdites extrémités dudit premier montant support (130,), ladite liaison articulée étant agencée pour que les deux parties (143, 144) mobiles se replient en regard l'une de l'autre et parallèlement à l'axe (131) longitudinal dudit premier montant support lorsque l'aile portante est escamotée.

Aile portante selon la revendication 5, pour laquelle chaque partie (143, 144) mobile coopère avec le premier montant support (130) par une liaison articulée qui lui est propre, chaque liaison articulée comportant un degré de liberté en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal passant par lesdites extrémités dudit premier montant support (130), chacune desdites liaisons articulées étant agencée pour que les deux parties (143, 144) mobiles se replient en regard l'une de l'autre et parallèlement à l'axe (131) longitudinal dudit premier montant support lorsque l'aile portante est escamotée.

Aile portante selon l'une des revendications revendication 5 ou 6, pour laquelle chaque liaison articulée reliant une partie (143, 144) mobile du premier plan porteur (140) au premier montant support (130) est une liaison pivot.

Aile portante selon l'une des revendications 5 à 7, pour laquelle le premier montant support (130) comprend, sur une ligne médiane de la base de sa deuxième extrémité reliée audit premier plan support (140), une ailette (136) s'étendant entre le bord d'attaque (141) et le bord de fuite (142) dudit plan porteur (140) pour que les deux parties mobiles (143, 144) dudit premier plan porteur (140) prennent appui sur elle lorsque l'aile portante est déployée .

Aile portante selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, ladite aile portante (200) comprenant un deuxième montant support (260) formant un premier angle (a) avec le premier montant support (230) et supportant un deuxième plan porteur (280) incliné par rapport audit premier plan porteur (240) d'un deuxième angle (β) et relié au premier plan porteur (240), pour laquelle :

une extrémité du deuxième plan porteur (280) est reliée à une extrémité du premier plan porteur (240) par une deuxième liaison articulée (281) dont l'axe, autour duquel la liaison articulée (281) comporte un degré de liberté en rotation, est sensiblement parallèle à un axe transversal du premier plan porteur (240) et à un axe transversal deuxième plan porteur (280),

le deuxième plan porteur (280) est relié à une première extrémité du deuxième montant support (260) par une troisième liaison articulée (282) dont l'axe, autour duquel la liaison articulée (282) comporte un degré de liberté en rotation, est perpendiculaire à un axe (261) longitudinal passant par les deux extrémités dudit deuxième montant support (261) et parallèle à un axe transversal dudit deuxième plan porteur (280),

la deuxième extrémité du deuxième montant support (260) est reliée à la première extrémité dudit premier montant support (230) par une quatrième liaison articulée (270) dont l'axe, autour duquel la liaison articulée (270) comporte un degré de liberté en rotation, est perpendiculaire auxdits axes (231) longitudinaux desdits premier et deuxième montants supports (230, 260), lesdites liaisons articulées étant agencées pour permettre, dès que la portance desdits premier et deuxième plans porteurs (240, 280) devient négative, que lesdits premier et deuxième plans porteurs (240, 280) pivotent autour des axes autour desquels les première, deuxième et troisième liaisons articulées (250, 281, 282) comportent respectivement un degré de liberté en rotation, se repliant l'un vers l'autre et, que simultanément les premier et deuxième montants supports (230, 260) pivotent autour de l'axe, autour duquel la quatrième liaison articulée (270) comporte un degré de liberté en rotation, se repliant l'un vers l'autre, de sorte que les premier et deuxième plans porteurs et les premier et deuxième montants supports soient alignés les uns avec les autres et parallèles à l'axe longitudinal (231) dudit premier montant support (230) .

10. Aile portante selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, pour laquelle l'axe autour duquel la ou l'une des liaisons articulées (150, 250, 282) comporte un degré de liberté en rotation, est déporté par rapport à l'axe (131, 231, 261) longitudinal du premier ou deuxième montant support (130, 230, 260) ou pour laquelle ladite liaison consiste en une charnière comprenant un axe de rotation virtuel (V) déporté par rapport audit axe (131, 231, 261) longitudinal dudit premier ou deuxième montant support (130, 230, 260) et par rapport au centre de pression hydrodynamique (C) dudit premier ou deuxième plan porteur (140, 240, 280) .

11. Aile portante selon la revendication 10, pour laquelle la liaison articulée (150) comporte un goujon (159) agencé sur la surface supérieure du premier plan porteur (140) et apte à pénétrer un orifice (133) de forme complémentaire agencé sur la base du premier montant support (130), située en regard.

Engin nautique (1) comportant une coque (10), caractérisé en que la dite coque (10) coopère avec une aile portante (100, 200) selon l'une quelconque des revendications précédentes .

Engin (1) selon la revendication précédente, pour lequel la coque (10) coopère avec ladite aile portante (100, 200) selon une liaison pivot dont l'axe est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite coque.

Description:
AILE PORTANTE ESCAMOTABLE

L'invention concerne le domaine des ailes portantes, également connues sous l'appellation anglo-saxonne « hydrofoil », équipant des engins nautiques. Plus particulièrement, l'invention concerne une aile portante escamotable. On entend par « aile portante escamotable », toute aile portante pouvant être rabattue de sorte qu'elle n'engendre pas un accroissement significatif de la largeur maximale d'un flotteur ou coque d'un engin nautique comportant une telle aile portante.

Une aile portante, ou hydrofoil, est un dispositif capable de soulever un flotteur, encore dénommé coque par la suite, d'un engin nautique partiellement ou totalement hors de l'eau, sous l'effet d'une portance hydrodynamique générée sur son plan porteur par la vitesse de déplacement de l'engin nautique. Du fait du transfert de portance de la coque vers le plan porteur de l'aile portante, ce dispositif permet ainsi de réduire la traînée, c'est-à-dire réduire les frottements de l'engin nautique au contact de l'eau, notamment les vagues. L'atténuation de la traînée permet alors de réduire la puissance nécessaire pour atteindre une vitesse de croisière élevée, et donc de faire des économies substantielles, notamment en termes de consommation de carburant.

Dans la suite de la description, les termes « aile portante » et « hydrofoil » seront indifféremment utilisés pour désigner le même dispositif.

Les ailes portantes sont particulièrement appropriées à tous les engins nautiques, notamment aux bateaux à moteur de dimensions modestes, rapides ou encore aux bateaux de luxe tels que, à titre d'exemples non limitatifs les yachts. Ils peuvent en principe équiper toutes sortes de bateaux à voile et/ou à moteur, mono ou multicoques ou encore des véhicules nautiques motorisés tels que, à titre d'exemples non limitatifs, des scooters de mer.

Il existe différentes configurations d'ailes portantes. Ces dernières sont classées en deux familles principales : les ailes portantes à surface variable, traversant la surface, telles que des ailes portantes en oblique ou en « V » par exemple, et les ailes portantes à surface constante, immergées, telles que les ailes portantes en « T » inversé, ou en « L », ou encore en « Y » inversé, en « U » ou en courbe.

