Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
REVERSIBLE METHOD FOR TRANSCRIBING A FILE ENCODED WITH A FIRST CODING INTO A FILE ENCODED WITH A SECOND CODING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/060706
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for reversibly encoding an image, characterised in that it comprises: a step of extracting compression information (22) from a compressed image (6) in an original format; a step of at least partially decompressing (23-27) the compressed image (6) into an at least partially decompressed intermediate image; a step of re-encoding (30) said intermediate image into a re-encoded image (8); and a step of associating said re-encoded image (8) with the compression information (22), preferably in the same file (31).

Inventors:
GERVAIS THAN MARC-ERIC (FR)
LOUBET BRUNO (FR)
BESSOU NICOLAS (FR)
GUIMIOT YVES (FR)
PETITFILS MICKAEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/052488
Publication Date:
April 24, 2014
Filing Date:
October 18, 2013
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
I CES INNOVATIVE COMPRESSION ENGINEERING SOLUTIONS (FR)
International Classes:
H04N19/40; H04N19/46; H04N19/593; H04N19/60
Domestic Patent References:
WO2012059124A12012-05-10
Foreign References:
US20060104526A12006-05-18
US20040066973A12004-04-08
Attorney, Agent or Firm:
CABINET MOUTARD (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. Procédé de codage d'un fichier,

caractérisé en ce qu'il comprend :

- une étape pour extraire d'un fichier compressé dans un format d'origine des informations de compression ;

- une étape pour décompresser au moins partiellement le fichier compressé en un fichier intermédiaire au moins partiellement décompressé ;

- une étape pour ré-encoder ledit fichier intermédiaire en un fichier ré- encodé ; et,

- une étape pour associer, ledit fichier ré-encodé avec les informations de compression.

2. Procédé selon la revendication 1 pour le codage d'une image, caractérisé en ce qu'il comprend :

- une étape pour extraire d'une image compressée (6) dans un format d'origine des informations de compression (22) ;

- une étape pour décompresser (23-27) au moins partiellement l'image compressée (6) en une image intermédiaire (27) au moins partiellement décompressée ;

- une étape pour ré-encoder (30) ladite image intermédiaire (27) en une image ré-encodée (8) ; et,

- une étape pour associer, de préférence dans un même fichier (31), ladite image ré-encodée (8) avec les informations de compression (22).

3. Procédé selon la revendication 2,

caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape pour restituer une image intermédiaire (36) à partir de l'image ré-encodée (8)

4. Procédé selon la revendication 3,

caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape pour restituer une image compressée (6B) selon le format d'origine, à partir de l'image intermédiaire restituée (36) et desdites informations de compression (22).

5. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4,

caractérisé en ce que le format de compression d'origine est le format jpeg.

6. Procédé selon la revendication 5,

caractérisé en ce que l'image intermédiaire (27) est du type YCbCr.

7. Procédé selon l'une des revendications 2 à 6,

caractérisé en ce que l'étape (30) pour ré-encoder l'image intermédiaire utilise un encodage tel que, pour une séquence de valeurs numériques initiales de l'image intermédiaire (27) et pour une première valeur initiale de la séquence, la valeur compressée de la première valeur est égale à la première valeur, puis en ce que, pour chaque valeur courante initiale, les étapes suivantes sont réalisées :

- on calcule la différence entre la valeur initiale courante et la valeur décompressée de la valeur initiale qui précède immédiatement la valeur courante ; puis,

- on calcule une valeur compressée de ladite différence au moyen d'une fonction de compression ; puis,

- on calcule la valeur décompressée correspondant à ladite valeur courante initiale ; puis,

- en ce que l'on applique les trois étapes précédentes de la valeur immédiatement suivante s'il existe une ; et,

- on constitue une séquence compressée de valeurs, chacune correspondant à une valeur initiale respective.

8. Application pour un appareil portable, notamment pour un smartphone (3),

caractérisée en ce qu'elle met en œuvre un procédé selon l'une des revendications précédentes.

