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Patent Searching and Data


Title:
RIBBED SUSPENSION, LOUDSPEAKER AND ACOUSTIC CHAMBER HAVING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/001990
Kind Code:
A1
Abstract:
The loudspeaker suspension has, in an overall surface (45) exhibiting symmetry of rotation about an axis, the cross section of this overall surface in a plane passing through this axis having, successively from furthest away from to closest to the axis, and connected together by angles: - a line segment (21) referred to as a "bonding" line segment corresponding to a bonding zone, - a straight line segment (22), referred to as an "external flank" straight line segment corresponding to an external flank of the suspension, and - at least one circular arc (23, 24) corresponding to the front face of the suspension; at least one rib, recessed into this surface, having: - a ridge (27) at a distance from the overall surface of the suspension, this ridge having a circular part (31), and - flanks connecting this ridge to this surface. The ridge (27) leads onto the external flank straight line segment (22), in the central third of this segment.

Inventors:
LE POGAM JULES (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/070553
Publication Date:
January 26, 2023
Filing Date:
July 21, 2022
Export Citation:
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Assignee:
CABASSE (FR)
International Classes:
H04R7/20
Foreign References:
US20150139477A12015-05-21
US20180242086A12018-08-23
US7275620B12007-10-02
US20100158306A12010-06-24
US8139812B22012-03-20
Attorney, Agent or Firm:
CORNUEJOLS, Marine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Suspension (20) de haut-parleur (40) qui comporte, dans une surface générale (45) possédant une symétrie de rotation autour d’un axe (36), surface générale dont la coupe par un plan passant par cet axe comporte, successivement du plus loin au plus proche de l’axe et reliés entre eux par des angles :

- un segment de ligne (21 ) dite « de collage » correspondant à une zone de collage,

- un segment de ligne droite (22), dite « de flanc externe » correspondant à un flanc externe de la suspension et

- au moins un arc de cercle (23, 24) correspondant à la face avant de la suspension ; au moins une nervure (26), en creux dans cette surface, présentant :

- une arête (27) éloignée de la surface générale de la suspension, cette arête comportant une partie circulaire (31) et

- des flancs (28) reliant cette arête à cette surface ; suspension caractérisée en ce que l’arête (27) débouche sur le segment de ligne droite (22) de flanc externe, dans le tiers central de ce segment.

2. Suspension selon la revendication 1 , dans laquelle la partie circulaire (31) de l’arête (27) de la nervure (26) possède un rayon (R2) compris entre 80 % et 120 % d’un rayon (R1) d’au moins un dit arc de cercle (23) de la surface générale (45) de la suspension.

3. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon la revendication 2, dans laquelle ces rayons (R1, R2) sont compris entre 55 % et 75 % de la distance (d45) entre le segment de ligne de collage (21 ) et le segment de ligne (25) de liaison avec la membrane ou le moteur du haut-parleur.

4. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 2 ou 3, dans lequel l’arête (27) comporte un segment de ligne droite (41) reliant sa partie circulaire à un segment de ligne droite (22) de flanc externe.

5. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 4, dans laquelle l’angle minimum (35) entre les flancs (28) de la nervure (26), selon un plan de coupe parallèle à l’axe (36) de symétrie, est compris entre 65 degrés et 105 degrés.

6. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 5, dans laquelle la hauteur des flancs (28) de la nervure (26), mesurée parallèlement à l’axe (36) de symétrie, est comprise entre un quart et la moitié de la hauteur de la suspension mesurée depuis sa couronne jusqu’à son sommet.

7. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 6, dans laquelle l’angle (39) formé entre le segment de ligne (21) de collage et le segment de ligne droite (22) de flanc externe est compris entre 90 degrés et 135 degrés.

8. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 7, dans laquelle la distance (34) entre les lèvres (29) de deux nervures (26) consécutives sur la surface (45) possédant une symétrie de rotation est inférieure ou égale à la largeur maximale (33) entre les lèvres d’une nervure.

9. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon la revendication 8, dans laquelle la distance (34) entre les lèvres (29) de deux nervures (26) consécutives sur la surface (45) possédant une symétrie de rotation est comprise entre un tiers et deux tiers de la largeur maximale (33) entre les lèvres d’une nervure.

10. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 9, dans laquelle la largeur maximale (33) entre les lèvres (29) d’une nervure (26) est supérieure à un cinquième de l’extension radiale de l’ensemble (23, 24) d’au moins un arc de cercle dans la coupe de la surface (45) présentant une symétrie de rotation par un plan passant par son axe (36).

11. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 10, dans laquelle la hauteur (h22) du segment de ligne droite (22) de flanc externe, mesurée parallèlement à l’axe (36) de symétrie, est comprise entre un quart et la totalité de la hauteur (h23) de la suspension mesurée de la couronne au sommet de la suspension.

12. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 11, dans laquelle la hauteur (h22) du segment de ligne droite (22) de flanc, mesurée parallèlement à l’axe (36) de symétrie, est supérieure à la hauteur maximale (h31) de l’arête (27) éloignée de la surface (45) possédant une symétrie de rotation.

13. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 12, thermoformée et en tissu imprégné de résine ou en mousse.

14. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 13, dans laquelle la hauteur (h22) de la ligne droite (22) de flanc externe est comprise entre un quart et la totalité, préférentiellement entre la moitié et les trois quarts de la hauteur maximale (h23) de la suspension.

15. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 14, dans laquelle la hauteur maximale (h31 ) de l’arête (27) est comprise entre 75 % et 125 % de la hauteur (h22) de la ligne droite (22) de flanc externe, et préférentiellement comprise entre 85 % et 110 % de cette hauteur de la ligne droite (22) de flanc externe.

16. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 15, dans laquelle l’arête (27) de la nervure (26) débouche sur la ligne de flanc externe (22) à une hauteur (h41) comprise entre un quart et la moitié de la hauteur maximale (h23) de la suspension (20).

17. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 16, dans laquelle la hauteur maximale (h31 ) de l’arête (27) est comprise entre la moitié et les trois quarts de la hauteur maximale (h23) de la suspension (20).

18. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 17, dans laquelle l’arête (27) comporte un segment de ligne droite (42) reliant la partie circulaire (31 ) au flanc interne de la surface générale (45), dans une partie circulaire (24) de la forme générale (45) de la suspension (20).

19. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 3, 4, ou 5 à 17 quand elles dépendent de la revendication 3, ou 18, dans laquelle au moins un segment de ligne droite (41, 42), de l’arête (27) est dans un plan perpendiculaire à l’axe de symétrie (36).

20. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 3, 4, ou 5 à 17 quand elles dépendent de la revendication 3, 18 ou 19, dans laquelle l’angle entre au moins un segment de ligne droite (41, 42) de l’arête (27) et la partie circulaire (31) de l’arête (27) est compris entre 20 degrés et 40 degrés, et préférentiellement égal à 30 degrés.

21. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 20, dans laquelle l’extrémité interne de l’arête (27) est environ à la même hauteur (h41) que l’extrémité externe de cette arête.

22. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 21 , dans laquelle l’arête (27) est symétrique par rapport à un axe parallèle à l’axe (36) de symétrie de la suspension (20).

23. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 22, dans laquelle l’angle entre le segment de ligne droite (22) de flanc externe et un arc de cercle (23) de la forme générale (45) est compris entre 30 degrés et 60 degrés.

24. Suspension (20) de haut-parleur (40) selon l’une des revendications 1 à 23, dans laquelle la distance (d27) entre les extrémités de l’arête (27) est comprise entre 75 % et 90 % de la distance (d45) entre le segment de ligne de collage (21) et le segment de ligne (25) de liaison avec la membrane ou le moteur du haut-parleur.

25. Haut-parleur (40) comportant une suspension (20) selon l’une des revendications 1 à 24.

26. Enceinte acoustique (50) comportant au moins un haut-parleur (40) selon la revendication 25.

27. Enceinte acoustique (50) selon la revendication 26, dans laquelle la composante d’un vecteur (32) de translation de l’arête constituant une lèvre (29) d’une nervure (26) à l’arête (27) éloignée de la surface (45) possédant une symétrie de rotation de la nervure, dans un plan comportant l’axe (36) de symétrie, est orientée vers la partie de l’axe de symétrie se trouvant dans l’enceinte.

Description:
SUSPENSION NERVURÉE, HAUT-PARLEUR ET ENCEINTE ACOUSTIQUE LA

COMPORTANT

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise une suspension nervurée, un Haut-Parleur (« HP ») la comportant et une enceinte acoustique la comportant. Le premier domaine de l’invention est donc la suspension extérieure, ou « avant » d’un haut-parleur ou transducteur électrodynamique. Elle s’applique, notamment, au domaine de l’audio et de l’acoustique, par exemple aux chaînes audio dites « haute-fidélité » ou HIFI. La présente invention s’applique, plus particulièrement, aux suspensions et haut-parleurs pour enceintes acoustiques dont la charge acoustique close présente un volume faible par rapport au produit de la surface de l’ensemble de membrane par son excursion maximum. En d’autres termes, elle s’applique aux haut-parleurs dédiés à faire de grands débattements en comparaison de leurs tailles.

État de la technique

Généralement, le suspension externe 10 d’un haut-parleur est en demi-rouleau tel que représenté en Figure 1 (en perspective) et en Figure 2 (en vue de côté). Un haut-parleur avec cette suspension 10 est mis dans un petit volume d’air d’une enceinte close. En figure 1 , des lignes circulaires équidistantes au plan d’appui externe de la suspension 10 ont été ajoutées pour aider la perception de la forme en demi-tore de la suspension 10.

Avec une charge close de faible volume, un déplacement important de la membrane reliée à la suspension 10 provoque un changement non négligeable du volume intérieur V de la charge close et, par conséquent, de la pression statique interne P. Ces deux valeurs sont liées par la loi de Laplace : P\A=Ci, formule dans laquelle Ci est une constante et y=1 ,4 dans le cas de l’air.

On en déduit : P(x) = P 0 (V 0 /(V 0 +S.x) 1 · 4 formule dans laquelle : x : déplacement de la membrane (en positif et négatif, x=0 étant la position de repos),

Po : pression statique à l’équilibre (x=0),

Vo : volume intérieur de l’enceinte (x=0) et S : surface de rayonnement de la membrane.

Dans le cas d’une enceinte compacte pour laquelle le produit S.x n’est pas négligeable devant Vo, la variation de pression interne provoque un effort sur la suspension du haut-parleur avec un comportement non linéaire. L’impact de ce changement de pression est visible sur la Figure 3, où la suspension 11 montre une déformation « normale », alors que la suspension 12 est déformée par aspiration vers le volume intérieur 14 de l’enceinte. Cette déformation de la membrane 12 provoque des bruits parasites forts audibles. En figure 3, le segment de ligne 13 représente la position de repos des suspensions 11 et 12. La flèche 15 représente le déplacement imposé des suspensions 11 et 12. Ce phénomène apparaît notamment lorsque l’avant ou l’arrière du haut-parleur est mis dans une enceinte close, et que le haut-parleur est soumis à d’importantes excursions 15.

Pour pallier cet inconvénient, les suspensions externes actuelles, présentes sur de nombreux haut-parleurs, possèdent certaines des descriptions suivantes :

- des suspensions, d’épaisseur constante, épaisses, ce qui permet d’assurer leur rigidité en flexion,

- des suspensions, d’épaisseur constante, avec des matériaux très raides, augmentant aussi leur rigidité en flexion,

- des suspensions avec des épaisseurs variables,

- des suspensions avec des géométries particulières, afin de réduire des modes de vibration à des fréquences particulières et

- des suspensions avec des géométries particulières, afin de réduire le « buckling » qui apparaît lors de fortes excursions (amas ou raréfaction de la matière pour une géométrie avec révolution).

Les inconvénients des solutions actuelles sont nombreux. D’une part, l’augmentation de l’épaisseur de la suspension augmente la masse de l’équipage mobile, réduisant le rendement du haut-parleur. D’autre part, l’augmentation de la raideur de la suspension augmente la fréquence de résonance du haut-parleur, ce qui se traduit par une difficulté accrue à restituer des basses fréquences sans distorsion. De plus, les suspensions avec des designs variables ne permettent pas, avec les designs actuels, de supprimer la dépression/l’aspiration se créant sur la suspension.

Par ailleurs, les enceintes acoustiques haute-fidélité sont généralement supportées par un support fixe destiné à les orienter vers l’auditeur. D’autres enceintes acoustiques sont montés sur des supports muraux à deux degrés de liberté en rotation, qui permettent de les orienter dans toutes les directions dans un cône de directions limites. Ces supports sont complexes et onéreux. Des enceintes acoustiques de petites dimensions, par exemple nommées enceintes Bluetooth (marque déposée), du nom du protocole de communication avec une source de signaux acoustiques, notamment un téléphone mobile, ne sont supportées que par gravité, ce qui limite leur capacité de positionnement. En particulier, ces enceintes ne peuvent être supportées par une paroi verticale, par exemple un mur.