Dans le cas des ailes portantes traversant la surface, la portance de l'aile est proportionnelle à la surface immergée. La vitesse compense la perte de surface. Pour une vitesse donnée, le bateau s'élève jusqu'à ce que la portance du plan porteur soit égale au poids appliqué sur ledit plan porteur. La portance est alors constante, elle est dite autorégulée .

Dans le cas des ailes portantes immergées, la surface portante est entièrement et constamment immergée. La portance ne varie pas avec la hauteur de l'élévation. Une telle configuration est particulièrement avantageuse du fait de sa capacité à isoler le bateau de l'effet des vagues. Par contre, cette configuration n'est pas naturellement stable en hauteur de vol, tangage et en roulis. De ce fait, un tel type d'aile portante est généralement équipé d'un système de stabilisation. Pour pouvoir la stabiliser quelle que soit la vitesse, la hauteur de l'élévation de l'aile portante doit pouvoir être contrôlée. Pour cela, il convient de faire varier le coefficient de portance du plan porteur. Le système de stabilisation permet ainsi de réguler l'angle d'incidence, encore dénommé angle d'attaque, du plan porteur, afin de faire varier la force portante en fonction de la vitesse, du poids ou des conditions de mer. Le système de stabilisation peut être réalisé de différentes manières, par exemple en faisant varier l'angle d'incidence par pivotement du plan porteur pour incliner plus ou moins le bord d'attaque par rapport au bord de fuite, ou par l'utilisation d'un ou plusieurs volets (également connu sous la dénomination anglo-saxonne « flap ») sur le bord de fuite du plan porteur pour le rendre mobile, ou tout autre dispositif similaire de contrôle de la portance.

Les ailes portantes sont montées sous la coque qu' ils doivent supporter. Ils présentent cependant un certain nombre d'inconvénients liés à leur encombrement. Ainsi, un bateau équipé de telles ailes portantes ne peut pas naviguer à vitesse réduite dans des eaux peu profondes. L'accostage le long d'un quai ou d'un ponton est complexe et hasardeux, particulièrement lorsque l'envergure de l'aile portante dépasse la largeur maximale du bateau. Un bateau équipé d'ailes portantes ne peut alors accoster que le long d'un quai qui lui est dédié, dont la paroi verticale est inclinée pour pouvoir laisser la place aux ailes portantes latérales. Pour éviter qu'ils ne dépassent de la coque du bateau, certaines ailes portantes sont montés dans une fente centrale et traversent verticalement la coque du bateau et leur hauteur de pénétration à travers la coque varie en fonction de la hauteur d'élévation. De telles ailes portantes équipent par exemple le catamaran AC72 conçu en 2012 et utilisé lors de la Coupe de l' America en 2013. Cependant, dans ce dernier cas, les ailes portantes présentent en général un profil courbé et les possibilités de réalisation de profils de formes différentes sont restreintes au détriment de la performance et/ou du coût de l'aile portante. Du fait de l'encombrement important des ailes portantes rendant notamment très difficiles les accostages, des solutions ont été envisagées par le passé pour les rétracter afin de réduire leur encombrement.

Ainsi, le document US7984384 décrit une solution pour rétracter un hydrofoil, de type immergé, notamment dans des passages de sa description en pages 174 et 175 décrivant les Figures 398 et 399. La solution décrite dans ce document consiste à réaliser une aile portante se rétractant de manière télescopique . Pour cela, le montant support de l'aile portante coulisse vers la coque dans un système de gaine, boitier ou coulisse référencé 4004a dans le document. Ce système de gaine est disposé à l'intérieur de la coque du bateau, ce qui nécessite d'adapter la coque du bateau pour une configuration particulière d'aile portante. Le plan porteur immergé comprend une portion fixe située sous la coque et une portion rétractable 4011 dépassant de la largeur maximale de la coque et apte à coulisser, dans un élément 4005, vers la portion fixe 4010 située sous la coque. Bien que ce système permette de rétracter une aile portante, il ne peut pas l'escamoter complètement, de sorte que le bateau se présente comme s'il était dépourvu d'aile portante. Le système de rétractation télescopique décrit apparaît complexe à réaliser et nécessite de modifier la coque du bateau pour pouvoir l'intégrer. Un tel système ne peut donc pas être facilement mis en œuvre sur n'importe quel bateau et ne peut pas non plus être transposé sur n'importe quelle configuration d'aile portante.

Le document WO1993/04909 décrit un système pour amortir les chocs subis par les ailes portantes, le système s' appliquant aussi bien aux ailes portantes fixes que rétractables. Le mécanisme de rétractation de l'aile portante, décrit dans ce document, comprend un système motorisé faisant tourner une vis sans fin qui s'engage dans une rainure pratiquée sur la surface supérieure de l'aile portante, tandis qu'une extrémité sphérique du système d'absorption des chocs s'engage dans une rainure pratiquée dans la surface opposée de l'aile portante, pour le faire pivoter vers l'arrière. L'angle de rétractation est ainsi contrôlé par le système d'absorption des chocs. L'aile portante pivote alors et se rétracte à l'intérieur de la coque, par une fente pratiquée dans la coque. Ce document décrit un système de rétractation complexe nécessitant, là encore, d'adapter et de modifier la coque des bateaux et ne pouvant pas s'adapter sur toutes les configurations d'aile portante. Une telle solution reste donc trop complexe et coûteuse pour être mise en œuvre.

Le document US 2009/0013917 décrit une autre solution pour rétracter une aile portante, de type immergé. Cette solution consiste à faire glisser chaque montant support, supportant un plan porteur, le long d'une rainure formée dans la surface du plan porteur d'une part et le long d'un autre canal formé dans un logement pratiqué sous la coque du bateau, au moyen d'un piston. Le plan porteur et le montant support s'encastrent alors dans le logement pratiqué sous la coque. Une barre guide verticale, fixée sous la coque du bateau, permet de servir de guide lors de la rétractation de l'aile portante. Cette solution apparaît, elle aussi, complexe à réaliser car elle nécessite de modifier la coque du bateau. Elle ne peut donc pas être mise en œuvre facilement sur tout type de bateau, ni pour n'importe quelle configuration d'aile portante. De plus, la présence de la barre guide ne permet pas de réduire le tirant d'eau du bateau.

D'autres documents tels que les documents US3241511, US3236202 ou US3044432, proposent aussi des solutions pour rétracter des ailes portantes, basées elles-aussi sur des mouvements de type télescopique ou parallélogramme. De telles solutions sont complexes et coûteuses à réaliser, nécessitent des modifications sur les coques de bateaux et ne sont pas toujours adaptables sur toutes les configurations d'ailes portantes.

Par conséquent, les solutions existantes ne sont pas satisfaisantes. En effet, bien qu'elles permettent de raccourcir une aile portante, en faisant coulisser ses éléments constitutifs qui s'emboîtent et coulissent les uns dans les autres, ces solutions nécessitent toutes de transformer la coque de l'engin nautique et ne s'adaptent pas sur toutes les configurations d'ailes portantes.