Description:
PROCEDE REVERSIBLE POUR TRANSCRIRE UN FICHIER CODE EN UN PREMIER CODAGE EN UN FICHIER CODE EN UN DEUXIEME CODAGE.

La présente invention se rapporte au domaine du codage d'un fichier, par exemple d'une image, notamment en vue de sa compression.

Un utilisateur entre généralement en possession d'une image de deux façons ; soit en téléchargeant cette image, soit en prenant une photographie. L'image obtenue est ordinairement obtenue sous une forme compressée. Le format de codage est imposé, soit par l'appareil de prise de vue, soit par le fournisseur de l'image téléchargée, le cas échéant. Pourtant, un tel format peut ne pas être utilisable par certains logiciels ou être dans un format insuffis animent compressé ; avoir un taux de compression élevé est essentiel lorsque le nombre de photos est important, ou que l'espace mémoire disponible est faible, ce qui est notamment le cas des appareils portatifs tels les appareils photo numériques, les téléphones cellulaires ou les tablettes numériques. Par contre, il peut être intéressant de conserver une photo sous son format d'origine, notamment si c'est un format largement répandu, tel le format Jpeg (acronyme de Joint Photographie Experts Groups), telle qu'elle a été téléchargée ou enregistrée lors de la prise de vue ; ce qui est contradictoire avec, notamment, un besoin de gain de place.

Un procédé selon l'invention, pour le codage d'une image, est caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape pour extraire d'un fichier compressé dans un format d'origine des informations de compression ;

- une étape pour décompresser au moins partiellement le fichier compressé en un fichier intermédiaire au moins partiellement décompressé ;

- une étape pour ré-encoder ledit fichier intermédiaire en un fichier ré- encodé ; et,

- une étape pour associer, ledit fichier ré-encodé avec les informations de compression.

Dans le cas d'une image, le procédé selon l'invention comprend :

- une étape pour extraire d'une image compressée dans un format d'origine des informations de compression ;

- une étape pour décompresser au moins partiellement l'image compressée en une image intermédiaire au moins partiellement décompressée ;

- une étape pour ré-encoder ladite image intermédiaire en une image ré- encodée ; et,

- une étape pour associer, de préférence dans un même fichier, ladite image ré-encodée avec les informations de compression.

Un tel procédé comprend avantageusement, en outre :

- une étape pour restituer une image intermédiaire à partir de l'image ré- encodée ; et, encore plus avantageusement,

- une étape pour restituer une image re-compressée selon le format d'origine, à partir de l'image intermédiaire restituée et desdites informations de compression. Ce procédé peut être avantageusement adapté pour un format de compression d'origine qui est du jpeg. Notamment si le format d'origine est le jpeg, l'image intermédiaire est avantageusement du type YCbCr.

Avantageusement, l'étape pour ré-encoder l'image intermédiaire utilise un encodage du type de celui objet de la demande internationale de brevet WO 2012/059124, du même Demandeur, tel que, pour une séquence de valeurs numériques initiales de l'image intermédiaire et pour une première valeur initiale de la séquence, la valeur compressée de la première valeur est égale à la première valeur, puis que, pour chaque valeur courante initiale, les étapes suivantes sont réalisées :

- on calcule la différence entre la valeur initiale courante et la valeur décompressée de la valeur initiale qui précède immédiatement la valeur courante ; puis,

- on calcule une valeur compressée de ladite différence au moyen d'une fonction de compression ; puis,

- on calcule la valeur décompressée correspondant à ladite valeur courante initiale ; puis,

- on applique les trois étapes précédentes de la valeur immédiatement suivante s'il en existe une ; et,

- on constitue une séquence compressée de valeurs, chacune correspondant à une valeur initiale respective.

Avantageusement, un tel encodage, ou un autre, permet de réduire de façon conséquente le poids de l'image, sans perte de qualité perceptible. La conservation des paramètres de compression permet alors, si l'image doit être partagée sous son format de compression d'origine, de restituer une image recompressée selon le format d'origine, très proche de l'originale, à la fois en poids et en qualité. L'invention porte aussi sur une application pour appareil portable, notamment pour smartphone, caractérisée en ce qu'elle met en œuvre un procédé selon l'invention.