Exposé de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise une suspension selon la revendication 1.

Les inventeurs ont découvert que cette structure à arête présentant un rayon de courbure et débouchant sur la ligne droit de flanc externe de la suspension, présente une bonne efficacité de résistance aux déformations dues à la dépression à l’intérieur de l’enceinte, pendant les déplacements de la suspension. La courbure de l’arête rigidifie la face externe, ou avant, de la suspension et l’intersection de l’arête avec le flanc externe rigidifie ce flanc externe. L’invention fournit une suspension souple et légère qui minimise la masse et la raideur de l’équipage mobile du haut-parleur. La présente invention permet notamment de s’affranchir du phénomène de dépression observé sur la suspension et qui génère des bruits parasites pour des débattements de la suspension supérieurs à ceux qui étaient autorisés avec les suspensions connues dans l’art antérieur.

Dans des modes de réalisation, la partie circulaire de l’arête de la nervure possède un rayon compris entre 80 % et 120 % d’un rayon d’au moins un dit arc de cercle de la surface générale de la suspension.

Dans des modes de réalisation, l’arête comporte un segment de ligne droite reliant sa partie circulaire à un segment de ligne droite de flanc externe. Cette ligne droite de l’arête de la nervure augmente l’angle entre cette arête et la ligne de flanc de la suspension, ce qui augmente la rigidité de ce flanc.

Dans des modes de réalisation, l’angle minimum entre les flancs de la nervure, selon un plan de coupe parallèle à l’axe de symétrie, est compris entre 65 degrés et 105 degrés.

Cette disposition permet d’optimiser le poids de la suspension tout en conservant les propriétés mécaniques de résistances à la dépression souhaitées.

Dans des modes de réalisation : la hauteur des flancs de la nervure, mesurée parallèlement à l’axe de symétrie, est comprise entre un quart et la moitié de la hauteur de la suspension mesurée depuis sa couronne jusqu’à son sommet, l’angle formé entre le segment de ligne de collage et le segment de ligne droite de flanc externe est compris entre 90 degrés et 135 degrés, la distance entre les lèvres de deux nervures consécutives sur la surface possédant une symétrie de rotation est inférieure ou égale à la largeur maximale entre les lèvres d’une nervure, la distance entre les lèvres de deux nervures consécutives sur la surface possédant une symétrie de rotation est comprise entre un tiers et deux tiers de la largeur maximale entre les lèvres d’une nervure, la largeur maximale entre les lèvres d’une nervure est supérieure à un cinquième de l’extension radiale de l’ensemble d’au moins un arc de cercle dans la coupe de la surface possédant une symétrie de rotation par un plan passant par son axe, la hauteur du segment de ligne droite de flanc externe, mesurée parallèlement à l’axe de symétrie, est comprise entre un quart et la totalité de la hauteur de la suspension mesurée de la couronne au sommet de la suspension, la hauteur du segment de ligne droite de flanc, mesurée parallèlement à l’axe de symétrie, est supérieure à la hauteur maximale de l’arête éloignée de la surface possédant une symétrie de rotation, et/ou la suspension est thermoformée et en tissu imprégné de résine ou en mousse. Chacune de ces dispositions améliore encore la capacité de débattement de la suspension et, pour la dernière la facilité et le coût de fabrication de la suspension.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un haut-parleur comportant une suspension objet de l’invention.

Selon un troisième aspect, la présente invention vise une enceinte acoustique comportant au moins un haut-parleur comportant une suspension objet de l’invention.

Dans des modes de réalisation, la composante d’un vecteur de translation de l’arête constituant une lèvre d’une nervure à l’arête éloignée de la surface possédant une symétrie de rotation de la nervure, dans un plan comportant l’axe de symétrie, est orientée vers la partie de l’axe de symétrie se trouvant dans l’enceinte.

Les avantages, buts et caractéristiques particulières du haut-parleur objet de l’invention et de l’enceinte objet de l’invention étant similaires à ceux de la suspension objet de l’invention, ils ne sont rappelés ici.

Concernant les défauts des supports d’enceintes connus, selon un quatrième aspect, la présente invention vise une enceinte acoustique orientable qui comporte :

- au moins un haut-parleur présentant un premier axe d’émission d’ondes sonores,

- une coque comportant chaque haut-parleur et comportant une première interface mécanique présentant une symétrie de rotation autour d’un deuxième axe non parallèle au premier axe,

- un support présentant une deuxième interface mécanique complémentaire de la première interface mécanique,

- un moyen de transmission de signaux électriques à travers les interfaces, et - une pièce de rappel mettant en appui la première interface mécanique et la deuxième interface mécanique.

Grâce à ces dispositions, en faisant tourner la coque et la première interface mécanique autour du deuxième axe de rotation et du support, on modifie la direction du premier axe d’émission des ondes sonores. On peut ainsi choisir une orientation avec un seul degré de liberté en rotation entre le support et la coque de l’enceinte. Alternativement, on peut maintenir sensiblement inchangé le premier axe d’émission des ondes sonores tout en modifiant le type de support, en passant d’un support posé sur une surface horizontale plane à un support mural.

Dans des modes de réalisation, l’une des interfaces mécaniques présente au moins une bosse orientée vers l’autre interface mécanique et cette autre interface mécanique présente au moins un creux complémentaire d’une dite bosse.

Ainsi, la rotation de la coque autour du support présente des directions privilégiées dans lesquelles chaque bosse est logée dans un creux.

Dans des modes de réalisation, le premier axe et le deuxième axe sont coplanaires. Ainsi, le centre de gravité de la coque, qui est sensiblement sur le premier axe, reste sensiblement à la même distance du deuxième axe et la stabilité de l’enceinte sur le support est maintenue sensiblement constante.

Dans des modes de réalisation, l’angle aigu formé entre le premier axe et le deuxième axe est compris entre 40 et 50 degrés.

Ainsi, la rotation autour du deuxième axe fait parcourir au premier axe sensiblement un angle droit.

Dans des modes de réalisation, le support présente une base plane, la somme de l’angle aigu formé entre le premier axe et le deuxième axe et de l’angle aigu formé entre le deuxième axe et le plan de la base plane du support est compris entre 80 et 100 degrés.

Grâce à ces dispositions, lorsque la base du support est verticale, par exemple contre un mur, le premier axe d’émission d’ondes sonores peut être sensiblement horizontal.

Dans des modes de réalisation, la surface de contact entre la première interface mécanique et la deuxième interface mécanique présente une forme générale en tronc de cône, en tronc de sphère ou en tronc de tore.