L'invention a donc pour but de remédier à tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur. En particulier, l'invention a pour but de proposer une solution alternative aux solutions existantes d'aile portante rétractable, de conception simple, permettant d'escamoter l'aile portante facilement et rapidement de manière à ce qu'elle n'engendre pas un accroissement significatif de la largeur maximale de la coque et à faciliter ainsi l'accostage d'un engin nautique, pouvant être adapté sur tout type de coque existante sans avoir besoin de la modifier et étant transposable sur n'importe quelle configuration d'aile portante, que celle-ci soit de type traversant ou de type immergé.

A cet effet, l'invention a pour objet une aile portante escamotable équipant un engin nautique, ladite aile portante comprenant un premier montant support dont une première extrémité coopère avec la coque de l'engin nautique et dont une deuxième extrémité supporte un premier plan porteur. Pour pouvoir escamoter à la demande une telle aile portante, ledit premier plan porteur et ledit premier montant support coopèrent par une liaison articulée comportant un degré de liberté en rotation autour d'un axe perpendiculaire à un axe longitudinal passant par lesdites extrémités dudit premier montant support, permettant audit plan porteur de se replier parallèlement audit axe longitudinal.

Ainsi, l'encombrement de l'aile portante est réduit à la somme des épaisseurs du montant support et du plan porteur. Le montant support peut alors être relevé dans une position escamotée, alignée le long de la paroi latérale de la coque sans risque d'abîmer cette dernière. Selon d'autres caractéristiques optionnelles de l'aile portante :

la liaison articulée peut être une liaison pivot dont l'axe est perpendiculaire audit axe longitudinal dudit premier montant support,

ledit premier montant support peut être monté pivotant autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe longitudinal de la coque de l'engin nautique permettant audit premier montant support de pivoter et se rabattre le long de ladite coque,

le premier plan porteur peut présenter un centre de pression hydrodynamique agencé sur ledit axe longitudinal dudit premier montant support, tandis que l'axe autour duquel la liaison articulée comporte un degré de liberté en rotation est déporté par rapport audit axe longitudinal dudit premier montant support et audit centre de pression hydrodynamique du plan porteur, le premier plan porteur peut consister en deux parties mobiles coopérant chacune avec le premier montant support par ladite liaison articulée comportant un degré de liberté en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal passant par lesdites extrémités dudit premier montant support, ladite liaison articulée étant agencée pour que les deux parties mobiles puissent se replier en regard l'une de l'autre et parallèlement à l'axe longitudinal dudit premier montant support lorsque l'aile portante est escamotée,

chaque partie mobile peut coopérer avec le premier montant support par une liaison articulée qui lui est propre, chaque liaison articulée comportant un degré de liberté en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal passant par lesdites extrémités dudit premier montant support, chacune desdites liaisons articulées étant agencée pour que les deux parties mobiles puissent se replier en regard l'une de l'autre et parallèlement à l'axe longitudinal dudit premier montant support lorsque l'aile portante est escamotée, chaque liaison articulée reliant une partie mobile du premier plan porteur au premier montant support peut être une liaison pivot,

le premier montant support peut comprendre, sur une ligne médiane de la base de sa deuxième extrémité reliée audit premier plan support, une ailette s' étendant entre le bord d'attaque et le bord de fuite dudit plan porteur pour que les deux parties mobiles dudit premier plan porteur puissent prendre appui sur elle lorsque l'aile portante est déployée,

l'aile portante peut comprendre un deuxième montant support formant un premier angle avec le premier montant support et supportant un deuxième plan porteur incliné par rapport audit premier plan porteur d'un deuxième angle et relié au premier plan porteur, et :

une extrémité du deuxième plan porteur peut être reliée à une extrémité du premier plan porteur par une deuxième liaison articulée dont l'axe autour duquel la liaison articulée comporte un degré de liberté en rotation est sensiblement parallèle à un axe transversal du premier plan porteur et à un axe transversal du deuxième plan porteur ;

le deuxième plan porteur peut être relié à une première extrémité du deuxième montant support par une troisième liaison articulée dont l'axe, autour duquel la liaison articulée comporte un degré de liberté en rotation, est perpendiculaire à un axe longitudinal passant par les deux extrémités dudit deuxième montant support et parallèle à un axe transversal dudit deuxième plan porteur ;

la deuxième extrémité du deuxième montant support peut être reliée à la première extrémité dudit premier montant support par une quatrième liaison articulée dont l'axe, autour duquel la liaison articulée comporte un degré de liberté en rotation, est perpendiculaire auxdits axes longitudinaux desdits premier et deuxième montants supports.

Lesdites liaisons de l'aile portante peuvent être dans ce cas agencées pour permettre, dès que la portance desdits premier et deuxième plans porteurs devient négative, que lesdits premier et deuxième plans porteurs puissent pivoter autour des axes, autour desquels les première, deuxième et troisième liaisons articulées comportent respectivement un degré de liberté en rotation, se repliant l'un vers l'autre et, simultanément, que les premier et deuxième montants supports puissent pivoter autour de l'axe, autour duquel la quatrième liaison articulée comporte un degré de liberté en rotation, se repliant l'un vers l'autre, de sorte que les premier et deuxième plans porteurs et les premier et deuxième montants supports puissent être alignés les uns avec les autres et parallèles à l'axe longitudinal dudit premier montant support,

l'axe, autour duquel la ou l'une des liaisons articulées comporte un degré de liberté en rotation, peut être déporté par rapport à l'axe longitudinal du premier ou deuxième montant support ; ladite liaison articulée peut en variante consister en une charnière comprenant un axe de rotation virtuel déporté par rapport audit axe longitudinal dudit premier ou deuxième montant support et par rapport au centre de pression hydrodynamique dudit premier ou deuxième plan porteur,

la liaison articulée peut comporter un goujon agencé sur la surface supérieure du premier plan porteur et apte à pénétrer un orifice de forme complémentaire agencé sur la base du premier montant support, située en regard. L'invention a également pour objet, un engin nautique comportant une coque coopérant avec une aile portante selon ladite invention, avantageusement selon une liaison pivot dont l'axe est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite coque.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple illustratif et non limitatif, en référence aux Figures annexées, qui représentent :

les Figures 1A à 1C, des schémas d'une aile portante de type immergé, en « T » inversé, respectivement en position déployée, en position d'amorce de pliage, et en position escamotée le long de la coque d'un bateau ;

les Figures 2A à 2C, des schémas d'un mode de réalisation de la liaison pivot entre le montant support et le plan porteur de l'aile portante des Figures 1A à 1C, lorsque le plan porteur est respectivement en position déployée, semi-repliée et complètement repliée ;

les Figures 3A et 3B, des schémas de deux autres modes de réalisation d'une liaison pivot se présentant sous la forme d'une charnière ;