Plusieurs modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure unique est une illustration d'un procédé selon l'invention.

Un procédé selon l'invention va être décrit dans son application à la compression numérique d'une image. Dans cet exemple, l'image d'origine est une photo 1 d'un paysage 2 prise à l'aide d'un téléphone portable 3. La photo 1 est d'abord transformée en une matrice image brute 4, en composantes RGB (Red Green Blue), puis transformée automatiquement par le téléphone 3 en une image compressée 6 sous un format de compression, ici le format « jpeg » (acronyme de Joint Photographie Experts Groups). La mise au format jpeg comprend les étapes de compression suivantes :

- découpage 11 de l'image brute en blocs de 8 par 8 pixels ;

- transformation 12 des composantes RGB de l'image en une composante de luminance Y et deux composantes de chrominance Cb et Cr ;

- transformation 13 DCT (en anglais, Discrète Cosine Transform) ;

- quantification 14 ;

- codage 15 de type RLE (en anglais, Run Length Coding) ; puis,

- codage binaire 16, par exemple du type Huffman, dans le cas du format jpeg ;

de sorte qu'à la suite de ces étapes 11,16, l'image brute 4 est transformée en l'image compressée 6, ainsi stockée dans un fichier 7 dans la mémoire du téléphone .3. L'invention propose une application 20 qui permet notamment d'améliorer les capacités de stockage du téléphone 3. L'application 20 peut être téléchargée, par exemple dans un magasin en ligne, notamment du type de ceux connus actuellement sous les noms de « apple store ™ » ou « play store ™ » ; alternativement, l'application peut être native, c'est-à-dire fournie d'origine avec le téléphone ; alternativement encore, l'application peut être disponible sur une puce (par exemple du type équipant une « carte sim ») fournie par un opérateur téléphonique.

Dans l'exemple illustré, l'application 20 selon l'invention permet de proposer de transformer l'image compressée 6 en une image ré-encodée 8. Dans l'exemple illustré, l'image ré-encodée 8, a un taux de compression plus important que celui de l'image compressée 6, c'est-à-dire que le poids de l'image ré-encodée 8, mesuré en bits, est inférieur à celui de l'image compressée 6. L'action de l'application 20 peut être, sans que cela soit limitatif :

- ciblée, c'est-à-dire que l'utilisateur choisit, parmi les images compressées qu'il possède sur son appareil 3, ici son téléphone, l'image 6 qu'il veut traiter grâce à l'application ;

- sur requête, c'est-à dire que l'utilisateur démarre volontairement l'application, de sorte que celle-ci recherche dans la mémoire de l'appareil 3 un fichier 7 susceptible d'être traité par l'application, automatiquement ou pas ;

- automatique, c'est-à-dire que l'application engage automatiquement le traitement de chacune des photos 1 prise par l'appareil 3, sans intervention de l'utilisateur, de façon masquée.

L'application selon l'invention permet une réversibilité du traitement. Comme particulièrement illustré à la figure, l'application 20 enchaîne automatiquement les étapes suivantes : - tout d'abord une étape 21 pour détecter et pour lire le fichier 7 correspondant à l'image compressée 6 ; puis,

- l'application 20 extrait du fichier 7 des informations 22, relatives à la compression 11-16 ayant permis d'obtenir l'image compressée 6 à partir de l'image brute 4, notés « INFO » à la figure, et garde en mémoire lesdites informations 22 ;

- l'application 20 fait subir une décompression 23-27 ; puis,

- un ré-encodage 30, de sorte que l'on obtient l'image ré-encodée 8 ; puis,

- l'association, dans un même fichier 31, de l'image 8 ainsi ré-encodée et des informations 22.