Dans des modes de réalisation, la pièce de rappel comporte un ressort hélicoïdal et deux pièces présentant, respectivement un filetage et un taraudage complémentaires, configurées pour compresser le ressort hélicoïdal.

Ainsi, la force de rappel exercée sur les interfaces est régulièrement répartie sur leur surface de contact.

Dans des modes de réalisation, la pièce de rappel mettant en appui la première interface mécanique et la deuxième interface mécanique comporte au moins un aimant.

Grâce à ces dispositions, la coque et le support sont maintenus en contact par aimantation, ce qui permet un démontage aisé.

Dans des modes de réalisation, le moyen de transmission de signaux électriques à travers les interfaces mécaniques comporte une lumière traversant les deux interfaces, lumière dans laquelle passe un câble.

Grâce à ces dispositions, le câble est libre en rotation par rapport au support, ce qui évite des contraintes mécaniques qui pourraient nuire aux connexions électriques.

Dans des modes de réalisation, le moyen de transmission de signaux électriques à travers les interfaces mécaniques comporte des contacts électriques secs sur chacune des interfaces mécaniques.

Grâce à ces dispositions, il n’y a pas de contrainte au nombre de tours que peut réaliser une des interfaces mécaniques sur l’autre.

Dans des modes de réalisation, le support présente un plan de symétrie, une base perpendiculaire à ce plan de symétrie et une projection orthogonale sur ce plan de symétrie de forme générale en « L » dont la projection de la base forme la partie horizontale de ce « L », le plan de la base étant perpendiculaire au premier axe dans une position respective particulière de la première interface et de la deuxième interface.

Grâce à ces dispositions, lorsque la base du support est verticale, par exemple contre un mur, le premier axe d’émission d’ondes sonores peut être horizontal.

Les caractéristiques techniques particulières des différents aspects de l’invention sont destinées à être combinés pour fournir les avantages détaillés ci-dessus.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du haut-parleur objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

La figure 1 représente, en perspective, une suspension avant, ou externe, de l’art antérieur, La figure 2 représente, schématiquement et en vue de côté, la suspension illustrée en figure 1 ,

La figure 3 représente, en section, des déformations de suspensions avant de l’art antérieur,

La figure 4 représente, en perspective, un mode de réalisation particulier d’une suspension objet de l’invention,

La figure 5 représente, en vue de dessus partielle, la suspension illustrée en figure 4,

La figure 6 représente la coupe A-A repérée en figure 5,

La figure 7 représente la coupe B-B repérée en figure 5,

La figure 8 représente une vue de côté de la suspension illustrée en figures 4 à 7,

La figure 9 représente, schématiquement, une vue en section d’une enceinte comportant la suspension illustrée en figures 4 à 8,

La figure 10 représente, en coupes selon deux plans différents passant par l’axe de symétrie de la suspension, la surface générale de la membrane illustrée en figure 9, en dehors des nervures, et l’arête inférieure de la nervure illustrée en figure 9,

La figure 11 représente, en coupe axiale, un mode de réalisation particulier d’une enceinte objet du quatrième aspect de l’invention dans une configuration posée sur un plan,

La figure 12 représente, en coupe axiale, l’enceinte illustrée en figure 11, dans une configuration supportée par une paroi verticale,

La figure 13 représente, agrandie, une partie circulaire, repérée « C », de la figure 11 ,

La figure 14 représente, en perspective, un support de l’enceinte illustrée en figures 11 à

13 et

La figure 15 représente, en perspective, une partie de coque de l’enceinte illustrée en figures 11 à 14. Description des modes de réalisation de l’invention

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note dès à présent que les figures 4 à 10 sont à l’échelle, même si elles peuvent être à des échelles différentes. Dans toute la description, on appelle « arrière », ce qui est proche ou orienté vers le moteur d’un haut-parleur et « avant » ce qui est éloigné de ce moteur. L’axe central du moteur et axe de symétrie du haut-parleur, est aussi un axe 36 d’une surface possédant une symétrie de rotation d’une suspension avant.

Pour un élément présentant un axe central, notamment un axe de symétrie, on appelle « externe » ce qui est éloigné de cet axe et « interne » ce qui est plus proche de cet axe.

On appelle « hauteur » d’un élément, la mesure de la projection orthogonale de cet élément sur l’axe 36, orientée dans le sens arrière vers avant, l’origine de cette mesure de hauteur étant le plan d’intersection d’une ligne de collage et d’une ligne droite de flanc externe, plan perpendiculaire à l’axe de symétrie de la suspension (voir description de la figure 10). Les figures 4 et 6 à 10 sont orientées dans le sens de la hauteur. On appelle « longueur » d’un élément, la mesure de la projection orthogonale de cet élément sur une droite 37 perpendiculaire à l’axe 36 et passant par cet élément. On appelle « largeur » d’un élément, la mesure de la projection orthogonale de cet élément sur une droite 38 perpendiculaire à la droite 37 servant de mesure de la longueur et dans un plan perpendiculaire à l’axe 36. De telles droites 36 et 37 sont représentées en figure 4 pour les mesures de longueur et de largeur d’une nervure 26.

Les figures 1 à 3, qui concernent l’art antérieur, ont déjà été décrites.

On rappelle ici qu’une surface présentant une symétrie de rotation est une surface invariante par rotation d’un angle donné autour d'un axe fixe, ici l’axe 36. Dans le mode de réalisation illustré dans les figures, cette surface générale 45 de la suspension 20 présente aussi une symétrie de révolution, c’est-à-dire qu’elle est invariante par rotation d’un angle quelconque autour de l’axe 36.

Comme illustré en figures 6 et 10, dans le mode de réalisation illustré dans les figures, la suspension 20 de haut-parleur comporte, dans une surface générale 45 possédant une symétrie de rotation autour de l’axe 26, une coupe par un plan passant par cet axe 36, en dehors des nervures. Cette coupe comporte, successivement du plus loin au plus proche de l’axe 36 et reliés entre eux par des angles :

- un segment de ligne 21 dite « de collage » correspondant à une zone de collage,

- un segment de ligne droite 22, dite « de flanc externe » correspondant à un flanc externe de la suspension et

- au moins un arc de cercle 23, correspondant à la face avant de la suspension 20, c’est- à-dire la partie de la suspension 20 la plus éloignée du plan perpendiculaire à l’axe 36 et passant par l’intersection des lignes 21 et 22 (du fait de la définition des hauteurs donnée ci-dessus, il s’agit du sommet de la suspension.

Dans ce mode de réalisation, cette coupe comporte, de plus, un arc de cercle 24 poursuivant l’arc de cercle 23 et un segment de ligne droite 25 reliée à l’arc de cercle 24.