les Figures 4A à 4C, des schémas d'une aile portante de type immergé, en « T » inversé, dont le plan porteur comprend deux parties mobiles autour d'une liaison pivot, respectivement en position déployée, en position d'amorce de pliage, et en position escamotée le long de la paroi latérale de la coque d'un bateau ;

les Figures 5A à 5D, des schémas en perspective coupée d'une coque de bateau équipée de deux ailes portantes de type traversant la surface, en regard l'une de l'autre, à différentes étapes de leur escamotage entre une position déployée et une position escamotée ;

les Figures 6A et 6B, des vues en perspective d'un engin nautique dont la coque décrit deux flotteurs comportant chacun une aile portante en « T » inversé conforme à l'invention, selon que lesdites ailes portantes sont en positions déployées ou escamotées ; les Figures 7A et 7B, des vues en perspective d'un engin nautique motorisé dont la coque décrit deux flotteurs comportant chacun une aile portante de type traversant la surface conforme à l'invention, selon que lesdites ailes portantes sont en positions déployées ou escamotées ;

les Figures 8A et 8B, des vues en perspective de deux agencements d'un même engin nautique de type voilier, dont la coque comporte, sur ses flancs, respectivement des ailes portantes en « T » inversé et des ailes portantes de type traversant la surface conformes à l'invention.

Dans la suite de la description, les termes « proue », « poupe », sont définis par rapport à la coque d'un bateau et selon sa direction d'avancement. De même, les termes « supérieur » ou « haut » ou « dessus », « inférieur » ou « bas » ou « dessous » sont définis par rapport à la coque et à la surface de l'eau.

Le bord d'attaque d'un plan porteur est défini comme étant le bord qui touche le fluide en premier.

Le bord de fuite d'un plan porteur, opposé au bord d'attaque, est le bord vers lequel s'écoule le fluide.

L'angle d'incidence, encore dénommé angle d'attaque, est l'angle que forme la corde ou l'axe du plan porteur, avec la direction d'écoulement du fluide. On entend par « corde » ou « axe du plan porteur », la droite joignant le bord d'attaque au bord de fuite. La portance augmente avec l'angle d'incidence jusqu'à une valeur maximum où on assiste à un décrochage et une perte de portance. Pour avoir une incidence positive, et donc une portance positive, le bord d'attaque se situe avantageusement au-dessus du bord de fuite, par rapport à l'écoulement de l'eau. La dissymétrie du profil crée alors des vitesses plus élevées sur l'extrados, c'est-à-dire la surface du plan porteur dirigée vers le dessus, et plus faibles sur l'intrados, c'est-à-dire la surface du plan porteur dirigée vers le dessous. Ces différences de vitesses se traduisent par des pressions plus élevées sur l'intrados que sur l'extrados et donc une portance dirigée vers le haut. Une aile portante peut toutefois avoir un profil symétrique en lieu et place d'un profil asymétrique tel que décrit ci- dessus .

Une aile portante comprend classiquement au moins un montant support et au moins un plan porteur. Une première extrémité, supérieure, du montant support est en général fixée sur une paroi latérale de la coque de l'engin nautique et une deuxième extrémité, inférieure, est fixée au plan porteur. La droite passant par les deux extrémités du montant support sera par la suite appelée « axe longitudinal du montant support ».

De manière avantageuse, une aile portante conforme à l'invention comprend au moins une liaison articulée permettant de relier le plan porteur au montant support. Cette liaison articulée comporte au moins un degré de liberté en rotation autour d'au moins un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du montant support, de sorte que le plan porteur puisse se replier ou se rabattre parallèlement à l'axe longitudinal du montant support.

De préférence, la liaison articulée est une liaison pivot dont l'axe est orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal du montant support, de manière à permettre au plan porteur de pivoter autour de l'axe de la liaison pivot et de se replier ou se rabattre parallèlement à l'axe longitudinal du montant support.

De manière avantageuse, le montant support est en outre monté, sur la coque, mobile en rotation autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe longitudinal de la coque, afin de pouvoir faire pivoter le montant support d'une position déployée sensiblement verticale, c'est-à-dire perpendiculaire à la surface de l'eau et parallèle à la hauteur de la coque d'un engin nautique, à une position escamotée sensiblement horizontale, c'est-à-dire parallèle à la longueur de la paroi latérale de la coque. En variante, le montant support peut coopérer avec la coque selon une liaison glissière, pour que l'aile portante occupe une position escamotée éventuellement en position sensiblement verticale et relevée.

Le plan porteur étant replié parallèlement à l'axe longitudinal du montant support, il ne gêne pas l'opération de pivotement ou de levée du montant support jusqu'à sa position escamotée, et ne risque pas de cogner et d' abimer la coque de l'engin nautique.

L'invention s'applique aux hydrofoils ou ailes portantes, quelle que soit leur configuration. Les Figures 1A à 8B représentent, de manière non limitative, des exemples de configurations d'ailes portantes ainsi que des vues simplifiées d'engins nautiques comportant de telles ailes.

Sur lesdites figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.

Les Figures 1A à 1C schématisent plus particulièrement un exemple d'aile portante 100 de type immergé, en « T » inversé, respectivement en position d'utilisation, c'est-à- dire en position déployée, en position d'amorce de pliage, et en position escamotée le long de la coque d'un engin nautique, dont seulement une portion référencée 10 est représentée sur les Figures 1A à 1C. Un tel engin 1 est décrit à titre d'exemples non limitatifs en liaison avec les figures 6A et 6B, 7A et 7B ou encore 8A et 8B. La coque 10 dudit engin 1 décrit deux flotteurs principaux, l'un à bâbord, l'autre à tribord. La paroi externe de chaque flotteur coopère avec une aile portante 100 conforme à l'invention. Selon la figure 6A les deux ailes portantes 100 sont déployées. Selon la figure 6B, lesdites ailes 100 sont escamotées le long desdits flotteurs. L'engin 1 comporte en outre un groupe de poussée 300, par exemple comportant une hélice motorisée, montée mobile sur un support vertical coopérant avec la coque 10 selon une liaison glissière 350 au niveau de la poupe de l'engin 1 afin d'escamoter la partie immergée du groupe de poussée. En variante, la figure 8A décrit un engin nautique ou une embarcation 1 de type voilier monocoque, dont la coque 10 comporte à bâbord et à tribord, une aile portante 100 conforme à l'invention, en configuration déployée à tribord, en configuration escamotée à bâbord.

L'aile portante 100 représentée sur les Figures 1A à 1C comprend un montant support 130 relié d'une part à la coque 10 d'un bateau, et d'autre part à un plan porteur 140 assurant la portance de l'aile portante lorsque l'angle d'incidence du plan porteur est positif.