Dans le cas illustré, c'est-à-dire celui d'une image 6 compressée en jpeg, les informations 22 comprennent essentiellement les tables utilisées pour la quantification 14. Ces informations 22 sont contenues dans l'entête du fichier 7 et permettent la restitution de l'image sous une forme très proche de l'image compressée originale 6, par exemple son affichage sur un écran, par exemple celui du téléphone 3.

La décompression 23-26 est partielle, et comprend, dans le cas illustré :

- codage binaire 23 inverse, par exemple du type Huffman inverse, dans le cas du format jpeg ; puis,

- codage 24 de type RLE inverse ; puis,

- quantification inverse 25 ; puis,

- transformation DCT inverse 26.

Les opérations inverses 23-26 sont notées à la figure comme les opérations directes 13-26, cependant affectées de l'exposant « -1 ».

On obtient de ce fait une image intermédiaire 27 comprenant de nouveau les trois composantes de l'image, soit la composante de luminance Y et les deux composantes de chrominance Cb et Cr, sensiblement identiques à celles obtenues à l'étape de compression 12, aux erreurs inhérentes au procédé Jpeg près.

Les trois composantes Y,Cb,Cr de l'image intermédiaire 27 sont ré-encodées lors d'une étape ultérieure 30 par un encodeur C de l'application 20. L'encodeur C, dans l'exemple illustré, est tel qu'un fichier 31 contenant l'image ré-encodée 8 et les informations de compression 22, a un poids inférieur à celui du fichier compressé 7 comprenant l'image compressée 6. De préférence, on utilise un encodeur du type de celui objet de la demande internationale de brevet WO 2012/059124, du même Demandeur.

Le format d'encodage C peut être un format propriétaire, c'est-à-dire qu'il peut ne pas être généralisé, donc incompatible avec des programmes ou des applications, hébergés dans le téléphone 3 ou accessibles depuis le téléphone 3, ou encore, hébergés par un autre appareil que le téléphone 3.

Ainsi, l'application permet la réversibilité de l'encodage C. Lors de cette opération inverse, on extrait 33 les informations 22 du fichier ré-encodé 31 et on opère 35 un décodage C "1 qui permet de restaurer une image 36 formée de trois composantes Y, Cb et Cr, sensiblement identiques à celles obtenues à l'étape de compression 12, aux erreurs inhérentes au procédé Jpeg cumulées à celle de l'encodage/décodage C/C "1 , près. De préférence, le fichier ré-encodé 31, l'image ré-encodée 8 et les informations 22 qu'il contient sont conservés, dans un but de stockage optimisé.

Une procédure de re-compression de l'image 36 au format Jpeg est alors reprise, à partir du fichier décodé 37 comprenant l'image décodée 36 au format YCbCr, en commençant directement par l'étape 13 de transformation DCT ; puis, en utilisant les informations de compression 22, en poursuivant par la quantification 14, puis le codage 15 de type RLE et le codage de type Huffman 16. On obtient ainsi une image re-compressée 6B, voisine et de même format que l'image compressée 6 précédemment obtenue.

Bien entendu, l'image re-compressée 6B n'est pas destinée à être ré-encodée selon les étapes 21,23-26,30 précédemment décrites, mais elle est destinée à être utilisée ou transmise à un autre appareil dans un format universel, ici le format jepg. L'image re-compressée 6B, une fois utilisée et/ou transmise, peut être automatiquement détruite, le fichier ré-encodé 31, l'image ré-encodée 8 et les informations 22 qu'il contient étant conservés, dans un but de stockage optimisé. Ainsi, dans un cas optimisé, seule une ou plusieurs images, utilisées à un instant donné sont dans un état re-compressé dans le format jpeg d'origine, les autres restant dans le format ré-encodé C, le poids des images compressées étant ainsi optimisé.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.

Ainsi, le ré-encodage réversible peut être utilisé pour d'autres raisons que l'optimisation du poids de fichiers.

Bien que décrit en référence à une image, un procédé selon l'invention est applicable à tout fichier numérique compressé ou compressible, notamment aussi à un fichier vidéo ou à un fichier audio.