Puisque, dans ce mode de réalisation, la surface générale 45 de la suspension 20 présente aussi une symétrie de révolution, dans la suite de la description :

- le segment de ligne de collage 21 fait partie d’une couronne ou d’un tronc de cône de collage,

- le segment de ligne droite de flanc externe 22 fait partie d’un tronc de cône,

- les segments de lignes 23 et 24 font parties de troncs de tores,

- le segment de ligne droite 25 fait partie d’un tronc de cône.

L’invention s’adapte à des modes de réalisation dans lesquelles la surface générale de la suspension ne présente pas de symétrie de révolution, par exemple une surface générale dont la projection orthogonale sur un plan perpendiculaire à l’axe 36 est polygonale. Cette adaptation par l’homme du métier est aisée à partir de la description qui va suivre, le plan de coupe radial considéré pour définir les segments de lignes 21 à 25, l’angle 39 et le vecteur 32, étant alors perpendiculaire à un plus grand côté du polygone régulier ainsi défini.

La couronne 21 peut être plane comme dans les figures 4 à 10, en tronc de cône ou en tronc de sphère, par exemple.

Dans le mode de réalisation représenté en figures 4 à 8 et 10, la surface 45 comporte deux troncs de tore 23 et 24. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), la surface possédant une symétrie de rotation comporte un seul tronc de tore ou plus de deux troncs de tore. Dans le mode de réalisation représenté en figures 4 à 8 et 10, la suspension 20 comporte, en prolongement du tronc de tore 24 le plus proche de l’axe 36, un tronc de cône 25 servant à la liaison avec la membrane du haut-parleur et, éventuellement, à la partie mobile du moteur du haut-parleur.

La suspension 20 objet de l’invention présente de multiples nervures de renfort 26 de forme générale en « V » (voir figure 8). Ces nervures 26 se trouvent un grand nombre de fois sur le pourtour de la suspension 20. Dans cette surface 45 possédant une symétrie de rotation, est ainsi formée au moins une nervure 26, en creux dans le volume d’au moins un tronc de tore 23 et 24. Au moins une nervure 26 présente :

- une arête 27 éloignée de la surface générale 45 de la suspension 20, cette arête 27 comportant une partie circulaire 31 et

- des flancs 28 reliant cette arête 27 à la surface générale 45.

En haut de la figure 10 est représentée une coupe, par un plan contenant l’axe 36, de la forme générale 45, c’est-à-dire la coupe de la suspension 20 en dehors des nervures 26. En bas de la figure 10 est représentée une coupe, par un autre plan contenant l’axe 36, de la suspension 28, coupe passant par l’arête 27, ainsi que, en traits discontinus, la coupe illustrée en haut de la figure 10, en vue de la comparaison des dimensions. Les traits discontinus à segments réguliers concernent la forme générale 45. Les traits discontinus à segments alternativement longs et courts concernent l’arête 27.

On observe, figure 10, que l’arête 27 débouche sur le segment de ligne droite 22 de flanc externe, dans le tiers central de ce segment, c’est-à-dire à une hauteur h41 comprise entre un tiers et deux tiers de la hauteur h22 du segment 22 et, préférentiellement, à une hauteur h41 comprise entre 40 % et 60 % de la hauteur maximale h22 de ce segment de ligne droite 22.

Préférentiellement, l’arête 27 comporte, à son extrémité externe, un segment de droite externe 41. Ce segment de droite 41 de l’arête 27 est, préférentiellement, compris dans un plan perpendiculaire à l’axe 36 de symétrie de la suspension 20.

Préférentiellement, et comme illustré en figure 7, un segment de ligne droite externe 41 de l’arête 27, relie sa partie circulaire 31 au tronc de cône 22.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 1 à 10 : la hauteur h22 est comprise entre un quart et la totalité, préférentiellement entre la moitié et les trois quarts de la hauteur maximale h23 de la suspension ; le flanc externe 22, rigidifié environ au milieu de sa hauteur par l’extrémité de l’arête 27, pouvant ainsi être ainsi particulièrement haut par rapport aux suspensions munies de nervures de l’art antérieur, la hauteur maximale de l’arête 27, h31, est comprise entre 75 % et 125 % de la hauteur h22 et préférentiellement comprise entre 85 % et 110 % de la hauteur h22, l’arête 27 débouche sur la ligne de flanc 22 à une hauteur h41 comprise entre un quart et la moitié de la hauteur maximale h23 de la suspension 20, la hauteur maximale h31 de l’arête 27 est comprise entre la moitié et les trois quarts de la hauteur maximale h23 de la suspension 20, l’arête 27 comporte un segment de ligne droite 42 reliant la partie circulaire 31 au flanc interne, dans une partie circulaire 24 de la forme générale 45 de la suspension 20, rigidifiant ainsi ce flanc interne de la même manière que l’extrémité opposée de l’arête 27 rigidifié le flanc externe 22, au moins un segment de ligne droite, 41 et/ou 42, de l’arête 27 est dans un plan perpendiculaire à l’axe de symétrie 36, l’extrémité interne (du côté de l’axe 36) de l’arête 27 est environ à la même hauteur h41 que l’extrémité externe de cette arête 27, l’arête 27 est symétrique par rapport à un axe parallèle à l’axe 36 de symétrie de la suspension 20, l’angle entre au moins un segment de ligne droite, 41 et/ou 42, de l’arête 27 et la partie circulaire 31 de l’arête 27 est compris entre 20 degrés et 40 degrés, préférentiellement 30 degrés, l’angle entre le segment de ligne droite de flanc externe 22 et la partie circulaire avant 23 de la forme générale 45 est compris entre 30 degrés et 60 degrés, préférentiellement environ 45 degrés, rigidifiant ainsi la liaison du flanc externe 22 et de la face avant torique de la suspension 20, les rayons R1 et R2 sont sensiblement égaux aux deux tiers de la distance d45 entre le segment de ligne de collage 21 et le segment de ligne 25 de liaison avec la membrane ou le moteur du haut-parleur, soit entre 55 % et 75 % de cette distance d45, la distance d27 entre les extrémités de l’arête 27 est comprise entre 75 % et 90 % de la distance d45, et la partie circulaire 31 de l’arête 27 s’étend sur 50 degrés à 70 degrés du cercle 43 défini par le rayon R2.

Chacune de ces caractéristiques vise à optimiser la répartition des efforts et des points (intersection de lignes), ligne (arêtes) de rigidité, pour résister à la dépression ou à la surpression du volume intérieur de l’enceinte sur les flancs interne et externe et sur la partie torique de la suspension 20, lors du déplacement de la membrane du haut-parleur. Cette répartition maximise la capacité de la membrane à accepter de forts débattements de cette membrane. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), les 13 caractéristiques techniques listées ci-dessus ne sont pas reproduites, ou sont seulement en partie reproduites.