Un système de stabilisation, non représenté sur les Figures, peut en outre être prévu afin de faire varier le coefficient de portance du plan porteur et de contrôler ainsi l'élévation de l'aile portante. Un tel système de stabilisation consiste, par exemple, à faire pivoter légèrement le plan porteur par rapport au montant support autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal 131 du montant support 130, de manière à faire pivoter le plan porteur 140 et à incliner plus ou moins le bord d'attaque 141 par rapport au bord de fuite 142, et ainsi à contrôler l'angle d'incidence. De même, selon d'autres variantes, le bord de fuite du plan porteur peut être équipé d'un volet mobile, ou l'aile portante peut être équipée de tout autre dispositif de contrôle équivalent permettant de faire varier l'angle d'incidence du plan porteur.

Par souci de simplification, les Figures 1A à 1C représentent une aile portante dont l'angle d'incidence, et donc la portance, est contrôlé par l'axe de rotation 120, perpendiculaire à la coque 10, et autour duquel l'extrémité supérieure du montant support 130 peut pivoter entre une position déployée, sensiblement verticale, c'est-à-dire perpendiculaire à la surface de l'eau, et une position escamotée le long de la paroi latérale de la coque 10 du bateau .

Dans l'exemple illustré sur les Figures 1A à 1C, le plan porteur 140 est relié au montant support 130 par l'intermédiaire d'une liaison pivot 150, dont l'axe 151 est perpendiculaire à l'axe longitudinal 131 du montant support 130, afin de permettre au plan porteur 140 de se replier parallèlement à l'axe longitudinal 131 du montant support 130.

Le plan porteur 140 est monté à la base du montant support 130 par l'intermédiaire d'une liaison pivot 150 qui peut, à titre d'exemples non limitatifs, se matérialiser par un axe de rotation ou une charnière. Tout autre moyen équivalent peut être employé. Lorsque le plan porteur 140 génère une portance positive (angle d'incidence positif), il exerce alors une pression sur la base du montant support 130 résultant en une élévation de la coque 100 du bateau.

De manière avantageuse, l'axe 151 de la liaison pivot 150 peut ne pas être centré sur le centre de pression hydrodynamique du plan porteur 140 mais être décalé par rapport à ce centre. Cette asymétrie de construction permet au plan porteur 140 de se replier automatiquement le long de l'axe longitudinal 131 du montant support 130 lorsque la portance est inversée ou plus précisément, lorsque la direction de la portance se trouve inversée, du fait de la pression exercée sur l'extrados qui devient plus importante d'un côté que de l'autre par rapport à l'axe 151 de la liaison pivot. Cette différence de pression sur l'extrados est matérialisée par deux flèches d'un côté et une flèche de l'autre côté de l'axe 151 de la liaison pivot sur la Figure 2B décrite ci-après. Cependant, le centre de pression hydrodynamique du plan porteur 140, lorsque ce dernier se trouve en position déployée, est de préférence aligné avec l'axe longitudinal 131 du montant support 130 pour réduire le moment de flexion s 'exerçant sur ledit montant support 130 sous l'effet de la pression hydrodynamique qu'il subit, et assurer ainsi une élévation équilibrée.

De manière avantageuse, le montant support 130 peut être monté, à son extrémité supérieure, mobile en rotation autour d'un axe 120 perpendiculaire à la paroi latérale de la coque 10. Sur les Figures 1A, 1B, 2A, 2C, 5A, 5D, 6A, 7A, 8A et 8B, le couple requis pour faire pivoter le montant support 130, 230 autour de son axe de rotation 120, 220 est schématisé par un vérin hydraulique 210 couplé à un levier coudé 211 (voir notamment les Figures 5A et 5D) . Cependant, il existe de nombreuses autres solutions équivalentes permettant de faire pivoter le montant support autour de son axe 120, 220, parmi lesquelles on peut citer, à titre d'exemples non limitatifs, un actionneur rotatif, ou un système de gréement actionné par des drisses par exemple.

Ainsi, lorsque le montant support 130 commence à pivoter autour de son axe de rotation 120 supérieur, l'angle d'incidence diminue progressivement jusqu'à ce que la portance se renverse et devienne négative. La force inverse résultante, qui s'applique alors sur l'extrados du plan porteur 140 (matérialisée par les flèches sur la Figure 2B décrite ci- après) entraîne alors le pliage du plan porteur 130 dans une position sensiblement parallèle à l'axe longitudinal 131 du montant support 130, comme l'indique la Figure 1B. Ainsi, dès que le plan porteur 140 est aligné avec l'axe longitudinal 131 du montant support 130, ce dernier peut alors s'escamoter complètement dans une position relevée et alignée le long de la paroi latérale de la coque 10, par pivotement autour de son axe de rotation 120 comme le décrit les figures 1C et 6B. L'aile portante est alors rangée le long de la coque 10 sans la toucher ni l'abîmer. Avantageusement, ladite coque 10 peut comporter un coffre ou un logement agencé pour accueillir l'aile repliée et ainsi protéger ladite aile contre tout choc, voire contribuer en outre à l'esthétique de la coque 10 de l'engin 1.

De préférence, l'aile portante est rangée de sorte, que son épaisseur totale e n'engendre pas un accroissement significatif de la largeur maximale de la coque 10 du bateau. Avantageusement, une telle épaisseur e sera prévue pour ne pas excéder l'épaisseur d'une défense ou encore d'un pare-battage que l'on positionne sur le flan des bateaux en phase d'accostage ou encore d'un liston. Ainsi, le bateau peut accoster normalement le long d'un quai conventionnel sans être pénalisé par l'encombrement des ailes portantes escamotées.

En liaison avec les Figures 1C et 6B, le plan porteur 140 est replié sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal 131 du montant support 130 et orienté vers la coque 10 du bateau. Cependant, en fonction de l'espacement disponible entre la coque 10 et le montant support 130, le plan porteur pourra également être replié en sens opposé, c'est-à-dire vers l'extérieur par rapport à la coque. Pour cela, l'axe de la liaison pivot sera déporté de l'autre côté par rapport à l'axe longitudinal du montant support.

La liaison pivot entre le plan porteur 140 et le montant support 130 peut par exemple se matérialiser par un axe de rotation déporté, tel qu'illustré sur les Figures 2A à 2C qui représentent l'aile portante des Figures 1A à 1C vue de face, c'est-à-dire vue de la proue de la coque d'un bateau.

Le schéma de la Figure 2B illustre plus particulièrement le plan porteur 140 en cours de pliage, plus précisément en train de se rabattre contre le montant support 130. Ce schéma permet de bien comprendre le principe selon lequel l'axe 151 de la liaison pivot 150 est déporté latéralement par rapport à l'axe longitudinal 131 du montant support 130. La base 132 du montant support 130 est en fait coudée et l'axe 151 de rotation, formant l'axe de la liaison pivot 150, est alors disposé à l'extrémité du coude 132. Le centre C de pression hydrodynamique du plan porteur 140 est aligné avec l'axe 131 longitudinal du montant support, afin de réduire le moment de flexion du montant support 130, lorsque l'aile portante est en position déployée, et d'assurer ainsi une élévation équilibrée. Par conséquent, l'axe de rotation 151 est déporté par rapport au centre C de pression hydrodynamique du plan porteur 140 de sorte que, lorsque l'angle d'incidence diminue au point de renverser la portance, la pression exercée, qui devient plus forte sur l'extrados que sur l'intrados du plan porteur 140, devient plus forte d'un côte de l'axe 151, où la surface de l'extrados est la plus grande, que de l'autre, du fait de cette dissymétrie, ce qui entraîne alors le pivotement du plan porteur 140 autour de l'axe 151 et son pliage parallèlement à l'axe longitudinal 131 du montant support 130, comme l'indique la Figure 2C. La différence de pression exercée sur l'extrados et de part et d'autre de l'axe 151 de rotation est représentée par deux flèches d'un côté et une flèche de l'autre côté sur le schéma de la Figure 2B.

Selon un autre mode de réalisation, la liaison articulée 150 entre le plan porteur 140 et le montant support 130 peut se matérialiser par une charnière telle qu'illustrée sur la Figure 3A. Dans ce cas, la charnière comprend un système articulé de bielles permettant de déployer la charnière de 0 à 90° autour d'un axe virtuel qui se projette en un point V déporté par rapport à l'axe longitudinal 131 du montant support 130 et au centre C de pression du plan porteur 140.

D'autres géométries de charnières peuvent convenir pour atteindre le même résultat consistant à déporter l'axe 151 de rotation de la liaison articulée, avantageusement une liaison pivot, par rapport à l'axe longitudinal 131 du montant support 130 et au centre C de pression hydrodynamique du plan porteur 140.

La Figure 3B schématise la même charnière que sur la Figure 3A, formant une liaison articulée entre le plan porteur 140 et le montant support 130, lorsque l'aile se trouve dans une position intermédiaire, c'est-à-dire entre une position de fonctionnement, déployée, et une position repliée.

Un goujon 159, par exemple de forme conique, peut en outre être prévu sur la surface supérieure du plan porteur 140 pour pénétrer dans un orifice 133, de forme complémentaire, prévu dans la base du montant support 130 afin de maintenir les deux parties (plan porteur et montant support) solidement ensemble, les sécuriser et soulager ainsi la charnière d'une partie de la charge qu'elle subit. Selon une variante de réalisation, le goujon et l'orifice complémentaire peuvent être inversés, c'est-à-dire que le goujon peut être disposé sur la base du montant support et l'orifice complémentaire sur la surface supérieure du plan support, située en regard du gouj on .

Dans une variante de réalisation, il est possible de prévoir que le montant support ne s'escamote pas automatiquement lorsque le plan porteur se replie. Il peut en effet servir de dérive latérale, sur un voilier par exemple, lorsqu'il se trouve sous le vent. Une telle dérive, placée du côté sous le vent, encore connue sous la dénomination anglo- saxonne « leeboard », permet ainsi de maintenir le cap du voilier .

Les différentes formes de liaison articulée qui viennent d'être décrites peuvent avantageusement équiper toutes les configurations d'ailes portantes escamotables selon 1 ' invention . Les Figures 4A à 4C schématisent une aile portante de type immergé, en « T » inversé, respectivement en position déployée, en position d'amorce de pliage, et en position escamotée le long de la coque d'un bateau, tel qu'à titre d'exemple non limitatif, l'embarcation motorisée 1 décrite en liaison avec les figures 6A et 6B, et dont le plan porteur 140 est divisée en deux parties mobiles référencées 143, 144, ou encore le voilier 1 décrit en liaison avec les figures 8A et 8B. Les parties mobiles 143, 144 du plan porteur 140 sont reliées au montant support 130 par au moins une liaison articulée 160 telle que, avantageusement mais non limitativement , une liaison pivot.

Chaque partie 143, 144 peut alors pivoter autour de sa propre liaison articulée ou bien autour d'une seule et même liaison articulée commune aux deux parties 143, 144. Les Figures 4A à 4C illustrent le cas avantageux d'une seule liaison pivot 160 commune aux deux parties du plan porteur. La variante selon laquelle chaque partie mobile peut se replier le long de l'axe longitudinal du montant support, par pivotement autour de sa propre liaison pivot n'est pas illustrée, le principe de fonctionnement étant identique.

Les deux parties mobiles 143, 144 pivotent autour d'un axe 161 centré sur la base du montant support 130 et perpendiculaire à l'axe longitudinal 131 du montant support 130, de sorte que les deux parties 143, 144 se replient le long de l'axe longitudinal 131 du montant support 130, dans un mouvement de rotation dans des directions opposées l'une par rapport à l'autre, autour de l'axe 161. Le mouvement des deux parties 143, 144 est représenté sur le schéma de la Figures 4B par des flèches dont les sens de rotation sont convergents.

De préférence, une ailette 136 est disposée sur une ligne médiane de la base du montant support 130 dans le sens du profilé du plan porteur, c'est-à-dire s' étendant entre le bord d'attaque 141 et le bord de fuite 142. Une telle ailette 136 permet aux deux parties mobiles 143, 144 de prendre appui sur elle, sous l'effet de la pression exercée sur l'intrados lorsque la portance est positive, et de les empêcher ainsi de s'élever au-dessus de leur position déployée sensiblement horizontale par rapport à la surface de l'eau.

De préférence, l'ailette 136 présente un profil fuselé notamment du côté du bord de fuite, afin de réduire la traînée .

Le fonctionnement d'une aile portante décrite en liaison avec les Figures 4A à 4C est identique au premier mode de réalisation, illustré par les Figures 1A à 1C, comprenant un plan porteur en un seul tenant monté pivotant sur le montant support, à l'exception du fait que les deux parties 143, 144 du plan porteur pivotent dans des directions opposées. Ainsi, elles se replient dans une position sensiblement parallèle à l'axe longitudinal 131 du montant support 130 et dans le prolongement de celui-ci. Une fois les deux parties 143, 144 du plan porteur 140 repliées le long de l'axe longitudinal 131 du montant support 130, le montant support 130 peut être rabattu complètement, par rotation autour de son axe 120 situé à son extrémité supérieure, de sorte que l'aile portante est pliée et escamotée le long de la paroi latérale de la coque du bateau .

La Figure 4A représente le plan porteur 140 déployé dans sa position de travail, c'est-à-dire dont les deux parties 143, 144 sont à l'horizontal et perpendiculaires à l'axe longitudinal 131 du montant support 130. Dans cette position, le plan porteur 140 exerce une portance permettant d'élever la coque d'un bateau. La Figure 4B représente l'amorce de pliage de l'aile portante. Lorsque le montant support 130 commence à pivoter autour de son axe de rotation 120 perpendiculaire à la coque, l'angle d'incidence diminue jusqu'à ce que la portance du plan porteur 140 se renverse et devienne négative. Les deux parties commencent alors à se replier sous l'effet de la pression exercée sur l'extrados, devenant alors plus importante que celle exercée sur l'intrados du plan porteur 140. Simultanément au pliage des deux parties 143, 144 du plan porteur 140 parallèlement à l'axe longitudinal 131 du montant support 130, ce dernier continue son mouvement de pivotement autour de son axe de rotation 120 et remonte ainsi le long de la paroi latérale de la coque jusqu'à se loger, dans une position escamotée, parallèlement à la paroi latérale de la coque comme l'indique la Figure 4C.