Dans le mode de réalisation illustré dans les figures 4 à 10, toutes les nervures 26 sont identiques. Dans d’autres modes de réalisation, les nervures sont différentes, par exemple avec des arrêtes 27 parallèles sur des portions de la suspension ou avec des nervures dont les valeurs de leurs caractéristiques géométriques qui alternent entre les nervures.

Comme illustré en figure 7, l’arête 27 d’au moins une nervure 26 comporte une partie circulaire 31 possédant un rayon R2 compris entre 80 % et 120 %, préférentiellement entre 90 % et 110 %, et plus préférentiellement entre 95 % et 105 % d’un rayon R1 d’un arc de cercle 23 correspondant à un tronc de tore de la surface 45.

En figure 7, les rayons R1 et R2 sont égaux. Plus précisément, dans un plan de coupe parallèle au plan de l’arête 27, un segment de cercle 30 (en traits discontinus) d’un tronc de tore (dans ce mode de réalisation le tronc de tore 23) correspond, par translation d’un vecteur 32, à au moins une partie 31 (en traits discontinus) de l’arête 27. Comme on le voit en figure 7, il s’agit de la partie circulaire 31 de l’arête 27.

Comme on l’observe en figure 7, l’arc couvert par la partie circulaire 31 représente moins d’un quart de cercle et, préférentiellement, environ un sixième de cercle, soit entre 45 degrés et 75 degrés. Le cercle complet 43 dont une portion est couverte par la partie 31 de l’arête 27 est représenté, en figure 7, en traits discontinus.

Préférentiellement, et comme illustré en figure 7, un segment de ligne droite interne 42 de l’arête 27, relie sa partie circulaire 31 au tronc de tore 24. Préférentiellement, comme illustré en figure 7, le segment de ligne droite 42 atteint le tronc de tore 24 sensiblement à la moitié de la hauteur de l’ensemble de ce tronc de tore 24 et du tronc de cône 25. Ces positions préférentielles en milieu des hauteurs correspondent au renfort maximal du tronc de cône 22, pour la partie 41 , et de l’ensemble du tronc de tore 24 et du tronc de cône 25, pour la partie 42.

Préférentiellement, le tronc de tore 23 qui possède le rayon R1 proche ou égal au rayon R2 de l’arête 27 est le tronc de tore 23 qui atteint la hauteur maximale, le sommet, de la suspension 20 (en haut en figures 4 et 6 à 10). Le vecteur 32 est préférentiellement orienté vers le volume intérieur de l’enceinte comportant le haut-parleur. Ainsi, la composante du vecteur 32 dans un plan comportant l’axe 36, est orientée vers la partie de l’axe 36 se trouvant dans l’enceinte. En d’autres termes, le segment de cercle 31 est plus proche de l’axe 36 que le segment de cercle 30.

Préférentiellement, les flancs 28 forment un angle 35 constant sur toute la longueur de l’arête 27, angle mesuré dans un plan :

- parallèle à l’axe 36 et

- perpendiculaire au plan de l’arête 27 (plan passant par l’axe 36 lorsque les arêtes sont radiales, comme dans le mode de réalisation illustré en figures 4 à 10).

Comme illustré en figure 8, cet angle 35, qui est l’angle minimum entre les flancs 28 de la nervure 26, selon un plan de coupe parallèle à l’axe de symétrie 36 et comportant la droite 38, est sensiblement droit, c’est-à-dire compris entre 65 degrés et 105 degrés, préférentiellement entre 75 degrés et 95 degrés.

Comme illustré en figures 6 et 7, préférentiellement, la hauteur des flancs 28 de la nervure 26, mesurée parallèlement à l’axe de symétrie 36, est comprise entre un quart et la moitié, et préférentiellement entre un quart et la moitié, par exemple un tiers, de la hauteur de la suspension 26, mesurée depuis sa couronne 21 jusqu’à son sommet. Les inventeurs ont constaté que cette hauteur égale à h23 - h31 , ou profondeur des nervures, de la nervure 26 influence la capacité de la suspension 20 à résister à la pression de rappel du volume intérieur de l’enceinte : plus cette hauteur est grande, meilleure est cette capacité. Cependant, si cette hauteur est trop grande, la suspension 20 ne peut plus se déplacer convenablement parallèlement à l’axe du haut-parleur, ce qui réduit alors la plage de fonctionnement du haut-parleur dans les basses fréquences. Cette hauteur reste identique sur une bonne partie de la nervure 26, ce qui évite une coupe droite à travers la suspension 20, coupe qui pourrait poser problème lors du moulage physique du matériau constituant la suspension 20.

Comme illustré en figure 6, préférentiellement, l’angle 39 obtus formé entre le plan perpendiculaire à l’axe 36 et le tronc de cône 22 qui rejoint la couronne 21 est compris entre 90 degrés et 135 degrés et, encore plus préférentiellement, entre 90 degrés et 110 degrés.

Les lèvres 29 de la nervure 26 sont les arêtes de liaison entre les flancs 28 de cette nervure 26 et la surface 45. Comme illustré en figures 5 et 8, préférentiellement, la distance 34 entre les lèvres 29 de deux nervures consécutives 26 sur la surface 45, est inférieure ou égale à la largeur maximale 33 entre les lèvres 29 d’une nervure 26 et préférentiellement sensiblement égale à la moitié de cette largeur maximale 33. Comme illustré en figure 5, préférentiellement, la largeur maximale 33 entre les lèvres 29 d’une nervure 26 est supérieure à un cinquième de l’extension radiale (ou longueur) de l’ensemble de troncs de tores 23 et 24 et à un quart de la longueur d’une nervure 26.

Comme illustré en figures 6 et 7, préférentiellement, la hauteur du tronc de cône 22 touchant la couronne 21 , mesurée parallèlement à l’axe 36 de la surface 45, est comprise entre un quart et la totalité de la hauteur de la suspension mesurée de la couronne 21 au sommet de la suspension.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 4 à 10, les arêtes 27 sont radiales, c’est-à- dire que le plan qui contient une arête 27 passe par l’axe 36. Cependant, dans d’autres modes de réalisation (non représentés), les plans des arêtes forment, en leur milieu, un angle égal avec un plan passant par l’axe 36 de la suspension 20 et par le milieu des arêtes.