Les Figures 5A à 5D illustrent un autre mode de réalisation d'aile portante escamotable selon l'invention. L'aile portante représentée sur ces Figures est une aile portante de type traversant la surface. Les Figures 5A à 5D schématisent plus particulièrement une portion de coque 10 d'un bateau vue en perspective et équipée de deux ailes portantes 200, de type traversant la surface, en regard l'une de l'autre, à différents stades de leur escamotage, respectivement en position déployée, en amorce de pliage, en position pliée et en position escamotée. Les Figures 7A et 7B illustrent en outre une embarcation motorisée 1 dont la coque 10 et le groupe de poussée 300 sont similaires à ceux décrits en liaison avec l'engin 1 selon les figures 6A et 6B. Les ailes portantes sont en configuration ou position déployées selon les figures 5A et 7A. Elles sont en configuration ou position escamotées selon les figures 5D et 7B. De la même manière, la figure 8B décrit un engin 1, de type voilier, dont la coque 10 comporte une paire d'ailes portantes 200 en configuration déployée.

Dans le cas des ailes portantes traversant la surface, la portance de l'aile est proportionnelle à la surface immergée. L'aile s'élève et redescend jusqu'à ce que la portance du plan porteur soit égale au poids appliqué sur lui- même à une vitesse donnée.

Conformément à l'invention, une aile portante ou hydrofoil peut comprendre une pluralité de liaisons articulées, ou avantageusement de liaisons pivots telles que décrites ci-dessus, pour lui permettre de se replier puis de pivoter vers l'arrière et vers le haut dans une position escamotée le long de la paroi latérale de la coque 10, afin de ne pas accroître significativement la largeur maximum de la coque .

Il est à noter que l'aile portante est stabilisée en élévation grâce à la portance hydrodynamique exercée par le plan porteur mais, lorsque la portance est renversée et devient négative, l'aile portante se replie de façon avantageuse automatiquement du fait du renversement de pression exercée sur le plan porteur et notamment sur 1 ' extrados .

Selon ce mode de réalisation, l'aile portante de type traversant comprend un premier plan porteur 240 inférieur supporté par un premier montant support 230. Il comprend en outre un deuxième plan porteur 280 supporté par un deuxième montant support 260. Les deux montants supports 230, 260 sont liés entre eux et les deux plans porteurs 240, 280 sont également liés entre eux. Les montants supports 230 et 260 forment un angle a entre eux, tel que le premier montant support 230, monté mobile en rotation autour d'un axe 220 perpendiculaire à la coque 10 du bateau est sensiblement vertical en position déployée, tandis que le deuxième montant support 260 est incliné par rapport au premier montant support 230. De même, le deuxième plan support 280, perpendiculaire au deuxième montant support 260 en position déployée, est incliné par rapport au premier plan porteur 240 d'un angle β. L'aile portante 200 est supportée par le premier montant support 230 sensiblement vertical qui est fixé à la coque 10 mobile en rotation autour d'un axe 220 de rotation perpendiculaire à l'axe longitudinal de la coque.

De manière avantageuse, le premier plan porteur 240 coopère avec le premier montant support 230 par une première liaison articulée, par exemple sous la forme d'une liaison pivot 250 dont l'axe est perpendiculaire à l'axe longitudinal 231 dudit premier montant support 230. Le deuxième plan porteur 280 coopère, quant à lui, avec une extrémité du premier plan porteur 240 par une deuxième liaison articulée, par exemple sous la forme d'une liaison pivot 281 dont l'axe est parallèle à un axe transversal du premier plan porteur 240 et à un axe transversal du deuxième plan porteur. L'axe transversal d'un plan porteur, encore dénommé corde, relie le bord d'attaque au bord de fuite d'un plan porteur. Le deuxième plan porteur 280 coopère en outre avec le deuxième montant support 260 par une troisième liaison articulée, par exemple sous la forme d'une liaison pivot 282 dont l'axe est perpendiculaire à un axe longitudinal passant par les deux extrémités dudit deuxième montant support 260 et parallèle à l'axe transversal du deuxième plan porteur 280. Enfin, la deuxième extrémité du deuxième montant support 260 coopère avec une première extrémité dudit premier montant support 230 par une quatrième liaison articulée, par exemple sous la forme d'une liaison pivot 270 dont l'axe est perpendiculaire aux axes longitudinaux 231, 261 des premier et deuxième montants supports 230, 260 et parallèle à l'axe de la première liaison pivot 250 entre le premier plan support 240 et le premier montant support 230. Lorsque la portance desdits plans porteurs 240, 280 s'inverse et devient négative, par exemple du fait de l'inclinaison du premier montant support 230 autour de son axe de rotation 220 perpendiculaire à la coque, ou bien du fait de l'utilisation de volet (s) mobile (s) sur le (s) bord (s) de fuite du (des) plan (s) porteur (s) par exemple, la pression exercée sur les surfaces des plans porteurs s'inverse et devient plus importante sur l'extrados que sur l'intrados.

En liaison avec l'exemple non limitatif décrit par les figures 5A à 5D, de manière avantageuse, les axes des première et troisième liaison pivot 250, 282, respectivement entre chaque plan porteur 240, 280 et chaque montant support 230, 260 peuvent être avantageusement déportés vers les extrémités libres des plans porteurs, de sorte que la pression exercée sur les extrados des plans porteurs situés entre les montants supports 230, 260 est plus forte que celle exercée sur les extrados situés de part et d'autre des montants supports. Cette pression plus forte entre les montants supports s'exerce en outre sur la deuxième liaison pivot 281 reliant les deux plans porteurs. La pression exercée force alors les deux plans porteurs à se replier l'un vers l'autre, comme l'indique l'amorce du pliage de l'aile portante illustrée par la Figure 5B. La différence de pression exercée sur les extrados des plans porteurs de part et d'autre des montants supports est représentée par un nombre différent de flèches sur la Figure 5B, la pression la plus forte étant représentée par un nombre plus important de flèches. Les deux plans porteurs 240, 280 entraînent alors dans leur mouvement les montants supports 230, 260 qui viennent se coller l'un contre l'autre en pivotant autour de l'axe de la quatrième liaison pivot 270 comme l'indique la Figure 5C. Les plans porteurs 240, 280 et les montants supports 230, 260 sont alors tous alignés les uns par rapport aux autres et leur encombrement de part et d'autre de la coque se résume à la somme e des épaisseurs des montants supports et des plans porteurs. L'aile portante ainsi repliée peut alors être escamotée le long de la paroi latérale de la coque 10, par pivotement du premier montant support 230 autour de son axe de rotation 220. La Figure 5D décrit ainsi l'aile portante 200 en position escamotée. Il en est de même pour la figure 7B selon laquelle l'embarcation 1 comporte deux ailes portantes 200, dont seule l'aile positionnée à tribord est visible, en configuration escamotée.