Comme indiqué en début de description du mode de réalisation illustré dans les figures 4 à 10, l’invention s’adapte à des modes de réalisation dans lesquelles la surface générale de la suspension ne présente pas de symétrie de révolution, par exemple une surface générale dont la projection orthogonale sur un plan perpendiculaire à l’axe 36 est polygonale. Cette adaptation par l’homme du métier est aisée à partir de la description qui va suivre, le plan de coupe radial considéré pour définir les segments de lignes 21 à 25, l’angle 39 et le vecteur 32, étant alors perpendiculaire à un plus grand côté de ce polygone.

Selon cette généralisation : a) la suspension présente une surface générale possédant une symétrie de rotation autour d’un axe 36, dont la coupe par un plan passant par cet axe comporte, successivement du plus loin au plus proche de l’axe et reliés entre eux :

- un segment de ligne 21 correspondant à une zone de collage,

- un segment de ligne droite 22, et

- au moins un arc de cercle 23 et 24 ; b) la nervure 26 présente :

- une arête 27 éloignée de la surface possédant une symétrie de rotation, arête possédant au moins un rayon d’un dit arc de cercle, et

- des flancs 28 reliant cette arête à cette surface ; c) dans des modes de réalisation, l’angle 39 formé entre le segment de ligne 21 correspondant à la zone de collage et le segment de ligne droite 22 qui lui est relié dans la coupe de la surface présentant une symétrie de rotation par un plan passant par son axe 36 est compris entre 90 degrés et 135 degrés ; d) dans des modes de réalisation, la largeur maximale 33 entre les lèvres 29 d’une nervure 26 est supérieure à un cinquième de l’extension radiale de l’ensemble 23 et 24 d’au moins un arc de cercle dans la coupe de la surface 45 par un plan passant par son axe 36 ; e) dans des modes de réalisation, la hauteur du segment de ligne droite 22 qui est relié au segment de ligne 21 correspondant à la zone de collage dans la coupe de la surface 45 par un plan passant par son axe 36, mesurée parallèlement à cet axe 36, est comprise entre un quart et la totalité de la hauteur de la suspension mesurée de la couronne au sommet de la suspension ; et f) dans des modes de réalisation, la hauteur du segment de ligne droite 22 qui est relié au segment de ligne 21 correspondant à la zone de collage dans la coupe de la surface 45 par un plan passant par son axe 36, mesurée parallèlement à cet axe, est supérieure à la hauteur de l’arête 27 de la nervure 26.

Dans des modes de réalisation, la suspension est thermoformée et en tissu imprégné de résine ou en mousse. Ce mode de fabrication permet de ne pas modifier la masse de la suspension, par rapport à une suspension qui n’aurait pas de nervure, tout en en augmentant la résistance à la déformation sous l’effet de la dépression à l’intérieur de l’enceinte.

La figure 9 représente, schématiquement, un haut-parleur 40 comportant une suspension 20 objet de l’invention et une enceinte 50 comportant le haut-parleur 40. La présente invention s’applique notamment aux suspensions pour haut-parleur dont la charge acoustique close présente un volume inférieur à dix fois le produit de la surface de l’ensemble de membrane par son excursion maximum. La suspension 20 est ainsi intégrée à un haut-parleur 40 dédié à supporter, sans distorsion acoustique, de grands débattements en comparaison de sa taille. Ce haut-parleur 40 est inséré dans une enceinte close 50. En comparaison avec une suspension illustrée en figures 1 et 2, avec le même matériau et la même épaisseur de matériau, pour les mêmes bruits parasites, l’amélioration sur la résistance à la dépression d’un volume intérieur d’enceinte donnée est la suivante :

Suspension classique en demi-rouleau : 1 mm de déplacement maximum,

Suspension objet de l’invention : 4,5 mm de déplacement pour qu’une légère aspiration se forme.

L’invention permet d’utiliser un matériau souple et léger. L’invention permet d’utiliser ce matériau lorsque le haut-parleur est chargé par un petit volume clos (comparé à sa taille). L’invention permet d’utiliser des matériaux thermoformables ou moulables par injection. L’invention augmente peu la raideur mécanique de la suspension telle qu’elle est habituellement mesurée sur un haut-parleur (Kms). L’invention permet d’avoir une raideur linéaire en fonction du déplacement (Kms(x)), dans sa plage de fonctionnement.

Concernant le quatrième aspect de l’invention, on note que les figures 11 à 15 sont à l’échelle, même si elles peuvent être à des échelles différentes.

On observe, en figures 11 à 13, une enceinte acoustique orientable 60, qui comporte au moins un haut-parleur 74 présentant un premier axe d’émission d’ondes sonores 63. On note que l’enceinte 60 peut ainsi comporter un seul haut-parleur ou plusieurs haut-parleurs co-axiaux. L’enceinte 60 comporte aussi une coque 62 comportant chaque haut-parleur 74. La coque 62 comporte aussi une première interface mécanique 65 présentant une symétrie de rotation autour d’un deuxième axe 64 non parallèle au premier axe 63. Un support 61 présente une deuxième interface mécanique 66 complémentaire de la première interface mécanique 65. Un moyen 68, 69 et 70 de transmission de signaux électriques à travers les interfaces mécaniques 65 et 66 comporte, dans ce mode de réalisation, des pièces 68 et 69, décrites plus loin, entourant une lumière traversant le long du deuxième axe 64 et un câble 70 qui parcourt cette lumière traversante. Les pièces 68 et 69 forment ainsi un passage, 68 et 69, de câble 70 traversant les interfaces mécaniques 65 et 66 le long du deuxième axe 64. Une pièce de rappel 67 met en appui la première interface mécanique 65 et la deuxième interface mécanique 66.

Comme on l’observe en regard des figures 11 et 12, en faisant tourner la coque 62 et la première interface mécanique 65 autour du deuxième axe de rotation 64 et du support 61, on modifie la direction du premier axe 63 d’émission des ondes sonores. On peut ainsi choisir une orientation avec un seul degré de liberté en rotation entre le support 61 et la coque 62 de l’enceinte 60. Alternativement, comme illustré en figures 11 et 12, on peut maintenir sensiblement inchangé le premier axe 63 d’émission des ondes sonores tout en modifiant le type de support 61 , en passant d’un support 61 posé sur une surface horizontale plane (figure 11 ) à un support mural sur une paroi verticale 73 (figure 12).

Dans le mode de réalisation représenté dans les figures 11 à 15, la surface de contact entre la première interface mécanique 65 et la deuxième interface mécanique 66 présente une forme générale en tronc de cône. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), cette surface de contact présente une forme générale en tronc de sphère, en tronc de tore ou toute autre surface de rotation, voire de révolution, autour du deuxième axe 64.