Les Figures 1A à 1C, 5A et 5D représentent une portion de coque 10 transparente, afin de faire apparaître les différents éléments des ailes portantes 200 ainsi que le système 210, 211 de pilotage du pivotement du montant support 230 autour de son axe de rotation 220. Ce système de pilotage est de préférence placé dans un coffre ou logement 11 agencé à l'intérieur de la coque 10. Le mode de réalisation qui vient d'être décrit en regard des Figures 5A à 5D prévoit que les plans porteurs sont repliés le long des montants supports 230, 260 et de part et d'autre de ces montants. Selon un autre mode de réalisation, il est possible de prévoir de les replier entre les deux montants supports 230, 260. Dans ce cas, les axes des première et troisième liaisons pivot 250, 282, respectivement entre chaque plan porteur 240, 280 et chaque montant support 230, 260 sont avantageusement déportés dans l'autre sens, c'est-à- dire vers la zone des plans porteurs située entre les montants supports. Ainsi, lorsque la portance devient négative, la pression exercée sur les extrados des plans porteurs situés de part et d'autre des montants supports 230, 260 est plus forte que la pression exercée sur les extrados situés entre les montants supports. Cette pression plus forte de part et d'autre des montants supports 230, 260 force alors les deux plans porteurs 240, 280 à se replier l'un vers l'autre dans un mouvement dirigé vers le bas, tandis que la deuxième liaison 281 pivote autour de son axe tout en remontant entre les montants supports 230, 260. Les deux plans porteurs 240, 280 se replient l'un contre l'autre et entraînent alors dans leur mouvement les montants supports 230, 260 qui pivotent autour de l'axe de la quatrième liaison pivot 270 et viennent se rabattre de part et d'autre des plans porteurs. L'aile portante ainsi repliée peut alors être escamotée le long de la paroi latérale de la coque, par pivotement du premier montant support 230 autour de son axe de rotation 220.

Sur les Figures 5A, 5D et 7A, le pilotage du pivotement de l'aile portante 200 est représenté par un vérin hydraulique 210 qui fait tourner l'axe de rotation 120, 220 par l'intermédiaire d'un levier coudé 211. Cependant, cette représentation n'est qu'un exemple illustratif et en aucun cas limitatif. D'autres moyens équivalents peuvent être utilisés pour faire pivoter l'aile portante repliée autour de son axe de rotation 120, 220, tels que, à titre d'exemples non limitatifs, un actionneur rotatif ou bien des systèmes de gréement actionnés par des drisses.

La forme de l'aile portante, en d'autres termes les positions relatives des éléments constitutifs de l'assemblage de ladite aile portante, sont maintenues dans leurs positions déployées d'utilisation par la force hydrodynamique appliquée sur le ou les plans porteurs. Dès lors que l'angle d'incidence diminue, la portance du ou des plans porteurs diminue également. La diminution de l'angle d'incidence est représentée sur les Figures 1A à 5D par un léger pivotement vers l'arrière du montant support 130, 230 autour de son axe de rotation 120, 220. L'angle d'incidence peut cependant être contrôlé par d'autres moyens équivalents tels que, à titre d'exemples non limitatifs, des volets mobiles sur le bord de fuite ou un léger pivotement du plan porteur par rapport au montant support pour faire varier l'inclinaison du bord d'attaque par rapport au bord de fuite. La portance diminuant, elle finit par s'inverser et devenir négative. Dans ce cas, dès lors que la portance est négative, l'aile portante se replie naturellement et automatiquement, du fait de la pression exercée sur l'extrados du ou des plans porteurs.

Lorsque l'assemblage est replié, c'est-à-dire lorsque le plan porteur est aligné le long du montant support, ce dernier peut alors être facilement relevé, par pivotement autour de son axe de rotation, dans une position qui n'accroît pas significativement la largeur maximale de la coque du bateau.

Les différents modes de réalisation qui viennent d'être décrits permettent au (x) plan (s) porteur (s) 140, 240, 280 de se replier automatiquement dès que la portance devient négative et d' entraîner dans leur mouvement les montants supports 230, 260 l'un vers l'autre.

Dans une variante de réalisation, il est possible d'envisager de forcer le pliage du ou des plans porteurs 140, 240, 280 par un dispositif motorisé (non représenté sur les figures) ou simplement manuellement grâce à la force musculaire. Dans ce cas, le dispositif permet de forcer le pliage lorsque la pression sur l'intrados baisse et est suffisamment basse pour qu'il soit possible d'exercer une force contraire permettant de forcer le pliage du ou des plans porteurs le long du ou des montants supports 130, 230, 260.

Selon l'invention, le ou les plans porteurs de l'aile portante sont donc repliés parallèlement à l'axe longitudinal du ou des montants support et le ou les montants supports est sont pivotés autour d'un seul axe de rotation, vers l'arrière et vers le haut dans une position escamotée le long de la coque. L'invention s'applique à tout type de configuration existante d'ailes portantes ou hydrofoils, que ces ailes portantes soient de type traversant ou de type immergé.

Bien que dans la description sont décrits seulement des modes de réalisation utilisant des ailes portantes externes latérales, l'invention s'applique également aux ailes portantes que l'on peut relever dans une fente ou évidement pratiqué (e) dans la coque, par exemple à l'emplacement d'une dérive. Dans ce cas, l'axe de rotation autour duquel pivote le montant support est monté sur la coque, et plus précisément sur une des parois latérales de ladite fente pratiquée dans la coque .

L'aile portante escamotable qui vient d'être décrite est adaptable sur tout type de coque d'engin nautique, sans nécessité de transformer la coque. L'aile se replie dans un espace réduit équivalent à la somme des épaisseurs du ou des montants supports et du ou des plans porteurs, et peut s'escamoter dans un logement le long de la coque qui permet de ne pas accroître la largeur maximale de la coque dudit engin nautique. L'aile portante est simple à fabriquer car elle ne nécessite que des liaisons articulées, telles qu'avantageusement mais non limitativement des liaisons pivot, pour assembler les différentes parties. Elle est également simple et rapide à installer sur une coque puisqu'il n'est pas nécessaire de modifier la forme de cette dernière. Elle se replie et s'escamote en outre de manière très simple et rapide puisque le pliage du ou des plans porteurs se fait de manière automatique dès lors que la portance devient négative.

L'assemblage n'utilisant avantageusement qu'une ou plusieurs liaisons articulées ou pivot, il peut être transposé sur tout type d'aile portante présentant des configurations diverses. Seul le nombre de liaisons articulées varie en fonction de la configuration, et notamment en fonction du nombre de montants supports et du nombre de plans porteurs.