Préférentiellement, cette surface générale de contact des interfaces mécaniques présente aussi une symétrie de révolution, c’est-à-dire qu’elle est invariante par rotation d’un angle quelconque autour du deuxième axe 64.

Dans des modes de réalisation, tel que celui représenté dans les figures 11 à 15, l’une des interfaces mécaniques, ici la deuxième interface mécanique 66, présente au moins une bosse 76 orientée vers l’autre interface mécanique, ici la première interface mécanique 65, et cette autre interface mécanique 65 présente au moins un creux 75 de forme complémentaire d’une dite bosse 76. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), c’est la première interface mécanique, de la coque, qui présente au moins une bosse et c’est la deuxième interface mécanique qui présente au moins un creux de forme complémentaire d’une dite bosse. Comme illustré en figures 14 et 15, dans le mode de réalisation représenté dans les figures 11 à 15, huit creux 75 et huit bosses 76 sont mises en oeuvre. Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), le nombre de creux est supérieur au nombre de bosses.

Les bosses forment, à leur intersection avec la forme générale de l’interface mécanique qui les portent, un angle préférentiellement supérieur à 90 degrés, par exemple 135 degrés, afin que le passage, par rotation de la coque 62 autour de l’axe 64, d’une bosse 76 au creux suivant soit facilité. La pièce de rappel 67 assure le maintien de chaque bosse 76 dans un creux 75 en l’absence d’effort manuel sur les interfaces mécaniques. Bien entendu, en l’absence ou en présence de bosses et de creux, la position en rotation respective des interfaces mécaniques est maintenue par la pièce de rappel 67. La présence des bosses 76 et des creux 75 assure, néanmoins, un confort d’utilisation en assistant l’utilisateur dans sa recherche d’une telle position respective de la coque 62 et du support 61. Ainsi, la rotation de la coque 62 autour du support 61 présente des directions privilégiées dans lesquelles chaque bosse 76 est logée dans un creux 75.

Préférentiellement, le premier axe et le deuxième axe sont coplanaires (dans le plan de coupe des figures 11 et 12), ce qui donne à l’enceinte 60 un plan de symétrie dans les configurations illustrées en figures 11 et 12. Préférentiellement, comme illustré en figures 11 et 12, l’angle aigu formé entre le premier axe 63 et le deuxième axe 64 est compris entre 40 et 50 degrés. Ainsi, la rotation autour du deuxième axe fait parcourir au premier axe sensiblement un angle droit.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 11 à 13, la pièce de rappel 67 comporte un ressort hélicoïdal et deux pièces 68 et 69 présentant, respectivement, un taraudage et un filetage complémentaires (tous deux référencés 71), configurées pour compresser le ressort hélicoïdal. La pièce 69 étant solidaire de la première interface mécanique 65, une fois la câble 70 passé successivement dans cette pièce 69, dans la deuxième interface 66, dans le ressort hélicoïdal 67 et dans la pièce 68, l’assemblage du support 61 sur la coque 62, le positionnement du passage du câble 70 et la mise en compression du ressort 67 sont réalisées simultanément, en faisant tourner le filetage de la pièce 68 sur le taraudage de la pièce 69. Préférentiellement, la pièce 68 et 69 de passage du câble 70 comporte une paroi interne 72 lisse dans laquelle passe le câble 70 et le câble présente un diamètre externe inférieur au diamètre interne de cette paroi lisse 72. Le câble 70 est ainsi libre en rotation par rapport au support 61 , ce qui évite des contraintes mécaniques qui pourraient nuire aux connexions électriques. Dans des modes de réalisation (non représentés), la pièce de rappel comporte une lamelle élastique souple, par exemple métallique ou élastomère. Dans des modes de réalisation, la pièce de rappel mettant en appui la première interface mécanique et la deuxième interface mécanique comporte au moins un aimant (non représenté).

Comme décrit plus haut, dans le mode de réalisation représenté dans les figures 11 à 15, le moyen de transmission de signaux électriques à travers les interfaces mécaniques 65 et 66 comporte les pièces 68 et 69, qui entourent une lumière traversant le long du deuxième axe 64 et un câble 70, qui parcourt cette lumière traversante. Dans d’autres modes de réalisation, le moyen de transmission de signaux électriques à travers les interfaces mécaniques comporte un connecteur axial. Dans des modes de réalisation, le moyen de transmission de signaux électriques comporte des contacts électriques secs positionnés en regard les uns des autres sur les deux interfaces mécaniques 65 et 66, dans chacune d’une pluralité d’orientations des interfaces mécaniques 65 et 66 autour du deuxième axe 64. Par exemple, les signaux électriques passent par les bosses 76 et les creux 75. Préférentiellement, des bosses 76 et des creux 75 sont dédiés aux signaux d’une première polarité et positionnés à une première distance du deuxième axe 64. D’autres bosses 76 et d’autres creux 75 sont dédiés aux signaux d’une deuxième polarité et positionnés à une deuxième distance, strictement supérieure à la première distance, du deuxième axe 64.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 11 à 14, le support 61 présente un plan de symétrie (le plan de coupe des figures 11 et 12), une base 77 perpendiculaire à ce plan de symétrie, et une intersection avec ce plan de symétrie de forme générale en « L », visible en figures 11 et 12 dont la projection de la base 77 forme la partie horizontale de ce « L ». Le plan de la base 77 est sensiblement perpendiculaire au premier axe 63 dans une position respective particulière (illustrée en figure 12) de la première interface 65 et de la deuxième interface 66. En d’autres termes, la somme de l’angle aigu formé entre les axes 63 et 64 et de l’angle aigu formé entre l’axe 64 et le plan de la base 77 est égale à 90 degrés, par exemple à plus ou moins 10 degrés près.

Dans le mode de réalisation illustré en figures 11 à 15, l’angle aigu formé entre les axes 63 et 64 est inférieur à 45 degrés, par exemple 43 degrés, et l’angle aigu formé entre l’axe 64 et le plan de la base 77 est supérieur à 45 degrés, par exemple 47 degrés. Ainsi, lorsque la base 77 du support 61 est verticale, par exemple contre un mur 73, le premier axe 63 d’émission d’ondes sonores peut être horizontal, comme illustré en figure 12.

On note que l’invention objet du quatrième aspect de l’invention décrite en regard des figures 11 à 15 est indépendante de l’invention objet des trois premiers aspects décrite en regard des figures 1 à 10. Cependant, préférentiellement, une enceinte objet du troisième aspect de l’invention met en oeuvre les caractéristiques techniques du quatrième aspect de l’invention.